29 mai 2007
Lu mai, ou lou festin de Nissa ... un pain perdu d'aubergines , une terrine de brousse aux légumes d'été et de petits biscuits très chocolatés ...
Chaque année, pendant tout le mois de mai, a lieu une fête dans les jardins des arènes de Cimiez, une colline de Nice dont les premiers occupant furent celtes et ligures et sur laquelle les ruines romaines sont légions ! ;o)))
Cette fête est en fait une reprise plus moderne, quoique très traditonnaliste dans l'esprit, de fêtes païennes organisées dans la région pour célèbrer le retour des beaux jours.
Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur l'origine des festins de Nice, voici un lien intéressant.
Chaque jour férié du mois de mai, les jardins des arènes se remplissent de milliers de gens, niçois pour la plupart, qui viennent partager l'espace d'une journée le bonheur d'être ensemble, autour d'un pique-nique sous les oliviers, au son des galoubets et tambourins ... Les groupes de danses folkloriques se succèdent, on valse au bal musette, on s'amuse, tout simplement !
Si le soleil est de la partie, comme c'est le cas cette année, le régal est encore plus grand ...
Deux petites photos, tout d'abord, pour vous montrer un endroit que j'aime beaucoup, l'Hôtel Regina, juste à l'entrée du jardin ...
Un hôtel, alors appelé l’Excelsior Régina Palace, inauguré en 1897 pour accueillir la Reine Victoria lors de ses visites à Nice ... Elle en avait de la chance, la Reine Victoria !
Il y a plus moche, comme lieu de villégiature, non ?
En tournant le dos à ce palace somptueux, on entre dans les jardins des arènes.
Une oliveraie somptueuse, dans laquelle se déroule chaque été le Festival de Jazz de Cimiez ...
Entre les arbres, on distingue le toit du Monastère franciscain de Cimiez.
Ici, c'est le musée Matisse, qui longe les ruines des thermes romains, juste à côté du musée d'archéologie.
On reconnaît les habitués ... Ils ont tout prévu ! Tables, chaises, glacières, jeux de cartes ou de pétanque, pour être sûr de passer la meilleure journée qui soit ...
Au programme ...
Le pique-nique au pied des oliviers a un charme fou, vous ne trouvez pas ?
Devant le musée Matisse, donc, et sous les oliviers ...
... les musiciens nous donnent l'aubade ...
...et les danseurs nous font revivre les danses du temps passé ...
Voici un curieux instrument de musique, fait à partir d'une coucourde (courge séchée) ! C'est "lou petadou". Cet instrument traditionnel fait partie de la famille des percussions. C'est un tambour à friction. Le musicien fait vibrer la peau du tambour en y frottant la tige qui y est attachée avec un chiffon humide.
Mais ils ont beau chanter la sérénade sous les fenêtres du Musée, les volets restent désespérément clos ! ;o)
Quand on a bien faim, il est temps de passer parmi ces petites baraques colorées. Chacune est spécialisée dans un ou deux plats traditionnels. On y fait son marché, et chacun choisit ce qu'il a envie de goûter !
Là, c'est devant cette appétissante part de pissaladiera que nous avons succombé !
Enfin, surtout Paulo ... Mais en gentil garçon, il nous en a donné un peu !
L'attraction de ces festins de mai reste quand même à mon sens le merveilleux pan bagnat. Nulle part je n'en mange de si savoureux ! Voyez plutôt ce qu'il renferme au coeur d'un petit pain moelleux tout mouillé d'huile d'olive ... Pour un bon pan bagnat, les petits légumes doivent être de première fraîcheur, découpés juste avant la dégustation ! Ah, la févette et le radis bien croquants !!! Une bénédiction !
La préparation du pan bagnat donne lieu ici à un vrai rituel ! Tout se passe devant vous ...
De jolies filles en costume traditionnel provençal empilent qui le mesclun, qui la fraîche tomate, qui le filet de thon moelleux ...
De petites olives noires de Nice viennent ponctuer le tout de touches brillantes ! Attention aux dents quand on les croque ! Ici, on n'enlève pas les noyaux ... Du pur bonheur !
Clément n'a-t-il pas l'air heureux, assis sous son arbre, à croquer dans ce concentré de nature ? ;o)
Philippe, lui, préfère la "socca", cette fine galette faite de farine de pois chiche et d'eau, cuite sur une grande plaque dans un four à bois.
Dès la sortie du four, d'accortes jeunes filles vous en découpent une portion ...
... que vous vous dépêchez de manger, en vous brûlant les doigts, copieusement saupoudrée de poivre !
Quant à moi, une fois par an, j'ai droit à ma petite part de "torta de bléa", une tourte faite comme son nom l'indique avec des feuilles de jeunes blettes, bien sûr, ainsi qu'avec des pommes, des raisins secs, des pignons et d'autres choses délicieuses. Une bonne recette est celle du site Saveurs du Monde, à laquelle vous pouvez aller jeter un oeil ! Mais je vous avoue que je n'en fais jamais, rien que pour retrouver le plaisir, chaque année renouvelé, de la déguster à l'ombre des vieux oliviers de Cimiez . Notez au passage cette somptueuse allitération en é ! ;o))
Poudrée d'un voile de sucre glace, quel délice !
Les petits niçois - et les grands aussi, d'ailleurs !- raffolent de la "grata queca" ! Des sirops à tous les goûts possibles et imaginables sont versés, à la demande, sur un grand verre de glace pilée ! C'est une boisson très ancienne que l'on retrouve fréquemment maintenant dans de grands bidons aux couleurs merveilleusement ... chimiques ! Les grands-mères niçoises utilisaient parfois aussi, pour parfumer cette glace pilée, des fruits trop mûrs qu'elles écrasaient en purée.
Voici un échantillonnage de costumes locaux traditionnels ... La marchande de fleurs est bien élégante !
Quant à la femme du pêcheur, elle n'a finalement pas grand-chose à envier aux belles festivalières de Cannes, avec sa longue robe bordée de fines dentelles ...
Qui dit bon déjeuner dit bonne sieste après ... N'est-ce pas Paulo ???
Moi, pour digérer, je préfère aller marcher un peu ! Et comme le mois de mai est la saison des roses, nous partons faire un tour dans les jardins du monastère de Cimiez ... Nous serons bien, sous les treilles couvertes de roses aux couleurs éclatantes !
Les bâtiments sont splendides, et l'endroit respire la paix ...
On vagabonde en respirant l' enivrant parfum des roses.
Un peu de repos au bord du vieux puits ...
Une pie aux aguets surveille son monde ...
Au loin, un bateau reprend la mer !
Voilà une bien jolie balade, que je vous enjoins à refaire si ,d'aventure, vous passez par ici durant le mois de mai ! Et, si cela vous fait plaisir, faites-moi signe, et je vous y emmènerai ...
Pour conclure cette promenade, voici deux petites recettes d'inspiration provençale que j'aime à faire quand vient l'été ...
Elles sont issues d'anciens numéros "spécial cuisine" de Madame Figaro, l'un consacré à la cuisine du pain, l'autre aux petites terrines ...
Ces deux recettes, je les ai servies à nos amis Alain et Valérie, avec quelques bonnes merguez juste grillées et une salade fattouche, dont je ne vous donnerai pas la recette (le billet serait trop long ! ;o)) mais que vous pouvez retrouver sur le remarquable Sahten, site de la non moins remarquable Salwa.
Pour commencer, un pain perdu d'aubergines, une recette du grand Jacques Chibois, chez qui mon papa nous a emmené dîner un jour ! Un souvenir indescriptible tellement c'était grandiose !
Le Pain perdu d'aubergines :
Proportions pour 6 à 8 personnes
- 1 kg d'aubergines,
- 250 g de pain de mie,
- 200 g de lait,
- 300 g de crème liquide,
- 6 œufs,
- 60 g de beurre,
- 3 cuillérées à soupe de vin blanc sec,
- 2 gousses d'ail,
- 20 g de sel fin,
- 60 g de gros sel,
- Poivre
Préparation: 30 minutes
Cuisson : 40 minutes
Epluchez les aubergines à l'aide d'un couteau économe (gardez les épluchures). Coupez-les en dés de 1 cm environ et mettez-les dans un saladier avec 1 litre d'eau et le sel fin. Mélangez, laissez-les dégorger 10 minutes, égouttez-les. Détaillez les épluchures d'aubergine en lanières de 2 à 3 mm d'épaisseur, mettez-les à dégorger 10 minutes dans la même eau que les aubergines, égouttez-les puis hachez-les grossièrement.
Faites bouillir 4 litres d'eau avec le gros sel, y plonger les dés d'aubergine, retirez-les au bout de 2 à 3 minutes, faites-les égoutter 1 heure dans une passoire. Pochez les épluchures 4 minutes dans la même eau de cuisson, Mettez-les à égoutter. Coupez le pain de mie en dés de 1 cm, faites-les dorer (blond) dans 50g de beurre, dans une grande poêle à revêtement antiadhésif. Epluchez l'ail, hachez-le finement. Mettez le lait, la crème, 3 oeufs entiers et 3 jaunes, le vin blanc et l'ail dans le bol du mixeur. Salez, poivrez. Faites tourner jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Beurrez le plat à gratin. Dans un grand saladier, mélangez les dés d'aubergine, les épluchures, le pain et la crème. Vérifiez l'assaisonnement. Versez dans le plat à gratin. Faites cuire à four moyen (180 °C-200 °C) pendant 40 minutes environ.
On poursuit avec ...
Une terrine de poivrons grillés et courgettes à la brousse :
Ingrédients pour 6 personnes :
- 500 g de brousse,
- 2 gros poivrons rouges,
- 2 gros poivrons jaunes,
- 5 courgettes moyennes,
- 1/4 l d'huile d'olive,
- 100 g d'olives noires de Nyons,
- 5 brins de basilic,
- 2 tomates,
- Sel, poivre
Lavez et essuyez les courgettes.Coupez-les en fines tranches, dans la longueur.
Faites-les blanchir une minute dans une casserole d'eau bouillante. Séchez-les, salez, poivrez et arrosez d'un filet d'huile d'olive.
Epluchez les poivrons en les faisant griller au four, jusqu'à ce que la peau soit toute noire et se décolle facilement. Coupez-les en deux et videz-les de leurs graines. Coupez-les en lanières et arrosez-les eux aussi de quelques gouttes d'huile d'olive tiède.
Dénoyautez les olives et hachez-les grossièrement.
Mettez la brousse dans un saladire et ajoutez-y les olives. Mélangez en incorporant 6 cuillérées à soupe d'huile d'olive. Travaillez le mélange à la fourchette. Rectifiez l'assaisonnement en sel et en poivre. Réservez.
Montage de la terrine :
Chemisez le fond et les côtés de la terrine avec le tiers des lamelles de courgettes. Etalez une couche de brousse, puis une couche de poivrons rouges, puis une couche de brousse, puis une de courgettes, puis une de brousse, puis une de brousse, puis enfin une de courgettes pour terminer.
Posez un poids sur la terrine et glissez-la au réfrigérateur pour 4 ou 5 heures.
Ensuite, si vous le souhaitez :
Finitions :
Hachez le basilic. Epluchez et épépinez les tomates et coupez-les en dés. Mélangez-les avec 3 cuillérées à soupe d'huile d'olive, le basilic haché, le sel et le poivre.
Servez la terrine en tranche, avec un peu de sauce à la tomate.
Pour terminer ce petit repas estival ( oui, je suis un peu en avance mais ici, c'est vraiment l'été !), un crumble de fruits rouges tout simple, comme vous en trouverez dans une multitude d'excellents blogs, servi avec une glace façon tarte au citron ( achetée !) et de petits biscuits au chocolat dont je ne résiste pas à l'envie de vous confier la recette ...
Petits biscuits moelleux très chocolatés ...
Pour 38 biscuits environ :
. 200 g de chocolat noir, cassé en petits morceaux
. 90 g de beurre
. 115 g de sucre en poudre
. 3 œufs
. 1 cuillerée à café d'extrait de vanille liquide
. 200 g de farine
. 25 g de cacao en poudre
. 1/2 cuillerées à café de levure chimique
. 1 pincée de sel
. 175 g de sucre glace, pour la décoration
Commencez par beurrer deux plaques à pâtisserie. Dans une casserole à fond épais, faites fondre le chocolat à feu doux avec le beurre en remuant fréquemment. Retirez du feu puis ajoutez le sucre en remuant jusqu'à ce qu'il soit dissous. Ajoutez les œufs un par un, en battant bien à chaque fois, puis incorporez l’extrait de vanille liquide.
Tamisez la farine, le cacao, la levure et le sel, et incorporez au mélange précédent de façon à obtenir une pâte souple. Enveloppez-la dans un film plastique et mettez-la au réfrigérateur au moins 1 heure jusqu'à ce qu'elle soit assez ferme pour conserver sa forme.
Préchauffez le four sur 160°C/thermostat 5-6
Mettez le sucre glace dans un bol assez profond. Façonnez de petites boules de pâte avec une cuillère à café et roulez-les entre vos mains.
Roulez les boules l'une après l'autre dans le sucre glace afin de bien les en enrober. Éliminez le surplus de sucre en les tapotant contre le bol. Posez les boules de pâte sur les plaques à pâtisserie en les espaçant de 4 cm environ.
Faites cuire les biscuits 10 à 12 minutes, jusqu'à ce que leur sommet soit assez ferme au toucher. Laissez-les sur la plaque pendant 2 à 3 minutes, puis transférez-les sur une grille pour qu'ils refroidissent complètement.
Et pour finir en beauté, une petite photo du crumble, acidulé à souhait ...
La prochaine fois, nous quitterons cette chère Provence pour partir un tantinet plus loin ... destination New York, mon rêve de toujours qui, à l'heure où vous me lisez, sera devenu réalité ... En attendant, bonne semaine !
20 mai 2007
Aujourd'hui, je vous emmène au Festival de Cannes ...
Et voilà, nous sommes à nouveau en plein Festival International du Film de Cannes !
Si vous écoutez les gens d'ici parler, la grande majorité se lancera dans un concert de récriminations concernant l'envahissement de la ville par des hordes d'étrangers, les prix qui grimpent en flèche, les modifications du plan de circulation en ville ... Enfin bref, rien ne va, chaque année, c'est la même chose, le chaos s'installe pour 11 jours dans leur chère ville de Cannes !
Bon, je l'admets, il n'est pas toujours facile de continuer à vivre comme si de rien n'était dans cette ambiance de folie !
Moi, j'ai une parade à tout cela ... Si tout le monde s'amuse, je m'amuserai aussi ! Pendant que les festivaliers travaillent dans la journée, je travaille aussi ! Et quand le soir arrive, je me jette avec eux dans ce tourbillon de fête. Croyez-moi, ce n'est pas forcément de tout repos mais c'est une grande expérience ! Les trottoirs de la Croisette deviennent alors un observatoire de tout premier ordre pour se livrer à quelques observations ethologiques ...
Et puis la ville est si belle, ainsi décorée ...
Je vais tâcher ici de vous donner un petit aperçu de ce que vous croiserez si, un jour, vous passez me voir au mois de mai !
Cette année, le Festival a débuté sous les meilleurs auspices ! Une première montée des marches sans pluie, sous un soleil radieux de surcroît, c'est rare, et il faut savoir l'apprécier ! Les festivaliers et autres touristes ne s'y sont d'ailleurs pas trompés ...
Bon, pour nous, la plage, ce sera un peu plus tard, hein ? Pour aujourd'hui, nous laisserons la place à nos invités ...
Nous, on marche, et on observe ... ;o)
L'humeur est au vagabondage ...
On redevient touriste dans sa ville, et on voit plein de choses à côté desquelles on passe chaque jour sans se rendre compte qu'elles sont si belles !
Le cinéma de la plage est prêt à nous régaler de ses vieux films mythiques ...
L'esplanade devant le Palais des Festival, avec le Majestic en toile de fond, est un endroit bien agréable pour une promenade sous les palmiers ...
Notez que certains semblent avoir une nette préférence pour les platanes, sur lesquels ils resteront perchés une bonne partie de la journée ...
... pour ne pas perdre une miette du défilé des stars gravissant avec élégance les marches rouges du Palais ...
Allez, je vous montre l'affiche du festival 2007 ! Entraînez-vous à reconnaître tous ces gens !
Et puis aussi celles-là ... Car il faut vous dire que Cannes est envahie de créatures sublimes, L'Oréal et son aréopage de top models étant le grand sponsor de la manifestation !
L'ambiance est à la fête ... Même les DJ sont de sortie ... en plein jour !
Le touriste moyen à le caméscope vissé à l'oeil ... Une excellente vitrine de tout ce qui se fait en matière d'appareillage de prise d'images ... du plus petit ...
...au plus grand !!!
Saviez-vous que l'escabeau est l'outil le plus indispensable du paparazzo moyen ??? Chacun le sien ! On trouve un emplacement devant les marches le premier jour, et on y enchaîne ce précieux objet pour les 11 jours qui suivent ! Si vous ratez le premier jour, des dizaines, que dis-je, peut-être des centaines, auront pris votre place et vous n'aurez aucune chance d'accéder à cet endroit magique par la suite ... jusqu'à l'année prochaine !
Vous pourrez toujours vous rabattre sur la sortie d'un des grands hôtels ...
... le Majestic, par exemple ...
... ou bien, un peu plus loin, le légendaire Carlton ...
... à moins que, comme moi , vous ne préfériez l'Hôtel Martinez, tellement élégant ...
... ou bien vous trouverez, comme Paul, un gros pot de fleur qui vous permettra de vous élever de quelques dizaines de centimètres au-dessus de la foule !
Si un petit bain de foule ne vous fait pas peur, vous aurez la chance de voir des gens de très, très près ...
... mais alors, de très, très près !
... arrivant dans de rutilantes voitures à drapeaux ...
... ou sur de plus sophistiqués engins ...
... et vous serez très, très heureux ... même si, comme moi, vous êtes parfaitement incapable de mettre un quelconque nom sur les gens que vous verrez, même les plus connus ...
Évidemment, parfois, l'exercice est assez facile ... Comme ici, par exemple, avec notre star nationale ...
... ou bien là, où Lambert Wilson s'est gentiment plié à une séance de pose !
Sinon, vous tâcherez de repérer sur qui se jettent les photographes ... Parfois, ça peut aider ! ;o)
Et puis vous admirerez aussi les tenues des belles élégantes ...
Tous les styles sont permis ...
Toutes, les coiffures, aussi ... des plus classiques ...
... au plus ... tiens, je ne trouve pas de terme, là ... Allez, vous choisirez celui que vous trouverez le plus opportun ;o) !
Cannes, pendant le Festival, c'est beau le jour ... mais c'est aussi très beau la nuit ! Alors chaque soir, avec Clément - les deux autres sont plus casaniers ;o)-, à la nuit tombée, nous sortons déambuler dans les rues bruyantes et animées ...
L'esplanade des Allées de la Liberté est désertée, au profit de la Croisette ! Les illuminations brillent de tous leurs feux ... Le Suquet est merveilleusement éclairé ...
... et le Sofitel se reflète dans les eaux du Vieux Port !
On se promène le long des quais ...
Sur les grands yachts, les soirées sont privées ...
... et très fréquentées !
Un peu plus tard, on rejoint la foule qui prend son temps, attablée à la terrasse des cafés.
L'endroit préféré de Clément, c'est le glacier Vilfeu, rue des États-Unis, qui offre des palettes de dégustation de sorbets aux innombrables parfums ... Du fruit glacé, en quelque sorte ! Et vous voyez que la gourmandise de Clément n'a pas de limite ...
Bon, d'accord, je l'ai un peu aidé !
Et puis on a beau avoir 13 ans et demi, on reste, devant ces savoureuses délicatesses, un enfant !
Pris en flagrant délit de gourmandise, le jeune homme ! ;o)
Parfois, ma deuxième star nous accompagne ...
Là, en l'occurrence, c'était vendredi et j'ai décidé d'offrir à quelques-uns de mes patients l'occasion de s'immerger un peu au coeur de cette ambiance de fête. Pour la majorité d'entre eux, une sortie nocturne en plein Festival était une première ! Nous avons décidé de faire les choses bien et, à l'aide de mes deux garçons, nous leur avons préparés un programme à la hauteur de l'évènement !
Pour commencer, un pique-nique de luxe, au Champagne, en admirant le coucher du soleil, sur une petite terrasse surplombant le Port Canto, tout au bout de la Croisette !
Nous avions notre star à nous, Sylvie, à qui je prête parfois quelques lignes de ce blog ! Je précise qu'elle n'a pas bu TOUTES les flûtes de Champagne que vous voyez devant elle !
Petite photo de famille, avant de passer aux choses sérieuses !
Notre pique-nique d'un peu plus près, pour les plus curieux et curieuses d'entre vous ! ;o)
Nous avons commencé par un petit gaspacho glacé accompagné de quelques petits sandwiches de pains arctique (Ikea), tartinés de Tartare et garnis de saumon fumé, confectionnés à la manière de madame
Shinobi par Céline !
Quelques fraîches tomates cerises accompagnaient de petites tranches de pâté en croûte ...
De grosses pâtes italiennes renfermaient de petites boules de mozzarella macérées dans de l'huile d'olive au basilic ...
Laurence nous avait préparé de petits sandwiches à la rillette et au romarin ...
Je m'étais occupée d'une tortilla pommes de terre et chorizo ...
Quant au dessert, c'est Clément qui s'en est chargé, en nous confectionnant un excellent moelleux au chocolat, que les fraises sucrées apportées par Michel ont accompagné à la perfection ! Une petite flûte de Champagne de plus a apporté quelques pétillantes bulles de gaîté supplémentaires ...
Et c'est donc en dégustant en bonne compagnie ces quelques douceurs que nous avons regardé le soleil se coucher à l'horizon, éclairant la colline du Suquet de ses derniers rayons ...
La promenade sur la Croisette a plu à tout le monde. Les fêtes étaient nombreuses sur les plages. Nous avons fait quelques rencontres intéressantes, n'est-ce pas Sylvie et Virginie ??? ;o))
Et puis on est arrivé au cinéma de la plage ...
... juste à temps pour assister à la représentation du tellement charmant film de Jacques Demy "Les Parapluies de Cherbourg". De le voir sur si grand écran, parmi tant de gens, et d'entendre ces airs quasi-mythiques dans la nuit étoilée, ça m'a donné la chair de poule ... et je m'en fiche complètement si mes acolytes d'un soir se sont moqués de mes goûts d'un autre temps ! ;o)
Vint l'heure des glaces, que j'ai offertes à toute l'assemblée ! Depuis le temps que je leur parlais des glaces de chez Vilfeu, il fallait bien que je les initie ... ;o)
Il était fort tard ... Il fallait songer à rentrer ... Personne n'avait envie de bouger ... C'est qu'on est bien , dehors, à Cannes, la nuit, pendant le Festival !...
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