Nouvelle année, nouveaux billets ... Voilà la seule résolution à tenir, cette année ... ;o)
Alors on traîne pas et on s'y met ... On est déjà en février ... En février bien avancé, en plus ... Que diriez-vous d'une promenade à Paris, pour changer un peu ? J'y étais il y a très peu de temps pour des journées d'étude sur le handicap à l'UNESCO et cette petite visite m'a encore une fois permis de découvrir de bien jolies choses ... que je vous ferai partager, comme d'hab ! ;o))
Les promenades dans le Sud-Est, ce sera pour une autre fois ... dans une vie où la pluie et la grisaille s'arrêteront !!! Je ne vais quand même pas promouvoir une région où il flotte des seaux d'eau tous les jours. Non, c'est décidé, je boycotte ! Vive Paris ! ;o)
Ça tombe bien, j'ai eu l'opportunité, à la fin du mois de janvier, d'aller assister à trois intéressantes journées consacrées au handicap dans les locaux de l'UNESCO, pas loin de la Tour Eiffel ...
"Le Temps de l'Un, le Temps de l'Autre", cela s'appelait ... Passionnant. Oui, en vrai !
Et l'occasion de se pencher un peu sur son propre rapport au temps, ce temps qui me manque toujours pour faire tout ce que je voudrais faire ... Et comme j'ai malgré tout envie de saisir les opportunités dès qu'elles se présentent à moi, j'ai profité de cette fin de semaine pour explorer, entre deux conférences, les alentours du Palais de l'UNESCO ... Parce que ce coin de Paris, derrière l'École Militaire, même s'il n'est pas très "vivant", au sens populaire et touristique du terme, recèle de tas de trucs passionnants, surtout si vous aimez l'architecture ...
Un quartier chic, donc ...
Un quartier sobre ... Mais de quoi passer quelques beaux moments le nez en l'air ...
Cela étant, j'ai donc profité de la situation, et de ces journées d'étude, pour aller explorer le Palais de l'UNESCO. Les pauses entre les conférences m'ont permis d'aller déambuler dans les parties publiques, un verre de café ou de thé, tout dépendait de l'heure, à la main ... ;o) C'est que c'est un bâtiment étonnant !
Que je vous raconte un peu ... Nous sommes ici dans le 7ème arrondissement, devant un édifice commandé par l'Organisation des Nations Unies à trois architectes de nationalités différentes : Le Français Bernard Zehrfuss, l'Américain Marcel Breuer et l'Italien Pier-Luigi Nervi.
Inauguré le 3 novembre 1958, il prend la forme d'une étoile à trois branches et comporte 7 étages reposant sur des pilotis.
Le bâtiment est organisé de façon à ce que chacune de ses parties reçoivent la même quantité de lumière.
Partout, dehors aussi bien que dedans, des oeuvres d'art ... Un véritable trésor culturel et artistique ... Je vous en montre quelques-unes en passant ... Il y en a tellement d'autres ...
La "Silhouette au repos" d'Henry Moore, d'abord ...
Le "Globe symbolique" du Danois Erik Reitzel ...
Un mobile de Calder ...
Le "Mur du Soleil" de Joan Miro et Joseph Llorens Artigas ...
Sur le Mur du Square de la Tolérance est inscrit, dans les six langues officielles de l'UNESCO, le préambule de l'Acte constitutif de l'UNESCO, entré en vigueur dès 1946 et ratifié à l'époque par 20 états :
" ... Les guerres prennent naissance dans l'esprit des hommes, c'est dans l'esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ..."
Voici, non loin de là, les "Rythmes d'eau" de Jean Bazaine, une belle mosaïque très colorée ...
Le Jardin Japonais ...
... et la Fontaine de la Paix de Isamu Noguchi ... vue de face ...
... et de profil !
Mais ce que j'aime par-dessus tout, ce sont ces escaliers en colimaçon qui semblent grimper jusqu'au ciel ...
Extraordinaire béton !
Clin d'oeil pour ma copine Anne du Québec, ce banc superbe et gigantesque appelé "Cèdre rouge des forêts", oeuvre de Mac Millan Bloedel offerte à l'UNESCO par le Canada ... Impressionnant !
Et puis dans le hall, l'"Homme qui marche" de Giacometti ...
Quant à la grande salle de la Conférence générale, dessinée par Nervi, ses murs de béton cannelé plissés à la façon d'un accordéon sont juste époustouflants !
Une vraie chance que celle de passer trois jours dans ces murs !
Je profite de la pause de la mi-journée pour aller faire quelques courses (l'Odéon n'est pas bien loin, en métro ...) et m'attable en général dans la vitrine d'un bistrot pour manger une bricole ... Sandwich au jambon ou croque-monsieur, cela me rappelle mes années parisiennes ...
Profiter du temps présent, tel est mon maître-mot ...
Alors oui, je déambule encore et encore dans ces rues bordées d'immeubles superbes. J'en profite pour regarder avec attention les balcons.
Certains sont de vraies œuvres d'art ...
Ceux-ci, par exemple, à la typographie très "Art Déco", ornent l'immeuble qui abrite la Caisse Nationale de la Sécurité dans les Mines ...
J'aime passer sous le métro aérien. Encore un souvenir d'enfance.
Passer à pied sous ce drôle de viaduc est impressionnant.
Jetez un coup d'œil aux piliers, en passant ...
J'adorerais habiter à hauteur des voies dans ce coin-là ...
Ou bien encore dans cet immeuble-là, au 50 de l'avenue de Ségur ! L'œuvre de l’architecte Gabriel Ruprich-Robert (1859-1953). De loin, l'immeuble ne paye pas de mine mais en s'en approchant, il est époustouflant !
Le bow-window à l’angle de la rue Chasseloup-Laubat est orné de petits morceaux de grès formant fleurs et vaguelettes élégantes ...
Quelques jolis ornements en ferronnerie.
Le marronnier parisien est à l'honneur, remarquable de précision.
Nous sommes dans les débuts de l'Art Nouveau, au tout début du XXème siècle ... Regardez cette porte d'entrée !
À l’angle du boulevard Garibaldi, la fenêtre du premier étage est surplombée d'une console massive mais décorative.
Idem pour les corbelets qui soutiennent le grand balcon ...
Quant à ces impressionnants motifs floraux ...
... qu'ils représentent des hortensias ...
... ou des branches couvertes de figues ...
... ils sont juste ravissants !
En prenant la rue Clouet, mon oeil est attiré par cette petite chapelle orthodoxe, installée dans ce qui fut sans doute un restaurant !
Juste à côté, une vieille boucherie a fermé ses rideaux ...
Vous vous souvenez de ces boutiques des années 50, couvertes de petits carreaux ?
Encore de beaux balcons ornés de volutes exubérantes ...
... ou de lettres entremêlées ...
Dans le quartier, il y a aussi les beaux gâteaux de Monsieur Sadaharu Aoki !
Le bambou (ou bamboo, j ene sais plus bien ...), d'abord, crème au thé vert et ganache au chocolat noir, si savoureux avec son biscuit Joconde punché au thé vert ...
Le cassis-chocolat est une perfection ...
Quant à celui-ci, fait de pâte d'azuki et d'une crème au thé Matcha, c'est une pure merveille ! Des pâtisseries subtiles, pas trop sucrées, vraiment étonnantes ... et délicieuses ...
Quelle bénédiction que cette boutique du 25 de la rue Pérignon ... Les vendeuses sont adorables, en plus. De quoi goûter élégamment et reprendre de l'énergie avant de rentrer à la maison ...
... en métro !
Sinon, il y a aussi le Moulin de la Vierge, au métro Sèvres Lecourbe.
Cette jolie boulangerie, je l'ai regardée des années depuis le métro, sans jamais être descendue pour la voir de plus près ...
Voilà une erreur réparée !
J'entre donc dans la boutique ...
... mais opte finalement pour un palmier juste DÉMENTIEL !!! Avis aux amateurs !
Moi, j'ai en main de quoi traîner un peu dans les rues ... Je repère encore quelques immeubles "Art Nouveau" ...
... aux ornements si typiques du mouvement ...
Un métro passe au bout de la rue Clouet ...
Me voilà arrivée au Square Cambronne ...
Un joli petit square tout simple orné d'une statue de Henri Amédée Fouques ... "Un Drame au Désert" ... Tiens, cela me donne envie de partir un jour répertorier les sculptures des "Animaliers" du XIXème siècle ... Un nouveau but à mes longues promenades dans Paris ? ;o)
Allez, je remonte jusqu'à la Tour Eiffel ... encore quelques beaux bâtiments ...
.... aux façades intéressantes ...
Des portes magnifiquement ouvragées ...
Décidément, je ne m'en lasse pas ...
Entre les immeubles, un joli hôtel particulier.
Et puis soudain, au 2 de l'avenue Émile Accolas, tout contre le Champs de Mars, un immeuble qui aura aujourd'hui la palme de ma balade ...
... grâce à sa ravissante frise animalière Art Déco ...
Pas loin de là, un autre bel édifice, Art Nouveau, celui-là, donc, du début du XXème siècle, si vous avez bien suivi ... ;o)
Au centre du décor, la nature ...
Avec ses feuillages et ses grappes de fleurs, la nature vient dans la ville ...
Le fer forgé est à l'honneur, tout en courbes et arabesques ...
Même le graphisme change, tout en rondeur ...
... bien différent de ce qui suivra quelque vingt ou trente ans plus tard ...
Vous voyez, même les petites inscriptions au-dessus des portes d'entrée ont des choses à nous apprendre ...
La Tour Eiffel est en vue ...
Le temps n'est pas fameux, il faudrait presque allumer les lampadaires ... superbes ... en cette fin d'après-midi !
Mais bon, cette lumière blanche des hivers parisiens a son charme, malgré tout ...
Et les flaques d'eau dans lesquelles on sautait lorsque nous étions petits ont leur charme elles aussi ...
Le Champs de Mars est peuplé de corbeaux ...
Le théâtre de marionnettes est fermé ... J'y reviendrai ...
Personne pour s'asseoir sur ces beaux bancs de pierre ...
La Tour Eiffel est toujours aussi imposante. Ça fait longtemps que je n'étais pas passée en-dessous ! ;o)
Au bord de la Seine, un kiosque régale les - rares - passants de crêpes et de boissons chaudes ...
Merveilleux paysage !
Ville somptueuse !
Faisant face à la Tour, voici le Trocadéro ...
Vous savez, là où se tenait le marché de Noël que je vous ai montré dans mon précédent billet. Il y avait le long des bassins tous ces Pères Noël qui flottaient au vent ...
Une découverte ! Superbe découverte ! Juste en reprenant le métro devant le palais de Chaillot ... Des toilettes publiques Art Nouveau (encore ! me direz-vous ...) bien planqués derrière une porte de fer ... pour une fois trouvée entrouverte ! Somptueux !
Le style des toilettes tranche avec le style de la station mais pour moi, les deux ont du charme ...
... et les petites plaques disséminées dans les stations de métro pointent du doigt que la décoration ne fut jamais faite au hasard ... Tout ceci fait réfléchir et donne envie de se documenter toujours plus, vous ne trouvez pas ?
Puisque l'on parle de design ... nous retournons à la Villa Savoye, à Poissy, où nous étions venus l'été dernier. A l'époque, on annonçait pour l'hiver une exposition consacrée aux Arts Ménagers dans les années 30.
La Villa Savoye, c'est cette villa construite entre 1928 et 1931 par Le Corbusier pour un courtier d'assurance, Pierre Savoye, application parfaite de ses "cinq points pour une architecture nouvelle" ...
"Au Bonheur de la Ménagère", tout un programme !
"Cuisine et Esprit Nouveau" ... Un sujet des plus intéressants ...
Replaçons-nous dans le contexte de l'époque ...
La fin de ce cataclysme qu'a été la Première Guerre mondiale marque le début d'une ère nouvelle pour la société française. Adieu le modèle rural et patriarcal d’avant-guerre. Les femmes ont eu un rôle majeur dans l'économie de guerre, nombre d'entre elles sont entrées dans le monde du travail et ont de ce fait gagné leur indépendance.
L’organisation des ménages va devoir s'adapter à ces mutations. Nous sommes dans un contexte de reconstruction d'après-guerre et les principes hygiénistes font leur apparition. Il va falloir repenser l'habitat et les promoteurs de l'architecture moderne, dont Le Corbusier fut un des plus flagrants exemples, vont s'atteler à cette tâche.
Replaçons-nous dans le contexte de l'époque ...
La fin de ce cataclysme qu'a été la Première Guerre mondiale marque le début d'une ère nouvelle pour la société française. Adieu le modèle rural et patriarcal d’avant-guerre. Les femmes ont eu un rôle majeur dans l'économie de guerre, nombre d'entre elles sont entrées dans le monde du travail et ont de ce fait gagné leur indépendance.
L’organisation des ménages va devoir s'adapter à ces mutations. Nous sommes dans un contexte de reconstruction d'après-guerre et les principes hygiénistes font leur apparition. Il va falloir repenser l'habitat et les promoteurs de l'architecture moderne, dont Le Corbusier fut un des plus flagrants exemples, vont s'atteler à cette tâche.
Je vous laisse lire le petit panneau explicatif ci-dessous ... Notez la petite phrase de Le Corbusier ... Elle fera plaisir aux dames ...
"La femme sera heureuse si son mari est heureux. le sourire des femmes est le don des dieux. Alors faites-donc de votre cuisine le lieu du sourire féminin !"
La cuisine devient l'espace central de la maison. C'est un lieu de vie à part entière. En France, c'est au Salon des Arts Ménagers que les propositions se feront les plus intéressantes. Né en 1923, le Salon des Arts Ménagers (appelé dans ses débuts Salon des Appareils Ménagers) connaît des records de fréquentation dans les années 30. A partir de 1934 s'y ajoute l'Exposition de l'Habitation, qui fait la part belle aux cuisines.
En 1930, La « Marie Mécanique », présente sur les affiches et inventée par Francis Bernard, symbolise « le remplacement de la domesticité défaillante par les appareils ménagers ». Elle deviendra la figure emblématique du Salon.
Le salon de l’Habitation à plusieurs ambitions. Il veut simplifier les travaux de la ménagère grâce à l’invention d’appareils comme la machine à laver le linge et la vaisselle. On y présente des produits et des matériaux nouveaux. Enfin, on y forme les femmes à l'utilisation de ces nouveaux appareils.
La cuisine devient un véritable laboratoire où l'on retrouve les dernières innovations et les nouveaux matériaux. Elle est proche de la salle à manger, parfois même en étroite communication avec elle. Le travail de la maîtresse de maison y est facilité, avec un espace réparti selon chaque opération ménagère. La cuisine se veut désormais rationnelle, fonctionnelle avec son mobilier intégré, hygiénique et agréable.
L'hygiène dans la maison devient l'une des obsessions de l'époque. Les surfaces sont lisses et unies, faites de matériaux à l'entretien facile, tels les carreaux céramiques, la tôle émaillée, l'acier inoxydable, les pavés de verre ou encore le linoleum.
Pour en revenir à la villa Savoye, voici quelques-uns des éléments de cuisine exposés dans le cadre de l'exposition du moment ...
Le réfrigérateur date du tout-début des années 30 et fonctionne avec un moteur électrique, installé au-dessus. C'est l'une des innovations les plus marquantes de l'entre-deux-guerres, répondant ainsi à la préoccupation de l'hygiénisme de l'époque en permettant de conserver les aliments grâce à la production mécanique de froid et non plus à l'aide de blocs de glace..
Juste à côté, la rôtisseuse-cuisinière La Cornue, fonctionnant à gaz et non plus au charbon, et d'utilisation simple et précise. Allumage simplifié, températures facilement réglables, propreté d'utilisation ...
Quant à cette chaise en tube métallique, éditée en grande série dès 1931, elle répond aussi aux principes hygiénistes et rationnalistes. Elle se nettoie bien et s'empile facilement, libérant l'espace.
Et la lessiveuse électrique, destinée à soulager la ménagère de sa tâche la plus pénible !
Voici ma cocotte préférée ... la fameuse "Coquelle" éditée en 1958 par la Compagnie d'Esthétique Industrielle Raymon Loewy. J'en ai une. Une jaune. Le jour où je l'ai trouvée pour presque rien aux Puces de Vanves a été l'un des beaux jours de ma vie ! Comme quoi il en faut peu, parfois !
Voici le MixMaster M4J, premier robot apparu en Amérique en1932.
Et puis le Classic de Kitchen Aid, que nous connaissons tous bien ...
Un blender et un ventilateur ...
Et puis, grande avancée technologique, l'autocuiseur et son manomètre.
Une invention géniale mais en fait, une vraie bombe. Au sens propre du terme ... Beaucoup de ces cocottes ont littéralement explosé au nez des ménagères.
Il vous reste quelques jours pour aller voir cette exposition par vous-même.
Située dans un tel écrin, ...
... c'est un évènement à ne pas louper !
À ne pas louper non plus, les petits films présentés dans le garage de la maison, des archives de l'INA (que vous pouvez malgré tout trouver sur le net sans sortir de chez vous ...)
Vous pourrez ainsi entendre un tout jeune Pierre Tchernia donner sa vision du progrès dans la cuisine ... et dans les rapports entre les hommes et les femmes ! À écouter par ici sans hésiter si l'on veut sourire un instant !
Et si vous êtes à Poissy, de préférence un jour où il fait beau, poussez jusqu'à Villennes sur Seine ...
... puis Médan. Une petite route en bord de Seine où se succèdent les plus belles maisons. Pour un peu, on se croirait à Deauville. Un patrimoins architecturale assez extraordinaire ... Et puis à Médan, il y a bien sûr la maison dans laquelle Émile Zola aimait à réunir ses amis ... Encore un lien de l'INA, très intéressant ...
Un peu d'histoire, pour rendre ces photos vivantes ... Émile Zola achète la maison, alors toute petite avec un joli jardin à la française, en 1878, grâce aux droits d'auteur de son roman l’Assommoir, puis l'agrandit au fur et à mesure de ses succès littéraires. Il lui rajoutera deux tours, une ferme, un pavillon d'amis. Le petit jardin va devenir un parc de 4 hectares ... en 24 acquisitions successives !
Les douze derniers tomes des Rougon-Macquart seront écrits ici ... Pour une admiratrice de cette série de romans comme je le suis, se trouver ici est émouvant, je vous le garantis ... Vous imaginez que "Au Bonheur des Dames" fut écrit ici, derrière ces fenêtres, devant ce charmant paysage ? ;o)
Zola y vivra jusqu'à sa mort, en 1902. Il ne retournera à Paris que pour passer les hivers ...
C’est dans cette maison de Médan près de Paris que naît chez Zola, en 1880, l’idée de proposer à cinq de ses amis, Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis, d’écrire chacun un texte pour les réunir en un volume.
Les textes des "Soirées de Médan" auront pour sujet la guerre franco-allemande de 1870 qui opposa le Second Empire français et au Royaume de Prusse et à ses alliés.
"L’Attaque du moulin" de Zola, "Boule de suif", de Maupassant, "Sac au dos" de J.K. Huysmans, "La Saignée" de H. Céard, "L’Affaire du grand 7" de L. Hennique et "Après la bataille" de Paul Alexis sont d'assez édifiants témoignages sur cette guerre brutale et tragique ...
La maison donne sur la Seine. Le paysage a un charme fou, que l'on retrouve dans beaucoup de tableaux des Impressionnistes, dont la plupart étaient les ami de Zola. Délicieux endroit à revenir découvrir plus complètement aux beaux jours ...
Retour à Boulogne, dont j'aime toujours autant le bel hôtel de ville de l'architecte lyonnais Tony Garnier, édifié en 1934 ...
Le lendemain, dernière balade parisienne ... pour cette fois ! ;o) Un jambon-beurre et un café au bistrot du coin plus tard ...
... et nous voilà dans le Marais, le quartier préféré de Paul qui a toujours une course à y faire ...
Quelques rencontres amusantes ... Un chat noir, d'abord ...
Une drôle de dame aux escarpins rouges ...
Et puis un élégant jeune homme coiffé d'un chapeau melon ! ;o)
Gardez vos yeux bien ouverts lorsque vous passerez dans le coin du théâtre des Blancs Manteaux ... et vous les verrez peut-être ...
Vous trouverez sans doute aussi cette petite boutique que l'on s'attendrait plus à voir à NYC qu'ici ...
Entrez chez Bagel Market, au 43 de la rue des Blancs Manteaux ...
Si vous aimez les bagels, c'est l'endroit où il vous faut être au plus vite !
Pas loin, pour les amatrices de jolis tissus et autres nappes, arrêtez-vous chez Les Touristes ... Magnifique et extra pendant les soldes !
Une jolie devanture ..
... une autre ...
... et encore une autre !
Les courses de Paul, c'est chez Fleux que ça se passe, rue Sainte Croix de la Bretonnerie. Trois boutiques pour une enseigne, toutes proches les unes des autres. Le paradis du joli objet décoratif et design.
L'endroit rêvé pour faire et se faire ...
... de jolis cadeaux !
Direction République, maintenant ...
La place a été rénovée, embellie et est désormais dédiée aux promeneurs !
La Place d'Aligre, à laquelle je trouve un petit air provincial agréable ...
Et sur la place d'Aligre, le marché couvert Beauvau, avec sa belle charpente en coque de bateau retournée. L'édifice d'origine fut construit sur un terrain acheté en 1776 aux religieuses de l'Abbaye de Saint-Antoine.
Il fut inauguré en 1781 et on lui donna le nom de marché Saint-Antoine, puis celui de marché de Beauvau d'après le nom de Gabrielle-Charlotte de Beauvau-Craon, abbesse de l'abbaye Saint-Antoine depuis 1761. L'édifice actuel date de 1843.
Si vous passez devant, jetez un oeil au premier étage de la pharmacie du 83 de la rue Ledru-Rollin ...
Un petit truc rigolo dans la rue Saint-Nicolas ...
Une décoration étonnante ...
... avec ces ribambelles d'énormes abat-jour aux couleurs des plus grands Créateurs de la Décoration Internationale ...
Sous les abat-jour, le sourire de ces deux enfants éclaire ce coin de quartier ...
Nous voilà dans le faubourg Saint-Antoine ... Le quartier du meuble, et ce depuis le 12ème siècle ...
Je vous ai déjà amenés par ici ... C'était il y a deux ans.
Toutes ces petites cours, nous les avions parcourues ... Je vous laisse y retourner par vous-mêmes ...
On arrive à la Bastille, devant l'Opéra du même nom ... Je n'y suis jamais entrée, figurez-vous ?
Un vieil autobus a repris du service.
Nous voilà à l'entrée de la Place des Vosges ...
... avec une pensée pour Henri IV qui en ordonna la construction et Victor Hugo qui y résida ...
Nous voilà, après une grande boucle, revenus dans le Marais ... Des boutiques ...
De jolies cours ...
De très beaux musées ...
... avec pleins d'expositions à voir ...
La rue des Rosiers, plutôt vide en ce samedi après-midi ...
... avec le Hammam Saint-Paul dont j'adore la façade ... Voilà comment se termine une journée parisienne bien remplie ...
Fin de ces quelques jours parisiens en farfouillant dans les trésors de chez ma maman ... Vieilles publicités dans de vieux journaux ...
Vieux livres des années 30 ... La collection "Le Livre de Demain" fut lancée en 1923 dans le but de rendre accessible à tous le "livre illustré par des artistes" ...
Celui-ci est illustré par des bois originaux de Charles-Jean Hallo. Il date de 1931.
Un extraordinaire album de tricot que je ne suis pas arrivée à dater précisément, édité par les filatures de la Redoute à Roubaix ...
La Fée Blanchelaine y explique le "secret du bonheur", ainsi que "le moyen le plus sûr d'y parvenir" ! Attention et bonne volonté sont les maîtres mots du bonheur, semble-t-il ...
Blanchelaine est la Fée du Travail, Agneau est son gentil compagnon. Autre personnage fondamental de l'histoire, le petit écureuil, Brouille-Tout, "petit génie du désordre et de la dissipation" ! Je le connais, celui-là ! ;o))
Les cinq "gentilles petites filles" Paquerette, Rose, Marguerite, Églantine et Marjolaine vont pouvoir se mettre au travail grâce aux précieux conseils de cette bonne Blanchelaine !
Attention, Brouille-tout, pendant que les amies cueillent des fleurs dans les champs, pique toutes les pelotes, qui ressemblent à de grosses noisettes, et s'entortille dans les fils tant et si bien qu'il finit par dégringoler de l'arbre dans lequel il s'était réfugié ... ;o)
Après ces quelques leçons de tricots pour les jeunes filles, les Filatures de la Redoute s'intéressent à leurs mamans ... " Vous pourrez, aimables travailleuses, faire à l'hiver votre plus gracieux sourire puisque, grâce à cette jolie parure, vous pourrez, sans crainte aucune, affronter ses rigueurs" ... À elles les petites mailles serrées et le point astrakan !
Pour une casaque en tricot, c'est par ici ...
... et pour une veste d'intérieur pour Monsieur, c'est par là ... Le point de fond piqué est à la mode ...
Pour les "élégantes patineuses, hardies "skyeuses", intrépides alpinistes, voici, pour les sports d'hiver, un ravissant sweater et son bonnet" ...
Chacune peut choisir sa laine ... et tricoter "de luxe" !
Plus ancienne et vraiment intéressante, cette publication-là ... "La Femme chez Elle" ...
Ma maman en a un plein recueil ... Les revues datent de 1911 ...
De fait, la mode est bien différente ... Ces petites élégantes peuvent partir à la plage pêcher la crevette ... Le patron coûte 1 franc.
Voici une publicité pour la maison Louis Vuitton. J'ignorais qu'elle faisait des sacs à linge sale ! Des sacs inviolables, de surcroît ! ;o)
La femme de 1911 aime les colifichets et les fanfreluches, certes ...
Elle sait aussi tenir sa maison ...
... et n'est pas une ignare ! Je vous reparlerai de tout cela une autre fois ...
Et en attendant, je vous montre quelques autres trouvailles dans ce style Art déco que j'aime tant ...
Ce coquetier en argent accompagné de trois couverts, sans doute offert à l'occasion d'un baptême, est de la même époque. Je l'adore ...
On ressaute en arrière. J'allais oublier ... Connaissiez-vous la "Mode Illustrée" ? ...
Ce numéro est daté du 10 Novembre 1918, soit la veille de la signature de l'armistice ...
On s'y inquiète du sort de nos soldats ...
On y propose le 4ème Emprunt de la Défense Nationale, l'Emprunt de la Libération ...
Quoiqu'il en soit, les dames seront bien habillées, cet hiver ...
Allez, fin de mon séjour chez ma maman. Un dernier joli bâtiment ...
... sur la Route de la Reine, à Boulogne ...
Une très belle maison 1900, l'œuvre de l'architecte Alexandre Barret ...
Si vous avez un moment, et que vous n'habitez pas trop loin, passez la voir ...
En hiver, c'est plus pratique. Les arbres sont nus et les feuilles ne cachent pas les détails architecturaux ... Une aubaine !
Comme on est en hiver, on profite du temps cradouille, même si pas très froid, pour se croire à la montagne et manger de divines croûtes aux morilles, toujours la recette de ma copine Catherine/Kashyle. Encore une fois cette année, cela nous fera un très bon dîner pour l'anniversaire de ma maman qui, pour l'occasion, est descendue à Cannes.
On accompagne ces merveilles d'une petite salade de mâche au vinaigre de vin jaune. Un cadeau de Marielle, qui nous trouve toujours des produits incroyables dans son coin de pays ...
Un Opéra comme dessert, celui de chez Lac, à Nice, pour changer ! ;o)) Un délice ! Joyeux anniversaire Lala !
Autre moment gastronomique du mois de février ... Un repas suédois pour les copains le jour de la Saint-Valentin ...
Un gros saumon sur ma planche ...
Quelques sadiques minutes plus tard ... le voilà salé, sucré et garni de branches d'aneth ... J'ai oublié d'acheter une betterave rouge crue pour imiter Jamie Oliver ... Pas grave, on l'intégrera à la recette demain, juste râpée ...
Le gros jambon sous vide rapporté de Paris après Noël est enfin dans le four, recouvert de sa croûte faite de chapelure, de jaune d'oeuf, de moutarde douce et de fécule. La recette exacte est dans le billet précédent ...
Avec de la confiture d'airelles, c'est juste divin. Si vous n'en trouvez pas à acheter, elle est facile à réaliser avec les airelles de chez Picard. J'en avais trois paquets en stock (la peur de manquer en été ... o;)) ... lorsque Picard interrompt sa vente ...). Cela m'a donné trois petits pots et je dois avouer qu'elle est bien meilleure que celle que j'achète d'habitude chez IKEA ...
Saumon Façon Gravlax à la Betterave Râpée ... d'après Jamie Oliver ...
Pour un beau saumon frais coupé en deux filets ...
- 160 g de gros sel
- 50 g de sucre roux
- 40 g de raifort râpé
- Une betterave crue râpée de 300 g environ
- 50 ml de vodka
- Le zeste finement râpé d'un citron
- Un gros bouquet d'aneth d'aneth
Préparation :
Placez l'un des filets, peau en-dessous, dans un plat du type plat à gratin assez grand pour le contenir bien à plat. Disposez dessus, en les répartissant bien sur toute la surface du filet, le gros sel mélangé au sucre, le raifort râpé, la betterave râpée, la vodka et le zeste de citron râpé. Placez ensuite les brins d'aneth entiers et recouvrez de l'autre filet, côté peau vers le haut. Enveloppez de film alimentaire et posez un poids dessus. Placer deux ou trois jours au réfrigérateur ... Avant de servir, grattez bien avec le plat d'un couteau tous les éléments de la macération. Placez les deux filets "propres" sur une planche, garnissez de brins d'aneth frais et découpez en tranches très fines ...
Servez avec une sauce "moutarde douce à l'aneth". La recette ne me vient pas de Jamie mais d'un nouveau livre trouvé chez Gibert lors de mon dernier passage à Paris. Excellent ouvrage que ce livre-là : "La Suède à Table", du Belge Jean-Marie Potiez ... C'est mon quatrième livre de cuisine suédoise mais je dois dire que c'est de loin le plus attrayant. Les recettes ne sont pas seulement généreuses, elles sont aussi sont précises et parfaites, cela mérite d'être souligné !
Voilà donc cette fameuse ... très fameuse, même ... Hovmästarsås ...
Moutarde Douce à l'Aneth ...
Ingrédients pour un gros bol de sauce :
- 4 cuillerées à soupe de moutarde douce (type Savora)
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin
- 3 cuillerées à soupe de sucre
- 1 cuillerée à soupe de crème fraîche
- 150 ml d'huile
- 2 poignées d'aneth haché
- Sel, poivre du moulin
Préparation de la sauce :
Dans un bol, mélangez la moutarde douce, le vinaigre et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Versez ensuite l'huile, petit à petit, en un mince filet, en fouettant énergiquement, pour obtenir la consistance d'une mayonnaise. Terminez en ajoutant l'aneth haché et la crème fraîche. Réservez au frais avant de déguster avec le saumon mariné et de grandes galettes de knäkebröd, ce pain très croquant au seigle, qui accompagne si bien les plats nordiques ...
À croquer aussi, de délicieux concombres marinés appelés là-bas Inlagda Gurkor ... Je les achète en général en pots mais je dois dire que la version from scratch est juste un délice ...
Concombres Marinés à la Suédoise ...
Ingrédients pour 6 personnes :
- 400 g de concombres
- 2 dl d'eau
- 2 dl de vinaigre d'alcool blanc
- 50 g de sucre en poudre
- 6 brins de persil haché
- 12 brins d'aneth
- Sel, Poivre en grains
Préparation :
1. Choisissez de préférence des concombres bien frais et fermes.
2. Lavez-les sans les peler et coupez-les en tranches très fines et régulières.
3. Dans un saladier, préparez la marinade avec l'eau et le vinaigre dans lesquels vous dissoudrez le sucre. Ajoutez les concombres et remuez. Salez, poivrez et ajoutez l'aneth ciselé et le persil haché.
4. Filmez et laissez mariner quelques heures au réfrigérateur.
Passons à plus consistant que des concombres marinés ... Une sublime salade de pommes et de harengs. La "sillsallad med äpple" ... Mon plat préféré de harengs, je dois dire ...
Salade de Harengs aux Pommes ...
Ingrédients pour 4 personnes :
- 8 filets de harengs marinés
- 2 pommes acidulées, du type des Granny Smith
- 2 oeufs durs
- 15 cl de crème fraîche
- 1 cuillerée à soupe de mayonnaise
- 1 oignon rouge
- 1 citron jaune
- 4 brins d'aneth
- 4 brins de ciboulette
- Sel, Poivre du moulin
Préparation :
1. Dans un saladier, mélangez la crème fraîche, la mayonnaise et le jus de citron.
2. Épluchez les pommes et coupez-les en petits dés que vous mettez dans le saladier.
3. Ajoutez les harengs coupés en morceaux, les oeufs durs et l'oignon hachés. Salez et poivrez. Décorez de brins d'aneth et de ciboulette ciselés.
La Salade de Pommes de Terre ...
Ingrédients pour 4 à 6 personnes :
- 600 g de pommes de terre à chair ferme
- 200 ml de mayonnaise allégée
- 100 ml de crème fraîche allégée
- 1 cuillerée à soupe de moutarde forte
- 1 oignon rouge
- 1 oignon jaune
- 1 cuillerée à soupe de câpres
- 4 radis
- 3 brins de ciboulette
- 6 brins d'aneth
- Sel, poivre du moulin
Préparation :
1. Brossez les pommes de terre et faites-les cuire dans de l'eau salée. Laissez refroidir avant de les éplucher.
2. Pendant ce temps, hachez les oignons, émincez les radis et coupez les câpres en deux. Placez ces ingrédients dans un saladier puis ajoutez la mayonnaise, la crème fraîche, l'aneth et la moutarde. Mélangez pour obtenir une sauce crémeuse. Salez et poivrez.
3. Terminez en ajoutant les pommes de terre coupées en dés dans la sauce. Mélangez bien. Parsemez de brins de ciboulette ciselée ( ou comme ici d'aneth, je n'avais plus de ciboulette pour décorer !).
4. Couvrez le saladier avec un film transparent et mettez au frais quelques heures.
Finalement, pour être bien, il n'en faut pas tant que ça ... Un buffet bien garni ...
Des gens contents d'être ensemble ...
Des assiettes généreuses ...
Vive ces moments chaleureux ! Ils font trouver la vie jolie ...
Quelques petites desserts, pour terminer, sortis de l'extraordinaire et déjà ancien "Tentations" de Philippe Conticini ...
Les Oranges Sanguines au Jus de Miel, Sauce Anglaise ...
Ingrédients :
- 240 gr de miel toutes fleurs
- Le jus d'un citron
- 4 cuillerées à soupe de maïzena
- 4 cuillerées à soupe d'eau froide
- 4 grosses oranges sanguines
Crème anglaise :
- 250 ml de lait entier
- 1 gousse de vanille
- 3 jaunes d'oeufs
- 20 gr de sucre semoule
Préparation de la crème anglaise :
Portez le lait à ébullition avec la gousse de vanille fendue en deux dans le sens de la longueur puis grattez-en bien les graines que vous remettez dans le lait. Fouettez les jaunes avec le sucre, versez le lait chaud dessus. Remuez bien et remettez dans la casserole, sur un feu très doux. Faites cuire jusqu'à épaississement en remuant sans arrêt avec une cuillère en bois. Débarrassez dans un saladier, filmez au contact et réservez au frais. Préparée la veille, elle n’en sera que meilleure …
Préparation des oranges :
1. Faites bouillir le miel avec le jus de citron dans une petite casserole.
2. Diluez la maïzena avec l'eau froide, versez dans le miel, fouettez vivement, amenez à ébullition et laissez bouillir 10 secondes. Laissez tiédir.
3. Pelez les oranges à vif et séparez les quartiers délicatement, en enlevant toutes les peaux blanches intermédiaires. Versez la sauce au miel tiède sur les quartiers d'oranges et laissez macérer un moment. Répartissez les oranges dans vos verrines avec la sauce au miel et versez dessus quelques cuillerées de crème anglaise. Servez.
Crème au Citron, Mascarpone léger …
Pour la crème au citron :
- 75 g de beurre
- 8 cl de jus de citron
- 120 g de sucre semoule
- le zeste d'un citron
- 3 oeufs entiers
- 1 feuille de gélatine
Pour le mascarpone léger :
- 100 g de mascarpone
- 1 jaune d'oeuf
- 10 cl de crème liquide
- 20 g de sucre glace
Pour décorer : Quelques morceaux de crumble
Préparation de la crème au citron :
1. Faites fondre le beurre à feu doux puis ajoutez le jus de citron, le zeste et les oeufs entiers préalablement battus avec le sucre semoule. Remuez en permanence puis portez ce mélange à la limite de l''ébullition.
2. Dès que les premières bulles apparaissent, retirez aussitôt la casserole du feu puis fouettez de nouveau. Incorporez la feuille de gélatine préalablement trempée dans l'eau froide durant 10 minutes puis essorée entre vos doigts. Mettez au réfrigérateur pendant 2 à 3 heures au moins pour que la crème épaississe.
Préparation du mascarpone léger :
1. Mélangez le mascarpone au jaune d'oeuf.
2. Fouettez la crème liquide avec le sucre glace jusqu'à ce qu'elle soit moelleuse (elle ne doit pas être aussi ferme qu'une chantilly). Incorporez délicatement un tiers de cette crème fouettée dans la préparation à base de mascarpone puis ajoutez le reste de crème plus rapidement.
Dressage : Dans un verre, versez alternativement la crème de citron et le mascarpone léger par couches successives. Terminez par un morceau de crumble*.
*Le Crumble aux Biscuits Secs de Philippe Conticini :
Ingrédients :
- 70 g de beurre pommade
- 30 g de sucre roux
- 100 g de petits biscuits secs (Sablés de Retz à la noix de coco, Petits Lu, Cookies au chocolat, Bastognes ...)
Préparation :
1. Préchauffez le four à 180°C.
2. Mixez les biscuits en une fine chapelure.
3. Malaxez du bout des doigts les biscuits écrasés, le beurre et le sucre roux. Étalez les miettes obtenues sur votre plaque de four couverte de papier sulfurisé et enfournez pour quelques minutes, jusqu'à ce que les miettes commencent à dorer. Sortez du four et laissez refroidir sur la plaque avant de ranger ce crumble dans une boîte métallique.
Chocolat Moelleux, Caramel et Fleur de Sel ...
Recette pour 6 personnes :
Pour le caramel :
- 300 g de sucre en morceaux
- 6 cuillères à soupe d'eau
- 10 cl de lait demi-écrémé
- 10 cl de crème liquide
Pour la ganache :
- 300 gr de chocolat
- 10 cl de lait demi-écrémé
- 14 cl de crème liquide
Pour le décor :
- 1/2 cuillerées à café de crème fleurette
- une pincée de pralin
- 4 grains de fleur de sel par verre
- une crêpe dentelle (facultatif)
Préparation :
Pour la couche caramel :
Mettez à bouillir le lait et la crème. Pendant ce temps, réalisez un caramel blond foncé avec le sucre et l'eau. Hors du feu, ajoutez le mélange lait-crème bouillant en trois fois (attention aux projections et aux débordements intempestifs). Mélangez bien et laissez refroidir.
La ganache au chocolat :
Faites fondre le chocolat au bain-marie, faites bouillir le lait avec la crème et versez encore bouillant sur le chocolat fondu. Mélangez bien.
Dressage :
Au moment de servir, répartissez la ganache chaude dans les verrines puis couvrez avec le caramel. Déposez sur chaque verrine quelques gouttes de crème fleurette, une pincée de pralin, quelques grains de fleur de sel et terminez en plaçant une crêpe dentelle en équilibre sur le verre.
Gelée de Citron vert au Curcuma, Riz au Lait et Vinaigrette Passion ...
Ingrédients :
La gelée de citron vert :
- 7,5 cl de jus de citron vert
- 4 cl de jus de citron jaune
- 16 cl d'eau
- 80 g de sucre semoule
- 3 feuilles de gélatine
- 1/2 cuillerée à café rase de curcuma
Le riz au lait :
- 80 g de riz rond
- 8 cl de crème liquide
- 50 cl de lait demi-écrémé
- 40 g de sucre semoule
- 1 gousse de vanille fendue en 2 et grattée
La vinaigrette à la passion :
- 2 fruits de la passion
- 60 g de sirop d'érable
- 10 cl de jus de citron
- 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
Pour décorer :
- Quelques morceaux de crumble
Préparation :
La gelée :
Faites tiédir l'eau avec le jus des citrons et le sucre. Évitez de faire bouillir. Ajoutez les feuilles de gélatine préalablement ramollies dans de l'eau froide et égouttées entre vos doigts. Attendez 5 minutes pour laisser refroidir légèrement. Passez au chinois. Prélevez 3 cuillerées à soupe de ce jus et faites-le bouillir avec le curcuma. Laissez réduire de moitié. Répartissez le jus "gélatiné" dans de petits verres. Faites tomber quelques gouttes de réduction au curcuma dans le verre. Mettez les verres au réfrigérateur pendant 1 heure.
Le riz au lait :
Faites cuire le riz dans le lait, à feu moyen, en l'amenant lentement à ébullition. Ajoutez le sucre et les grains de vanille. Une fois bouillant, réduisez le feu et laissez frémir pendant 20 minutes. Remuez de temps en temps. Versez le riz encore assez fluide dans un saladier. Quand il est bien froid, ajoutez-lui la crème fouettée en chantilly pas trop ferme.
La vinaigrette à la passion :
Fendez les fruits en deux et récupérez les graines. Ajoutez-leur le sirop d'érable, le jus de citron et l'huile d'olive sans trop remuer.
Et pour terminer :
Dans les verres, posez sur la gelée une cuillerée de vinaigrette puis une autre de riz au lait. Décorez d'un peu de crumble (voir recette un peu plus haut).
Allez, il y a encore quelques restes ...
Vous venez ? ;o)
Après ce long billet, je prends quelques jours de vacances et pars faire un petit tour dans le coin de Toulouse ... À très vite pour de nouvelles histoires ...