Chères amies, chers amis ...
Je publie aujourd'hui ce billet sur la pointe des pieds ... Un billet à rallonge ... encore un ... mais que je n'arrive pas à scinder en plusieurs sans lui retirer un peu de son âme ... Notre dernier voyage parisien, pendant la semaine de Pâques, fut un long marathon ... Il ne peut être qu'un long marathon photographique ici ... Alors oui, j'ai un peu honte mais je le dépose en douce et je file ... ;o)))
Mais comme je ne suis pas une mauvaise fille, je vous donnerai à la fin deux très belles recettes extraites d'un livre que j'aime beaucoup ... Le "Ma Cuisine ... des Landes au Carré des Feuillants" d'Alain Dutournier ...
L'idée de me replonger dans cet ouvrage exceptionnel m'est venu au décours d'une de nos promenades en passant devant son restaurant ... C'est un gars fantastique, cet homme-là ! Sa cuisine est tout ce que j'aime ... Sophistiquée, élégante mais avec de profonde racine dans le terroir ... et les deux recettes que j'ai expérimentées sont de toute beauté ... Vous les trouverez en fin de billet mais, si vous n'avez pas le temps de parcourir la ville en ma compagnie, vous pouvez y courir tout de suite ...
Allez, rentrons dans le vif de notre épopée ...
Nous voici comme promis à Paris ... Plusieurs balades en vue ... Montmartre pour commencer ! Eh oui, dès mardi, après notre journée gastronomique du lundi de Pâques, que je vous ai racontée l'autre jour, nous nous sommes mis en route de bon matin pour profiter du temps exceptionnel et inespéré, oserai-je dire, qui s'offrait à nous ... ;o))
Petit voyage en métro jusqu'à la station Anvers ...
J'aime bien la station Anvers ... Elle me rappelle ce divin dîner fait il y a plus de 20 ans avec Philippe dans l'extraordinaire Table d'Anvers des frères Conticini, alors étoiles montantes de la gastronomie française ...
Ils ne sont plus là mais j'ai toujours une pensée émue pour le menu "Épices" dégusté ce soir-là ... Un merveilleux souvenir !
J'aime ce quartier, qu'il faut arpenter sans but précis, juste pour le bonheur de flâner ... Montmartre, c'est le coin dans lequel j'ai passé les premières années de ma vie ... Nous habitions alors Boulevard Ornano, au coin de la rue du Roi d'Alger ... J'étais persuadée que le petit épicier algérien qui me donnait des paquets de cacahuètes était le Roi d'Alger en personne ... ;o)) Ma maman était pharmacienne et nous habitions au premier étage, juste au-dessus de la pharmacie ... Peu de souvenirs de cette époque, si ce n'est que je n'aimais rien tant que descendre quémander quelques sucettes à la vitamine C, si jolies , jaunes ou orangées, sous leur papier cellophane transparent, ou encore quelques guimauves, celles que l'on vendait aux patients en guise de traitement des gorges douloureuses ...
Je me souviens aussi de ce petit chihuahua hargneux qui avait une fois uriné contre un joli pot en verre, dans la pharmacie ...
Ma maman avait quelques clients connus, comme le prestidigitateur Gérard Majax, qui venait parfois dîner à la maison et arrivait à subtiliser montres et cravates aux invités ... C'est lui qui m'a aussi offert mon premier bateau pneumatique, en vacances à Saint Jean Cap Ferrat, et qui nous réquisitionnait pour l'entourer dans les émissions de télé qu'il faisait en ce temps-là ! On l'aimait beaucoup, Gérard Majax ! Pour les curieux et curieuses, j'étais sur cette photo, parue dans Télé 7 jours, au milieu du cercle des autres enfants, avec un pull mauve ! ;o) Et mon frère, Olivier, est en bleu à gauche de la photo ! ;o))
Un autre personnage incroyable était Anatole, le Garde Champêtre de la Commune Libre de Montmartre ! J'ai retrouvé l'autre jour, chez ma maman, un grand portrait de lui qu'il lui avait offert ...
... avec une jolie dédicace ... "A ma potarde Marie-Claire" ! C'était en 1969, j'avais 4 ans ... Il avait de la gueule, non ? Et la gouaille parisienne qui a bien disparu, de nos jours !
Quand je me promène à Montmartre, les souvenirs me reviennent ...
Mais reprenons le cours de notre promenade ... De la station Anvers, on commence très vite à grimper ... A l'agitation du boulevard succède une atmosphère de village, même si ce village-là est très touristique ! ;o) Bien sûr, les cars qui déversent les hordes de visiteurs en été peuvent décourager mais venez à une période plus calme de l'année, si possible le matin, et vous comprendrez ce que je veux dire ... Même les pigeons sont tranquilles et profitent des doux rayons de ce soleil de printemps pour prendre un bain matinal ...
Regardez en chemin les rebords de fenêtres fleuris ...
On sent que les habitants du quartiers sont bien, par ici ...
La vie semble y être moins trépidante qu'ailleurs à Paris ...
Vous grimpez, vous grimpez ... et soudain, vous l'apercevez ... Oui, ce gros chou à la crème, cette drôle d'église monumentale dont l'architecte avait dû fumer des substances illicites le jour où il en a fait les plans ! Bon, tous les avis sont autorisés, hein ? Moi, je le trouve plutôt drôle, cet édifice ! Assez laid mais plutôt drôle ! ;o))
Clément et moi, nous avons rendez-vous avec le reste de la bande devant la Halle Saint-Pierre, qui abrite maintenant le joli musée d'Art Brut et d'Art Singulier ...
Comme le reste de la troupe est en retard, j'emmène Clément visiter quelques-uns des hauts lieux du Marché Saint-Pierre ... On passe chez Dreyfus et ses "Tissus de Qualité" ...
Sur le trottoir d'en face, on s'attarde devant les tissus Reine ...

On a un peu de temps ... On pousse la porte ... Une vraie porte battante, bien lourde, qui me fait à penser à ce que devaient être les portes du "Bonheur des Dames" de Zola ... J'ai envie de faire découvrir cette caverne d'Ali Baba à Clément ...

J'ai toujours adoré ce magasin ... Enfant, je voyais les petits mannequins qui présentaient les tissus comme autant de poupées Barbies géantes ... Un univers fabuleux pour une petite fille ... ;o)
En ressortant, on passe devant d'autres boutiques, toutes dédiées de près ou de loin à la couture ... Ici, une boutique de galons ...
... et de pampilles multicolores !
On remonte la rue Nodier, qui se prolonge par un bel escalier ... le premier de la journée ...
... mais pas le dernier ! ;o) D'ailleurs, Paul arrive en courant ! Il est fou, ce garçon !
Clément joue les porteurs avec sa petite cousine Emma, que sa maman nous a confiée pour la journée et qui faiblit de temps à autre ...
Il faut dire qu'elle est sportive, la grimpette sur la butte Montmartre ... ;o)
Cela dit, elle est quand même tonique, la biquette ...
... malgré ses petites jambes de 4 ans !
Voici la première de toute une série de photos de vitrines parisiennes ... J'aime beaucoup les reflets dans les vitrines de Paris lorsque la lumière est bonne ! Je peux passer des heures à les photographier ...
Tiens, un autre porteur ?
Allez, on fait un peu de shopping ... Ici, une jolie boutique spécialisée dans les objets décoratifs du monde entier ...
Je déjeunerais sans problème dans ce petit bistrot s'il n'était pas plein comme un œuf ! ;o)
Quant à sa mignonne terrasse, elle est vraiment trop petite pour les six affamés que nous sommes ...
On se pose un instant sur les marches du Sacré-Cœur ... Quand j'étais petite et que nous venions ici après l'école, il y avait un drôle de bonhomme qui portait sur son épaule un petit singe ... J'aurais aimé qu'il fût encore là, pour pouvoir le montrer à mon tour à mes enfants ... ;o)
Pendant que les enfants (et pas que !) se reposent, je profite du paysage ...
J'ai en général de la chance, quand je viens à Paris !
J'aime les grands immeubles parisiens aux toits argentés qui brillent au soleil ...
Sur les marches de la basilique, il y a un monde fou ...
Il faut dire que le temps dégagé offre une vue imprenable sur la Capitale ...
On finit par dégoter un tout petit bistrot sympa qui nous régale d'un croque-monsieur au pain Poilâne ... Délicieuse parenthèse gourmande que tout le monde apprécie !
On sort des rues tranquilles ...
... pour se mêler à la foule ... Une foule raisonnable, cependant ... On est loin du Mont Saint-Michel au 15 Août (QUel horrible souvenir ! ;o)) ... Grâce au petit guide que j'ai emmené avec moi pour profiter de Paris comme une vraie touriste, nous allons apprendre que la Butte Montmartre fut un des hauts lieux de l'histoire de Paris ... C'est ici qu'eut lieu la dernière bataille entre les Russes et les Français en 1814 ...

On raconte que c'est d'ailleurs grâce aux cosaques et à leur injonction "Быстро !", ou "bistro", c'est-à-dire "Vite !", que naquit ici, comme cette pancarte l'indique, le premier bistrot de Paris ...

C'était chez la Mère Catherine ...


... un petit restaurant fondé en 1793 ... Oui, se promener à Paris permet de faire un grand saut dans l'histoire ! ;o)


D'ailleurs, mes garçons adorent ce genre de balade, qui leur permet de voir un peu mieux la succession des différents évènements de l'histoire de Paris ... et d'ailleurs, d'ailleurs ! ;o)))
Montmartre, c'est aussi un haut lieu de la commune de Paris, bien-sûr ... En 1870, la France est en guerre contre la Prusse. Le 18 mars 1871, alors que la France a capitulé devant les prussiens, Thiers décide d'enlever les 170 canons de la Garde Nationale à Montmartre. Les Montmartrois se rebellent et refusent de céder ! C'est l'émeute. Clémenceau, alors maire du XVIIIème arrondissement, a beau lancer des appels au calme, rien n'y fait ... Commence alors ici la Commune de Paris ...
En passant, un peu de pub totalement gratuite ...
Montmartre, c'est aussi un haut lieu de la commune de Paris, bien-sûr ... En 1870, la France est en guerre contre la Prusse. Le 18 mars 1871, alors que la France a capitulé devant les prussiens, Thiers décide d'enlever les 170 canons de la Garde Nationale à Montmartre. Les Montmartrois se rebellent et refusent de céder ! C'est l'émeute. Clémenceau, alors maire du XVIIIème arrondissement, a beau lancer des appels au calme, rien n'y fait ... Commence alors ici la Commune de Paris ...
En passant, un peu de pub totalement gratuite ...
Lorsque nous nous promenons à Paris, j'ai toujours au fond de mon sac une pléiade de guides ... Celui-ci, au petit format, bien pratique, est une merveille. C'est le Paris Balades du Guide du Routard ... Si vous vous promenez souvent dans Paris, vous devez avoir ce petit guide, qui donnera à vos circuits une saveur nouvelle ... Parfait pour ne plus se promener idiot ... ;o)

Continuons la promenade dans la Commune Libre de Montmartre ... Voici quelques renseignements glanés à droite ou à gauche ...
Rattachée à Paris dès 1860, Montmartre-la-Fière a toujours revendiqué son indépendance.
En 1920, il y eut les premières élections de la Commune Libre, située Place du Tertre... On pouvait voter pour de bien étranges listes ... la liste Cubiste de Picasso et de ses amis Max Jacob et Jean Cocteau, la liste Dadaïste de Tristan Tzara, André Breton et Francis Picabia, ou encore les sauvagistes, qui voulaient transformer le Sacré-Cœur en piscine municipale ... ;o).
Finalement, ce sont les Antigratteciellistes de Poulbot et du Père Frédé qui remportèrent les élections le 11 avril 1920. Jules Depaquit devint le 1er Maire de la Commune Libre de Montmartre. Cet amateur de canulars demeura maire de la commune jusqu'à sa mort en 1924 ! On ne s'ennuyait pas, en ce temps-là, à Montmartre ! ;o))

En cette belle journée, comme d'habitude, je déambule le nez en l'air, à la recherche de jolies enseignes ...
Et des jolies enseignes, il y en a à la pelle !
On peut se désaltérer "Au Petit Creux" ...
Voici un joli chat noir ... Rien à voir avec l'ancien cabaret au pied de la Butte Montmartre mais l'enseigne est ravissante ... ;o)
Ici, on est devant chez Eugène ...

.. et ses serveurs habillés à la Poulbot ... ;o)

La Place du Tertre est animée ...
Les peintres y sont moins nombreux que dans mon enfance, où ils occupaient la totalité de la place ... Maintenant, les bistrots ont un peu envahi l'espace ...
Cela dit, peintres et caricaturistes sont toujours au rendez-vous et remportent comme avant, et cela m'étonne à chaque fois, un franc succès auprès des passants ... ;o)
Les peintres y sont moins nombreux que dans mon enfance, où ils occupaient la totalité de la place ... Maintenant, les bistrots ont un peu envahi l'espace ...
Cela dit, peintres et caricaturistes sont toujours au rendez-vous et remportent comme avant, et cela m'étonne à chaque fois, un franc succès auprès des passants ... ;o)

Là, c'est le Cabaret de la Bohème ...
Sur le parvis de l'église Saint-Pierre de Montmartre ...

... des touristes du monde entiers se promènent, visiblement ravis de découvrir ce lieu de légende ... La belle saison revient ... Certains ont même déjà craqué pour un cornet de glace ... ;o)
... en écoutant une chanteuse des rues avec son orgue de Barbarie ... On se croirait revenu 100 ans en arrière !
Ma troupe est très intéressée par le spectacle ! Pendant qu'elle joue les badauds ...
... et que d'autres roupillent comme des braves ... ;o)
... je décide d'aller découvrir cette superbe église ...
Le soleil pénétrant au travers des vitraux éclaire merveilleusement les vieilles pierres ...
Ma petite famille commence à être fatiguée ...
Il est temps de quitter Montmartre ... La descente en escaliers est encore longue ...
... mais amusante, pour certains ! ;o)
On rejoint la station de métro Anvers en traînant un peu ...
Un tout petit arrêt devant le mignon théâtre de l'Atelier ...
Pour un peu, je pousserais la belle porte en bois verni pour aller m'asseoir dans un moelleux fauteuil, en attendant la représentation du "Je l'aimais", d'après le roman d'Anna Gavalda, dans une mise en scène de Patrice Leconte avec à l'affiche l'irrésistible Gérard Darmon et la belle Irène Jacob ...
Mais non, quelques minutes plus tard, nous devons être devant les studios de la Plaine Saint Denis ...
Clément nous a en effet inscrits pour assister à l'enregistrement du "N'oubliez pas les paroles" de Nagui ...
Quatre longues heures d'enregistrement assez distrayantes mais un tantinet fatigantes, dans la mesure où on alterne chaque 30 seconde position assise et position debout, à applaudir à tout rompre ... y compris quand les candidats sont nuls ! ;o)) Mais la prestation de Nagui, plaisante et très professionnelle, vaut l'exercice ! ;o)
Le lendemain, oh miracle, le temps est encore bien clément ! Direction Châtelet-Les Halles de bon matin. Enfin ... de bon matin pour les vacances ! ;o) ...
Petit arrêt devant une des boutiques préférées de Paul, juste à la sortie du métro, sur la Place Saint-Opportune ...
Ces gros rats capturés en 1925 dans les Halles me font à chaque fois frémir ...
Les enfants veulent faire du shopping et l'on s'engage donc dans la rue du Roi de Sicile, où le choix de boutiques est extrêmement éclectique et où toute la famille trouve son compte ... Et puis dans cette rue, il y a le mur végétal du BHV que je trouve particulièrement en beauté cette année !
Il y a encore quelques boutiques à l'ancienne, bien-sûr ...
... mais aussi beaucoup de vitrine somptueuses ... Les étalagistes sont devenus de vrais artistes ! Ce jour-là, dans la rue, ils ont fait la part belle à nos amis les chiens ! ;o)
Il y en a pour tous les goûts ...
... de toutes les tailles et de toutes les couleurs ! Nous découvrons au décours de la promenade la Niche, c'est-à-dire la boutique spéciale bestioles du BHV ! Ça laisse rêveur ! Je connaissais le rayon canin de Harrod's mais je commence à croire que nous ne sommes pas en reste, en France ! ;o))
Sur l'autre trottoir, voilà une autre jolie vitrine, avec tout ce qu'il faut pour le maître du chien d'en face ... La scénographie est superbe ! Peu de produits mais que de décors ...
Non, nous n'achèterons pas de chevaux ici mais des chaussettes ! De superbes chaussettes ...

... Des formes jusqu'alors inconnues, avec pieds, sans pieds, avec lanières, rubans et tout ce que vous voulez ... et même ce à quoi vous n'aviez jamais pensé et qui devient, en une seconde, un indispensable ! ;o))

On n'achètera pas de fleurs non plus ... et pourtant, qu'est-ce qu'elles me font envie, si joliment mises en scène ...
Il faut dire que le journée n'est pas terminée et que nous ne devons pas trop nous charger si nous voulons rentrer ce soir à Boulogne en métro et non avec deux taxis ... ;o) Et puis l'heure du repas approche et dans quelques instants, nous retrouverons trois copines pour aller déjeuner. On se met donc en quête dans le quartier d'un petit endroit sympathique, où chacun trouvera à manger quelque-chose à son goût ...
Voilà l'endroit qui séduit les présents ...
Le Caffe Boboli, au coin de la rue du Roi de Sicile et de la rue Ferdinand Duval ... Une petite bonbonnière, juste quelques tables et les délicieuses effluves d'une cuisine italienne qui, à première vue (bon, à première vue, c'est dans l'assiette des clients déjà installés, hein ? Je ne suis pas devin ...), me semble bien troussée ... Et puis le Jardin de Boboli, ça fait un peu rêver, non ?
Et voilà, elles sont là, les copines ... Celles qui n'ont pas hésité à sauter dans l'un des rares trains pas en grève pour venir nous rejoindre dans Paris ! Eh oui, Hélène, Liz et Becky sont des courageuses ! ;o) Et ça nous fait drôlement plaisir de les retrouver ici ...
On commence à papoter avec un verre de Valpolicella ... C'est bon, le Valpolicella ... ça sent l'Italie et ça délie les langues ... comme si on avait besoin de ça, je sais !!!
Les trois dames de Meulan déjeunent de crostini tomate, jambon et mozzarella de bufflonne ...
Moi, je craque pour les tagliatelles à la saucisse et au gorgonzola ... Un pur délice !
On passe un très bon moment ...
Un petit dessert pour les plus gourmands ... "Quelques" boules de glace ...
... ou une panna cotta au vrai goût de bonne crème fraîche ... Rien à voir avec celle que l'on a l'habitude de faire avec un pot de crème normale. J'irai désormais m'approvisionner à Cannes chez le fromager Cénéri qui en vend une délicieuse ...
Le café est ristretto, comme il se doit dans un bon restaurant italien ... On a du mal à s'extirper des banquettes mais une séance "boutiques" nous attend ...
Évidemment, être aussi près du Mona Lisait de la rue Pavée et ne pas s'y arrêter serait un crime ...
Voilà vraiment un endroit où je me laisserais bien enfermer toute une nuit ... La caverne d'Ali Baba en ce qui concerne les livres ... et pas que de cuisine ! ;o) Je fais quelques emplettes ... forcément ... dont je vous reparlerai un de ces jours ...
Pas très loin de là, je me perds un moment dans la contemplation de la vitrine de l'Ours Martin ... Ce Napoléon a un air bien sympathique ...
J'aime la façade d'Oliviers & Co ... Une ancienne pharmacie qui a gardé tout son charme malgré sa réorientation ...
Et puis on arrive devant chez Marianne ... Avec ce que l'on a mangé, pas de place pour une part de strudel aux pommes ou de tarte au fromage blanc et au citron ..
On s'arrête quand même dans la Boutique Jaune de Sacha Finkelstein ...
Les brioches de la devanture sont si appétissantes ...
Comme à chaque fois, j'achète une hala qui, le lendemain au petit déjeuner, sera un vrai régal ...
On reprend la rue du Roi de Sicile en sens inverse, pour nous arrêter devant cette drôle de boutique de fringues vintages, avec ses cabines téléphoniques londoniennes en guise de cabine d'essayage ...
Paul adore ce type de boutique ! Gageons que cet été à Londres, il sera servi ! ;o)
Nous étions déjà venus ici avec Marielle et Mélodie ...
Seule la cadette des filles d'Hélène a le courage de toucher la marchandise ! ;o))
Un peu plus tard, c'est devant chez Doc Martens qu'on atterrit .. Elles sont grosses, leurs chaussures, mais elles ont des designs sympathiques ! Certains imprimés sont même très printaniers ! ;o)
Ah, cette boutique-là est une merveille ! Les Dessous d'Apollon ... Regardez, d'ailleurs, deux de nos hommes en arrêt devant la vitrine ...
Bon, moi, forcément, je dois aller jeter un coup d'œil à ce qui motive cet arrêt prolongé ... ;o)
Il y a là de la jolie marchandise, je dois bien l'admettre ! ;o))
De retour à la station Châtelet, on quitte nos trois copines ... Les garçons semblent un peu éteints ...
Comme ils ne se sont jamais trop promenés dans le quartier des Halles, je les traîne dans l'allée Saint-John Perse ... J'aime bien ce coin ...
Tiens, les magnolias sont en fleurs ...
Le ciel se fait menaçant ... C'est magnifique !
Voici la Bourse du Commerce ... Initialement Halle au Blé, construite en 1763, elle est devenue Bourse du Commerce en 1885. Depuis 1998, elle abrite la Chambre du Commerce et d'Industrie de Paris ...
C'est un très beau bâtiment, un peu étonnant ... Je lui trouve à chaque fois des allures de soucoupes volantes ... ;o)
Tout à côté, voilà Saint-Merri ... C'est une belle église, Saint-Merri ! Pendant 40 ans, je n'y suis jamais entrée ... Il est vrai qu'à une certaine époque, j'étais plus intéressée par les boutiques du Forum des Halles que par les églises avoisinantes !
Maintenant, à chacun de mes passages dans le quartier, je m'y arrête .. La première fois, c'était avec Clément, à qui je commençais à faire découvrir réellement Paris ... C'était en 2006. La deuxième fois, c'était lors d'une fantastique promenade avec Vanessa, Hélène, Sophie et Valérie. Ne manquait que Catherine ! ;o) Un joli week-end de mai 2008, je m'en souviens encore avec émotion ...
Un peu d'histoire ...
.. pour celles et ceux qui voient bien ! ;o)
Ça, c'est un joli Rubens ...
Et voici le mausolée de Colbert, avec l'imposante statue de Coysevox !
En quittant l'église, on prend la rue Montorgueil ... parce que la rue Montorgueil, je ne peux pas y résister non plus ! ;o) Oui, d'abord, c'est dans la rue Montorgueil que se trouve l'une des mes pâtisseries préférées ... Voici donc la Maison Stohrer ...

Pour la petite histoire, Stohrer était le pâtissier du Roi Stanislas de Pologne.
Quand la fille de ce dernier, Marie Leszczynska, épousa en 1725 le Roi Louis XV, Stohrer la suivit à la cour de Versailles. Cinq ans plus tard, en 1730, il ouvrait sa propre pâtisserie, à Paris, au 51 rue Montorgueil.
Quand la fille de ce dernier, Marie Leszczynska, épousa en 1725 le Roi Louis XV, Stohrer la suivit à la cour de Versailles. Cinq ans plus tard, en 1730, il ouvrait sa propre pâtisserie, à Paris, au 51 rue Montorgueil.

La façade du magasin ainsi que ses décors intérieurs sont inscrits au registre des Monuments Historiques. Les décors tels la femme portant des babas furent créés en 1860 par le peintre Paul Baudry, qui exécuta aussi les décors du Grand Foyer de l’Opéra de Paris.

Une des spécialités de la maison est un excellent puits d'amour ... Un léger feuilletage, une très délicate crème vanillée caramélisée au fer rouge ... Un régal d'antan ... toujours d'actualité ! ;o)) Bon, il est minuscule, ce puits d'amour ... Et un pour quatre ... Hum ! Il faudra que je revienne ! ;o)))
Et si vous passez par là, dégustez cette merveille en jetant un œil sur les cartes postales qui représentent la Reine Elisabeth II recevant des mains de François Duthu, l'un des deux gérants de la pâtisserie, un bel œuf de Pâques ... ;o))

La rue Montorgueil est pleine de beaux magasins, dont la majorité recèle de merveilleux trésors de bouche ... La fromagerie Houdot est un de ces endroits hautement appétissants ...

Tout simple mais délicieux, le Pain Quotidien, la chaîne belge qui a su s'implanter avec bonheur en France.

On ne voit plus si souvent ces enseignes de boucheries chevalines, qui étaient si courantes lorsque j'étais petite ! Si vous saviez comme je n'aimais pas ça !!!

Et puis là, la jolie brasserie ...

... de l'Escargot, à la jolie enseigne !

Voilà un Drôle d'endroit pour une rencontre ... ;o) Fin de la journée ... Retour à Boulogne ...

Vous pensiez en avoir fini ... Vos doigts commencent à vous faire mal, à tourner la roulette de votre souris ? ;o) Eh bien non, nous occuperons notre journée suivante à suivre les traces des révolutionnaires dans le centre de Paris ... Encore une balade de mon guide fétiche ... ;o) Vous êtes prêts ?
Allez, on commence à la sortie du métro Concorde ... Vous voyez l'obélisque dans le reflet de la vitrine de ce magasin de la rue de Rivoli ?
Allez, on commence à la sortie du métro Concorde ... Vous voyez l'obélisque dans le reflet de la vitrine de ce magasin de la rue de Rivoli ?

Cela veut donc dire que nous sommes tout près de la librairie WH Smith ... Quelques achats pour commencer ...

On s'engage dans la rue Saint-Florentin ... On passe stoïquement devant Toraya, la pâtisserie japonaise, royaume des wagashi ...

On enchaîne avec la rue Saint-Honoré ... Une vitrine appétissante ...
Quelques boutiques luxueuses plus tard ...
... au 374 rue Saint-Honoré ...
... voici l'hôtel particulier où se tint entre 1749 et 1777 le célèbre Salon Littéraire de Mme Geoffrin ... Elle y recevait les plus beaux esprits de l'époque, Voltaire, D'Alembert ou encore Diderot... On l'appela le Royaume de la rue Saint-Honoré ...
L'arrière-cour est ravissante ...









.. le non moins fameux Club des Feuillants ... ce club révolutionnaire fondé en juillet 1791 par les plus modérés du club des Jacobins, partisan de la monarchie constitutionnelle, accueillit en son sein Le grand La Fayette ... Le Club des Feuillants disparut après le 10 Août 1792, date de la fin de la monarchie française..


Elle est longue, la rue Saint-Honoré ... On hésite à s'asseoir un moment sur ces chaises ... mais on n'ose pas, cependant ! ;o)
Je fais un arrêt les vitrines de la boutique Church, d'inspiration très britannique ... ...
La sacoche en cuir, je l'emporterais bien avec moi ...
Ce sont les Délices de Manon ... Pas sûr qu'ils arrivent cependant à la cheville des Délices de Manon de Kashyle, largement testés, largement approuvés ! ;o))
Les magasins, c'est bien beau mais les vieilles pierres somptueusement restaurées, dans le quartier, ça ne manque pas et c'est beau aussi ! Voici à l'angle de la rue de Rivoli et de la rue Saint-Florentin un bel hôtel particulier qui abrita durant ses dernières années ...
... le révolutionnaire Charles-Maurice de Talleyrand ...
Au 398 rue du Faubourg Saint-Honoré, la maison de Robespierre ... Si vous vous promenez avec mon guide, vous trouverez pour chacun de ces édifices historiques de petites anecdotes amusantes qu'il serait bien trop long de vous conter ici ... Place aux images, donc, plus qu'au texte, aujourd'hui ... Mais gardez bien à l'esprit que c’est le long de cette rue que circulaient les charrettes qui emmenaient les condamnés de la Conciergerie à la place de la Concorde où ils étaient exécutés !
Allons, ne traînons pas trop par ici, il nous faut avancer ...;o)
... l'Église de l'Assomption, ou Église Polonaise ... Juste devant, le buste de Jean-Paul II, très fleuri ...
.. et juste en-dessous, la crypte, occupée par un restaurant polonais qui m'a l'air plutôt sympa. Vous qui passez par ici, si vous le connaissez, dites-moi s'il vaut le coup ou non ...
Quelques boutiques luxueuses plus tard ...
... au 374 rue Saint-Honoré ...
... voici l'hôtel particulier où se tint entre 1749 et 1777 le célèbre Salon Littéraire de Mme Geoffrin ... Elle y recevait les plus beaux esprits de l'époque, Voltaire, D'Alembert ou encore Diderot... On l'appela le Royaume de la rue Saint-Honoré ...
L'arrière-cour est ravissante ...

A quelques pas de là, voici la Cour Vendôme ...

.. qu'il est intéressant de traverser la tête en l'air, pour admirer les très belles façades ...

Les grandes baies vitrées du rez-de-chaussée ne sont pas mal non plus, dans un autre style ! ;o)

Arrêtez-vous un peu devant chez Fred ...

Ses vitrines sont bien sympathiques aussi ! ;o) Simples mais élégantes ...

Et en sortant de la cour Vendôme ... vous voilà sur la Place Vendôme ... Pas besoin de la présenter ... ;o)

A noter quand même les jolis lampadaires ...

Revenons sur la rue Saint-Honoré ... A l'emplacement du bâtiment que vous voyez en angle se tenait le fameux couvent des Feuillants, qui abrita pendant la Révolution Française ...

.. le non moins fameux Club des Feuillants ... ce club révolutionnaire fondé en juillet 1791 par les plus modérés du club des Jacobins, partisan de la monarchie constitutionnelle, accueillit en son sein Le grand La Fayette ... Le Club des Feuillants disparut après le 10 Août 1792, date de la fin de la monarchie française..

Du couvent des Feuillants, il ne reste plus grand-chose ... Il fut rasé en 1804, lors de travaux de restructuration du quartier. Ne subsiste que l'abside de l'église du couvent, que l'on peut voir en s'engouffrant sous le porche du 219 Rue Saint-Honoré ... église qui servit de buvette aux députés de la Constituante ... ;o)

Arrêt obligatoire devant le malletier Goyard ... Une enseigne magnifique ...
Un empilement de malles colorées ...
Une devanture et une porte extrêmement élégantes !
... et des colliers de chiens en poils de ... de quoi, au fait ? ... certainement ultra-luxueux ! ;o)))
Elle est longue, la rue Saint-Honoré ... On hésite à s'asseoir un moment sur ces chaises ... mais on n'ose pas, cependant ! ;o)
Je fais un arrêt les vitrines de la boutique Church, d'inspiration très britannique ... ...
La sacoche en cuir, je l'emporterais bien avec moi ...
Et puis le parapluie rose de chez Chantal Thomass aussi ...

Rigolotes, les Pataugas nouvelles mode !

La Manège des Tuileries a été détruit ( le vrai, celui de la Révolution ...) mais voici encore dans le quartier quelques chevaux de bois délicieusement désuets ... ;o))

Si vous passez par là, arrêtez-vous chez Michel Cluizel et croquez une de ces rondelles d'oranges confites chocolatées ...

Comme vous le voyez, une promenade sous le signe du luxe, c'est sûr, mais aussi de la fantaisie ... ça oui! Et la piété dans tout cela, me direz-vous ?

Eh bien pour celles et ceux qui le souhaiteraient, il est tout à fait possible de s'adonner au moins deux fois à la prière dans cette artère historique de Paris ... Vous êtes passés devant l'église polonaise ... Vous voilà devant Saint-Roch ! Encore un lieu important de la Révolution Française, puisque Saint-Roch fut au centre des combats ... C'est ici que, le 13 Vendémiaire An IV, le Général Bonaparte fit tirer au canon sur les insurgés royalistes. Si vous regardez bien (la façade en vrai, pas la photo !), vous verrez qu'elle est criblée de trous !
Une anecdote amusante du guide du Routard ... Cette église faillit être transformée en ... une galerie commerciale. Son incroyable longueur aurait permis de caser de nombreuses petites boutiques qui auraient tout "naturellement" trouvé leur place dans les petites chapelles latérales ... Un comble ! Heureusement, ceci est resté à l'état de projet ! :o))
Une anecdote amusante du guide du Routard ... Cette église faillit être transformée en ... une galerie commerciale. Son incroyable longueur aurait permis de caser de nombreuses petites boutiques qui auraient tout "naturellement" trouvé leur place dans les petites chapelles latérales ... Un comble ! Heureusement, ceci est resté à l'état de projet ! :o))

Même sans s'adonner à la prière, donc, on passe un bon moment à Saint-Roch ... De nombreuses personnalités s'y reposent d'ailleurs ... pour toujours ! ;o) Corneille, le jardinier Le Nôtre, Diderot et encore plein d'autres ...
Pas de prière pour moi, mais une petite faim qui frappe à la porte ... Un très bon endroit, qui reste égal à lui-même au fil des années ... À Jean Nicot, vous connaissez ? Au 179 rue Saint-Honoré ...
Pas de prière pour moi, mais une petite faim qui frappe à la porte ... Un très bon endroit, qui reste égal à lui-même au fil des années ... À Jean Nicot, vous connaissez ? Au 179 rue Saint-Honoré ...

Un vrai bistrot parisien ...

... avec de vrais garçons de café comme avant ... Compétents, rapides, goguenards à souhait ...

Un endroit où l'on s'enfonce confortablement dans de grandes banquettes rouges ... J'ai trouvé cette carafe délicieusement rétro !

On peut opter pour une quiche excellente, une bonne salade et une bière bien fraîche ...

... ou pour une planche campagnarde généreusement couverte de charcuteries et fromages délicieux aussi ...

Ne croyez pas que Paul s'envoie de grandes bières tout seul ... C'est juste pour la photo! ;o))

Dans ce bistrot, même le café est délicieux ... Le carré de chocolat qui l'accompagne vient de chez le chocolatier voisin ... Une marque d'attention très appréciée ! ;o)

Et puis si vous voulez faire comme nos voisins de table ce jour-là, demandez la bouteille de cognac et allez-y ... Vous êtes prêts à refaire le monde ...

Pas de cognac pour nous, juste une bière ou un verre de vin ... Ce qui nous permet de rejoindre en ligne vraiment droite le Musée des Arts Décoratifs ...

Nous sommes là pour l'exposition des Lalanne ... J'ai toujours adoré leur travail sur les animaux ... Un bestiaire vu il y a quelques années dans les jardins de Bagatelle m'a conquise pour toujours, je crois ...

Une scénographie parfaite ... Pas le droit de prendre de photo depuis l'exposition ... Je les prends donc en douce des étages supérieurs ...

Moutons, chameaux et autres grues sont bien à l'aise dans le grand hall du musée ...

Et puis ne quittez pas cet endroit fabuleux sans aller faire un tour dans les collections permanentes ... Le musée a été entièrement repensé ... L'organisation est parfaite et les collections, merveilleuses ... J'ai toujours eu un petit faible pour l'étage Art Déco/Art Nouveau et l'appartement de Jeanne Lanvin ... mais je me suis régalée aussi, cette fois-ci, en parcourant , du 9ème étage au 5ème étage, 70 ans de collections de meubles et objets ... Classées par décennies, des années 40 à nos jours, que de belles pièces ! Vous voyez ci-dessous la présentation de sièges des années 60. Incroyable ! Je suis sûre que vous en reconnaîtrez quelques-uns ...
Cliquez là pour vous faire une idée et n'hésitez plus. Vous avez là un des musées les plus vivants, les plus modernes, de Paris !
Cliquez là pour vous faire une idée et n'hésitez plus. Vous avez là un des musées les plus vivants, les plus modernes, de Paris !

Et puis en plus, vous pourrez essayer ...

... quelques-un de ces sièges mythiques !

Petite visite aux Playmobils, qui ont bercé l'enfance de mes deux garçons ... si vous voyiez les 2 mètres cube qui sont empilés dans ma cave ... à qui le musée consacre une exposition ... Bien pour les petits mais pas de quoi fouetter un chat pour nous .. Enfin, c'est mon avis .. J'en attendais peut-être trop ! ;o)

La fin de la journée approchant, on commence à penser à rentrer. Malheureusement pour les jeunes gens épuisés, je jette un œil par la fenêtre du musée et j'aperçois le jardin des Tuileries qui nous tend les bras ...

Et il y a plein de petits bateaux sur le grand bassin ... Il faut que nous y descendions ! ;o)

Les enfants négocient une visite du nouvel Apple Center, sous le Louvre ... J'accepte bien volontiers ! ;o)))

Je négocie en retour une visite à la Maison du Chocolat ...

... et une autre chez Mariage Frères ...

Et puis on ressort profiter des derniers moments de la journée ... Il fait très doux ...

Le paysage est magique ...

Les enfants peuvent prendre quelque repos sur les chaises du jardin ...

Ils apprécient l'instant, je vous le garantis !

Un pigeon picore les reliefs d'un sandwich mangé un peu plus tôt par un passant, sans doute ...

Celui-ci est en train de s'étouffer avec un truc vraisemblablement bien trop gros pour lui ... ;o)

Des canards se dandinent sur la pelouse ...

Tiens, c'est toujours le même monsieur qui loue les bateaux multicolores ...

Ils ont fière allure, ces bateaux ...

... surtout lorsqu'ils filent, leurs voiles gonflées de la brise parisienne.

Le soleil se cache ...

La pluie ne doit pas être loin ...

Il va falloir songer à rentrer.

La journée a été longue mais si belle ...

La terrasse du musée des Arts Décoratifs est fermée ... Elle rouvrira demain matin ...

Demain sera notre dernière journée à Paris ... et nous entendons bien en profiter pleinement !
Direction Odéon ... Un autre quartier plein de belles maisons, plein d'une belle histoire ...
Direction Odéon ... Un autre quartier plein de belles maisons, plein d'une belle histoire ...

Le temps est magnifique ... Nous aurons eu de la chance ! L'Université René Descartes se détache sous un ciel très bleu et c'est beau ...

Nous remontons la rue de l'École de Médecine en direction du Boulevard Saint-Michel ...

Il est deux heures de l'après-midi, l'heure idéale pour un café ... Justement, nous voici devant la Pâtisserie Viennoise ...

... au 8 de cette même rue ... Une toute petite échoppe, toujours bondée, où l'on vient des facultés voisines ou en touriste ...

... se régaler de quelques pâtisseries d'inspiration viennoise ...

Et ces gâteaux-là sont de grande qualité, je peux vous le dire ... C'est un endroit où je ne manque jamais de m'arrêter, lorsque je suis à Paris ...

La sacher torte est parfaite, pas sèche du tout ...

... mais j'ai surtout un faible pour ce gâteau au pavot ...

Ajoutez à cela un parfait café viennois, dégoulinant d'une chantilly maison dont la serveuse dépose une énorme cuillerée (en fait, elle utilise une grosse spatule), et je vous assure que le parfait bonheur est tout proche ... ;o)

Et s'il n'y a plus de place assise dans les minuscules salles aux tables de bois, il y a un tout petit comptoir auquel on peut s'accouder un moment, le temps de se dire que la vie est bien belle, à Paris ...

En face de la pâtisserie, au 5 de la rue de l'École de Médecine, voici un bâtiment qui était à l'origine l'Amphithéâtre d'Anatomie Saint-Côme, attribué par Louis XVI à l'École de Médecine toute proche. J'imagine l'ambiance qui devait régner là-dedans ! Beurk ! ;o))
Elle devint ensuite l'École Royale Gratuite de Dessin ... plus sympa, comme programme ...
C'est maintenant l'Institut des Langues Modernes qui l'occupe ... Voilà un très bel édifice ... Ne pas hésiter à rentrer dans la cour si la porte est entrouverte, surtout ...
Elle devint ensuite l'École Royale Gratuite de Dessin ... plus sympa, comme programme ...
C'est maintenant l'Institut des Langues Modernes qui l'occupe ... Voilà un très bel édifice ... Ne pas hésiter à rentrer dans la cour si la porte est entrouverte, surtout ...

L'École de Médecine, la voilà justement ...

... située dans l'ancien couvent des Cordeliers ... qui fut comme ses copains réquisitionné au moment de la Révolution Française pour accueillir le Club des Cordeliers ...
Marat, Danton, Desmoulins et Hébert se réunissaient dans le magnifique réfectoire, toujours là aujourd'hui !
Marat, Danton, Desmoulins et Hébert se réunissaient dans le magnifique réfectoire, toujours là aujourd'hui !
Si vous avez l'humeur facétieuse, peut-être serez-vous intéressés par l'heure du suppo ! Une nouvelle façon de profiter de l'Happy hour ! ;o))

Nous sommes accompagnés de jeunes gens et, de toute façon, il est bien trop tôt pour l'heure du suppo ... ;o))) On continue donc notre route ... On traverse le Boulevard Saint-Michel et on s'engage dans la très touristique rue de la Harpe ... Rapidement, nous croisons la rue de la Parcheminerie dans laquelle nous nous engageons ... Une librairie vient de nous taper dans l'œil ... The Abbey Bookshop ... Un endroit à visiter impérativement si vous passez par là ...

Un incroyable amoncellement de livres, tous en langue anglaise, empilés suivant un classement improbable ... ;o)

Un escalier très pentu nous emmène dans les caves de cet ancien hôtel particulier (l'hôtel de Normandie) et en bas, même histoire ... On se faufile entre des piles de bouquins, en essayant de ne pas tout renverser tant le passage est étroit ...

Cette librairie est vraiment un endroit extraordinaire ... Nous reviendrons y traîner un jour ... Elle regorge de trésors ... mais comme pour tous les trésors, il faut savoir prendre le temps de chercher ... ;o)

On passe devant l'église Saint-Séverin ...

... puis on rejoint la rue de la Huchette où Paul et Clément se partagent un kebab !

Pendant qu'ils le commandent, je me glisse jusqu'à la Seine ... Les bouquinistes sont ouverts ...
... et la Préfecture de Police de Paris a été joliment relookée ! ;o)
... et la Préfecture de Police de Paris a été joliment relookée ! ;o)

Passage obligé chez Shakespeare And Co, dans la rue de la Bûcherie ...

Ma librairie fétiche ... qui va désormais devoir partager ce privilège avec l' Abbey Bookshop, je crois !

On va traverser la Seine ... Un client a laissé la fin de sa bière sur la table du Café Panis, juste au bout du Pont au Double ...

C'est par le Pont au Double que l'on rejoint Notre-Dame ... pont ainsi nommé parce que, jusqu'à la Révolution, on ne pouvait le traverser que moyennant ... un double denier ...
Voilà pour la minute culturelle ! ;o)
Voilà pour la minute culturelle ! ;o)

Les promeneurs sont nombreux sur les quais ...

Les garçons surveillent les péniches ...

Il y en a beaucoup, des péniches ...

... mais leur attention est soudain attirée par des patineurs-sauteurs ! ;o) Trois garçons nous font un impressionnant spectacle de voltige ...

En les attendant, je me glisse dans le square Jean XXIII ... Paul me rejoint vite ...

... attiré par une ancienne balance au joli mécanisme ...

Elle a l'air en état de marche mais, vous l'imaginez, je n'ai pas de pièce de un franc en poche ! ;o)))

On longe l'arrière de Notre-Dame, les arbres sont fleuris, les enfants jouent tranquillement ...

Je trouve Notre-Dame encore plus jolie derrière que devant ...

Je n'avais jamais vu les apôtres descendant le long de la flèche !
Il y a un joli buste de Carlo Goldoni dans les jardins de l'Évêché ...

... et plein de belles maisons autour de la cathédrale ...

Un couple sort du jardin en même temps que nous ... La dame a un jean et des baskets sous sa robe ! Si, si !!! ;o)
Sur le Pont d'Arcole, des musiciens jouent quelques airs de jazz ... Ils ont de nombreux spectateurs !

De l'autre côté du pont, on est dans l'Île Saint-Louis ... On s'engage dans la rue Saint-Louis en l'Île, qui coupe l'île en deux dans le sens de la longueur ... Comme toujours, mais c'est encore plus vrai ici, on rentre dans les cours des immeubles dès que cela est possible ...

On découvre des petites choses amusantes ...

... ou carrément intéressantes ...

... comme ce superbe cadran solaire à l'arrière d'un bel immeuble.

La rue est pleine de petites boutiques originales ... Ici, pas de grandes chaînes mais un petit commerce de qualité ... Une galerie de photos expose de somptueux portraits ... Gainsbourg ...

Doisneau ... et bien d'autres ...

Voilà le très connu Sergent Recruteur ...

Devant cette échoppe, une longue file d'attente ... Mais on attend quoi, ici ? ;o)

Un indice ...

Eh oui, nous sommes chez Berthillon, le quasi-mythique glacier de l'Île Saint-Louis ...

Un tableau annonce les parfums ... J'hésite ... Une vieille dame charmante, habituée des lieux, me suggère d'essayer un sorbet framboise à la rose ...

Je suis son conseil ... J'y pense encore à cette glace ... Un délice !

Je termine mon cornet en m'émerveillant devant la vitrine du boucher ... Un rêve, là aussi ...

L'église Saint-Louis en l'Île possède une très jolie horloge qui surplombe la rue de façon tout à fait amusante ...

Juste après, voici la librairie Ulysse, bien connue de tous les globe-trotters !

Paul est content de trouver la galerie Artludik ... Créée par Jean-Jacques et Diane Launier en 2004, elle expose les œuvres originales issues du film d’animation, du cinéma, de la bande dessinée, des mangas ...

Ce jour-là, on expose les tableaux ayant servi à Tim Burton à réaliser son Alice au Pays des Merveilles ...

Après ce joli moment artistique, on quitte la rue Saint-Louis en l'Île en prenant la rue de Bretonvilliers ...

Et je dois dire que l'arrivée sur le Quai de Béthune est merveilleuse ... Les hôtels particuliers parfaitement rénovés se détachent sur un ciel bleu parfait ... De nombreuses personnalités ont habité Quai de Béthune ... Georges Pompidou, Helena Rubinstein, Marie Curie ...

... ont regardé couler la Seine en se réveillant le matin ...

... depuis les fenêtres de leur appartement ... Il y a pire, comme vue, non ?

Le petit garçon dont la fenêtre donne sur ce spectacle idyllique a bien de la chance, je trouve ...

On commence à fatiguer un peu ... Notre frénésie de la randonnée urbaine est épuisante, au bout de quelques jours ! ;o) Heureusement que de jolies boutiques nous changent les idées ...

... lorsque l'on faiblit trop ! ;o)

Devant l'Hôtel de Sens, la jeunesse parisienne prend le soleil ...

Si je n'avais pas si mal aux pieds, j'irais jeter un œil au Musée de la Photographie ... Il y a toujours de très belles expositions, là-bas ...

Tiens, nous nous retrouvons comme par magie dans la rue du Roi de Sicile, comme l'avant-veille ... Paul est ravi et part fouiller dans le fourbi du Roi de la Fripe ... Il traîne, il traîne ...

... et pendant ce temps-là, les autres patientent ... ou dorment, même ! ;o))

On dit au revoir à Paris en buvant une tasse de thé en haut du BHV ...

... qui offre une vue imprenable sur les toits du quartier ! Et les toits de Paris ont un charme inégalable, vous ne trouvez pas ? ;o))

Voilà, notre grand tour est terminé ... Comme promis, je vous laisse avec deux belles recettes, expérimentées avec succès et classées désormais dans la catégorie ... "Les Superbes" ... ;o) Essayez-les à votre tour ...
Fromage de chèvre battu en fine croûte ...
… que j’ai renommé, après adaptation sous une forme plus pratique tant à réaliser qu’à consommer …
Fromage de chèvre frais battu et tuile de sésame ...
Pour 6 personnes :
Appareil pour croûte de fromage :
- 120 g de tomme de chèvre bien affinée
- 2 blancs d’œufs
- 20 g de farine
- 3 cuillerées à soupe de graines de sésame
Appareil à fromage :
- 200 g de fromage de chèvre frais
- 150 g de crème fouettée
- 60 g de miel de châtaigner
- 5 cl de vieux Cognac
Préparation :
1. Préchauffez le four à140°C.
2. Râpez la tomme de chèvre, mélangez avec la farine, les blancs d’œufs et les graines de sésame.
3. Étalez très finement cet appareil sur un silpat et débutez la cuisson.
4. Après 6 ou 7 minutes, au moment précis où l’appareil se solidifie, marquez 12 pièces identiques avec un emporte-pièce, ce qui déterminera les dessus et dessous des pavés de fromage (ou la forme des tuiles qui accompagneront votre fromage, si vous faites comme moi). Poursuivez la cuisson 4 à 5 minutes afin d’obtenir une couleur blonde dorée. Séparez délicatement à chaud les 12 abaisses qui deviennent fragiles et cassantes dès qu’elles refroidissent.
5. Lissez bien le fromage de chèvre frais avec le miel et le Cognac ...
... puis incorporez délicatement la crème fouettée.
6. À partir de là, soit vous dressez en verrines et vous placez au frais, en attendant de servir avec 2 tuiles de chèvre et sésame …
Soit, comme Alain Dutournier, vous poursuivez comme ceci …
6'. Introduisez une abaisse de croûte de fromage dans l’emporte-pièce et garnissez à la hauteur choisie avec l’appareil à fromage puis couvrez avec une autre abaisse. Faites de même avec les six autres.
7. Émulsionnez 8 cl d’huile d’olive fruitée, le quart du jus d’un citron et 4 cl de miel.
8. Disposez individuellement les pavés obtenus sur des petites assiettes avec un grapillon de raisin en saison et des gouttelettes d’émulsion d’huile d’olive, miel et citron …
Essayez avec un Vouvray moelleux … Un délice …
Sabayon pistaché aux premières fraises ...
Pour 6 personnes :
- 700 g de fraises Pajaro
- 6 jaunes d’œufs
- 20 cl de crème fleurette
- 300 g de sucre en poudre
- 250 g de pistaches décortiquée (remplacées par 60g de pâte de pistache)
- 10 cl de Kirsch (j’en ai mis seulement la moitié)
Préparation des fraises :
1. À l’aide d’un robot, réduisez les pistaches en poudre grossière. Réservez-en 50g pour la décoration.
2. Lavez soigneusement les fraises, séchez-les, équeutez-les et coupez la valeur de 500g en quatre.
3. Dans le bol du mixeur, versez 100g de sucre, 5 cl (2,5 pour moi) de kirsch et les 200g de fraises entières. Broyez jusqu’à obtention d’un coulis, mélangez aux fraises coupées et laissez macérer.
4. Au bain-marie et dans un cul de poule en inox, fouettez les 6 jaunes d’œufs, 200 g de sucre (120 g suffisent si vous utilisez de la pâte de pistache), et 5 cl d’eau jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne parfaitement lisse. Continuez de fouetter pendant quelques minutes encore jusqu’à obtention d’un sabayon mousseux et homogène. Retirez du feu et arrêtez la cuisson en versant 5 cl de kirsch (pareil … 2,5 pour moi) et les 200 g de poudre de pistache (ou la pâte). Mélangez délicatement et laissez refroidir.
5. Fouettez les 20 cl de crème en chantilly et incorporez-les au sabayon avec délicatesse.
6. Prenez de jolis verres à pied et disposez au fond 3 grosses cuillerées à soupe de fraises et de coulis ...
... puis recouvrez d’une belle couche de sabayon.
Ajoutez alternativement une couche de chaque préparation et parsemez la surface de pistaches en poudre.
7. Laissez prendre le tout quelques heures au réfrigérateur.
NB : Si vos fraises sont très douces, rajoutez-leur quelques gouttes de citron …
Et si vous êtes arrivés jusqu'ici, je vous félicite et vous offre ces quelques fleurs en vous souhaitant une très belle semaine ...
Reprenez des forces, la prochaine fois, c'est Bruxelles que nous découvrirons.
Fromage de chèvre battu en fine croûte ...
… que j’ai renommé, après adaptation sous une forme plus pratique tant à réaliser qu’à consommer …
Fromage de chèvre frais battu et tuile de sésame ...
Pour 6 personnes :
Appareil pour croûte de fromage :
- 120 g de tomme de chèvre bien affinée
- 2 blancs d’œufs
- 20 g de farine
- 3 cuillerées à soupe de graines de sésame
Appareil à fromage :
- 200 g de fromage de chèvre frais
- 150 g de crème fouettée
- 60 g de miel de châtaigner
- 5 cl de vieux Cognac
Préparation :
1. Préchauffez le four à140°C.
2. Râpez la tomme de chèvre, mélangez avec la farine, les blancs d’œufs et les graines de sésame.
3. Étalez très finement cet appareil sur un silpat et débutez la cuisson.
4. Après 6 ou 7 minutes, au moment précis où l’appareil se solidifie, marquez 12 pièces identiques avec un emporte-pièce, ce qui déterminera les dessus et dessous des pavés de fromage (ou la forme des tuiles qui accompagneront votre fromage, si vous faites comme moi). Poursuivez la cuisson 4 à 5 minutes afin d’obtenir une couleur blonde dorée. Séparez délicatement à chaud les 12 abaisses qui deviennent fragiles et cassantes dès qu’elles refroidissent.
5. Lissez bien le fromage de chèvre frais avec le miel et le Cognac ...
... puis incorporez délicatement la crème fouettée.
6. À partir de là, soit vous dressez en verrines et vous placez au frais, en attendant de servir avec 2 tuiles de chèvre et sésame …
Soit, comme Alain Dutournier, vous poursuivez comme ceci …
6'. Introduisez une abaisse de croûte de fromage dans l’emporte-pièce et garnissez à la hauteur choisie avec l’appareil à fromage puis couvrez avec une autre abaisse. Faites de même avec les six autres.
7. Émulsionnez 8 cl d’huile d’olive fruitée, le quart du jus d’un citron et 4 cl de miel.
8. Disposez individuellement les pavés obtenus sur des petites assiettes avec un grapillon de raisin en saison et des gouttelettes d’émulsion d’huile d’olive, miel et citron …
Essayez avec un Vouvray moelleux … Un délice …
Sabayon pistaché aux premières fraises ...
Pour 6 personnes :
- 700 g de fraises Pajaro
- 6 jaunes d’œufs
- 20 cl de crème fleurette
- 300 g de sucre en poudre
- 250 g de pistaches décortiquée (remplacées par 60g de pâte de pistache)
- 10 cl de Kirsch (j’en ai mis seulement la moitié)
Préparation des fraises :
1. À l’aide d’un robot, réduisez les pistaches en poudre grossière. Réservez-en 50g pour la décoration.
2. Lavez soigneusement les fraises, séchez-les, équeutez-les et coupez la valeur de 500g en quatre.
3. Dans le bol du mixeur, versez 100g de sucre, 5 cl (2,5 pour moi) de kirsch et les 200g de fraises entières. Broyez jusqu’à obtention d’un coulis, mélangez aux fraises coupées et laissez macérer.
4. Au bain-marie et dans un cul de poule en inox, fouettez les 6 jaunes d’œufs, 200 g de sucre (120 g suffisent si vous utilisez de la pâte de pistache), et 5 cl d’eau jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne parfaitement lisse. Continuez de fouetter pendant quelques minutes encore jusqu’à obtention d’un sabayon mousseux et homogène. Retirez du feu et arrêtez la cuisson en versant 5 cl de kirsch (pareil … 2,5 pour moi) et les 200 g de poudre de pistache (ou la pâte). Mélangez délicatement et laissez refroidir.
5. Fouettez les 20 cl de crème en chantilly et incorporez-les au sabayon avec délicatesse.
6. Prenez de jolis verres à pied et disposez au fond 3 grosses cuillerées à soupe de fraises et de coulis ...
... puis recouvrez d’une belle couche de sabayon.
Ajoutez alternativement une couche de chaque préparation et parsemez la surface de pistaches en poudre.
7. Laissez prendre le tout quelques heures au réfrigérateur.
NB : Si vos fraises sont très douces, rajoutez-leur quelques gouttes de citron …
Et si vous êtes arrivés jusqu'ici, je vous félicite et vous offre ces quelques fleurs en vous souhaitant une très belle semaine ...
Reprenez des forces, la prochaine fois, c'est Bruxelles que nous découvrirons.
À très vite ! ;o)