Je vous avais promis de vous raconter mes vacances d'été, les voici donc ! ;-)
Nous montons en Haute-Savoie, via l'Italie ... Premier arrêt à Turin ...
... et pause déjeuner chez Eataly ...
On y déjeune très bien ...
... et c'est quand même autrement meilleur ...
... que les stations-service ...
... du bord de l'autoroute ! ;-)
Un petit ristretto délicieux avant de reprendre la route ...
... et nous voilà très vite dans la jolie petite ville d'Aoste ...
... où nous faisons cette fois-ci une pause "petit shopping" ...
.. et goûter ...
... juste avant de passer la frontière !
Le lendemain matin, il pleut ! Le jardin de notre maison pour une semaine n'est pas très praticable.
Tant pis, on va rester tranquilles, avec un bon petit déjeuner des montagnes ! ;-)
Je sors juste ramasser quelques noisettes ...
Elles seront délicieuses à l'apéritif !
On déjeune de röstis et de jambon fumé ...
... bien au chaud dans notre chalet douillet.
Avec une petite salade, cela fait déjeuner parfait !
Un morceau de reblochon et un petit verre de Roussette de Savoie pour couronner le tout ... et amorcer notre première sieste des vacances.
... ou pour moi, une faisselle artisanale recouverte de confiture de myrtilles sauvages.
Après-midi de farniente total et dîner savoyard, avec un sublime pain cuit au feu de bois acheté vite fait en ville ...
... des diots au chou ...
... que l'on dégustera avec une polenta que je tournerai patiemment, en évitant qu'elle ne brûle au fond de la casserole, pendant près d'une heure ! ;-)
Voilà des nourritures parfaitement réconfortantes après cette journée de pluie. Il paraît que demain, il fera beau !
Bon, alors le lendemain, de bon matin, il fait encore bien moyen. Cela devrait se découvrir un peu plus tard donc nous partons quand même pour Annecy, que l'on m'a beaucoup vantée mais que je ne connais pas. Un arrêt à la maison Pineau, sur la commune de Magland, pour faire provision de son sublime saucisson fumé.
À notre arrivée sur les bords du lac d'Annecy, un peu de ciel bleu fait son apparition.
C'est vrai que le coin est joli !
Comme il est l'heure de déjeuner, nous choisissons un restaurant qui semble avoir de bons avis sur le net. La Salle des Gardes ...
Le verre de Chignin nous réchauffe ... Il fait encore bien frisquet !
Quant à ce plat de charcuterie de montagne ...
... il accompagnera à la perfection la raclette dont rêve Clément ...
On retourne ensuite déambuler dans ce paysage de carte postale ...
J'aime cette enseigne de boulangerie. Mon œil est attiré par de jolis gâteaux de Savoie en vitrine. J'en achète deux petits qui feront nos délices demain matin, au petit déjeuner.
Les nuages se désintègrent ...
La promenade au bord du Thiou est agréable ... et digestive ! :-)
L'architecture est plaisante ...
... et les témoignages du passé sont nombreux.
De belles façades ...
... et une atmosphère plutôt tranquille malgré les nombreux touristes.
En même temps, vu le temps, il semblerait qu'il y ait bien moins de monde que lorsqu'il fait très beau.
Au fur et à mesure que la journée avance, le soleil se fait plus présent.
Sous cette lumière spéciale, le lac est magnifique !
Nous ne canoterons pas cet après-midi ...
Nous ne nous essaierons pas non plus au pédalo ...
... mais c'est avec plaisir que nous admirerons les œuvres d'art disséminées sur et autour du lac !
Un petit tour sur le champ de course ?
... avant de rentrer à Sallanches ?
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au marché paysan pour faire quelques emplettes. Pendant les vacances, j'essaye de n'acheter que très local ...
Et voilà !!!
Ah, ces fantastiques saucissons fumés de la maison Pineau à Magland !
J'ai hâte de goûter à ces petits crozets artisanaux ...
... et à ces petits chèvres frais !
Avec ce pain fabuleux, on devrait se régaler ... Quant aux petits biscuits de Savoie, je vous l'ai dit, ils seront pour demain matin. ;-)
En vacances, il faut savoir se faire plaisir ! :-)
Troisième matinée ... et un temps splendide !
Par la fenêtre du salon, le Mont-Blanc se détache sur un superbe ciel bleu.
Le jardin est magnifique !
Ce matin, nous montons vers le Plateau d'Assy.
Sur la route, une magnifique mobile de Calder. L'Art Moderne dans la montagne, ça a de la gueule. Je vais vous expliquer en deux mots pourquoi il est installé là.
Et je vous emmène donc à la chapelle Notre-Dame-de-Toute-Grâce parce que c'est là que tout se passe ...
Un peu d'histoire, d'abord ...
Avant la Seconde Guerre mondiale, le plateau d'Assy est une station qui accueille les malades atteints de la tuberculose dans ses sanatoriums, d'énormes établissements que l'on appelle aujourd'hui les Paquebots et dont les carcasses subsistent encore sur les pentes ensoleillées du Plateau d'Assy. Dans les Années 30, on compte une vingtaine de ces établissements.
Celui dont la photo suit, le Grand Hôtel Mont-Blanc, était un sanatorium de luxe destiné aux personnes aisées.
Certains de ces sanatoriums ont des chapelles mais d'autres non, et il n'existe pas d'église dans ce coin loin de tout.
Autour de 1935, le chanoine Devémy, alors aumônier du sanatorium de Sancellemoz, envisage de bâtir une église pour les malades et le personnel qui travaille dans les sanatoriums du plateau d'Assy. Il organise alors un concours d'architectes qui a lieu en 1937, au terme duquel il confie la réalisation de l'église à un jeune architecte savoyard, Maurice Novarina. Il s'agit alors d'édifier une église simple, sans prétention, construite à la façon d'un gros chalet savoyard, avec un toit à double pan pour supporter le poids de la neige en hiver et un clocher haut de 28 mètres, très simple, qui s'insère parfaitement dans le paysage.
La charpente est en bois de la région et la pierre est locale aussi, un
grès de Taveyannaz. La structure de la chapelle est romane, avec une nef
flanquée de deux bas-côtés.
Le gros œuvre est terminé avant la déclaration de guerre.
Alors que l'église sort de terre, le chanoine Devémy se demande comment la décorer. Ami de l'artiste et père dominicain Marie-Alain Couturier, il est invité par celui-ci à Paris pour visiter une exposition et tombe à cette occasion en arrêt devant un vitrail de Rouault représentant un Christ de la Passion. En rentrant à Assy va se produire ce qu'il appellera "le miracle d'Assy" : En regardant les fenêtres de son église, il se rend en effet compte que ce vitrail de Rouault s'enchâsserait exactement dans les cadres de pierre !
En voici un autre, représentant Sainte Véronique, qui le rejoindra vite ...
Et c'est ainsi que de nombreux artistes de l'époque vont travailler à décorer l'édifice, qui devient dès lors un véritable écrin d'œuvres de l'Art Moderne. Les mosaïques du fronton de l'église sont le travail de Fernand Léger ...
... et s'intitulent "Les Litanies de la Vierge".
Le choeur est orné d'une immense tapisserie de l'artiste Jean Lurçat.
Ce "Christ en croix" est façonné par Germaine Richier ...
Bazaine ajoute d'autres vitraux au-dessus de l'entrée, au niveau de la tribune. Ils ne sont pas faciles à voir de l'intérieur et il faut un peu tordre le cou pour les admirer ! ;-)
Chagall s'occupe de la décoration des fonts baptismaux, avec une mosaïque représentant le passage de la Mer Rouge.
Au-dessus de l'autel Nord, une très belle céramique aux lignes toutes simples, exécutée par Henri Matisse, représente Saint Dominique, le patron de l'ordre des Dominicains.
Et juste en-dessous, un poisson, symbole eucharistique, magnifiquement réalisé par Georges Braque, bas-relief en bronze à la cire perdue ...
En 1941, l'église est bénie et la crypte ouverte au culte.
Depuis le 11 juin 2004, Notre-Dame-de-Toute-Grâce est classée au titre
des monuments historiques. Et si nous partions maintenant voir le glacier des
Bossons ?
Nous pourrions y monter à pied mais mes tongs ne sont pas le meilleur des chaussages pour ce genre d'activité ! ;-) Heureusement, le télésiège nous y grimpe facilement ...
On passe au-dessus de grandes étendues d'une herbe bien verte et drue ...
On dépasse de vieux chalets ...
Tout ceci me redonne l'envie de relire Heidi ! ;-)
En haut du télésiège, il y a un charmant petit chalet ...
... qui sert de délicieux déjeuners.
La terrasse donne sur la partie inférieure du glacier et c'est impressionnant.
On commence à avoir faim. Heureusement qu'on a réservé parce que tout est très vite plein.
Clément aime les nourritures des montagnes et de délicieuses odeurs de fondue viennent chatouiller ses narines ... Nous en commandons donc une et on nous apporte en plus une assiette de charcuteries superbes.
Nous nous partageons une bière du coin ...
... quand tout à coup, un grondement survient. Nous avons juste le temps de voir dévaler une grosse plaque de neige le long du glacier !
La fondue arrive ...
Bon appétit !
Le jeune serveur, juste avant que nous ne terminions le plat, vient avec un oeuf et le jette dans le fromage restant, avec une poignée de morceaux de pain ... Et c'est ainsi que nous terminons notre festin de fromage ! ;-)
Pour le dessert, la tarte aux myrtilles, rustique en diable, est parfaite !
Arrosée d'un petit verre de génépi gentiment offert par nos hôtes, elle nous rapproche du paradis ! ;-)
Et pas seulement parce que l'on a pris de la hauteur ! ;-)
Au-dessus de notre chalet fleuri a été installée une petite exposition qui concerne essentiellement le fameux Malabar Princess, un avion de la compagnie Air India, qui s'écrasa dans le massif du Mont-Blanc le 3 novembre 1950. Le 24 janvier 1966, un autre avion de la même compagnie s'écrasa quasiment au même endroit !
En septembre 2013, un alpiniste savoyard découvrit une boîte contenant des bijoux et des pierres précieuses provenant selon toute vraisemblance d'un de ces deux crashs. Depuis, pas mal de pièces de ces deux avions ont été charriées par le glacier et sont réapparues par ici !
Il est temps de redescendre, par le même mode de transport qu'à l'aller ! ;-)
Comme il est encore tôt, nous décidons de passer la fin de la journée à Chamonix.
C'est une jolie ville, Chamonix. Et ce qui est amusant, c'est qu'elle a une histoire un peu similaire à celle de Cannes, qui prit son essor grâce à la présence d'Anglais vite conquis par la beauté des lieux ! Pas de Lord Brougham ici mais deux jeunes aristocrates William Windham et Richard Pocock, qui découvrent le prieuré de "Chamouni" en 1741. Les récits qu'ils font de leur découverte vont se répandre dans l'Europe entière et très vite, de riches touristes majoritairement anglais vont vouloir admirer la mystérieuse Mer de Glace.
Pour la découvrir, ils ont besoin de guides et c'est ainsi que chasseurs et cristalliers de la vallée vont changer de profession ! ;-) La première auberge de Chamouni ouvre ses portes en 1770, et marque le début d'un développement touristique dans la région. La conquête du Mont Blanc par Jacques Balmat et Michel Gabriel Paccard en 1786 va y contribuer aussi.
Les Romantiques vont, par leurs écrits, donner une idée bien moins dramatique et plus attractive de ces hauts sommets.
Un premier hôtel de luxe est construit en 1816, suivi de trois véritables palaces.
L'engouement du tourisme estival s'accompagne de la création de la Compagnie des Guides en 1821. Le petit train du Montenvers ...
... arrive en 1908.
Six ans plus tard, ce sont trente-neufs hôtels qui sont installés dans la vallée !
Une route carrossable entre Chamonix et Genève est construite sous le règne de Napoléon III. Le chemin de fer arrive à Chamonix en 1901, ce qui désenclave la vallée et permet aux sports d'hiver de prendre un vrai essor.
La consécration de Chamonix comme station de sports d'hiver a lieu en 1924, quand sont organisés les premiers Jeux Olympiques d'hiver et qu'avec eux sont construits téléphériques et autres remontées mécaniques.
Aujourd'hui, Chamonix est en plus un point de passage majeur entre la France et l'Italie via le Tunnel du Mont Blanc.
Navigant avec aisance entre tradition et modernité, elle présente au visiteur tant de vieilles églises ...
... que des façades Belle Époque ...
... ou Art Déco, des fermes on ne peut plus traditionnelles ...
... que des villas énormes, ...
... de beaux immeubles récents côtoyant de
jolis chalets de montagne.
Certaines boutiques sont établies ici depuis bien longtemps ...
Nous trouvons un joli bistrot, le Bistrot des Sports ...
... un café historique installé ici depuis 1924, dans lequel nous trouvons un peu de repos tout en écrivant quelques cartes postales ...
... avant de reprendre nos déambulations dans la ville ...
Pour terminer ...
... nous partons nous promener dans le joli cimetière de la ville, le cimetière de Biollay ... Ici est écrite une grande partie de l'histoire de Chamonix. Cette tombe est celle d'un Anglais, Edward Whymper, qui participa à la première expédition qui vainquit le Mont Cervin et ses 4478 m ! Lors de cette expédition, quatre des sept alpinistes périrent au début de la descente, malgré tout ... Sa tombe est ornée d'une pierre levée qui a la forme du Mont Cervin ...
... tout comme, depuis lui, les tombes des autres gens de montagne qui reposent à l'ombre des sommets qu'ils ont affrontés leur vie durant ...
Juste à côté de Whymper repose l'alpiniste et politicien Maurice Herzog.
Et là, une cordée entière de jeunes gens passionnés ... Émouvant, non ?
Pour terminer, voici la tombe de Roger Frison-Roche, l'explorateur et écrivain français mort en 1999. Qui n'a pas au moins lus son fameux Premier de Cordée ?
Après cette belle troisième journée, nous voilà au matin du quatrième jour de nos vacances. En route pour de nouvelles aventures dans ce pays délicieux !
Petit arrêt à Praz-sur-Arly pour acheter un bon pain de campagne.
Nous allons à Beaufort et nous ne manquerons pas d'acheter du fromage. Le Beaufort d'été est particulièrement savoureux, paraît-il ... Et que ferait-on de ce fromage sans un excellent pain ? ;-)
Une fois nos emplettes faites, nous nous promenons un moment dans ce joli village ...
... en arpentant les rues ...
... en visitant l'église ...
L'ambiance est étonnante car à l'heure du déjeuner, il n'y a personne dans les rues. J'aime bien les devantures des anciennes boutiques aujourd'hui fermées ... Toute une ambiance ...
Nous reprenons la voiture et grimpons vers le lac de Roselend ... en passant par un village répondant au doux nom de Boudin. ;-)
C'est un village tout en pente, entre 1230 m et 1380 m , avec de très jolis chalets anciens et mazots. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le mazot est une reproduction miniature du chalet principal, dans lequel on enfermait les céréales, victuailles, documents importants et autres objets de valeur. Ils étaient ainsi protégés en cas de pépin dans le chalet principal ...
Nous voilà enfin au lac. Ouf ! La route pour y parvenir était bien étroite et nous a parfois donné quelques sueurs froides ! ;-)
On sort vite notre pique-nique. Il fait bien chaud et la climatisation de la voiture n'est pas un réfrigérateur ... ;-) Du pain délicieux, donc, accompagne une terrine à l'ail des ours, ...
... le saucisson fumé de Magland ...
... et le fameux Beaufort d'été, tout à fait remarquable !
Bon appétit mes amis !
Pour terminer, nous aurons un melon bien sucré et surtout, de divines tartelettess à la myrtille achetées en même temps que le pain tout à l'heure en montant ...
Dégustées devant ce panorama somptueux, elles nous donneront à coup sûr ...
... un avant-goût du paradis, encore une fois !
En redescendant, on fait un petit coucou aux vaches de Boudin.
Elle n'est pas belle, la vie d'une vache à Boudin ? ;-)
En revenant à Beaufort, je découvre d'anciennes écritures sur une vieille bâtisse ... Gendarmerie Impériale ... Il est vrai que sous Napoléon III, la contrebande était encore très active dans ces coins !
On redescend par la station de ski des Saisies, qui a pris un essor tout particulier quand les Jeux Olympiques d'hiver se déroulèrent à Albertville. Moi, j'y repère un superbe et immense chalet ...
De retour à la maison, Clem et moi nous plongeons dans une grande session "confitures" ! Des fraises, des groseilles et des myrtilles.
Nous rapporterons quelques très bons souvenirs avec nous ! ;-)
Le jour suivant, le temps est radieux et nous allons nous promener au bord du lac vert, dans lequel se reflète le Mont Blanc. Paysage absolument magnifique !
En fin de matinée, nous filons vers Cordon, un village que fréquenta autrefois Brigitte Bardot, mais qui n'eut pas, peut-être heureusement, le même développement touristique que Saint-Tropez, dans laquelle l'actrice se promenait aussi..
Nous nous attardons un peu au pied de l'église Notre-Dame de l'Assomption. J'aime ces églises aux élégants clochers à bulbes baroques, si fréquents en Savoie, traces de l'influence du Saint-Empire romain germanique dans le Duché de Savoie.
Elle est amusante, cette église.
... avec ses décors extérieurs peints ...
... du XVIIIème siècle.
Les statues dans leur niche en trompe-l'œil sont juste ravissantes ...
Quant à l'intérieur baroque, il est magnifique lui aussi.
L'église a été restaurée en 2011 ...
... et le résultat est impressionnant.
Après cette incursion dans le monde des nourritures de l'âme, nous allons nourrir nos corps ! :-) Nous avons choisi pour cela d'aller "Chez Mireille", ...
... dont le restaurant, le Darbelin, a de belles critiques dans les guides touristiques.
Un chalet d'alpage, en hiver au milieu des pistes de ski, qui offre des nourritures très locales, faites de produits très locaux.
En attendant nos entrées, on nous présente une délicieuse petite écume de betterave et framboise ... Un délice.
Ensuite arrive pour moi l'"Escargot", un "pain perdu brioché aux escargots de Madame Bochet, émulsion à l'ail des ours, tuile chlorophylle". Incroyable et tellement bon !
Pour les garçons, c'est "le Canard" qui est à l'honneur, un "Opéra de foie gras mi-cuit, gelée violine figues, cassis, myrtilles". Une tuerie.
Un petit "trou savoyard", granité de kiwi à la chartreuse ... Géniale idée ...
Notre plat à nous s'intitule sobrement "L'Agneau, la Pièce d'Agneau d'"Arpenaz" ". Comme il s'est passé près de trois mois depuis sa dégustation, je serais bien en peine de vous donner tous les détails sur les éléments divins qui composent ce plat. Mais bon, vous savez que c'est divin, c'est déjà ça ! ;-)
La dégustation se fait dans un cadre époustouflant, devant l'imposant Mont Blanc.
Avec un petit verre d'un vin sympathique, je vous assure qu'on se sent vraiment très, très bien !
Et oui, comme proposé sur la carte, nous allons terminer en douceur ...
Philippe s'essaye ... avec bonheur ... à la "Fraise Surprise", un sablé façon palet breton, une marmelade de fraises et une ganache chocolat blanc et basilic. La présentation est incroyable mais cela n'est pas étonnant, le pâtissier de la maison ayant été il y a quelques années Champion du Monde de pâtisserie.
Moi, je prends un dessert en adéquation avec l'endroit : "Le Mont-Blanc en barre : Meringue, crème légère au marron, gelée de cassis, crème chantilly à la vanille". Superbe !
Quant à Clem, il succombe aux charmes ( et il y en a ! ) du "Pêch'ou Melba : Chou crumble, pêche, groseille, parfait glacé vanille".
Le voilà éventré, pour les curieux ! ;-)
Même le café, servi avec un petit sablé diamant au sarrasin, a un goût particulier ...
... dans ce décor de rêve !
Après cela, on peut raisonnablement hésiter entre une marche digestive et une sieste, non ? ;-)
Continuons notre promenade du jour. Direction Combloux ...
... et son église à double bulbe.
On ne reste pas longtemps à Combloux ...
... parce que nous avons décidé de pousser jusqu'à Megève. Encore une ville que je ne connais pas. Décidément, ces vacances nous feront faire des tas de découvertes ...
Je m'arrêterais bien au bar à Spritz mais il est peut-être encore un peu tôt ... Néanmoins, je prends quelques bonnes idées à mettre en œuvre lorsque nous serons rentrés à la maison.
C'est une jolie ville, Megève.
Tout à fait comme je l'imaginais, en fait. Un peu carte postale ...
... à la façon de Saint-Tropez, vous voyez. Les boutiques sont adaptées au standing de la ville ...
... mais, comme à Saint-Trop, ne voir que le côté bling-bling serait par trop réducteur.
Les bâtiments sont beaux et l'atmosphère, charmante.
Bilan des courses ... des vraies courses ... juste un joli chapeau trouvé chez A.Allard (le fuseau, inventé juste ici, n'est vraiment pas de saison ... :-) )
De retour à Sallanches, on dîne d'une omelette au Beaufort toute simple ...
... cependant qu'une confiture de reine-claude mijote au coin du feu. Demain matin, nous quitterons la Haute-Savoie et nous le regrettons bien ...
Mais notre périple continue. Nous partons passer deux jours dans l'Ain. La famille du côté de mon papa, vient de l'Ain. Abandonné à sa naissance, il ne l'a jamais connue mais nous avons tout de même quelques renseignements. Une drôle d'histoire, d'ailleurs, que j'ai découverte en farfouillant sur internet après la mort de ma maman. Dans ces moments-là, on a besoin, parfois, de rechercher ses racines ... Bref, en attendant la suite, que je vais vous raconter succinctement, nous voici au bord du lac de Nantua. Superbe endroit !
Comme il fait super-chaud, on pique-nique au bord de l'eau ...
.. et on plonge dans le lac, qui n'est pas si froid que cela, en fait !
Nous voilà revigorés ...
... et nous filons nous acquitter de notre première mission ... dans le cimetière du petit village de Druillat, à quelques kilomètres de là. Ce qui m'amène à vous raconter la première partie de l'histoire ...
Cette tombe, que je découvre pour la première fois, est celle de mes grands-parents, des cultivateurs du coin. J'ai trouvé leur nom en pianotant sur internet et en y trouvant le certificat d'abandon de mon père. Ils accompagnaient leur fille lorsqu'elle accoucha aux Hospices Civils de Lyon. Leur nom est donc inscrit sur le certificat, en tant que parents d'une enfant mineure ...
En tout cas, l'endroit est beau. J'ai enfin mis quelques images sur un pan vide de mon histoire ... Suite un peu plus tard ...
Nous quittons le cimetière pour aller à Sainte-Julie, où j'ai réservé une suite dans un endroit d'exception ... Les Chambres de la Renaissance. Le château est une maison forte du XIIIème siècle mais sa structure et sa façade, telles qu'elles se présentent aujourd'hui, datent du milieu du XVIème siècle.
Le bâtiment est massif et impressionnant. À peine entrés, nous voilà dans la peau de seigneurs ... ;-)
Nous empruntons l'escalier à vis en pierre pour grimper dans l'une des tours du château.
Nous voilà à l'entrée de notre suite princière ! ;-)
L'endroit est absolument superbe !
70 m2 de bonheur !
Des lustres magnifiques ...
De jolis draps brodés ...
Un lit immense ...
... et une cheminée gigantesque !
La seconde chambre possède deux très bons lits ...
... un petit bureau sur lequel on se verrait bien écrire sa correspondance ...
... et une vue splendide sur le clocher de l'église.
On pose nos affaires puis on ressort. L'occasion de traverser ce joli pays ...
... avec encore encore un peu de lumière du jour ! ;-)
Direction Vonnas, où Clément nous invite ce soir dans l'auberge de Georges Blanc.
Autant vous dire que je suis ravie !
Vonnas, c'est un village dont l'essentiel des bâtiments du centre-ville commerçant a été racheté par Georges Blanc.
L'Ancienne Auberge est la reconstitution de l'auberge de la famille Blanc au début du siècle dernier.
Le décor est ravissant ...
... et le dîner parfait.
Nous commençons par une petite verrine de rillettes de poisson ...
... en étudiant le menu.
Excellente perspective ! :-)
Avec un verre de Moulin-à-Vent, on est bien, bien, bien !
On est chanceux d'être invité par notre grand fils dans un endroit comme celui-là !
Bon, on commence ? Ce tataki de thon est est pour Clément.
Philippe et moi succombons aux charmes du pâté en croûte très old school et délicieux ! Un repas à lui tout seul, cela dit ! ;-)
Le second plat de Clem est une quenelle de brochet nageant dans une sauce au homard succulente.
Pour Philippe, un gâteau de foie blond comme le faisait Elisa, la grand-mère de Georges Blanc. La fameuse Mère Blanc.
Mes escargots sont fantastiques, eux aussi !
Vient ensuite le clou du spectacle, l'extraordinaire volaille de Bresse à la crème et aux morilles ... Ah, quand le produit est bon ... !!!
Philippe la choisit rôtie, sa volaille, et je dois avouer qu'elle est tendre à souhait ! Et cette purée !!!
Tandis que ces messieurs dégustent une assiette de fromages, je ne résiste pas à mon fromage blanc à la crème ... Un de mes grands souvenirs d'enfance, quand nous passions nos vacances en Bourgogne.
Allez, on passe au dessert. Je crois que je ne peux plus rien avaler. Heureusement, cette "rosace de pêches blanches au jus de groseilles et verveine du jardin, petit financier au romarin" est parfaite pour clore le repas en beauté et en tout légèreté..
Le "gâteau Grand-Mère Blanc à l'orange et sorbet 4 fleurs" de Philippe est certes un peu moins léger mais il est néanmoins très savoureux.
Quant à Clem, il est en extase en plongeant sa cuillère dans une tarte tatin de première qualité !
Après ce moment exceptionnel que vient de nous offrir notre grand garçon et après une bonne heure de route pour rejoindre notre château, il est plus que temps de tomber dans les bras de Morphée ... ce que nous faisons avec plaisir dans ce cadre d'exception lui aussi.
Le lendemain matin, nous découvrons avec plaisir le jardin du château, ...
... dans lequel sont installées les tables du petit-déjeuner.
Quelques transats, aussi, au cas où l'idée de rester ici pour une journée farniente nous passerait par la tête. ;-)
Le buffet du petit déjeuner est très agréable ... Jus de fruits, yaourts maison ...
... petits ramequins de saumon fumé, viennoiseries, oeufs à la coque, fromages et charcuteries variés ...
... tranches de melon et de pastèque ...
... ou encore petites salades de fruits variés joliment présentées ... voilà de quoi se régaler. Le service est adorable, en plus, et l'atmosphère délicieusement tranquille.
On peut ensuite repartir en balade. On prend de jolies routes pour aller jusqu'à ...
... Béard, dont je veux aller visiter .. le cimetière ! ;-) Ils sont sympas, Clem et Philippe, d'accéder à mes lubies ... Béard, c'est là qu'habitait un demi-frère de mon papa. C'est lui qui nous avait retrouvés, je crois ... Il est mort en 1993, l'année de la naissance de Clément. C'est là que je reprends ma drôle d'histoire ...Je fais ça simple, hein ? En continuant donc à pianoter sur internet et les sites de généalogie, me voici donc en train de remonter le temps. Rien sur le demi-frère de mon papa, abandonné lui aussi à la naissance, mais portant aussi le nom de sa mère, ce qui facilite les choses pour retrouver quelques bribes d'éléments ... Cet oncle, nous l'avions vu quelques fois lorsque nous étions petits. Il était maquignon, je crois me souvenir. J'aimais bien sa maison ... Vous voyez, peu de souvenirs ... Sa femme, Nelly, était très gentille. Et nous voilà devant sa tombe ... Une façon de lui rendre hommage.
Pour aujourd'hui, plus de cimetière mais une promenade à Pérouges ... On passe par les petites routes ... On traverse Meximieux, dont je vous montre le ravissant cinéma ...
Et puis on arrive dans la fameuse cité médiévale, royaume de la fameuse galette au sucre ...
... ou aux pralines !
On nous avait promis une ville bondée mais, covid oblige, je pense, les gens se baladent moins et, en début d'après-midi, il n'y a personne dans les rues ...
L'occasion de visiter tranquillement cette superbe cité médiévale, autrefois place forte des ducs de Savoie, en pouvant admirer à notre rythme les beaux bâtiments.
Après notre dîner d'hier et notre petit-déjeuner de ce matin, nous avons facilement sauté le déjeuner mais en passant devant l'Hostellerie du Vieux Pérouges, là où a été créée la première fois, dans les années 1900, cette galette au sucre, à partir d'une ancienne recette locale ...
C'est donc ici que nous nous attablons, bien à l'ombre sous cette jolie halle.
... pour enfin goûter à ce délice ! On nous la sert avec de la bonne crème de Bresse et un bol de framboises, ainsi qu'avec un verre de Cerdon, ce vin pétillant rosé local, sucré, aux arômes marqués de fruits rouges, et tout léger en alcool, en plus ... On nous l'avait vanté, nous l'adoptons sans problème !
Quant à la galette, c'est un régal ! On a bien fait de sauter le déjeuner. On l'apprécie d'autant mieux !
On fait une belle marche à pied, ensuite. On se perd même dans la campagne en essayant de retrouver notre parking ! ;-)
La suite de la journée se passe dans la Dombes célèbre pour ses étangs ...
... et ses grenouilles !
Ses vaches, aussi, qui donnent la bonne crème de Bresse, si épaisse et si onctueuse ...
Au bord d'un étang, je repère un arbuste couvert de prunelles ...
On en fait une bonne cueillette ... À nous le sloe gin cet hiver ! ;-)
On repasse par Vonnas, pour revoir le village à la lumière du jour. Dans les rues, il y a partout des photographies de la famille Blanc.
La fameuse grand-mère Elisa ...
... et la maman avec son futur chef de fils !
J'en profite pour acheter ce joli livre sur les "mères" en cuisine. Superbe ! De bons repas en perspective cet hiver !
Le lendemain matin, nous reprenons nos valises et nous partons pour Vienne, chez ma copine Catherine. On fait un premier détour pour découvrir Cerdon, le vignoble dont nous avons goûté le vin pétillant hier à Pérouges. J'ai repéré le nom d'un producteur dans mes guides. Nous allons donc lui en acheter quelques bouteilles ...
Et puis un second à Pusignan ... Encore un cimetière à ratisser. Cette fois-ci, on recherche la tombe de ma grand-mère, morte en 1992. C'est chose faite assez vite.
L'occasion de vous parler de ma découverte, il y a quelque temps de cela ... Ma grand-mère était une gourgandine, figurez-vous ... Une gourgandine matricide ... J'ai appris ça en retrouvant par hasard les archives du Petit Dauphinois du 28 juin ... 1928, via le site Geneanet ! Je vous fais lire le journal en question ?
Comme quoi internet peut faire remonter des trucs terribles de très, très loin ...
Du pur Zola, vous ne trouvez pas ?
La "petite fleur des champs" va être condamnée à deux ans de prison et en 1931 naîtra un autre enfant, mon papa, qui sera abandonné, avec le nom de sa mère, néanmoins. Puis en 1933, un autre, qui connaîtra le même sort. La demoiselle se mariera ensuite en 1938 et aura quatre filles, Yvette, Jacqueline, Christiane et Danielle ... Je n'en sais pas plus et ne veux pas en savoir plus, d'ailleurs ...Pas la peine d'aller embêter ces personnes avec des histoires sordides dont elles ne savent peut-être rien ...
J'ignorais tout cela, mon papa aussi, je crois ... Quand on y pense, il l'a échappé belle, dans son malheur ... Et il s'en est vraiment bien sorti, lui qui, bien qu'ayant été placé dans de multiples familles d'agriculteurs des Monts du Lyonnais, fit ensuite une si belle carrière dans l'industrie pharmaceutique ...
Drôle d'histoire, non ?
On retrouve nos amis à Vienne, dans la jolie maison que garde Catherine pendant les vacances. Clem est ravi, il y a de bons moments amicaux et gourmands en perspective !
Cath nous emmène découvrir la ville depuis la colline de Pipet. Depuis ce promontoire, la vue est unique sur le théâtre antique ...
... la cathédrale Saint-Maurice ...
... et plus largement, tout le centre historique de la ville.
Je vous parlais de moments gourmands ...
... très gourmands ...
... et chaleureux ...
Les voici !
On avait bien besoin d'un peu de douceur après ce début d'année difficile ...
Et ici, entourés de nos amis, on est vraiment bien.
On est vraiment gâtés d'être ainsi reçus et bichonnés.
Ce matin, nous visitons la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez ...
Fondée en 1280, elle accueillit des moines Chartreux jusqu'à la Révolution, en 1794 exactement, où elle fut étonnamment entièrement transformée en village. En voici l'imposante entrée fortifiée.
En attendant l'heure de notre visite guidée, nous nous occupons à quelques occupations animalières ! ;-)
Je vous laisse admirer les bâtiments.
La structure architecturale du site est encore intacte, constituée de trois grandes parties qui reflètent le mode de vie et l'organisation des moines Chartreux : Deux cours dédiées aux frères et aux pères à chaque extrémité et entre les deux, un ensemble de bâtiments communautaires, la zone cénobitique, qui regroupe l'église, le réfectoire, le cloître, la cuisine, la bibliothèque et l’hôtellerie pour les visiteurs de passage.
La visite est obligatoirement guidée mais c'est une très bonne chose dans la mesure où les explications données aident à mieux comprendre l'organisation de la vie dans le monastère.
Les fresques de l'ancienne église conventuelle datent du milieu du XIVème siècle - l'église est du XIIIème - et sont encore en très bon état, restées jusqu'en 1896 bien protégées sous un épais enduit.
Le cloître est petit mais mignon. Il dessert l'église, le réfectoire et la salle du chapitre. On y a découvert lors de fouilles archéologiques un cimetière dans lequel sont ensevelis des frères chartreux ainsi que des laïcs ayant travaillé pour le monastère.
Voici l'école du village actuel, située dans l'ancienne cour des pères. Le grand cloître sur lequel ce bâtiment donnait a été détruit en 1840.
À la fin de la visite, on va faire provision de bons produits à la ferme du moulin des Chartreux. Fromages, charcuteries, miel, confitures ou farines bio, tout est tentant.
Catherine a entendu parler d'un restaurant sympa dans le coin ... On a tous bien faim et c'est avec bonheur que nous attaquons notre planche de charcuteries ...
... notre excellente pintade rôtie ...
... et le gratin dauphinois qui l'accompagne !
Après le déjeuner, je ramasse quelques mûres avec Baptiste, au bord d'un chemin de campagne.
La seconde partie de la journée sera consacrée à une visite super-intéressante ...
Celle de la maison des Tresses et des Lacets de La Terrasse sur Dorlay.
L'industrie du lacet remonte dans la région à 1807. En 1850, l'usine emploie 300 personnes. Va alors apparaître le croquet, appelé aussi "serpentine", qui sert à border les vêtements et les sous-vêtements féminins, les abats-jours et les tissus d'ameublement. On exporte les productions dans toute l'Europe, les États-Unis, l’Afrique et le Moyen-Orient.
On est en pleine première Révolution industrielle ...
... et les machines alors inventées nous impressionnent toujours !
Durant ces années glorieuses, l'emploi n'est pas un problème ...
... même si le boulot est difficile et rarement une partie de plaisir ! :-)
Si vous passez par là-bas, n'hésitez pas à pousser les portes de ce musée inhabituel. La visite guidée est très intéressante et voir les machines fonctionner dans un raffut d'enfer vous plongera pour un moment dans les siècles passés ... Vous pourrez de plus, comme moi, faire le plein de très jolis cordons colorés dans la petite boutique avant de repartir ! Et si elle y est encore, sachez que l'exposition montrant des utilisations très modernes de la tresse et du lacet est absolument époustouflante !
Lorsque nous arrivons, bien fatigués, à la maison, nous sommes attendus par la gente féline ...
Toute la gente féline ! :-)
Nous nous posons devant un bel apéro ...
... suivi d'une omelette aux champignons toute simple.
Pour le dessert, voilà nos grappes de groseilles glacées qui recouvrent ce qui pourrait être une mousse au chocolat mais que se révèle être, parce que j'ai dû avoir un moment la tête - très - ailleurs, une grosse truffe en chocolat !
Le lendemain, on ne bouge pas. Nous attendons la famille de Catherine pour le déjeuner. Cath a préparé deux magnifiques pains de campagne ...
... et une belle tarte avec ...
... les mirabelles du jardin.
Une fougasse aussi ...
... toute gonflée et tellement moelleuse !
Le déjeuner est excellent.
Un barbecue au cœur de l'été, c'est toujours un succès !
Les petits légumes de Manon sont un régal !
Nous passons un excellent moment, entourés de gens bien sympathiques ...
Après-midi farniente et le soir, Clem réclame son péché-mignon à Catherine. On a acheté une bouteille de vin jaune ce matin ...
... et elle va donc lui confectionner son plat de rêve ...
... de sublimes croûtes aux morilles !
Un plat auquel toute ma famille fait référence dès que l'on parle de Catherine à la maison. Avec sa tarte aux ravioles, quand même ! ;-)
La soirée s'étire doucement, en profitant d'une relative fraîcheur ...
Samedi matin ... On repart aujourd'hui à Cannes mais Cath nous a prévu un joli brunch pour que nous puissions partager un dernier moment gourmand tout en ne partant pas trop tard !
On adore les brunches de Catherine !
Il y a toujours de l'excellente brioche ...
... et plein de pancakes !
La petite salade de pastèque est rafraîchissante à souhait ... et nous quittons nos amis à regret !
Petit crochet dans le vignoble de la Côte-Rôtie ...
... avec un arrêt à Condrieu ...
... pour aller acheter du vin ...
... l'excellente Rosine de Stéphane Ogier, un vin que nous aimons tout particulièrement.
Nous quittons cette région de rêve et rentrons dans notre région à nous, qui n'est pas sans charme elle non plus ! :-)
Dès notre retour, on retrouve les copains ... Nos dîners au clair de lune sont incontournables ...
Je profite de ce dîner pour faire une recette qui apparaît sur notre table tous les étés depuis au moins 20 ans ...
Ces légumes confits farcis d'une farce de chapelure, de persil, de basilic, de filets d'anchois, d'ail et d'huile d'olive sont tout aussi délicieux ...
... mangés chauds qu'à température ambiante !
Avant de quitter Vienne, Catherine m'a donné un morceau de son levain magique. Je ne vous dis pas combien j'en prends soin ! :-)
Avec lui, je confectionne une grosse fougasse au romarin ...
... au gros sel et au romarin.
Je vous en offre un morceau ?
Elle accompagnera bien cette terrine à la ricotta et au basilic.
Terrine Feta-Ricotta-Basilic ...
Ingrédients :
- 15 feuilles de basilic
- 200 g de feta
- 250 g de ricotta
- 150 g de crème fraîche
- 2 œufs
- 20 g d'huile d'olive parfumée au basilic
- 1 c. à c. d'huile pour le moule
- 400 g de tomates cerises
- Sel, poivre
Préparation :
1. Préchauffez le four à 180°C.
2. Dans le bol de votre processeur, placez les feuilles de basilic lavées et essuyées ainsi que le reste des ingrédients, salez et poivrez selon votre goût. Mixez jusqu"à obtenir un mélange lisse. Huilez un petit moule à cake (pour un moule à cake normal, doublez les doses ...) et versez-y la préparation.
3. Enfournez pour 35 minutes. Une lame de couteau enfoncée au centre doit ressortir sèche. Laissez refroidir la terrine avant de la démouler. Placez-la au réfrigérateur une nuit avant de la déguster, afin qu'elle se raffermisse.
4. Servez avec des tomates cerises coupées en dés et marinées dans de l'huile d'olive, du sel, du poivre et du basilic haché (j'aime bien la ciboulette, aussi ...).
J'ai repris une recette dégustée il y a longtemps chez ma copine Juliette et souvent refaite depuis. De gros pains plats au parmesan servis avec un pesto d'oignon nouveau à la coriandre ... Toujours un gros succès !
Grand Pain Plat au Parmesan et Pesto d'Oignon Nouveau :
Ingrédients pour 4 pains plats :
- 300 g de farine avec levure incorporée
- 2 CS d'huile d'olive
- 160 g de parmesan fraîchement râpé
- 25 cl d'eau
- 1 bouquet de menthe
Pour le pesto :
- 3 oignons nouveaux
- 1/2 bouquet de coriandre
- 1 gousse d'ail
- Sel et poivre du moulin
- Huile d'olive ( assez pour bien faire mariner les oignons et la coriandre)
Préparation du pesto :
Émincez finement l'ail pelé . Pelez et hachez les oignons nouveaux, ciselez la coriandre. Mélangez tous les ingrédients avec de l'huile d'olive et assaisonnez.
Préparation des pains :
1. Portez 25 cl d'eau à ébullition. Hachez très finement la menthe. Mettez la farine, l'eau bouillante, l'huile, le parmesan et la menthe dans un saladier et pétrissez jusqu'à obtention d'une pâte lisse. Former une boule en se farinant les mains.
2. Laissez reposer 30 minutes à température ambiante. Préchauffez le four à 210°C. Farinez le plan de travail et détaillez la pâte en 4 pâtons égaux. Étalez chaque pâton en un rectangle d'environ 30 cm de long et répartissez un peu de pesto dessus. Posez les rectangles sur deux plaques recouvertes de papier sulfurisé et faites cuire une quinzaine de minutes, ou jusqu'à ce que les pains soient dorés.
3. Laissez-les refroidir, humectez-les avec un pinceau trempé dans de l'eau froide et saupoudrez-les de fleur de sel. Servez avec le reste du pesto.
Les cop's ont largement prévu de quoi manger aussi, avec plein de bonnes choses ! Et la soirée s'étire en longueur, chacun profitant de la douceur de la nuit ...
Puisque je vous ai parlé de mon nouveau levain, je vous montre l'un de mes nombreux livres sur le pain. Celui-ci est vraiment mon préféré ...
... et grâce à lui, je fais des trucs hyper-bons ! ;-)
Ces petites ficelles, que j'agrémente d'herbes fraîches, d'olives, de lardons ou de fromages variés, sont devenus l'un de nos apéros préférés ... Tu m'as fait un beau cadeau, Catherine ! ;-)
Allez, pour terminer ce billet, je reviens sur la visite surprise de nos très bons amis parisiens Juliette, Daniel, Maxime et Tom. Juste le temps de me retourner pour leur préparer une petite soirée gourmande où nous pourrons nous raconter nos vies ... On a préparé des litres de citronnade à la menthe ...
Une salade de pastèque, feta, menthe fraîche et huile d'olive grecque ...
Des poivrons-salade farcis , cuits au four et servis tièdes. Mes poivrons-salade farcis sont toujours les mêmes ... Je vous en ai déjà donné la recette mille fois (feta émiettée, oeuf, menthe, sel et poivre. On farcit les poivrons, on arrose d'huile d'olive et on enfourne pour laisser confire les bêtes ...)
Cela faisait longtemps que je n'avais pas mangé de vitello tonnato, ou vitel tonnè, comme on l'appelle dans le Piémont. C'est chose faite ! ;-) Un plat terre et mer parfait pour une chaude soirée d'été. ...
Le Vitello Tonnato ...
Ingrédients pour 6 personnes :
- 600 g de filet de veau cuit
- Des câpres
- 80 g de parmesan en bloc (facultatif)
- feuilles de roquette (facultatif)
- huile d’olive
- fleur de sel, poivre noir
Pour la sauce :
- 2 jaunes d’oeufs
- 30 g de parmesan râpé
- 150 g de thon à l’huile d’olive
- 10 câpres
- 10 filets d’anchois
- 1 CS de moutarde de Dijon
- le jus d'un citron
- ½ gousse d’ail
- 275 ml d'huile d’arachide
Préparation de la sauce :
Dans votre processeur, mixez l’ail et le parmesan. Ajoutez le thon, les anchois, les jaunes d’oeufs, la moutarde et le jus de citron. Mixez jusqu’à obtention d’une consistance lisse.
À vitesse moyenne, ajoutez lentement l’huile afin d’obtenir une mayonnaise un peu liquide. Au besoin, ajoutez quelques cuillerées d'eau pour assouplir la sauce. Émincez le veau en tranches très fines à l'aide d'un couteau électrique. La finesse des tranches conditionne le plaisir que vous aurez à déguster le plat ! ;-)
Tapissez une grande assiette de sauce. Disposez ensuite les tranches de veau. Décorez de câpres et, éventuellement, de copeaux de parmesan réalisés à l’aide d’un économe. Vous pouvez aussi décorer de quelques feuilles de roquette. Terminez l’assaisonnement avec de l’huile d’olive, de la fleur de sel et du poivre fraîchement concassé.
On continue avec une idée sympa adaptée d'une recette trouvée dans le numéro de juillet 2020 de Cuisine et Vins de France.
Des Sardines gratinées au Pecorino et aux Amandes ...
Ingrédients pour 4 personnes :
- 12 petites sardines ouvertes en deux sans séparer les filets, vidées, rincées et séchées
- 4 gousses d'ail
- 30 g de pécorino râpé
- 30 g de poudre d'amandes
- 3 tranches de pain de mie rassis
- 1/2 bouquet de persil
- 1/2 bouquet de basilic
- 4 CS d'huile d'olive
- Sel, Poivre
Préparation :
Mixez tous les ingrédients autres que les sardines et l'huile d'olive dans votre processeur, jusqu'à obtnenir une chapelure grossière. Déposez une cuillerée de ce mélange sur chaque sardine et roulez pour enfermer la farce. Disposez ces rouleaux dans un plat huilé allant au four. Couvrez du reste de chapelure assaisonnée et arrosez d'huile d'olive. Enfournez jusqu'à ce que la chapelure soit dorée. C'est-à-dire un peu moins longtemps que moi ! ;-)
Encore une fougasse ( Quand on aime ...) ...
... que je sers en parts avec du cream-cheese battu avec de l'huile d'olive, du sel, du poivre fraîchement moulu et plein de ciboulette ...
... et des tas de petits légumes finement émincés ... radis, concombre, fenouil, tomates cerises, oignons nouveaux, poivrons ... juste marinés dans un peu de très bonne huile d'olive.
Le résultat est très frais ... et très bon !
Paul fait le service, ce soir.
Vous ne pouviez nous faire plus plaisir qu'avec cette visite-surprise, les amis ! Merci et à très vite !
Avant de nous quitter, je vous laisse constater combien Bounty est bien le fils de son maître ! OK, il est plus intéressé par la fourrure de lapin sur la robe de Clément que par le droit lui-même ...
... mais quand même !!! 😁
Allez, je vous laisse. Prenez soin de vous et ne sortez pas trop ... Moi, je reviens vite !