Mardi matin au réveil ... Ouf, il fait beau, à Rome ! Réveil joyeux, donc, et de bonne heure puisque nous devons être à 9 heures tapantes devant le Vatican pour aller retirer les places réservées avant de partir de Cannes sur Internet ...
C'est donc le coeur léger que nous filons vers le métro ... sans même nous arrêter au Gran Caffè ! ;o)
Nous commençons à nous habituer au quartier et nous empruntons donc les petites rues pour rejoindre la place de la République et son métro ...
Peu de temps après, nous voilà dans l'enceinte des musées du Vatican, sans avoir fait la moindre queue. Les moins prévoyants doivent, eux, s'armer de patience ... ;o) Heureux de ne pas avoir piétiné des heures, on envisage plutôt sereinement de parcourir quelques-unes des 1400 salles des onze musées, réparties en cinq galeries ! Soit un total de 7 km de galeries, me semble-t-il avoir lu quelque-part ... Vrai ou faux, quoiqu'il en soit, c'est grand ! ;o)
Allez, on prend un dernier bol d'air en admirant au loin la coupole de la basilique Saint-Pierre ...
Nous voilà vite dans la cour du Belvédère. On y marque un premier - court - arrêt avant de filer à la Chapelle Sixtine ... On a peur du monde et on veut y arriver avec le gros de la troupe, constitué par les troupeaux de touristes déversés par d'énormes bus ... ;o)
Parlons quand même un peu de la fameuse chapelle. On a de la chance, le conclave dédié à trouver un successeur à Benoît XVI n'aura pas lieu tout de suite. ;o)
Édifiée entre 1577 et 1583 à la demande du pape Sixte IV, elle sera décorée par les plus grands artistes de l'époque ... et des époques suivantes. Michel-Ange, alors déjà âgé de soixante ans ... ce qui à ce moment-là est quand même un âge très avancé ... va être chargé, contraint, même, d'en décorer la voûte et le mur de l'autel. Pie II fera bien d'insister parce que le Jugement Dernier, entre autres merveilles, est d'une beauté infinie ... Tenez, une anecdote trouvée je ne sais déjà plus où ... Michel-Ange fait scandale à l'époque en représentant tous les personnages de son Jugement Dernier complètement nus. Même le Christ ... Paul IV envisagera de faire détruire l'oeuvre mais finalement, se contentera de demander à l'artiste Daniele da Volterra de couvrir certains des quatre-cents personnages concernés d'un voile pudique ... D'où son surnom de "Il Braghettone" ... Le Culottier. ;o)
Pas de photo donc je garderai pour moi ces juste divins (ça tombe bien !) Michel-Ange, Botticelli, Le Perugin ... Mais il faut savoir que quelque-chose de spécial vous étreint lorsque vous pénétrez à l'intérieur ...
Nous sommes dans la cour du Belvédère, donc ... Une jolie fontaine ...
J'aime bien ce mascaron ...
Des sculptures antiques ...
Et d'autres moins antiques ! ;o) Cette sphère d'Arnoldo Pomodoro, par exemple ... J'en avais déjà vu une devant l'ONU, à New York ... En fait, ici, elle fonctionne plutôt pas mal dans le paysage, malgré tout ...
Entrons maintenant dans le vif du sujet. La sculpture est évidemment bien représentée dans les collections des musées du Vatican ... Des motifs les plus classiques ...
... aux modèles plus étonnants ...
Des modèles de pureté, aussi ... Cette statue est l'une de celles que je préfère !
J'aime beaucoup ce vitrail, aussi, d'une délicatesse exemplaire ...
On vient aussi au Vatican pour l'extraordinaire collection de peintures amassées par les papes au fil des siècles ... À cet égard, la Galerie des Cartes Géographiques a toutes mes faveurs ... 120 mètres de long sur 6 mètres de large, vous imaginez ?
Une commande du pape Grégoire XIII en 1580. Il fallut trois ans au peintre Antonio Danti pour achever les quarante panneaux de cet ensemble, qui est un extraordinaire témoignage de ce qu'était l'Italie à cette époque ... Des cartes de l'Italie et de ses possessions de toute beauté. Outre l'intérêt artistique s'ajoute donc un indéniable intérêt historique ...
Les cartes sont précises. Le peintre se fit aider pour faire au mieux par son frère Ignazio Danti, un moine dominicain qui était à la fois mathématicien et cosmographe. Je suis ravie de nous trouver tout en bas à gauche de cette carte-là ... Les deux petites taches sont nos îles de Lérins ...
Quant à cette représentation de la Corse, elle est assez ... renversante ? ;o)))
Mais les peintures, il n'y en a pas qu'aux murs ... Chaque centimètre de plafond est orné des plus merveilleuses fresques.
De quoi se faire un torticoli facilement, je dirais ...
... et une névralgie cervico-brachiale, en plus, quand on veut tout photographier à bout de bras ! ;o)
Les restaurateurs en savent quelque-chose !
Travailler au ras du sol n'est pas de tout repos non plus !
Aïe le dos !
Parmi les très belles choses du Vatican, les chambres de Raphaël sont un endroit à ne pas manquer ... Somptueux ...
De très beaux plafonds, forcément ...
Dans la chambre des Signatures, j'aime particulièrement "L'École d'Athène", une grande fresque où Raphaël plante les plus grandes figures de la pensée antique rassemblées en un temple idéal, en quelque sorte. On y croise, les plus grands artistes et les plus grands penseurs, et souvent, le philosophe ou le scientifique est représenté pratiquant son activité de prédilection, mais sous les traits d'un peintre ... Pas facile à déchiffrer mais passionnant dès qu'on possède les clés de l'oeuvre. Et rassurez-vous, tous les guides racontent ça très bien ...
Dans le chambre d'Héliodore un magnifique clair-obscur, sorti d'une fresque récemment restaurée ... Il s'agirait du premier clair-obscur de l'histoire de l'Art et c'est donc à Raphaël qu'on le doit ...
Bon, tous ces couloirs sont tuants ...
Après avoir vu tant de merveilles et devant l'impression prégnante que cerveaux et jambes vont nous lâcher sous peu, on sort un moment dans les jardins pour reprendre nos esprits ...
... et préparer la suite de la visite.
Un petit tour à la cafétéria où nos biscotti aux achetés la veille dans le Trastevere accompagnent divinement notre café.
Et lorsque l'on a repris quelques forces, on file à la Pinacothèque, pour voir l'une des plus belles collections de peintures qui soient ...
Tout est extraordinaire, je dois dire, mais ma préférence va à cette salle, tout au fond du bâtiment, consacrée principalement à ces trois toiles de Raphaël ...
Une magnifique "Transfiguration" ...
... et surtout, cette délicate "Vierge de Foligno" ... Le principe utilisé pour ces toiles est l'utilisation d'une peinture a tempera grasse sur panneau de bois qui donne au tableau des effets de brillance et de transparence tout à fait étonnants !
Vous n'en pouvez plus, après pas loin de 5 heures de traversées de galeries et de montées et descentes d'innombrables escaliers ... Avant de partir, quand même, visitez donc le Musée des Carrosses. Il est intéressant ... et impressionnant !
Ce gros char noir, là, c'est un carrosse que les papes utilisaient pour voyager.
Celui-là, encore plus impressionnant et tout en dorures, c'est le carrosse d'apparat. La reine d'Angleterre n'a qu'à bien se tenir ! ;o)))
Les siècles passant, les voitures sont de plus en plus "modernes" ...
Mais elles gardent toutes un point commun ... Un gros fauteuil confortable qui remplace la banquette arrière ... Le pape a bien droit à quelques égards, non ? ;o)
Quant à cette fameuse Papamobile, elle est vraiment moche mais au moins évitera-t-elle qu'un futur pape se fasse tirer dessus en traversant les foules, comme ce fut le cas de Jean-Paul II le 13 mai 1981 ...
Pour terminer la visite chez les papes, voudriez-vous un exemplaire du journal du jour ?
Sinon, n'hésitez pas non plus à poster vos cartes postales d'ici. On dit que les Postes Vaticanes sont bien plus efficaces que la poste italienne, en règle générale ! ;o)
Dirigeons-nous vers la sortie en empruntant dette escalier hélicoïdal extraordinaire ...
... et nous ressortons de l'enceinte des musées par cette grande porte de pierre.
Nous commençons à avoir bien faim mais je cherche un endroit spécial, trouvé dans quelques-uns de mes guides, un peu excentré par rapport aux circuits touristiques, me dit-on ... Nous laissons donc "Habemus Pizza" de côté ...
... et commençons à arpenter le quartier à la recherche de la via ....
Décidément, pavés et escaliers ne nous seront pas épargnés, à Rome ... On n'en peut plus !
Nous voilà enfin Via della Meloria 43, devant notre "Pizzarium". De fait, la taille de la boutique rappelle bien celle d'un aquarium sans eau mais avec des pizze ! ;o)))
On entre ?
La boutique est minuscule ...
Uu banc de trois place dehors et un comptoir de trois autres, où s'il y a du monde qui commande, on gêne un peu le passage ... Voilà toutes les commodités, dans un quartier peu avenant, de surcroît ! Il faut le savoir, surtout en hiver ...
Les serveurs sont rapides et agréables ...
Alors bon, la boutique est petite, d'accord ... Mais regardez ce à quoi vous aurez droit si vous bravez les éléments ! ;o)))
Une pizza al taglio que l'on découpe à la demande devant vous. La simplicité ... Et le bonheur à portée de main ...
Notre choix se porte sur quelques belles tranches. Ici, on achète la pizza au poids ... De la mortadelle, de la saucisse, du jambon cru, de la roquette, des tomates cerises ... et même de la courge !
Si vous préférez, vous aurez droit à des pâtes ou à des suppli, ces croquettes de riz fourrées avec de la mozzarella, panées puis frites. Un délice quand vous les croquez brûlantes et que la mozzarella explose dans votre bouche ... Mais gare aux brûlures, quand même ... Qui a dit que la gourmandise était un péché, déjà ? ;o)
Nous, on opte pour de la pizza, donc, qu'une dame nous découpe en petits morceaux. Pour qu'on puisse partager. Le partage, c'est important aussi, non ?
Après nous être régalés, on retourne dans les coins un peu plus touristiques de la ville ... Via Cola di Rienzo, pour être plus exacte. On ne louperait sous aucun prétexte Castroni, une épicerie gigantesque où l'on trouve tout ce qui se fait de meilleur, en matière de produits alimentaires, qu'ils soient italiens ... ou pas !
De quoi se faire très, très plaisir !
Lorsque je ressors de la boutique, Paul a les yeux dans le vague et Philippe ... dort ! ;o))) Oui, visiter les musées du Vatican n'est pas de tout repos !
Ça me permet d'aller tranquillement faire un tour chez Franchi, la boutique voisine, tout aussi impressionnante !
Un petit tour au marché local, le Mercato Piazza dell'Unità, ouvert en plein milieu de l'après-midi ...
Une jolie architecture Art Nouveau ... Pour ce qu'on peut y acheter, ça ressemble terriblement à notre marché de Vintimille ! ;o))
Arrêt café ... ou plutôt arrêt cappuccino, pour se réveiller un peu et prendre un petit dessert.
Ce qui nous permet de remonter dans une meilleure forme jusqu'à la Place Saint-Pierre ...
La voilà dans son ensemble, en 1909 mais rien n'a vraiment changé, sur une photo trouvée chez Wikimedia Commons ...
Benoît XVI vient d'annoncer qu'il partait.
Ce sera fait demain, au terme d'une grande cérémonie pour laquelle sont attendus plus de 100 000 fidèles.
Le centre de la place, autour de l'obélisque, est couvert de chaises !
Des milliers de chaises, qui seront toutes occupées demain mercredi.
Les chaînes de télévision sont sur le pied de guerre !
... et se cachent, pour certaines, derrière les célèbres statues du Bernin qui ornent les grandes colonnades de la place.
Saint-Pierre veille !
Les Gardes Suisses aussi !
Demain midi, Benoît XVI fera une ultime sortie sur ce mythique balcon !
Sur la place, beaucoup de nonnes ...
... et de curés !
Le spectacle est parfois étonnant !
Pour surveiller tout ce monde, on a sorti l'artillerie lourde ! ;o)))
On passe le portail de sécurité et on accède enfin à la basilique. Immense ...
Et imposante ! Inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, elle est l'un des monuments les plus visités au monde et le plus grand édifice de la Chrétienté. Elle peut accueillir 60 000 fidèles. Elle remplace, presque au même endroit, l'ancienne basilique de Constantin, construite elle-même à la place d'un cirque, dont l'obélisque que vous pouvez voir aujourd'hui est un vestige.
La basilique actuelle fut commandée par Jules II en 1505. Sa construction s'acheva en 1626 (22 papes eurent l'occasion d'en surveiller la construction !) et nombreux furent les artistes qui y travaillèrent. Parmi les plus célèbres, Bramante, Raphaël, Sangallo le Jeune, Michel-Ange, bien sûr, qui entre nous soit dit fut très contrarié que le pape Paul III l'oblige à participer à cette "aventure" et dit :"Je n'entreprends cette tâche que pour l'amour de Dieu et en l'honneur de l'Apôtre".
Le Bernin a laissé quelques chefs-d'oeuvre, en passant par ici. Et particulièrement ce baldaquin, gigantesque pièce de bronze de 29 mètres de haut, qui surmonte le maître-autel. Pour permettre sa construction, Urbain VIII n'hésita pas à dérober le bronze du portique du Panthéon ...
La tradition catholique place le tombeau de Saint-Pierre sous le maître-autel, sous le grand baldaquin du Bernin et seul le pape peut célébrer la messe à cet endroit.
Voici une très belle Pietà de Michel-Ange. Il n'avait pas 25 ans quand il la réalisa, à partir d'un seul bloc de marbre, m'a-t-on dit. Elle est la seule oeuvre signée de l'artiste ...
La célèbre statue de Saint-Pierre ...
... dont les pèlerins ont tellement embrassé ou frotté les pieds que le pauvre se retrouve aujourd'hui presque amputé !
Le tombeau d'Alexandre VII ...
Il est immense, non ? Regardez la taille de la soeur qui passe devant lui ... D'un bon pas, elle passe, ce qui explique le flou de la photo mais c'est juste pour vous laisser imaginer la taille de cet ensemble de marbre ... ;o)
Cette niche attire beaucoup de visiteur, puisqu'il s'agit de la tombe de Jean-Paul II, dans la chapelle Saint-Sébastien ...
Sortons, maintenant. La fin de la journée approche. Le ciel est superbe.
Les peintres avaient de beaux modèles pour peindre leurs fresques, à Rome ...
Les statues du Bernin se découpent joliment sur un fond de cette qualité ...
Il est temps de migrer vers d'autres quartiers. Au revoir le Vatican ... Nous allons dans quelques secondes traverser le Tibre ...
Je vous montre au passage toutes les télés du monde qui sont déjà installées ...
...pour le grand évènement que représente le départ de Benoît XVI demain midi ...
Canal + est présent alors on fait comme à Cannes pendant le Festival, on regarde sans cesse autour de soi et on se méfie des journalistes ... des fois que le Petit Journal serait dans le coin ! ;o))) !
À force de traîner, la nuit tombe. Et elle tombe vite !
Les bâtiments et les ponts s'éclairent. Le spectacle est magique.
Et voilà le célèbre Château Saint-Ange ... Un peu d'histoire mais je vous promets de faire court ... ;o)
Édifice destiné au départ (en l'an 135, quand même), à être le mausolée d'Hadrien, il est vite utilisé à des fins militaires et fest intégré autour de 400 à la muraille aurélienne, dont il devint un bastion.
Son nom actuel lui vient d'une légende ... Durant la grande peste de 590, le pape Grégoire Ier aurait vu apparaître l'archange Michel au sommet du bastion, rangeant son épée dans son fourreau et signifiant ainsi la fin de l'épidémie. D'où la présence d'un grand ange ailé en bronze au sommet de l'édifice.
Le "château" est ensuite transformé en prison.
Durant la longue période où les papes s'opposent aux empereurs, le château devient un refuge pour les papes. Quand Urbain V quitte Avignon pour rentrer à Rome, il se fait remettre les clefs du château, qui reprend son rôle de forteresse protégeant le Vatican. Son successeur, Grégoire IX, doit cependant subir l'hostilité du peuple romain, qui s'en prend au château, lequel sera remis en état en 1389 par Boniface IX, qui le transformera en château fort, pour ainsi dire. Ce qui permettra à Alexandre VI de s'y réfugier lorsque le roi de France Charles VIII viendra occuper Rome durant la Première Guerre d'Italie, en 1494.
Plus tard, en 1527 lors du sac de Rome, barricadé dans le château, Clément VII résistera six mois au siège des lansquenets de Charles Quint. C'est son successeur, Paul III, qui transformera la forteresse en palais.
Urbain VIII le fait fortifier et continue à piller le Panthéon, emportant assez de bronze pour confectionner l'artillerie du château.
Le 21 juillet 1871, l'armée italienne prend possession du lieu. Aujourd'hui, le Château Saint-Ange est un musée ...
Pour la petite histoire, après la Grande, Giacomo Puccini place sur les remparts du château les dernières scènes de Tosca : Cavaradossi est fusillé sur la terrasse par le peloton d'exécution et Floria Tosca, de désespoir, se jette dans le Tibre.
De l'autre côté du Tibre, on "tombe" dans un quartier extrêmement sympathique en empruntant d'abord la Via dei Banchi Novi, puis la via del Governo Vecchio ...
Ces petits quartiers anciens de Rome la nuit ont un charme fou !
De jolis cafés ...
Des boutiques superbes ...
Fringues ou ameublement, on pourrait se croire dans certaines rues du Quartier Latin à Paris ...
Vraiment joli !
Et puis il y a là quelques friperies de luxe dans lesquelles Paulo pourrait bien trouver son bonheur ! ;o)
Nous, on commence à avoir envie de s'arrêter un peu. Cet endroit semble être une bonne option ...
.... pour un apéritif !
Une chouette vinothèque avec un personnel avenant.
De belles assiettes d'antiparti et un cocktail au Campari et au Martini rouge allongé d'eau gazeuse tout à fait excellent.
Au second verre, on est tous saouls comme des grives ! ;o)
Mais on passe un bon moment, tous ensemble ...
On marche un peu en biais en sortant de là. je pense avoir échappé au dîner mais les garçons ont encore faim. Décidément, ça a toujours faim, les garçons ! ;o)) Da Baffeto, qui fait paraît-il de bonnes pizze, est plein comme un oeuf et on n'a pas envie d'attendre ... On continue notre chemin ...
... pour tomber sur la merveilleuse Piazza Navona ... Sans doute la plus grande place de Rome, construite à la place du stade de Domitien (construit en 86), elle a conservé exactement la forme de ce dernier. Cette très belle fontaine est appelée "fontaine des quatre fleuves". Elle fut commandée par le pape Innocent X à l'architecte Bernini et fut achevée en 1651. Je vous la remontrerai un peu plus en détail plus loin dans ce billet. De jour, vous verrez mieux même si, en vrai, la place prend vraiment un côté magique sous ses éclairages nocturnes ...
On jette un oeil aux restaurants, très nombreux autour de la place, mais les aboyeurs nous donnent plutôt envie de fuir. Nous empruntons des petites rues et finissons par nous retrouver Via della Pace. À ce moment-là, on ne peut plus attendre et l'on entre chez Serafini all Pace ...
Le restaurant est accueillant, de même que le jeune homme qui nous installe à notre table.
On est très vite servis ... Tout le monde a envie d'une pizza. On passe un très bon moment. Les pizze sont plus que correctes et ceux qui prennent du tiramisu au dessert semblent très satisfaits. De la bonne nourriture, un prix modique et un personnel charmant. Le cocktail est plutôt réussi ... Et grâce à beaucoup d'eau minérale, nous voilà en meilleure forme ... ;o)))
Ça tombe bien, en fait, parce que j'ai très envie de revoir la fontaine de Trevi de nuit. Les éclairages sont paraît-ils très réussis ...
De fait, nous n'avons pas à nous plaindre, loin s'en faut ...
C'est même certainement de nuit qu'elle donne le meilleur d'elle-même ...
En repartant, nous marquons un arrêt chez le fameux glacier San Crispino, dont on ne m'a dit que du bien ...
C'est une minuscule boutique au 42 de la via della Panetteria ... Je vous laisse choisir votre parfum ...
De toute façon, il paraît qu'ils sont tous fabuleux ! ;o)
Je prends quant à moi un petit pot de la spécialité de la maison, une crème glacée au miel ... Le bonheur au bout d'une petite cuillère, je vous le dis ...
Et c'est en dégustant nos glaces que nous entamons le long périple du retour à l'hôtel ... Pas de métro dans le coin et des pieds passablement fatigués ... On imagine déjà les courbatures que l'on aura demain matin ... Nos pas nous conduisent quand même à bon port, en passant devant le Palais Barberini ... oeuvre de trois grands architectes, Carlo Maderno, Francesco Borromini et Le Bernin.
Je remarque avec amusement qu'il représente l'Ambassade dans laquelle est reçue la princesse Ann, campée si joliment par Audrey Hepburn dans les "Vacances Romaines" de William Wyler ... ;o)
Ah, si seulement nous avions cette petite Fiat 500 pour rentrer ! ;o)))
On finit quand même par arriver à l'hôtel ... On se couche illllllllllllllllllllico ... et le lendemain - oh merveille -, le soleil brille encore !
J'en profite pour vous prendre en photo la devanture de la trattoria du premier soir ...
Ottima Cucina, voilà une belle promesse ! ;o)))
On passe saluer Jean-Paul II. Je dois dire que cette statue, qui se trouve devant la gare Termini, je la trouve plutôt belle ...
On remonte place de la République ... Je vous remontre aussi la basilique Sainte Marie des Anges et des Martyres ...
Le paysage change, hein, sous le soleil ?
Il est temps d'aller goûter les pâtisseries siciliennes de chez Dagnino. Ce salon de thé est dans tous les guides.
On le trouve dans la Galleria Esedra, Via V. Emanuele Orlando, 75 ... C'est tout près de la place de la République ...
Le café y est délicieux ... Il paraît que les cassates le sont aussi ...
On ne résiste malgré tout pas aux cannoli. C'est qu'il faut comparer les différentes pâtisseries en utilisant les mêmes éléments ... On les choisit au chocolat et à la pistache. Un de chaque, à se partager, comme toujours. Sauf que là, je crois que chacun repart avec l'idée qu'il aurait dû en prendre un à lui tout seul ... ;o)))
On déguste ces bonnes choses avec plaisir, donc, tout en écrivant un gros tas de cartes postales.
Une fois les cafés terminés ...
... on démarre vraiment la journée. Par quelques courses dans la même galerie commerciale ...
J'entre dans ce grand magasin de matériel de cuisine et de vaisselle ...
J'ai repéré un moule "Colombe" qu'il me faut absolument ! Vous vous souvenez, je vous ai donné une recette de Colombe de Pâques, dans mon premier billet romain ...
Je ne râle même pas à l'idée de porter la colombe toute la journée tant je suis contente de l'avoir trouvée ... On marche jusqu'à la Piazza di San Bernardo. Là encore, c'est tout près, en remontant la Via V. Emanuele Orlando ...
La fontaine dell'Acqua Felice est le terminus d'un aqueduc qui fut construit en 1585 ... Le personnage que vous voyez au centre de la fontaine est Moïse ...
En face, une église à visiter sans faute. Attention, elle ferme aussi à midi ! C'est Santa Maria della Vittoria ...
L’église Santa Maria della Vittoria de Rome est une église baroque romaine.
Elle célèbre la victoire des catholiques contre les protestants à Prague en 1620.
Elle est particulièrement connue pour sa statue du Bernin, L'Extase de Sainte-Thérèse, réalisée entre 1644 et 1652 pour le cardinal vénitien Federico Cornaro. Le jeu de la lumière du jour sur les rayons derrière Thérèse et l'ange renforce l'impression de mystère ...
La chapelle qui abrite la statue est conçue comme un théâtre et des membres de la famille Cornaro semblent profiter du spectacle ...
Allez, on ressort de l'église. De toute façon, il est midi et le curé nous met poliment dehors ... Pas grave, on a encore du chemin à faire. Pas encore assez faim pour manger. Forcément, après les cannoli de 11 heures ... ;o)
On en profite pour faire un peu de shopping dans la via Barberini ... On arrive ensuite place Barberini ...
... mais malheureusement, la Fontaine du Triton du Bernin est en réfection, totalement invisible ...
On bifurque dans la jolie via Sistina ... pour arriver finalement sur la Piazza della Trinità dei Monti ...
Le royaume des escaliers ...
En-dessous de nous, quelle jolie vue !
Regardez les toits de Rome ...
N'est-ce pas romantique ?
Ravissantes terrasses ...
L'église, tout en haut des marches, est très belle. Il s'agit de l'une des églises françaises de Rome ... À ce titre, son entretien et sa gestion sont à la charge de l'État français.
Tiens, un légionnaire s'est égaré par ici ?
En voici un autre, un peu plus moderne, quand même ...
Les genoux de Lala ne remercient pas les escaliers de Rome ...
Nous, on résiste à peu près ... Mais seulement à peu près ! ;o)
Paul fait l'andouille sur les marches, comme toujours ! ;o)
Et non, ce n'est pas lui qui a bu cette bière ! ;o)
Je profite de ce que nos amis se reposent un peu pour prendre quelques photos de l'obélisque. Ce monument pseudo-égyptien, installé ici en 1789 sur décision du pape Pie VI, provient des jardins de Salluste ...
Tout en bas des marches, voici la fameuse Place d'Espagne, ou Piazza di Spagna ...
En 1854 le pape Pie IX fait ériger la « Colonne antique de l’Immaculée Conception » en face de l’ambassade espagnole sur la place Mignanelli, qui prolonge la place d’Espagne. Tous les 8 Décembre, la statue de la vierge fait l'objet d'un pèlerinage marial en présence du pape.
La fontaine Barcaccia date de 1629. Elle est l'oeuvre de Pietro Bernini et fut réalisée à la demande du pape Urbain VIII.
Entre 1723 et 1726 le cardinal français Pierre Guérin de Tencin fait construire par la France « la Scalinata » par l'architecte Francesco De Sanctis.
Cet escalier monumental est en marbre et de style baroque tardif. On lui compte 138 marches sur trois niveaux. Il fut inauguré par le pape Benoit XIII à l’occasion du jubilé de 1725.
En 1893 deux anglaises fondent en bas des marches de la Scalinata le Babington's Tea Rooms.
C'est le plus ancien salon de thé de Rome ...
Le poète britannique John Keats passa les derniers jours de sa vie dans la maison que voici. Deadans, un musée lui est consacré.
Mais que fait la police ? ;o)
Moins active aujourd'hui que fut un temps, semble-t-il ... ;o)))
Nous nous engageons dans la Via del Babuino ...
Une rue chic ...
Très italienne ...
Célèbre ...
... et pleine de boutiques très luxueuses !
Pour les fashion victims ...
... c'est un endroit de choix !
La chaussure tient une place importante, encore aujourd'hui ...
Parfois, un petit signe du passé ...
Le mélange d'ancien et de récent est agréable ...
Bon, encore quelques vitrines ?
J'aime particulièrement les boutiques d'objets design ...
... mais je dois dire que tout est très regardante !
Anne, c'est un endroit où venir avec la jolie Christine, tu sais ?
Nul doute que tout cela saura lui plaire ! ;o)
Si vous êtes dans ce coin-là, il faut absolument aller marcher dans la Via Margutta ...
C'est une belle rue aussi, la Via Margutta ...
Autrefois s'élevaient dans cette rue les hangars, écuries et autres communs des palais avoisinants ...
Depuis, les choses ont bien changé et cette rue est devenue un quartier d'artistes ...
Fellini y vécut longtemps ...
On est à deux pas de la place d'Espagne et pourtant, il règne ici une atmosphère presque campagnarde.
Quelques boutiques de créateurs ...
... et puis derrière de hauts murs ...
.... des ateliers d'artistes ... Ici furent tournées pas mal de séquences de "Vacances Romaines "p puisque c'est là que vit le beau Grégory Peck ...
De quoi créer en toute tranquillité, non ? Picasso, Stravinski et Puccini firent partie des illustres occupants de ce palais construit en 1855 pour le Marquis Francesco Patrizi.
On peut réfléchir en paix, en tout cas ...
C'est beau, hein ?
Au milieu de la Via Margutta, voici la fontaine des Arts ... Elle date de 1927 et rend hommage aux artistes qui vécurent ici ...
Rendons hommage à nos artistes ...
On réintègre les grands axes et empruntons la Via del Corso ...
Si on lève un peu la tête pour regarder au-delà des vitrines des innombrables magasins, on a de jolies surprises ...
Quelques très beaux palais ...
Et en passant la tête sous les porches, on fait de belles découvertes, comme toujours ...
Jolie balade citadine ...
Passage devant la maison dans laquelle Goethe séjourna durant son voyage en Italie entre 1786 et 1788 ...
On est tout de suite après sur la très belle Piazza del Popolo ... Au fond, la Porta del Popolo, aboutissement de la Voie Flaminienne ... Et devant, l'obélisque égyptien (période de Ramsès II), rapporté sous le règne d'Auguste et installé là en 1589 par Domenico Fontana à la demande du pape Sixte Quint ...
De la Piazza del Popolo partent trois rues, dont la Via del Corso. Nous ne la reprenons pas mais attrapons celle qui est un peu plus à droite, la Via di Ripetta. On a faim. Vraiment faim, pour certains.
Nous arrivons sur la Piazza Augusto Imperatore ... Coup de chance, nous passons devant un nom qui me dit quelque-chose ... J'ai dû le croiser dans un de mes nombreux guides. Gusto ... Un concept, nous dit-on ... plus qu'un simple restaurant. ;o)
En tout cas, la terrasse est accueillante. Je trouve qu'il fait quand même un peu frais ...
On entre.
Comme il est un peu tard, on trouve de la place.
C'est vraiment joli, là-dedans.
Bien décoré, sympa comme tout.
La carte est bien fournie.
On ne sait que choisir ...
Vous faites votre choix ?
Nous, on a des envies de pizza. Sans doute parce que l'on voit le pizzaiolo en action juste sous notre nez !
Le personnel est charmant et nous apporte de l'eau gazeuse. Plein d'eau gazeuse. J'aime bien cette coutume-là ! ;o)
On pose devant nous une grande panière remplie de morceaux de pizza bianca ... Fabuleux ... De quoi attendre la suite sereinement ... ;o)
Vous voulez voir ce que nous allons déguster ? Eh bien ... Philippe a choisi une focaccia couverte de choses très fraîches ... Mmmmm, la mozzarella au lait de bufflonne ...
Ma maman a opté pour une pizza méditerranéenne aux aubergines ...
Moi, je prends une pizza blanche, sans sauce tomate, aux cèpes et à la saucisse ... Divine ...
Les garçons optent pour une calzone qu'ils engloutissent entre deux soupirs de bonheur ... ;o)
Merci mon guide, encore une fois ! ;o)))
En ressortant, pas moyen de faire autrement que d'entrer dans la boutique attenante ...
Un endroit de perdition, c'est tout ce qu'il y a à dire ... en attendant d'y retourner ! ;o)))
Vraiment, un merveilleux endroit ... Et si je reviens à la belle saison, j'irai déjeuner dehors. la terrasse est vraiment sympathique !
Le restaurant touche le fameux Mausolée d'Auguste.
Juste à côté de ce monument de l'Antiquité, un autre style architectural, plus ... mussolinien ?
Intéressant ...
Une jolie église, aussi ... La basilique Saint-Ambroise ...
... et Saint-Charles sur le Cours ... à l'arrière de laquelle les deux saints en question veillent ! ;o)
On continue en empruntant quelques ruelles de plus ...
... et en allant regarder au-delà de quelques grilles ...
Un grand panneau, au 56 de la via della Fontanella di Borghese annonce les Écuries de Palais Raspoli ...
Je me recule un peu pour regarder le bâtiment ...
... et rentre ...
Jolie surprise, encore. Décidément, que j'aime ces arrières-cours ... Dans celle-ci, il y a une belle galerie d'art. Une annexe de la Fondation Memmo, sise dans le Palais juste attenant ...
La balade continue en n'omettant jamais ...
... de lever la tête souvent et d'ouvrir grands les yeux ...
... pour ne rien rater du paysage, surtout !
Les rebaisser quand même parfois, les yeux, pour ne pas passer à côté de lieux incontournables ... Ciampini fait partie de ceux-là ...
Un petit café-glacier sur la piazza San Lorenzo in Lucina ...
... que vous ne devez manquer sous aucun prétexte. Allez donc regarder la petite vidéo d'introduction leur site. Pour découvrir ce qu'est la vraie Dolce Vita ... Vous ne le regretterez pas et n'aurez plus qu'une envie, celle de grimper dans un avion et de filer vous y perdre vous aussi ...
Et dégustez une glace au miel et aux figues ... ou un Aperol Spritz, tout dépendra de l'heure ... à la santé ... du bonheur ? ;o)
Nous voilà ensuite sur la place du Parlement ...
C'est ce grand édifice blanc ...
Plus joli encore vu sous cet angle ...
Paul marque un temps d'arrêt devant l'étal de ce monsieur, qui vend des tas de bricoles fabriquées avec des canettes ... Il tombe en arrêt devant une belle Vespa rouge ...
Qu'à cela ne tienne, il la ramènera à la maison ... Moins encombrante ... et moins dangereuse, surtout ... qu'une vraie ! ;o))
En nous dirigeant vers le Panthéon, nos pas nous font passer devant la maison Giolitti, autre glacier renommé de Rome ... Impossible pour moi de remanger quoique ce soit. Les essais de ces divines gelati seront pour une prochaine visite ...
Cela dit, j'entre ... et serais presque tentée devant le bel étalage de glaces aux parfums plutôt tentants ... la glace au riz au lait me semble vraiment prometteuse ... mais la file d'attente est telle que je renonce instantanément ! ;o)
Voici l'église Santa Maria Maddalena, tout près ... Bâtie en 1621 par Carlo Fontana, elle présente une superbe façade rococo élevée en 1735 par Giuseppe Sarti !
Ne pas hésiter à entrer, surtout ...
Le style rococo se retrouve aussi à l'intérieur de l'église, avec cette décoration très chargée, ces stucs dorés et tout ce marbre rose ...
L'orgue orné d'anges dorés date du XVIIIème siècle ...
La petite place sur laquelle se trouve l'église est ravissante, je trouve ... Toute simple, tellement italienne ...
Deux pas encore et l'on débouche devant le Panthéon !
La place sur laquelle il se trouve est extrêmement jolie aussi.
De vieux bâtiments aux façades couleur ocre ... enfin, ocres ...
Un obélisque central ... Petit obélisque rapporté d'Égypte sous Domitien pour orner initialement le Temple d'Isis ...
... elle est érigée ici depuis 1711 sur la fontaine du Panthéon sur ordre de Clément XI.
À l’origine, c'est-à-dire au Ier siècle avant J.C., le Panthéon était un temple dédié à toutes les divinités de la religion antique. Il fut converti en église chrétienne au XIIème siècle. C’est le plus grand monument romain antique qui nous soit parvenu en état pratiquement intact. Il resta en effet constamment en service jusqu'à aujourd'hui.
Le Panthéon supporte la plus grande coupole de toute l’Antiquité, avec un diamètre intérieur de plus de 43 mètres ! Cette coupole reste de nos jours la plus grande au monde en béton non armé.
Dedans, c'est assez étonnant ... Remarquable architecture que celle du Panthéon ... L'article qui lui est consacré sur Wikipédia est assez passionnant, soit dit en passant ... Et puis parmi les personnalités reposant dans les chapelles latérales du Panthéon, le peintre Raphaël ... Émouvant ...
Ressortons du Panthéon avant qu'il ne fasse nuit ...
Reprenons notre chemin à pied ...
... cependant que certains pistonnés rentrent à l'hôtel en taxi ! ;o)
Clément et moi, on a envie de voir la Piazza Navona, toute proche, de jour ... Construite sur les ruines d'un stade de Rome dont elle a gardé la forme exacte, comme je vous l'ai, me semble-t-il, déjà dit un peu plus haut, elle est l'un des beaux exemples de l'architecture baroque romaine. Au coeur de ce décor, la très belle église Saint-Agnès en Agone, dans laquelle nous entrerons dans un petit instant. ELle est l'oeuvre de l'architecte Francesco Borromini ... Devant l'église, un autre petit obélisque égyptien provenant lui aussi, comme celui de la place de la Rotonde, devant le Panthéon, du Temple d'Isis. Sous cet obélisque ...
... la remarquable fontaine des Quatre-Fleuves de Gian Lorenzo Bernini, commande du pape Innocent X et chef-d'oeuvre de l'art baroque. ...
Chacun des fleuves qu'elle représente symbolise un continent : Pour l'Europe, c'est le Danube qui est représenté. Pour l'Asie, c'est le Gange. Pour l'Afrique, le Nil (celui que vous voyez de dos sur la photo ci-dessus, qui se voile la face ... parce qu'à l'époque, on ne connaît pas encore sa source). Quant à l'Amérique, elle est représentée par le Rio de la Plata. On raconte, mais ce n'est qu'une légende puisque la construction de l'église semble n'avoir commencée qu'après que la fontaine eut été installée sur la place, que le Rio de la Plata tend le bras vers l'église de peur qu'elle ne s'effondre. Un symbole de la rivalité supposée du Bernin et de Borromini ! ;o) Vous noterez que l'Océanie est absente de cet ensemble. Forcément, à l'époque (autour de 1650), ce continent est encore inconnu ...
Grimpons les quelques marches qui mènent à l'église, maintenant. De là, la vue sur la place est intéressante. Cela dit, je la préfère de nuit ...
Pénétrons maintenant dans l'église, dont on raconte qu'elle fut bâtie à l'endroit même où eut lieu le miracle de Sainte-Agnès ... Pour la petite histoire, Agnès était une jeune Romaine qui mourut tragiquement (c'est le moins que l'on puisse dire, vous allez voir !) en 303 à l'âge de treize ans.
Agnès n'a que douze ans quand elle rejette les avances insistantes du fils du préfet de Rome, se prétendant fiancée à un autre, qui serait bien plus noble que lui. Le jeune homme tombe alors "malade d'amour". Son père convoque Agnès, qui lui avoue être chrétienne et promise à Jésus-Christ. Le préfet lui ordonne de renoncer à ses croyances. Sinon, on l'enfermera dans un lupanar. Elle refuse malgré tout de céder et est conduite à travers la ville, totalement nue, jusqu'au fameux lupanar ... Miraculeusement, ses cheveux se mettent à pousser, à pousser tellement qu'ils la recouvrent entièrement ... Arrivée au bordel (il faut bien le dire !) un ange apparaît et l'enveloppe d'une lumière éblouissante et le lupanar devient un lieu de prière. Alors que le fils du préfet, qui ne renonce pas, lui rend visite, il meurt étranglé par un démon ! Furieux, le préfet ordonne alors qu'Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais là encore, le feu épargne Agnès, brûlant par contre les barreaux de sa cellule ... Finalement, Agnès est égorgée. Avant de mourir, elle dit à son bourreau, " Celui qui le premier m'a choisie, c'est Lui qui me recevra. " ... J'aime bien les histoires de martyres, pas vous ? ;o)
La nuit commence à tomber. À nous de prendre aussi un taxi pour rejoindre les autres .. Retour sur la place de la Rotonde ...
Le taxi nous lâche devant la gare.
Jean-Paul II a toujours aussi fière allure ...
Petit voyage en métro à nouveau, après une heure de repos bien mérité à l'hôtel. On va jusqu'à la station Pyramides. Notre idée est d'aller dîner dans le Testaccio, un quartier populaire du Sud de la ville en pleine "gentrification", nous dit-on ... C'est là que la jeunesse branchée s'amuse ... Ça nous dit bien, tout ça ... On arrive donc vers 21 heures, en semaine, à la station de métro en question. Et là, c'est ... comment dire ... glauquissime ? Oui, c'est le bon mot, décidément. ;o)))) On hésite à faire demi-tour mais l'idée de retraverser les coins que nous venons de parcourir nous rebute un peu ... On avance donc courageusement au milieu ... de rien ? ... avec personne autour ... ;o)
On ne va quand même pas se laisser abattre. J'ai mon ipad sur moi et le guide Lonely Planet dessus ... Je cherche donc vite quelques adresses, en regardant autour de moi pour ne pas me faire piquer l'objet, et finit par trouver, dans la rue où nous sommes, une adresse qui semble plutôt sympathique. Da Bucatino, ça s'appelle ... Alors là, je dois vous dire que pour trouver, il faut lever la tête à la recherche de l'enseigne lumineuse. Parce qu'en bas, on ne voit rien. Tout est noir ... On tente le coup et on pousse une porte ...
Miracle ! Nous voici en un quart de seconde revenus à la civilisation. Une trattoria adorable. Un monsieur charmant, aussi, qui nous installe dans une salle agréable. Je me rendrai compte ensuite, vu le nombre incroyable de clients qui entrent ici et qui n'en ressortent pas, que le restaurant dispose de bien d'autres salles que celle dans laquelle nous sommes. Quel défilé ! Et ça parle italien, c'est bon signe.
On nous apporte, le temps de commander, une pleine corbeille choses délicieuses ...
Ah cette pâte à pizza passée au four et assaisonnée d'un peu de sel et de romarin !
Viennent alors pour les uns des bucatini alla amatriciana juste parfaits ...
Et pour moi, de divins spaghetti alle vongole ... Les meilleurs que j'aie jamais mangés !
Le Lonely Planet suggère de garder une place pour les desserts qui seraient tous faits sur place. On saute donc les secondi piatti et on enchaîne tout de suite sur ... un tiramisu vraiment très, très bon ... Je le sais, je goûte chez mes voisins ... ;o)
En ce qui me concerne, ma panna cotta est juste ... à mourir ! La juste dose de gélatine, la juste dose de sucre ... et une sauce absolument excellente aux fruits rouges dessus. Et en grande habituée, je peux vous dire que souvent, la sauce aux fruits rouges n'est pas fabuleuse ! ;o)
Philippe opte pour un truc plus ... extrême ? Une espèce de millefeuille déstructuré ... mais alors vraiment déstructuré ! ;o) Pas ma tasse de thé mais il apprécie bien, lui ... Enfin, tout ceci arrosé d'une bonne bouteille du vin rouge de la maison et d'un café serré excellent, voilà un moment des plus agréables, passé en bonne compagnie, pour une dernière soirée romaine !
Le lendemain est le jour du départ. un dernier ristretto au Gran Caffè à côté de l'hôtel, avalé rapidement devant la bar ...
Eh oui, on y a tous pris goût ...
.... et l'on quitte notre hôtel à regret !
Il était vraiment sympa, cet hôtel. Je vous le recommande.
On remplit le coffre de la voiture de nos "menus" achats romains et ...
... quelques heures plus tard (pas beaucoup quand même !), nous voilà à Sienne, que je veux montrer aux enfants.
On arrive en fin de matinée.
Ça tombe bien, on peut se promener un peu dans la vieille ville ... et passer devant des vitrines terribles ! ;o) Ici, une fabrique de panforte, ce délicieux gâteau rempli de fruits séchés, spécialité de la ville ... Une vraie gourmandise !
On n'a même pas prévu de guide ou de plan.
On se perd donc un peu dans les rues ...
... mais je peux vous assurer que cela n'a rien de désagréable !
On arrive par miracle sur la place du Duomo ...
Un arrêt à l'office du tourisme ...
... situé dans un ravissant Palais ...
... qui vaut à lui seul le détour ...
On se pose un instant pour profiter du paysage. En cette saison, en plus, il n'y a pas grand-monde dans les rues.
... et puis on lève les yeux !
Quelle merveille !
Vous avez devant vous la cathédrale Santa Maria Assunta, que l'on appelle couramment Duomo di Siena. Elle domine la ville, superbe ainsi couverte de marbre noir et blanc. De style gothique italien (bâtie sur une base romane, quand même), sa construction commence au XII ème siècle, est interrompue ensuite, reprise au XIV ème puis à nouveau interrompue par la Peste Noire qui décime la région en 1348 et ne sera jamais vraiment terminée ...
De ces derniers projets de travaux gigantesques inachevés, il reste ce grand mur, le Facciatone, qui donne la mesure de ce qu'auraient du être les agrandissements en question ..
Dehors, la louve veille sur Romulus et Remus ... Décidément, on le retrouve partout, ce symbole ...
Reprenons les ruelles de la ville médiévale ...
Il est plaisant de s'y promener ...
... et la troupe commence à avoir faim ! ;o)
On finit par trouver un petit restaurant qui ne paye pas de mine dans une rue juste au-dessus de la Piazza del Campo ...
La serveuse est avenante et les pâtes ... délicieuses ! Que ce soit celles aux foies de volaille et artichauts de Philippe et de ma maman ...
... mes pici (des pâtes épaisses et délicieuses, comme de gros spaghettis roulés à la main, spécialités toscanes) cacio e pepe ...
... ou ces pappardelle dans une sauce au sanglier ... Tout est vraiment bon.
Au dessert, certains succombent à une sorte de tiramisu "à la façon de Sienne", comme nous explique très gentiment notre serveuse. Les biscuits sont des amaretti, trempés dans du vino santo ... La crème est aromatisée à l'Amaretto et tout cela est finalement très bon ! Pas du tout classique, plus liquide que le vrai tiramisu donc servi en verrine mais très bon !
Un peu de shopping pour digérer tout cela.
Et nous voilà très rapidement devant un paysage exceptionnel.
La fameuse Piazza del Campo ...
Il Campo est la place principale de Sienne. Elle est le lieu de la course du célèbre Palio de Sienne. Vous connaissez cette incroyable course de chevaux, où des couples cavalier/cheval des 17 quartiers de Sienne s'affrontent en des courses parfois très violentes ...
Incurvée comme une coquille St-Jacques, comme un amphithéâtre, aussi, en bas duquel se trouve ...
... le Palazzo Pubblico ...
... et la fameuse Tour del Mangia ...
... haute de 102 mètres.
J'aime beaucoup son horloge.
Le sol du Campo est recouvert d'un pavage de briques assemblées en chevrons, divisé en neuf secteurs évoquant le Conseil des Neuf qui siège au Palais. Ces neuf secteurs sont séparés par des rigoles de pierre blanche.
La place est entourée de palais magnifiques. La pierre ocre sous ce ciel bleu profond, c'est tout simplement magique !
En fait, on ne sait pas trop où donner de la tête et je crois que nous reviendrons très vite, avec un peu plus de connaissances quant à l'endroit.
Parce que visiter une ville au débotté sans avoir lu grand-chose sur son histoire et son architecture, c'est un peu dommage, quand même ... Bon, c'est sûr, on profite de la beauté des lieux quand même mais il me manque vraiment quelque-chose. Et ma dernière ... courte ... visite ici remontant à juste 30 ans, je dois avouer que je suis un peu comme la poule qui vient de trouver un couteau. Et j'enrage ! ;o)))
Cela dit, mes sens restent en éveil et lorsque je vois cette petite baraque en bois ...
... qui vend des frittelle de riz ...
Une spécialité d'ici ...
Des petits beignets gros comme le pouce faits de riz parfumé au zeste d'orange et à la vanille. C'est délicieux. On les déguste brûlants, roulés dans du sucre cristallisé. Vous voulez une recette ? En voici une ... en version originale ... prise sur le site MangiareaSiena.it ! :o)
Le frittelle di riso e arancio di Piazza del Campo
Ingredienti:
- 3,5 etti di riso
- 1 litro e un bicchiere d'acqua l
- a scorza grattugiata di un arancio (grande)
- 1 pizzico di sale abbondante olio per friggere zucchero semolato e zucchero vanigliato
Procedimento:
Mettere a freddo in un litro e un bicchiere d'acqua, 3 etti di riso, una scorza d'arancio grattugiata e un pizzico di sale. Far cuocere a fuoco lentissimo fino a che l'acqua non è completamente assorbita dal riso che nel frattempo si deve sfare. Si lascia a riposo in frigo almeno un giorno (massimo 2 giorni). Poi si lavora a lungo insieme a un etto e mezzo di farina. Quando l'amalgama è omogeneo si mettono a friggere le frittelle in un tegame dove l'olio sia abbondante (tegame preferibilmente alto e stretto) usando un cucchiaino che via via intingeremo nell'olio per non far attaccare il composto (ogni 3 o 4 cucchiaiate del composto) L'amalgama per essere usato deve essere spianato su di una copertoia (coperchio) lasciandolo con un'altezza di circa 3 centimetri. Far cuocere l'olio inizialmente a fuoco molto intenso poi, una volta immessa una quantità per una quindicina di frittelle, abbassare e continuare fino a che le frittelle non si sono gonfiate e dorate, usando l'accorgimento di rigirarle spesso. Mettere a scolare su di un foglio di carta e zuccherarle (metà zucchero e metà vaniglia).
Je ne résiste pas.
Et même si l'on n'a plus vraiment faim, voilà une occasion à ne pas louper. Après tout, nous ne restons ici que quelques heures ...
En haut de la place, en face du palazzo Pubblico, une fontaine qui, de loin, ne paye pas de mine mais dont il faut absolument s'approcher ... On l'appelle Fonte Gaia.
elle fut originellement sculptée par Jacopo della Quercia entre 1409 et 1419 mais fut restaurée de façon assez "libre" en 1868.
Il n'empêche qu'elle est vraiment très belle et qu'en été, lorsque la chaleur est écrasante, elle doit apporter une fraîcheur bienvenue à la place.
Un petit tour ... dans la Tour del Mangia ... Un bel endroit. On peut y monter. Nous n'aurons pas le temps.
La route est encore longue pour retourner chez nous ...
... et nous voulons absolument rentrer dans le Duomo ...
... maintenant que les estomacs sont calés ! ;o))
Nous y voilà donc. Trois portiques merveilleusement sculptés ...
Alors ?
Et la porte en bronze, n'est-elle pas merveilleuse ?
... et l'intérieur de la cathédrale.
Quant aux colonnes ...
... c'est juste fabuleux !
Comment ne pas perdre la tête ...
... au milieu de tant de merveilles ?
Bon, eh bien il nous faut quitter Sienne ...
... si nous voulons arriver avant le coucher du soleil dans une autre très jolie petite ville de Toscane, San Gimignano ...
On remonte donc vers la voiture ...
... en soupirant à l'idée de devoir quitter ces lieux délicieux ...
... mais lorsque nous arrivons à San Gimignano, tout est vite oublié !
Que je vous raconte un peu ... Il n'est quand même pas encore l'heure de lorgner sur les restaurants ...
San Gimignano est l'une des villes les plus pittoresques de la Toscane. Elle fait partie de la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO. San Gimignano tient son nom de l'évêque de Modène qui vécut au IVème siècle et aurait sauvé la ville des attaques des barbares. Ceinte de remparts, elle regorge de petites ruelles dans lesquelles on s'enfonce avec délectation ...
En remontant vers le centre du bourg, on aperçoit au loin quelques grandes tours ...
Car la ville de San Gimignano est la ville des tours.
Des maisons-tours, en fait.
On en compta jusqu'à 75.
Aujourd'hui, il en reste 13 en bon état. Ce qui offre un panorama tout à fait extraordinaire.
L'architecture médiévale est toujours bien visible, avec de très belles façades.
Une belle église, des places ravissantes. J'aime beaucoup ce puits rectangulaire. La lumière de fin de journée dans cette cour est juste magique ... Et dire qu'il faut qu'on rentre ...
Un dernier capuccino italien ... Au revoir, San Gimignano ... Et à une prochaine fois, en ayant un peu plus de temps ...
Voilà, fin de notre équipée italienne ... Pise, Rome, Sienne puis San Gimignano ... On a tout adoré ! Les visites, et la cuisine, bien sûr ... Alors forcément, au retour, je ressors ma littérature culinaire italienne et "italianisante" ... très fournie ! ;o)
J'aurai de quoi m'occuper pendant quelques mois, je pense ...
Et je rapporte dans mes valises quelques petites choses supplémentaires ... Comme cet excellent livre sur la cuisine toscane ...
... ces petites tomates-cerises séchées mais encore merveilleusement moelleuses trouvées dans une petite boutique de Sienne ...
... et puis une cargaison de pâtes, de cèpes séchés de chez Castroni, à Rome ...
Des haricots de toute sorte ...
Deux gros paquets de ces pici que j'ai tant appréciés à Sienne ...
Des biscuits "savoiardi" pour préparer les tiramisus de l'été ...
... et puis tellement d'autres choses ...
... que je vous présenterai au fur et à mesure que je les utiliserai.
Et je vous assure qu'il y a de quoi faire ! ;o)))
Vous vous souvenez de la recette de la colombe de Pâques ? ;o)
Et puis comme de bien entendu, je me dois de vous mettre l'eau à la bouche. Avec quelques recettes de pâtes, ça vous dirait ? Point n'est besoin de faire des préparations compliquées. Des pâtes de qualité ...
Pour cela, cette boîte de 5kg de pâtes De Cecco assorties est un bon départ ...
Des ingrédients de première fraîcheur ... Un peu d'attention ... et c'est tout ! ;o)
Allez, on s'y colle ? ;o)
Pâtes aux Légumes Rôtis et au Pecorino ...
Ingrédients pour 4 personnes ...
- 400 g de pâtes ( ici, des Castellane Parmigiane de chez Barilla)
- 500 g de bonnes tomates-cerises
- 1 tête d'ail entière
- 1 sachet de poêlée de légumes grillés Picard
- Huile d'olive
- Sel, Poivre noir fraîchement moulu
- 100 g de pecorino fraîchement râpé
- 1 petit bouquet de basilic effeuillé
Préparation :
1. Placez les tomates dans un plat à rôtir avec une tête d'ail entière coupée en deux dans le sens de l'épaisseur. Salez-les, poivrez bien et arrosez d'un bon filet d'huile d'olive. Enfournez pour 45 minutes à 180°C. Laissez confire tranquillement en surveillant de temps en temps.
2. Pendant ce temps, faites dégeler à feu doux et à couvert dans une cocotte la poêlée de légumes grillés dans un peu d'huile d'olive.
3. Lorsque la poêlée est chaude et les tomates presque rôties, faites cuire les pâtes al dente dans beaucoup d'eau bouillante salée. Égouttez-les en conservant une petite louche d'eau de cuisson Ajoutez les pâtes et l'eau réservée dans la cocotte de poêlée de légumes. Poivrez bien. Ajoutez le pecorino râpé. Remuez bien et posez dessus les tomates rôties et presque confites, ainsi que la pulpe d'ail que vous récupérez avec une petite cuillère (mettez-en plus ou moins selon votre goût) ... Remuez à nouveau délicatement, et servez, avec encore un peu de pecorino pour les plus gourmands !
Une autre idée ? Si vous aimez les petits artichauts, vous adorerez ces pâtes ...
Pâtes aux Artichauts et à la Guanciale ...
Ingrédients pour 4 personnes :
- 400 g de penne rigate
- 6 petits artichauts très tendres
- 5 cuillerées à soupe d’huile d’olive
- 2 gousses d’ail hachée
- 150 g de gorge de porc salée , ou guanciale (vous pouvez remplacer par des lardons)
- 10 cl de marsala sec
- le jus d’un demi-citron
- Sel et poivre noir fraîchement moulu
- quelques feuilles de marjolaine fraîche
Préparation :
1. Remplissez un saladier d'eau et ajoutez-lui le jus de citron.
2. Cassez la queue des artichauts, retirez-leur les feuilles extérieures et le foin. Coupez-les en tranches pas trop épaisses. Faites-les tremper dans l'eau citronnée en attendant de les utiliser. Faites chauffer l'huile dans une cocotte et faites-y revenir l’ail 2 minutes à feu doux. Ajoutez la guanciale coupée en lanières pas trop fines. Faites revenir encore cinq minutes en remontant un peu le feu.
3. Égouttez les artichauts, mettez-les dans la cocotte et remuez. Laissez cuire quelques minutes à couvert et à feu doux. Ajoutez au contenu de la cocotte une giclée de marsala et couvrez. Laissez cuire une vingtaine de minutes, ou jusqu'à ce que les artichauts soient tendres. Rajoutez un peu d'eau si nécessaire, pour garder le mélange humide.
4. Pendant ce temps, faites cuire les penne al dente dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Égouttez-les en gardant une petite louche d'eau que vous versez dans les artichauts. Mélangez les pâtes et la sauce dans la cocotte. Poivrez et servez très chaud, parsemé de marjolaine.
On termine avec une recette étonnante ... mais excellente !
Penne Rigate au Pistou, Pommes de Terre et Haricots Verts
Ingrédients :
- 2 pommes de terre farineuses pelées et coupées en dés de 2,5 cm
- 1 cuillerée à soupe de sel
- 225 g de penne rigate
- 225 g de haricots verts frais équeutés et coupés en deux
- 1/2 tasse de pesto
- Sel, poivre
- Une poignée de petites feuilles de roquette (facultatif mais délicieux)
Préparation :
Mettez les pommes de terre dans une casserole d'eau bouillante salée. Amenez à ébullition. Ajoutez les pâtes, refaites bouillir et laissez cuire deux minutes. Ajoutez les haricots verts et ramenez à ébullition. Laissez cuire jusqu'à ce que les pâtes soient al dente, soit six minutes environ. Égouttez et ajoutez le pesto. Remuez pour que tout soit bien enrobé de pesto. Salez, poivrez. Ajoutez la roquette. Remuez légèrement et servez.
Bon eh bien voilà ! Je vous dis maintenant à bientôt ? ;o)