Je vous l'avais promis et le voilà : Le billet annuel sur la Grèce ...
La Grèce, ...
... et surtout ses îles des Cyclades, c'est la destination idéale pour aller se reposer après une année de travail.
On commence toujours par passer quelques jours à Athènes, cependant.
Athènes, c'est une ville certes très peuplée, assurément très polluée, mais c'est également une ville qui vit à mille à l'heure !
À Athènes, voici notre maison. Toujours la même depuis quelques années. Idéalement située à la sortie du métro Ambélokipi, elle nous permet de rejoindre en moins de quinze minutes le centre de la ville.
En atterrissant, on a donc juste le temps de sauter dans un taxi, de poser nos valises et de monter dans la métro qui nous amène très vite devant le Parlement.
La place Syntagma est toujours notre première destination. On y croise du monde et la musique y résonne toujours ...
On file alors dans les rues avoisinantes ...
... en nous émerveillant à chaque fois de tout ce que l'on rencontre.
En général, on a peu mangé dans la journée et nos estomacs crient famine devant le premier restaurant ! ;-)
Nous ne sommes pas très inspirés, dans ces cas-là, et cette fois-ci, après avoir quand même vérifié les avis sur Trip Advisor ...
Nous choisissons l'Ydria, à la jonction d'Adrianou et d'Eolou.
Bonne pioche ! Dès les premières bouchées, nous voilà vraiment en Grèce !
Comme toujours, on commande bien trop à manger et on cale très vite ...
Tant pis, on ajustera tout cela durant les prochains jours !
La petite liqueur de mastic offerte en guise de dessert passe toute seule ...
... et c'est bien rassasiés et surtout bien contents que nous reprenons notre chemin dans Plaka.
Les terrasses sont bondées. On dîne tard, en Grèce ...
Le lendemain matin ...
... on prépare un bon petit déjeuner. J'ai oublié de vous dire que le premier soir en arrivant, on fait un plein de courses au supermarché du coin pour ne manquer de rien le matin !
On sort sur le patio, derrière la maison, qui embaume le jasmin dans le soleil du matin.
Et voilà notre premier petit déjeuner athénien !
Les garçons boivent du jus d'orange. Moi, j'aime faire infuser dans de l'eau glacée cette pâte de mastic dont je raffole !
Le yaourt grec, très égoutté et donc super-épais, s'accommode fort bien des nectarines sucrées et d'une tombée de miel ...
Pour les becs salés, le fromage grec à pâte dure Graviera et le salami fumé accompagnent parfaitement les épaisses pitas que l'on grille. Après cela, on est paré !
Cette première journée, ...
... c'est à Monastiraki que nous la commençons. Mon idée est de remonter Athinas pour aller faire un tour à l'incroyable marché central d'Athènes. Sur la photo ci-dessous, vous voyez une maison néo-classique toute restaurée ...
Imaginez-vous qu'il y a quelques années, lors de notre première visite, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à celle-là !
C'est incroyable comme la ville devient belle !
Gageons que d'ici peu, cette bâtisse-là subira le même sort ! Espérons que la boutique qu'elle abrite subsistera ... Trezos ...
Un incroyable magasin qui vend tout ce qui tourne autour de la corde ! Un joli taudis dehors comme dedans mais qu'importe ...
... j'adore !
Continuons ...
Un peu plus loin, une autre boutique attire nos yeux ... Des centaines de paniers pendent en devanture.
Il y en a vraiment pour tous les goûts !
Et quand on rentre dans la boutique, on n'en croit pas nos yeux !
L'endroit ultime pour tout ce qui concerne la cuisine !
Pas facile de s'y frayer un chemin sans tout faire tomber mais vraiment, une incroyable expérience ! :-)
Il est temps de boire un café, maintenant ...
Un expresso glacé fera notre affaire, surtout dans cet endroit que nous connaissons déjà bien. Mokka est un torréfacteur situé sur Athinas, près du marché central, et on y prépare le café de "mille" façons différentes, toutes dans le plus strict respect des traditions, surtout en ce qui concerne le café grec.
Il n'y a rien de plus rafraîchissant et de plus tonifiant en même temps que le café glacé, cependant, et c'est ce que nous prendrons ce matin.
Clément le trouve un peu raide, cette fois-ci ! ;-)
Voulez-vous encore quelques paniers ?
De belles éponges naturelles ?
Fotsi est une très ancienne boutique remplie d'épices et de tresses de piments odorants ...
On tient, dans ces boutiques à cette tradition qui perdure ...
Là, on est chez Miran, dont les soudjouks et les divins pastirmas pendent au plafond.
Les alentours du marché regorgent de ces boutiques anciennes ...
... desquelles on a du mal à ressortir ...
... sans rien acheter.
Nous voilà maintenant au marché ! Vous avez vu le prix de la pastèque ? 38 centimes au kilo ... Ça fait rêver, non ?
Et le kilo de raisin, et le kilo de figues, surtout, à moins de 2 euros ?
Et puis c'est qu'elles sont bonnes, les figues du marché !
Si cela vous tente, les pêches sont excellentes et vous en aurez pour 1 euro les deux kilos !
La balade dans ce marché central est un incontournable lorsque l'on est à Athènes.
Je n'en reviens vraiment pas des prix pratiqués ici.
Il y a plein de verdure que je ne connais pas ...
La balade dans ce marché est un incontournable, quand on vient à Athènes.
Il y a devant un étal un amusant perroquet.
Il avale des cacahuètes toute la journée !
Il y a un bébé chat, aussi, chez le brocanteur du coin. Il est tellement mignon et facétieux !
On traîne un peu dans les rues d'à côté ...
Un autre chat, sans doute un gourmand, attend devant l'entrée d'un restaurant.
L'Avli.
Une petite taverne à l'entrée presque invisible, avec une jolie terrasse juste derrière. On n'a encore jamais trouvé le temps d'aller y goûter la cuisine, faute de se trouver là au moment du repas. Chaque année, on se promet de l'essayer. Ce ne sera encore pas pour cette année. ;-)
Le chat, par contre, ne s'embarrasse pas du fait que l'endroit est encore fermé ! :-)
Allez, sortons du tumulte d'Athinas ...
... pour entrer dans un endroit moins bruyant ... mais nettement plus odorant ! C'est le marché à la viande, sous la grande verrière du marché ...
Il fait une chaleur à mourir, maintenant ...
J'ai du mal à supporter cette odeur décidément trop forte !!!
Malgré tout, c'est un endroit à voir et nombreux sont les Athéniens qui viennent y acheter leur viande.
Juste à côté, voici la halle au poisson.
Là encore, il fait chaud et cela sent fort mais au moins ...
... le poisson est sur de la glace ...
... et assez magnifique !
Pour moi qui adore le poulpe ...
... et les sardines ...
... ce pourrait être un lieu de perdition ! :-)
Je vous le disais, tout le monde fait ses courses au marché.
Au sein-même du marché à la viande, on adore la Taverne d'Épire ...
... et sa propriétaire, l'adorable Rania ... qui parle un si bon français ... ce qui est appréciable lorsqu'il s'agit de choisir parmi les multiples plats qui mijotent en cuisine ! :-)
Les clients sont souvent de vieux habitués ...
En ce qui nous concerne, on devient au fil des ans de vieux habitués aussi ! :-)
On commence toujours par une bonne bière bien fraîche. On aime beaucoup la Vergina, une bière grecque délicieuse et légère.
Pour l'accompagner, on opte cette fois-ci pour une "salade de persil", la "maïdanosalata", une spécialité de l'île de Syros.
Une sorte de pesto au persil. Un régal !
Suit une salade paysanne ...
Pour Philippe, un "burger" très parfumé et des pommes de terre au four fondantes ...
Clément a choisi le très traditionnel soutzoukakia, un plat rapporté en Grèce par les réfugiés d'Asie Mineure. Des boulettes de veau haché parfumées de cumin, de cannelle et d'ail, cuites dans une sauce tomate. Aujourd'hui, on nous les sert avec ces extraordinaires pommes de terre au four.
Quant à moi, je me régale de l'inénarrable Magiritsa, une soupe de tripes et autres abats d'agneau servie avec plein de flocons de piments et du vinaigre aromatisé à l'échalote. Même si l'idée semble étrange, cette soupe fait à chaque fois que je la goûte mon bonheur ! On la mange en général à Pâques, pour rompre le jeûne du Carême orthodoxe, mais il paraît qu'elle fait merveille pour rompre également la gueule de bois des lendemains un peu trop arrosés.
Pour terminer sur une note sucrée, on nous offre en fin de repas de la pastèque et des morceaux de halva, un gâteau de semoule parfumé à la cannelle. J'adore !
En ressortant de la taverne, on passe devant les impressionnants étals de fruits secs des boutiques le long d'Athinas.
On rejoint tranquillement Agias Irinis pour arriver à la grande église du même nom.
Elle fut, avant la construction de la Cathédrale Métropolitaine, la plus importante église orthodoxe de la ville et servit de cathédrale jusqu'en 1862.
L'intérieur est assez extraordinaire. Les photos n'étant pas trop autorisées à l'intérieur, je ne vous en montrerai pas plus ici ...
Sur la place Agia Irini, il y a un petit vendeur de souvlakis très connu, Kosta, mais il est malheureusement toujours fermé en août. Dommage !
J'adorerais vivre sur cette place ravissante, surtout dans la jolie maison aux volets bleus que voilà ! Vous avez vu sa terrasse bien cachée ?
Un peu plus loin, on a littéralement défoncé une rue ... mais les passants et les motocyclistes continuent à l'emprunter comme si de rien n'était. Et Dieu sait qu'il y a matière à se ramasser tant le terrain est instable ! :-)
De part et d'autre de la rue, ou plutôt de ce qui en reste en ce moment, les boutiques continuent aussi à fonctionner comme si de rien n'était ! :-)
La réhabilitation de la ville continue et les résultats sont superbes ! Cela mérite bien quelques sacrifices ponctuels !
Je ne vous ai pas montré beaucoup de street art, cette année. Pourtant, Athènes en est un haut lieu ...
Nous voilà devant l'église de Panaghia Kapnikarea, l'une des plus anciennes églises d'Athènes. Elle fut construite au XIème siècle, sans doute sur les ruines d'un temple dédié à Athéna ou à Demeter.
Depuis l'église, en remontant Ermou en direction de Monastiraki, on a tout de suite sur notre droite le magasin H&M. Même si vous n'êtes pas adepte de leurs vêtements, entrez dans la boutique.
L'intérieur vaut assurément le coup ! Un bâtiment néoclassique splendide !
On a bien chaud maintenant, et bien soif aussi. Dans Ifestou, la rue bien touristique qui part de Monastiraki, Philippe repère un magasin de disques assez extraordinaire au fond d'une galerie.
Parallèlement et curieusement, nous remarquons tout de suite, Clément et moi, le bistrot qui va avec. 😁
Pendant que Philippe fouille dans les disques, nous sommes bien au frais et très tranquilles ...
... devant nos cafés frappés ! :-)
Philippe est ravi ... et nous aussi !
Sur la place Monastiraki, dans l'ancienne mosquée Tzisdaraki, il y a le musée d'Art Populaire Grec, ou plutôt une partie de ce musée, que je veux visiter depuis longtemps. Pas de chance, il a fermé il y a quelques jours, paraît-il ... et pour un bon moment, vraisemblablement ...
Cela n'a pas d'importance. Athènes ne manque pas d'attrait ...
Pas moyen de s'ennuyer un instant !
Une caresse à ce joli chat, mascotte du magasin consacré à l'équipe de foot AEK d'Athènes.
Un petit coucou à l'Acropole, qui apparaît au bout de la rue Aiolou ...
Sur l'Agora Romaine ...
... une déesse est venue se promener.
La laissant errer sur le site, je me précipite dans le magasin T-Greeks, que j'affectionne particulièrement. Pendant que je fais "quelques" emplettes, Clément se rend compte qu'il n'a plus sa carte de crédit dans sa poche !
Avant de la faire bloquer, on décide de rentrer plus vite que prévu à la maison ... où il la retrouve sur son lit ... forcément ! 😏 On en profite pour faire une petite sieste au frais, qui est tout à fait la bienvenue, en fait !
J'en profite pour sortir deux-trois trucs de ma valises ...
... et de mes sacs de courses ! Il est sympa, hein, le motif du nouveau tee-shirt de Clément ?
Quand on a retrouvé un peu d'énergie, on ressort ...
Oui, on est assez courageux ...
... mais surtout avides de profiter à fond ...
... de l'énergie de la ville.
Il fait bien moins chaud ... Les chats commencent à sortir de leurs abris !
Ce soir, nous dînerons dans un endroit que nous avions trouvé génial l'an dernier. To Steki tou Ilia.
Si vous aimez la viande grillée, c'est ici qu'il faut venir.
L'ouzo au clair de lune a du bon !
La nourriture est délicieuse ...
... et très appréciée des clients ...
... et de la colonie de chats qui vit sous les tables ! :-)
Plus que les poivrons frits, je pense que ce sont les côtelettes d'agneau, que l'on sert ici au kilo, qu'ils attendent !
Ne sont-ils pas mignons ?
Les rois du quémandage ! ;-)
La pastèque du dessert est la bienvenue. Quelle excellente coutume !
Retenez donc bien le nom de l'endroit : To Steki tou Ilia, hein ? 😋 Au 5 Eptachalkou, dans le quartier de Thisio.
Petite balade digestive en sortant ...
Il n'y a rien de plus réjouissant que de participer à la vie nocturne d'Athènes.
Tiens, on avait déjeuné un jour dans ce grand café du quartier branché de Psiri.
On trotte ...
On trotte encore ... et puis on va se coucher !
Une bonne nuit plus tard, nous voilà à nouveau à la table du petit-déjeuner. Au menu, brioche tsoureki au mastic et yaourt au miel et aux fruits du marché. Vous savez, les fruits presque gratuits du marché central ? :-)
Le marchand de koulouri de Monastiraki a des clients, de bon matin.
Il faut dire qu'il offre un certain choix! :-)
Elle est impressionnante, sa pyramide !
Tradition oblige, on lui achète un spécimen légèrement brioché.
En route pour une journée endiablée !
On va changer de chemin pour rejoindre Monastiraki et commencer par traverser le chic quartier de Kolonaki. Nous y reviendrons. On passe devant le musée d'Histoire National de Grèce, élégante bâtisse néo-classique.
Une boutique chic d'articles de mariages et baptêmes utilise le street art comme support de publicité.
Il paraît que ce bar est sympa comme tout. Il est encore fermé ... Normal, certes, mais dommage ! ;-)
On se rabat donc sur notre classique café frappé de mi-matinée ...
J'échange quelques mots avec ce joueur de laterna en lui glissant une pièce ...
J'admire les ferrures des boutiques ressuscitées par de belles restaurations ...
Le coin de la rue Athinaidos, c'est le quartier des marchands de tissus et des merceries en tout genre ! Pour les amateurs, c'est un paradis !
Nous voilà arrivés devant la bibliothèque d'Hadrien, dans l'Agora Romaine.
Notre musée d'Art Populaire étant fermé, je me rabats sur la boutique dudit musée.
C'est typiquement le genre d'endroit où il ne faut pas que je pose un pied !
Les vendeuses sont adorables, l'une d'elle est très francophile ...
On bavarde. Elle sait d'où viennent les produits exposés ...
Elle connaît le nom des artisans ... et me fait l'éloge de cette famille de céramistes de l'île de Syros.
Je repars avec une bonne partie de la production familiale ! ;-) Il me faudra caser cela dans les valises et vu le prix des bagages en soute, il vaut mieux voyager léger, de nos jours !
Vous n'avez pas faim, vous ? Nous, si. Et puis nos pieds réclament haut et fort leur heure de pause syndicale ! Les restaurants, ce n'est pas ce qui manque sur Adrianou, le long de l'Agora Antique.
Après mûre réflexion et sur les conseils de Tripadvisor, on décide de s'arrêter dans cet établissement-là. Antica.
Bonne pioche !
La salade par laquelle nous débutons est délicieuse ...
... et le mixed grill qui suit est époustouflant ! Ce plat est pour nous trois, notez bien, mais il est prévu pour deux, à la base. Personne ne restera sur sa faim, je peux vous l'assurer !
Avec un tzatziki bien frais, nous voilà comblés !
Vous aurez reconnu le dessert ! :-)
Après cela et sous une forte chaleur, nous remontons jusque dans le coin des antiquaires.
En semaine et à cette heure, il y a beaucoup moins de monde que le dimanche et c'est tant mieux !
Les vendeurs sont planqués dans leurs échoppes ...
... où il doit faire un peu plus frais.
Certains jouent néanmoins dehors au tavli, cet espèce de backgammon si prisé dans ce pays.
Oh, je viens de trouver mon bonheur ! Une ancienne vraie glacière de toute beauté. Je ne demande même pas son prix, elle ne tiendra jamais dans ma valise ! Ouf, se disent mes deux acolytes ! :-)
Un petit chat qui louche passe ...
Nous repartons dans les rues de Psiri. Je repère ce magasin de luminaires assez impressionnant.
Nous revoilà dans Kolonaki, maintenant. Ce magasin de sandales pour dieux et déesses (fortunés!) offre un choix incroyable !
Là, c'est l'avenue Vasilissis-Sofias, juste à côté du Parlement.
La remontée de cette artère est toujours une épreuve, en début d'après-midi. Peu d'ombre pour s'abriter des rayons ardents du soleil et tous les grands musées, ou presque, situés le long de cette avenue. Difficile de l'éviter, donc.
Notre destination du jour, c'est le musée Benaki. D'abord parce qu'il paraît qu'il est fantastique ... et puis aussi parce que passer trois heures dans une bonne climatisation, ça fait grand bien ! :-)
Faisons les présentations, d'abord : Voici M. Benaki, le fondateur de ce lieu d'exception. Un collectionneur d'exception lui aussi, qui rassembla à partir de 1895 une quantité impressionnante et très éclectique d'œuvres d'art, couvrant pas moins de 5000 ans d'histoire grecque ! Au début installées dans l'hôtel particulier du monsieur, elles sont aujourd'hui réparties dans 7 endroits de la ville.
Le musée dans lequel nous sommes ici est donc appelé aujourd'hui Musée de la Culture Grecque. Un voyage chronologique et très didactique depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.
La collection est très belle et les objets parfaitement mis en valeur dans cet hôtel particulier néo-classique.
Au rez-de-chaussée, nous voici dans l'Antiquité. J'aime les objets usuels en terre, vous le savez ...
...et ici, je suis comblée !
Je trouverais une utilité chez moi à chacun de ces plats ! :-)
Je retrouve aussi les figures cycladiques qui me sont si chères ... Bon, je vous fais faire un tour rapide mais il faut aller y passer du temps, au musée Benaki. Rien ne vaut d'être à quelques centimètres de toutes ces merveilles !
Au rez-de-chaussée encore, il y a de très belles icônes byzantines.
Les visages sont merveilleux, les yeux tellement expressifs ...
Les œuvres sont exposées dans une pénombre bien choisie qui met en valeur les dorures qui les illuminent.
Au premier étage, nous voilà en promenade dans les périodes post-byzantines, celles où les Ottomans et les Vénitiens dominèrent le pays. On trouve ici des intérieurs ...
... et des costumes ...
... juste somptueux !
Moi, hormis un peu l'Antiquité, je ne connaissais rien à l'histoire de la Grèce.
Et pourtant, que cette histoire est riche et passionnante !
Un étonnement à chaque nouvelle vitrine ! L'influence des différentes cultures apportées par les maîtres successifs de la Grèce est ici, au travers des costumes, particulièrement, tout à fait flagrante.
J'aime aussi beaucoup la section des objets usuels liés à l'artisanat du bois. On n'a vraiment rien inventé ! :-)
Petit arrêt-goûter, maintenant, sur la terrasse du musée. Un très chic salon de thé, une vue magnifique ...
... un chocolat glacé délicieux ... et un strudel parfait !
On peut repartir tranquillement vers les deux derniers étages, consacrés aux périodes plus récentes, particulièrement celles autour de la Guerre d'Indépendance (1821-1829), grâce à laquelle, soutenus par la France, le Royaume-Uni et la Russie, les Grecs finirent par se défaire de la domination de l'Empire Ottoman. En 1830, l'État grec était né.
On y apprend beaucoup sur tous les aspects de la vie culturelle, économique et religieuse ...
En d'autres mots, donc, le musée Benaki est un musée que l'on doit parcourir, et pas qu'une seule fois, je pense, si l'on veut mieux connaître la Grèce !
Pour repartir, on traverse le Jardin National et on arrive devant cet autre immense bâtiment néo-classique, le Zappéion, édifié avec la fortune d'un philanthrope, Avangelos Zappas, qui légua en 1865 à la Grèce une partie de son immense fortune pour que soit restaurés les Jeux Olympiques. Le Zappéion, premier édifice dédié aux Jeux Olympiques version moderne, fut inauguré en 1888 et servit aux Jeux de 1896 et 1906, particulièrement pour les compétitions d'escrime. Situé tout près du stade Panathénaïque où se déroulent la majorité des épreuves, il était idéalement placé.
La promenade dans les jardins est agréable. Les arbres offrent une ombre bienvenue.
Retour vers Plaka pour y passer la soirée ...
C'est touristique, Plaka, c'est sûr ... Mais très grec, aussi.
La terrasse de la taverne Diogenes, sur la place de Lysicrate, est un endroit, par exemple, où nous nous attablons presque chaque soir lorsque nous sommes à Athènes. Des touristes, certes, mais beaucoup de Grecs aussi. Nous n'y avons jamais dîné ...
... mais pour l'ouzo de l'apéritif à la lueur des bougies, je crois que c'est notre endroit préféré !
Pour le dîner, nous nous déportons un peu. Jusqu'à la rue Voulis, en fait. Voici notre cantine athénienne. Nous y venons et revenons avec tellement de plaisir à chaque fois !
Evgenia, c'est un restaurant traditionnel tout petit, avec peu de tables, somme toute, mais où l'on finit à chaque fois par trouver une place. On est toujours bien accueilli et la cuisine y est délicieuse. Toute simple et familiale mais si parfumée !
Sur la carte, on ne sait que choisir. Le saganaki de graviera est superbe.
La salade est extra !
J'adore les pommes de terre au four, tellement moelleuses ...
Quant aux gemista, les farcis locaux, on y succombe à chaque fois. Les légumes sont confits et la farce au riz est un régal.
Et ce que j'aime le plus sur la table grecque, c'est la multitude de petits plats qu'on y pose et que l'on partage, rendant le repas bien plus convivial que dans nos restaurants à nous. Et le dîner peut traîner, traîner ... Kali orexi !
Bref, je crois que nous sommes amoureux de la cuisine de grecque !!! Pour ceux d'entre vous qui voudraient cuisiner grec, je vous renvoie à l'un de mes anciens billets, en 2014. Allez piocher dans ce grand buffet d'été grec. Les recettes étaient plutôt bien choisies ! 😀 C'est par là, donc !
Petit-déjeuner suivant, avec mon café du matin dans la belle tasse d'une poterie de Syros que Clément m'a offerte hier dans la boutique du musée d'Art Populaire Grec.
Je la trouve magnifique, avec son merveilleux décor de poulpes bleus !
En attendant que nous soyons prêts, Clément prépare la journée à venir ! :-)
On la recommence dans le coin du Marché Central.
Je veux y acheter des pistaches fraîches !
En fait, je voudrais tout acheter !
J'entre dans toutes les échoppes ... Les gens sont gentils, ils nous font goûter à tout. Fromages, olives, charcuteries ... Malheureusement, on ne peut pas se charger et c'est avec regret à chaque fois que nous quittons les échoppes les mains ... presque ... vides ! :-)
On va remonter Athinas jusqu'à la place Omonia, ce matin.
Et il fait déjà chaud, chaud ... Pour notre café frappé, celui qui rafraîchit si bien le matin, nous montons, sur les conseils de mes guides, tout en haut du grand magasin Hondos Center. Bon, en fait, on est parti tard ce matin et il doit bien être midi !
Le dernier étage accueille un restaurant à la vue tout à fait intéressante.
Le Lycabette d'un côté ...
... et l'Acropole de l'autre.
Café frappé pour les uns ... Coca glacé pour le plus jeune ... Et trois petits pâtés au fromage pour accompagner tout cela !
Ces petits pâtés nous ayant mis en appétit, on se dit que vu la chaleur et l'heure, on pourrait bien aller déjeuner. Mais on veut un endroit simple, bon et surtout, climatisé à fond ! :-) Le café Veneti de la place Omonia, installé dans un superbe écrin néo-classique bien restauré ...
C'était, dans les Années 20, lorsque la place Omonia n'était pas le coin plutôt sale, misérable et mal famé qu'elle est aujourd'hui, le café Neon, un endroit très chic.
Aujourd'hui, Athènes essaye de faire revivre le quartier.
Faites attention à vos sacs et autres effets personnels, cependant. Philippe en a fait les frais cette année ! Heureusement que comme il ne fait pas toujours attention à ce genre de chose, on lui laisse en général un sac à dos vide, juste pour porter des courses éventuelles ... ;-) Parce que là, il s'est quand même fait ouvrir 5 fermetures Éclair sans s'en rendre compte une seule seconde ! :-) Plus de peur que de mal, donc ! Et ce n'est pas pour cela que l'on fuira le quartier, qui offre encore quelques jolis souvenirs des années flamboyantes de la ville.
Nous nous attablons au premier étage de cet établissement, donc. Juste à côté de nous, des jeunes gens font une partie d'échecs.
Arrivent sur la table des assiettes très remplies ... à des prix tout petits ...
Tout est très bon mais on calera à mi-chemin ! Quelle tristesse ! 😂
Allez, il faut que l'on se bouge un peu, là ! Tant pis pour la chaleur, on redémarre !
L'idée cet après-midi, c'est de rejoindre le Musée National d'Archéologie. Comme on n'est pas tout près, on saute dans un taxi. Les taxis valent le coup, à Athènes. Pour moins de 4 euros, voilà quelques milliers de pas évités !
Le Musée National d'Archéologie est situé dans le quartier contestataire d'Exarchia. Ici, on longe l'Université Polytechnique Nationale, une institution créée en 1836 et dont les étudiants jouèrent un rôle majeur lors des manifestations contre la Dictature des Colonels, en 1973 : Ils occupèrent l'université qui fut évacuée par les chars le 17 Novembre.
Aujourd'hui encore, les combats politiques continuent et la crise en Grèce a ravivé les ardeurs des étudiants.
Et puis voici enfin le musée ! Édifié en 1888, il a été entièrement rénové en 2004 et c'est un incontournable lorsque l'on visite la ville.
Les collections sont immenses, bien mises en scène et il ne faut pas compter tout voir en une seule visite.
Sur plusieurs étages et une superficie de 8 000 m², le musée abrite cinq grandes collections permanentes : La Collection d'antiquités préhistoriques, d'abord, qui présente des œuvres des grandes civilisations qui se sont développées dans la mer Égée du 6ème millénaire à 1050 av. JC (néolithique, cycladique et mycénien). Ensuite, une importante collection d'œuvres de sculpture, présentant l'évolution de la sculpture grecque antique du 7ème siècle avant JC jusqu'au 5ème siècle. La troisième partie est une collection de vases et de miniatures, qui comprend des œuvres représentatives de la céramique grecque antique du 11e siècle avant JC jusqu'à l’époque romaine. La collection Stathatos, elle, est une collection d’objets miniatures. Enfin, la dernière collection présente des antiquités égyptiennes et orientales datées de 5000 av. J.-C. jusqu'à l'époque de la conquête romaine.
Les vitrines offrent une accumulation des richesses de la Grèce depuis le Néolithique jusqu'à la fin de la période romaine.
La promenade se fait de façon chronologique. Après les objets du Néolithique, qui comprennent de très belles céramiques, voici les salles consacrées à l'art cycladique.
Et là, c'est juste magnifique.
L'art Mycénien me plaît aussi beaucoup.
J'en profite pour photographier sous toutes les coutures ...
... les tasses en céramique qui ont, à mon grand étonnement, des formes très actuelles et élégantes. Quand je dis qu'on n'invente plus rien !
Le visite de ces premières salles, je la fais durer, durer ...
C'est un véritable enchantement. Je suis totalement sous le charme ...
À l'étage supérieur, on entre dans le monde de la sculpture grecque.
Là encore, les œuvres sont éblouissantes ...
Quelle finesse dans les moindres détails !
Au fil de notre déambulation, on croise tout un tas de drôles de personnages ...
Des kouroï ...
... et des kórai ...
Des femmes aux robes joliment plissées ...
Et puis des fresques ravissantes ...
... aux motifs étonnamment bien conservés.
J'adore ce petit animal sans doute destiné à présenter des offrandes.
Avant de repartir ... et comme il faut bien s'hydrater ... nous nous asseyons un moment au café du musée. Nous voilà rapidement installés face à ce jardin méditerranéen tout à fait délicieux.
Citronnade maison ou orange pressée feront notre bonheur. La part de baklava de Clément aussi ! :-)
Dans le jardin, il y a plein de moineaux qui, s'ils continuent à avaler toutes les miettes de baklava servies ici, finiront diabétiques ! ;-) Ils sont mignons comme tout, cela dit ! ;-)
Mais moi, ce que je veux, c'est retourner dans un endroit que j'avais adoré lors de notre dernier passage à Athènes. J'ai nommé Stani, une très vieille et chic crèmerie, comme il y en avait paraît-il plus de 1600 dans Athènes au début du siècle dernier. C'est l'une des dernières boutiques de la sorte et depuis 1931, on peut y déguster les meilleurs laitages et dérivés de ces laitages !
Leur spécialité est bien sûr le yaourt, servi nature ou avec du miel ... De vache ou de brebis, ils sont tous fantastiques. Rien à voir avec ceux que l'on peut manger habituellement ... et industriellement.
Moi, mon péché-mignon ici, c'est le riz au lait, incroyablement onctueux et parfumé de plein de cannelle. Fantastique !
L'autre truc que j'adore, c'est le traditionnel galactoboureko, une sorte de tourte de pâte filo fourrée de crème pâtissière. Le tout forcément détrempé d'un sirop divin ! Décidément, on fait dans la sucrerie, aujourd'hui, ce qui n'est pas notre habitude lorsque l'on est en Grèce !
Bon ! Eh bien après ce grand goûter, on rentre faire une longue sieste. J'en profite pour sortir les photos de mon appareil et de commencer à les trier un peu. Ce n'est que bien, bien plus tard .... heureusement, les Grecs dînent à des heures indues ... que nous recommençons à avoir faim ! :-) Nous ressortons donc à pied et marchons vers le quartier de Panormou, pas bien loin de notre maison,. En remontant la rue, nous découvrons un bar qui fait cinéma en plein air sur le mur de l'immeuble voisin. Amusant !
Nous, on s'attable à la terrasse du Piatsa, un restaurant dans lequel nous avons maintenant nos habitudes.
C'est notre endroit préféré pour manger des kalamakis grillés à la perfection !
On commande le nombre que l'on souhaite de ces petites brochettes. Elles sont vite grillées et arrivent sur notre table juste garnies de pain et de citron.
Évidemment, Clem veut de la salade grecque pour accompagner ses bestioles. Il faut dire que cela donne un peu de fraîcheur au repas.
Il adore les kalamakis de bœuf angus. C'est vrais qu'ils sont divins !
Moi, j'aime ceux au porc. Philippe, lui, choisit souvent ceux au poulet. Il y en a pour tous les goûts !
On se partage aussi un truc, même si ce soir, la faim ne nous tenaille pas atrocement, parce ce que ce serait pécher que de passer à côté sans y goûter ... Les frites couvertes de feta battue ! Je vous préviens, une portion pour trois personnes, c'est amplement suffisant, même quand on a bien faim mais alors, qu'est-ce que c'est bon ! ;-)
Dernier petit déjeuner à Athènes ... Enfin, pour se séjour-ci puisque nous y reviendrons à notre retour de Naxos ! Yaourt, miel et fruits frais. Que du classique, donc ... auquel nous rajoutons nos pistaches fraîches du marché ... Un délice !
D'un coup de taxi, nous filons au Pirée.
J'ai quelques courses à y faire avant d'embarquer sur le ferry !
Comme on a prévu un peu de temps, on se balade. C'est une vraie ville, le Pirée, avec plein de choses à faire et à voir, surtout si on n'y passe pas un dimanche, comme c'était le cas la première fois que nous y sommes venus. La journée avait été longue, en plein soleil et sans une seule boutique pour aller se coller sous la climatisation ! :-)
On visite la belle église orthodoxe.
... et puis on s'attable sur la terrasse ...
... du restaurant To Palio Roloï, comme à chacun de nos départs pour Naxos.
On a tout notre temps avant le départ du bateau ...
... alors on va déguster tranquillement notre salade Choriatiki ...
... notre saganaki ...
... nos souvlakis de poulet ...
... notre pastitsio (définitivement le meilleur que nous ayons goûté ... et nous en avons essayé quelques-uns !) ...
... et puis enfin nos sardines grillées.
Et je connais un bébé-chat qui les aime aussi, les sardines !
N'est-il pas adorable ?
On nous offre une belle assiette de fruits pour clore ce festin.
J'ai ensuite juste le temps de passer à la Mandragora pour faire le plein d'olives et de halva artisanal ...
À 17 heures, le bateau démarre.
Le coucher de soleil sur la mer Égée est toujours magique ...
Et le lendemain matin, nous voilà dans notre petit paradis.
Réveil au pays des dieux et première sortie de l'année sur notre toit-terrasse !
Tout est tellement beau, par ici. La lumière est juste divine !
Quant à la mer ! Que dire de la mer, ...
... sinon que ses eaux cristallines sont une invitation à la baignade ?!
Notre premier petit déjeuner naxien, nous le prendrons au bord de l'eau d'Agia Anna, tout près de la maison ...
... dans ce restaurant un peu branchouille, le Banana, que nous adorons.
Autant il est fréquenté et bruyant le soir, autant il est calme le matin.
Un café et une orange pressée pour commencer. Ici, les oranges pressées sont délicieuses.
Avec une omelette à la feta et des céréales, voici un petit déjeuner parfait pour commencer cette longue journée de farniente ! :-)
Ensuite, on se cale dans les gros fauteuils confortables et on regarde les gens passer ... Tout un programme qui nous change bien de l'agitation de nos vies habituelles !
Même l'addition a du chic, ici ! ;-)
Vous voyez ce que je veux dire, par sièges confortables ? ;-)
On aime beaucoup Agia Anna. Un peu excentrée mais facile à rejoindre en un petit quart d'heure depuis Hora par les bus qui passent toute la journée et tard dans la nuit. Une plage superbe ...
Des restaurants ...
... à la décoration sympathique ... partout au bord de l'eau.
Et une plage ...
Une plage !
Peu fréquentée, en plus ... Le bonheur !
Pour les petits comme pour les grands !
J'essaye de bronzer utile, cependant ! :-)
À notre retour, le déjeuner - tardif - sera simple, comme vous pouvez le voir ....
Un petit chat vient miauler à notre porte ...
Je lui ouvre bien volontiers.
Eh, tu me donnes quelque-chose à manger ?
Dis, tu m'entends ? :-)
Et salut, toi !
Après le repas ...
... une jolie sieste ...
... un peu de culture grecque ...
... et un peu de rangement ! Je sors mes trésors ... J'aime me sentir chez moi où que je sois !
J'ai un côté Mary Poppins avec des sacs qui paraissent souvent sans fond ! ;-)
Juste à notre porte, il y a un pêcher. Je le dépouille de quelques-uns de ses beaux fruits.
Quelques pistaches fraîches ont survécu aux assauts répétés des gourmands.
Quant à Clem, il peaufine ses rapports de stage sur la terrasse ...
... accompagné d'un mignon chat que nous retrouvons cette année encore avec plaisir.
C'est le paradis des chats, chez nous, ...
... et ils se donnent tous le mot ! ;-)
Première journée ... et premières visites félines !
Et comme on est sympa, on les nourrit bien, ces petites bêtes !
On ne s'étonnera donc pas qu'elles élisent domicile sur notre terrasse !
Pour la fin de la journée, nous rejoignons Hora d'un coup de bus. On arrive pile-poil pour le coucher de soleil.
Depuis la terrasse du Pink Flamingo, sur le port, le spectacle est inoubliable, surtout avec un cocktail à base de liqueur de mastic dans les mains.
La Margarita revisitée avec de la liqueur de mastic est un délice !
Pour le dîner, nous allons suivre les conseils de la copine Marina,, du blog Parmesan et Paprika qui est passée ici il y a seulement quelques jours. Nous voilà donc juste sous notre bar, au 1926, le restaurant ouvert par l'Union des Coopératives de Naxos ...
... qui regroupe, depuis 1926, justement, les producteurs de lait de l'île. Aujourd'hui, cette union s'est agrandie à tous les acteurs du monde agricole de Naxos ... Tous les produits bruts du restaurant viennent donc de Naxos, et de Naxos seulement. Viandes, fromages, fruits et légumes, huile d'olive, confitures, bières, vins et liqueurs ... tout est local !
On nous apporte de quoi patienter ... Les fromages de l'île sont connus dans le monde entier ...
La salade naxienne est une salade grecque servie avec un délicieux fromage frais appelé Xinomizithra ...
On partage ensuite ces fabuleuses croquettes de fromage confectionnées à base de Graviera, Graviera fumée et d'un autre fromage local, le Kefalotyri, appelée aussi Arseniko, puissant et fort en goût, servies avec une confiture de figue. Une explosion de saveurs en bouche.
Pour ce qui est du plat principal, j'opte, sur les conseils de Marina, pour un porc Tigania, sauté avec des poivrons et agrémenté de fromage frais de Naxos. Un vrai régal, de fait !
Philippe à choisi de simples tranches de lard grillé mais quel parfum !
Quant à Clément, il opte pour l'agneau rôti des heures durant au four avec les fameuses pommes de terre DOP de Naxos. Je vous disais bien que nous étions au Pays des Dieux ?
Pas de dessert pour nous mais un verre de liqueur locale faite à base de cédrat, le Kitron, produite dans une petite ville de l'intérieur des terres, Halki.
Toute petite promenade digestive ensuite ...
... en attendant que notre bus de retour arrive ...
La ville est de sortie dans les innombrables petites tavernes de Hora ...
Chacun prend son temps ...
Ici, on sait vraiment profiter de la vie ...
Lundi 12 août ... Pour notre seconde journée, nous louons une voiture. C'est la meilleure manière d'aller voir ce qui se passe dans l'île ... On quitte Agia Anna de bon matin et on grimpe dans les montagnes ... On passe devant les moulins de Tripodes ... On est incontestablement dans les Cyclades ...
Rapidement, on atteint les grands champs d'oliviers de la vallée de la Tragea, au centre de l'île.
La Tragea est un endroit à la beauté naturelle, certes, mais elle a également un intérêt historique et culturel majeur qui nécessite que l'on vienne s'y perdre lorsque l'on séjourne à Naxos.
Je vous y ai déjà emmenés plusieurs fois lors de mes voyages précédents et vous pourrez donc, si vous venez un jour à Naxos, vous y référer. Aujourd'hui, nous nous promenons sans autre but que de prendre un bain de nature ...
Et aussi de manger des figues gorgées de soleil sur les arbres ! 😋
Nous passons la ville de Halki sans nous y arrêter mais non sans saluer les messieurs attablés au Kafeneion qui borde la route ....
Nous nous arrêtons un peu plus loin, à Filoti. On se gare juste devant chez le boucher. Il y a de la soupe de panse de mouton en préparation ! On approche du 15 août ...
D'ailleurs, le pain qui sera béni puis partagé entre les fidèles lors de la messe de la fête de la Dormition de la Vierge est déjà prêt chez le boulanger.
Une vieille dame fait prendre l'air à son petit-fils devant sa maison.
J'hésite à grimper tous ces escaliers ...
Je redescends plutôt voir la boutique de mon copain de la droguerie, ce monsieur si bavard chez qui j'avais acheté de la vaisselle en fonte émaillée l'an dernier. Un francophile charmant !
On flâne ensuite dans les ruelles pittoresques du village ...
On retrouve nos vendeurs de fromages habituels. S'ils sont toujours là quand nous redescendrons ce soir, nous leur prendrons un morceau de leur délicieux Arseniko.
En attendant, on s'attable sous les platanes de la place ...
... dans un café qui nous tend des chaises accueillantes ...
Un grand-père descend la rue fièrement avec son petit-fils ...
... tandis que d'autres vieux Grecs refont le monde au kafeneion d'en face.
Mon jus de pastèque glacé est une perfection.
Un jeune garçon rejoint le clan des Aînés ... Le passage de la tradition est assuré !
Comme on n'a pas petit déjeuné ce matin, on peut croquer avec délectation dans un feuilleté aux épinards acheté à la boulangerie. Le spanakopita est définitivement mon ami ! :-)
Allez, quelques escaliers quand même pour aller jusqu'à l'église ...
... qui nous attend en haut du village, resplendissante sous un ciel bleu marine.
Oh que c'est dommage ! J'aurais aimé être là pour ce concours de cuisine et pâtisserie. J'aurais certainement appris plein de tours de main.
Derrière l'église, des jeunes gens repassent les espaces entre les pierres du sol à la chaux. Un beau travail d'été !
Voici le programme des festivités du 15 août. Nous étions déjà là pour le 15 Août, il y a trois ans. Un moment exceptionnel enveloppé d'une telle ferveur religieuse !
Une vieille dame nous tend des cierges ... Ils sont en vraie cire d'abeille et nous les plantons dans le monticule de sable placé à cet effet.
C'est quand même plus chouette que ces horribles lumignons électriques que l'on trouve un peu partout dans nos églises, maintenant.
On rebrousse chemin, maintenant ...
L'heure du déjeuner arrive et les messieurs attablés au kafeneion rentrent chez eux pour déjeuner.
On reprend notre route.
On traverse l'île d'Ouest en Est ...
Les paysages sont si beaux et si tranquilles ...
Soudain, nous débouchons sur un magnifique panorama. Le ciel et la mer se confondent presque ...
C'est déjà l'après-midi lorsque nous atteignons le petit port de Moutsouna.
Moutsouna, vous y êtes déjà venus avec moi. C'était autrefois un haut lieu de l'extraction de l'émeri. Des mines, il ne reste plus grand-chose mais la grande grue qui servait à charger les bateaux est toujours là et les enfants jouent encore autour, au bout de la jetée.
Nous allons y déjeuner.
Pour la troisième fois, nous nous attablons à la terrasse du Dichty ...
... sous les grands tamaris.
Un délicieux moment en perspective !
Une bière glacée pour ouvrir les festivités !
Vient ensuite le délicat moment de l'examen du menu.:-)
Et puis commence la danse des papilles !
On prend tout notre temps ...
Et le temps, ça va juste bien avec la fava et le poulpe grillé !
Bon appétit !
Pour la suite, ce sont des assiettes géantes qui arrivent.
Je crois que j'ai toujours pris ces pâtes maison aux gambas, aux zestes de citron et aux pignons !
Clem prend du poisson juste sorti des filets ...
Une assiette vide en est la preuve !
Quant à Philippe, il se régale d'un saganaki de fruits de mer ultra-frais eux aussi !
Ce restaurant dans lequel le poisson est roi est est l'une des valeurs sûres de Naxos.
Et le bout de rivage sur lequel il est posé est un atout incontestablement supplémentaire !
Les tortues marines l'adorent aussi, d'ailleurs ! ;-)
Re-grimpette dans la montagne ...
On fait quelques jolies rencontres d'autochtones pas farouches !
... en admirant l'incomparable panorama !
Naxos allie tradition et modernité avec grâce !
On n'a pas encore envie de rentrer et on file donc tout au nord jusqu'au petit village d'Apollonas.
C'est le juste moment pour un café glacé. Le jeune garçon qui nous sert nous vante tellement le gâteau à la noix de coco de sa maman que nous n'osons pas refuser ! Tout imprégné d'un sirop léger très aromatique, il est juste irrésistible ! Il a bien fait d'insister, notre ami !
Juste devant nous se déroule un match de beach volley que tout le monde ici semble attendre !
Une bande de jeunes Grecs préfèrent jouer au tavli.
Nous, on est simplement contents d'être là !
On regarde les gens ...
On contemple la nature ...
En repartant, nous nous arrêtons devant cette mini-chapelle au bord de la route.
On a une pensée pour l'homme dont le souvenir est honoré ici ...
On passe devant l'une des nombreuses tours vénitiennes de l'île ...
On admire la souplesse et l'intrépidité des chèvres du coin ...
Nous sommes arrêtés par un immense troupeau de moutons qui arrive en face de nous ...
On quitte l'arrière-pays ...
... en traversant à nouveau la luxuriante Tragea ... Retour à la maison ... Soiré repos. On se couche tôt !
13 août ... Aujourd'hui sera une journée dédiée au farniente ... Pour Philippe et pour moi, en fait. Clément a du travail et il faut lui garder des moments studieux ! :-)
Après un rapide déjeuner-gyros à l'Oregano ...
... on part faire une jolie balade vers Prokopios. En passant à pied devant le cinéma en plein air, ...
... on voit qu'il va s'y jouer Mamma Mia !
Nous nous promettons de revenir. Revoir Mamma Mia sous les étoiles du ciel des Cyclades, peut-on rêver plus belle séance de cinéma ?
En attendant, prenons un petit goûter "chez Ilias", avec une glace Kaïmaki. Vous savez, cette glace un peu caoutchouteuse aux arômes de mastic ? J'adore !
On est tellement bien, dans ce bistrot-là ! Et les propriétaires sont si charmants !
Et puis j'ai acheté à Clément son cahier de vacances ! N'est-ce pas un endroit idyllique pour travailler ? ;-)
Plus tard dans la soirée, nous voilà attablés devant un ouzo et quelques apéros...
... sur le port, à Hora ...
L'ouzo Mini est l'invité obligatoire de nos vacances à Naxos !
Le soleil va se coucher dans quelques minutes, juste en face de nous.
Je me sens tellement privilégiée de pouvoir être là !
Marcher au bord de l'eau dans cette lumière magique, cela n'a pas de prix !
Ça y est, le soleil est couché. Il va faire nuit tout de suite.
Puisque nous sommes sur le port, nous allons dîner ici ...
... d'un très bon tarama ...
... et de la fameuse saucisse de Naxos.
Tous les restaurants et bars du port diffusent des matchs de football. Les Grecs en sont friands et cela s'entend ! :-)
Matin suivant, mercredi 14 Août. Me voilà plongée, dès le petit-déjeuner, dans un livre charmant trouvé hier dans une librairie de Hora ... Une visite guidée de Naxos par un Anglais qui nous dévoile tout un tas d'endroits insolites qui sortent des sentiers battus ...
Ce guide va me suivre jusqu'à la fin de mon séjour, je le sens bien ! Je continue donc à le lire devant mon café frappé du matin ...
Un peu de lecture face à la mer ne peut me faire que du bien.
... en attendant mon bus sur le port d'Agia Anna.
J'en profite pour écrire quelques cartes postales.
Ce matin, on se promène à Hora. Voici une photo de son port dans les années 50.
Aujourd'hui, surtout en été, c'est beaucoup plus animé !
Mais que la mer est belle ...
... et que la Portara, véritable sentinelle de l'île, est majestueuse !
La ville, toute blanche, se détache sur un ciel parfaitement bleu.
Un ferry arrive. Les garçons adorent regarder les manœuvres alors on reste un moment.
Moi, je traque le joli cliché, pendant ce temps-là ...
Le ferry repart vers Athènes ... Nous sommes contents de ne pas être dedans et de profiter encore quelques jours de la magie naxienne ...
Aujourd'hui sera encore une journée relax ... Balade au hasard des rues, grande marche sur la plage, baignades et beaucoup de lecture ...
Soirée cinéma à Prokopios ... Aujourd'hui est un soir de pleine lune ...
Que le spectacle commence !
Meryl Streep sait toujours aussi bien nous séduire ...
... et cette nouvelle lecture d'un film que nous avons déjà vu souvent prend une saveur toute particulière ...
Les Dieux de l'Olympe sont ce soir avec nous !
Jeudi 15 Août ... Après un petit-déjeuner à Prokopios, chez Ilias ...
... et une baignade matinale sur la plage encore déserte ...
... on est à deux doigts de recommencer une journée "pure-glandouille" !
Allez, encore un petit bain ... et un bon kilomètre de marche aquatique, quand même !
Et puis c'est décidé, on passera le reste de la journée à Hora. D'abord, je veux visiter le musée Koutilieris des traditions populaires de l'île.
Un tout petit musée, ouvert à de drôles d'heures (la sieste est longue, par ici ...), mais un endroit à visiter.
Le vieux monsieur qui le surveille nous suit en nous racontant plein d'anecdotes dans un anglo-grec tout à fait étonnant mais bien sympathique !
Il nous rend la visite bien plus vivante, en tout cas, et on apprend plein de choses sur la vie à Naxos durant les décennies passées...
En ressortant, la ville est calme, calme ...
Ici, on sort en ville le soir. Dans la journée, les locaux travaillent et les touristes sont à la plage.
Et nous on profite du calme !
Chez le boulanger, seule la levure travaille dans les pains en train de lever ! ;-)
Le boulanger viendra les cuire quand il fera moins chaud, sans doute !
Les menus des restaurants ...
... exposés à la vue des passants ... nous donnent faim !
On se perd toujours un peu ...
... dans ce dédale de ruelles étroites et tortueuses ...
... mais malgré tout, on finit toujours par retrouver son chemin.
De toute façon, si la route monte, vous arrivez à la forteresse ...
... et si elle descend, vous vous retrouverez à un moment ou un autre sur le port. Pas difficile, donc.
Entre temps, vous aurez eu l'occasion de découvrir de belles choses.
J'ai quelques boutiques que j'aime bien, dans la vieille ville ... 5000 pas avant de la retrouver, celle-ci, aujourd'hui, mais voilà, nous y sommes !
Tenu par un Anglais charmant qui vit ici depuis longtemps, elle offre un choix d'objets artisanaux, de textiles et de céramiques, surtout, tout à fait intéressant.
Des objets d'artisans talentueux soigneusement choisis. Je rapporte toujours deux ou trois belles pièces à la maison ... Je vous le dis, cet endroit est irrésistible !
Encore un peu de marche !
Un peu plus tard, nous voilà sur le port.
Nous resterons en bas, pour l'instant. Le kastro vénitien attendra encore un peu.
Pour l'instant, on prend notre café ... et un morceau de portokalopita, un délicieux gâteau, une sorte de pudding fait de pâte de filo et d'oranges, imbibé de sirop, chez Grigoris, le "Paul" grec présent un peu partout dans la pays.
Il fait très chaud mais on n'a pas envie de rentrer maintenant.
Heureusement, la mer nous tend les bras ...
... et nous les acceptons volontiers !
Cette baignade au pied de la Portara est une vraie récompense, après ce crapahutage urbain et escarpé !
N'est-ce pas, Clément ?
Après un bon bain de mer suivi d'un bon bain de soleil ...
... on rentre à la maison, histoire d'être fin prêts sur la terrasse pour prendre un apéro ...
... en regardant le soleil se coucher.
Cette fois encore ...
... nous ne serons pas déçus !
Dîner rapide, encore un peu de lecture et au lit ...
16 août ... On traîne à la maison le matin. Clément a du boulot, Philippe et moi, de la lecture. On descend ensuite déjeuner, très tard, à Agia Anna, dans notre cantine, l'Oregano. Voici un endroit où nous avons bien pris nos habitudes, l'année dernière. Les patrons sont adorables, ici aussi.
Notre repas habituel, c'est une Fix glacée pour commencer. Ce format de 50 cl est génial, en Grèce. Pour nous trois, c'est la quantité parfaite pour profiter du goût et de la fraîcheur sans être fin ronds après !
La star de l'endroit est assurément le gyros grillé. Une perfection.
En assiette comme ça pour 6 ou 7 euros (et une assiette pour deux suffit amplement ...) ou dans une pita pour à peine plus de deux euros, c'est une valeur sûre.
On aime venir à l'Oregano, donc. Ambiance familiale ...
Nourriture simple et délicieuse ... Peut-on demander plus ?
Après--midi plage ...
Puis petite marche sur le rivage. On en prend encore plein les yeux !
Ce soir, nous avons décidé de monter jusqu'à la Portara afin de voir le soleil s'y coucher. Sur la jetée, des enfants vendent aux touristes des galets peints. Comme chaque année, j'en achète un pour leur faire plaisir ...
Je rapporterai donc des chats noirs à la maison.
Le voilà qui passe la porte ! :-) Quel spectacle !
Le ciel rougeoie ...
Les spectateurs rejoignent la ville ...
Dans la chapelle posée sur un îlot au beau milieu du port vient d'être célébré un mariage. Une barque termine de faire repasser les invités sur le port.
Il va faire nuit ...
Les lumières du port s'allument ...
Nous le rejoignons donc et nous nous arrêtons dans un des restaurants pour profiter de la douceur de ce début de soirée en buvant un cocktail.
Mon Fizzy Mastiha ...
... est fantastique !
Clément testera le Cosmopolis. La liqueur de mastic devient pour nous une vraie addiction ! ;-)
Pour le dîner, on va dans un restaurant spécialisé dans les grillades, le Kosi. Au menu, leurs excellentes côtelettes d'agneau au kilo. Simple et efficace ! ;-)
On commence par un peu de skordalia, une espèce de purée tiède faite de pommes de terre et d'ail. De plein d'ail. On nous la sert avec un pain à l'huile, à l'origan séché ... et à l'ail, aussi ! ;-)
Une salade pour son côté frais ...
Et voilà les fameuses côtes d'agneau !
On nous apporte un beau morceau de pastèque pour le dessert et on rentre vite se coucher. Demain sera une longue journée et nous avons réservé un taxi pour aller jusqu'à Hora à 7h00 ! On n'a plus l'habitude de se lever si tôt, ces temps-ci !
Samedi 17 août ... de très, très bon matin ! ;-)
Le port est d'un calme olympien (c'est le cas de le dire !).
Nous quittons Naxos pour la journée, ce matin.
Nous visiterons aujourd'hui l'île-sanctuaire de Délos, un rêve que je caresse depuis longtemps, pour terminer la journée à Mykonos (moins un rêve dans l'absolu mais bon ...) !
La traversée est assez mouvementée, le meltem soufflant fort, ces jours-ci.
Un petit arrêt à Paros, pour achever de remplir le bateau ...
... et un peu plus tard dans la matinée, nous accostons enfin à Délos.
Une île-sanctuaire de 3,5 km2, inhabitée depuis plusieurs centaines d'années ... Je vais vous en raconter un peu plus ...
Délos fut un haut-lieu de la Grèce antique, tant sur le plan religieux que commercial.
Parlons un peu mythologie, d'abord ... Délos est considérée comme l'île sacrée d'Apollon. C'est ici que Léto, enceinte de Zeus, lui donna le jour, ainsi qu'à sa sœur Artemis. La naissance fut difficile : Héra, la femme de Zeus, était jalouse et fit en sorte de la poursuivre dans relâche pour qu'elle ne parvienne pas à accoucher de son enfant. Finalement, Léto put se réfugier sur un rocher à peine visible à la surface de l'eau et promit à ce rocher qu'il arrêterait de dériver si l'enfant naissait ici. L'enfant rendrait alors ce rocher prospère et rayonnant. Une fois l'enfant né, l'île quasi-invisible, que l'on nommait Asteria, devint visible (visible se dit délos, en grec). On raconte aussi que c'est Poséïdon, pressé par Zeus, qui d'un coup de trident fit apparaître deux îles, Délos, sur laquelle Léto put accoucher après 9 longs jours de souffrances terribles, et Rhénée, une plus grande île voisine.
C’est par cette légende, que Délos devint l’un des lieux sacrés les plus importants et les plus fréquentés de la Grèce antique.
Nous décidons de commencer la visite avec une guide anglophone présente à la sortie du bateau, ce qui, pour dix euros de plus par personne, nous permet d'échapper à la queue de l'entrée sur le site et d'obtenir quelques explications bienvenues. Lorsque l'on visite Délos, il faut être bien organisé car les bateaux ne s'y arrêtent que trois heures. Le site couvrant toute la surface de l'île, il est bien sûr impossible de tout voir en une fois et la visite est tellement plus riche si l'on connaît les spécificités et l'histoire des lieux !
Écoutons-donc la jolie histoire que cette dame a à nous raconter ...
Ce petit chat est déjà attentif. Allons-y donc ! :-)
Les plus anciennes traces d’habitations remontent à la deuxième moitié du IIIe millénaire avant notre ère et se trouvent sur le mont Cynthe, qui "culmine" à 113 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il s'agit vraisemblablement, d'après les écrits des Anciens, de pêcheurs et aussi de pirates.
On retrouve ensuite des traces de vie humaine à l'époque mycénienne.
C'est à l'époque archaïque (7ème siècle - 4ème siècle avant JC) que Délos commence à vraiment se développer. On organise de grandes fêtes en l'honneur d'Apollon, on édifie des monuments un peu partout sur l'île. Vous en verrez quelques-uns dans un instant.
Vers 540 avant JC, le tyran Pisistrate d'Athènes ordonne une purification de l'île. On ne pourra plus y naître ni y mourir. Les sépultures sont transportées sur l'île voisine de Rhénée, ainsi que les personnes malades ou trop âgées.
Après sa victoire sur les Perses, Athènes se retrouve en position hégémonique et concrétise sa domination par la fameuse Ligue de Délos en 478 av JC : Cette ligue rassemble les cités grecques d'Ionie et des îles désirant conserver leur autorité reconquise par une alliance militaire, les troupes étant placées sous la direction d'Athènes et de ses stratèges. Les membres de la ligue versent des tributs qui constituent le Trésor de la Ligue et ce trésor est justement conservé à Délos, dans le Grand temple d'Apollon. Une grande partie du Trésor est ensuite, aux alentours de 454, rapatriée à Athènes. La domination athénienne prend alors une forme également politique et religieuse et plus uniquement militaire.
Une épidémie, la Peste d'Athènes se déclare durant la guerre du Péloponnèse. On l'attribue à la colère d'Apollon. Athènes décide alors, en 426 av JC, une nouvelle purification, totale cette fois-ci, de l'île de Délos. On en éloigne alors même les femmes enceintes, puisque l'on ne peut ni naître ni mourir à Délos ! Tout ce que contiennent les tombes des déliens est rassemblé sur Rhénée dans une "fosse de purification". Juste après, Athènes organise, en 424, une fête destinée à faire revivre une tradition archaïque, la fête quadriennale des Delia. Les pèlerinages sont accompagnés de compétitions sportives, de danse et d'événements culturels.
Athènes, en 422, commence à expulser tous les habitants de Délos soupçonnés d'être "impurs" (politiquement aussi, très certainement !). Ils peuvent néanmoins regagner leur île l'année suivant suite à une prédiction de l'oracle de Delphes.
À la fin de la guerre du Péloponnèse, lorsque Athènes est défaite, les Déliens retrouvent pour un temps le contrôle de leur île. Malheureusement pour eux, Athènes en reprendra les rênes en 394 av JC.
À partir de 314 av JC, l'île devient indépendante d'Athènes. L'île est toujours un haut lieu religieux mais c'est surtout maintenant une grande plaque tournante du commerce, avec des échanges portant sur les céréales, l'huile, le vin ... et les esclaves. Ces commerçants qui viennent de toute la Méditerranée, Égyptiens, Syriens, Phéniciens ... il faut bien les accueillir et on construit pour eux des temples consacrés à leurs dieux.
En ce qui concerne l'économie, on sait beaucoup de choses grâce aux documents de comptes du sanctuaire d'Apollon, qui répertorient les richesses du dieu (terres aussi bien qu'offrandes matérielles) et aux nombreux décrets de la cité. Le sanctuaire a une activité bancaire majeure, puisqu'il sert de banque de dépôt. On emprunte au sanctuaire pour édifier les bâtiments publics, par exemple, et simplement à Délos, ils sont nombreux.
On estime la population à cette époque à 12000 personnes. L'île est suffisante en eau, grâce à un lac d'eau douce, aujourd'hui sec, et de grandes citernes jouxtent tous les édifices.
La ville est cependant encore assez petite, réduite au quartier du Théâtre. Les autres quartiers semblent s'être urbanisés pas mal plus tard, à partir de 167 av JC.
Le reste de l'île est consacré à des cultures en terrasses. Les terres appartiennent au Sanctuaire d'Apollon qui place dessus des esclaves pour assurer le travail agricole. On y cultive de l'orge, des figues, de la vigne. On y élève aussi des chèvres et des bœufs.
On importe par contre le bois et l'encens, qui arrivent au port de commerce de Délos, l'Emporion. L'Emporion sert au transit des marchandises entre Délos et les autres îles des Cyclades ainsi qu'avec les autres ports de l'Orient.
À partir de 167 av. JC, Délos reperd son indépendance et les Romains la redonnent à Athènes qui en reprend le contrôle. Son port est alors déclaré port franc, le Romains désirant ruiner l'île de Rhodes, puissant concurrent en raison de son économie portuaire. C'est à ce moment que l'île s'urbanise vraiment, grâce à l'arrivée de nombreuses communautés. L'île est une véritable cité cosmopolite et le commerce y est roi. C'est à ce moment-là aussi que le commerce des esclaves commence.
Durant le Ier siècle avant JC, les armées de Mithridate saccagent la cité. Idem avec une attaque de pirates en 69 av JC. Délos perd de sa population et de son activité économique.
Du Ier au Vème siècle après JC, l'île décline : Les réserves en eau douce s'épuisent petit à petit, les routes maritimes indispensables aux échanges sont de moins en moins sûres, les ports italiens deviennent de rudes concurrents ... Autant de raisons à l'affaiblissement de la cité. Autour du IIIème siècle, le Christiannisme s'installe sur l"île. On peut voir aujourd'hui les restes d'une basilique paléochrétienne du Vème siècle dédiée à Saint-Cyrique.
Le déclin de l’île se poursuit inexorablement durant les siècles qui suivent. Des communautés catholiques de rite latin s'installent dans les îles des Cyclades. Pour lutter contre les pillages incessants des pirates, l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jerusalem vient s'installer à Délos, soutenu par les ducs de Naxos. Ils quitteront l'île au XVème siècle, faute de ressources suffisantes en eau douce.
En 1566, Délos passe aux mains des Turcs, qui la renomment alors Sdili. Elle est désormais uniquement un repaire de pirates et reste sous domination ottomane jusqu'à la fin de la Guerre d'Indépendance grecque (1821-1827).
C’est lors de la création de l'École française d'Athènes que l'on redécouvre l'histoire de l'île. À cette époque, la végétation a recouvert les ruines et seuls quelques bâtiments sont encore un peu visibles. Des fouilles sont engagées en 1872 par les Français et on commence à dégager les zones du sanctuaire d'Apollon et du Mont Cynthe jusqu'en 1914.
Dans les Années 20, on s'intéresse à l'étude des objets et des inscriptions trouvées précédemment.
On fouille encore aujourd'hui et l'on essaye de conserver ces vestiges dans de bonnes conditions. Le site est d'ailleurs inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1990. C'est ce que je vais vous montrer ici.
Nous voici donc au niveau de l'Agora des Compétaliastes (les Compétaliastes sont une association d'affranchis et d'esclaves romains placés sous la protection des Lares, les Compita) qui est aménagée à la fin de la période hellénistique.C'est une grande place ouverte autour de laquelle les associations de marchands italiens érigent des autels, des petits temples et des boutiques.
On en trouve des vestiges...
... plutôt bien mis en valeur dans leur emplacements d'origine.
Sur les conseils de notre guide, on se dirige directement vers le quartier du théâtre ...
... où nous aurons l'occasion de pénétrer ...
... dans l'intimité des maisons déliennes.
Elles étaient déjà bien organisées, ces maisons, avec leurs réservoirs d'eau douce ...
... et leurs "tapis" de mosaïques encore magnifiquement conservées.
Les ruelles du quartier étaient étroites, plutôt tortueuses et pavées ...
On sait qu'ici, les maisons étaient souvent à étages ...
... et des colonnes sont encore debout, de même que de nombreux encadrements de portes.
Quel refuge fabuleux pour la gent féline !
Pour se repérer dans la ville, mieux vaut être armé d'un bon plan, d'ailleurs distribué en même temps que les billets d'entrée sur le site. Il y a de quoi s'y perdre ! ;-)
Sur les murs intérieurs des maisons, comme ici dans la maison dite du Dionysos, subsistent encore traces de stucs décoratifs colorés.
Et au milieu de la cour centrale de la maison, une mosaïque superbe qui a donné son nom à la maison : Dionysos, dieu du vin, couronné de lierre brandit le thyrse (une sorte de sceptre dans la mythologie grecque et romaine) et chevauche, ailes grandes ouvertes, un tigre dont le cou est ceint d'une couronne de grappes de raisin. L'original se trouve dans le musée attenant au site. Je vous le montrerai un peu plus loin.
Les colonnes qui entourent la cour sont encore sur pied.
... et donne à l'ensemble un charme fou. On voit bien qu'autour de ces cours centrales, sous lesquelles existe en général un réservoir à eau de pluie, se distribuent toutes les pièces de la maison.
La construction est parfois assez brute et les matériaux très divers mais l'ensemble, inutilisé depuis plus de 7 siècles, est encore dans un bel état de conservation.
Poursuivons ...
Passons ce pas de porte comme d'autres le faisaient chaque jour il y a pas loin de 2000 ans ...
Y avait-il tous ces chats, à l'époque ?
En tout cas, ils ont l'air aujourd'hui bien nourris et savent trouver comme personne les moindres coins d'ombre.
Sur ce mur, vous aurez du mal, si je ne vous indique pas où regarder, à voir un signe gravé dans la pierre ... Voyez-vous cette flèche, à la forme curieuse ? Notre guide nous indique que certes, elle donnait une direction ... Celle d'un lupanar, en fait, ce qui explique sa forme, sans doute ? ;-)
Vous voyez ici que les maisons ne possédaient en général pas de fenêtres au rez-de-chaussée.
Ce n'est pas ce gros matou qui me contredira. ;-)
À Délos, on peut jouer à chercher Charlie toute la journée. Exercez-vous aussi sur cette photo-là ! :-)
Allez, on continue, même si la chaleur s'accentue à mesure que la matinée avance. Elle reste supportable, néanmoins, grâce au vent qui souffle fort, aujourd'hui.
Nous voici de nouveau en bas, au niveau du Portique de Philippe (construit par Philippe V de Macédoine autour de 210 av JC), qui borde la voie sacrée que les pèlerins empruntaient pour atteindre le sanctuaire d'Apollon. Il n'en reste plus grand-chose mais on voit bien encore sa structure d'ensemble.
Sur certaines pierres, des écritures. Notre guide nous indique que même si les lettres sont des lettres grecques usuelles, quelqu'un de non averti ne comprendra rien à ce qui est écrit !
Vous faites le pèlerinage avec nous ?
Allez, un peu de courage !
En longeant la voie sacrée, vous pouvez voir des autels et des bancs disposés de part et d'autre de la route.
Le site devait avoir une de ces allures, à l'époque !
Parfois, l'œil est attiré par un détail charmant ... et émouvant, comme cette tête de bélier !
Voici une exèdre, avec ce banc sur lequel tant de gens ont dû converser.
Là, c'est le propylée, entrée du sanctuaire, ...
... plutôt en ruine mais émouvant lui aussi.
Au fond, le bâtiment jaune que vous voyez est le musée. Petit mais magnifique ! Nous y passerons dans un instant.
Encore des mosaïques sur le sol, délicieux souvenirs d'une époque lointaine.
L'une des statues de l'artiste contemporain anglais Antony Gormley surveille le rivage ...
Il faut bien le protéger, cet îlot posé au milieu de la plus belle des mers !
Entre deux colonnes encore debout du temple qui lui était consacré, Isis trône encore ...
Là, nous sommes devant la maison des Dauphins ...
... ainsi nommée d'après les mosaïques qui ornaient la cour centrale.
Ne nous aventurons pas à grimper ces marches-là !
... ni à nous baigner dans la citerne ...
... de la maison des Masques.
Sur les flancs du Mont Cynthe, voici un drôle d'abri. On l'appelle l'Antre du Cynthe. C'est le plus ancien lieu du culte d'Apollon sur l'île, devenu ensuite, à la période hellénistique, un sanctuaire d' Héraklès, sans doute fondé par le roi Ptolémée II qui prétendait descendre du héros de la mythologie ...
Continuons la promenade ..
Nous voici au théâtre ...
.... devant son immense citerne.
Glissons-nous ensuite dans les ruelles étroitissimes ...
Ici, on voit bien la structure de la ville ...
Vous voyez qu'ici, on était organisé.
Je vous présente Cléopâtre et Dioscourides, dont les statues ornent, comme souvent, l'entrée des riches demeures. Ces statues ne sont que des copies. Les exemplaires originaux sont soigneusement conservés au musée, à l'abri des éléments naturels ...
Retour sur la grande place des Compétaliastes ...
Spectacle grandiose !
Attardons-nous un peu autour de ce bassin ... malheureusement à sec.
Admirons les grandes lionnes qui bordent la terrasse du même nom ! Ce sont des moulages. Les originaux, qui datent du VIIème siècle av. JC, sont alignés dans le musée.
Voici l'entrée du temple de Dionysos, dieu de la vigne, du vin ... et de la luxure ...
... encadrée par deux phallus géants !
Impressionnant, non ? ;-)
Il est presque temps de reprendre notre bateau. On nous a bien prévenu d'être à l'heure car le bateau n'attendra pas ! La pression est forte. ;-) On a juste le temps de filer faire un tour au musée. Il est petit ...
L'agencement est un peu vieillot ...
... mais les pièces présentées sont superbes !
Voici l'ami Priape, fils d'Aphrodite et de Dionysos, protecteur des jardins et des troupeaux mais aussi dieu de la fertilité. Il est en général représenté avec un énorme sexe en érection ! Là, il a un peu perdu de sa superbe ! ;-)
Et puis voici les vrais Cléopâtre et Dioscouridès, que vous avez déjà rencontrés dehors.
Les fresques récupérées sont émouvantes ...
... qu'elles soient en mosaïques ...
... ou sur des stucs délicatement peints.
Les regarder attentivement permet de participer un peu à la vie ...
... des maisons et des gens !
Ça donnerait presque envie ...
... de remonter le temps ! ;-)
Un petit coup de bateau, pas beaucoup plus d'une demi-heure, et nous voici à Mykonos.
Venir à Mykonos n'était pas une de mes priorités mais cela dit, la croisière pour Délos comportant un long arrêt obligatoire à Délos, nous nous exécutons quand même avec plaisir ! ;-)
Le côté bling-bling ne me séduit absolument pas, en règle générale. Nos premiers pas dans la capitale de l'île nous font rencontrer des spécimens assez étonnants !
Heureusement que la magie de la mer Égée est là !
Il y a quand même une vraie vie locale à Mykonos. Je ne sais juste pas trop comment se passe la cohabitation ! Et encore, nous ne passerons pas la soirée là-bas ! Dans la journée, c'est quand même plus calme, paraît-il !
Pas mal de restaurants n'ouvrent qu'en fin d'après-midi.
La recherche d'un endroit sympa pour déjeuner nous permet de profiter des beautés architecturales et naturelles du coin.
Il y a un siècle, il n'y avait presque rien sur cette île. C'est la redécouverte des trésors archéologiques de Délos avec l'arrivée de l'École archéologique d'Athènes qui a permis à Mykonos de se développer. Il fallait bien loger les riches touristes, grecs comme étrangers, qui voulaient découvrir Délos. Comme l'île se devait de rester inhabitée, on en a donc choisi une autre, toute proche, où l'on a commencé à construire des infrastructures touristiques chics !
Le résultat est très réussi, je dois bien l'avouer.
Le mieux est de s'y promener le matin où à midi, ...
... lorsque les fêtards sont enfin partis se reposer !
Encore un joli petit look ... :-)
... dans une jolie petite ruelle.
Oui, l'attitude, à Mykonos, c'est aussi important qu'à Saint-Trop !
Bon ... On n'a pas toute la vie pour trouver à déjeuner, hein ?
Il commence à se faire tard et on ne voudrait encore une fois pas louper le bateau ! Une nuit à Mykonos coûte une blinde et on n'est même pas sûr de trouver une chambre, en cette saison ... ;-) Quant à aller passer la nuit à faire la fête en me saoulant, ce n'est vraiment pas pour moi, vous l'imaginez bien !
Dans une rue un peu en arrière du bord de mer, on trouve enfin un restaurant avec une jolie terrasse ... et de bonnes appréciations sur le net !
Le Bousoulas ...
De très bons commentaires sur les sites spécialisés ... et surtout, des prix convenables !
Clem craque pour une assiette de boulettes de viandes en sauce tomate. Elles sont excellentes.
Philippe raffole du poulpe et n'est vraiment pas déçu !
Quant à mon repas, il sera veggie avec de divins légumes farcis de riz et d'herbes !
Avec l'addition, on nous apporte des petits verres remplis de yaourt épais couvert d'une excellente confiture de cédrat, une spécialité de l'île, nous dit-on ... L'attention est aussi adorable que le service.
La terrasse sent bon le basilic, présent un peu partout dans de gros pots.
Quoi, ça se voit tant que ça, que l'on est cuit de chez cuit ? ;-)
Eh bien de toute façon, il nous faut malgré tout redémarrer ...
Nous voulons quand même profiter des heures qui nous sont offertes ici.
Pas question donc de faire la sieste à l'ombre comme ce petit chat noir.
Clem se fait partout des copains ...
... mais même les meilleurs caresses ne sauront remplacer une belle sieste à l'ombre, pour cette bestiole-là ! :-)
Je ne quitterai pas l'île sans avoir vu la fameuse "Petite Venise", appelée ainsi non, comme souvent, en raison d'un réseau de canaux, mais simplement parce que le quartier fut fondé par les Vénitiens lorsqu'ils occupèrent l'île, au XVIIIème siècle. Les maisons ne sont pas néoclassiques comme celles que l'on a pu voir jusqu'ici mais cubiques, avec porches et balcons en bois.
Clem veut une photo-souvenir !
Enfin, il y a les célèbres moulins, fièrement dressés face à la mer depuis le XVIème siècle. Grâce à la force du vent du Nord, ils permettaient de moudre les céréales. Aujourd'hui, ils sont juste là pour être admirés ...
... et servent de résidences secondaires à des propriétaires chanceux ! Celui-là s'appelle comme le vent qui souffle ici ...
Le Meltem ...
C'est beau, non ?
Voilà, notre balade du jour s'achève.
Grèce, I love you !
Retour à Naxos ... Salut petit chat tout maigre !
Salut à toi aussi, grand chat noir et blanc !
Petite balade. Après plusieurs heures en mer, on a besoin de se dégourdir les pattes !
On repère l'entrée discrète d'un petit restaurant, l'Oniro.
Le menu nous tente bien ...
On nous apporte un joli apéro avec des morceaux de koulouri et un dip au fromage, le ktipiti.
Avec un verre de raki ! On va être bien !
Alors, vous voyez comme on est bien ?
Les pâtes orzo aux calmars, sauce à l'orange et au vinaigre balsamique de Philippe sont assez fantastiques !
Clem et moi, on se régale d'une souris d'agneau confite au miel et au vin rouge et d'une purée géniale faite avec les pommes de terre de l'île !
La nuit est tombée ... Le moulin de cet endroit de rêve (!) s'est éclairé.
18 août ... Sainte-Hélène !😇 Le gyros de l'Oregano est un vrai plat de fête !
Et pas ruineux, en plus ! ;-)
Grande journée de glandouille, en tout cas, et, en fin de journée, un petit apéro à la terrasse du 1739, avec une vue superbe sur le port. Peut-on vraiment demander plus ?
... et un second, une fois la nuit tombée ...
... avec cette fois-ci quelques petits trucs à grignoter qui nous serviront de dîner. Une journée farniente est une journée farniente ! ;-)
19 août ... Nous avons loué à nouveau une voiture pour aller nous promener ...
Aujourd'hui, nous resterons pas trop loin, dans la belle vallée de la Tragea ...
Notre premier arrêt sera Damalas, où un potier travaille comme le faisait ses père et grand-père bien avant lui.
Je compte bien lui piquer quelques idées. ;-)
J'achète quelques trucs aussi ... Uniquement de petites choses parce que je n'ai pas réservé de container pour rapporter tout cela à la maison ! :-)
On file ensuite vers Damarionas, sur les conseils d'Oliver, mon frère, qui a ses habitudes dans la taverne locale.
L'idée était au départ de dîner là-bas ce soir. Il paraît que c'est super-agréable.
On verra si on se retrouve par ici en fin de journée. Sinon, ce sera pour une autre fois ...
Pour l'instant, on se pose quand même ...
... pour boire une rafraîchissante orange pressée !
Il faut dire que cet endroit, un peu au bout du monde, est tout à fait accueillant.
Philippe préfère une bière. Après tout, cela reste des plantes ... ;-)
Je profite de cet arrêt pour chercher dans mon guide ce que l'on pourra manger à midi. Il paraît qu'à Moni, une dame tient un petit restaurant à la cuisine familiale très typique.
Quelques pas dans le village ...
... et on repart . Direction Moni, cette fois-ci. Pour aller déjeuner.
Je dois dire qu'on n'aurait jamais eu l'idée de venir ici si je n'avais pas lu attentivement cet excellent "Hidden Naxos" !
Tou Peiko ...
On monte quelques marches ...
... et l'on se retrouve dans une toute petite salle ...
... aux murs tapissés de portraits de famille.
C'est cette dame qui nous accueille.
Nous déjeunerons à l'intérieur car dehors, il y a énormément de vent.
Comme on ne sait pas bien ce que l'on veut manger et que, de surcroît, tout n'est pas disponible, nous tentons de nous comprendre, avec la gentille dame qui ne parle absolument rien d'autre que le grec.
Peut-être que si nous goûtions à chacune de ces liqueurs, mon grec deviendrait meilleur ! :-)
Voir ces dames en cuisine nous donne bien faim ...
... alors on s'accorde sur un assortiment de choses qui arrivent posées, dans toute leur simplicité, sur un grand plat ...
Une excellente formule pour découvrir une cuisine de campagne grecque.
On l'accompagne d'une salade grecque ...
On est bien ...
Le papa de la patronne vient déjeuner lui aussi ... Il a bon goût !
Au moment de payer, la dame dépose devant nous trois coupelles de "glyco to koutaliou", ou "sucreries à la cuillère". Il s'agit de tomates Roma confites au sirop et figurez-vous que c'est délicieux !
Comme toujours, une petite marche digestive après le repas ! À Naxos, dans les villages d'Apiranthos, de Halki et de Moni, des femmes tisserandes se sont réunies en une coopérative.
Elles tissent ces étoffes durant l'hiver afin d'avoir de quoi vendre durant la saison estivale.
Elles utilisent encore des métiers à tisser en bois comme ceux que vous voyez ci-dessous ...
Le tissage est un art qui se transmet en Grèce de mère en fille. Je remporte un joli tote bag bleu et blanc ! Il faut bien les soutenir, ces femmes ! ;-)
Encore un nouveau copain pour Clément !
Il apprécie bien Philippe, aussi ! :-)
En suivant les petites ruelles ...
... on tombe sur un restaurant qui offre une vue magnifique sur les montagnes depuis sa grande terrasse. On s'y attable pour avaler un bon café frappé !
De quoi repartir en pleine forme !
On repart, donc, et on s'arrête en chemin devant une église que nous connaissons bien, l'église de Drosiani.
Une église tout à fait étonnante, dont la construction s'étale sur plusieurs époques. Il semblerait qu'elle ait été édifié entre le 4ème et le 6ème siècle, ce qui en ferait l'une des plus anciennes églises des Balkans. C'est l'un des monuments chrétiens les plus importants de Naxos.
On raconte que le nom de "Drosiani", ou encore "Drossiani" viendrait du grec "idrono" qui signifie transpirer et/ou de "drossizo" qui signifie "rafraîchir" : Pour la suite, j'ai deux histoires à vous raconter. Vous choisirez la version que vous préférez ! :-)
Dans la première histoire, les paysans, lorsqu'il faisait trop sec, emmenaient en procession l'icône de la Vierge jusqu'à la mer, pourtant pas si proche, et l'aspergeaient d'eau, ce qui provoquait des pluies immédiates et rafraîchissantes ...
La seconde version raconte qu'une année où la sécheresse était particulièrement intense, les paysans du village prièrent la Vierge et qu'elle se mit à transpirer, ce qui fit tomber la pluie ...
Quoiqu'il en soit, Drosiani est un endroit incontournable pour tous les habitants de Naxos.
Le monastère complet fut retrouvé lors de fouilles en 1970. Jusqu'alors, il était encore partiellement enterré. Les bâtiments principaux forment une croix mais trois chapelles absidiales rajoutées lui sont sont accolées. Que ne ferait-on pas pour être au plus près de Dieu ? ;-)
Dans l'église, trois couches de fresques ont été retrouvées. Les deux premières couches ont été retirées et sont maintenant exposées dans des musées. Les fresques que l'on peut admirer aujourd'hui sont donc les plus anciennes, celles de la troisième couche.
Il faut vous dire que c'est un miracle que ces fresques aient survécu aux destructions terribles de la période iconoclaste, aux VIIème et VIIIème siècles, durant laquelle la vénération des icônes et, plus largement, de toutes les images saintes, fut interdite et sévèrement réprimée.
Un groupe de femmes chérissent leur trésor en veillant à son entretien et à ce que les visites se passent bien. Les photos ne sont à priori pas autorisées dans l'église mais en demandant gentiment ... et en achetant un ou deux cierges, les dames acceptent habituellement que l'on en prenne quelques-unes ... sans le flash, bien évidemment !
Elles sont actives, les femmes de Naxos !
Juste derrière l'église, un petit cimetière accueille les tombes d'habitants du coin ...
Comme toujours en Grèce, les pierres tombales sont ornées de photos ...
... ce que j'aime beaucoup ...
... et qui redonne un peu de vie à ces personnes qui ne sont plus ...
Redémarrons ... La promenade n'est pas terminée !
Continuons à explorer ce pays des dieux !
Nous voilà vite en vue des carrières de marbre de Kinidaros, encore exploitées selon des techniques très anciennes. Le marbre de Naxos, tout comme celui de l'île voisine de Paros, sont des marbres utilisés depuis l'Antiquité pour édifier tous les grands monuments du pays.
Nous passons devant une usine de découpe. Impressionnant !
J'en profite pour saluer Zeus et Athéna dans leur milieu presque naturel ! ;-) Ben oui, on s'amuse comme on peut !
Pendant ce temps-là, Clem part à la cueillette ...
... de délicieuses figues gorgées de soleil !
Un peu plus loin, nous rendons visite au célèbre Kouros de Flerio, qui est en train de devenir un vrai copain à qui nous rendons visite chaque année ... ou presque ! :-)
On profite de la visite pour nous reposer un peu dans cet espèce de jardin d'Eden ...
... tenu par une dame un peu étrange mais très sympathique.
Je continue mes lectures ...
... devant un vrai café grec : 1/4 café, 3/4 marc ! Mais j'adore ! Les autres préfèrent boire de la bière ! ;-)
En cette fin d'après-midi, l'endroit est vraiment tranquille ...
... et c'est tout aussi tranquillement que nous rejoignons enfin, pour y parvenir à l'heure où le soleil descend bas sur l'horizon, le temple de Demeter.
Le temple de Demeter fut construit autour de -530 et servit de modèle au Parthénon d'Athènes mais il est bien évidemment bien plus petit que le Parthénon ! ;-) C'est un site archéologique de la plus haute importance, situé au-dessus de la vallée de Sangri, une plaine particulièrement fertile très vite peuplée par des paysans qui se tournèrent, dès le VIIIème siècle avant J.C, vers Demeter, la déesse de l'Agriculture et des Moissons, et Perséphone, fille de Zeus et de Demeter, que l'on associait au renouveau de la nature au printemps.
Les paysans vénéraient les deux déesses pour obtenir d'abondantes récoltes. Au début, on rendait ces cultes en plein air, en haut de la colline. Puis en 530 avant J.C, on érigea un premier temple en marbre, le premier de l'île. Ce sont ses ruines au milieu desquelles on peut se promener ici.
Enfin, au milieu desquelles on peut se promener quand le site est ouvert. Lorsque nous y étions venu la première fois en fin d'après-midi, justement pour profiter de l'extraordinaire lumière du coucher du soleil, le musée était fermé depuis une bonne heure mais le site restait ouvert. Malheureusement, cette année, le site est grillagé et on ne peut plus y pénétrer après 15h30 puisqu'il ferme à 16 heures, ce qui est vraiment dommage ! Si vous voulez revoir quelques photos du site et que je vous donne plus d'explications, faites un bond en arrière et allez lire ce billet-là !
Clem essaye quand même de grimper au plus près du site ... avec notre amie Demeter ...
... qu'il parvient malgré un vent insistant à placer sur ses terres ! ;-) Ou plutôt sur un caillou au milieu de ses terres !
La voilà bien en place, notre déesse de l'agriculture et des moissons ! OK, sur le socle d'Athéna, les plus perspicaces d'entre vous l'auront bien noté ! ;-)
Nous allons commencer à redescendre vers Hora, en sillonnant cette merveilleuse campagne.
On emprunte une route fantastique. Les couleurs sont magiques !
... et nous arrivons juste à temps à la maison ... pour l'apéro, vous l'aurez deviné ! ;-)
Pour accompagner notre ouzo Mini, ce soir, nous aurons des koulouris au sésame très croustillants qui accompagneront à merveille une mizithra locale nappée d'une huile d'olive tout aussi locale et de divines amandes effilées rapportées de la boutique "Mandragora" au Pirée.
Le coucher de soleil est splendide, ce soir encore !
Petit dîner de porc à la broche ...
... chez Nikos, à Agios Prokopios.
On rentre en longeant la plage ... Quelle journée délicieuse !
20 août ...
Dernier bain dans la mer Égée ...
Dernier déjeuner sur la plage ...
Pour déjeuner, on essaye un autre restaurant, le Palatia, à Agia Anna.
Il a de bons commentaires sur les sites spécialisés et de fait, on s'y régale ! Une salade naxienne, c'est obligé ...
... des souvlaki de poulets pour ces messieurs servis sur d'étonnantes et immenses brochettes verticales ..
Et puis un excellent ... mais trop copieux ... pastitsio pour moi !
Dernière sieste à l'ombre, derrière la moustiquaire ...
Dernières révisions sur une île paradisiaque ...
Dernière balade dans Hora ...
... toujours aussi attachante ...
Dernière mastiha margarita au coucher du soleil au Flamingo ...
Philippe, lui cède aux charmes du mojito façon grecque, au mastic.
Dernière balade sur le port, avec ce ciel fabuleux ...
Et dernier dîner sur le port aussi, à nouveau au restaurant de la coopérative de Naxos, pour regoûter aux fabuleuses croquettes de fromage servies avec une confiture de figue locale que n'auraient pas reniée les dieux de l'Olympe ...
... et la moussaka si chaudement recommandée par la copine Marina, passée ici quelques jours avant nous !
Fin d'un séjour magique, comme toujours ... Seule la perspective de revenir vite rendra encore une fois le départ supportable ...
21 août ... On repasse à Athènes. J'aime bien rester deux ou trois jours à Athènes en revenant de Naxos. De toute façon, j'adore Athènes ! La seconde partie de notre séjour Athénien est toujours moins trépidante que la première. On n'est pas là pour s'épuiser ... Comme nous arrivons vers 16 heures, nous avons encore une belle fin de journée à occuper.
Une façon de revenir à la civilisation en douceur ...
Après une bonne tasse de thé dans le joli bar du grand magasin Attica, sur Panepistimiou, nous continuons cette rue pour aller voir, un peu plus loin, la très belle université d'Athènes. En chemin, nous passons devant un superbe bâtiment ...
... et c'est très fière que je déchiffre qu'il s'agit d'une clinique ophtalmologique ! ;-) Ce fut l'un des premiers hôpitaux ophtalmologiques créé dans le monde. Il est en activité depuis 1843 !
Juste après, toujours dans ce même style néoclassique, voici la fameuse Université d'Athènes, fondée en 1837 mais installée ici en 1841 seulement. Première université du jeune état grec et de l'Est de la Méditerranée en général, l'université othonienne, du nom du jeune roi Othon 1er, était constituée de quatre facultés : Art -l'art comprenait aussi les sciences et les mathématiques-, Médecine, Droit et Théologie. Elle accueillait alors 33 professeurs pour seulement 52 étudiants et 75 auditeurs. Ce nouveau bâtiment, appelé Propylea, fut dessiné par l"architecte danois Theophil Hansen. L'université fut renommée en 1911 Université Capodistrienne en hommage à Ioannis Kapodistrias, gouverneur du premier État grec indépendant entre 1827 et 1831.
Souvent lieu de contestation, surtout depuis l'entrée en crise de la Grèce, ...
... elle reste néanmoins un haut-lieu de culture et d'enseignement.
Si vous vous promenez devant, vous aurez la chance d'y croiser Platon ...
... ou encore Socrate.
Chouette, non ? ;-)
Allez, continuons.
Prenons un peu de la sagesse de ce vieil olivier ...
... et partons explorer les vieilles galeries commerciales du quartier.
Beaucoup de boutiques sont fermées ... Les Athéniens sont partis sur leurs îles ...
Le mois d'août, la vie d'Athènes ralentit mais c'est plutôt agréable, finalement ...
Parviendrez-vous à déchiffrer le titre de ce film-là ?
Avez-vous une petite faim ? Le quartier regorge de petites échoppes de street food.
Du street food au street art, il n'y a qu'un pas !
Chaque surface vierge de la ville est un bon support pour les peintres de rue.
Voulez-vous vous rafraîchir ? Ces jus glacés de pastèque ou de melon sont pour vous !
Retour dans Monastiraki. C'est qu'on marche beaucoup, à Athènes !
À l'heure de l'apéro, on va monte sur nos rooftop préféré, celui de l'hôtel A for Athens.
Ici, les cocktails sont originaux et divins ...
Je laisse les photos de la carte ...
... pour ceux d'entre vous qui seraient amateurs de cocktail ! ;-)
Je dois avouer que les mélanges sont encore meilleurs ...
... quand on les boit au soleil couchant devant l'Acropole.
Mon cocktail d'ouzo, orgeat, eau et concombre est un chef-d'œuvre de fraîcheur ! Le Med Spritz est bien bon aussi et le A for Athens Bellini parfait lui aussi.
Quel élégant début de soirée !
Nous voilà mis en appétit. Le dîner se fera dans un minuscule restaurant que nous connaissons déjà.
L'Aspro Alogo. Le Cheval Blanc.
La cuisine évolue au gré du marché ...
Tout est fait par Madame dans la minuscule cuisine tout au fond du restaurant. Monsieur s'occupe, lui, du service.
Bientôt, sur la table, s'étale un festin de roi ... s et de reine !
Je vous laisse essayer le saganaki de fromage ?
Il est absolument excellent.
Les boulettes sont divines ...
... et l'agneau, même s'il ne paye pas de mine dans l'assiette, est délicieusement moelleux et parfumé.
Nouvelle journée ... Nouvelles découvertes ... Aujourd'hui, nous retournons au musée d'Art Cycladique ...
... pour y voir une exposition dont j'attends beaucoup ...
Picasso et l'Antiquité.
Pas de photos de moi à vous montrer, elles sont interdites, mais quelques explications quand même, pour vous raconter ce véritable dialogue entre Art Moderne et Art Antique.
Les photos que vous voyez, je les ai récupérées sur le site du musée.
Pour cette exposition, 68 œuvres de Picasso (des dessins et des sculptures en terre, pour la plupart réalisées durant ses séjours à Vallauris, chez les Ramié)), représentant des personnages humains ou mythologiques, trouvent leur écho dans autant d'œuvres antiques.
Plus qu'une exposition, un véritable enchantement, pour moi ! À la sortie du musée, la boutique regorge de jolis objets ...
... auxquels il m'est très difficile de résister ! ;-)
Pour déjeuner, nous connaissons un petit restaurant de kalamaki (ces petites brochettes de viande grillée divines !). Il s'appelle Kalamaki Kolonaki, du nom du quartier dans lequel il se trouve. Kolonaki, c'est le vrai quartier chic d'Athènes, si vous ne connaissez pas. Le restaurant se trouve dans une ruelle escarpée, Ploutarchou, qui, si on la suit jusqu'au bout, mène au pied du Mont Lycabette.
On adore cet endroit !
Pour vous dire, on y vient chaque année. Il faut dire qu'il est bien placé, en plein quartier des musées !
On y choisit toujours plus ou moins les mêmes plats. La salade de dakos est un régal, ...
... de même que la fava servie tiède.
On les déguste avec des pitas de farine complète absolument délicieuses.
Quant aux kalamaki, qu'ils soient de bœuf pour Clem, de poulet pour Philippe ou de porc pour moi, ils sont toujours cuits à la perfection.
En terminant notre repas, il fait tellement chaud que nous nous engouffrons dans un autre musée ...
... le musée de la Guerre.
Un musée énorme, organisé autour des différents conflits dans lesquels la Grèce a été impliquée, qui a pour seul inconvénient de n'être vraiment pas prévu pour les visiteurs étrangers ! Quelques panneaux d'explications en anglais, tout le reste est en grec ! Heureusement que les téléphones ont maintenant la 4G et que l'on peut chercher durant la visite tous les renseignements dont nous avons besoin pour traverser les conflits aux côtés de la Grèce.
En ressortant quelques heures plus tard, on file vers le café du Musée Byzantin et Chrétien. Il est malheureusement déjà fermé.
Il fait tellement chaud ...
... que nous sautons dans un taxi pour rejoindre Monastiraki.
Les fins de journée à Monastiraki sont agréables ...
Nous nous requinquons avec de grands verres de jus de fruits frais ...
... en nous partageant une barquette de divins loukoumades nappés de miel et de cannelle.
La température baisse, maintenant. Les chats se réveillent. Nous aussi !
Un peu de shopping pour achever de remplir nos valises.
Comme si c'était vraiment nécessaire! :-)
Je ratisse mes boutiques préférées, celles qui mettent en avant les productions vraiment grecques.
Pour terminer en beauté notre séjour, nous allons boire un dernier apéritif en admirant un dernier coucher de soleil sur l'Acropole sur un autre rooftop, celui de l'hôtel Electra, sur Ermou, pas loin de la place Syntagma. La carte des cocktails est intéressante ...
... et l'Electra Summer ...
... à base de gin infusé à la fraise, de liqueur de fleur de sureau, de citron vert et de Tonic aromatisé au concombre, au citron et au basilic est juste sublime !
Sur fond d'Acropole éclairée, le moment est inoubliable.
On reste ici un long moment, hésitant à dîner sur place.
Finalement, Clément, qui est un grand sentimental, préfère retourner dîner chez Evgenia, notre restaurant fétiche. On y choisit les plats classiques -ce sera notre dernière salade grecque de l'année- ...
Notre dernier saganaki de fromage aussi ...
Nous dérogeons aux habitudes quand même en essayant un truc délicieux d'origine turque, les artichauts à la Polita (du nom de Constantinople -Constandinoupoli ou poli-). Des artichauts, des pommes de terre, des oignons, du citron et de l'huile d'olive. Un régal !
Tout est un régal, en fait !
Clément a quand même les yeux plus gros que le ventre, je crois ...
... et nous peinons à terminer tous les plats ! ;-) Mais enfin, c'est notre dernier repas ici alors tant pis !
On salue une dernière fois les evzones devant la Parlement avant d'aller dormir ...
C'est notre dernier jour. Les vacances sont terminées ...
Athènes, on t'aime et on reviendra vite !