Errances Turinoises ... et una buona Pasta e ceci ...

Après quelques jours très perturbés du fait des terribles inondations qui sont survenues à Cannes dans la soirée du samedi 3 octobre, me voilà prête à livrer ce billet sur Turin que j’avais laissé un moment en attente, le temps de me consacrer pleinement à la rédaction de celui sur les Étoiles de Mougins … et de retrouver une connexion Internet perdue pendant plusieurs jours … Mais ceci ne fut qu’un problème mineur, comparé au drame vécu par ces milliers de gens qui ont tout perdu dans cette terrible catastrophe.

Que vous dire d'autre, sinon notre tristesse face à tout ce gâchis ?  Nous avons été épargnés … Aucun dommage direct, certes, mais une amie y a perdu la vie, noyée dans un torrent de boue, et nous avons aujourd'hui des images de chaos qui resteront assurément longtemps dans les esprits . Je ne vous montrerai pas de photos ici, vous en avez assez vu à la télévision … et elles ne reflétaient que trop bien la réalité!

Je soulignerai une chose, quand même : J’ai été terriblement touchée par la façon dont les copines ont tout de suite essayé de nous joindre, ce qui bien sûr était difficile, avec les communications coupées dans notre coin. J’ai été vraiment émue en découvrant les jours qui ont suivi des messages de lecteurs et lectrices que je ne connaissais pas directement et qui venaient gentiment s’assurer que tout allait bien. Émue, c’est vraiment le mot. Il existe encore une solidarité qui est bien rassurante … C’est bon de le dire, non ?

Allez, cette digression est terminée! Cette fois-ci, nous filons à Turin …

Je tiens absolument à vous faire visiter Turin avec moi. Sa réputation touristique est –étonnamment- plutôt mauvaise, alors que c’est une ville magnifique, pour qui prend le temps de la découvrir …Il faut dire que la capitale du Piémont a une image de ville industrielle avant tout. Elle est le berceau des usines automobiles FIAT, certes, mais elle a aussi un riche passé historique que l’on ne peut pas passer sous silence. Je vous en dirai plus à ce sujet quand nous flânerons ensemble dans ses rues mais sachez quand même qu’elle fut très liée, pendant quatre siècles, à la Maison de Savoie.

Cela commence en 1248, quand Thomas II de Savoie place la seigneurie de Turin sous son autorité. Il n’en fait pas la capitale de son duché à ce moment-là, préférant continuer à résider à Chambéry. Ce ne sera qu’en 1563, alors que les Français occupent le Piémont, qu’Emmanuel-Philibert De Savoie fera de Turin sa capitale.

Au XVIIème siècle, Victor-Emmanuel II profite de la Succession d’Espagne pour obtenir le titre de roi et la possession de la Sicile.

Durant l’occupation Napoléonienne, entre 1796 et 1802, les Savoie s’exilent en Sardaigne. En 1831, avec l’avènement de Charles-Albert, vient le temps des réformes et ce n’est qu’au début du Risorgimento, l’Unification de l’Italie en un royaume, que Victor-Emmanuel II deviendra roi d’Italie. En 1865, on retire à Turin son titre de capitale du Royaume d’Italie pour le céder à Florence, puis à Rome quelques années plus tard, en 1878 …

Alors oui, évidemment, on lui connaît plus son équipe de foot, La Juventus, et son industrie automobile mais il ne faut pas oublier ses palais, ses cafés historiques, ses places aristocratiques, ses églises superbes … Après tout, il est où, le Saint-Suaire ? ;o)

Et puis il y le Pô, ce fleuve majestueux et tranquille qui traverse nonchalamment la ville … Beaucoup d’espaces verts, aussi … Non, Turin est décidément une ville d’Art et d’Histoire et nous nous devions vraiment d’aller nous y poser deux ou trois jours …

Allez, cherchons d’abord où se trouve notre appartement. Nous avons de la chance, il est en plein centre historique mais il est, le week-end tout au moins, en dehors de ces zones de circulation limitée si terribles en Italie. Terribles pour le porte-monnaie quand on prend une amende, surtout ! ;o) Et on nous a promis une place de parking privée juste sous l’immeuble, en plus … Une vraie chance ! Nous voilà donc sur place …

Juste en face de notre immeuble, le palais Lascaris di Ventimiglia, qui date des années 1660 …

On en a un à Nice, de Palais Lascaris … Celui qui abrite depuis quelques années le musée des instruments de musique. Je vous y ai déjà emmenés. Celui-ci, encore une fois, est un bel exemple d'architecture baroque.

 

Je vous fais faire le tour de notre appartement ?

Il est situé au dernier étage d’un immeuble ancien de la via Alfieri. Un triplex, en fait … Des rideaux très italiens, qui font de l’ombre même fenêtre ouverte …

 

En bas, la cuisine-salle à manger …

… , meublée comme dans les années 50. J’adore !

On monte à l’étage par un escalier bien pentu … ;o)

… et on arrive à une première chambre. Une chambre climatisée ! ;o)

 

J’en connais un qui s’y installerait bien ! .

.. dans cette jolie chambre-là !

Au troisième étage, une grande mezzanine, en fait …

Trois couchages … Un lit double confortable …

… et un plus petit lit, confortable lui aussi …

La cerise sur le gâteau, c’est la terrasse de l’appartement, une vraie terrasse avec vue …

Vue sur les toits de Turin … J’en connais un qui est ravi …

… et qui devient illico un vrai Turinois !

On l’embarque avec nous et on file se promener dans la ville … Premier arrêt, la piazza CLN (du nom du Comité de Libération Nationale) et sa fontaine représentant une allégorie du Pô …

 

 Paul en profite pour s’y rafraîchir un peu …

 

Juste à côté, une allégorie de l’autre fleuve de la ville, la Dora …

 

Nous sommes tout de suite sur la Piazza San Carlo …

 

Première chose à faire, s’arrêter dans l’un des cafés historiques de la ville sur lesquels j’ai tant lu d’histoires …

 

Ça tombe bien, le Caffè Torino est là, juste devant nous …

 

C’est que l’on a élevé à Turin la consommation de café au rang d’art véritable !

 

Les fameux cafés historiques sont un passage obligé pour qui veut vraiment connaître la ville …

 

Le Caffè Torino date de 1903 …

 

 … et il est d’un raffinement extrême.

 

On y vient s’asseoir, sous les lustres de cristal ...

 

 … que l’on soit Turinois ou bien touriste, autour d’une table élégamment nappée …

 Si l’on a un peu faim, on choisit au comptoir quelques tramezzini, ces petits sandwiches au pain de mie que les Italiens savent si bien garnir …

 

 Paul sait très bien se livrer à ce genre d’exercice ! :0)

Sinon, on se contente de consommer l’un des divins breuvages de la maison …

 Laissez-vous guider par les conseils avisés du Géo-Guide, très bien fait pour le voyageur néophyte …

Vous désirez la carte ? La voici …

 

Je vous conseille, quant à moi et sans hésiter, de tenter le “bicerin”, un mélange de chocolat fondu et de café tout à fait délectable …

Mes acolytes se contente eux d’un cappuccino …

Mais d’un cappuccino de classe, il faut que cela soit dit ! On profite de cette petite pause inaugurale pour essayer de se repérer dans la ville …

 

On traîne un petit moment et puis l’on se remet en route …

 

Toujours sur la piazza San Carlo …

 

... deux églises côte à côte …  San Carlo et Santa Cristina. L'une d'entre elles est fermée. Nous rentrons donc dans l'autre ! ;o))

 

Les deux églises, dont on voit ici la façade arrière, ferment la place San Carlo, en quelque sorte …

 

Entrons donc dans l'église Santa Cristina ...

Elle est superbe ...

Un intérieur baroque de toute beauté !

De l’autre côté de la Piazza San Carlo, un autre café fameux, le Caffè San Carlo …

On traverse la jolie galerie San Federico, édifiée en 1856 ...

 … dotée d’un ravissant cinéma qui date de 1930 …

 Le temps de la traverser et de ressortir de l’autre côté, quelle n’est pas notre surprise en voyant des trombes d’eau se déverser dans les rues !

 On ne va pas se plaindre, cet orage fera du bien à tout le monde !

Surtout à Clément, qui prend le frais … et le mouillé … avec un plaisir non dissimulé.

Nous nous abritons sous les arcades de la via Roma et prenons le temps de regarder autour de nous … Turin possède 18 km de ces arcades ...

… en attendant que les cordes cessent ! ;o)

Toute l’Italie ! ;o)

On s’arrête devant une belle devanture Liberty …

 Celle de la pâtisserie Baratti e Milano …

Un établissement renommé …

 … déjà recommandé en 1875 par Victor-Emmanuel II, alors Roi d’Italie …

La pluie ne se calmant pas trop, nous entrons dans la Galleria Dell’Industria Subalpina.

On se croirait dans nos célèbres “passages” parisiens … Inspirée des bazars orientaux et construite en brique, fer forgé et verre, elle offre des décors qui vont de la Renaissance au Baroque. Voilà un bel exemple de galerie commerciale du XIXème siècle, dans laquelle les bourgeois de l’époque pouvaient se promener sans crainte de se prendre la pluie ou la neige !

La pâtisserie Baratti e Milano donne également sur cette galerie …

Quelle merveilleuse boutique, quand même !

Jetez un œil à l’intérieur … N'y ferait-il pas bon boire un chocolat chaud bien épais ?

J’aime aussi beaucoup la Casa del Libro …

… qui présente en vitrine de chouettes affiches publicitaires …

… dans le plus pur style 1930 ! Des publicités de produits locaux.

Il est vrai que nous sommes dans la ville natale du Vermouth …

 Quant au cinéma Romano …

… il donne vraiment envie d’aller s’y asseoir pour y voir de vieux films italiens …

Ressortons de la galerie, maintenant …

Il fait toujours très gris mais la pluie s’est calmée …

Et nous voilà maintenant sur la Piazza Carignano, devant le palais du même nom.

La Palais Carignano abrite aujourd’hui le musée du Risorgimento, dans lequel nous n’aurons pas le temps d’aller nous promener mais qui mérite à coup sûr une visite prolongée.

Et voici d'ailleurs, juste devant, une statue du héros de cette période décisive de l'histoire italienne ... Camillo Cavour ... Ce "Père de la Patrie" fut le premier Président du Conseil du Royaume d'Italie.

Devant le palais, l’élégante devanture d’une jolie pharmacie est encore debout, même si elle abrite aujourd’hui un café …

 

Mais sur cette place, outre le musée du Risorgimento, ce qu’il ne faut en aucun cas louper, c’est le glacier Pepino !

 

 Pepino, figurez-vous, c’est l’inventeur de l’esquimau ! En 1937 !

 

 Le vrai esquimau, celui dans lequel nous aimions tant croquer lorsque nous étions petits! Bon, c’est de l’esquimau de luxe, ici .... On l’appelle le Pingouin, en Italien !

 

Il pinguino … Celui “alla crema” est un must, me dit-on … Qu’à cela ne tienne, nous le testerons séance tenante. Après tout, le pique-nique sur l’autoroute entre Lucca et Torino est désormais bien loin ! ;o)

 

On peut déguster les glaces délicieuses de Pepino dans le vieux café au charme un peu suranné …

 

 … ou bien, lorsqu’il fait beau, sur la grande terrasse qui fait face au palais.

 

 Le soleil n’étant pas encore de la partie, nous embarquons nos précieux bâtonnets …

 

… et nous les dégustons en chemin ...

 

... non sans saluer au passage ce bien bel homme … Vittorio Alfieri … poète romantique, dramaturge et philosophe piémontais du XVIIIème siècle ...

 

Un petit arrêt dans l’intéressante et ancienne Libreria Internazionale Luxemburg …

 

Pourquoi Luxemburg ? Je n’en sais fichtre rien mais en tout cas, elle date de 1872 et regorge de chouettes ouvrages.

 

J’en profite pour y acheter le dernier numéro du Jamie Magazine anglais, c’est vous dire ! ;o))

 

Encore une enseigne de glacier que j’aime bien, qui fait sa pub en promettant, avec raison, des glaces faites d’ingrédients biologiques de grande qualité. Mais bon, Grom, on le trouve un peu partout dans le monde alors que Pepino … ;o)) Mais comme le premier Grom fut créé à Turin, il a toute sa place sur ce billet, non ? ;o)

 

Quelques pas de plus et nous voilà maintenant devant le Palais Madame, à l'étonnante architecture dont je vous reparlerai un peu plus loin. Il est construit en lieu et place d'une ancienne porte romaine du début du Ier siècle avant JC. Les Savoie-Acaja, une branche secondaire de la maison des Savoie, l'agrandissent en château au XIVème siècle. De transformation en transformation, d'aménagement en aménagement, le château deviendra cet édifice à la façade baroque, commandée par Christine de Savoie, sœur de Louis XIII (d'où le nom du palais) et régente du duc Charles-Emmanuel II, qui choisira d'en faire sa résidence principale en 1637.

Cette façade, élevée aux alentours de 1720, est juste plaquée sur l'édifice médiéval d'origine ... Vous en voyez encore une tour sur la photo qui suit et je vous le montrerai  un peu plus encore dans pas longtemps ... ;o)) Le Palais Madame accueille aujourd'hui le musée des Antiquités de la ville.

 

 Paul, qui n’en a vraisemblablement pas eu assez avec ces seaux d’eau que nous nous sommes pris il y a quelques minutes …

 

… et qui profite à fond de sa paire de tongs Crocs, va patauger un peu … ;o)

 

Au fond de la place, le Palais Royal … Il Palazzo Reale … Il est bien trop tard pour envisager de le visiter maintenant mais il faudra revenir … Le palais de la Maison de Savoie fut construit au XVIème siècle par Emmanuel-Philibert de Savoie, et amélioré ensuite par Christine de France, encore elle ! ;o) C'est ici qu'habitèrent ensuite les rois d'Italie, jusqu'en 1865, sous le règne de Victor Emmanuel II, lorsque la capitale, qui était au départ Turin, fut déplacée à Florence, puis à Rome.

 

 Juste à côté du Palazzo Reale, toujours sur la Piazza Castello, une très belle église baroque, San Lorenzo dei Teatini, à côté de laquelle on passerait facilement sans même la remarquer.

 

Ce qui serait une erreur, tant elle est jolie à l’intérieur …

 

Merci à notre Géo-Guide, donc … ;o)

 

 Cette belle église est l’œuvre de l’architecte de Modène Guarino Guarini. Il commença à travailler dessus en 1666 mais n’eut pas le temps de terminer l’ouvrage. Promenez-vous à l’intérieur, au milieu du marbre et des dorures …

L’église est d’une richesse impressionnante et comme nous le signale fort justement notre guide, n’oubliez pas de lever les yeux pour contempler l’extraordinaire coupole aux seize arcs de pierre !

En sortant de l’église, on s’engouffre dans la petite Via Palazzo di Città au bout de laquelle on peut voir la flèche de l’emblématique Mole de Turin, qui abrite aujourd’hui un fameux musée du Cinéma.

Sur la route qui nous mène au Duomo, un intéressant magasin propose de jolis accessoires …

Avis aux amateurs ! ;o)

On croise le joli Vicolo San Lorenzo …

Et on arrive enfin dans cette cathédrale qui abrite le célébrissime Saint-Suaire !

Malheureusement, elle est fermée pour encore plusieurs semaines … Pas de bol pour nous ! On ne verra pas ce fameux bout de tissu ! ;o)

Pas grave, on passe notre chemin ...

Et on arrive derrière le Palais Royal …

Ici se trouve un parc archéologique …

Juste en face,  la très vieille Porte Platine … Un reste du passé antique de la ville …

Il reste un morceau du mur d’enceinte de la ville d’alors …

Augusta Taurinorum …

Devant la Porte Palatine, une statue de Jules César ...

Encore quelques pas …

En traversant le corso Regina Margherita, quelques toiles de marché bien roulées …

Car le marché n’est pas loin …

La nourriture, en Italie, c’est important, vous le savez ! ;o)

Bon, eh bien ce n’est pas tout ça mais on a besoin de carburant pour poursuivre, maintenant !!!

Justement, nous sommes sur la place Emanuele Filiberto …

Une jolie petite place bordée de beaux immeubles et de bistrots sympa …

… et notre second guide, le Petit Futé, dont je souligne ici la pertinence parfaite, nous conseille de nous arrêter pour prendre quelques cocktails …

… au Pastis.

Et ça nous parle, à nous, Cannois, le Pastis ! En plus, on nous promet des produits frais …

… et de délicieux antipasti … Comme c’est l’heure de l’aperitivo …

…et que la terrasse est accueillante …

… on n’hésite pas longtemps !

On choisit ce que l’on boira … Apérol Spritz pour les uns, Mojito pour les autres …

… et l’on s’attable devant des tas de petits trucs extrêmement sympathiques …

… que nous allons chercher quand bon nous semble au comptoir installé au beau milieu de la terrasse …

Des bruschette à la tomate concassée.

Un peu d’huile, un peu de vinaigre et plein d’origan séché … La simplicité est souvent proche de la perfection, nous en avons encore ici la preuve …

Des petites pizze qui arrivent tout droit du four avec une grande régularité très appréciée de notre jeunesse ! ;o)

Et puis de petites tartines couvertes d’une pâte bien épicée … J’ai l’impression de manger un mélange de saucisse épicée, dans le style du chorizo ou de la soubressade, mélangée avec de la tomate cuite et sans doute un soupçon de paprika fumé …

Un régal dont je trouve justement une recette … plutôt espagnole … dans le Jamie Magazine que je viens d’acheter ! Étonnante coïncidence, non ? ;o)

En repartant, on passe devant un café que j’aurais bien aimé essayer ... Al Bicerin … L'endroit où boire un bicerin ... depuis 1763, quand même !!!

On se retrouve, après quelques tours et détours, sur la Via Garibaldi … Encore une jolie pharmacie, pour ma maman …

Un drôle de café … qui nous invite à profiter des Fifty Shades of Turin ! ;o)

Un joli frigidaire orange, que j’emporterais bien avec moi ! ;o))

La belle église de San Dalmazzo Martire …

… encore ouverte malgré l’heure tardive …

… et dans laquelle quelques chanteurs entonnent de jolis chants religieux. Belle ambiance …

On rentre à la maison … un chouilla épuisés ! Pas de dîner ce soir, on a assez “apéritivé” ! ;o)

Par contre, on s’offre un petit coup de Vin Santo et quelques cantuccini trempés dedans … Un rituel dont on aura du mal à se passer en rentrant chez nous ! ;o)) En attendant, bonne nuit  !!!

Samedi matin, il fait bien beau … Chouette !

Un petit café rapporté du marché de Florence nous aide bien à sortir du lit  ! ;o)

On dresse la table du petit déjeuner sur la terrasse …

On a acheté quelques provisions hier soir dans un joli magasin ouvert très tard …

On a aussi pris quelques bricoles pour le dîner de ce soir … Un risotto aux cèpes sur les toits de Turin, n’est-ce pas bien tentant ?

En attendant, on en est au petit-déjeuner et on en profite …

Et c’est en pleine forme que nous reprenons notre périple turinois ! Un premier arrêt  ... à la poste !

Monique, ta carte est partie d’ici ! ;o))

Un beau bâtiment, non ?

Pas grand-monde dans les rues …

J’aime bien. Il devient ainsi plus facile de remarquer les beaux bâtiments …

Juste un kiosque à journaux ouvert … et devant, une affiche qui rend hommage à l’équipe de foot de la ville …

On repasse devant le Caffè Torino, sans s’y arrêter, cette fois-ci …

… mais en prenant soin aujourd’hui de piétiner le taureau installé juste devant, sur le trottoir. Il paraît que lui marcher dessus porte bonheur ? ;o)

La Joconde est de sortie …

… et les églises de la place San Carlo sont aujourd’hui sous le soleil.

La seconde église, San Carlo, est ouverte aujourd’hui …

Nous en profitons bien évidemment pour la visiter. On l’édifia autour de 1620 pour accueillir les Augustins Déchaussés, une congrégation religieuse protégée par la famille des Savoie.

On retraverse tranquillement …

… la Piazza San Carlo.

Nous traînons dans les rues du quartier …

… découvrant à l’occasion la maison natale de Cavour …

… et une étonnante statue de Ramsès II. Enfin, à demi-étonnante puisque se trouve à Turin l’un des musées majeurs en Europe consacré à l’Égypte ancienne …

Le lèche-vitrine est toujours agréable, en Italie …

Souvent gourmand, d’ailleurs …

Turin est la ville du chocolat, en Italie …

Les pâtisseries sont légion …

On s’arrête boire un cappuccino …

… … au Gran Caffè …

 

... que les plus gourmands d’entre nous accompagnent d’un cornetto.

Il y en a tout un choix, bien en vue, juste à côté du comptoir. L’Italien est très friand, le matin, du petit café pris vite fait au comptoir avec une bricole sucrée de ce genre …

Paul reluque les tramezzini mais il n’a décidément plus faim ! ;o)

Tout près de là, voici une troisième belle pharmacie pour ma maman … ;o)

Pendant que je photographie enseignes diverses …

… et voitures très italiennes …

... Paul part regarder les montres luxueuses de chez Damiani …

Comme il s’attarde un peu, je traverse la rue et m’approche d’un pastificcio. Le pastificcio est une boutique dans laquelle on fabrique et on vend les pâtes … Le rêve pour des amateurs comme nous.

Nous sommes donc chez Defilippis, au 39 via Lagrange

En vitrine, toutes les sortes de pâtes possibles et imaginables …

Et puis aussi un rayon traiteur étonnant, avec des tas de choses très tentantes … Le genre de nourritures que l’on trouvait sur les buffets des années 50, avec pas mal de salades de toutes sortes …

… de poissons en gelée …

… ou encore de roulades de viandes et autres aspics de jambon …

C’est surprenant, pour nous qui avons versé dans la mode des petites verrines, des mini-choses et des micro-machins mais vraiment appétissant, et quand même plus convivial ! ;o))

Quoiqu’il en soit, je rentre dans la boutique et choisis un paquet de pâtes superbes à section carrée, bien chères, quand même, -5 euros les 500 g- mais j’espère qu’elles seront divinement bonnes, à ce prix-là ! ;-)

Repartons, maintenant., et continuons notre promenade …

On passe devant cette gigantesque et belle synagogue de style mauresque, très bien gardée … Dessinée par l’architecte Enrico Pettini, elle fut inaugurée en 1884, puis pas mal bombardée en 1942 mais bien restaurée ensuite. Elle peut accueillir jusqu’à 1400 personnes et on a retrouvé dans son sous-sol un four qui permettait de cuire le pain azyme sur place, ainsi qu’une plus petite synagogue destinée à un usage plus quotidien.

Le quartier commence à s’animer. Il y a un petit marché agréable …

… où l’on peut acheter à plutôt bas prix des fruits magnifiques.

Un stand vend quelques bricoles anciennes … J’y trouve mon bonheur, pour 5 euros seulement … Une vieille cafetière à l’Italienne vraiment vintage … et qui, après essai, fonctionne encore très bien !

Encore de chouettes magasins de pâtes … Si je n’avais pas déjà tout prévu pour notre dernier repas italien, ce soir, je succomberais volontiers à ces agnolotti del plin, farcis de viandes diverses ...

Je m’amuse à photographier quelques affiches placardées sur les murs alentours …

J’ai toujours adoré les affiches …

Vous le savez.

Non, on résiste à l’envie de faucher ce triporteur ravissant, encore une fois …

… et  on continue à user nos semelles dans les rues turinoises …

… pour rejoindre encore un peu plus loin les rives du Pô.

Le fief des canottieri, semble-t-il …

Les sociétés d’aviron sont incontournables, à Turin.  La première d’entre elle, dont la création remonte à 1863, s’appelle Cerea. Cerea, cela veut dire Salut en dialecte piémontais … Le salut que s’adressent les rameurs lorsqu’ils se rencontrent sur l’eau … En 1869 naît l’Armida, qui fusionne deux plus anciennes sociétés, Flik Flok et Mek-Mek.

Ces sociétés de canottieri rassemblent alors, dans une ambiance virile et sportive, les jeunes aristocrates et grands-bourgeois dans le contexte enthousiaste du Risorgimento.

Elles ont encore bien le vent en poupe aujourd’hui.

Elles sont jolies, les rives du Pô ...

Nous voilà dans le très beau parc du Valentino …

… au milieu des arbres et des écureuils facétieux.

Ici se trouve le Château du Valentino, résidence royale des Savoie édifiée dans la première moitié du XVIIème siècle sur le modèle des grands châteaux français du XVIème.

On arrive à l’entrée du Borgo Medievale, ou Village médiéval, qui fut créé en 1884 à l’occasion de l’Exposition Universelle de Turin.

Ce projet fut conçu par un groupe d’intellectuels et d'artistes piémontais qui travaillèrent sous la supervision de l’architecte et archéologue portugais Alfredo d’Andrade. La structure de base et les éléments décoratifs ou fonctionnels reproduisent des bâtiments du Piémont et du Val d’Aoste du XVème siècle.

La fontaine que l’on voit en entrant est une véritable invitation à la fraîcheur …

… dont Paulo profite immédiatement !

 On commence à déambuler dans la rue principale de ce village reconstitué …

On passe devant l’église …

 

… devant des boutiques médiévales …

Je vous laisse découvrir par vous-même …

C’est mignon comme tout.

Vous pouvez entrer dans les magasins, d’ailleurs …

Une mention spéciale pour cette fontaine en forme d’arbre.

De grenadier, plus précisément …

Cherchez les petits dragons qui grimpent le long des branches ! ;o)

Marchons encore …

Tout au fond du village, il y a même une forteresse, la Rocca, en italien, dont on peut visiter l’intérieur.

De l’autre côté du château, un joli jardin et la terrasse sympathique d’un restaurant …

Ce lieu étonnant qu’est le Borgo Medievale sert aujourd’hui  de décor à des photos de mariage. Vraie célébration ou shooting  publicitaire ? Nous ne le saurons pas.

Allez, on longe un peu le Pô ?

Ou préférez-vous vous rapatrier dans le centre historique pour aller déjeuner ?  Marchez si vous le souhaitez. Nous, nous reprenons le bus. Elles sont terribles, les distances à Turin ! ;o) Rejoignons en tout cas la Piazza Solferino …

… et admirons ses magnifiques fontaines …

Au N° 16 A, une petite terrasse nous interpelle !

C’est celle de l’Hamburgheria di Eataly.  Un établissement tout à fait recommandable pour qui a des envies de très bons burgers !

Car les burgers de chez Eataly sont de grande classe. Comme toujours dans ce véritable concept-store de la gastronomie italienne de haute qualité, on fait très attention à la provenance de ce que l’on vend …

Et les burgers sont fantastiques, de fait ! Il y en a pour tous les goûts, que l’on soit amateur de viande ou plutôt à tendance végétarienne ! ;o)

Quant aux frites, elles sont à tomber !

Les garçons commandent au comptoir …

On va s’asseoir et on attend que l’on nous bipe !

Pendant ce temps-là, je compulse mes guides et admire la jolie cafetière achetée tout à l’heure …

Trop cool, ma Caffexpress !!!

Après ce délicieux déjeuner italo-américain,  nous ressortons dans les rues turinoises pour un peu plus de lèche-vitrine …

Heureusement que l’on a l’estomac un peu plein et que les boutiques sont fermées à l’heure du déjeuner ! ;o) Parce que le pastificio Giustetto de la Via Santa Teresa …

… pourrait vite devenir très tentant !

Ses agnolotti sont dignes de tous les éloges, nous rapporte La Stampa … Il paraît, soit dit en passant, que les agnolotti étaient les pâtes préférées du Comte de Cavour ...

Et nous revoilà sur la Piazza San Carlo ! ;o)

 

On se rafraîchit à cette mignonne fontaine …

Je me précipite devant la boutique Stratta …

Stratta est un établissement renommé de Turin …

… la confiserie dans laquelle Cavour commandait les douceurs qu’ils servaient lors de ses réceptions … Il paraît que leurs marrons glacés sont fabuleux. Mais Juillet n’est vraiment pas la saison des marrons glacés !

Par contre, ils ont de très jolies boîtes de bonbons, non ? ;o)

On dépasse une très belle chocolaterie …

On passe ensuite devant un glacier qui nous fait tout de suite penser que nous n’avons eu ni café, ni dessert ! ;o))

Coup de chance, nous revoilà, sans que l’on sache comment, sur la Piazza Carignano, et sous le soleil, cette fois-ci  !

Sur la Piazza Carignano, et donc devant chez Pepino !

Et forcément, il va nous falloir nous incliner … ;o)

On ne résiste pas aux pinguini de Pepino ! Et puis de toute façon, il faut tester les autres goûts …

Et là je peux vous le dire, le pinguino au gianduja …

… aussi bien que celui au café …

… sont tous les deux excellents ! ;o)

Et la terrasse est bien agréable, lorsque le soleil brille !

Remarchons encore un peu et revenons là où des trombes d’eau se sont mises à nous dégringoler dessus, hier après-midi … À l’arrière du Palais Madame, en fait !

Construit sur l’enceinte romaine de la ville, il devint forteresse au Moyen-Âge. Sa façade arrière, que vous voyez ici, a été conservée.

Il fut ensuite, au XVIIème siècle, je vous le disais tout à l'heure, la demeure de Marie-Christine de France.

Une façade rococo fut ajoutée au palais en 1718 par l’un des plus grands architectes baroques de l’époque, Filippo Juvarra, ce qui explique les deux aspects du château d’aujourd’hui, à la fois médiéval d’un côté et baroque de l’autre …

Le palais abrite aujourd’hui, après avoir été utilisé comme Sénat, le musée d’Art Antique. On m’a dit qu’il méritait vraiment une visite …. Vous voyez pourquoi il faudra que je revienne vite ?

Et dans l’ancien fossé du palais, un beau jardin médiéval reconstitué d’après les indications données par les archives du Palais Madame, qui remontent quand même autour de 1400, permet de se promener comme le faisait les princes et princesses de l’époque …

Avant de repasser de l’autre côté du Palazzo Madama, sur la Piazza Castello, je vous montre le joli et antique tramway n°7, qui parcourt encore le tour de la ville …

Pour l’instant, il est garé devant l’Opéra de Turin, installé dans le théâtre Royal … Ce dernier était considéré, à sa construction en 1740, comme l’un des plus fastueux d’Europe, mais il fut détruit en 1936. Il ne fut reconstruit qu’en 1973 …

Sa grille d’entrée est tout à fait remarquable … Cette œuvre en bronze du sculpteur Umberto Mastroianni s’appelle l’Odyssée Musicale et date, elle, de 1994 …

Nous voilà à nouveau devant le Palazzo Reale, plus joli sous le soleil qui brille aujourd’hui que sous la flotte d’hier …

La chapelle royale San Lorenzo a aussi plus belle allure !

Dans le Palais Chiablese se tient une exposition de Tamara Lempicka …

Passons maintenant sous cette arche, à gauche du Palazzo Reale … L’occasion de jeter un œil sur le plan de ce “pôle royal”, pour mieux se repérer ensuite …

On arrive alors sur la place San Giovanni Battista …

Nous retentons une percée vers la cathédrale Saint Jean-Baptiste …

… mais toujours pas de Saint Suaire en vue ! ;o)

On poursuit donc notre chemin, pour atteindre très vite une autre jolie place … À l’angle de la rue IV Marzo, l’une des rares maisons Renaissance  à avoir survécu . C’était alors une auberge située tout près de la cathédrale, dans le centre commercial de la ville. On en retrouve la trace dans les archives de la ville comme étant l’Hospicium Coronae, datant de 1523 avec pour propriétaire un noble nommé Pierre Broglia. Elle abritait des boutiques sous ses grandes arches de pierre. Elle devint en 1639 Auberge de la Grande Couronne et en 1798 Auberge de l’Union. On planta alors un arbre de la liberté dans sa cour … C’est aujourd’hui un petit restaurant, la Casa Broglia …

Sur la place, une statue de Giovanni-Battista Bottero, un homme politique italien qui fut d'abord député de Nice, puis de Turin, et qui fut un ferme opposant à la cession du Comté de Nice à la France en 1860 ! ;o)

Une jolie fontaine, aussi …

… en hommage à Casimiro Teja, un célèbre satiriste et caricaturiste turinois du XIXème siècle.

D’agréables terrasses ponctuent la place de plages d'ombres bien agréables …

Cela dit, on ne peut s’arrêter pour boire un coup à toutes les jolies terrasses, vous ne croyez pas ? ;o)

Paul profite quand même pour obliger sa grand-mère à s'hydrater  … assise sur un banc de pierre. Mais bien à l’ombre, quand même ! ;o))

On redémarre ensuite, mais il est certain que nous commençons à être bien, bien fatigués ! Huit jours à trotter dans les rues italiennes en pleine chaleur, ça use, ça use … et pas que les souliers ! ;o) Heureusement que la ville est belle et que les bâtiments superbes ...

… et les devantures alléchantes …

 

… nous donnent encore quelques ailes !

Regardez ces cassate …

… et ces cannoli !

Imaginez ces cremolate siciliennes fondant dans votre bouche …

Ça peut donner du courage aux gourmands, non ? ;o)

À ce point de la balade, nous arrivons sur la Place de la République …

… où se tient un somptueux marché en plein air.

Des tonnes de fruits superbes …

… parfaitement mûrs et divinement odorants …

... et de légumes magnifiques !

Des montagnes d’herbes fraîches !

Des pastèques par centaines !

Le tout à des prix incroyables !!!

La partie couverte du marché est bien intéressante, elle aussi …

Du fromage et de la charcuterie, évidemment …

Plein de charcuterie ! ;o)

Et des boutiques de produits typiques italiens, comme cette mostarda di Cremona, un divin accompagnement aigre-doux aux viandes bouillies de toutes les sortes … Ah, un bon bollito misto !!!

Paul a repéré un stand qui lui plaît bien …

La street food, ça le connaît !

Et la porchetta, il adore !

Alors ???

Que croyez-vous qu’il fasse ? ;o))

Après avoir fait “quelques” emplettes qui vont nous charger comme des mulets jusqu’au soir, nous ressortons de ce lieu de perdition. Tiens, une drôle de boule au coin de la rue ?

Oh, c’est un ballon captif qui s’élève doucement dans les airs. La vue doit être bien belle, de là-haut !

Nous décidons alors de rentrer. L’après-midi tire à sa fin et de toute façon, nos pieds ne nous portent plus … ;o) L’occasion quand même de découvrir de jolies maisons …

… encore quelques boutiques …

... ou encore quelques détails sympathiques sur les façades des immeubles …

Amusant, non ?

Les rues sont belles …

La ville est bien propre, loin de l’idée de ville industrielle et négligée que l’on m’avait mise dans la tête …

Un arrêt devant la Basilica Mauriziana.

Nous rentrons à notre appartement tranquillement …

… en appréciant notre chance de nous trouver là, tous ensemble …

Que l’Italie est belle et attachante !

Une petite sieste de fin d’après-midi à la maison …

On essaye notre “nouvelle” cafetière … Elle marche à la perfection !

Quelques dernières photos sur notre terrasse incroyable …

… avec un Spritz à la main !

C’est qu’on aime le Spritz, chez nous !

Le soleil commence à tomber. La lumière se fait belle …

Nous redescendons alors en ville pour un dernier apéritivo …

On se partage une pizza en goûtant, pour ma part, la Rossa que je ne connaissais pas …

Ça y est, le soleil va se coucher … Remontons vite préparer notre risotto aux cèpes avant qu’il ne fasse complètement nuit …

Je me mets en cuisine …

Vingt petites minutes plus tard, il est prêt !

Remontons sur la terrasse. Nos cheminées sont toujours là mais le cochon est parti se coucher, totalement épuisé. …

Clem nous sert un petit verre de Vernaccia …

La bonne humeur est là ! Chacun entend profiter au mieux de cette dernière soirée …

Le soleil s’est couché et le ciel est tout rose …

On dîne ?

Bon appétit !

Petit dessert tout simple … Les nectarines du marché et du chocolat italien …

Fin de la journée. On éteint les lumières.

On remonte sur la terrasse une dernière fois …

La nuit est belle. Viva Italia !!!

Et pour terminer ce billet, je vous laisse mon adaptation d'une petite recette très courante en Italie,   surtout dans la région de Rome ... Un plat de pâtes aux pois chiches, la "Pasta e Ceci" ...

 Un Peu Comme une "Pasta e Ceci" ...

 

Ingrédients pour 4 personnes : 

- 350 g de pâtes
- 300 g de pois chiches cuits
- 2 carottes
- un oignon
- 1 ou 2 feuilles de laurier
- un piment (si vous aimez)
- huile d'olive
- 1 branche de céleri
- 5 petites tomates bien mûres ou en boîte
- Un beau brin de romarin et un autre de thym frais
- Sel, poivre


Préparation :

1. Faites revenir dans un peu d'huile d'olive l'oignon haché, les carottes coupées en dés et le céleri haché.

 

Quand l'ensemble est transparent et légèrement dorés, ajoutez les pois chiches, les pâtes les tomates coupées en deux, de l'eau à couvert, les feuilles de laurier, le romarin et éventuellement, le piment. Laissez cuire jusqu'à obtention d'une sauce épaisse et un peu confite. Les pâtes doivent être juste cuites.

2. Servez en ajoutant dans l'assiette un filet de très bonne huile d'olive et, si vous le souhaitez, du parmesan fraîchement râpé.

 

Régalez-vous en famille, autour d'un plat tout simple qui tiendra chaud au œeur autant qu'au corps ... Et on en a bien besoin, par les temps qui courent ...

À très vite ... Enfin, quand j'aurai retrouvé mon Internet ... et quand je serai rentrée de mon périple annuel à Londres, avec plein de jolis nouveaux endroits à vous faire découvrir ...