Ravioles à la gapençaise et rencontres minnesoto- lyonno- gonfaronniennes sur fond de vacances à la montagne !

Cette année, nos vacances sont un tantinet agitées ! Un périple pas très organisé qui nous conduit des Hautes-Alpes à Lyon, en passant par Vienne, pour repartir ensuite 15 jours à la découverte de la Corse. Une première pour Paul et Clément, qui entendent souvent leurs parents raconter leurs souvenirs émus de l'Île de Beauté !

Notre première étape, c'est la Foux d'Allos, une station que nous aimons tout particulièrement, tant en hiver pour ses pistes enneigées et son grand domaine skiable qu'en début d'été, pour ses pentes verdoyantes et fleuries et la fraîcheur de ses nuits.



Quel bonheur de dormir avec une petite couverture alors qu'à deux heures de là, il fait une chaleur épouvantable ...
La Foux en été, ce sont de jolies promenades garanties.

En redescendant la vallée du Verdon, les villages d'Allos, Colmars-les-Alpes et Beauvezer nous tendent leurs bras accueillants.

Allos, c'est un village très tourné vers le tourisme vert. C'est notre lieu de prédilection à l'heure de l'apéritif ! Depuis la terrasse du café, il suffit de traverser la rue piétonne pour aller faire provision de belles portions de fougasse aux anchois ou de pissaladière épaisse et moelleuse ...



... sur lesquelles on se jette avec bonheur ...



... en regardant la fanfare qui passe, tant qu'à profiter des bonnes choses ...



... et qui permettent de sauter allègrement le repas de midi en attendant, à l'heure du goûter, une belle part de tarte aux myrtilles ! Pour digérer, on fait quelques pas dans les ruelles alentours ...



On fait aussi de petites balades pas trop difficiles mais superbes, comme celle qui nous conduit à la Cascade de la Lance, au départ de Colmars-les-Alpes ...



Sur le chemin, un salut au Fort de Savoie, œuvre de Vauban ...



On s'hydrate en prévision de la promenade sous un grand soleil ...



Une eau pure et glacée ...



Un poirier monte la garde à l'entrée d'un jardin ...



On regarde autour de soi ...



Le clocher de l'église nous salue ...



On peut aussi, quand on est jeune et sportif, se lancer à l'assaut d'un parcours-aventure dans les arbres, comme celui de Beauvezer. 2h30 de tyroliennes, ponts de singes et autres sauts de Tarzan à une quinzaine de mètres de hauteur ...



Inutile de vous dire qu'en attendant que les jeunes en aient terminé avec leurs acrobaties, je prends un bon roman ou je pars me promener dans le village !



Un fort joli village, au demeurant, dont l'activité fut, au XIX ème siècle, la filature et le tissage d'étoffes épaisses et solides dont les montagnards faisaient grand usage. Les maisons sont d'anciennes usines à l'architecture intéressante. Voyez plutôt celle-là :



C'est la Maison des Produits de Pays, où l'on met en avant les productions des artisans de la région. Bien évidemment, les produits de bouche y étant largement à l'honneur, vous imaginez avec quelle délectation je m'y promène ... Miels, liqueurs, charcuteries, un vrai régal ...
L'an dernier, nous avons assisté à une journée spéciale durant laquelle tous ces gens passionnants sont venus faire des démonstrations de leurs arts respectifs. C'était absolument fantastique !

Juste pour le plaisir, un ancien hôtel, une bâtisse magnifique !



le Val d'Allos, c'est aussi le royaume des marmottes. La montagne, au moindre rayon de soleil, résonne de leurs sifflements aigus.



Elles sont peu farouches mais ne se laissent quand même pas approcher de trop près ... contrairement à certains coins plus touristiques où les promeneurs ont un peu tendance à les nourrir avec tout et n'importe quoi ... D'où cette petit note, extraite d'une brochure trouvée à l'Office du Tourisme d'Allos !



Ceci étant, les marmottes ont ici la belle vie, en ce début du mois de Juillet. L'herbe est encore verte et drue ...



... il y a des fleurs à profusion ... des bleues ... Les jolies campanules ...



... des jaunes, ...



... des roses, aussi ...



et puis des orchidées "dactylorhisa" ...



De quoi faire des réserves conséquentes avant l'hibernation des mois d'hiver.

Nous, les fleurs, on les leur laisse volontiers ... mais seulement après les avoir photographiées abondamment.



Par exemple ces lis Martagon, que je sais retrouver chaque année au même endroit ...



Un de nos grands plaisirs, c'est de passer par le Col d'Allos.... La vallée de l'Ubaye et celle du Verdon sont bien différentes l'une de l'autre, chacune mérite d'être explorée et le passage du Col est le prétexte à ... un déjeuner des plus agréables au refuge.



Omelettes, daubes et assiettes de charcuteries sont des plus délectables.



Pour ne rien gâcher, l'accueil y est adorable ..



Un endroit à ne pas manquer si vous venez à passer dans le coin ! Et puis la vue est si belle ...



En passant, une copine nous salue ...



En descendant de l'autre côté du Col, on arrive vite à Barcelonnette. Là, on se sent très vite dans les Alpes. La ville est petite, mais intéressante, historiquement et architecturalement parlant.

Le clocher de la Tour de l'horloge, dite Tour-Cardinalis, ancien clocher de l'église Saint-Dominique aujourd'hui disparue...



De belles villas dites "mexicaines" furent construites entre 1880 et 1930 par des familles de Barcelonnettes qui, pour échapper à la crise économique de la fin du XIXème siècle, émigrèrent au Mexique et y firent fortune. Les frères Arnaud, les premiers à s'expatrier, réussirent brillamment dans le commerce des tissus et firent des émules parmi des générations de barcelonnettes. Entre 1850 et 1950, plus de 3000 personnes partirent tenter leur chance. En 1998, on estimait à plus de 60 000 le nombre de leurs descendants vivant encore au Mexique.



Ces villas ne présentent en fait pas de caractères mexicains, mais sont luxueuses et cossues ...

Quand le soleil tape trop fort, il fait bon se rafraîchir à l'une des fontaines fleuries de la ville ...



A côté de Barcelonnette, un petit village accueillant, Jausiers, d'où sont également partis à la conquête de l'Amérique de nombreux jeunes gens. La principale attraction de Jausiers est, à mon sens, la Maison des Produits de Pays ... de l'Ubaye, cette fois-ci ! C'est là que, dès notre arrivée et juste avant notre départ, nous faisons provision de saucissons au fromage de chèvre sec, de caillettes au genièvre, de tomme de l'Ubaye au Génépi, et puis aussi de brins de ce même génépi, pour confectionner nous-mêmes une délicieuse liqueur à siroter en hiver après une longue journée de ski... ou à accommoder en un délicieux parfait glacé dont je vous reparlerai un jour ...

Un peu après Barcelonnette, il y a aussi le lac du Lauzet, dans lequel Paul adore pêcher des écrevisses.



Un grand classique auquel nous ne dérogeons jamais lors de notre passage estival dans le coin ! Nous appelons ça la "pêche au saucisson" ...

D'abord, on prépare soigneusement son matériel... C'est-à-dire que chacun accroche une demi-tranche de saucisson au bout d'un morceau de ficelle ! Clément fait ça très bien !



Il ne reste plus qu'à commencer à pêcher, en trempant le saucisson dans l'eau ...



Et voilà le résultat ! :o)



Vous voyez pourquoi on appelle ça comme ça ?...

Bon, je signale en passant aux amoureux des animaux que ces bestioles sont relâchées immédiatement après capture, et en parfait état, de surcroît ! :o) Ceci dit, elles sont si voraces que l'on arrive à pêcher la même 5 ou 6 fois de suite ... :o) Vorace et pas fut-fut, l'écrevisse !



Un petit goûter sur la place du village, dans un vrai décor de cinéma ...



... il ne manque que les figurants... C'est un peu vide, non ?

Un tour sur le pont médiéval, d'où l'on attrape le vertige en regardant les rafts dévaler l'Ubaye ...



L'année dernière, nous avons passé trois bonnes semaines dans la région, durant lesquelles nous avons beaucoup randonné.
Nous sommes allés à la rencontre des produits du terroir, nous nous sommes passionnés pour la vie de ces vallées durant les siècles passés, nous avons suivis les bergers dans les alpages lors de d'intéressantes journées organisées par les Chambres d'Agriculture locales, traqué chaque fête patronale pour nous imprégner chaque fois un peu plus de l'atmosphère de ces villages, en partageant avec les habitants de merveilleux moments. Je suis toujours émerveillée de voir combien les gens, lorsqu'on les écoute vraiment, aiment à se raconter ...

Cete année, nous n'étions à la Foux que pour une petite semaine, future quinzaine corse oblige....
Cette semaine s'est trouvée encore bien raccourcie lorsque Kashyle m'a parlée d'une rencontre "pralinesque" -et "gratonne", oui !-, qui aurait lieu en plein milieu de mon séjour montagnard. J'ai hésité un peu, -Oh !, 15 secondes, peut-être, pas beaucoup plus-, et me suis finalement dite qu' à peine 4 heures de route entre Barcelonnette et Lyon, c'était jouable, somme toute, surtout en considérant que cette rencontre me permettrait de faire la connaissance de tout un tas d'autres blogueuses avec lesquelles je m'entends très bien au travers de leurs blogs ! L'une d'entre elle s'appellant en plus Vanessa, alias "Confiture Maison", venue en presque droite ligne de Minneapolis, Minnesota (n'est-ce pas, Paulo ?), je ne pouvais décemment pas rater l'occasion ...

Pour profiter à fond de nos vacances, j'ai décidé de réserver une chambre d'hôte sur le chemin.
Après lecture du Routard, mon choix s'est arrêté sur "Les balcons du lac", tout près du lac de Paladru, entre Grenoble et Lyon.



Là, je vous fais quelques arrêts sur images, car il s'agit là d'une excellente adresse que je voudrais vous faire partager ! "Les balcons du lac", c'est une maison d'hôte installée dans une ancienne ferme retapée par Patrick et Christiane, un couple adorable qui nous a accueilli à bras ouverts.
Une maison où, dès les premiers instants, vous vous sentez chez vous.

Comment peut-on d'ailleurs ne pas se sentir chez soi avec ça ...



... et puis ça ...



Ma chambre avait une vue merveilleuse sur le lac, que nous avons vu sous le soleil ...



... puis sous la pluie ! ;o)



La soirée fut fantastique, avec une table excellente !
Rien que pour vous faire envie, voici un aperçu du menu !

- Vin de noix et friture de perchettes du lac, pêchée par le papa de notre hôtesse quelques heures avant la dégustation,



- Du melon au jambon cru, ainsi que deux grandes pizzas, l'une au jambon et l'autre au saumon,
- Une somptueuse blanquette de veau avec du riz,
- Un plateau de fromages digne des meilleures tables ou, pour moi, un excellent fromage blanc arrosé de crème et de confiture de fraises maison particulièrement parfumée.
- Et puis, pour finir en beauté et comme si tout ceci ne suffisait pas, un onctueux gâteau au chocolat pour fêter l'anniversaire d'une visiteuse !
Pour arroser le tout, vin rouge, café et tisane de verveine du jardin ...



Un festin pris tous ensemble autour d'une longue table, avec vraiment cette douce sensation d'être entre amis. Je vous assure que conversations animées et éclats de rire n'ont pas manqué, ce soir-là !
On a ensuite dormi comme des bienheureux dans des lits excellents ... et c'est avec regret que nous avons dû nous en extirper le lendemain matin.



Nos regrets ont fait long feu dès l'instant où nos yeux se sont posés sur la table du petit-déjeuner ! Les enfants ont tout de suite craqué pour les petits croque-monsieurs qui n'ont pas tardé à faire leur apparition, tout fumants ! Moi, c'est l'assortiment de confitures maison, pas moins d'une bonne dizaine, assurément- qui m'a subjugué ! Christiane, celle au potiron et à l'orange était une vraie merveille !!!



Belles tartines grillées, yaourts, viennoiseries et beignets, céréales, jus de fruits variés, rien ne manquait. Cette journée démarrait décidément sous les meilleurs auspices ... Il nous a bien fallu quitter ces gens sensationnels, après un petit tour quand même au jardin, pour saluer les animaux de la maison.

Voici le gros pigeon ...



... les jolies chèvres ...



... et pour finir, les deux lamas debbie et Chipo, officiellement chargés de tondre le pré derrière la maison !



Quand on a enfin réussi à quitter cette atmosphère bucolique et sereine, nous nous sommes mis en route vers Vienne, où Kashyle et Vanessa nous attendaient, pour une petite visite guidée de cette ville que nous ne connaissions que ... vue de l'autoroute ! ;o)

Et là, comme d'hab', plein de choses à voir mais pas assez de temps. Mais une rencontre avec deux filles géniales, drôles, bavardes, et charmantes ! Le bonheur absolu !

Un déjeuner kebab (pour exaucer le voeu de Vanessa, qui en rêvait) plus tard ...



... après une montée sur le Mont Pipet, la colline du haut de laquelle nous avons pu découvrir, dans un panorama superbe, Vienne s'étirant le long du Rhône, là, à nos pieds !



D'un peu plus près, la cathédrale ...



Après un passage dans un entrepôt de matériel de cuisine d'occasion où Vanessa a investi dans un moule à bûche de toute beauté (de quoi inviter tout Minneapolis à Noël, en tout cas !)...



... nous sommes parties, toujours guidées par notre guide Kashyle, vers Lyon. Petite visite des Halles de la Part Dieu, puis vers le centre ville où nous attendait Delphine, notre mouton qui avait interrompu sa sieste pour nous faire profiter gentiment d'une visite sportive et instructive des "Pentes" de la Croix Rousse !

Les escaliers furent nombreux ... mais l'arrivée dans la Cour des Voraces, avec petite leçon d'histoire associée, fut la cerise sur le gâteau de cette balade.



Une visite à complèter une autre fois, mais en chaussant notre guide de talons aiguilles, n'est-ce-pas, Kashyle ? ;o))

J'ai découvert également l'excellent charcutier "Moinon", chez qui nous avons acheté quelques saucissons bien durs ... ;o) Car c'est bien connu, "sans le tâter, on ne saurait l'adopter !" N'est-ce pas Delphine ?




... Un autre arrêt s'est imposé pour contempler le "mur des lyonnais", une gigantesque fresque devant laquelle mes cop's ont posé avec complaisance !



Bon, en tout cas, j'ai A-DO-RÉ cette visite au débotté ( encore une histoire de pompes, Delphine !), commentée par une bien intéressante conférencière qui sait tellement bien faire partager l'amour qu'elle porte à sa ville !



C'est donc épuisés et en nage que nous avons rejoint le reste de la troupe, une bien grosse troupe, chez la famille Bec à Sucre, qui avait accepté avec une infinie gentillesse de nous accueillir en cas de temps incertain sur le Parc de la Tête d'Or où nous devions pique-niquer !
Et là, ce fut un vrai feu d'artifice ! les blogueuses lyonnaises avaient répondu "présentes" en masse à l'appel de Kashyle et nous avons ainsi pu, Vanessa et moi, rencontrer enfin, en chair et en os, toutes ces pralines, et même ce graton, Le Gone, un garçon charmant et fin cuisinier -Ah, ces fraises, n'est-ce pas Khala ? ;o))))-



(ou ces gratons, car je pense que Mr Bec à Sucre mériterait bien d'être intégré à la troupe, vu ce qu'il a à proposer ...) que nous ne connaissions qu'au travers de leurs écrits ! J'ai retrouvé avec un immense plaisir celles qui avaient fait le déplacement chez Garance, il y a quelques week-ends de cela ! C'est tout à fait incroyable comme des liens forts se tissent facilement, et comme on peut prendre du plaisir à se retrouver !
Quelques clichés de cette mémorable soirée, pour vous mettre dans l'ambiance ...

Les discussions sont allées bon train, comme vous pouvez vous en douter !



Le buffet de desserts ... Impossible de vous décrire tout ce qu'il y a dessus ! C'était troooop ...



Un cliché qui n'a pas de prix ! La grande messe noire du "doggy bag", une tradition bien sympathique chez nos lyonnaises. Bientôt une spécialité de la région, au même titre que la rosette ou les pralines ! ;o)



Une chose est sûre : je ne remercierai jamais assez ces filles éminemment sympathiques qui ont su se libérer en pleine semaine pour nous accueillir si merveilleusement ! Allez, on revient quand vous voulez, hein ? Et on vous attend toutes ici, aussi, quand vous le voudrez ! Kashyle ouvrira d'ailleurs bientôt le bal, et nous en sommes ravis.

Nous ne sommes pas repartis le soir-même, vous pensez bien. Après toutes ces agapes, ce n'eut pas été très raisonnable ! ;o) Kashyle nous avait dégoté la meilleure chambre d'hôte de Vienne, chez une femme charmante, Yvonne, son adorable grand-mère.
Une hôtesse merveilleuse, le cœur sur la main, qui a su nous mettre immédiatement à l'aise et chez qui nous avons dormi divinement avant de nous retrouver, le lendemain matin, chez Kashyle qui nous avait préparé un petit-déjeuner d'anthologie !



Un pain aux céréales, un autre aux fruits secs, des fromages, des charcuteries, de la truite fumée, une brioche aux pralines fondante, une fraîche salade de pastèque et de melon, des jus de fruits et un délicieux café ! Et c'est après cette substantielle entrée en matière que nous nous sommes remis en route, après un crochet lyonnais qui nous a permis de découvrir le grand Bahadourian, d'y faire quelques ultimes emplettes et trafics ( et en plus, tu l'as oublié, ton zaatar, Vanessa ?) et d'accompagner ensuite notre visiteuse presqu'américaine jusqu'à son train.



Après avoir pris congé de Kashyle et de Manon, nous avons repris la route, avec la ferme intention de rejoindre la Foux d'Allos en début de soirée.
C'était sans compter le sens de l'orientation merveilleux de notre conducteur qui, avec une copilote profondément endormie à ses côtés, s'est retrouvé perdu au beau milieu de cette belle région qu'est le Trièves.
Perdu à Mens, très exactement... Un très beau clocher, en tout cas ...



Quelques hurlements (Eh non, je ne suis pas toujours d'un caractère égal et tranquille !) et un coup d'oeil dans le Routard plus tard (je sais vite me reprendre, quand même !), il fut décidé que nous dormirions dans le joli camping du Pré Rolland, une vaste étendue de verdure coincée entre les montagnes ...



... avec des chevaux au bout du pré ...



Une chance que nous n'ayons pas débarqué à la Foux d'Allos le matériel que nous avions entassé dans le coffre de toit de notre voiture ...
Dix minutes plus tard, -et vive les tentes "2 sec" de chez Décath' !), nous partions explorer la ville, guide à la main, pour un repérage des endroits incontournables.

Clément a joué les apprentis photographes sur la chemin ... J'aime bien cette photo-là !



On a vite localisé la pâtisserie Perrier, seule habilitée à confectionner et vendre la spécialité du coin, j'ai nommé la "Bouffette" de Mens.



Là, je suis sûre que je vous en bouche un coin ! Qui d'entre vous connaît la bouffette ? Allez, je vous éclaire ... Deux petits disques de génoise enserrant une épaisse couche d'une espèce de crème au beurre très, très sucrée ! Achetée, photographiée et goûtée juste pour vous !



Le verdict : Pas mauvais, mais vraiment pas de quoi se rouler par terre non plus. Un bon point quand même : La boulangère est charmante, et ces pâtisseries font quand même partie du patrimoine gastronomique de la France. Pour ces deux choses-là, nous nous devions de les essayer ! Mission accomplie !

L'autre endroit où l'on se doit aller, à Mens, c'est le Café des Arts, celui-là même qui servit de modèle à Jean Giono pour son "Café des Amis", dans "Triomphe de la vie".



Je vous laisse admirer cet endroit au charme indéniable, décoré des grandes frsques de Gustave Riquet évoquant les moissons et les vendanges, de miroirs et lustres rococos, où nous avons dîné simplement, comme nos grands-parents devaient le faire il y a cent ans déjà !



La nuit fut glaciale, mais le froid nous permit de nous lever tôt et de filer dès potron-minet vers le Sanctuaire de Notre-Dame de la Salette, un endroit que nous avait recommandé la veille un de nos voisins campeur. Nous n'avons pas regretté la promenade ... La montée vers le sanctuaire était superbe, en pleine montagne. Le ciel était limpide, les montagnes couvertes d'une herbe bien verte. La vue de là-haut était époustouflante !



Bon, le sanctuaire en lui-même, avec ses cars de pélerins et son "hostellerie" de 680 chambres, c'est assez "bof", surtout quand on a vu Sénanque quelques semaines auparavant !...



Mais le cadre est si magnifique que l'on se plairait à croire que les deux bergers qui ont vu, en 1846 si ma mémoire est bonne, apparaître la Vierge dans ce paysage idyllique n'ont pas eu la berlue !

La redescente vers Barcelonnette fut agréable, parmi les tournesols, ...



... le blé et les coquelicots !



Elle fut en plus ponctuée d'un petit arrêt gourmand à Gap. A ce propos, l'assiette gapençaise, du "Bistrot gapençais", est une vraie bénédiction, avec ses ravioles frites, ses tourtons de pomme de terre et son jambon de montagne.




Et là, je suis sympa, je vous la donne, ma recette de ravioles gapençaises ... Elle sort de l'excellent livre "Cuisine des Alpes Dauphinoises", de Luce Emeriaud, paru en 2002 aux Editions Libris. C'est super-facile à faire, et hyper-bon !

Les ravioles, ou " preires" des Hautes-Alpes



Pour 6 personnes :

- 6 pommes de terre,
- 1 tomme fraîche de vache ( genre Saint-Marcellin ),
- 2 ou 3 oeufs,
- Farine

Faites cuire les pommes de terre vec leur peau. Epluchez-les et réduisez-les en purée, au moulin ou à la fourchette. Ajoutez-y le fromage, les oeufs, du sel et du poivre.
Complétez avec un peu de farine pour donner à la pâte une consistance suffisante pour confectionner de longs boudins de pâte, de 2 cm de diamètre environ, que l'on coupera en quenelles de 7 cm environ. Laissez reposer deux heures au frais.
Plongez alors les quenelles dans un bain de friture. Vous obtenez de petits beignets croustillants que vous accompagnerez d'un filet de miel ou de confiture de fruits rouges, et que vous mangerez avec une salade et, éventuellement, une belle tranche de jambon cru de montagne. Essayez, c'est vraiment délicieux !

On peut aussi pocher ces quenelles à l'eau bouillante, et les égoutter lorsqu'elles remontent à la surface. On les prépare alors en gratin, de la crème fraîche et du gruyère râpé.

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Après tout ça, comme le temps était encore superbe à notre arrivée à la Foux d'Allos, nous avons, sans même poser nos affaires à la maison, re-sauté dans nos chaussures et entamé une petite marche vers les sources du Verdon.



Paul a été ravi de pouvoir se dégourdir les jambes ... Un vrai cabri dans la montagne ! :o)



Une baignade dans le torrent pour certains ( enfin, juste pour Paul, en réalité !)...



... sous l'oeil méfiant d'une micro-grenouille !



... Et puis une pause sur l'herbe épaisse ...



... sous le regard et les sifflements furieux d'une marmotte que notre présence dérangeait sans doute ...



Un passage parmi les moutons, en évitant soigneusement les deux gros patous, gardiens intransigeants du troupeau ...



Voilà pour la fin de nos aventures montagnardes ... en attendant la suite ... en Corse ... dans 15 jours, dès notre retour. D'ici là, je vous laisse un peu tranquille ! ;o)))

Et puis pour finir en beauté, quelques images de la grande réunion qui a eu lieu aujourd'hui à Gonfaron, chez Shinobi, qui a réunie avec courage l'essentiel de la blogosphère du Sud-Est, à savoir Michèle et son mari, Vanessa, Cerise et ses filles, Tiuscha et sa petite famille, Reinefeuille et son conjoint, les cannois au complet ainsi que Monique et son mari ! Je vous laisse admirer une partie de ces délices ...

Les petits farcis de Michèle,



De divins feuilletés fromage frais et aux herbes,



Des petits bouchons au saumon fumé ...



Un pain farci à l'anchois et à l'oeuf ... Superbe !



Les petits veloutés froids de Vanessa,



Une "pistounade" excellente,



J'avais refait pour la 4ème fois de la saison mon tian de courgette à la feta et à la menthe,



Une excellente salade,



Un fromage italien qui ressemblait, sans en être, à du provolone, apporté par les mentonnais,



Une crème d'artichaut dans laquelle j'ai trempé quantité de gressins !



De petits rouleaux divins, oeuvre délicate de Cerise,



Des petites verrines façon tarte au citron,



Un succulent gâteau au chocolat, glacé à la menthe, dans la plus pure tradition de l'After Eight !



Un bon gâteau aux myrtilles,



Un gâteau meringué à la croûte croquante,



Des muffins à l'abricot que nous finirons demain dans le bateau !



Et pour en terminer sur une note musclée, un sorbet au chocolat et au cognac dont nous a régalé Shinobi !



En résumé, une excellente journée sur la terrasse désormais couverte de nos hôtes "gonfaronnais", que je vous présente ici :



Ne sont-ils pas beaux, pas encore repus ? ;o)))

Tout était très, très bon, comme d'habitude. Mais je dois décerner un prix spécial à Shinobi, le reine du macaron, pour avoir relevé un défi impossible que je lui avais lancé lors d'une précédente rencontre : Confectionner des macarons au figatellu ! Défi qu'elle a courageusement relevé, avec brio, de surcroît !
Voilà les merveilles, et je peux vous assurer qu'elles ont été vraiment très appréciées !



Constatez d'ailleurs par vous-même !



C'est Cerise qui a immortalisé la première bouchée-test, celle où tout le monde guettait si la chose était mangeable ou non. Eh bien je dois avouer que c'est plus que mangeable, c'est tout à fait délicieux !!!

Bravo Shinobi, et à très bientôt à toutes !