Prêts à repartir pour une longue balade en France ? Dans la région de Toulouse, en fait, où nous avons encore une fois rendu une visite éclair à Jean-Pierre, le frère de Philippe. Avant de partir, prenons quelques forces en croquant quelques petits sacristains à la tapenade et au parmesan, préparés avec mes patients en l'honneur de ...
... ma copine et collègue ergothérapeute Céline, dont c'était l'anniversaire il y a peu !
Un premier arrêt sur la route des vacances ... Salon de Provence.
On essaye de sortir des autoroutes pour déjeuner, en général, quand on voyage. Rien de tel qu'une halte gourmande pour se mettre dans une humeur joyeuse.
J'ai repéré le Café des Arts sur mon Routard ...
On passe la tête à l'intérieur.
L'ambiance nous plaît.
Le personnel a l'air tout à fait sympathique et nous voici donc très vite attablés ...
... tout près de la grande cheminée !
Une petite tapenade et quelques croûtons plus tard, nous voilà devant nos assiettes bien garnies. Paul n'a pas su résister au hamburger de la maison ... Il ne sait d'ailleurs jamais résister ! Ma brochette d'agneau est, quant à elle, délicieuse également et je me régale.
Les desserts sont impeccables aussi ... que ce soit la tarte Tatin ou la mousse au chocolat ! :-) Bref, le Café des Arts est un endroit tout à fait recommandable pour une petite pause gourmande et agréable. Je vous laisse par conséquent ses coordonnées ! :-)
Le Café des Arts
20 place Crousillat
13300 Salon-de-Provence
Comme le déluge ne semble pas s'abattre sur nos têtes ainsi que Météo France nous l'avait pourtant prédit, nous décidons d'aller marcher un peu avant de reprendre notre route ...
Le centre historique n'est pas très grand ...
... et il y a pas mal de jolis détails à repérer ! :-)
La ville de Nostradamus mérite donc qu'on s'y arrête un peu ...
Ne pas louper la visite de ce château du IXème siècle, qui fut en son temps la résidence des Archevêques d'Arles puis de empereurs germaniques...
Le château de l'Empéri accueille en effet ...
... dans un décor superbe ...
... un musée d'histoire et d'art militaire, le "Conservatoire du Costume Militaire Français" une annexe du musée de l'Armée des Invalides à Paris.
Il présente, au travers d'une impressionnante collection d'uniformes, les différents corps d'armée depuis l'Ancien-Régime jusqu'à la Grande Guerre, faisant la part belle aux guerres napoléoniennes.
L'occasion de découvrir des objets plutôt étonnants, comme par exemple cette paire de gants de Napoléon Ier, portée pendant la Campagne d'Égypte et oubliée dans un relais de poste près de Montélimar le 19 Vendémiaire an VIII, lors de son retour précipité d'Égypte pour Paris ...
Les objets étonnants sont nombreux et si l'on veut s'attarder devant chaque vitrine, il faut avoir du temps devant soi ! :-) J'adore par exemple ces mouchoirs d'instruction militaire, distribués aux soldats, expliquant comment monter et démonter tel ou tel type de fusil, comment passer les rivières, comment préparer au mieux son paquetage ou encore comment prodiguer les premiers soins aux blessés !
Pour la petite histoire, la France va introduire en 1872, après la défaite de 1870, la conscription générale. C'est la Loi sur le recrutement. Il faut former ces nouveaux soldats au plus vite à la revanche ... L'enseignement militaire va devoir être rapidement réformé et une solution, appelée le "mouchoir de Rouen", voit le jour : Le commandant Perrinon, de la garnison de Rouen, en dépose un brevet en 1875 : Un carré de tissu léger et résistant servira de support pédagogique en même temps qu'il pourra être utilisé non seulement comme mouchoir mais aussi comme foulard ou encore comme attelle pour un membre blessé. Une circulaire du 29 novembre 1880 du ministre de la Guerre officialise ce carré de coton de 70 cm de côté ! Treize modèles sont validés. Les ancêtres du Carré Hermès, en quelque sorte ! :-)
Bref, déambuler dans les allées de cet extraordinaire musée au milieu de ces objets du quotidien militaire permet de s'imprégner un peu de ces années difficiles ..
Les dioramas sont nombreux et bien faits.
On termine la visite par une intéressante évocation de la guerre de 14-18.
J'aime beaucoup les jolis costumes des soldats de l'Armée d'Afrique, présentée ici telle qu'à la veille de la Première Guerre mondiale ...
Enfin bref, en un mot comme en cent, ce musée de l'Emperi est incroyablement intéressant et il serait dommage de passer à côté si vous êtes dans le coin ! Vous pouvez même faire un détour pour venir spécialement à Salon, d'ailleurs ! ;-)
On dépasse en fin d'après-midi la belle cité de Carcassonne ...
Et le lendemain, nous nous réveillons sous un ciel magnifiquement bleu mais dans un froid quasi-polaire à Labège, dans la banlieue de Toulouse ...
On se lève de bon matin ...
... et l'on file au marché des Carmes.
D'habitude, on fréquente plutôt le marché Victor Hugo ...
... mais je dois dire que celui-ci me plaît bien aussi.
On y fait quelques emplettes, forcément ...
Rentrer sans rien, ce serait pécher ! ;-)
Il faut dire que tout est ultra-appétissant !
J'aime bien les grands portraits en noir et blanc qui se balancent au-dessus de nos têtes ...
Allez, vous faites quelques pas avec nous ?
Saluez la vache toulousaine ! :-)
Délectez-vous des charcuteries locales ...
Moi, je vous le dis ...
... j'achèterais tout !
Vous avez vu cet étalage de pâtés en croûte ?
Et les bouchers !
Ah, les bouchers du marché des Carmes !
On y trouve la qualité et le savoir-faire ...
Rhooo ! Vous avez vu ce train de côtes de veau ? Irrésistible !
Lire ce tableau est tout bonnement un supplice !
Allez, on ressort du marché.
On longe les étals des maraîchers ...
On s'arrête devant un minuscule magasin, Book Brok, qui, malgré sa surface très réduite, présente un joli choix de livre d'occasion. J'y trouverai, pour très peu cher, le superbe "la Pâtisserie des Rêves" de Philippe Conticini. Une belle affaire !
Engageons-nous maintenant dans la petite rue des Polinaires (les polinaires étaient les artisans qui polissaient les métaux, pour l'anecdote.)
Nous arrivons sur une jolie place ...
... le long de laquelle se trouve la magnifique église de Notre-Dame de la Dalbade.
Plein de jolies maisons tout autour ...
Et toujours plein de détails étonnants à découvrir ... si l'on ouvre l'œil !
Je vous laisse profiter du paysage ...
Pour l'instant, il fait encore très beau ... même si toujours passablement glacial !
Flânons donc encore un peu ...
... dans ces toutes petites rues ...
... bordées de boutiques amusantes.
Les façades sont souvent très belles.
Et je dois dire que le dimanche, le coin étant peu animé, on peut prendre de jolies photos.
Le quartier est élégant ! :-)
Loueriez-vous cet appartement, bien gardé par une armée de caryatides ?
Moi, je dois dire que cette très vieille maison de la rue des Changes me plairait bien ...
Ou alors celle-là, ravissante avec ses colombages ...
Alors, le coin vous plaît, à vous aussi ?
Tiens, une ruche a été installée sur cette façade-là !
Engageons-nous un instant dans la rue Tripière. Plus de tripiers par ici aujourd'hui mais ...
... le curieux musée du Compagnonnage de Toulouse. À l'origine structure sociale d’entraide, elle possède un balcon surmonté d'une guitarde incroyablement ouvragée. Une véritable prouesse technique. En haut de l'œuvre, les initiales UVGT , signifient « Union, Vertu, Génie et Travail », les valeurs sacrées des compagnons passants charpentiers du devoir.
Cherchez sur la façade les petits lièvres en terre cuite incrustés dans le mur. Ils sont là en hommage aux jeunes apprentis qui, symboliquement, étaient considérés comme des petits lapins. À noter que le lapin est aussi un outil de l'ébéniste ... Je vous en montre un, de ces petits lapins en argile ...Vous chercherez l'autre une fois sur place ! :-))
On continue ?
On reprend la rue Saint-Rome, alors ...
Encore une fois ...
... je vous laisse vous faire une idée par vous-même.
Les secrétaires salueront au passage le sieur Hippolyte Prévost, auteur d'un important manuel de sténographie ! ;-)
Les médecins salueront le souvenir d'Auger Ferrier, médecin et astrologue de Catherine de Medicis.
... et mine de rien, chemin faisant, nous arrivons sur la place du Capitole !
Là, on se pose un peu ...
... avant de repartir, en empruntant la jolie rue du Taur ...
... et en dépassant l'église Notre-Dame du Taur, édifiée à l'endroit où le corps de Saint-Saturnin se détacha enfin du taureau en furie auquel on l'avait attaché, devant son refus de participer à un sacrifice rituel ! Il ne faisait pas bon être chrétien, par ici, en l'an 250 ...
Nous voilà donc tout près de la basilique Saint-Sernin ...
... marquant quand même un bon arrêt au milieu du chemin ! Les garçons, qui commencent à avoir sérieusement faim, ont repéré un petit restaurant qui les tente bien ... "Yard, la Burger Factory"
Pas vraiment de la gastronomie toulousaine mais on aura le temps de se rattraper, vous le verrez dans quelques minutes ! :-) En tout cas, la carte est appétissante et les burgers proposés, délicieux.
En attendant qu'ils arrivent dans nos assiettes, je vous laisse admirer le décor, très américain ...
Simple et sympathique.
Je vous laisse admirer aussi le burger de Paul, rempli d'un beau steak de bœuf limousin, juste cuit ce qu'il faut, de poitrine fumée, de fromage de Salers et d'oignons caramélisés au whisky ... Un régal ! Quant au mien, beaucoup plus simple, il est parfait également. Une Budweiser pour arroser cela ...
... et nous voilà à Saint-Sernin ...
... pour visiter ...
... et non pour confesser notre péché de gourmandise ! :-)
Elle est sacrément imposante, la basilique Saint-Sernin ! On la dit la plus grande église romane conservée en Europe. Magnifique !
En ressortant, on la contourne et on passe devant le musée archéologique de Toulouse, installé dans les murs de l'ancien collège universitaire Saint-Raymond, un beau bâtiment du XVIème siècle ...
Comme on n'a pas pris de café après notre repas, on s'attable un peu plus loin dans un petit café sympathique ... et les plus gourmands se laissent aller à partager une part de carrot cake (bon, mais il manque le glaçage au cream cheese, de l'avis de ... tous ! ;-) ) et une autre d'un divin cheesecake ...
Ce petit café s'appelle le Coffee Pot et vraiment, pour son cheese cake ... et son très bon café ... je vous le recommande si vous passez par la place du Payrou ! ;-)
Pas loin de là se dresse ... sur un joli fond de ciel bleu ...
... l'église Saint-Pierre des Chartreux de Toulouse, qui date du début du XVIIème siècle.
Allez, encore quelques pas et nous arriverons...
... au bord de la Garonne ...
Sur la place Saint-Pierre, plus exactement.
Les maisons qui bordent le quai sont magnifiques !
Tiens, une petite anecdote amusante qui concerne les numéros des rues : En me promenant dans la ville, j'ai noté que les anciens numéros des maisons n'étaient pas tous de la même couleur, suivant les rues dans lesquelles on se trouvait ... Renseignements pris, il ne s'agit pas d'un hasard mais d'un système malin instauré dès 1815 par la municipalité de Toulouse qui permettait de se repérer facilement dans l'espace. Ainsi, les rues parallèles à la Garonne portaient des plaques et des numéros jaunes, tandis que celles qui lui étaient perpendiculaires portaient des plaques et des numéros blancs.
C'est donc ainsi que le numéro 21 du quai Lucien Lombard est jaune ...
... tout comme la plaque de la rue des Changes ...
Alors que celle de la rue du May est blanche ! Pas dur, hein ? :-)
Nous voilà maintenant sur le port de la Daurade ...
... ainsi nommé d'après la belle et massive église plantée là ...
Il fait toujours à peu près beau mais rapidement, le vent se lève ...
... et de gros nuages noirs arrivent.
Dans pas longtemps, on aura droit à une de ces rincées ! :-)
On accélère donc un peu non sans admirer la façade de l'école des Beaux-Arts de Toulouse ...
On arrive très vite au niveau du Pont Neuf ...
... que l'on traverse en admirant le vieil Hôtel Dieu, qui accueillait les pèlerins de passage à Toulouse sur la route de Saint-Jacques de Compostelle ...
Retournons-nous un instant :
La vue sur le quai le long duquel nous venons de nous promener est très belle.
Et si nous parlions un peu de cet Hôtel-Dieu dans lequel nous allons nous attarder un moment ?
D'abord Hôtel-Dieu Saint-Jacques, il se développa à partir de 1257 pour devenir en 1554 simplement l’Hôtel-Dieu, une maison où l'on accueillait les malheureux, les mendiants, les prostituées, les vagabonds mais, surtout, les pèlerins en route, le long de la via Tolosana, pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce vestige du vieux pont couvert de la Daurade, édifié en 1141, qui servit durant cinq siècles à entrer directement dans l'Hôtel-Dieu, en est un émouvant souvenir. On raconte que c'est sur cette dernière pile que se promenaient les malades et qu'y étaient installées des cabanes dans lesquelles on élevait les poules et autres volailles nécessaires à la confection des bouillons, base de la nourriture servie dans cette maison charitable ...
L'Hôtel-Dieu soignait aussi des malades, néanmoins, mais ce ne fut pas sa vocation première. Au XXème siècle, il devint un véritable centre de soins et d’enseignement. Il est aujourd'hui partiellement classé et est utilisé comme siège de l'Administration des Hôpitaux de Toulouse. Il héberge aussi le Musée d’Histoire de la Médecine, ce qui, précisément, nous y amène aujourd'hui ...
Les bâtiments dans lesquels nous entrons aujourd'hui datent globalement du XVIIème siècle.
On pénètre en premier lieu dans la pharmacie, superbe avec ses boiseries du XIXème siècle ...
Sur les étagères, les vieux pots de pharmacies côtoient les livres aux riches reliures de cuir et les vases à thériaque ouvragés ... Ces deux grosses boules, l'une rouge, l'autre verte, étaient destinées à indiquer aux passants illettrés où se trouvaient les apothicaires ...
Le gros flacon rempli de liquide jaune remplissait le même office ...
Dans les tiroirs de cet énorme meuble ...
... toutes les plantes-remèdes étaient rangées bien à leur place ...
De belles paillasses recouvertes de marbre accueillent une jolie collection de mortiers et pilons ...
Cette étonnante fontaine émaillée était installée dans le cabinet médical d'un médecin de campagne au XIXème siècle ...
Voilà une jolie collection d'urinaux et pots de chambre en tout genre ...
Celui qui est en forme de saucière est appelé un "Bourdaloue" ... Oui, tout comme le prédicateur du même nom qui avait l'habitude de faire des sermons tellement longs ... et sans doute tellement passionnants ... que les dévotes de son auditoire devaient bien trouver quelque-chose à cacher sous leurs jupes pour pouvoir soulager leurs vessies sans quitter l'église ... ;-)
Dans la salle suivante sont présentés des costumes d'infirmières ...
... de professeurs de médecine ... ou de malades psychiatriques ! :-)
Voici le cabinet d'un dentiste sous le règne de Napoléon III ...
Une jolie crécelle que se devaient de porter sur eux les lépreux, pour signaler aux autres leur présence de façon à ne contaminer personne ...
Une splendide table d'accouchement, sans doute bien moins confortable que ce qui se fait maintenant ...
La lecture de ce "cours d'accouchement" destiné aux apprenties sages-femmes est instructive ...
... et en tout cas bien moins horrible que ces instruments barbares ! Vous avez vu ce sympathique "basiotribe à double-articulation", sur la droite de l'image ? Il servait (jusque aux années 50-60, paraît-il quand même) à écraser la tête des fœtus morts in utero pour pouvoir les sortir sans esquinter les mères ...
Bon, quand le bébé était vivant, c'était le biberon Robert ...
... qui prenait, si besoin, le relais du sein de la maman ... Les "gros roberts", ça vient de là, vous voyez ? ;-)
Voilà un corset de cuir bien rigide, pour soutenir les dos insuffisamment vigoureux ...
Un rouleau pétrisseur. une aubaine pour les kinésithérapeutes-pâtissiers ! :-)
Un appareil d'électromyographie de première génération ... On fait mieux maintenant, cela dit ...
De quoi se faire quelques inhalations. Là encore, on fait plus pratique aujourd'hui mais c'était un bon début ...
Cette reproduction d'un tableau du Hollandais Jérôme Bosch montre comment on tentait d'extirper "la pierre de folie" des têtes fragiles ...
En ressortant du musée, on peut voir, à la droite de l'entrée de l'Hôtel-Dieu, une petite cavité dans le mur de brique ...
C'est par ici que l'on recueillait les enfants abandonnés ...
... par le biais d'un tourniquet sur lequel on posait l'enfant ...
Les bébés étaient placés chez des nourrices, souvent à la campagne, comme en attestent ces registres exposés dans le hall ...
J'aime beaucoup cette affiche d'information destinée à susciter les vocations d'infirmières. Joli graphisme, non ? Nous terminerons donc notre visite avec elle ...
... et ressortirons de cet intéressant endroit juste devant l'ancien château d'eau, aujourd'hui galerie consacrée à l'art photographique.
On reprend le pont en sens inverse ... Le ciel devient très, très noir ...
On court vers la Fondation Bemberg ...
... où nous nous abriterons tout en nous cultivant, le temps d'un gros orage !
Je vous ai déjà emmenés à la Fondation Bemberg, il y a quelques années ...
Un exceptionnel musée installé dans un superbe hôtel particulier de Toulouse ...
L'Hôtel d'Assézat.
De très belles pièces merveilleusement meublées ... Un étage consacré à une très belle collection d'œuvres de la Renaissance ...
J'en profite pour faire découvrir à mes garçons le peintre Vittore Carpaccio, qu'ils semblent connaître moins bien que le plat de viande crue du même nom ... ;-) J'en profite aussi pour leur raconter que si ce plat qu'ils adorent s'appelle ainsi, c'est parce que l'assiette une fois dressée, lorsqu'il fut pour la première fois servi dans les années 50 au Harry's Bar à Venise, ressemblait fortement à un tableau de Carpaccio, avec ses tons rouges sombres si caractéristiques ... Tons rouges que vous retrouvez ici sur les manches de la Sainte-Vierge, en l'occurrence ...
Un autre étage est consacré à l'École Française Moderne, faisant la part belle aux impressionnistes, aux pointillistes, comme avec ce port de Saint-Tropez de Paul Signac ...
... ou cette scène bucolique du divisionniste Henri-Edmond Cross ...
De jolis paysages urbains du Parisien Maurice Utrillo ...
Le très joli Port d'Alger d'Albert Marquet ...
... et quelques très jolies toiles de Raoul Dufy, que j'aime tout particulièrement ...
À noter aussi ce très joli paysage d'Etretat, peint par Claude Monet ...
Et puis, last but not least, une grande salle consacrée à un peintre cher à nos cœurs de Cannois ... J'ai nommé Pierre Bonnard, qui passa les vingt dernières années de sa vie au Cannet, juste au-dessus de chez nous ...
... et qui a peint ces paysages ...
... au milieu desquels nous nous promenons tous les jours, chanceux que nous sommes ! Voilà donc un excellent endroit où venir passer un moment ... Gardez à l'esprit l'existence de cette Fondation Bemberg et visitez-la dès que vous en aurez l'occasion ...
Quant à nous, nous poursuivons notre promenade ...
La pluie s'est arrêtée, le vent a baissé ...
... laissant place à quelques plages de ciel bleu ... Nous voilà sur la place Saint-Étienne ...
... devant la cathédrale du même nom ...
... que nous visitons, bien sûr. Son architecture est particulière : Elle est en effet composée d'éléments architecturaux de diverses époques : Une partie romane, dite la nef raimondine, occupe l'arrière de l'édifice, tandis qu'une partie gothique, le chœur, en occupe l'avant. C'est le futur cardinal Jean d'Orléans qui, au XVIème siècle, décida de relier ces deux églises. Le chœur est deux fois plus large que la nef romane, ce qui explique que l'allée centrale est en ligne brisée. C'est ici, dans une crypte au pied d'un énorme pilier à la jonction des deux églises, que Pierre-Paul Riquet, le promoteur du fameux Canal du Midi, est enterré.
Devant la cathédrale se trouve une jolie fontaine ... Il s'agit là de la plus ancienne fontaine conservée dans Toulouse. La grande vasque de marbre provient de la prévôté, qui fut construite en 1584. À cette époque, la fontaine recevait les eaux du quartier de Guilheméry, qui arrivait par un aqueduc jusqu'à cette place Saint-Étienne où s'élevaient également un pilori, une estrapade et un échafaud. Tout un programme !
L'eau se déversait dans un bassin de forme octogonale par la bouche de 4 mascarons que vous pouvez voir ci-dessus. On voit bien, sur la photo qui suit, l'usure du marbre, très certainement aux endroits où l'on posait les seaux remplis d'eau ...
La fontaine est située en contrebas de la place, séparée de la chaussée par trois marches qui permettaient aux femmes venant puiser de l'eau d'être à l'abri de la circulation. Des charrettes, à l'époque ! :-)
L'aspect actuel de la fontaine date de 1593. C'est le sculpteur Antoine Bachelier qui érigea au milieu de la vasque un piédestal orné de quatre niches abritant des marmousets de bronze au travers desquels l'eau s'écoule. Lors de leur installation, ces marmousets choquèrent la population locale. Ils étaient en effet à l'origine de petits "Manneken-Pis" ! ;-) On fit donc en sorte de changer cela et à partir de 1649, ce furent des gueules de poissons tenues par nos petits amis impudiques qui laissèrent couler l'eau!
En face de la fontaine, une ancienne librairie religieuse a laissé place à un excellent chocolatier que connaît bien mon amie Mamina ! :-)
Fin de cette première journée les pieds en compote, mais bien contents d'être ici néanmoins !
Deuxième jour à Toulouse ... On est lundi, c'est justement le jour du marché au gras de Samatan !
Et ça ne se rate pas, ça ... même s'il faut se lever un peu tôt !
Une petite heure de route et nous voilà en place ...
Nous sommes presque des habitués, maintenant ... :-)
... mais cette fois-ci, nous allons nous lancer et nous repartirons avec une paire de musquets prêts à cuisiner ! Pour les non-initiés, les musquets sont des canards de Barbarie plutôt "viandus", parfaits pour préparer les confits ...
Et nous voilà donc devant la salle de découpe ...
... nos canards dans les mains ! :-)
N'a-t-il pas un petit air coquin, celui-là ?
Elle est impressionnante, cette salle de découpe ...
... et le ballet des couteaux des volaillers ...
... est un étonnant spectacle.
En quelques minutes, voilà les magrets, les cuisses, les manchons séparés des carcasses ... On récupérera la graisse, les aiguillettes ... On fera aussi des rillettes, des grattons, du cou farci ... Mmmmm ... Quel programme, encore une fois !
Dans le hangar adjacent, c'est le marché aux foies.
Nous n'en prendrons pas cette fois-ci parce que Jean-Pierre nous en a préparé un superbe, que j'ai entrevu dans le réfrigérateur avant de partir ce matin !
Lorsque le marché au gras ferme, on se dirige vers le marché aux volailles vivantes ...
Il n'y a pas que les petits qui soient fascinés ...
Cette année, crise du canard grippé oblige (!) , il y a moins de volailles par ici ...
Mais les coqs ...
... les dindons ...
... et les pintades ...
... font un beau tapage malgré tout !
On achète encore pas mal de volailles sur pattes, par ici.
Les petits lapins sont bien mignons. Espérons qu'ils finiront dans un jardin plutôt que dans une cocotte ! :-)
On fait quelques achats ? Du millas, par exemple ? Une bouillie de farine de maïs cuite à l'eau, en fait, aussi délicieuse salée que sucrée, découpée en morceaux puis frite à la poêle ...
Le chou vert et les haricots blancs sont des valeurs sûres, par ici ...
L'ail aussi, vendu en longues tresses, l'est également.
Bon, vous prendriez une manoque de 1 kg à 6 € 50, vous, ou plutôt deux de 500 g à 3 € chacune ? ;-)
On fait aussi provision de haricots, en vue d'un cassoulet futur ...
En attendant de les préparer et sur les conseils de la vendeuse à Paulo, nous les congèlerons.
Il est désormais temps de repartir ...
Un petit tour dans le marché "de plein vent". J'adore cette expression très locale, qui veut bien dire ce qu'elle veut dire ... Il fait en effet glacial ! :-)
Le gâteau à la broche qui se prépare sous nos yeux sent bien bon ...
On en croquerait volontiers un morceau.
Mais pour l'instant, nous nous mettons en quête d'un endroit pour déjeuner.
C'est qu'une balade au marché de Samatan, ça ouvre l'appétit !
Nous nous arrêterons finalement pour déjeuner au "Petit Peuple".
Un menu pas cher et sympa ...
Un plat du jour simple mais bon ...
... et nous voilà prêts à découvrir les environs. Enfin, ceux que je ne connais pas encore ...
La campagne environnante est magnifique ...
... même sous ce ciel bien gris ...
Du vert à perte de vue ...
... et parfois, de très jolies propriétés ...
... surveillées par de très bons chiens de garde !!!
Vous aimez ?
Un paysage de rêve ...
De vrais tableaux de maîtres ...
Les vertes prairies, les routes bordées de régulières rangées d'arbres ...
Je ne m'en lasse pas ...
... et je dois avouer que découvrir, au milieu de cette campagne, un petit cimetière aux tombes blotties sous un gros bosquet d'arbres, est une très jolie surprise.
Le parfait décor pour un joli film !
Après encore quelques kilomètres et on arrive au milieu d'un joli jardin ...
Celui d'une abbaye ...
L'abbaye cistercienne Sainte-Marie de Boulaur.
Pas âme qui vive dehors mais l'endroit est extrêmement joli et reposant ...
On en profite pour faire un tour et je vous raconte deux ou trois trucs, d'accord ?
L'Abbaye Sainte-Marie de Boulaur fut fondée en 1142. Elle dépendait alors de l'abbaye de Fontevraud.
L'église, romane dans sa base, comporte trois travées de voûtes gothiques et deux travées Renaissance.
Des fresques du XIVe siècle couvrent les voûtes du chœur et de la travée suivante.
Les moniales sont chassées de leur abbaye à la Révolution, mais la réintègrent ensuite. Elles en sont à nouveau chassées lors de l'adoption des lois anticléricales au début du XXe siècle. Le monastère sera restauré en 1949 par des moniales de l'ordre cistercien, qui vivent depuis d'une petite exploitation agricole dont les produits sont transformés et vendus sur place.
Les offices religieux en chant grégorien rythment les journées de ces trente sœurs qui vivent ici selon la règle de Saint Benoît.
L'église est ouverte. N'hésitez pas à y entrer. Elle est vraiment mignonne et tellement tranquille ...
Allez, on laisse l'abbaye derrière nous ...
... même si c'est un peu à regret.
Saluons ces chevaux ...
Vous ne verrez pas le troupeau de biches qui vient de traverser ce bois : Je n'ai pas été assez rapide pour le prendre en photo mais c'était un bien joli spectacle.
Vous devrez me croire sur parole. :-)
Je vous laisse admirer ce château ...
Tiens, et si nous tournions en direction de Castelnau-Barbarens ?
Castelnau-Barbarens, c'est un petit village gersois. Comme tous les castelnaux, ou châteaux neufs, il fut édifié dans les débuts de la féodalité. On les édifiait sur des promontoires rocheux, à l'abri des attaques et des invasions. Les comtes et seigneurs de la région y résidaient.
Le château des comtes d'Astarac fut édifié au XIIème siècle. Il n'en reste plus aujourd'hui qu'une tour carrée qui ne dut son salut qu'au fait que les villageois décidèrent d'en faire leur clocher et se mirent donc à l'entretenir.
Cette tour était une tour de défense qui abritait des archers chargés de contrôler l'entrée du château.
Le village se construisit progressivement autour du château ...
... qui, peu à peu, s'écroula ... Mais la jolie tour subsiste ...
On édifia à partir de 1865 l'église à l'emplacement du château.
Reste encore néanmoins, tout près de la tour et un peu en contrebas de l'église actuelle, une jolie petite chapelle votive datant partiellement au moins de l'époque du château, la chapelle Notre-Dame de la Pitié ...
Reprenons la route vers Auch.Un petit arrêt quand même à Pessan, un autre petit village du Gers édifié autour d'une abbaye bénédictine, Saint-Michel de Pessan, créée par des moines de l'ordre de Saint-Benoît.
Il en reste une très belle église ...
Et puis juste à côté, il y a une jolie petite école de village ... Les élèves sont en classe ... On file sans faire de bruit, alors ... :-)
Encore cinq kilomètres de jolie route et nous voilà finalement à Auch ...
Petit clin d'œil à Paulo en passant ...
Auch, c'est la ville de Charles de Batz, alias D'Artagnan ... La capitale historique de la Gascogne ...
Nous y sommes déjà venus et comme il est tard et qu'il gèle à cause d'un vent innommable, on va faire vite ! :-) Les journées sont toujours trop courtes, quand on est en vacances ... Surtout au mois de février !
Nous y reviendrons une fois à la belle saison.
J'ai le souvenir que, sous le soleil, la ville était encore plus jolie. ;-)
Les ruelles sont mignonnes ...
Il y a un très, très joli office du tourisme, installé dans une maison à encorbellements du XVème siècle magnifiquement rénovée ...
Celle que je n'avais jamais vue aussi élégante, en tout cas, c'est la cathédrale Sainte-Marie ...
Et nous n'allons pas nous priver de la visiter, maintenant qu'elle a été entièrement restaurée ...
Construite du XVème au XVIIème siècle, ce qui en fait l'une des cathédrales les plus "jeunes" de France, elle possède trois nefs, vingt et une chapelles et est le siège de l'archidiocèse d'Auch.
Elle est de style gothique flamboyant fortement influencé par la Renaissance. Elle est pourvue de deux grandes orgues d'époques différentes. L'orgue de tribune, d'abord, date de 1694 ... Il est considéré comme l'un des plus beaux de France.
Et l'orgue de chœur, que vous voyez ci-dessous, plus récent puisque d'époque romantique, réalisé à la demande de l'archevêque d'Auch Antoine de Salinis et offert par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie.
L'un des trésors de Sainte-Marie d'Auch, c'est cette série de dix-huit verrières, œuvres d'Arnaut de Moles, qu'il réalisa entre 1507 et 1513. On les considère aussi comme les plus beaux vitraux de cette époque.
Ces verrières sont installées dans les chapelles du déambulatoire et illustrent, outre les grandes scènes et les personnages bibliques, d'autres personnages, issus cette fois-ci de la mythologie, les Sybilles, prêtresses ayant reçu d'Apollon le don de prophétie ...
Je ne vous en montre qu'un, les photos ne rendant pas vraiment à ces œuvres d'art toute la grâce qu'elles dégagent en réalité ... :-) Cela dit, cette Tentation d'Adam et Ève qui se trouve dans la chapelle du Purgatoire est vraiment ravissante ...
Dans la chapelle du Saint-Sépulcre, une "Mise au tombeau" également attribuée à Arnaut de Moles ...
Enfin bref, les amis, c'est un endroit superbe que bien évidemment, comme toujours, il faudra revenir voir plus en détail. Ne serait-ce que pour prendre le temps de visiter longuement le Trésor ... ce que nous n'aurons pas le temps de faire en cette fin de journée d'hiver ...
Il ne faisait pas chaud dans l'église mais le retour à la rue est encore plus glacial ...
Il ne reste qu'une chose à faire, se précipiter dans un endroit chaud et gourmand, si possible ! :-) la Maison Collongues nous tend les bras; les pâtisseries ont un fort bel aspect et le petit salon de thé, au fond de la boutique, nous paraît être le bon endroit pour nous poser au chaud ... et au sec, puisque maintenant, en plus, il pleut ! :-)
Une part de flan délicieux et un Lapsang Souchong brûlant ... Voilà de quoi me remettre de bonne humeur malgré ce temps de chien ! Vous l'aurez compris, je suis très météo-dépendante, moi ... Surtout depuis que j'habite à Cannes, notez bien ! ;-)
Le soir nous sommes invités à dîner chez quelqu'un dont je suis le blog depuis vraiment longtemps ... Boljo ... " Elle était avant à Saint-Pierre et Miquelon et nous correspondions pas mal ... Depuis, elle est revenue en France, à Toulouse, et je dois dire que nos familles présentent quelques similitudes ... et particulièrement de grands enfants hyper-sympas, extravertis et adorables ! On arrive en nombre pour un "apéro". Et un apéro à la Boljo, c'est "pire" qu'un apéro à la Hélène ! Bref, on passe une soirée délicieuse à tous points de vue, à se découvrir les uns, les autres, à raconter nos vies, en ponctuant le tout de francs éclats de rire ... et de petits plats excellents. Bref, une soirée qui restera dans nos esprits avec une seule envie, en refaire d'autres comme celle-là. Plein d'autres. À Toulouse ou à Cannes. Le truc fou de l'histoire, c'est que la rencontre fut si chouette que personne n'a songé un instant à sortir un appareil photo pour immortaliser le moment ! :-) Merci Boljo pour ce moment d'amitié ... Et à très vite !
Troisième jour, toujours aussi glacial ... ;-) Petit marché du matin à Castanet-Tolosan, pas loin de chez Jean-Pierre ... Encore un marché "de plein vent" !!!
Je dirais même "en plein vent", moi !
Mais un marché, c'est toujours beau, même quand il y fait froid ...
... alors quoiqu'il en soit, on se régale ...
Chaque région ayant ses spécificités alimentaires, chaque visite d'un marché est toujours un émerveillement !
Ici, des tas de camions, installés autour de la grande halle lauragaise, offrent leurs victuailles appétissantes ...
... à des acheteurs amateurs de beaux produits.
Ce que j'aime beaucoup aussi, ce sont, dans les marchés de village, ces étals de produits hétéroclites, toujours en parfaite adéquation avec ce dont on a besoin dans la région ... C'est sûr qu'ici, le hachoir et la trancheuse sont des ustensiles fondamentaux ... Je me retiens de ne pas embarquer la moitié du camion... en me disant qu'à mon retour à Cannes, mes besoins en la matière diminueront de façon conséquente ! :-)
Et cet étalage, bien installé dans un autre camion, de laines, tissus et autres canevas à broder ? Incroyable, non ?
Allez, j'ai acheté un kilo de saucisse de Toulouse, que j'ai fait mettre sous vide et que je congèlerai en attendant de la servir, bien grillée et enfouie sous des tonnes de haricots blancs, quand je préparerai ce fameux cassoulet aux copains !
Maintenant, on peut partir ...
... et reprendre le chemin des écoliers ...
... toujours au milieu des champs très, très verts !
C'est que quand on vient rendre visite à Jean-Pierre, il y a un endroit que l'on ne veut louper sous aucun prétexte. Surtout les garçons, d'ailleurs, qui considéreraient que ne pas aller déjeuner "chez Anny" serait comme un manquement impardonnable !
Et Chez Anny, c'est en fait un bar-tabac-restaurant tout à fait étonnant, installé au bord de la route D1, la rue Principale du village de Cox, en fait ...
Nous y sommes déjà venus ... et je vous en avais déjà parlé sur ce billet-là. Nous revenions d'ailleurs du marché de Samatan ... avec des foies gras plutôt que des carcasses, d'ailleurs, cette fois-là (!) ... et avions fait un très intéressant tour des "bastides" du coin ... Cologne, Grenade ... Un très joli trajet rythmé par des paysages splendides ... sous le soleil ... et pas mal de jolis châteaux, pour couronner le tout ! C'était sur les conseils de mon indispensable compagnon de voyage "le Routard", d'ailleurs ...
Nous avions déjeuné dans la salle du bar, la première fois. On avait adoré l'ambiance. Cette fois-ci, on nous installe dans la jolie salle de restaurant du fond. Une table posée devant une fenêtre, avec vue sur la campagne environnante. J'aime beaucoup aussi. La bouteille de vin rouge est déjà sur la table ...
... et la soupe arrive ! Dans une énorme soupière, comme la dernière fois ...
À ceci près que ce riche et divin bouillon est cette fois-ci accompagné de vermicelle et non plus de perles du Japon ... Mais c'est tout aussi délicieux !
Suivent les entrées ... ;-)
De la charcuterie excellente ...
Une salade aux lardons et dés de gruyère à l'assaisonnement bien relevé ...
Et puis un pâté ... Oh ce pâté !!! Bon, on est prévenu, cette fois-ci, et on fait attention à ne goûter qu'un peu de tout ...
... parce que LA SUITE ARRIVE !!! Du confit de canard pour les garçons ...
... et une excellente bavette à l'échalote pour les deux plus vieux de la bande ! :-)
Les jeunes se jettent sur le plat de pâtes au beurre, comme la dernière fois ! :-)) Il faut dire qu'elles sont bien bonnes !
Un petit dessert plus tard ... et une addition microscopique pour un repas aussi pantagruélique que sympa - 14 euros vin compris, c'est quand même une belle affaire, non ? - et nous voilà repartis !
On retraverse quelques coins de notre jolie France ... Les nationales encadrées de platanes sont toujours là ... désormais agrémentées de glissières de sécurité, notez bien ...
On fait un chouette voyage à la Depardon, encore une fois ...
Il y a tellement de jolis détails à remarquer en traversant nos villages ...
Fin de la journée à Toulouse, pour faire quelques emplettes ...
Encore un peu de marche ...
On a fait pas mal de voiture, aujourd'hui ...
Encore quelques clichés de beaux balcons ...
... et de jolies façades ...
Ça, je ne sais pas m'en empêcher ...
Et à Toulouse, il y a de quoi faire ...
Quelques emplettes, donc, disais-je ... ;-) Et cette troisième journée se termine tranquillement ...
Le lendemain matin, il fait plutôt beau ... Le printemps approcherait-il ?
Un petit tour matinal à Labège ...
... pour se dégourdir les pattes avant de repartir pour quelques kilomètres de voiture ...
... et découvrir, bien cachées sous les feuilles, les premières violettes ...
Nous ne sommes pas samedi ... Pas de marché de plein vent pour nous aujourd'hui, donc ... ;-)
Et puis direction Montauban, où je m'étais promis, lors de mon précédent séjour dans le coin, de revenir !
On trouve à se garer facilement dans un parking gratuit le long du Tarn, juste sous le musée Ingres ...
Oui, Montauban est la ville de naissance du célèbre peintre Jean-Dominique Ingres, l'un des plus grands peintres du XIXème siècle ... et aussi du sculpteur Antoine Bourdelle, sous la maison natale duquel nous nous trouvons maintenant.
Le temps est plutôt agréable, en cette fin de matinée.
On en profite pour se promener dans le centre de la ville ...
... en admirant les vieilles boutiques ...
... aux devantures un peu émouvantes ...
Celles qui me rappellent mon enfance, en fait ...
Il y a aussi un grand nombre de fleuristes, à Montauban ...
Et tous avec des terrasses fleuries vraiment très élégantes.
Pour un peu, on achèterait tout ...
Non, pas ces hellébores, j'en ai tout plein devant ma salle de kiné, qui se ressèment d'année en année, toujours plus nombreuses ... mais comme je les aime, c'est plutôt bien ! :-)
La ville est jalonnée de panneaux indicateurs qui nous guident vers les points les plus remarquable. C'est bien pratique.
Suivons donc le guide et marchons jusqu'à la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption ...
La ville de Montauban, protestante au début des guerres de religion, est devenue catholique en 1629. En 1685, avec la révocation de l'Édit de Nantes, Louis XIV ordonna la construction de la cathédrale, à la fois pour marquer la présence du pouvoir royal ainsi que pour affirmer le catholicisme dans une ville traditionnellement protestante. La pierre fut posée en 1692.
Elle fut solennellement consacrée en 1739.
Le grand orgue en noyer sculpté date de 1675, placé initialement dans l'église Saint-Jacques ...
Son intérieur est de style classique, avec des lignes sobres et élégantes.
"Le Vœu de Louis XII", l'une des œuvres majeures d'Ingres, fut peinte spécifiquement pour la cathédrale et remporta un vif succès au Salon de Paris de 1824, paraît-il ... Comme elle est sans doute en réfection, en voici une copie. Mais à priori, en temps normal, la vraie toile est dans l'église ...
La toile qui suit me plaît tout autant : Il s'agit d'une "Mise au Tombeau" de 1925 peinte par Marcel-Lenoir (de son vrai nom Jules Oury), un orfèvre/enlumineur/graveur/dessinateur/fresquiste et peintre également natif de Montauban, qui vécut entre 1872 et 1931. Il se fit connaître à Paris partir du début des années 1900. On peut classer ses œuvres de l'époque dans le courant symboliste et l'Art Nouveau. Rapidement, sa peinture prit des influences cézaniennes. Puis c'est le style Art Déco qui le séduisit. Il laissa derrière lui de nombreuses peintures, tant des scènes religieuses que des natures mortes, des portraits ou encore des paysages ...
Sinon, à l'entrée de l'église, quatre statues monumentales encadrent la porte ... Ce sont de gigantesques représentations des quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean ... Œuvres du sculpteur Marc Arci, elles datent du XVII ème siècle et ornèrent la façade extérieure de la cathédrale pendant 250 ans. Aujourd'hui, des copies les remplacent dehors et voici, à l'intérieur et bien à l'abri, les originales.
Mais que font Paul et Clément ?
Il semblerait que Paul, en tout cas, ait trouvé quelque-chose qui lui parle bien ! :-)
Nous ressortons maintenant sur le parvis de la cathédrale, dont la pierre blanche tranche avec les briques rouges des autres bâtiments ...
Nous nous dirigeons vers la place Nationale ...
Elle est bordée de "couverts" sous lesquels se regroupaient les corporations de marchands ... Elle constituait au Moyen-Âge le centre de la vie urbaine. Elle s'appelait alors la Place Communale. On y rendait la justice et il y avait un pilori qui fut supprimé à la Révolution. Deux incendies détruisirent, en 1614 puis en 1649, les façades médiévales de la place et une grande reconstruction, permise grâce à la générosité royale, fut entreprise en 1651. Elle ne fut néanmoins achevée que dans le courant du XVIII ème siècle ! Les double-rangées d'arcades furent reproduites mais cette fois, on les fit en briques. Elle prit alors le nom de Place Royale ... jusqu'à la Révolution où elle prit finalement le nom de Place Nationale qu'on lui connaît encore aujourd'hui.
Ressortons par l'une des quatre portes de la place ...
J'en connais qui commencent à avoir faim ...
... et qui bavent devant tous les menus affichés devant les restaurants !
Nous nous dirigeons vers la Place du Coq ...
... ainsi nommée du fait de la présence d'un coq surmontant une croix en fer forgé au beau milieu de la place.
Sur cette place se trouve une maison dotée d'une très jolie façade que je vous avais déjà montrée lors de notre précédente visite ...
Et au rez-de-chaussée de cette belle maison, une enseigne attire notre curiosité. Serions-nous vraiment chez Lulu la Nantaise ? Dans ce cas-là, j'espère bien que ce n'est pas devant chez elle que nous nous ferons "dessouder" ! Eh oui, Montauban est la ville des Tontons Flingueurs de Michel Audiard. L'aviez-vous oublié ? ;-)
En attendant, entrons donc chez cette fameuse Lulu et attablons-nous.
Oh, nous tâcherons de ne pas trop manger car ce soir, c'est cassoulet ! :-)
On est bien, ici. Le cadre est chaleureux et le service, sympathique et efficace.
Ma salade de lentilles tièdes aux gésiers de canard confits est excellente ...
... et Paul est absolument ravi de son burger au fromage de chèvre.
Mon riz au lait, sauce caramel au beurre salé, est extra ...
... et les garçons sont enchantés de leur tarte au citron. Encore une fois, que demander de plus ?
Nous voilà donc parfaitement à même de continuer la balade. D'abord en nous dirigeant vers l'église Saint-Jacques ...
... que voici au bout de la rue.
Une église bâtie au XIII ème siècle, peu après la fondation de la ville. Une base de style gothique méridional ayant évoluée au fil des siècles ... Une église pillée lors des Guerres de Religion et où, le 15 août 1561, tous les catholiques présents dans l'église seront massacrés. Son clocher sera désormais tour de guet, sa nef, fabrique de salpêtre et son chœur, un fortin ... L'église sera aussi passablement abîmée lors du siège de la ville par le roi Louis XIII, en 1621, devant lequel les Montalbanais résisteront de façon exemplaire. Il en reste d'ailleurs quelques traces sur les façades de l'édifice.
Après la reconquête catholique, Richelieu ordonnera la reconstruction de l'église à l'identique. On lui adjoindra au XVIII ème siècle de nouveaux portails latéraux et au XIXème siècle, un portail néo-roman surmonté d'une mosaïque que vous pouvez apercevoir sur la photo qui suit.
L'église présente une nef unique. Elle est close par une abside polygonale à sept pans.
L'ensemble est vaste ...
... et plutôt sombre ...
... mais la lumière qui passe au travers des vitraux colorés l'éclaire de la plus jolie des manières ...
Devant l'église, dans le petit square au bas des marches, un masque d'Antoine Bourdelle. Un selfie à l'ancienne, en fait ! :-)
Nous voilà tout de suite devant l'ancienne bibliothèque de Montauban ... Un bâtiment de style néo-classique dont la construction débuta en 1910 avec un squelette en béton armé, soigneusement caché sous un habillage de pierre et de brique.
Un joli graphisme très 1930 pour l'enseigne de cette bibliothèque ...
Bon, ça vous dirait d'aller faire un tour sur le Pont Vieux ?
Je sais que je vous y ai déjà emmené mais passer devant ce Centaure de Bourdelle me fait trop envie.
N'est-il pas magnifique ?
On dépasse ensuite le superbe tribunal de commerce installé dans l'ancien palais de la Cour des Aides de Montauban au XVII ème siècle ...
... mais dont la façade fut reconstruite dans le courant du XVIII ème siècle. Juste devant, le monument aux Morts, encore une œuvre de Bourdelle.
De l'autre côté de la rue, l'ancien palais épiscopal, devenu aujourd'hui le musée Ingres.
Traversons ensemble le pont et admirons les maisons joliment rangées sur les berges du Tarn ...
Le Pont Vieux date du début du XIVème siècle, même si sa construction était déjà prévue dans la charte de fondation de la ville en 1144. Il était au début protégé par des tours et faisait partie intégrante des défenses de la ville. Son tablier plat était exceptionnel pour l'époque. Il mesure 205 mètres de long et ses sept arches sont percées de hautes ouvertures, ce qui lui a permis de résister aux plus terribles crues du Tarn. Celles de 1930, où les eaux montèrent de plus de 11 mètres, furent un vrai désastre mais ne firent pas céder le Pont Vieux.
Le pavage en petits galets est amusant.
Des messieurs jouent aux boules le long du quai ... Ils ont raison, il fait plutôt doux ...
En face de nous, un peu plus loin sur le fleuve, le Pont Neuf, qui date quand même de 1911, a fière allure, avec ce petit contre-jour ...
Une aigrette - enfin, je crois que c'est une aigrette - attend de prendre son envol sur la branche d'un arbre nu ...
Il est maintenant plus que temps d'aller faire un tour au musée Ingres ...
... où se tient en ce moment une belle exposition de jolis portraits espagnols habituellement conservés au musée du Prado.
Nous en profiterons pour découvrir les collections permanentes du musée ...
Je vous fais visiter ? Nous commencerons par la salle Bourdelle. Un enfant du pays, comme je vous le disais. Pour les Parisiens, une visite au musée Bourdelle du 15ème arrondissement s'impose aussi, hein ? Pour la visite, c'est par là !
Le premier étage est consacré à l'œuvre d'Ingres ... Voici une reconstitution de son atelier ... avec son violon sur un fauteuil !
Le voici dans son atelier à Rome en 1818, croqué par le peintre Jean Alaux ...
Et voici ... désolée pour les reflets pourris de lumière ... la Madone Mackintosh, reproduction 'ingresque" d'une peinture de Raphaël aujourd'hui exposée à la National Gallery de Londres ...
Voilà enfin un florilège des plus jolis portraits présentés ici grâce à une collaboration entre le musée Ingres et le musée du Prado de Madrid ... Des portraits tous plus beaux les uns que les autres, des œuvres de Vélasquez, Le Greco, Goya ... De quoi s'en mettre plein les yeux !
Alors évidemment, je ne peux pas tout vous montrer. Le musée est très vaste, les collections très denses ... Vous vous ferez une idée vous-même la prochaine fois que vous viendrez. Ce sera bien comme ça ! :-)
Bon, eh bien tout ça a creusé quelques appétits ... Notre salade de lentilles est loin, maintenant. Une devanture attire notre regard ... Les Tontons Flingueurs sont encore parmi nous ...
La pâtisserie Alexandres est un endroit de perdition, vous le saurez. Dommage qu'elle ne possède pas un petit salon de thé attenant à la boutique ...
Mais ce n'est pas grave, rien ne nous arrête ...
C'est au-dessus du Tarn que nous ouvrons notre boîte aux trésors ... Et quels trésors !
Allez, rien que pour vous, je vous mets une photo de ma tartelette aux pommes en coupe ... Vous verrez la crème d'amandes posée sur un fond de pâte sucrée, et, au-dessus, le centre de la pomme prédécoupée rempli d'un petit tas de confiture de coing fondante ... Une splendeur à essayer de refaire à l'automne prochain ...
Sur le chemin du retour vers Toulouse, nous nous arrêtons à l'office du tourisme de Fronton, qui accueille dans ses locaux La Maison des Vins de Fronton. Dans ce magnifique Château de Capdeville, un espace vente-dégustation des vins de ce terroir de Fronton. C'est certainement le meilleur endroit pour découvrir " la négrette ", cépage unique au monde ! On peut y découvrir que la négrette donne des vins rosés fruités et frais, d'une belle intensité aromatique, plutôt gras et longs en bouche. Quant aux vins rouges, ils sont élégants et plus complexes, offrant une palette d'arômes de fruits rouges et noirs (cassis, mûres, framboises) et de fleurs (violettes), avec une finale en bouche où dominent réglisse et épices ...
J'ai depuis longtemps envie de goûter les vins de ce tout-petit terroir ...
Et comme justement, l'Office du Tourisme organise des dégustations de ces vins dans cette belle propriété, nous voilà comblés !
Nous dégustons quatre de ces vins, tous à base de ce cépage ultra-local, la négrette ... nous retrouvons avec délices les arômes de violette, de réglisse, de cassis et de mûre qui s'en dégagent ... et nous repartons finalement avec quelques cartons, promesses de dîners sympathiques avec les amis ...
Dîner tardif à Villefranche-de-Lauragais,
... à l'Hôtel du Lauragais ...
... d'un cassoulet géant et divin !
Notre meilleur cassoulet jusqu'à aujourd'hui, je pense ...
Et un service sympa comme tout, en plus, ce qui ne gâche rien.
Le tout arrosé d'un Madiran délicieux ...
Et en conclusion, un fabuleux flan, je pèse mes mots, servis dans des cassoles individuelles ... de belle taille ! :-)
J'ai d'ailleurs bien noté où l'on pouvait trouver de ces jolies poteries ... Pas le temps d'y aller pendant ce voyage-ci mais la prochaine fois, il ne couperont pas à notre visite ! ;-)
Quant à l'Hôtel du Lauragais, il nous reverra lui aussi, c'est certain !
Retour à Cannes en marquant un arrêt gourmand à Bouzigues ...
La Tchèpe est presque déserte.
Normal, il est tôt, nous sommes en pleine semaine et il fait un temps très moyen ...
Tant mieux, nous aurons de la place ! :-)
Un petit verre de Picpoul de Pinet pour commencer ...
Avec une tielle, s'il vous plaît !
Que prendra-t-on pour notre déjeuner ?
Je vous laisse choisir ?
Pour nous, ce sera des oursins, bien sûr ...
Des moules crues ... J'adore ça !
De très, très belles huîtres et quelques jolies crevettes, enfin.
Et puis forcément, plein de pain, de beurre et de citron ! :-)
De quoi faire une pause bien plus sympathique que sur une aire d'autoroute, non ?
C'est quand même fabuleux, que Bouzigues soit placée si près de la sortie de cet autoroute qui nous emmène de Cannes à Toulouse ...
Un petit tour sur le bord de mer ...
... où les garçons ...
... se font un nouveau copain !
Mouettes ...
... et bateaux étant bien à leur place ...
... nous pouvons repartir tranquilles !
... non sans nous promettre, comme toujours, de revenir très vite ! ;-)
Parce que Bouzigues, c'est vraiment un ravissant endroit !
De retour à Cannes, je suis bien contente d'avoir encore trois jours de congés devant moi ... Il va en effet falloir les préparer, nos canards ... Pour l'instant, ils ont juste été découpés ... puis congelés à Toulouse, en séparant bien tous les morceaux ... Ils ont commencé à dégeler ... bien au frais quand même ... dans le coffre de la voiture ... et il faut donc les mettre en conserve au plus vite !
Je n'ai jamais fait ça et prends donc tous les renseignements nécessaires avant de me mettre au boulot ! Et c'est ainsi que de bon matin, je commence à découper toute la graisse récupérée ... et il y en a beaucoup ... et très petits dés.
Je fais fondre cette graisse dans une grande cocotte en fonte, en remuant bien pour que rien n'attache au fond ...
Lorsque toute la graisse a bien fondu ...
... je la passe au chinois et récupère de divins fritons.
... que je mets en conserve illico ! Pour l'apéro et les salades à venir, ce sera délicieux ...
Pendant ce temps, j'ai mis les carcasses à cuire ... J'ai heureusement cette immense cocotte en fonte qui les accueille juste bien ... Des carottes, de l'oignon, du laurier, une branche de céleri ... Voilà qui fera un très bon bouillon ... qui se transformera après forte réduction en un fond de canard bien utile et délectable ...
... et de divines rillettes, faites avec la viande récupérée ! ;-)
Quant à nos cuisses et manchons ...
... ils vont aller confire tranquillement dans la graisse récupérée ...
Et alors là, je me dis que les magrets et les cous, que j'ai conservés bien congelés, attendrons encore quelques jours ... ou quelques semaines ... avant d'être préparés ! :-) Parce que dites donc, l'odeur de la graisse de canard, c'est prenant, hein ? On ressort de deux jours de confits ... presque confit soi-même ! :-)
Mais bon, c'est une belle expérience, amusante de surcroît, et puis les résultats sont là ! Nous aurons en outre de quoi nous régaler un petit moment !
En attendant la fin de la stérilisation des bocaux, un petit thé et un peu de lecture ...
Ce livre est excellent ! Et me donne instantanément envie d'inviter les copains pour une soirée dédiée à ce palmipède délicieux ... Ce qui sera vite fait !
Et c'est ainsi que samedi soir dernier, je recevais à notre table une poignée de fines fourchettes prêtes à se lancer dans l'aventure avec nous ... Voici le menu élaboré pour l'occasion ...
... et la table dressée ...
J'ai installé un bouquet de renoncules dans ma vieille cafetière émaillée ... J'adore les renoncules ...
Tout est prêt ...
Chacun pourra trouver sa place facilement ...
À l'heure dite, la porte sonne ... On va pouvoir prendre l'apéro tous ensemble ...
... à coup de Floc de Gascogne et de rillettes de canard parfumées d'un nuage de garam massala ... Mais aussi, pour Michèle qui ne boit pas d'alcool, avec une vraie citronnade dont je vous laisse la recette à l'instant ...
Je la sors d'un de mes journaux anglo-saxons préférés ... Rapidement et en français, vous prélevez les zestes de six citrons et de deux citrons verts non traités à l'aide d'un économe.
Vous placez ces zestes dans une grande carafe qui résiste à la chaleur et vous couvrez du jus de ces citrons, de 1,5 l d'eau bouillante et de 200 g de sucre en poudre. Vous laissez infuser plusieurs heures, vous filtrez et vous servez glacé !
N'ayant pas pris le temps de faire mes magrets séchés (en fait, j'ai quatre énormes magrets congelés les uns contre les autres et je ne voulais pas les dégeler tous en une fois, ce qui aurait été inéluctable, pour n'en sécher qu'un ou deux...), j'ai acheté en plus un merveilleux, le mot n'est pas trop fort, magret fumé entier chez Les Éleveurs Gastronomes, une excellente boutique installée autour du marché Forville. Un pur délice, découpé en fines lamelles !
Puis on passe à table ... En entrée, je sers une salade faite de pousses d'épinards, de betteraves et de blettes agrémentée de moelleux gésiers confits rapportés de Toulouse et de pignons torréfiés ... Une petite sauce à l'huile de noix et le tour, un très bon tour, est joué ...
Mon plat de résistance, c'est, vous l'avez lu sur le menu, un cassoulet fait à la manière de Pierre Perret. Extrait du Petit Perret Gourmand, un joli ouvrage acheté l'année de sa sortie, en 1987. Il faut croire qu'à 22 ans déjà, j'avais des envies de belle cuisine de Sud-Ouest ! :-)
La Cassoulet de Pierre Perret ...
Pour environ 8 personnes :
- 1 kg de haricots blancs, des lingots ou, si possible, des tarbais
- 300 g de tomates fraîches pelées et épépinées
- 8 morceaux de canard confit (cuisses et manchons)
- 500 g de saucisses de Toulouse (j'avais 1 kg, j'en ai mis 1 kg !)
- 200 g de couenne de porc
- 2 cuillerées à soupe d'huile d'arachide
- 6 gousses d'ail pelés et hachées
- 2 oignons épluchés et coupés en dés
- 1 bouquet garni
- 1 clou de girofle piqué dans la moitié d'un oignon
- 1 petite pincée de sel poivre
Préparation :
1. La veille au soir, faites tremper les haricots secs dans de l'eau froide. Le lendemain, faites-les bouillir environ 30 minutes dans un grand volume d'eau. Égouttez-les lorsqu'il sont juste tendres.
2. Dans une grande poêle, dans 1 cuillerée de graisse des confits et 2 cuillerées à soupe d'huile, faites revenir durant 10 minutes, les tomates et l'oignon haché. Ajoutez alors l'ail. Passez ensuite les confits à la poêle, à feu très doux, juste pour les dégraisser. Réservez. Piquez à la fourchette la saucisse et faites-la dorer dans une poêle. Réservez.
Montez le cassoulet dans un plat creux en terre cuite en tapissant le fond avec des morceaux de couenne et en frottant d'ail le tour. Ajoutez les haricots, les tomates + oignons + ail, l'oignon piqué de girofle et un bouquet garni. Salez légèrement, poivrez et recouvrez d'eau à hauteur. Faites cuire à four moyen 1h30 environ. Ajoutez ensuite les confits entiers, les saucisses coupées en morceaux en enfouissant le tout au milieu des haricots. Ce qui n'est pas une mince affaire ! :-)
Ajoutez de l'eau (ou mieux, un fond de canard si, comme moi, vous avez eu la chance d'avoir de belles carcasses de canard ...) pour couvrir le tout. Faites cuire à nouveau à four très doux pendant environ une heure. L'idéal est alors de retirer le plat du four, de le laisser refroidir et d'enfoncer la peau qui s'est formée en surface dans les haricots ... et si l'on en croit ce que conseille M. Perret, de recommencer ce cycle de cuisson d'une heure, de refroidissement et d'"enfoncement" de la peau ... sept fois !!!
Bon, pour moi, au total, quatre heures de cuisson et cinq enfoncements sans refroidissement entre chaque ont été parfaits ! À vous de voir, maintenant !
En tout cas, le voilà sur la table !
Je vous en sers un peu ?
Un instant de recueillement, d'abord ... et on peut commencer ! ;-)
On déguste ce cassoulet avec nos vins de Fronton ... On en a rapporté deux caisses ... Le premier vin a un joli nom ... "... On l'appelle Négrette." Il vient d'un domaine familial de 48 hectare situé sur l’AOC Fronton, le Château Coutinel. Ses vins sont vinifiés à la propriété depuis 1920 ...
Le second est un Château Flotis, un ancien domaine viticole de Fronton, repris au printemps 2004 par Cathy Ribes, du Domaine le Roc, une institution de l’appellation Fronton, et Katia Garrouste. Elles s'attachent à sublimer les cépages autochtones, notamment cette fameuse Négrette ... et elles y parviennent très bien.
Pas de fromage ce soir ... On n'aurait plus faim pour le dessert ! ;-)
Et des desserts, en fait, il y en aura deux ... d'abord une tourtière landaise ... confectionnée après en avoir dégusté une excellente chez ma copine Boljo.
Une Tourtière Landaise ... un peu comme celle que nous avons goûtée chez ma copine Boljo ...
Ingrédients pour 8 à 10 personnes :
- 16 feuilles de pâte filo
- 150 g de beurre environ
- 1 kg de pommes
- 1 cuillerée à soupe de fleur d’oranger
- 10 cl + 7 cl d’armagnac
- 1/2 gousse de vanille ou 1 sachet de sucre vanillé
- Sucre en poudre (sucre roux en ce qui me concerne ...)
Ingrédients :
1. Préchauffez votre four à 200°C. Coupez vos pommes en lamelles et faites-les macérer une heure avec 1 cuillerée à soupe d’eau de fleur d’oranger, 2 cuillerées à soupe de sucre, 10 cl d'armagnac et la demi-gousse de vanille fendue en deux. (Boljo les fait revenir à la poêle avec sucre, fleur d'oranger et vanille, puis les flambe. Mes pommes étaient très friables et j'ai eu peur d'obtenir en quelques secondes de cuisson de la purée ...)
2. Faites fondre le reste du beurre et ajoutez 7 cl d'armagnac. Dans un grand moule à tarte que vous couvrirez d'une plus grande feuille de papier sulfurisé, en la laissant bien dépasser de chaque côté (vous me remercierez au moment du démoulage !), placez une feuille de filo rectangulaire badigeonnée au pinceau d'un peu du mélange de beurre et d'armagnac. Laissez déborder l'excédent de pâte de part et d'autre du moule. Badigeonnez aussi ces parties qui restent en dehors et plaçez à chaque fois les feuilles en forme de croix. Une fois horizontalement, une fois verticalement ... de façon à avoir de la pâte qui dépasse tout autour du moule, en fait ... Saupoudrez de deux cuillerées de sucre en poudre. Procédez de cette façon ( badigeonnage et saupoudrage) pour les 6 feuilles qui suivent. Sur la 7ème feuille, étalez vos pommes, que vous aurez égouttées. Tassez-les pour qu'elles aillent bien jusqu'aux bords de votre moule. Couvrez à nouveau d'une feuille de filo que vous recommencez à badigeonner de beurre à l'armagnac et à saupoudrer de deux cuillerées à soupe de sucre. Refaites la même chose avec les 7 feuilles suivantes. Remontez ensuite sur le dessus du gâteau toutes les parties qui dépassent du moule. Serrez un peu de façon à ce qu'elles tiennent verticalement sur le pourtour de la tourtière, pour faire du volume. Coupez les deux dernières feuilles dans leur longueur en trois bandes larges. Badigeonnez-les de beurre à l'armagnac. Froissez chacune de ces six bandes et disposez-les joliment sur le dessus de votre tourtière. Saupoudrez de deux dernières cuillerées à soupe de sucre.
Enfournez une vingtaine de minutes à 200°C. Surveillez attentivement le dessus qui doit prendre une couleur dorée, mais pas plus. Baissez un peu la température du four et couvrez d’une feuille d’alu si nécessaire. Démoulez chaud. Servez tiède.
Cette tourtière peut être préparée un peu à l'avance ( je l'ai faite en début d'après-midi pour le soir) et être réchauffée une dizaine de minutes avant le service. Le fond et les volutes de pâtes du dessus sont restés bien croustillants ... Un régal ! Merci Boljo de nous avoir mis cette recette dans la tête ... et dans le bec ! :-)
Pour accompagner la tourtière (qui entre nous soit dit, peut parfaitement se servir seule tant elle est bonne ...), j'ai préparé une glace aux pruneaux et à l'armagnac ... trop bonne, je peux vous le dire maintenant !
La Glace à l'Armagnac et aux Pruneaux ...
Ingrédients :
- 1/2 l de lait frais entier
- 100 g de sucre
- 5 jaunes d'œufs extra-frais
- 180 g de pruneaux mixés en une purée fine
- 25 cl de crème fleurette entière
- 5 cl d'armagnac
Préparation :
1. Vous commencez par préparer une crème anglaise en faisant bouillir votre lait d'une part, et en battant ensemble votre sucre et vos jaunes d'œufs. Vous versez un peu de lait bouillant dans le mélange d'œuf et de sucre, vous délayez bien et vous reversez tout dans la casserole.
2. Vous replacez sur un feu doux en remuant constamment, jusqu'à ce que la crème épaississe et couvre bien le dos de votre cuillère en bois. Vous retirez du feu, vous fouettez dedans votre purée de pruneaux et votre crème fleurette (notez que de la très bonne crème épaisse, ça marche très bien aussi ...), vous débarrassez dans un cul de poule que vous posez dans un bain d'eau glacée pour faire refroidir rapidement la crème.
3. Lorsque le mélange est bien froid, vous incorporez l'armagnac, vous fouettez à nouveau et vous mettez en sorbetière ...
4. Dès que la glace est prise, vous la tassez dans un moule à cake tapissé de film transparent.
Ce sera plus joli pour le service à table ! Rabattez le film sur la glace et laissez au congélateur encore deux ou trois heures au moins ... Pour servir, démoulez et retirez le film. Laissez à température ambiante une quinzaine de minutes ... et c'est tout !
Alors voilà, après toutes ces bonnes choses, je ne peux que vous souhaiter, si vous ne connaissez pas déjà, d'aller découvrir ce très beau pays du Sud-Ouest ... et d'y déguster sa délicieuse cuisine. Si possible avec plein d'amis parce que manger tout seul, c'est un peu triste, non ?
À très vite ... avec une balade parisienne et quelques recettes printanières ... Ça vous dirait, un brunch de printemps ? :-)
Bonjour Hélène. Nous sommes encore bien gâtés ! C'est MAGNIFIQUE 😊. On se cultive, on se promène, on visite et on se lèche les babines ! Ce cassoulet ... Même à 8 heure du matin, il me tente ... Et quelle jolie table, il ne manque rien ! Tu as vraiment beaucoup de talent ... Bon j'arrête là 😉 en tout cas, ceux qui croisent ton chemin ont beaucoup de chance. Un bise à tous ... Emmanuelle
RépondreSupprimerFaudra qu'on se croise nous aussi un de ces jours, hein ? ;-)
SupprimerAvec grand plaisir ...
SupprimerDans le sud, à Paris, en Bretagne ... Ou ailleurs ...
Selon le sens du vent 😉
Bises
coucou, et bien tout est enchanteur.j'aime venir chez toi, tu sais si bien nous emmener en ballade, tant gourmande que champetre ou autre, MERCI pour tout ça bisous
RépondreSupprimerLa région de Toulouse est un coin enchanteur, c'est sûr ! tant pour les paysages que pour la gastronomie ... Bisous
SupprimerCoucou !
RépondreSupprimerTu es passée par chez moi, je t'aurais bien montrer les Halles de Narbonne, les plus belles !
Je vais régulièrement dans la région de Montauban voir la famille et les amies. On loge toujours à Caussade.
Par contre, comment fais tu pour toujours dénicher de bonnes adresses pour manger ?
J'ai un grand coup de blues, j'ai envie de prendre l'A61 et de profiter de la région, des bons plats, des amies, de la famille.
Merci Hélène, tu as su mettre cette belle région en valeur.
Bises.
Oh eh bien la prochaine fois qu'on passera dans le coin de Narbonne, je te ferai signe. et je ne manquerai pas, alors, de visiter ces halles que je ne connais pas ! Bises
SupprimerCoucou Hélène,
RépondreSupprimerencore de belles images j'adore la vache du stade toulousain
Paul devient un bon dégustateur d'hamburgers :p il faut dire qu'ils sont superbes ceux qu'il a goutés
Bonne journée bisous
Oui, elle est sympa, cette vache ! C'est vrai que Paul va pouvoir écrire un guide des burgers , s'il continue comme ça ! :-) Bisous et bonne journée, Virginie
SupprimerDe merveilleux souvenirs personnels d'un voyage à Toulouse et à Montauban, se sont trouvés ravivés et magnifiés par votre reportage touristico-culinaire aussi riche et sympathique que d'habitude. Merci pour votre partage généreux de ces moments, pour les photos, les descritions, la chaleur familiale et.. la cuisine.
RépondreSupprimerComme je vous le disais sur votre blog, je me sens un peu chez moi quand je passe chez vous ! Les photos que vous prenez, je les prendrais aussi si j'étais au même endroit ... :-) Bises et à bientôt
SupprimerCe billet est une pépite dans le jargon touristique
RépondreSupprimerDu beau, du bon, des photos à l'appui juste ce qu'il faut pour avancer et visiter virtuellement et des tuyaux bien utiles
Merci pour ce moment agréable
Merci Rose, c'est un joli compliment qui me va droit au cœur !
SupprimerComme toujours cette magnifique promenade enrichie d'anecdotes et de superbes photos, se termine par un repas non moins somptueux. Merci Hélène. Bisous
RépondreSupprimerMerci Michèle. Promenades et cuisine conviviale, voilà le créneau dans lequel je me sens le plus à l'aise, c'est sûr !
Supprimerton billet me rappelle de bien beaux et gourmands souvenirs, je retiens "si on ne ramène rien c'est péché" c'est tout à fait ça !! et le cassoulet de pierre perret, c'est un morceau d'anthologie !! bisous et mille mercis pour ce billet plus que gourmand, une fois de plus !!
RépondreSupprimerOui, il est des principes auxquels il vaut mieux ne pas déroger ! :-) Bises Barbara
SupprimerOh! Salon, tu n'étais qu'à 20' de chez moi! Dommage! Toulouse, une gastronomie que j'aime aussi. Je me régale à suivre vos aventures. Bisous
RépondreSupprimerOn est passé tellement vite, tu sais ! Mais une autre fois ? Bisous, Val
SupprimerQuelle magnifique reportage!
RépondreSupprimerEt des photos sublimes!
Tu auras de très beaux souvenirs;)
Bravo aussi pour ce merveilleux repas qui clôture un bien beau moment
Bises Hélène
Merci Brigitte ! C'est vrai que c'est important, les jolis souvenirs ! Bises
SupprimerSuperbe ma chère Hélène comme d'habitude.Quelle belle promenade historique et gastronomique. Bisous
RépondreSupprimerMerci Jackie ! Gageons que tu nous rapporteras aussi de bien jolies photos de ton voyage ! Je les attends avec impatience ! Bises
SupprimerOh..hélas..dès que je pose un a accent grave avec nos ordis..tout mon commentaire s'envole..:(
RépondreSupprimerJe croyais que de notre "monstre" tout allait bien..
mais qu'alors..
ce n'est pas le cas..mon commentaire a disparu ..en plein air:(
Il faut me pardonner toutes les fautes..:(
J'adore voyager avec toi et ta famille..
la petite robe ORIGAMI..est l'une de mes décos -cadeaux..préférées!
Je vois que tes beaux beaux "boys" aiment les burgers:)
De très belles photos..j'adore tes rillettes..ta calligraphie..tes pots..ta réception.. des renoncules♥
ton menu..tes convives ont de la chance!
Tes recettes..les citrons..etc etc..
x
Pas grave pour les accents ... N'en mets plus, j'aime trop tes longs commentaires pour que tu les perdes en route ! :-) J'étais sûre que tu aimerais ces renoncules ! :-)
SupprimerBisous Monique
Moi je passe pas mon tour ............. d'autant que, j'avoue, je n'ai jamais mangé de vrai cassoulet ..... et qu'est ce qu'il me fait envie ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'un cassoulet préparé dans un si grand plat, ça a vraiment de la gueule ! :-) Bises, Cali
Supprimerque de jolies photos !!
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne journée. Bisous
Merci Kekeli ! Bonne journée à toi aussi.
SupprimerQuelle longue mais belle et gourmande balade !! je bave devant toutes les assiettes ;o)
RépondreSupprimertu nous as encore fait découvrir un beau coin de France que je ne connais absolument pas.
bises à vous quatre
On pourrait s'y retrouver un jour ... Bises
Supprimerune nouvelle fois j'ai adoré cette jolie balade avec toi et tes hommes, Paul a fait le plein de burgers pour quelques semaines (quoi que loll) quand au plat de pâtes au beurre, je comprends qu'ils se soient jetés dessus car les frites n'avaient vraiment pas l'air top (on est belge ou on ne l'est pas ;-) )
RépondreSupprimerje suis allée passer quelques heures à Toulouse pour rencontrer une amie lors de nos vacances du côté de Bordeaux et elle nous avait invité à la table du chef Constant ... ça m'a étonné qu'il ne soit pas dans un de vos arrêt repas mais en voyant ce que vous avez dégusté ça en valait largement le coup aussi ... bon à part les frites mdr
j'ai adoré la visite du musée de la médecine, si j'avais su à l'époque j'y serais certainement allée aussi
gros bisous à vous 4
Oh eh bien dans ces voyages, on privilégie les petites tables régionales, en fait ... On cherche les petits bistrots de campagne, les endroits où l'on mange au coude à coude dans un joyeux brouhaha... bon, cela dit, comme on n'est pas des Belges, on a trouvé les frites très convenables, chez Anny ! :-) Pas aussi bonnes que celles que nous avions mangées avec de la sauce au poivre dans de grands cornets à Bruxelles sur la place Sainte-Catherine, certes, mais vraiment très correctes ! Bisous Domi
SupprimerComme l'impression d'avoir grâce à toi fait une belle balade ....belles recettes en prime ! Biz .
RépondreSupprimerMerci CITA !
SupprimerC'est une région que je ne connais pas mais que ton billet me donne très envie de découvrir. Les briques me sont familières, mais leur emploi là bas tout à fait différent à l'œil. Je sais où revenir voir pour trouver de bonnes adresses le jour où nous irons faire un tour par là-bas. Quand au dessert de Boljo, je ne manquerai pas de le tester un de ces jours, j'ai déjà bricolé avec des pommes et des feuilles de film, mais l'ajout d'armagnac et de fleur d'oranger doit rendre l'ensemble très gourmand. Je ne suis pas surprise que vous ayez passé un bon moment chez elle, car la lecture de son blog m'en procure déjà de très bons et laisse présager quelqu'un de bien sympathique.
RépondreSupprimerC'est une très belle région, c'est sûr, et en plus, on y mange vraiment bien ! :-) Quant à Boljo, elle et sa famille sont vraiment adorables et on a passé un délicieux moment ... Bises Babeth
SupprimerQuel régal! J'ai eu la chance de découvrir la région toulousaine, même si je suis resté principalement à Toulouse. Quelle ville sublime, quel patrimoine! Et surtout quelle gastronomie! Entre le confit de canard, le foie gras, le cassoulet, et bien d'autres préparations plus appétissantes les unes que les autres il ya de quoi avoir le tournis! Merci pour ce joli reportage photo :)
RépondreSupprimerLa campagne autour de Toulouse est une merveille, tant pour les paysage que pour la gastronomie !
SupprimerUne superbe ballade! Nous avions fait une halte à Toulouse l'année dernière, mais je n'ai pas visité ce superbe marché !! Ton cassoulet est magnifique!! Vous avez dû vous régaler! Ça demande du temps toutes ces conserves!! Bonne soirée
RépondreSupprimerLes marchés valent le coup, dans la région, et sont très différents de ceux que l'on a ici dans le Sud-Est ... J'adore les marchés ... Une vraie immersion dans la vie de nos régions ... Bises, Nathalie
SupprimerC'est la deuxième fois que je visite Toulouse et ses alentours grâce à toi !
RépondreSupprimerJ'ai aimé pour commencer le musée de Salon de Provence et l'anecdote sur les gants de Napoleon ainsi que le mouchoir d'instruction militaire. La campagne est belle et les marchés prouvent que la France a encore de beaux produits authentiques du terroir à proposer. La saucisse de Toulouse au mètre me fait rêver... et ton cassoulet avait l'air divin. Je comprends que vous vous soyez recueillis avant de l'engloutir :D.
Et je salue ta délicatesse de préparer une boisson sans alcool à ton amie. Ne buvant pas de vin, c'est le genre d'attention qui touche... Bises et bon week end
Il faut y descendre un jour. Tu trouveras largement dans le coin de quoi satisfaire ta curiosité en matière de lieux exceptionnels de belle architecture et d'histoire ! Et puis le cassoulet, même si c'est un peu un sacrilège, on peut aussi le boire avec de l'eau ! ;-) Bises Marielle
SupprimerEt bien !!j'en ai plein les yeux et les papilles, j'adore Toulouse et sa région !merci pour ce partage !
RépondreSupprimerbises
sicacoco
Merci sicacoco, je découvre petit à petit la région et je dois avouer qu'elle est très attachante ! Bises
Supprimerune belle promenade les photos sont magnifiques bravo
RépondreSupprimerbonne soirée
Merci fimère !
SupprimerUne très jolie promenade qui me fait découvrir Toulouse !! Je connais bien la rocade, en allant sur Montpellier, mais c'est bien tout !! Je connais mieux Bouzigues, on essaie d'y manger régulièrement lorsque nous sommes dans le coin .... Quant à ton repas bravo, c'est très gourmand (j'ai aussi le livre de Pierre Perret ..). Et les confits, je connais la sensation, j'achète tous les ans mes canards à côté de chez moi dans une ferme des Landes pour les confire !! Bises et merci pour toutes ces belles photos
RépondreSupprimerBouzigues est un joli endroit et je dois dire qu'on ne passerait jamais par là-bas sans s'y arrêter pour manger quelques fruits de mer ... Quant à Toulouse, c'est une vraiment jolie ville, vivante et riche en beaux bâtiments. Je rachèterai des canards. j'ai adoré les préparer et nous n'en resterons pas là, c'est certain ! ;-) Bises Brigitte
SupprimerQuel bonheur ce billet comme tous tes billets !
RépondreSupprimerMerci infiniment :-)
Je sors de la des images pplein les yeux et la faim au ventre - surtout que l'envolee finale etait tres reussie! Ah, le cassoulet, un vrai poeme (il me faut une cassole comme ca)
RépondreSupprimerL'envolée finale calerait ta faim sans problème, c'est sûr ! :-) Bisous Gracianne
Supprimerbonjour chere Hélène, tes billets sont tellement riches, que c'est toujours un bonheur de les parcourir, Toulouse, le cassoulet, sublime, la tourtière aux pommes j'adore ! Bouzigues que je connais un peu ! fait partie de mes meilleurs souvenirs, ah les huitres, et les vins toujours bien choisis, merci Hélène pour ce superbe voyage gastronomique, bonne fin de semaine, amitiés et bises
RépondreSupprimerMerci René ! :-) Des bises à toi aussi
SupprimerAh le sud ouest, j'y habite je ne peux qu'adhérer à 1000 pour 1000 avec cette balade a aux accents du sud ouest. Je fais tous les ans mon confit de canard et je ne louperai pas mon rdv confit pour rien au monde. Le cassoulet c'est si bon...la tourtière, le madiran...Cet article qui me parle. Merci pour cette ballade dense,généreuse et conviviales. Bravo Hélène je kif grave cette ballade.
RépondreSupprimerC'est une région dans laquelle il doit faire bon vivre, hein ? À chaque fois que je passe par chez toi, j'ai envie de cuisine généreuse ... ;-) Bises
SupprimerEh moi chère Hélène, je viens me balader et m'instruire chez toi, c'est plutôt une revue, tout y est, architecture, paysages, histoire, les bons coins à connaître, cuisine et gastronomie, des lieux charmants où je voudrais bien m'évader, je m'installe toujours avec un petit café devant mon écran pour savourer !!!! Merci pour l'évasion !!
RépondreSupprimerChacune découvre le monde de l'autre. C'est ça qui est chouette, Zika !
SupprimerVoilà donc que que vous faites de vos journées : coquins que vous êtes, alors que je suis dans mes tracas quotidiens. Vos visites sont toujours un grand moment mais c'est un crève cœur d'avoir à vous abandonner pour aller au boulot.
RépondreSupprimerLe prochain coup, je poserai des congés et on se fera une "fête au gras" à la maison. A très bientôt à Cannes ou ailleurs.
Biz
Ce serait bien, pour une fois ! ;-)
SupprimerLors de ton prochain voyage, quand tu iras au Mas Ste Puelle, si le coeur t'en dit, fais moi signe, je dois être à même pas une heure de route de là..., je suis au pied de la montagne Noire....
RépondreSupprimerBravo pour tes photos de Toulouse, je connais certains lieux où tu es passée mais j'ai beau aller souvent dans cette ville, je n'ai jamais le temps d'y faire du tourisme et, grâce à toi j'ai fait quelques découvertes. J'ai découvert aussi Montauban que tu m'a donné envie de visiter
Et ce cassoulet, il est juste appétissant, j'en ai fait un cette semaine, mais je vais recommencer en suivant ta recette.
Bon week-end.
Que dire ? tu m'apprends des trucs dans ma ville !!! Je garde précieusement ts adresses et la prochaine fois que tu passes par là, fais nous signe, nous échangerons sur le cassoulet ! (Villefranche de lauragais, juste à côté de Castelnaudary.... :-)
RépondreSupprimerSuper beau billet !
Coucou Hélène,
RépondreSupprimerTu demeures une réelle spécialiste du Routard. J'adore.
J'ai un réel coup de coeur pour ce musée de la médecine. Il me faut visiter cela, un de ces jours. Tout me plait.
À très vite,
AnneXX
Mention spéciale pour la tourtière qu'une habitante talentueuse de Cannes m'a donné envie de tester. Des bises, la cuisine c'est le partage et la convivialité.
RépondreSupprimerUne jolie balade comme toujours, j'adore la fontaine moussue!
RépondreSupprimer