Nous voilà enfin sortis de la vague de froid ... Ouf ! Enfin, ne nous plaignons pas, ici, en bord de mer, la température n'a jamais vraiment été négative ... Ce qui fut chouette, pendant ces frimas, c'est que le ciel était merveilleusement bleu ... Alors en se couvrant bien, on a pu passer quelques bons moments dans la campagne environnante ...
Regardez Valbonne sous les derniers rayons de soleil d'une journée glaciale ...
La lumière n'est-elle pas juste fabuleuse ?
Promenez-vous sans but précis ... Vous verrez certainement le vieux moulin à huile ...
... l'ancien couvent de l'abbaye chalaisienne, édifiée par des moines bénédictins à la toute fin du XII ème siècle ...
Les feuilles mortes surnagent dans les fontaines glacées ...
Tout ceci donne faim ... La saison est aux plats réconfortants ... Que diriez-vous d'un pork pie format familial ? Même recette que celles que je vous ai donnée il y a quelques semaines ... Une fondue d'oignons, des herbes fraîches ou sèches ... de la chair à saucisse achetée chez un bon charcutier ...
Allez, pour plus de précisions, allez voir par ici ...
Décidément, je l'aime, le livre que tu m'as offert, Juliette ... ;o)
Voilà la bête dans le four ... La cuisine est chaude met ça sent si bon dans la maison ...
Une petite salade de pousses d'épinards et radis avec une excellente huile d'olive ... Merci Marielle, cette fois-ci ! ;o)))
Voilà un déjeuner simple et excellent !
Délicieux au sortir du four, il reste excellent froid, pour un casse-croûte minute !
Si l'on a vraiment la flemme de préparer une pâte au saindoux, alors on peut aussi jeter ... Jamie Oliver excelle en la matière ... tous les ingrédients que l'on veut dans un plat. On glisse le tout au four et on met à rôtir, tout simplement ... Ce dimanche-là, c'était un poulet coupé en morceau, des pommes de terre, des citrons et des clémentines coupées en deux, une poignée de lardons fumés ...
Du sel, du poivre, des grains de genièvre et plein d'ail en chemise ... Un peu d'huile d'olive ... Une bonne heure au four ... Un délice merveilleusement confit dans l'assiette ... Dans le verre, un Côtes de Provence blanc ... Une cuvée Marie Christine du Château de l'Aumérade, par exemple ... Ou comment faire entrer le bonheur chez soi à bon compte ... :o)
Un dessert, parce qu'un déjeuner du dimanche midi sans dessert, ce serait trop triste ... Préparons une belle tarte aux citrons de Menton, c'est de saison ...
Une belle couche de meringue, parce qu'elle rappelle la couche neigeuse qui couvre enfin nos montagnes ... ou comment offrir simplement aux siens un vrai moment de plaisir ... La recette est ici, en fin de billet, je ne vous la redonne donc pas ....
Bon, vous êtes rassasiés ? On peut redémarrer. J'ai fait l'autre jour une jolie promenade dont je voudrais vous faire profiter ... Depuis le temps que j'en avais envie, j'ai enfin pris le Train des Pignes des Chemins de Fer de Provence ...
Direction donc de bon matin à la gare de Lingostière, juste à la sortie de Nice, pour attraper le train de 9 heures 08 ...
Nous n'irons pas jusqu'à Digne, cette fois-ci, mais jusqu'à Thorame Haute, à peu près aux deux tiers du chemin ...
Drôle d'impression en entrant dans la "gare" ... La salle d'attente est vide ...
... de chez vide ! ;o)
On sort attendre le train sur le "quai" ... Il faut traverser la voie pour se placer dans le bon sens ! ;o)
Le train des Pignes date de 1891 mais rassurez-vous, les wagons sont plus récents que ça !
Bon, vous n'êtes pas dans le TGV non plus et, si les sièges ne sont plus des banquettes en bois, le voyage est quand même plutôt chaotique ! allez, prenez place ...
Cette ligne est très belle et les paysages que nous allons traverser deux heures durant sont magnifiques. Et puis il y a un côté humain, dans cette ligne. Peut-être parce qu'elle a une histoire.
Il vous faudra, pour apprécier le voyage, oublier vos réflexes "SNCF" ...
Vous avez déjà vu qu'attendre le train était déjà une aventure en soi ... ;o)
N'essayez pas de prendre vos billets au guichet dès lors que vous n'êtes pas dans la grande Gare du Sud, dans le centre ville de Nice.
Vous prendrez vos billets dans le train auprès du Chef de train, à qui vous annoncerez votre destination. La ligne étant composée de gares mais aussi de plein d'arrêts facultatifs, le Chef de train doit donc mémoriser les arrêts pour chaque train.
Notre chef de train est charmant et affable ...
Autre règle à connaître ... Si vous prenez le train à un arrêt facultatif, faites signe au train, comme vous faites signe à l'autobus.
Les arrêts aux haltes durent juste le temps de la descente ou de la montée des voyageurs, soit une dizaine de secondes en moyenne.
De temps en temps, le train s’arrête plus longuement à une gare, en général pour laisser un autre train le croiser.
On est en effet sur une voie unique ...
Le train des Pignes parcourt les 151 kms qui séparent Digne de Nice à une vitesse inférieure à 70kms/h.
Quelques chiffres amusants ... Le train des Pignes franchit plus de 50 tunnels, viaducs et ponts et grimpe jusqu'à 1022 mètres d'altitude.
Il effectue 70 arrêts à travers l'arrière-pays méditerranéen.
Vous longerez une multitude de villages perchés ...
La ligne Nice-Digne quitte la ville de Nice et atteint rapidement la vallée du Var qu'elle suit en traversant les villages de Plan-du-Var, Villars-sur-Var, Touët-sur-Var, Puget-Theniers et Entrevaux.
On ne s'ennuie pas une seconde dans ce train, même si ça sent fort le gasoil. Mais ça, on s'y habitue ...
La ligne Nice-Digne, qui comporte 47 viaducs et 27 tunnels, rejoint ensuite la vallée du Coulomp à Pont-de-Gueydan, puis celle de la Vaïre, avant d'atteindre Annot.
La voie attaque alors une forte rampe qui la conduit au tunnel de la Colle Saint Michel, d'une longueur de 3457 mètres. À la sortie de ce tunnel, le point culminant de la ligne est atteint à 1023 mètres.
La ligne suit alors la vallée du Verdon, en traversant les villages de Thorame, puis de Saint-André-les-Alpes, pour enfin arriver à Barrême avant d'atteindre Digne. Si vous êtes placés à l'avant du train, juste derrière le conducteur, vous pourrez voir des choses étonnantes ... Regardez cet aiguillage.
Il doit toujours fonctionner à la main ! ;o)
Et ce panneau que l'on rencontre sans arrêt sur le bord de la voie ... En bon élève, à chaque fois qu'il le croise, le conducteur du train actionne l'avertisseur sonore.
Je crois qu'après deux ou trois trajets, je serais capable de conduire ce train ! En plus, je connais bien le trajet pour l'avoir pris en voiture à maintes et maintes reprises ... ;o)
Vous voyez, ici, on est à Entrevaux, par exemple.
Sympa, non, toutes ces petites gares ...
... construites sur le même modèle.
Ces petites cabanes en briques, ce sont les toilettes et la lampisterie ... Pareil, dans toutes les gares du parcours, elles sont identiques.
Et puis il y a de chouettes vieux wagons au bord de la voie ...
J'ai même vu un train chasse-neige ...
C'est quand même assez superbe, non ?
Notre point d'arrivée est la petite gare de Thorame Haute ... Juste à côté de la gare, une petite église mignonne comme tout ...
Je ne vous ai pas encore montré les croquignolets ... et fermés ... petits buffets de gares ...
Ils sont à mes yeux le signe d'un temps où cette ligne de chemin de fer était vraiment utilisée ...
Mais c'est quand même celui de Thorame qui me séduit le plus, sans aucun doute ...
J'ai du mal à imaginer le voyageur avec sa grosse malle se poser ici pour une nuit ... Que pouvait-il bien venir faire par ici ? Était-il juste en transit ?
En tout cas, il est certain qu'il régnait ici une activité certaine, fut un temps ...
La suite de la balade se fait ... en taxi ... jusqu'au village d'Allos, à une petite demi-heure de là. Nous allons y rechercher une voiture tombée en panne la semaine précédente. Impossible de démarrer avec le gasoil gelé ... Ah, les joies de la montagne ! ;o) On ne va pas râler. Je fais grâce à cela une bien chouette promenade, que je n'aurais sans doute jamais eu l'idée de faire autrement ...
Nous voilà donc en plein cœur des "charmes et splendeurs du Val d'Allos" ...
Ce n'est pas un vain mot. Je ne vous présente plus le Val d'Allos. Je vous y ai déjà "traîné" plusieurs fois ... En 2007, en 2008, en 2009, en 2010, et aussi en 2011 ...
Pour une idée de ce qu'est le Val d'Allos en été, c'est par ici ...
À Allos, il y a aussi de bons petits restaurants ... Pas de la haute gastronomie mais des choses simples et bonnes. C'est tout ce que je demande, moi ...
Nous voici donc installés confortablement à l'auberge des Gentianes ...
La salle se situe à l'étage et il y fait bon grâce à ces gros radiateurs en fonte qui dégagent une chaleur bienfaisante en ce jour glacial.
Pour ce qui est de notre menu, voici des fonds d'artichauts farcis et gratinés ... La farce ? Une tranchette de foie gras et juste une béchamel légère bien assaisonnée sur le dessus. Très bon !
Ensuite, un très honorable osso bucco servi avec plein de pâtes ...
Et pour terminer, montagne oblige, une tarte aux myrtilles de compétition ! Un verre de vin rouge et un café plus loin, nous voilà bien confortables ... ;o)
Un petit tour à l'église du village, parce que la sortie de l'auberge dans le froid n'est pas aussi facile qu'il y paraît et que l'on doit quand même se dégourdir un peu les jambes avant de reprendre la route ...
Zut, on a loupé ça ! ;o)
Toujours pour rester un peu à l'abri de la bise fraîchouille, on grimpe dans ces engins-là ... Quelques minutes de répit ...
... et on se retrouve un peu plus bas, au niveau du circuit de conduite sur glace ...
Je ne suis pas tentée du tout mais je dois dire que le spectacle est amusant quand même !
Comme on ne peut même pas s'asseoir sur les bancs qui jouxtent la piste ...
... on repart marcher un peu ...
... et l'on entame ensuite la redescente vers Cannes, via Colmars les Alpes, d'abord, ce village fortifié par Vauban qui servait de sentinelle entre la Savoie et la France ...
J'ai vu une vraiment jolie maison ...
... que je veux photographier ! Ses escaliers et le porche d'entrée sont imposants, non ?
Dans ma collection de clichés "à la Depardon", voici le Garage des Alpes ...
Un peu plus bas que Colmars, voici Beauvezer et ses belles bâtisses qui abritaient au XIXème siècle des draperies ...
C'est encore pas mal enneigé, par là ...
On change de route un peu plus loin, pour nous éloigner vers la Colle Saint Michel. La route est somptueuse même si terriblement étroite et tortueuse ... On croise les beaux ouvrages d'art sur lesquels cheminait ce matin notre petit train des Pignes.
Je découvre aussi le petit village de Méailles ...
Nous arrivons à Annot, un gros bourg de la vallée de la Vaïre.
Une grande place, un énorme monument aux morts et une grand-rue où s'alignent boutiques et hôtels qui n'ont pas dû bouger depuis les années ... 50 ? :o))))
Un pont aux grosses piles de pierre ...
Encore de grosses maisons dans ce style si particulier que l'on retrouve souvent dans la région ...
Des fontaines à l'eau gelée ...
Dans la vieille ville fortifiée, de très belles portes en bois ...
Des ruelles qui grimpent, qui grimpent ... et qui glissent, malgré les gravillons que l'on a épandus en prévision du verglas ...
Dans cette vieille ville, aussi, plein de petites places et de nombreux témoignages d'un passé lointain ... Les maisons datent pour la plupart du XIVème siècle ...
Laissez vos yeux traîner le long des façades ... et imaginez la mercière-papetière qui vendait ici rubans et crayons ... Les volets sont fermés, la peinture s'écaille mais le passé est là, tout près ...
Le garage à l'entrée de la ville a gardé ce vieux signe Renault ... Régie Nationale ... Autres temps, autres moeurs ...
Encore une boutique fermée ... En cherchant à tout hasard le nom de ce boucher sur le net, je tombe sur un article amusant ... M. de Vicenzi, le boucher du village, donc, aurait été victime le 1er décembre 1979 d'une tentative d'enlèvement par des OVNI sur une route de montagne, alors qu'il rentrait de sa tournée dans les villages environnants ... Décidément, notre arrière-pays est souvent le lieu de manifestations étranges, pour ne pas dire inquiétantes ... ;o)
Heureusement pour Annot, un magasin reste bien ouvert. Le magasin universel David ... Tout un programme !
Un alléchant programme, d'ailleurs, si j'en crois ce bout de vitrine où louches pour attraper les olives, rouleaux pour préparer les raviolis et mortiers pour piler le pistou se côtoient avec une grâce toute naturelle ...
Histoire et gastronomie se lient avec bonheur, en général ... Et en parlant d'histoire, marchons encore un peu dans ces ruelles escarpées ... Passons sous une des portes d'entrée de la ville vieille ...
Attardons-nous sous les arcades de cette maison ...
Ne manquons pas de remarquer les vieilles portes en pierre ...
... et tâchons de déchiffrer ...
... quelques-unes des inscriptions gravées ...
En venant à Annot, on ne peut pas passer sous silence la présence de ces énormes rochers disséminés sur toute la commune ... Ce sont les fameux grès d'Annot ... Vous en avez certainement déjà entendu parler. Une curiosité géologique dont les habitants des lieux, depuis quelques milliers d'années, ont su utiliser avec intelligence ...
Les grès d'Annot se sont formés il y a environ 40 millions d'années par des avalanches sous-marines de sable et de vase. Lors de la formation des Alpes, l'ensemble a été fracturé et déformé, créant ce chaos rocheux de blocs de grès. Ces centaines de rochers semés ça et là ont de tout temps servi d'abris semi-troglodytiques aux populations locales primitives, descendantes des tribus ligures qui vivaient dans la région 10 000 ans avant JC, au Néolithique.
De nos jours, de nombreuses maisons sont accolées à ces rochers, ce qui crée un paysage tout à fait pittoresque ...
Je reviendrai aux beaux jours ...
... quand les rues glisseront moins ...
Il paraît que l'on organise dans le coin de très belles visites guidées ...
En attendant, la journée se termine, on reprend la route, arrêté de temps à autre par un passage à niveau qui se ferme ...
... pour laisser passer le wagon unique du train des Pignes ... La boucle est bouclée ... et la balade est terminée ! ;o)
Nous rentrons à Cannes munis de victuailles montagnardes.
De quoi faire un pique-nique de toute beauté, qui rappellera aux garçons les repas en haut des pistes de la Foux d'Allos ...
Nous n'irons pas cette année passer notre belle semaine à la montagne ... Entre Paris et La Val d'Allos, il a fallu choisir ... On a choisi Paris ... Nous vous reviendrons donc d'ici quelque temps avec plein d'image parisiennes ...
En attendant, je vous laisse avec une recette de beignets tout à fait excellente, qui a fait l'unanimité dans mon entourage, ces temps-ci ...
Parce que mardi dernier, c'était Mardi Gras et que Mardi Gras, dans la région de Nice, Carnaval oblige, c'est très important ... Une superbe recette de beignets, donc, empruntée sans en changer le moindre igrédient à Sandra, dont vous connaissez certainement le célèbre Pétrin ... Le truc sympa, chez Sandra, c'est que vous pouvez prendre n'importe quelle recette et vous lancer les yeux fermés ... ou presque ... Vous n'aurez jamais de mauvaise surprise. Tout ce qui sort de son pétrin est toujours divin ... Ces beignets de la Nouvelle-Orléans (NOLA = New-Orleans LouisianA) n'échappent pas à la règle. Je vous mets ici la recette ... N'hésitez pas à doubler ou tripler les doses et faites-en pour tous vos amis et voisins ... Cette année, ce sont mes patients qui ont été contents ... ;o)
Les Beignets NOLA du Pétrin ...
(pour environ 24 beignets)
- 550g de farine
- 2 cc levure sèche instantanée
- 1 cc sel
- 60g de sucre en poudre
- 1 oeuf
- 300g de lait
- 30g de beurre à température ambiante
- huile type tournesol pour friture
- sucre glace
Préparation :
Dans un saladier, versez la farine tamisée et la levure sèche. Mélangez puis ajoutez le sel et le sucre avant de mélanger à nouveau avec une cuillère en bois.
Creuser un puits. Versez-y l'oeuf et le lait. Mélangez de façon à homogénéiser le mélange. La pâte obtenue sera un peu collante. Renversez-la alors sur une planche farinée. Pétrissez-la 5 minutes ou jusqu'à ce qu'elle devienne élastique. Ajoutez alors le beurre coupé en petits morceaux et incorporez-le petit à petit à la pâte.
Pétrissez une dizaine de minutes jusqu'à ce que tout le beurre soit incorporé et que la pâte forme une masse homogène, souple et lisse.
Là, je fais un aparté ... J'ai, parce que je faisais cette pâte avec mes patients, dû simplifier un peu l'affaire. J'ai incorporé directement tous les ingrédients en même temps, dont le beurre très mou, en une seule et même opération. Un bon pétrissage plus tard, la pâte était parfaite ...
Suite de la recette de Sandra ... Mettez la pâte en boule dans un saladier légèrement huilé, couvrez avec du film alimentaire et un torchon et laissez reposer 2 heures environ. Elle va monter.
Rabattez la pâte dans le saladier, couvrez et mettez au réfrigérateur pendant au minimum 1h.
Si vous ne souhaitez pas confectionner vos beignets le jour même, laissez la pâte au réfrigérateur toute une nuit, couvert d'un film plastique.
Faites chauffer l'huile dans une friteuse. L'huile est à bonne température quand un petit morceau de pâte plongé dedans remonte immédiatement à la surface.
Transvasez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné. Étalez-la au rouleau de manière à former un rectangle de 0,5 cm d'épaisseur. Avec une roulette à pâtisserie ou un couteau bien aiguisé, découpez 24 carrés de 5 cm (pas très carrés chez moi, vous l'aurez noté ...) et plongez-les dans l'huile 3 par 3.
Laissez cuire environ 2 min sur la première face puis retourner le beignet et continuer la cuisson jusqu'à ce que le beignet soit bien gonflé et qu'il ait pris une belle couleur dorée. Égouttez-les sur du papier absorbant.
Saupoudrez généreusement de sucre glace et servez brûlant.
Je vous embrasse ... À très vite ! ;o)