Anniversaires en série, ou nos aventures de "serial noceurs" autour d'une pizza arménienne, d'un château fort au Nutella et d'un roulé aux framboises!

Il y a quelques billets de cela, je vous racontais la véritable épopée que représentait la préparation des fêtes d'anniversaires de mes deux garçons. Depuis qu'ils sont tout petits, nous avons rivalisé d'imagination pour trouver à chaque fois des thèmes nouveaux, que nous déclinions tant au niveau des décors que des jeux, des déguisements et même des buffets.
Notre salon a été tour à tour transformé en base spatiale, en château fort, en cirque, en pagode chinoise, en maison de sorcière, en bateau de pirate, en villa romaine et j'en passe ! Un jour, je posterai quelques photos, pour que vous puissiez vous rendre compte par vous-même de l'évolution de notre salon au fil des réjouissances ;o)
Mais depuis qu'ils ont grandi, la fête que tous leurs copains réclament, c'est la fameuse boum ! Moi, je suis plutôt contente, car ce type de fête requiert une organisation bien moins compliquée que celle des fêtes à thème.
Quelques guirlandes, boules à facettes et autres lampes à lumière psychédéliques, un joli buffet et une bonne compilation de musique (les ados adorent les tubes disco des années 80, ça tombe bien, j'ai vraiment ce qu'il faut !), pfouitt, le tour est joué !
Bien sûr, on n'oublie pas de prévenir les voisins, car dans notre immeuble, ils ne sont pas tous sourds … mais dans l'ensemble, tout le monde est assez conciliant et on arrive sans trop de difficulté à faire hurler la musique jusqu'à 22 h 30 une ou deux fois par an !
En général, je dis bien, EN GÉNÉRAL, les garçons ne demandent qu'à m'aider. Là, par exemple, Paul prépare la pièce maîtresse du buffet de son frère.





Ou comment réutiliser le potiron de mon buffet précédent !

Pour célébrer dignement les 13 ans de Clément, ainsi que les 11 ans de son frère Paul, nous avons imaginé faire les deux fêtes dans la foulée ! Une le vendredi soir, l'autre le dimanche en fin d'après-midi (Paul tenait quand même à ce qu'il fasse bien nuit pour danser !).

VENDREDI 24 NOVEMBRE 2006

J'avais décidé de prendre une demi-journée de "repos" -enfin, repos à mon travail!- pour préparer tranquillement les agapes du soir.
Je suis donc rentrée tranquillement à 13 heures, pour trouver ma cuisine dévastée après le passage d'une horde d'affamés à midi (eh oui, ils trouvent que la nourriture de la maison est meilleure que celle de la cantine … la rançon du succès :o) ) Une heure de rangement plus tard, j'ai envoyé les garçons en cours et Clément s'est retourné sur le pas de la porte en me lançant négligemment un "Ah, oui, au fait, la programmation musicale, je m'en occuperai en rentrant ! Ne t'inquiète pas, mais quand même, si tu pouvais y jeter un œil, me préparer les listes de lecture des morceaux -tu sais, je n'ai pas pu le faire parce que je ne sais pas encoder en AIFF ( !!!!!!! ) -, tu serais trop cool. Je n'aurais plus qu'à les graver !". Me laissant hébétée au milieu du couloir, il est parti, sûr que tout se passerait bien en son absence. Après quelques minutes de sidération, l'horrible réalité s'est imposée à moi ! Cette boum mémorable dont il parlait dans ses invitations, c'était MOI qui allait la prendre en charge de A à Z, et je n'avais que 4 pauvres petites heures pour venir à bout de cette tâche à mes yeux monumentale !
Je me suis jetée dehors, dévalé les 4 étages, galopé dans la rue comme une folle pour rejoindre mon petit supermarché Coccinelle. J'ai empilé tout ce qui me manquait dans mon caddie, faisant 12 fois le tour des rayons -c'est vrai que ce n'est pas bien malin de vouloir faire rapidement des courses dans un endroit qu'on ne connais pas bien, vu que, justement, le dit endroit vient d'être entièrement remodelé. Imaginez que je ne trouvais même plus l'entrée. Et ce n'est pas Alzheimer, mauvaises langues que vous êtes !-.
Le souci, c'est que j'ai dû retourner chez moi… à pied, comme j'étais venue. Je ne fais que très rarement mes courses à pied, et c'est avec 6 gros sacs remplis de marchandises, dont 8 litres de boisson, que j'ai dû reprendre la route. Un crochet pour acheter des éclairs au chocolat et au café chez mon pâtissier (Michèle, j'ai trouvé de vraiment bons éclairs à Cannes, chez Collignon, boulevard Carnot !), pour préparer la déclinaison de makis que nous a présentée Sophie il y a quelques semaines, et j'ai commencé ma remontée ! Si vous connaissez Cannes, vous comprendrez ce que je veux dire par "remontée". La ville de Cannes n'est que collines, et je vous assure que c'est vraiment du sport, de rentrer chez moi chargée comme un mulet !
Après, je n'ai eu "qu'à" enclencher, comme je sais maintenant très bien le faire, la position "accélérer" de mon cerveau …
J'ai de la chance : En général, mon efficacité est proportionnelle à l'intensité de mon stress. Et là, je vous assure que j'ai été sacrément efficace...
Entre deux tartinages, je m'occupais de la programmation musicale, appuyant sur les touches du clavier de l'ordinateur avec les coudes, pour ne pas perdre de temps à me laver les mains au milieu d'une tâche !


Aperçu du buffet



Les croustades d'oeufs de lump, crème à l'aneth, préparées avec les petites croustades suédoises que j'achète chez Ikea, au rayon épicerie. Un peu de crème fraîche épaisse à laquelle je mélange pas mal d'aneth hâché, une petite cuillérée d'œufs de lump, un fragment de citron. On sert immédiatement, car la pâte a tendance à ramollir assez vite ! C'est délicieux !





Les pruneaux au bacon, avant et après cuisson. De beaux pruneaux bien moelleux, dénoyautés et entourés d'une fine tranche de poitrine de porc fumée. On les prépare à l'avance et on les passe à four chaud 10 minutes avant de servir. Ils font de délicieuses petites bouchées apéritives.



Les petits triangles au jambon et à la moutarde, comme en Angleterre, lorsque j'allais y passer un mois en été. On nous les servait lors d'un high tea fantastique, de retour de la sunday school, pour celles et ceux qui connaissent. Ces triangles de pain de mie écroutés étaient tartinés d'un hachis de jambon mélangé à du beurre et de la moutarde. Une merveille, que je refais inlassablement à mes enfants. Pas une fête sans ces petits sandwiches !





Petites tourtes à la viande, avant et après qu'un gourmand soit passé par là..
De petites boulettes de chair à saucisse assaisonnée d'herbes fraîches -thym et romarin dans mon cas-, emprisonnées entre deux couches de pâte feuilletée. Je les dore avec un jaune d'œuf, et je les passe au four jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées et croustillantes. L'avantage de cette recette, c'est qu'elle se congèle très bien après cuisson; On réchauffe alors ces petites tourtes 20 minutes à four doux, et on les sert toutes fumantes. Attention à ne pas se brûler la bouche, quand même !




Verrines de salade de pâtes, un classique au succès jamais démenti ! Des mini farfalle Barilla, cuites al dente, avec de petites rondelles de knacks (saucisses de Strasbourg ), que l'on choisira d'excellente qualité, de petits morceaux de tomate pelée et épépinée, ou bien de tomate séchée si vous préférez, des lanières de poivron rouge grillé, quelques quartiers de cœurs d'artichauts confits à l'huile d'olive -je les achète en Italie, mais je crois que Sacla en fait aussi-. En saison, je rajoute quelques fèvettes fraîches.Un peu de vinaigre balsamique et un trait d'huile d'olive, du sel, du poivre, et au frais pour quelques heures. Servie dans de petites verrines, c'est un plat bien agréable, que tous les adolescents adorent !

Il y avait aussi des rouleaux de pizza arménienne


Pour Gracianne, en voici la recette. C'est délicieux, facile à faire, surtout avec une MAP, mais je dois avouer que j'ai, pour ce repas, utilisé les excellentes pizzas que j'achète par 6, sous vide, chez le traiteur arménien de ma maman, à Clamart. Elles se conservent longtemps au frais, et, détail non négligeable, elles se congèlent très bien !

Lahmadjoun ou pizza arménienne

Pour une quarantaine de petites pizzas :

Ingrédients :

Pour la pâte :

5 tasses de farine,
1 paquet de levure sèche de boulanger,
2 cuillérées à café de sel,
60 ml d'huile végétale,
375 ml d'eau tiède.

Pour la garniture :

1 kg de bœuf ou d'agneau haché,
1 bouquet de persil plat finement ciselé,
1 bel oignon haché,
1 petite boîte de concentré de tomate,
1 grosse boîte de tomates concassées en conserve, avec leur jus,
2 gousse d'ail hachées,
1 pincée de piment de Cayenne,
2 pincées de 4 épices,
2 cuillérée à café de paprika,
Le jus d'un citron,
sel, poivre.

-Préparation de la pâte :

Procédez comme pour une pâte à pizza.
Versez dans un saladier, ou dans votre machine à pain, les ingrédients indiqués. Il faudra peut-être adapter la quantité de liquide, en fonction de la qualité de la farine employée. Pétrissez bien la pâte et laissez-la lever dans un endroit tiède pendant 2 heures, ou jusqu'à ce que la pâte double de volume.


-Préparation de la garniture :

Dans un saladier, mélangez la viande, les oignons, l'ail, le persil, les tomates avec leur jus, le concentré, le jus de citron et les épices. Malaxez bien cette farce . Salez et poivrez.

Préchauffez le four à 250°C.

Étalez la pâte en disques très, très minces d'une vingtaine de centimètres de diamètre.

Placez sur la plaque du four que vous aurez légèrement graissée auparavant. Étalez finement la préparation à la viande sur la pâte en pressant légèrement avec les doigts. Faites cuire à four très chaud (250°) 8 à 10 minutes, jusqu'à ce la pâte soit légèrement dorée.

Dégustez immédiatement à la sortie du four.

NB. Faites cuire par fournées successives. La cuisson n'est pas longue et cela permet de les déguster bien chaudes.

Il y avait aussi des petits sandwiches roulés de pain polaire (toujours acheté chez Ikea, délicieusement anisé, Mmmmm...), au fromage de chèvre frais malaxé avec du pistou. Et puis des ailerons de poulet cuits au four enduits de sauce barbecue au goût fumé, servis avec des chips tièdes, des tomates cerises, des tortillas et du guacamole (2 avocas mixés avec du jus de citron et des feuilles de coriandre fraîche)et, pour finir, la déclinaison de makis de Sophie,






un gâteau à l'ananas et aux pépites de chocolat, pour planter les 13 bougies,



ainsi que des verrines de mousse au chocolat



et de petites chouquettes.




DIMANCHE 26 NOVEMBRE 2006

Dimanche, ça a moins été la cavalcade. D'abord, nous avions eu le temps de remettre la maison à peu près en état samedi. Et puis j'avais déjà dressé la table, et les questions du jeu "Qui veut gagner des bonbons ?" étaient prêtes.



La musique, vous l'aurez compris, étaient gravée depuis quelques jours sur des disques, et nous avons eu le temps d'aller faire un tour au marché, de préparer les gourmandises du goûter...et même d'aller, avec Clément, prendre un petit café (pour moi tout au moins ) sur la Croisette, pendant que Paul et Philippe, son papa, attendaient fébrilement les premiers invités. Il faisait un temps splendide et si vous saviez comme nous étions bien, attablés tranquillement à la terrasse de la Maison du Porto, juste en face des marches du Palais des festivals. Bon, d'accord, Clem avait le soleil un peu trop dans les yeux ;o) !



Quand on est enfin rentré, avec notre compte de soleil, on s'est retrouvé au milieu d'une meute de grands enfants que je n'avais jamais vus, mais qui ont, je dois dire, été exceptionnels tout l'après-midi ! Le jeu, animé , puisque Jean-Pierre Foucault n'avait pas pu se déplacer, par Clément et Philippe, a été un un grand moment de rire...et de culture, vous pensez !



Ensuite, j'ai déposé les plats que nous avions préparés sur la table, et je suis restée bouche bée lorsque j'ai vu cette volée d'étourneaux fondre sur le buffet comme sur un champs d'oliviers ! Ils ont nettoyé le salé sans même avoir pris le temps de s'asseoir correctement, mais devant les gâteaux, un château-fort au Nutella que Paul me réclame souvent pour son anniversaire (pas sûr, néanmoins, que je le lui ferai pour ses 18 ans :-)) et un roulé aux framboises, recette Lenôtre, juste acidulé ce qu'il faut..., ils se sont enfin posés et ce fut un plaisir que de les voir arroser consciencieusement avec une petite cuillère leurs biscuits de crème anglaise, un par un, et de les diriger habilement vers leur bouche en les tenant bien horizontaux pour éviter que ça ne dégouline !

Un bien beau spectacle que ces 12 pré-ados sagement attablés autour de la table, parlant déjà comme des adultes. C'est particulièrement à l'occasion de ces anniversaires que je me rends compte que le temps passe....

Mais je suis dans un blog de cuisine, alors, je reparle de cuisine !!! Au diable la nostalgie, pour aujourd'hui...

Ces jeunes gens ont eu avant leur boum endiablée -et je vous assure que ces ados en ont bien profité, me réclamant même à cor et à cri nombre des slows langoureux ???:-)- l'occasion de déguster un certain nombre de bonnes petites choses. Je ne suis d'ailleurs pas sûre qu'après tout cela, ils aient eu encore faim pour dîner chez eux en rentrant !
Nous les avons accueilli avec un cocktail tropical, servi à la louche dans des verres décorés d'une brochette de bonbons, thème de la fête oblige...



Nous avions refait les petits sandwiches de jambon, ainsi que d'autres à la mousse de canard, pour un bon copain musulman de Paul qui ne mangeait bien sûr pas de porc, et qui était bien content que nous ayons pensé à lui !





J'avais ressorti quelques-unes de mes petites tourtes feuilletées à la viande, et puis j'avais tartiné cette fois-ci mon pain polaire Ikeaesque d'une épaisse couche de rillettes de sardines (2 boîtes de bons filets de sardine en boîte, écrasés à la fourchette avec 50 g de beurre ramolli, 1 cuillérée à soupe de ciboulette finement ciselée et quelques gouttes de jus de citron pour l'acidité ). Le tout était roulé bien serré, enveloppé une heure au frais, bien serré dans du film alimentaire, puis découpé en tranches d'un centimètre d'épaisseur avec un bon couteau. Éva, une des copines de Paul, m'a dit : je DÉTESTE les sardines mais J'ADORE ces sandwiches ;o). Peut-être les autres détestaient-ils aussi comme elle les sardines, mais tout ce que je sais, c'est que la prochaine fois, je triplerai les doses...



Ils ont également dégusté les petites croustades aux œufs de lump, noirs cette fois-ci, pour changer un peu !

La partie sucrée fut le clou du goûter : Décidément, ce château au Nutella est tellement facile à faire, et tellement apprécié des enfants...ainsi que de leurs parents, souvent, qu'il serait dommage de s'en passer !

Le château- fort au Nutella




Mon château est une adaptation d'une recette issue d'un livre bien sympa, de la collection "le mercredi des petits".



Dans cet ouvrage, on tartine les biscuits d'une pâte de chocolat, mais, après avoir essayé les deux façons de procéder, j'ai constaté que les enfants préféraient la version "Nutellesque". Vu que c'est encore plus facile, je ne me prive pas de leur faire plaisir !!!

Pour ce palais de Dame Tartine, il vous faudra :

- 2 paquets de petits-beurre,
- 4 paquets de galettes rondes, type Saint-Michel,
- 1 biscuit Petit Écolier pour faire la porte,
- 4 cornets de glace simples,
- 1 pot de nutella à température ambiante,
- Des petites perles multicolores pour le décor.

Pour la façade du château, faites un carré formé de 4 petits-beurre. Sur chacun d'eux, empilez des petits-beurre que vous aurez tartinés de Nutella.
Aux 4 coins du carré, construisez 4 tours en empilant des galettes rondes recouvertes de Nutella.
Avec une spatule, recouvrez de Nutella la pointe de chaque cornet de glace et saupoudrez-la de perles multicolores.
Fixez avec du Nutella les 4 cornets au sommet de chaque tour. Décorez d'un petit drapeau (voir photo).
Placez au milieu de la façade une porte faite avec le Petit Écolier.
Gardez dans un endroit frais, avant de servir avec une jatte de crème anglaise, ou un coulis de framboises, ou les deux, pour les gourmands.

La recette du biscuit roulé me vient donc du livre, "Faites votre pâtisserie comme Lenôtre". Elle est excellente et inratable. Je vous la livre telle quelle :

Biscuit roulé à la framboise



Préparation :15 min
Cuisson: 7 min
Ingrédients :

Pour la pâte :

- 75 g de sucre,
- 75 g de farine,
- 25 g de beurre,
- 3 blancs d'œufs,
- 4 jaunes d'œufs

Pour la garniture et la décoration :

- 1 pot de confiture de framboise (je la préfère à la gelée, elle est plus consistante)
- Du sucre glace.

Préparation :
Préchauffez le four à th 7-8.
Faites fondre le beurre dans une casserole.
Fouettez les jaunes d'œufs et le sucre à vitesse moyenne pendant 5 minutes. Incorporez la farine sans la travailler.
Montez les blancs en neige en les soutenant par une cuillérée à café de sucre à mi-parcours.
Versez les blancs fermes et le beurre fondu en même temps sur le mélange. Incorporez le tout délicatement.
Étalez cet appareil délicatement (eh, oui, il faut savoir être délicat...) en donnant le moins de coups de palette possible, sur une feuille de papier sulfurisé posée sur la plaque du four, bien uniformément sur une épaisseur de 1,5 cm pour éviter les parties sèches, ce qui arrive lorsqu'il y a des parties trop fines. Faites cuire 7 minutes environ à 240°C. Attention, il doit rester très clair, sinon, il se cassera quand voue essaierez de le rouler.
Décollez le biscuit à la sortie du four en le retournant sur le plan de travail et en mouillant le papier avec un pinceau trempé dans l'eau.
SI vous le laissez attendre, conservez-le sous un torchon humide, il gardera ainsi tout son moelleux.
Le biscuit est prêt à être garni d'une bonne couche de confiture de framboises.
Roulez-le bien serré et recoupez les extrémités du gâteau, pour qu'elles soient bien nettes.
Au moment de servir, saupoudrez de sucre glace et décorez, si vous le voulez, de petits bonbons.

Finalement, ces deux anniversaires auront fait bien des heureux : Les petits invités, d'abord, qui ont eu droit à deux belles fêtes "comme les grands". Et puis surtout mes deux garçons, qui ont été d'excellents hôtes, fiers de recevoir leurs amis.
Nul doute que lorsqu'ils seront adultes, ils connaîtront toutes les subtilités du "bien recevoir". Et pour moi, c'est vraiment important, cette transmission des savoirs et des traditions...