Vite, vite, avant la fin du mois, je dois avoir bouclé tout ce qui concerne 2012 et souhaité une très belle année 2013 à toutes mes lectrices et à tous mes lecteurs ... Ouf, c'est chose faite ! ;o)
Une fin d'année molle et plaisante, donc ...
... avec de nombreux moments de glandouille délicieuse autour d'un thé au lait en fin d'après-midi au Blue Lady Pub, à Antibes ...
... ou encore à la maison, avec de délicieux petits pains d'épices en forme de sapins ...
... d'étoiles ou de têtes de rennes ...
... en essayant de monter une maison comme celle de la sorcière d'Hansel et Gretel qui, malheureusement, subira les outrages d'un mauvais calage dans le coffre de ma voiture, un froid matin de décembre ...
Un dimanche après-midi, celui du 25 Novembre, exactement, appelé en Angleterre Stir Up Sunday ... le dimanche où l'on remue les différents ingrédients du Christmas pudding ... ou comme ici, du Christmas Cake ... Chaque membre de la famille doit s'y coller un moment. Cela porte bonheur, paraît-il ! Encore une nouvelle recette, après celles de Nigella Lawson et celle de Delia Smith, toutes deux délicieuses au demeurant. Cette année, donc, une recette de Mary Berry, que je ne vous présente plus ...
Celebration Cake de Mary Berry ... pour un parfait Christmas Cake ...
Ingrédients pour un gâteau de 23 cm de diamètre :
- 350 g de raisins de Smyrne
- 225 g de raisins secs blonds
- 225 g de raisins de Corinthe
- 175 g de cerises confites coupées en 4, rincées et séchées
- 175 g d'abricots secs moelleux, coupés en petits dés
- 75 g d'écorces d'agrumes séchées coupées en petits dés
- 4 cuillerées à soupe de cognac et plus pour imbiber le gâteau
- 275 g de farine
- 1/2 cuillerée à café de noix de muscade râpée
- 1/2 cuillerée à café de quatre épices moulus
- 400 g de beurre
- 400 g sucre muscovado
- 5 gros oeufs
- 65 g d'amandes grossièrement hachées
- 1 cuillerée à soupe de Black Treacle (= mélasse)
- le zeste d'un citron et d'une orange non traités
Pour décorer :
- 1 rouleau de pâte d'amande pré-étalée (ou 900 g à étaler)
- 1 rouleau de pâte à sucre pré-étalée (ou 900 g à étaler)
- Sinon, des fruits secs et des fruits confits
- sucre glace pour décorer à la fin
Préparation :
1. Mettez dans un saladier tous les raisins secs, les cerises rincées, les abricots hachés et les écorces d'agrumes. Versez dessus le cognac, couvrez et laissez reposer une nuit dans une pièce fraîche.
2. Préchauffez votre four à 140°C. Graissez légèrement votre moule à gâteau. Coupez une bande de papier sulfurisée d'environ deux fois la circonférence de votre moule et deux fois plus haute que votre moule. Repliez environ 2,5 cm de la base de la bande et faites avec une paire de ciseaux des entailles pour que lorsque vous installerez la feuille dans votre moule, tout se mette en place sans trop de plis.
Placez un cercle de papier sulfurisé au fond de votre moule. Installez ensuite la bande que vous venez de préparer, la partie entaillée vers le bas. Placez alors un second cercle de papier sulfurisé sur le premier. Il coincera les bandelettes découpées de la bande verticale.
NB : N'essayez pas de shunter cette partie du travail, vous le regretteriez. Ce gâteau est plein de sucre, de fruits confits ... qui brûlent très facilement. Même si le four n'est pas très chaud, la cuisson est très longue et carboniser le fond de votre gâteau est un vrai risque (je l'ai fréquenté de très près, ce risque ...). Le papier isole un peu et, vu tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de la recette, il serait bien dommage de louper son coup ! Alors n'ayez pas peur mais soyez conscients des problèmes avant qu'ils n'arrivent. Après, ce gâteau est juste une tuerie ... On vient de la terminer, ici ... Une lichette avec chaque tasse de thé et il a tenu près d'un mois ... De quoi se faire plaisir longtemps, donc ...
3. Versez tout le reste des ingrédients dans un très grand saladier et battez bien pour mélanger à fond. C'est ici que le terme "stir up sunday" prend tout son sens ... Vous pouvez faire cela dans votre Kitchen Aid (ou autre ...). Ça marche très bien aussi. Ajoutez au mélange vos fruits imbibés.
Versez la mixture obtenue dans votre moule préparé préalablement et lissez bien le dessus avec une spatule.
Versez la mixture obtenue dans votre moule préparé préalablement et lissez bien le dessus avec une spatule.
4. Couvrez, mais pas hermétiquement, votre gâteau avec une double-feuille de papier sulfurisé. Faites cuire pendant 4 heures environ ou jusqu'à ce que le gâteau soit ferme au toucher et qu'une brochette enfoncée en son centre ressorte sèche. Laissez alors le gâteau refroidir dans son moule. Lorsqu'il est presque froid, enlevez-le du moule et pelez les bandes et cercles de papier sulfurisé. Percez-le avec une brochette ou un cure-dent et nourrissez-le d'un peu de cognac. Enveloppez-le alors d'une double couche de papier sulfurisé, puis d'une grande feuille de papier alu. Laissez-le dans une pièce fraîche (jusqu'à 3 mois, c'est dire s'il peut se conserver ...) et nourrissez-le tous les deux ou trois jours de quelques cuillerées de cognac ...
Si vous voulez couvrir votre gâteau (et pour Noël, cela me semble non négociable !), vous le couvrirez du rouleau de pâte d'amande trois ou quatre jours avant de placer enfin la pâte à sucre. Placez enfin votre décor et saupoudrez de sucre glace ... Placez-le sur une jolie assiette ou un socle épais à gâteau (cf photo ci-dessus ... on les trouve facilement chez les Anglais, moins facilement ici ...) . Entourez-le d'un joli ruban ... Voilà ... C'est tout ! ;o)
Après l'avoir décoré avec les jolies petites pièces en céramique de chez Cath Kidston ...
Un autre dimanche après-midi pour confectionner de divins petits mince pies ... Cognac et dattes, j'adore essayer les nouveaux produits de chez Geoffrey's ...
Je tiens à préparer la pâte moi-même ... Une vraie pâte sablée aromatisée de vanille ...
Je termine aussi mes stocks de marmelade d'orange de l'an dernier ... avant d'en repréparer de la neuve très bientôt ...
La cuisson est rapide, au four ...
... et c'est tellement bon, surtout avec un bon verre de vin chaud à la cannelle ! ;o)
... ou bien avec un dé à coudre de cette chose étonnante ... et excellente ... Une vodka aromatisée ... au Christmas Pudding !
Une idée sortie du numéro de Noël du magazine de Jamie Oliver ...
Christmas Pudding Vodka de Jamie Oliver ...
Ingrédients :
- 1 morceau de macis
- 2 bâtons de cannelle
- 300 g de raisins secs
- 200 g d'écorces d'agrumes hachées
- 2 cuillerées à soupe de jus d'orange frais
- 2 cuillerées à soupe de jus de citron
- Le zeste d'un citron
- Le zeste d'une orange
- 450 g de sucre muscovado (je pense que 350 suffisent !)
- 2 cuillerées à soupe d'épices à pain d'épices
- 1 litre de bonne vodka
Préparation :
Faites chauffer les épices dans une poêle sèche pendant 10 minutes à feu doux. Mélangez le reste des ingrédients dans un saladier, puis ajoutez les épices chauds. Mélangez bien, couvrez et mettez au réfrigérateur pendant 3 ou 4 jours, en remuant deux fois par jours. Filtrer au travers d'une gaze fine et mettez en bouteille. Gardez les fruits pour préparer un cake, par exemple (voir recette à la fin du billet). Passez au congélateur avant de servir bien glacé, à la fin de votre repas de Noël, par exemple ... Sinon, utilisez comme base de cocktail ... It's up to you !
Un repas de fin d'année, comme chaque fin d'année, d'ailleurs, dans notre salle de kiné ... Ou comment passer un chouette moment gourmand et festif !
De bonnes petites bouchées apéritives avec un cocktail à base de Clairette de Die, de jus de grenade et de citron vert ... Au menu, des tartares de saumon fumé à la mangue et au fruit de la passion, zestes de citron vert, un velouté de potiron, crème fouettée à la chapelure de pain d'épice, et puis enfin un biscuit roulé au safran et aux rillettes de saumon fumé ... Notre classique Parmentier de Canard aux cèpes ... obligatoire ... et de petites verrines ... Les unes avec un confit de poire à la cardamome, de la crème de marron, de la meringue écrasée et de la Chantilly ... Les secondes à la façon d'une Forêt Noire, avec de la glace à la vanille, des miettes de cake au chocolat, des Griottines au Kirsch et de la Chantilly aussi ... Et puis enfin les dernières, une petite crème citronnée couverte de brisures de meringue et d'un confit de fenouil ... Bien bon, tout cela ...
À part ça, je dois vous dire que dès le 20 Décembre, nous sommes à Paris ... Cela fait longtemps que nous n'étions pas montés chez ma maman pour Noël ... Question de climat, peut-être ? ;o)
En tout cas, je monte avec une valise de décorations ... Pas de Noël sans un environnement adéquat, pour moi ! ;o)))
Et il faut que le Père Noël nous trouve, aussi ! ;o)
Il retrouvera ses copains de chaque année, en tout cas ...
Ceux que je rapporte de chaque séjour à Londres ...
Ce Christmas Pudding est tout neuf ...
Il rejoindra le bonhomme en pain d'épices de chez Accessorize ...
Le joueur de cornemuse pourra bavarder avec le Yeoman Warder de la Tour de Londres ...
En haut du sapin, un nouveau venu, un vétéran du Royal Hospital Chelsea que je vous ai emmené visiter il y a un billet ou deux ... ;o) Pareil pour la jolie montre, trouvée cette année aussi au Bon Marché. C'est incroyable comme ils ont de belles choses, dans ce magasin-là !
Mélange de générations sur l'arbre ... ;o)
Un joli rouge-gorge, symbole de la période de Noël en Angleterre ...
Sous l'arbre, une collection de produits que nous goûterons ces jours-ci ... Avez-vous déjà goûté le Sloe Gin, ce gin aromatisé à la prunelle ? Trop bon, mais pas facile à dénicher ...
Trouvé par bonheur à So Ouest, le superbe centre commercial conseillé il y a quelque temps par Hélène, de chez Becky et Liz ...
De belles boutiques mais surtout, un énooooorme Marks and Spencer ...
... avec un Food Hall énorme et un bistrot idéal pour s'affaler après avoir trop marché ! ;o)
Un chouette buffet couvert de pâtisseries diablement tentantes ...
... et des petits plats chauds impeccables ... comme cette soupe à la dinde et aux légumes, parfaite avec ce pain aux céréales ...
Quant aux desserts, voyez vous-même ... ;o)
À signaler, un café excellent accompagné d'un sablé juste divin ... Dommage, je n'en ai pas retrouvé dans les rayons du food hall ... Il était mignon, ce sapin ...
Juste ce qu'il faut parce que c'est bientôt Noël ...
Et Noël au Bon Marché, c'est quelque-chose ! Alors, filons voir ce qui s'y passe.
fait amusant, je me retrouve subitement trois ou quatre décennies en arrière en passant devant ces gens qui récoltent de l'argent pour l'Armée du Salut. La cloche qu'ils agitent pour attirer l'attention des passants est la même qu'autrefois. Ils étaient toujours plantés devant les grands magasins et leur nom-même me flanquait un peu la pétoche ... Rien de changé, je peux le constater ... ;o)
Passons aux vitrines, toujours très élégantes ... même si un peu moins vivantes que celles des magasins anglais ...
Le thème de l'année, c'est "Les Monuments de Paris" ... Regardez, la coupole de l'Opéra se soulève et laisse apparaître un bien joli spectacle son et lumière à l'intérieur de l'édifice ...
La façade du Bon Marché est bien représentée aussi ...
On s'y croirait ! ;o)
Au milieu de tous ces tableaux, de petits oiseaux dorés, argentés ou blancs ...
Les produits de luxe du magasin sont remarquablement mis en scène ...
Je suis sûre que ça te plairait, Anne ...
La belle Christine y trouverait son compte aussi, je peux te l'assurer.
À l'intérieur, c'est très beau aussi. Un vrai village de Noël, avec les pièces les plus élégantes que j'aie jamais vues ...
Le rayon des jouets est époustouflant lui aussi. Tout comme les prix, quand même, il faut le souligner ! ;o) Mais bon, on peut toujours repartir avec une ou deux bricoles et ça, je ne m'en prive pas !
Derrière le Bon Marché, le Conran Shop, autre magasin à ne louper sous aucun prétexte, surtout en période pré-Noël !
Les vitrines sont ravissantes et les produits, souvent d'inspiration britannique, vous donnent l'impression d'être à Londres comme par magie. Pareil, d'ici, il est difficile de repartir les mains vides ...
Qu'il est bon de fouiner dans les rayons de cette immense boutique ... La décoration de la maison y est toujours à l'honneur ... Un rêve !
Retour à Sèvres-Babylone, à l'angle de la rue de Sèvres et du boulevard Raspail, devant l'hôtel Lutetia. Quelques mots en vrac à son sujet, même si le but de ce billet n'est pas aujourd'hui de vous faire une visite historique de Paris ... Mais cet hôtel-là a une âme ...
Construit en 1910 à la demande de Mme Boucicaut, propriétaire du Bon Marché, pour que ses clients fortunés puissent être "décemment" logés lorsqu'ils viennent faire leurs courses à Paris, cet hôtel est de style Art Déco. Dans l'entre-deux-guerres, il accueille Picasso, Matisse, André Gide, James Joyce, Samuel Beckett, Saint-Exupéry ou encore André Malraux. L'aventurière Alexandra David-Néel y loge en rentrant de ses voyages en Extrême-Orient, Joséphine Baker y vit avec ses nombreux enfants et le Général de Gaulle y aurait même passé sa nuit de noces.
Le 14 juin 1940, l'armée allemande entre dans Paris. Le lendemain, le service de renseignements et de contre-espionnage de l'état-major allemand y installe son QG. À la Libération, l'hôtel est réquisitionné par le Général de Gaulle et accueille les déportés à leur retour des camps de concentration nazis. Bon, voilà, c'était juste pour vous raconter ...
Un coup de métro et nous voilà devant l'Assemblée Nationale, sur la place de la Concorde ...
Il vient de pleuvoir, le sol est mouillé ...
... et les lumières se reflètent encore plus joliment que d'habitude ... Nous voilà donc sur les Champs-Élysées. On y retrouve ma maman et les garçons, qui font une pause au milieu de leurs révisions ...
On a décidé d'aller se promener le long de l'énorme marché de Noël.
On passe devant le Petit Palais ...
... puis devant le Grand Palais.
Au passage, je vous signale qu'il vous reste quelques jours pour aller voir l'extraordinaire rétrospective Hopper. Un truc à ne pas louper. Elle est prolongée jusqu'au 3 février, une belle opportunité pour les retardataires.
Pas de photo à vous proposer, puisque le matin où nous y sommes allés, il pleuvait à verse le temps de faire la queue ... et que les photos sont interdites dans les salles de l'exposition ... Juste une image de ce très beau livre acheté sur place, pour garder une trace de ces tableaux merveilleux ...
Il fait vraiment froid. Quelques marrons chauds à vous glisser dans les poches, ça vous dirait ?
Sinon, nos amis Québécois ont un stand et un petit cidre de glace ne serait pas de refus ...
À déguster sous une Tour Eiffel ... pas totalement grandeur nature ... mais impressionnante quand même !
En arrivant sur le Rond-Point des Champs-Élysées, on a droit à de jolies lumières ...
Les leds, ça rend plutôt bien et c'est facile à photographier ...
Les équilibristes peuvent aller faire un tour sur la patinoire tout en longueur ... Moi, je m'abstiens. J'ai horreur de me faire mal.
Je préfère regarder le Père Noël traverser le ciel (en tyrolienne mais chuuuuut, il ne faut pas le dire), avec ses rennes.
Au son du Petit Papa Noël de Tino Rossi, en plus, et sous une tempête de neige fictive qui me rappelle immédiatement, quoique de moindre envergure, les soirées "mousse" des boîtes de mes jeunes années ... ;o)))
Après ça, le vin chaud est obligatoire, n'est-ce pas les amis ? ;o)
Noël est une belle chose, non ? Ce n'est pas cette pin up, achetée chez Conran, qui vous dira le contraire !
Chez Conran, j'ai aussi trouvé ce Père Noël, qui distribue ses jouets ... en fusée ! ;o) Il est ravissant, non ? Il est pour Juliette et Daniel, qui nous attendent pour un "pré-réveillon" adorable ...
Noël la veille de Noël, ça a un charme fou.
Une jolie table est dressée dans leur appartement charmant.
Le menu est affiché dans un immense miroir.
Ce soir, nous testerons le Byrrh. Un apéritif à base de vin et de quinquina. Pour un résultat délicieux. De ce fait, un verre en appelle un autre ... Mais c'est presque Noël et ce n'est pas moi qui conduirai pour rentrer à Boulogne ! ;o)))
Avec cela, des petites bouchées toutes légères ... Sur des tranches de concombres, des crevettes marinées auxquelles une feuille de menthe apporte une jolie vivacité ...
Et puis des petits blinis tartinés de tarama ...
... ou de rillettes de saumon, ceux-ci étant coiffés de délicieux oeufs de saumon qui explosent divinement en bouche. J'adore le contraste des textures ... et le goût, aussi, bien sûr.
Lorsque l'on passe à table ...
On découvre un somptueux saumon mariné à l'aneth ...
Un vrai délice, moelleux, fondant et bien parfumé, servi avec une petite sauce un peu sucrée à l'aneth ...
... et un verre d'un Petit Chablis qui se révèle être le compagnon idéal pour cette entrée.
Vive les réveillons avant l'heure ! ;o)
On poursuit avec un Mouton Cadet de 2004 ...
... qui vient accompagner une superbe et impressionnante tourte de confit de canard aux cèpes, chou, pommes de terre et pommes-fruits ! Aussi bon que beau, je vous le garantis !
Suit un Coulommiers tartiné d'une pâte de fruits secs ... Mmmm ....
Et puis pour le dessert, on découvre les fameux et excellents "Éclairs de génie" de Christophe Adam, ancien Chef Pâtissier de chez Fauchon, qui vient d'ouvrir une boutique dans le quartier, au 14 de la rue Pavée pour être plus exacte.
De vrais bijoux, là encore aussi délicieux que beaux ...
... et originaux ! Un endroit que vous devez aller fréquenter au plus vite, heureux Parisiens ... ;o)
Voilà ... la soirée s'étire tout doucement, dans ce salon douillet ...
Il y a même une distribution de cadeaux ... et le Père Noël se montre particulièrement généreux ...
Espérons qu'il le sera encore le 25 ... J'y travaille, cela dit ...
Un vrai atelier du Père Noël, avec les mêmes jours sans lumière que chez notre ami à la barbe blanche ...
Alors je n'ai rien d'autre à faire que de rester à la maison et d'emballer, d'emballer ... Je deviens vite la reine du papier kraft et du masking tape ! ;o)
Vous voyez ? ;o)
Je préparer les menus ... C'est important, les menus ...
... et les écrire en dégustant un café et une part de Christmas cake est un vrai bonheur ...
Je fais aussi un peu de cuisine ... Je prépare la base de la sauce de la dinde ... pour avoir un fond bien concentré en saveurs et ne pas trop m'embêter pendant le dîner de Noël ...
Je reprends les recettes sur mon blog, via mon fidèle Ipad, et je dois dire que c'est sacrément confortable ... ;o)
J'y reprends point par point le glaçage de la bête ...
... qui sera cette année encore à base d'airelles fraîches ...
Une vraie merveille ...
Et la farce, aux airelles aussi ...
.. que je cuirai cette année non pas dans la dinde, ça, je n'aime pas trop, ni comme l'an dernier dans un moule à cake, mais plutôt, comme me le suggèrent plusieurs journaux anglais, en boulettes, au four, pour avoir des portions bien grillées ...
On peut les préparer un peu à l'avance ... et les réchauffer tranquillement au four pendant que la dinde repose (ça vous laisse une bonne trentaine de minutes, dans un four bien chaud ...) avant de servir ...
oui, il faut favoriser les choses pratiques car nous réveillonerons chez ma belle-soeur, dans leur belle maison de Charenton.
Je mets mes nièces à contribution, cela dit ...
Mais je travaille un peu quand même ... ;o)
Pendant que les petits de la famille sont allés faire un tour, le "Père Noël" livre les cadeaux ...
J'en profite pour prendre quelques photos ... Mon beau-frère Jean-Pierre fait de même, comme vous pouvez le constater ! ;o)
Et pendant ce temps, les paquets s'amoncellent !!!
On ne sait plus où mettre les pieds, d'ailleurs ...
On sort l'apéritif ...
... pendant que la petite classe commence à prendre possession des lieux !
Et les yeux brillent ! ;o)
Ma maman, qui a le sens pratique, vire les vieux emballages au fur et à mesure qu'ils jonchent le sol !
Pour l'apéritif, donc ... et désolé pour les photos un peu merdiques mais on ne peut pas tout faire en même temps ... Enfin, pas moi, en tout cas ... le velouté de potiron préparé la semaine d'avant pour mes patients ...
Les mêmes tartares de saumon fumé, agrémentés pour Noël de graines de grenade glacées et croquantes ...
Le roulé de saumon ...
Des dattes entourées de bacon, bien meilleures à mon avis qu'avec des pruneaux ...
Et puis un pain d'épice aux figues et aux noix farci d'un mélange de gorgonzola, mascarpone, armagnac et airelles séchées ... Du sel, du poivre, on tartine, on recouvre d'une tranche de pain d'épice ... On emballe dans du film transparent ... On laisse au frais jusqu'au lendemain ...
... et on coupe au dernier moment en petits cubes, pour que l'ensemble reste bien moelleux ...
Un peu plus tôt, les ados ont pesé les deux dindes à l'ancienne ... ;o)
On les a couvertes de cette toile à fromage imbibée de vin blanc et de beurre fondu, garantie d'une volaille moelleuse à souhait ...
C'est Clément qui s'est chargé de les enfourner et à qui revient le privilège de gérer l'arrosage et la cuisson, mission dont il se sort très très bien !
On peut passer à table et attaquer les langoustines, les bulots, les crevettes et les oursins ... Une entrée légère et parfaite !
Quelques photos de la tablée ...
C'est chouette, les grandes familles ! ;o)
Vient le cruel moment du découpage de la ... pardon, des ... dindes ! Pas moyen de trouver une grosse bête fermière à Paris. Deux dindes de 3 kg et des brouettes ont donc été réquisitionnées. Pas pratique en ce qui concerne la cuisson, cela dit .. ;o)
Après dégustation de ces volatiles, que j'ai accompagnés d'une simple purée de patates douces et d'un joli plateau de fromages, une petite pause s'impose ! ;o)))
Les bûches viennent de chez Gérard Mulot ... L'une est la Médicis, très élégante, avec un biscuit pistache et une mousse au fruit de la passion ...
La seconde possède une base croustillante de riz soufflé, une mousse au nougat de Montélimar et un insert de gelée de myrtilles sauvages ...
Impossible de choisir l'une ou l'autre. Chacun essaye une part de chaque et chacun s'accorde à dire que les deux sont divines. Très bon choix, Eric !
Après le dîner, tout le monde étrenne ses cadeaux ... Les (plus) vieux restent à discuter autour de la table ! ;o)))
Encore une fois, les cousins sont heureux de se retrouver ... De merveilleux instants ...
Le lendemain, Jean-Pierre vient déjeuner avec nous à Boulogne. Un déjeuner de restes ... mais quels restes ! ;o)
J'ai tassé le reste du mélange de mascarpone et gorgonzola aux mendiants dans une terrine ... Il est rejoint sur la table par un Stilton présenté dans un joli pot en terre acheté chez Marks and Spencer ...
J'ai tranché les restes de dinde ...
... que l'on servira avec de la sauce aux airelles (Marks and Spencer aussi) ...
Avec le fromage, il y a aussi un bocal de Ploughman's Pickle, équivalent du classique Branston Pickle anglais ... et du bon pain de campagne ...
Chacun peut avoir, selon ce qu'il préfère, de la "dark meat" ou de la "white meat" ... La première provient des cuisses de la dinde et présente une teinte plus rosée ... et plus molle ... que la chair des filets, plus blanche, moins grasse et donc un peu plus sèche ... Sur un poulet, la différence n'est pas flagrante mais sur la dinde, c'est évident ! Personnellement, ma préférence va à la viande plus sombre ... ;o)
Il reste un peu de purée de patate douce, que je sers juste tiède ... Avec tout cela, on peut se faire de délicieux sandwiches ... Aux États-Unis, ces sandwiches confectionnés au lendemain des fêtes avec les restes de la dinde sont une vraie tradition ... Chez nous, ça le devient aussi au fil des années ...
On termine avec le pudding au chocolat et à l'orange rapporté de chez Jamie Oliver à Londres. Il se réchauffe au bain-marie ou au micro-ondes ... Joliment emballé dans un pochon de tissu de coton, il est vraiment délicieux.
Je le déguste avec une bonne tasse de thé des Moines du Palais des Thés et une crème anglaise à laquelle j'ajoute au dernier moment une giclée de cognac ... Just terrific !
Il n'y a pas à dire, j'ai toujours la nostalgie de Londres ... Heureusement, j'ai maintenant, pour préparer notre prochain voyage, trois ravissants carnets ... Merci Nanou ! ;o)
L'après-midi est déjà bien entamé lorsque nous nous décidons enfin à sortir un peu ... Un petit tour dans le Marais ne nous fera pas de mal, même si la plupart des boutiques risquent d'être fermées ... Les bistrots, eux, sont tous ouverts et plutôt animés.
La nuit commence à tomber sur la Place des Vosges, toujours aussi jolie ...
On arrive devant l'église Saint-Paul-Saint-Louis, construite au XVIIème siècle pour les Jésuites sur ordre de Louis XIII.
La première messe y sera célébrée par le cardinal de Richelieu le 9 mai 1641.
Bossuet y prononcera quelques-unes de ses célèbres oraisons. Le célèbre prédicateur jésuite Bourdaloue y prêchera à de multiples reprises.
C'est ici qu'il prononcera sa fameuse oraison funèbre du Grand Condé en 1687.
Madame de Sévigné sera une auditrice assidue de ses sermons.
Bourdaloue est d'ailleurs enterré dans la crypte de l'église.
Le 15 février 1843, Léopoldine Hugo épousera ici Charles Vacquerie dans la plus stricte intimité. À cette occasion, son père Victor Hugo offrira deux impressionnants bénitiers ...
Sa façade est très belle et la façon dont elle est illuminée la rend plus impressionnante encore ...
On retourne à la voiture via la rue Percée ... Notez au passage que Space Invader est passé par là, installant un petit personnage tout à fait adapté au nom de la rue !
La journée suivante, nous faisons juste une petite balade dans le 6ème arrondissement. Ici, un joli sapin décore la cour d'un bel immeuble de la rue Monsieur le Prince ...
Un clin d'oeil à ma belle soeur, dont le cabinet d'ophtalmologie possède une belle plaque ancienne ...
Un clin d'oeil ... à moi-même, avec la photo de Woody Allen en devanture du restaurant Polidor ...
Ces petites fleurs sont pour elles ! ;o)
Petit tour parmi les vieilles librairies du quartier ...
Des librairies vraiment spécialisées, tenues par des gens passionnés et ultra-compétents ...
Léchage de vitrines ...
Parce que des jolies vitrines ...
... on en trouve plein par ici.
C'est encore un peu Noël ...
Nous voilà sur le Carrefour de l'Odéon ...
Un café "douloureux", tant il est corsé, chez Starbucks, parce qu'on commence à sentir que le thé à la menthe qui a suivi le couscous ne nous protègera pas franchement du danger des somnolences post-prandiales ... ;o)
Découverte d'une belle boutique, Un dimanche à Paris, dans la cour Saint-André, juste en face du Procope ... Un Concept Store, entièrement consacré au chocolat, nous dit-on ... Un restaurant, une boutique, des ateliers où apprendre à cuisiner le chocolat, un bar lounge ... 800 mètres carrés dédiés à cette matière première d'exception qu'est le cacao. Un temple du chocolat imaginé par Pierre Cluizel, le fils du grand chocolatier Michel Cluizel.
Je note pour l'an prochain l'idée de la couronne en pain d'épice décorées de mendiants et de chocolats ...
Une jolie vitrine, plus classique cette fois-ci et sans doute un rien moins sophistiquée, dans le même passage ...
On retraverse le Boulevard Saint-Germain et l'on arrive rue Hautefeuille. Je passe toujours avec plaisir sous cette échauguette aux magnifiques dentelles de pierre ...
... à l'angle du très bel Hôtel de Fécamp, qui fut habité au 17 ème siècle par le Capitaine Godin de Sainte Croix, l'amant de la Marquise de Brinvilliers, qui elle, dut sa célébrité au rôle qu'elle joua dans l'Affaire des Poisons ...
Au bout de la rue, à l'angle de la rue de l'École de Médecine, l'ancienne Faculté de Médecine. S'y tient en ce moment une intéressante exposition sur la Guerre d'Algérie ... à Paris !
C'est dans l'ancien réfectoire des Cordeliers, à gauche en entrant dans la cour ...
Une exposition intéressante, donc,,,, et édifiante, surtout ! Livres, journaux, photos, documents audios ... Un beau moment d'histoire où l'on se remet quelques idées en place ... !
Petite balade frisquette dans le couvent des Cordeliers. C'est joli. Je vous ramènerai là un jour où il fera plus chaud ...
Pour faire une pause de fin d'après-midi, un petit tour à la fameuse Pâtisserie Viennoise ...
... dont les gâteaux autrichiens font les délices des carabins du quartier depuis 1928 ! ;o)
Si vous parvenez à pénétrer dans cette ... minuscule ... antre de la gourmandise, passez dans la petite salle juste à droite en entrant ...
Asseyez vous à une de ces tables en bois. Notez que les banquettes sont assez confortables ...
Dégustez alors, en prenant tout votre temps, un chocolat ou un café viennois ... couvert d'une énorme cuillerée de crème fouettée ... Pour le grand modèle que vous voyez ici, je dirais même qu'il s'agit d'une louche ! ;o) Ça déborde de partout mais qu'est-ce que c'est bon ! N'oubliez pas de goûter aux excellents gâteaux. En fermant les yeux, vous vous transporterez à Vienne ...
Si vous aimez les musées qui racontent la vie d'antan, vous ne devez pas laisser de côté le musée Nissim de Camondo ...
... au 63 rue de Monceau, dans le 8ème arrondissement ...
Inauguré en décembre 1936, ce musée abrite une exceptionnelle collection de mobilier et d'objets d'art du 18ème siècle français. Son écrin ? Un très bel hôtel particulier, l'hôtel de Camondo, construit par René Sergent en 1912 en bordure du parc Monceau. Une maison restée dans l'état où son propriétaire, le Comte Moïse de Camondo, la laissa à sa mort, en 1935.
Moïse de Camondo est issu d'une grande lignée de banquiers juifs sépharades et grand amateur d'art. Afin de mettre en valeur ses collections, il fait construire cette vaste demeure d’apparence classique mais dotée du dernier confort moderne.
Le Comte peaufine sa collection, de très belles fêtes ont lieu dans l'hôtel particulier.
Mais soudain, tout bascule. Son fils, Nissim de Camondo, qui sert comme officier de l'Armée Française, est abattu le 5 septembre 1917 lors d'un combat aérien. Dévasté, le Comte de Camondo se renferme sur lui-même et ne s'intéresse plus qu'à sa collection ...
Il meurt en 1935 et lègue par testament l'hôtel et les collections qu'il renferme à l'Union Centrale des Arts Décoratifs, devenant ainsi le musée Nissim de Camondo, en hommage à son fils perdu.
Il lègue l'ensemble, certes, mais avec des instructions très précises : Il a avant de mourir choisi lui-même comment seraient agencés ses meubles, comment seraient présentés ses objets favoris. Tout devra rester exactement en l'état, y compris les portraits de ses ancêtres !
D'où sans doute cette impression prégnante que l'endroit est toujours habité. Impressionnant.
En 1944, Béatrice de Camondo, la fille du Comte, qui a été écartée de cet héritage, est déportée avec son mari et ses deux enfants, vers le camp d’Auschwitz-Birkenau. Ils y mourront ... Le musée Camondo est fermé jusqu'à la fin de la guerre.
Un destin tragique pour cette famille, qui nous laisse quand même un bien beau témoignage du passé.
En 1985 commence une campagne de restauration de l'hôtel pour lui rendre son lustre d'antan. De visite en visite, l'endroit est de plus en plus beau. La dernière rénovation concerne l'office et la cuisine de la maison ...
Vous adorerez.
J'y retournerai lors d'une prochaine visite à Paris un jour où il fera beau. La vue sur les jardins sera plus jolie et les collections seront mieux éclairées, je pense ... Il y a quelques pièces dans lesquelles on a, pour d'évidentes raisons de conservation des oeuvres, certes, cela peut se comprendre, une obscurité qui empêche vraiment de bien voir les oeuvres ... Ce qui est dommage parce que l'audioguide que l'on vous donne à l'entrée sait bien vous mettre en appétit ... alors que par endroits, par manque de lumière, vous restez un peu sur votre faim! ;o)
En tout cas, j'éviterai d'y retourner lorsqu'il fait nuit ! ;o) Mais bon, là, c'est ainsi et en sortant, on s'arrête devant une grande brasserie ...
Au Grand Café de la Poste, il règne une atmosphère agréable ... La douce quiétude d'une fin de journée ...
La boisson rêvée pour profiter de ce moment ? Un lait chaud servi avec un petit pot de miel fluide ... Le bonheur absolu ...
Il ne reste plus qu'à rentrer ... On longe la rue du Faubourg Saint-Honoré, joliment éclairée. Forcément, devant les Ambassades du Japon et d'Angleterre et devant le Palais de l'Élysée, il faut ce qu'il faut ! ;o)
Lanvin a sorti de la manche de ses costumes un très beau sapin ...
Chanel fait dans la simplicité, comme toujours ...
Et Dolce & Gabbana a son habituel côté "bling-bling" qui, à Noël, lui va plutôt bien ...
Ah, là, le décor change ... Petit passage au Japon, nous avons rendez-vous le lendemain pour déjeuner avec Gracianne. Un classique, désormais. Un classique bien plaisant. La conversation est toujours sympathique et elle me fait découvrir, d'année en année, les bons restaurants asiatiques de son coin ... Son coin, dans la journée, c'est le plein centre de Paris ...
Nous nous glissons donc, ce jeudi-là, dans une rikiki cantine japonaise, la Sanukiya, au 9 rue d'Argenteuil ... Gracianne m'en a dit beaucoup de bien et, de fait, en parcourant le web, je vois que c'est de l'avis général ! La spécialité du lieu, ce sont les soupes de nouilles japonaises, ou "udon" ... Pour les non-initiés, il vaut mieux y aller une première fois avec quelqu'un qui connaît un peu ... Ou demander conseil à la gentille serveuse ... La carte est plutôt compliquée pour les néophytes ... Sur les conseils de Gracianne, nous nous y retrouvons donc à 12 heures tapantes. Bien nous en prend, dix minutes plus tard, c'est blindé de monde ! On déjeune sur la petite terrasse. L'intérieur, tout en comptoirs et tabourets hauts (pas super-pratique pour parler quand on est plus de deux, ce système ...) est en outre extrêmement bruyant. Et comme les cuisiniers s'affairent dans la salle de restaurant, comme souvent chez les Japonais, on risque de sentir un chouilla le graillon, en sortant ... Bref, on déjeune en terrasse ! ;o) De toute façon, la rue est très calme et à part l'interpellation d'un jeune garçon par des policiers en civil sortant comme Starsky et Hutch d'une voiture banalisée, rien à signaler dans le quartier ! ;o)
Dans les assiettes, par contre, il y a de l'animation ... Non seulement on a réussi à commander mais ce qui arrive est assez époustouflant : Clément a pris un menu entier, qu'il peinera à finir tant il est copieux ... Gracianne prend plusieurs petits plats à grignoter, dont une divine salade de pommes de terre ... Quant à moi, mes udon ( au premier plan sur la photo qui suit) sont servies avec trop de choses délicieuses pour que ma tête percée puisse bien se les rappeler mais je dois dire que les galettes de légumes frits façon tempura, dans une pâte extrêmement légère, me laissent un souvenir qui, j'en suis certaine, restera longtemps dans ma mémoire ... Juste fabuleux ! Vivement mon prochain séjour à Paris pour qu'on recommence ...
Après un si bon repas, et comme Gracianne repart travailler dans son pays à elle, après quand même m'avoir fait découvrir la boutique d'épices d'Olivier Rollinger, dans laquelle je reviendrai un jour à jeun renifler toutes les éprouvettes, je vais marcher un peu. Le quartier est agréable, de toute façon. Les boutiques sont belles.
Je ne vous les remontre pas car je pense vous avoir déjà traînés par ici plus d'une fois ! ;o) Juste celle de Chantal Thomass pour la copine Anne, qui aime tant la mode ! ;o)
Petit space-invader en forme de pyramide ! ;o)
Encore une jolie devanture ...
Les grands hôtels de la rue de Rivoli révèlent aux passants quelques jolis secrets ...
J'aime bien marcher sous les arcades ...
Je regarde plutôt par terre, aujourd'hui, pour me protéger un peu de la bise glaciale ...
De temps à autre, je lève la tête, quand même ...
On vient de déjeuner ... Le chocolat et le Mont-Blanc de chez Angelina, ce sera pour une autre fois ! ;o))
Philippe doit me rejoindre dans le quartier d'ici une petite heure ... J'ai le temps d'aller flâner dans les rayons de la librairie anglaise Galignani ...
Même si je suis une inconditionnelle de la toute voisine WHSmith, je dois dire que Galignani est sans doute un cran au-dessus. le choix est immense et le magasin est si joli ...
Petit achat, histoire de ne pas ressortir les mains vides ... Un très chouette livre, amusant, relatant les expériences parisiennes d'un auteur américain ... Pas d'accord avec tout, cela dit, mais la façon américaine de voir Paris est drôle comme tout ! Un joli moment de lecture légère, plein de ces clichés qui nous collent à la peau mais c'est cela qui la rend amusante !
J'arrive à la Concorde ...
Je file me réchauffer chez WHSmith, j'en profite pour acheter les derniers numéros de Good Food et Delicious ...
Il fait trop froid. Regardez ! De l'autre côté de la Seine, la Tour Eiffel en a perdu le bout de son nez ... Brrr ... On rentre à la maison.
Mmmmm ... Passons à autre chose, même si cela ne nous réchauffera guère ... ;o) En fait, c'est dans une salle de cinéma bien chauffée qu'il faudrait que j'aille me terrer ...
Mais non, j'ai une autre idée ... Direction le Marais ... Encore, me direz-vous ! ;o)))
Oui, mais pour aller passer une paire d'heure dans un musée que j'aime beaucoup ... Le musée Carnavalet, au 23 de la rue Sévigné.
Le musée Carnavalet est un musée entièrement dédié à l'histoire de Paris ... Cette idée de créer un musée consacré à l’histoire de Paris date du Second Empire, lorsque pas mal de bâtiments commencent à être détruits lors des travaux du baron Haussmann. En 1866, celui-ci suggère à la municipalité de se porter acquéreur de l’hôtel Carnavalet pour y abriter la nouvelle institution. L'hôtel Carnavalet date de 1548 et sera remanié par François Mansart au XVIIème siècle. Il sera habité, de 1677 à 1696, par Madame de Sévigné.
Le musée ouvre ses portes en 1880. En 1989, on lui adjoint un bâtiment voisin, l’hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau, bâti en 1688 par Pierre Bullet. Son orangerie, l’une des deux dernières subsistant dans le Marais, abrite les collections préhistoriques et gallo-romaines. C'est dans ce cadre remarquable que l'on peut voir se dérouler le roman de Paris, au travers d'une centaine de salles ... Au fil de décors reconstitués du 17 ème au 20ème siècle, on peut se plonger dans chaque épisode de la vie de Paris ... La Révolution française et la Commune de Paris sont particulièrement bien représentées ... On rencontre des personnages célèbres, aussi, comme Marcel Proust, par exemple. En pénétrant dans sa chambre, entre son lit de laiton et sa petite table couverte de plumes, d'encre et de cahiers, on a l'impression que rien n'a bougé depuis qu'il l'a quittée ...
Il ne vous reste plus qu'à aller vous y perdre ... Il vous faudra plusieurs visites, d'ailleurs, si vous voulez vous imprégner de la magie du lieu ... et de la magie de Paris ... au travers des milliers de meubles, vieilles enseignes, objets du quotidien et peintures diverses ... Un de mes musées parisiens préférés, c'est tout dire ...
En sortant, je ne résiste pas à marcher jusqu'à la Fiesta Galerie, à l'angle de la rue du Pont Louis-Philippe et de la rue François Miron ...
Ses objets vintage des années 50, même s'ils sont vendus à des prix exorbitants, sont à tomber ! J'achèterais tout, si je le pouvais ... Allez voir leur site internet et vous craquerez aussi, j'en suis sûre ...
Et comme traîner devant les galeries donne faim ... et qu'il faut quelques calories pour marcher la nuit dans le froid parisien ... voilà un bel éclair au café qui ne demande qu'à être croqué !
On pourrait aussi aller se réchauffer en patinant un peu ...
... devant l'Hôtel de Ville remarquablement éclairé ... mais il y a une queue d'enfer. Je saute dans le 72 et je rentre ... Voilà pour aujourd'hui ! Le froid m'inhibe, que voulez-vous ? ;o)))
Par contre, dès que le soleil ressort, moi, je revis ... Et quand un samedi matin, je découvre en ouvrant les volets qu'il fait beau, j'exulte ... et je file faire un tour aux Puces de Vanves ... J'emmène toujours Paul avec moi. C'est vraiment le meilleur pour marchander ...
Après avoir chiné, on aime aller déjeuner dans les bistrots du coin ...
Et comme il fait beau, même s'il fait un froid de canard, on succombe pour une belle salade ... Un avant-goût d'été, il faut croire ! ;o)
Mais l'été est encore loin, il ne faut pas rêver ... Au tour de Juliette et de sa famille de venir déjeuner avec nous. Un brunch le dernier dimanche de notre séjour parisien, pour clore l'année en toute amitié.
On laisse à la table des accents de Noël ... On a fait Noël avant Noël, Noël pendant Noël ... Pourquoi ne pas faire alors Noël après Noël ? ;o)
Vers midi, tout est prêt pour accueillir nos quatre amis ...
Nous ne mourrons pas de faim aujourd'hui ... ;o)
J'ai sorti mes plus jolies bougies ...
Il n'y a plus qu'à profiter de la journée bien tranquillement ...
L'avantage avec le brunch, c'est qu'on peut tout sortir à l'avance et ne plus s'embêter ...
Une table bien garnie, en plus, c'est toujours appétissant ...
J'ai ouvert une bouteille de Vin Jaune de 1994 ... Il vient de Poligny, Marielle ! ;o)
J'en ai utilisé un peu pour préparer ces croûtes aux morilles et au vieux comté ... On boira la fin avec délectation ...
Pour ceux qui préfèrent, il y a aussi du thé ... Au choix, un Green of London du Palais des Thés, qui est un Earl Grey vert ... Délicieux, raffiné et très aromatique ... ou bien un classique Thé des Moines, du même fournisseur, mon préféré parmi tous, je crois bien ... Les deux accompagneront très bien cette tarte soufflée aux asperges et au saumon fumé. Les asperges vertes viennent de chez Picard ... Je les adore ...
Pour les petits, il y a des mini-sandwiches au saumon fumé ...
On continue ?
Peut-être par un plateau de fromages bien affinés de chez Marie-Anne Cantin ?
Après, on entre dans le palais des sucreries avec un Pleyel, celui de la Maison du Chocolat ... Mon gâteau au chocolat préféré parmi tous ceux que j'ai goûtés ... et fabriqués ! ;o) La recette est par ici ...
Pour l'accompagner, un riz au lait à la suédoise, tout simple, servi avec une compote de cerises légèrement épaissie à la fécule ...
Une grosse brioche attend d'être grillée et tartinée de crème de ganache ... de la Maison du Chocolat, là encore ... Une vraie tuerie, ça ...
Avec la brioche, j'aime le cacao. Surtout celui de M. Linxe, que l'on peut reproduire à l'envi avec le cacao en poudre qu'il vend dans ses boutiques ... Je le prépare au lait frais entier dans ce petit récipient, acheté hier pour deux malheureux euros aux Puces de Vanves ... Il bouillonne et épaissit tranquillement sur un coin de cuisinière, prenant des saveurs de Noël grâce à un sachet de thé à l'orange et à la cannelle rapporté de la boutique Twinings à Londres ... L'idée vient de là-bas et je les en remercie ...
Ma tablée semble satisfaite ... Tant mieux !
Pendant que les grands bavardent, la petite classe bouquine ... C'est un joli dimanche d'hiver, vraiment ...
Mais toutes les bonnes choses ont une fin ... même si retrouver Cannes le 31 décembre n'a rien d'une punition ! Nous récupérons enfin notre belle lumière et une douce chaleur ...
Nous croquons un pan bagnat dans un des kiosques des Allées de la Liberté ...
... et nous le dégustons en nous promenant au milieu des stands du marché des antiquaires ...
On a laissé nos grosses vestes et nos écharpes à la maison ... On est bien ...
La fin de l'année et le début de la suivante se passent tranquillement ...
Petit réveillon tranquille, donc, fait d'huîtres, de pavés de cerf sauce grand-veneur et de pommes de terre aux cèpes ... Au dessert, une bûche glacée aux agrumes ... Rien de très sophistiqué mais de bonnes choses quand même ...
À minuit, nous sommes tous sur la plage pour admirer le dernier feu d'artifice de l'année ... Il y a de l'ambiance. Je crois que la moitié de l'Italie a décidé de se retrouver sur les plages cannoises ...
Le lendemain, le 1er Janvier, donc, c'est mon anniversaire ...
On reste tranquillement à la maison, à grignoter escargots, foie gras, saumon fumé et autres petites choses toutes simples ...
Notre classique plateau de fromages de chez Cénéri ...
... accompagné d'une confiture de cerises noires au piment d'Espelette délicieuse, trouvée il y a quelque temps au Salon de la Gastronomie de Cagnes sur Mer ...
Dernier festin des fêtes ...
... et grande distribution de cadeaux pour moi ! ;o)))
Pour le dessert, la tarte au citron préférée de Clément ...
Et à cinq heures, un petit thé, affalée bien au chaud au fond de mon canapé ... Vous avez vu ma nouvelle théière ... Elle est ravissante, non ?
Et maintenant, c'est quand le printemps ? ;o)))
Pour vous aider à patienter, parce que vous n'avez peut-être pas le joli temps que nous avons ici, une belle recette, piquée chez Jamie Oliver, dans son Jamie's Great Britain, loupée dans son bouquin, pourtant lu et relu, mais découverte il y a peu, fort heureusement, via la cuisine de Babeth ...
Je "copie-colle" la recette de Babeth ... que je remercie au passage de m'avoir initié à cette chose-là ! ;o)
Cake au Thé Earl Grey de Jamie Oliver ...
Ingrédients :
- 6 sachets de thé Earl Grey
- 400g de fruits secs et fruits confits mélangés (ceux de la vodka au Christmas pudding, pour moi !)
- 1 orange
- 1 gros œuf
- 300g de cassonade
- 400g de farine avec levure incorporée ( ou avec un sachet de levure….)
- 1 c à c rase de 4 épices
- 1 noix de muscade
- 1 citron
Préparation :
1. Mettez 4 sachets de thé dans un bol et ajoutez 30cl d’eau bouillante. Laissez infuser quelques minutes puis retirez les sachets. Mettez les fruits et le zeste de l’orange dans un grand saladier et versez le thé dessus. Mélangez, couvrez et laissez reposer une nuit.
2. Le lendemain, chemisez un grand moule à cake de papier sulfurisé. Fouettez l’œuf et versez-le dans le saladier avec 200g de cassonade. Ajoutez la farine, les épices et quelques pincées de noix de muscade râpée puis incorporez le jus d’orange et mélangez. La pâte est assez épaisse. Versez dans le moule et faites cuire à 180°C pendant 1h10. Une lame de couteau doit ressortir sèche, prolongez un peu la cuisson si nécessaire.
3. Pendant ce temps, verser 20cl d’eau dans une casserole, mettez-y les 2 sachets de thé restants, le zeste et le jus de citron. Portez à ébullition, laissez quelques minutes les sachets de thé, puis retirez-les. Versez 100g de cassonade et amenez à nouveau à ébullition sans mélanger. Laissez bouillonner une dizaine de minutes pour obtenir un sirop, un peu coloré et réduit de moitié. Sortez le cake du four, percez de nombreux trous avec une brochette et versez doucement le sirop. Quand il est absorbé, sortez le gâteau du moule et laissez-le refroidir sur une grille.
À très vite ! ;o)))