Allez, je vous l'avais annoncé et le voici, ce billet qui relatera une petite balade de 4 jours faite à Paris il n'y a pas longtemps ... De ces promenades imprévues que l'on organise au dernier moment et qui changent bien les idées ... Ou qui les remettent en place, c'est selon ! ;-) Alors voilà, quatre jours avec Paulo chez ma maman ... Quatre jours à se faire plaisir, en cavalant parce que l'on est tous les deux un peu hyperactifs et que cela nous navre toujours d'avoir laissé de belles choses de côté ... ;-) Départ un mercredi matin de la gare de Cannes ... et nous voilà 6 heures plus tard à vadrouiller dans le métro parisien ... et profitant de l'occasion pour vous montrer au passage quelques jolis détails de la station Sèvres-Babylone, première étape de notre "périple" ! :-) C'est une belle station, Sèvres-Babylone ...
Un décor "Nord-Sud" ravissant ...
Je vous laisse lire les explications ci-dessous ...
... et vous laisse aussi admirer la jolie guérite du chef de station ...
... devant laquelle on passe souvent sans même la remarquer ...
La sortie est belle aussi, toute carrelée ...
L'entrée (ou la sortie en ce qui nous concerne au moment présent !), est élégante aussi ...
... avec ses murs couverts d'émaux bleus et verts.
En haut des escaliers, le Bon Marché. Définitivement notre magasin préféré, à Paul et à moi.
Élégant, dégageant un parfum à la fois désuet de par ses décors anciens et son ambiance feutrée ... et néanmoins ultra-pointu au niveau des produits qu'il propose.
Et en ce moment, il met à l'honneur une grande dame de la mode, l'excentrique New-Yorkaise Iris Apfel ...
Ce qui donne l'occasion au passant d'admirer quelques très amusantes et jolies vitrines ...
... à la gloire de cette icône de la mode de 94 ans ...
... dont une des devises est ...
"I don't have any rules, because I'd only be breaking them ..." That sounds good to me, Ma'am ! ;-)
Un tour à la Grande Épicerie, où je prends finalement encore plus de plaisir à me promener que dans le food hall de chez Harrod's ! Je vous laisse au passage admirer ce "mur d'eaux" tout à fait incroyable !
Quelques achats plus tard (avec un crochet au Conran Shop qui me voit ressortir avec un très joli livre de cuisine supplémentaire ...), nous voilà attablés devant un café viennois dans un bistrot la rue du Bac ... Parfaite conclusion d'un parfait premier après-midi parisien !
Jeudi matin ... On se lève tôt et, avec Paul, nous sautons dans le bus 52 ... L'idée est de rejoindre le centre de Paris en passant par de jolis quartiers mais voilà que dès notre entrée dans le XVIème arrondissement, soit vraiment pas loin de notre point de départ, nous sautons du bus presque en marche ! C'est que nous venons de passer devant un magnifique immeuble ... Un immeuble que j'aime depuis toujours et qui m'était complètement sorti de l'esprit ...
Construit en 1911 pour un "horticulteur-décorateur", Pierre Orève, il comprenait une boutique en avancée sur la rue et un joli jardin d’hiver à l’étage. Des serres dans la cour, aussi.
Le restaurant qui a remplacé la boutique du fleuriste en 1987 a conservé le décor original de Maurice Marty, un décor végétal dans l'esprit de l'Art Nouveau, avec ses briques vernissées, ses mosaïques de guirlandes de feuilles de chêne et de châtaignier sur fond or et ses sculptures.
On décide de continuer le chemin à pied ... Le quartier est tellement plein de belles maisons. J'adore ces "villas" le long desquelles s'alignent des maisons ravissantes ... Lorsque je trouve une grille ouverte, je n'hésite jamais à entrer.
On arrive bientôt à Passy ... Un petit tour au marché ...
Je l'aime bien, ce marché ...
Pour un peu, on se croirait à la campagne ...
Un petit marché provincial avec son droguiste ...
... son fromager , son charcutier ...
... son poissonnier , parfait pour déguster quelques huîtres sur le pouce ...
... ou acheter coquilles Saint-Jacques et oursins.
On remonte vers le Trocadéro, et on s'arrête dans chaque petite cour d'immeuble accessible ...
Il reste pas mal de signes d'activités artisanales passées ...
J'ai toujours un peu l'impression de participer à une chasse aux trésors, quand je me promène dans les vieux quartiers de Paris !
Même les affiches sont installées de façon très chic, rue de Passy ! :-)
Et nous voilà au Trocadéro ...
On traverse les jolis jardins ...
... et on se retrouve tout de suite sous les bassins ...
On traverse la route et nous voilà au bord de la Seine, juste au pied de la Tour Eiffel, à regarder les péniches passer.
Nous marchons jusqu'à la Concorde. Nous voilà devant l'Orangerie.
Au beau milieu de la place, juste devant l'Obélisque, une drôle de pyramide tronquée de près de 30 mètres de haut, œuvre de la jeune artiste Milène Guermont, cinq kilomètres d'aluminium doré sur lesquels s'accrochent 128 phares à LED, une installation géante qui fait écho au premier essai d'éclairage public au monde, en 1843, sur cette même place et qui est montrée ici aujourd'hui à l'occasion de la COP 21 et de l'année internationale de la lumière.
Devant l'entrée du jardin des Tuileries, la grande roue de Paris ...
... qui rend hommage aujourd'hui à la Belgique, victime de terribles attentats il y a quelques jours ...
On s'engage sous les arcades de la rue de Rivoli. Un premier arrêt chez Hilditg and Key et Bates, la plus ancienne boutique anglaise de Paris, pour admirer en vitrine les très belles chemises faites sur mesure ...
... et les plus élégants chapeaux londoniens qui soient ...
Dans la rue du Mont-Thabor, derrière l'hôtel Westin de la rue de Castiglione, une longue file de gros camions noirs ...
Nous apprenons très vite par de petits billets accrochés sur les murs des immeubles voisins que c'est la deuxième saison de la série "Chefs", avec Clovis Cornillac, qui est en cours de tournage ...
Nous, nous allons maintenant déjeuner. Chez Aki, dans la rue Sainte-Anne, pour changer.
Merci Gracianne pour cette adresse qui nous voit désormais venir en véritables habitués ! ;-)
On adore déjeuner dans la petite salle du sous-sol ...
Celle où s'active derrière son piano le cuisinier japonais spécialiste de l'okonomiyaki, une espèce d'omelette de légumes agrémentée de fruits de mer, de crevettes ou de porc, enfin bref, d'un peu tout ce que l'on veut ... Une spécialité d'Osaka. On regarde notre artiste en croquant quelques edamame que l'on accompagne d'une bière Asahi ...
J'adore l'okonomiyaki au porc, que je prends en menu pour un prix dérisoire, avec une soupe miso et une petite salade délicieuse ... Les fins copeaux que vous voyez sur le dessus, ce sont des flocons de bonite séchée qui, une fois posés sur la crêpe brûlante, se mettent à danser devant vous. Étonnant spectacle ! ;-)
Paul préfère le katsudon, un grand bol de riz coiffé de porc pané frit puis recuit avec un œuf battu. ... Le voilà comblé !
Pas de dessert ici mais s'il vous reste une petite place pour un truc sucré, c'est en face qu'il faut aller ...
Chez Aki Boulanger, cette fois-ci. La même maison, j'imagine. Allez-y. Vous verrez, l'endroit est animé et les pâtisseries, des classiques français auxquels on a donné des accents "japonisants", sont bonnes.
Repartons ensuite vers l'avenue de l'Opéra. Paul est impressionné par l'énorme chaussure de la devanture du chausseur barcelonais Carmina.
J'aime passer devant l'ancienne boutique "Fauré Lepage" que vous voyez ici, au 8 rue de Richelieu, tout près du Palais Royal. Arquebusier et fourbisseur de renom, cette maison historique fut fondée en 1716 dans la rue des Bons Enfants et fournit les plus grands de ce monde. Louis XV, Louis XVI, Napoléon 1er, Louis XVIII se servaient ici-même ... La Cour Impériale de Russie aussi, d'ailleurs ... En 1909, la boutique s'installa rue de Richelieu. Il semblerait quand même, malgré les clients prestigieux à qui la maison vendit ses armes, qu'elle s'engagea très tôt, lors des conflits révolutionnaires de 1789 et de 1830, pour la cause des insurgés ... Aujourd'hui, l'arquebusier n'est plus mais il reste néanmoins quelques signes de son passage par ici ... De ces signes qui font tout le charme de Paris ...
Et nous voilà donc au Palais Royal. À l'entrée du Conseil Constitutionnel ... Mon juriste de Paul ne résiste pas à l'envie de se faire photographier devant ! Bon, je rétablis la vérité : J'insiste pour photographier mon juriste de Paul devant le Conseil Constitutionnel ! ;-)
On passe sous les arcades ...
Un petit arrêt devant le boutique "À l'Oriental", un étonnant magasin de pipes et autres objets liés au tabac, installé ici depuis 1818.
Les colonnes de Buren qui ont tant défrayé la chronique ... et que j'ai toujours aimées, je vous préviens.
Elles vieillissent plutôt bien, en plus, et servent de joli terrain de jeux à mes enfants ...
... depuis qu'ils sont microscopiques !
Et un joli terrain de jeu, c'est sacré ! ;-)
L'Art dans la rue, ...
... l'Art pour tout le monde, ...
... voilà un concept que j'apprécie beaucoup, moi.
Tiens, une expo est en cours d'installation dans les jardins du Palais Royal ... "L'Homme Debout", de l'artiste sud-coréen Chung Hyun ...
... que vous voyez ici mettant la dernière touche ...
... de vernis, sans doute ... à son œuvre.
Ces jardins font la joie de nos amis à quatre pattes ...
... autant que ceux, vraisemblablement, d'autres animaux à deux pattes seulement.
Levez le nez et admirez au passage ce splendide lustre du ministère de la Culture ...
Quelle chance que celle de travailler dans un lieu si chargé d'histoire !
En ressortant sur la place Colette, Paul entre dans la boutique Noxa (Les Drapeaux de France) ... Encore une boutique chargée d'histoire puisque depuis 1949 se fabriquent et se vendent ici les plus mignonnes figurines de plomb et d'étain que l'on puisse imaginer ... ...
La boutique est minuscule mais incroyablement riche en superbes reconstitutions des plus grandes batailles de l'histoire autant qu'en scènettes de la vie quotidienne ... Impressionnant et tout à fait adorable.
Allez, remettons-nous en route !
Rendons hommage au grand Molière, en passant devant son théâtre ...
Résistons à nous infiltrer dans ce lieu mythique en empruntant incognito l'entrée de service ...
... ou l'entrée des décors ! ;-)
Traînons un peu sur la place en essayant de deviner ce qu'attend cette dame, au beau milieu de ce qui ressemble fort à l'intendance d'un studio de tournage.
Assis sur un banc non loin de là, juste devant l'entrée du métro imaginée par Jean-Michel Othoniel ...
... Paul semble avoir trouvé un jumeau de cheveux ! ;-)
Pendant qu'il se repose un peu, j'en profite pour observer les gens qui traversent la place ...
Autant de styles ...
Autant de genres différents ! Paris est un spectacle !
Ah, voilà donc la raison de l'installation d'un campement de fortune sur la place Colette : le tournage, à quelques pas de là, sur l'avenue de l'Opéra, d'une publicité pour la marque de cosmétiques Clarins.
On reste quelques minutes à regarder la scène ...
C'est toujours amusant ...
... et je file ensuite dans l'une de mes librairies préférées à Paris, la librairie Delamain, installée ici depuis 1700, qui a vu passer les plus grands intellectuels et écrivains ... Cocteau, Colette, Aragon et tant d'autres y avaient leurs habitudes ...
Des livres du sol au plafond, de belles éditions, des livres rares autant que les best-sellers du moment, du neuf comme de l'occasion ... Et quel bonheur que de lire ces notes de lecture épinglées sur les couvertures des ouvrages ! J'aurais envie de tout acheter !
Cette institution parisienne a bien failli disparaître il y a deux ans de cela ... J'espère de tout cœur qu'elle survivra encore longtemps aux implacables désirs de rentabilité du fond qatari qui a racheté l'immeuble, avec l'Hôtel du Louvre qu'il abrite.
Bon, eh bien si l'on traversait maintenant l'avenue de Rivoli et que nous allions nous perdre dans le musée des Arts Décoratifs ? S'y tient actuellement une exposition "Barbie" que je voulais voir absolument !
Entrons donc un peu, que je vous fasse visiter, et arrêtons-nous d'abord devant le premier modèle de cette poupée mythique, avec laquelle nous avons toutes joué un jour ou l'autre ...
Barbie, c'est le fleuron de la maison Mattel, une société américaine de jouets fondée en 1945. C'est Ruth Handler, la femme de l'un des deux fondateurs de la maison, (Elliot Handler, le "EL" de Mattel, l'autre étant Harold MATson), qui crée Barbie (leur fille s'appelle Barbara) en 1959. Elle reprend comme base une poupée publicitaire allemande, Bild Lili ... La poupée Barbie rencontre un succès presque immédiat, avec son opulente poitrine, sa taille fine et ses longues jambes ... Très vite, l'Europe l'adopte aussi.
Au départ, en 1959, Barbie est seulement vêtue d'un maillot de bain à rayures noires et blanches. C'est le modèle que vous voyez sur la photo qui suit.
Ses cheveux sont blond platine ou bruns, elle porte des lunettes de soleil blanches, des chaussures noires et des boucles d'oreilles dorées.
On l'habille en noir et blanc car le meilleur vecteur publicitaire est à cette époque la télévision, qui ne diffuse alors qu'en noir et blanc. Elle dispose cependant d'une garde-robe et on achète chaque vêtement séparément. Elle n'arrivera sur les rayons français qu'en 1963.
En 1960, une version rousse de la poupée Barbie est commercialisée et à partir de 1962, elle porte un maillot de bain rouge.
Avant de continuer à vous faire circuler parmi ces jolies poupées mythiques, il faut que je vous dise que cette exposition peut offrir deux lectures différentes, l'une pour les enfants, ceux d'aujourd'hui ou ceux que nous avons été, parce que la collection de poupées présentée est juste incroyable ... Plus de 700 modèles sont exposés ...
Une deuxième lecture possible est celle qui replace cette véritable icône de la génération des baby-boomers dans une perspective historique et sociologique. Barbie est en effet le reflet de la culture américaine et de son évolution. Depuis 1959, elle a suivi les changements sociaux, politiques et culturels.
Bien sûr, elle agace depuis toujours les ligues féministes mais en même temps, elle incarne la femme autonome et indépendante ... Elle n'a jamais été mariée et n'a pas eu d'enfant. Seules ses meilleures amies ont tenté l'aventure. :-)
Mais ce n'est pas parce qu'elle ne se marie pas qu'elle n'a pas de petit copain :
C'est donc là que Ken intervient.
Un beau mec, ce Ken ! Idéal pour sortir au restaurant ...
... ou bien aller danser.
Ils peuvent même s'engager dans l'armée ensemble ! :-)
C'est que ce n'est pas une mauviette, notre Barbie. Pendant que sa soeur Skipper flirte avec le beau Scott (t'as pas l'impression de lui ressembler de plus en plus, Paulo ? ;-) )...
... et que son amie Midge élève ses enfants, aidée par ses parents Grandma et Grandpa Hadley ...
... elle quitte Ken en 2004 et file avec son prof de surf, le bel Australien Blaine ! La fille libre et décomplexée, quoi ! ;-)
Des poupées Barbie, il en faut pour tout le monde. Chaque petite fille américaine doit pouvoir s'identifier à sa propre Barbie ...
Alors Mattel a pensé à tout !
Il y en a donc réellement pour tous les goûts, ...
... et toutes les ethnies !
Un vrai festival !
Et comme je vous le disais il y a un instant, Barbie n'est pas restée 60 ans sans rien faire. On est loin du stéréotype de la femme américaine au foyer de l'après-guerre ...
Infirmière ...
... dans les années 60 ...
Baby-sitter ...
... ou executive woman ...
Commandant de bord ...
Serveuse dans un diner ... il n'y a pas de sot métier pour Barbie ...
Institutrice chic aux jolies lunettes rouges ...
Astronaute avant même qu'Armstrong n'ait posé un pied sur la lune ...
D'ailleurs, elle va régulièrement s'entraîner au space camp pour rester performante.
Hôtesse de l'air chez American Airlines ...
Encore une fois serveuse ...
... et la voilà maintenant, en 2004, prête à se présenter aux élections présidentielles ...
Et même si elle se plante, elle n'hésite pas à aller bosser chez McDo le jour ...
... et dans les cabarets la nuit ! ;-)
Bref, vous voyez qu'elle n'a pas froid aux yeux ! Les grands créateurs de mode s'intéressent vite à Barbie, et créent rien que pour elles de belles collections ...
Celle-ci n'est-elle pas belle avec sa jupe léopard et son superbe manteau en poil de chameau ?
La scénographie de l'exposition est somptueuse, vraiment, et rien que pour elle, une visite s'impose. Là, nous sommes justement dans un atelier de confection ... Le maître des lieux porte une blouse blanche ...
Les couturières sont au boulot ...
...et les mannequins sont très jolis !
L'atelier-photo est situé juste derrière. De quoi mettre en scène et immortaliser les plus belles tenues.
Et voilà nos Barbies prêtes à assister à un défilé de mode, sans doute dans un bel hôtel particulier parisien ...
Vous croyez que des nonnes assisteraient à un défilé ? En même temps, elles sont très élégantes et y trouveraient leur place, dans l'assistance autant que sur le podium !
Allez, il est temps que le défilé commence !
Les derniers invités arrivent ...
L'auditoire est chic comme tout ...
Vous avez vu ce joli tailleur façon Chanel, en tweed bouclé noir et blanc, relevé d'un long sautoir en perles ?
Et celui-ci, façon Karl Lagerfeld ?
Ça y est, le défilé a commencé ... Nous quittons la pièce sur la pointe des pieds ...
Admirons en passant la belle réplique d'une drôle de dame ...
... et aussi cette élégante cambrioleuse immortalisée dans des escarpins Louboutin !
Car oui, le célèbre chausseur Christian Louboutin est l'un des plus grands fans de notre jolie Barbie ...
Vous avez vu ce Barbie-foot ? Étonnant, non ? Pas sûr que ce soit un truc top-féministe, ça, quand même !
Ce très grand tableau-là, vous l'aurez reconnu, c'est Warhol qui l'a peint, pour immortaliser celle qui peut aujourd'hui être considérée comme une icône de l'ère pop ...
Elle en a inspiré plus d'un, Barbie !
Et l'exposition propose pas mal d'œuvres dans lesquelles elle joue un rôle non négligeable ...
Chapeau bas, Barbie ! On peut dire que tu n'as pas raté ta vie !
Tu as su te fondre dans les époques que tu as traversées ...
Tu as eu ta place dans les plus importants médias ...
Tu as rencontré les plus grands de ce monde ...
Quelle vie fabuleuse !
Pour terminer le tour de cette exposition, souvenons-nous des meubles de Barbie que nous voulions toutes recevoir pour Noël ... Au début, ils étaient en carton ...
Ils ont évolué au fil des époques ...
Et j'aime tout particulièrement ceux-là !
Voilà donc ... Je suis tellement contente d'être allée voir cette belle rétrospective du jouet qui fut et qui restera mon jouet favori, que je ne pouvais pas ne pas vous en parler un peu longuement.
Vous devez maintenant aller la visiter "en vrai", en y consacrant pas mal de temps puisque les explications sont denses mais suffisamment passionnantes pour que l'on s'y attarde sans ennui.
Bon, le truc principal quand même dans l'histoire, c'est que finalement, Barbie a quitté ce blondinet de Blaine et est retournée fricoter avec Ken. Tout est bien qui finit bien, donc !!!
Bon, bon, bon ... La journée est déjà bien avancée et l'on doit avancer nous aussi, par conséquent !
Mais on va avant tout se boire un petit Lapsang Souchong chez Eric Kayser, en face du musée ... On a quand même beaucoup piétiné et il nous faut nous poser un peu.
Quand on a récupéré des forces, on repart ... Je dois passer chez WH Smith pour faire le plein de journaux anglais ... Depuis que ma maman m'a abonnée à Jamie Magazine et à BBC Good Food, je n'ai plus que Delicious et BBC Olive à acheter ici ! ;-)
On traverse les Tuileries ...
On passe sous l'Arc de Triomphe du Caroussel ...
... et l'on rejoint la Seine !
J'aime me promener le long des quais ...
... et il y a aujourd'hui une petite brume qui donne au paysage un flou tout à fait ravissant.
Le ciel nuageux engendre une lumière étonnante ...
Il n'y a pas grand-monde devant les étals des bouquinistes. Il faut dire qu'il ne fait pas très chaud.
Quelques touristes s'obstinent malgré tout à boire un verre aux terrasses du quai Malaquais.
Nous, on va passer derrière l'Institut de France ...
C'est joli, ce coin-là ...
On va saluer Voltaire, qui trône au milieu ...
... des crocus ...
... et débusquer Montesquieu, qui se planque derrière les buissons.
Pour ceux que ça tente, Robert Pattinson traîne aussi dans le quartier ...
Moi, je préfère m'attarder rue de Seine, devant chez Roger-Viollet, la célèbre agence parisienne de photographies anciennes fondée en 1938.
Pour les amoureux de Paris et de son histoire ...
... il n'y a pas mieux ...
... pour rêver !
Juste en face, il y a un petit parc ...
Un parc pour les érudits.
On est juste derrière l'Académie Française, quand même !
On vient y lire tranquillement, dans ce parc-là ...
Tout à côté, une autre librairie bientôt centenaire, très spécialisée dans la littérature consacrée à la montagne ... On y trouve aussi de très jolies gravures ... C'est la Librairie des Alpes.
Décidément, c'est vrai, Paris est une fête !
La Bouquinerie de l'Institut est une belle galerie d'art, spécialisée dans les grands maîtres du XXème siècle.
Je ne serai pas à Paris pour aller regarder ... et, pourquoi pas, acheter ... quelques photos originales de jazz des années 50 chez Born Bad Records, rue Keller.
Je n'aurai peut-être pas les sous non plus pour investir dans ce "minuscule" Haring ...
Mais j'aurai assez de curiosité pour entrer inlassablement dans chaque arrière-cour ...
Pour attendre avec patience que Paulo assouvisse autant qu'il le veut sa passion des beaux objets, aussi ...
Pour continuer à sillonner les plus petites rues de Paris, à la recherche des plus jolis clichés ...
... et des plus sympathiques terrasses.
La journée touchant à sa fin, nous nous rapatrions vers le métro Mabillon ... Toujours de belles galeries ...
Toujours de beaux bâtiments ...
Je voudrais tout acheter !
Allez, juste cette grande affiche-là ! J'aime beaucoup son graphisme ...
Dans quelques jours, ce sera Pâques. Évidemment, quand vous lirez cela, on en sera bien loin ... Mais vous garderez cette idée pour l"an prochain, j'en suis sûre ...
Yannick Lefort a de l'imagination ... et je m'en inspirerai sans aucun doute pour Pâques prochain ! Il est temps de rentrer ... La journée sera longue demain !
Allez c'est le matin ! On ouvre les yeux et les volets. Un petit café en terrasse et on repart ! C'est bon pour vous ? Nous passerons la matinée à faire un peu de shopping à So Ouest, à Levallois. Hema et Marks and Spencer pour moi ... et toutes les autres boutiques pour Paul. Pas besoin, donc, de nous étendre sur le sujet ...
Nous allons donc commencer notre promenade du jour en début d'après-midi rue Saint-Charles. Ça économisera un peu nos pieds ! Pourquoi rue Saint-Charles ? Parce que le XVème arrondissement n'est pas loin de la maison de ma maman et surtout, qu'on y trouve un magasin "Les Merveilleux de Fred". Nous avons ce soir une invitée qui vient fêter ses 80 ans avec nous et nous voulons un joli dessert. Je tiens à signaler que je cuisine assez peu, à Paris ! :-) Pendant que ma maman attend qu'on lui prépare son merveilleux, je vais jeter un œil dans cette jolie boutique d'antiquités/brocante. Elle a toujours des livres d'occasion sympathiques en vitrine. Et la devanture, restée intacte malgré le changement d'affectation de la boutique, est vraiment très belle.
Au bout de la rue, la Tour Eiffel, pas encore cachée, à cette époque de l'année, par les feuilles des platanes.
Dans un style différent, voici le Front de Seine. Il m'a toujours fait rêver. Je me souviens encore très bien de sa construction. On pensait alors que Paris ressemblerait un jour à New York ! ;-) J'adorais cet immense immeuble rouge, qui s'appelait alors l'Hôtel Nikko.
De l'autre côté du pont Mirabeau, voilà la Maison de Radio France, fraîchement sortie d'années de gros travaux ...
Et là, c'est notre statue de la Liberté à nous!
Tiens, on a posé une pelouse sur la Seine ? Non, c'est juste une énorme péniche de croisière ... Je ferais bien l'une de ces croisières de quelques jours pour remonter jusqu'à la mer ...
Se promener dans ces coins-là de Paris offre parfois de très jolies perspectives, non ?
On marche un peu ? Nous n'allons pas passer toute notre journée sur le pont Mirabeau !
Allez, autorisons-nous quand même une petite balade en bus 72, parce que nous ne finirons jamais le tour prévu si nous ne nous faisons pas un peu aider ! ;-) Nous voilà donc lâchés derrière le Grand Palais.
On salue Churchill en passant ...
... et on arrive devant l'entrée du Petit Palais.
Un délicieux endroit où les collections permanentes sont visibles gratuitement, il faut le signaler ...
On contourne le Petit Palais en passant devant le célèbre restaurant Ledoyen ...
... et l'on redescend le bout des Champs-Élysées.
C'est un charmant petit bout de promenade ...
Nous ne ferons assurément pas 42,195 km à pied aujourd'hui mais Paris est assurément la plus belle ville du monde ! ;-)
Nous voilà donc sur la place de la Concorde.
L'Hôtel de Crillon est toujours en travaux ...
Le ciel au-dessus de la place est toujours aussi beau !
On marche maintenant jusqu'à l'Hôtel-de-Ville. Ça fait une petite trotte mais la balade est agréable, que ce soit par la rue Saint-Honoré, la rue de Rivoli ou mieux, le jardin des Tuileries ... Direction chez Izrael, rue François Miron, pour faire le plein d'épices introuvables ailleurs ... Je vous montre en même temps ces belles maisons à colombages situées juste en face de la boutique ... Elles sont parmi les plus anciennes de Paris ! Mais je vous en ai déjà parlé longuement alors nous passons notre chemin ...
On remonte la rue encore un peu ...
... pour nous diriger vers le cœur du Marais.
Quelques photos en passant ...
... et on arrive vite vers la rue des Hospitalières Saint-Gervais ... Devant chez Marianne, en fait ...
Alors forcément, Paul se laisse aller à la dégustation d'un sandwich kefta-falafel. Un rituel depuis qu'il est en âge de manger autre chose que du lait dans un biberon, je pense ! :-)
Moi, c'est la vitrine de la Boutique Jaune chez Finkelsztajn que je préfère.
Comme d'habitude, Paul déguste son gros sandwich dans le mignon jardin des Rosiers-Joseph-Migneret (l'ancien jardin des Francs-Bourgeois-Rosiers), un peu plus loin dans la rue des Rosiers ...
Dedans subsiste un vestige de l'une des tours de l'enceinte de Philippe-Auguste ...
On y entre soit par la rue des Rosiers, soit par le hall de l'hôtel de Coulanges, au 35 de la rue des Francs-Bourgeois.
En face, la rue des Écouffes et à l'angle, la boulangerie de Florence Kahn ...
Un endroit de perdition ...
En levant un peu les yeux, on découvre de chouettes graffitis ...
Cette carotte est bien cachée mais j'arrive néanmoins à la débusquer !
Les boutiques de fringues gagnent à être bien regardées elles aussi. Les anciennes boutiques de produits alimentaires ... ici, une boucherie ...
... et là, une boulangerie ... ont conservé leurs façades d'antan.
Bon, on va commencer à retourner vers l'Hôtel de Ville pour reprendre notre bus ...
Notre invité sera là à 8 heures et il faut qu'on s'occupe un peu du dîner ...
Ce qui ne nous empêche pas de continuer à faire un peu de shopping ...
Les boutiques sont tellement belles, dans ce coin.
Tout est coloré, assez bobo, je dois dire ... mais j'adore ! :-)
Si on avait le temps, je prendrais bien un verre à la terrasse de ce bistrot-là.
Mais non, on n'a pas le temps. Enfin ... Juste le temps de passer chez Uniqlo essayer la moitié de la boutique.
En même temps, c'est vrai que la boutique, installée dans une ancienne usine, est juste magnifique !
On termine la promenade en jetant un œil intéressé aux tags des rues adjacentes ...
Il y en a plein ...
Certains très sympas ...
D'autres étonnants ... Cela dit, on n'est pas encore à Brick Lane, hein ? ;-)
Depuis une fenêtre, la Reine des Neiges nous surveille ... Il est temps de rentrer. Vraiment.
Un apéro-dînatoire très anglais plus tard ...
... voilà mon Paulo affalé, les pieds en compote mais la tête pleine de jolies choses, je pense !
Et voilà les deux copines après quelques cupes de cidre anglais ! ;-)
Une bonne nuit de sommeil plus tard, nous voilà samedi matin.
Et le samedi, c'est le jour du marché de l'avenue Président Wilson, dans le XVIème arrondissement.
Un autre incontournable de nos visites parisiennes, ce marché-là ... Tout d'abord parce que les garçons ne peuvent s'empêcher d'y faire un étrange petit-déjeuner ... ;-) Ils commencent par une galette libanaise ...
Celle au zataar est leur préférée. La mienne aussi, par la même occasion !
Toute fine, extrêmement parfumée par cette pâte faite de sumac, de thym, de sésame et d'huile d'olive ...
Un régal !
Pas de pâtisseries pour l'instant ... même si elles sont terriblement appétissantes ! :-)
Nous voilà juste bien pour remonter la longue allée du marché ...
Les étals d'hiver sont vraiment très différents de ceux de mon marché à moi, bien plus orienté "Sud" ! Le joli chou de Pontoise ...
Les bottes d'énormes asperges bien blanches ...
Les huîtres et les palourdes de Noirmoutier ...
Les grosses coquilles Saint-Jacques ... Tout cela se rencontre rarement dans mon coin de pays ! :-)
Bon, le poulet rôti ...
Les œufs frais et le fromage ...
... et les belles salades ... ça, on en trouve chez nous quand même !
L'ultime récompense, au marché de l'avenue Wilson ...
... reste quand même l'étal du crêpier !
Depuis des années, la visite du marché se termine par une crêpe beurre-sucre chez le crêpier du marché.
Bon, j'ai bien l'impression que ce n'est plus le même crêpier. Celui-ci m'a l'air bien plus jeune ...
... et le prix de la crêpe a un peu augmenté ! ;-)
Mais cela reste néanmoins très raisonnable, on est servi avec le sourire et les crêpes sont toujours aussi délicieuses ... Surtout dégustées avec la Tour Eiffel en toile de fond !
On traîne un peu le long de l'avenue, en admirant la Seine en contrebas.
Un joli moineau nous accompagne ...
On arrive devant le Palais de Tokyo, qui abrite la Cité de l'Architecture et du Patrimoine.
On aime bien la boutique du musée, Paul et moi ... Mais pour l'instant, les portes sont fermées ...
... et nous nous dirigeons donc juste en face ... Là, c'est le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris ...
Nous allons attendre l'ouverture de notre boutique en saluant "La France Éternelle" de Bourdelle ...
... et en prenant un petit café ...
... au bistrot du musée.
À midi pile, les portes s'ouvrent enfin ... Après une fouille en règle ...
... nous pouvons enfin entrer. Quelqu'un d'entre vous aurait-il déjà essayé ce restaurant ? À chaque fois que nous venons ici, nous nous disons avec Paul qu'on devrait tenter l'aventure ...
De toute façon, nous ne déjeunerons pas ici aujourd'hui ... On a autre chose de prévu ! On se contente d'aller dévaliser la boutique du musée ... Il y a là des tonnes d'ouvrages passionnants, pour peu que l'on aime le design et l'architecture !
On ressort chargés et contents ! :-)
On descend vers la Seine en empruntant les escaliers de marbre ... et en admirant au passage les impressionnants bas-reliefs Art Déco d'Alfred Janniot ... Il faut vous souvenir que le Palais de Tokyo fut édifié pour l'Exposition Universelle de 1937.
Joli endroit pour pique-niquer, non ?
Ou bien pour faire un peu de culture physique, pour les plus courageux !
D'autres ont pris des poses plus alanguies, néanmoins ... comme cette jolie "Nymphe" de Louis Dejean ... ;-)
Nous voilà maintenant en bas ...
... sur les quais de Seine, au niveau de la passerelle Debilly ...
... le long desquels nous flânons tranquillement ...
La passerelle Debilly fut construite lors de l’Exposition universelle de 1900 pour faciliter la communication entre les nombreux pavillons installés sur les deux rives de la Seine. Elle était destinée à être, comme beaucoup d'éléments construits pour les Expositions Universelles, provisoire. Elle sera juste légèrement déplacée en 1906.
Jean Résal et Amédée Alby, qui venaient de construire le pont Mirabeau et allaient en outre édifier le spectaculaire pont Alexandre III, furent chargés de réaliser cette passerelle et réalisèrent une véritable dentelle de métal. L'ouvrage en maçonnerie qui soutient la structure métallique est orné d'un joli décor de céramique.
Et connaissez-vous ce bulbe doré ? C'est l'un des cinq qui surplomberont la nouvelle cathédrale orthodoxe de la Sainte-Trinité. Une construction gigantesque de Jean-Michel Wilmotte, qui accueillera en outre le "centre spirituel et culturel orthodoxe", avec une école bilingue de 150 élèves, une maison paroissiale et un important centre culturel comprenant une librairie, des salles d'exposition et un café. L'ensemble devrait être inauguré en octobre prochain. J'ai hâte de voir le bâtiment terminé !
Si vous préférez la gym sur la rive gauche, c'est possible aussi ! :-)
Sinon, il vous reste les escaliers !
Allez, quelques jolis petits morceaux de Paris, pris comme ça, à la volée ... Au loin, le Sacré Cœur ...
... et devant vous, la flamme en hommage à la Princesse Diana !
La Conciergerie ...
Un gros Zodiac depuis lequel je visiterais bien Paris ...
Et un joli panorama !
La tour Saint-Jacques, un peu plus loin ...
... et l'on arrive sans même s'en rendre compte au métro Châtelet.
Devant l'entrée du métro, la maison "Au Renard Blanc".
Ici, on détruit les animaux nuisibles depuis 1872 ...
Si vous avez vu Ratatouille, alors vous connaissez la maison ! ;-)
Si vous êtes plus classique, vous pouvez faire un signe à Molière, même si la maison dans laquelle il est né ne s'est jamais trouvée ici, au 31 de la rue du Pont Neuf ! :-)
C'est étonnant, ce que l'on peut proposer à manger aux étrangers, par ici ! ;-)
S'ils ne pigent pas ce qu'on leur propose, ils pourront toujours se rabattre sur quelques poissons parisiens ou encore quelques menus mammifères ... ;-)
... et boire un coup d'eau de pluie en se plaçant en-dessous des gargouilles de l'église Saint-Eustache !
Nous, on va opter pour une solution différente. Nous irons déjeuner au "Pied de Cochon", dans la rue des Halles ...
Mon papa y préparait la soupe à l'oignon lorsqu'il était étudiant en médecine ! Il est ensuite devenu pharmacien ! :-)
Nous nous contenterons d'y déjeuner ...
Jusqu'à cette année et depuis 1947, ce fameux restaurant des Halles n’avait jamais fermé ses portes. Ses lumières ne s'étaient jamais éteintes ...
Une clientèle hétéroclite s'y pressait et on y trouvait même un "coin des cloches" où les plus pauvres pouvaient se réchauffer tous les soirs autour d’une soupe à l’oignon qui leur était offerte par Clément Blanc, le propriétaire d'alors.
Depuis son ouverture, "Au Pied de Cochon" sert à ses clients des plats "canailles" ... .
C'est une véritable institution parisienne et j'adore les restaurants historiques !
Le plat de choix, ici, c'est le pied de cochon, forcément, pané et servi avec une sauce béarnaise et des frites.
Je vous préviens que si vous voulez finir votre pied de cochon, il faudra y aller mollo avec les frites ! :-) Ces pieds sont énormes !!! Mais avec une bonne bière pression, c'est juste divin ...
L'intérêt que je trouve à ne pas se gaver de frites, c'est aussi de pouvoir prendre un petit dessert. Paul fond pour de délicieuses profiteroles ...
Quant à ma maman et moi, nous nous partageons un autre très mignon dessert Un ravissant "petit" cochon" mignon ... Meringue, glace vanille et sorbet framboise, Chantilly ... Nous sommes dans le quartier des anciennes halles ... mais en quelques secondes ...
... nous voilà transportés aux anciens abattoirs de la Villette ! ;-) On reste dans le commerce de bouche, quoiqu'il en soit ! ;-)
Trois petites meringues et trois cafés plus tard ...
... il devient extrêmement nécessaire de marcher un peu ...
On passe devant la caserne Rousseau de la rue du Jour ...
Un bâtiment de 1897 devant lequel on trouve encore un de ces jolis lampadaires rouges qui annonçaient la caserne une fois la nuit tombée ...
Ça vous dirait, une séance de car wash ? :-)
Sinon, pour les plus classiques, vous avez dans le coin Mora, Dehillerin ou Simon, pour aller faire le plein d'ustensiles de cuisines de toute sorte ... et de rêve ! ;-)
Le quartier des Halles, même si les Halles ont été déplacées à Rungis en 1969, reste un quartier attachant et populaire ...
Il faut entrer dans les boutiques du coin et essayer de repérer les crochets des anciennes boucheries, les vieilles et énormes balances qui servaient à peser les quartiers de viande ... Si vous passez devant "La Droguerie" au 9 de la rue du Jour, entrez et jetez un œil à la petite cabine de la caissière ... Ravissant ... et émouvant !
On s'engage dans le boulevard de Sébastopol ... Au n°36, au-dessus du porche d'entrée, la très belle enseigne de le filiale du retordeur de soie suisse Zwicky ... Une entreprise de la fin du XIXème siècle qui, depuis 2001, a fusionné avec la marque Gütermann que les couturières connaissent bien ...
On passe devant Beaubourg ...
Et on lève la tête et les yeux, vous vous souvenez ?
Il y a de quoi faire quelques jolis jeux de piste, à Paris.
On revient vers la fontaine des Innocents ...
Nous revoilà vers la Seine ...
... devant le Théâtre du Châtelet où se joue une comédie musicale cubaine, Carmen La Cubana, que j'irais volontiers voir ... Le célèbre "Carmen" de Bizet transposé dans le monde contemporain, cela doit bien décoiffer !
Retraversons la Seine ...
... devant le fameux 36 quai des Orfèvres ...
Toujours de jolies percées ...
... sur les plus beaux paysages de Paris.
On arrive tout de suite, de l'autre côté du Pont au Change puis du Pont Saint-Michel sur la place Saint-Michel ...
Voici l'entrée Guimard du Métro ...
La boutique de bérets que vous voyez ici vous montre combien nous sommes dans un quartier touristique ! :-)
On emprunte le Boulevard Saint-Germain et on traverse ensuite la Cour du Commerce Saint-André ...
On arrive sur la rue Saint-André des Arts ... Vive Paris !
Dernier jour dans notre belle capitale ... Je voudrais voir une exposition au musée Marmottan et je me dis qu'un dimanche de Pâques à midi, on devrait être un petit peu tranquille. Comme Paul passe la journée avec un de ses anciens copains de lycée qui a "émigré" à Rouen, j'y vais avec ma maman.
Le musée Marmottan, qu'il semblerait qu'on appelle "Marmottan-Monet" aujourd'hui, est essentiellement consacré aux Impressionnistes et c'est une merveille ! Il est installé dans l'ancien pavillon de chasse de Christophe Edmond Kellermann, duc de Valmy, acquis en 1882 par Jules Marmottan.
Vous ne connaissez pas Marmottan ? Attendez, alors, je vous explique deux ou trois choses avant d'entrer ... En 1957, le Musée Marmottan Monet reçoit en donation la collection de Victorine Donop de Monchy, héritée de son père le Docteur Georges de Bellio, médecin de Manet, Monet, Pissarro, Sisley et Renoir, l’un des premiers amateurs de la peinture impressionniste. Michel Monet, second fils du peintre, lègue au musée, en 1966, sa collection de tableaux héritée de son père. Il dote ainsi le Musée de la plus importante collection au monde d’œuvres de Claude Monet.
En 1980, Daniel Wildenstein offre au musée une exceptionnelle collection d'enluminures ayant appartenu à son père.
En 1996, la Fondation Denis et Annie Rouart est créée au sein du Musée qui enrichit alors ses collections d’œuvres prestigieuses de Berthe Morisot, Edouard Manet, Edgar Degas, Auguste Renoir ou encore Henri Rouart. Avec de nombreux autres legs au fil des années, on comprend comment Marmottan est devenu le joyau qu'il est aujourd'hui. Écrin et contenu sont incomparables. Il faut donc aller le visiter sans faute !
Quant à l'exposition "L'Art et l'Enfant", elle présente une centaine d’œuvres signées Le Nain, Fragonard, Chardin, Greuze, Corot, Millet, Manet, Monet, Morisot, Renoir, Cézanne, Matisse, Picasso… et retrace l’évolution du statut de l’enfant du XVème au XXème siècle ... Très, très jolie et passionnante aussi. Vous avez jusqu'au 3 Juillet pour vous y précipiter. À vous de jouer, maintenant ! ;-)
Dîner chez notre amie Reine, cette fois-ci ... qui nous a préparé un joli buffet avec sa délicieuse minina, ou omelette tunisienne !
Et le truc génial, c'est que de la minina, il en reste ... pour notre pique-nique du lendemain ... dans le train du retour ! Alors imaginez ! Quel plaisir que celui de traverser la France, au milieu des plus jolis paysages, avec un déjeuner de roi ! Restes du gigot de dimanche, tzatziki, roquette croquante et pita ... La minina de Reine copieusement arrosée de jus de citron ...
On est bien long du vilain sandwich SNCF de notre enfance, hein ? ;-)
Cette flânerie parisienne étant terminée, je vais vous laisser sur deux recettes à garder absolument ! Deux recettes trouvées il y a peu, l'une dans un livre que j'aime beaucoup, le "Fat Witch Brownies", qui recense les meilleures recettes de brownies, blondies et autres bars de la boulangerie du même nom que nous avions visitée ... et testée ... lors de notre dernier passage au Chelsea Market de New York.
La seconde vient du Sweet Paul Magazine, l'un de mes journaux favoris ! Vous êtes des veinards ... Je vous laisse les deux ! ;-)
Sweet Paul's Lemon and Buttermilk Ice Cream ...
Ingrédients :
- 1,5 tasse de sucre
- 1 tasse de jus de citron frais
- 2 tasses de lait entier
- 2 tasses de crème liquide
- 2 tasses de lait fermenté
- Le zeste de deux citrons
Préparation :
1. Dans un grand saladier, battez le sucre avec le jus de citron.
2. Ajoutez les trois laitages et mélangez bien.
3. Ajoutez alors les zestes de citron. Mélangez à nouveau.
4. Versez dans le bac de la sorbetière et faites-la tourner jusqu'à ce que la glace soit prise.
Fat Witch Cocoa Brownies ...
Ingrédients :
Pour 12 brownies :
- 190 g de beurre
- 1/2 tasse de cacao amer en poudre (60 g)
- 1,5 tasse de sucre (300 g)
- 4 gros œufs
- 1 cuillerée à soupe d'extrait de vanille
- 3/4 tasse de farine ( 100 g)
- 1/2 cuillerée à café de sel fin
Préparation :
1. Beurrez et farinez un moule de 23 cm x 23 cm.
2. Préchauffez le four à 180°C. Dans une casserole, faites fondre le beurre. Ne le laissez pas brunir. Laissez-le refroidir 5 minutes puis incorporez-y le cacao, le sucre, puis les œufs un par un en mélangeant bien entre chaque. Ajoutez enfin la farine, la vanille et le sel. Mélangez juste ce qu'il faut pour que toute trace de farine disparaisse. À ce point de la recette, vous pouvez ajouter, si vous le souhaitez, des noix ou autre chose.
3. Étalez la pâte dans le moule préparé et faites cuire au four pendant 30 minutes environ, jusqu'à ce qu'un cure-dent plongé au centre du gâteau ressorte avec des miettes molles mais plus avec de la pâte. Retirez du four et laissez refroidir pendant une heure avant de démouler. Découpez en carrés juste avant de servir.
Et maintenant, il ne me reste plus qu'à vous dire ... À très vite !!!