Le dernière fois que nous nous sommes quittés, c'était à Roquefort, vous vous souvenez ? Nous voilà sur la route de Saint-Flour, en fin d'après-midi, en direction du village de Talizat.
Nous sommes donc très rapidement en Auvergne ... Un bel et bon endroit !
On arrive un peu tard à Talizat, après avoir sillonné des routes ravissantes ...
Comme on a faim, la dame de la chambre d'hôtes où nous séjournerons nous conseille un bon endroit ... que je vous recommande à mon tour !
On y fait pour un prix très modique un délicieux repas. Ce que je vous montre là n'est que l'entrée ... Charcuteries locales et pounti ... Je vous ai déjà parlé de celui-là ... Suit une épaule d'agneau au miel, puis des fromages du coin, pour terminer par une assiette de desserts que je regrette maintenant de ne pas avoir photographiée pour vous ...
Nous passons ensuite une nuit délicieuse dans notre yourte ... oui, c'est la première fois que nous utilisons ce mode d'hébergement et nous sommes plutôt séduits. Bon, la nuit est glaciale mais les lits sont douillets et les édredons bien chauds et moelleux ...
On a droit à un excellent petit-déjeuner, à base de produits de l'exploitation de nos hôtes ... Du pain excellent, une brioche maison, parfaite avec les confitures et le miel locaux.
Le jus de pomme est tout frais et les yaourts fermiers sont divins. Nous déjeunons en compagnie d'un couple de vendéens en vadrouille. J'aime bien le principe des chambres et tables d'hôtes ... On trouve toujours des gens d'horizons très différents et les bavardages sont souvent enrichissants.
Et nous voilà dehors, après ce moment gourmand, facturé, je dois le préciser, seulement 3 euros ... Aux Perles de la Planèze, nous sommes donc dans des tarifs on ne peut plus raisonnables, loin des arnaques auxquelles on se heurte souvent dans les hôtels, avec des produits bas de gamme que l'on nous fait payer au prix du caviar !
Talizat, c'est très petit, mais l'église Saint-Lambert est énorme ... Elle est malheureusement fermée la plupart du temps, nous prévient notre hôtesse ... Dommage, on aime bien visiter les églises, nous ...
On apprécie quand même son clocher à peigne ...
Clin d'œil à la France de Raymond Depardon, comme dans chaque billet ... ;o)
Cette France rurale que l'on tendrait à oublier lorsque l'on vit dans nos villes grouillantes ...
Saviez-vous que la Planèze de Saint-Flour, ce grand plateau volcanique de 800 à 1200 mètres d'altitude encastré entre les Monts du Cantal à l'Ouest et la Margeride à l'Est (que je vous ai fait sillonner dans mon dernier billet), était auparavant le royaume de la lentille blonde ? Vous avez besoin de quelques explications ?
Voici donc l'histoire de la Lentille blonde de la Planèze. La culture des légumineuses, tels le pois jaune et la lentille, très commune jusqu'au milieu du XXème siècle, disparaît complètement autour de Saint-Flour dans les années 60, au profit de l'élevage laitier et des cultures fourragères.
En 1997, un petit groupe de producteurs, souvent des éleveurs désirant se reconvertir, décide de relancer l'activité. On retrouve les variétés d'autrefois, on tente de les cultiver à nouveau et des chefs comme Michel Bras les remettent à l'honneur. Les anciens se souvenant encore très bien de la lentille de Saint-Flour, celle-ci retrouve rapidement un marché local. Ce sont d'excellentes lentilles, pas farineuses du tout, plutôt sucrées. On les dit très digestes, en plus ... Je vous les ai déjà fait toucher du doigt, ou plutôt des yeux, dans mon billet Lozérien, d'ailleurs ...
Et voilà aussi les paysages autour de Talizat ...
Un régal pour les yeux ...
Une merveilleuse campagne, que nous parcourons en voiture avec le plus grand plaisir ...
Nous commencerons notre journée à Saint-Flour ...
Voilà une ville dont je ne connais rien, si ce n'est que naquit un jour dans son arrondissement un homme devenu célèbre par la suite, Georges Pompidou. Voici d'ailleurs le Monument érigé en son honneur ...
Au moment où l'on arrive, la ville est assez animée. C'est l'heure de la sortie de la messe ! ;o)
On se promène dans les rues, à la recherche d'éléments architecturaux remarquables ... Cette maison consulaire me plaît bien.
Devant le grand lycée sont exposés de très beaux clichés qui nous rappellent la première partie de nos vacances ... L'extraordinaire Viaduc de Garabit ...
... ainsi que le merveilleux plateau de l'Aubrac.
Le Tour de France a fait une halte par ici cette année, semble-t-il ...
C'est amusant, en une demi-heure, les rues se vident ... Vite, un passage à la pâtisserie ...
... pour acheter cette petite "tourte de Saint-Flour", repérée à notre arrivée.
En quelques minutes, il n'y a plus personne en vue ... C'est drôle de lécher les vitrines d'une ville déserte ! ;o)
Bon, on va en profiter pour aller déjeuner quelque-part ... Nous jetons notre dévolu sur un pub qui promet une nourriture bonne et pas très chère ...
... ainsi qu'une salle panoramique ... Les deux se vérifient, on passe un bon moment ...
En sortant, on trouve, par pur hasard, en regardant cette drôle de statuette accrochée à un mur de pierre, la Halle aux Bleds ...
C'est une ancienne collégiale, de style Gothique Flamboyant, qui fut construite à la fin du XIVème siècle, puis fut transformée au XIXème siècle en halle pour le commerce des grains de la Planèze.
A cette occasion, on mura les chapelles de part et d'autre de la nef afin d’y installer des commerces et même des habitations. La Halle aux Bleds fut utilisée comme marché couvert jusque dans les années 1980. Puis l'édifice fut réhabilité. On redégagea certaines chapelles et elle sert maintenant à des manifestations aussi variées qu'intéressantes.
Cette année, l'exposition "Dream a Little Dream" rassemble des oeuvres d'artistes contemporains, propriété du FRAC d'Auvergne ...
Le mélange des genres peut troubler ...
... mais il me plaît beaucoup !
A 14 heures, il est temps de nous rendre à l'exposition " Georges Pompidou dans le Cantal", présentée à l'occasion du centenaire de la naissance de l'ancien Président de la République.
Une présentation de quelques très beaux clichés représentant les visites de Georges Pompidou dans sa région natale. Je vous laisse admirer par vous-même et me tais un instant ...
Après ces quelques minutes sans paroles, me voilà de retour ... avec encore tellement de choses à vous montrer ! Allez, on s'enfonce dans la campagne cantalienne ... Vous pouvez voir le Viaduc de Garabit, de l'autre côté de la Truyère ...
Je vous montre aussi la devanture de l'auberge de l'Astrassadou, dont je vous vantais les qualités un peu plus haut. Il y a dans la région un ou une artiste qui dessine remarquablement les vaches ...
Au bord des routes, il y a de jolis petits ânes ...
... des vaches, bien sûr ...
... et puis aussi, par exemple ici à Alleuze ...
... des chapelles isolées ...
... propices à la méditation, n'est-ce pas Clément ? ...
... et puis, en contrebas de ces chapelles ...
... de magnifiques châteaux Moyen-Âgeux ... Vous souvenez-vous de celui-ci, qui apparaît, rapidement certes, lors de la célèbre scène de poursuite en side-car dans la Grande Vadrouille ?
Pas de citrouilles sur les routes sinueuses du coin mais des vaches semblant nager dans les hautes herbes ...
Elle est trop belle, celle-là, non ?
Le Pays de Saint-Flour est également riche en menhirs et autres pierres levées ... Ici, un menhir christianisé, à Sériers ...
Là, un dolmen, celui de la Table du Loup, à Sériers également ... Il y en a plein d'autres dans le coin mais je ne peux pas vous les montrer tous. Voilà pour les amateurs d'archéologie. Il existe une brochure bien faite pour les trouver tous, cela dit ...
Le plateau de la Planèze étant très venté, pas étonnant que le site ait été choisi pour l'implantation d'éoliennes ...
Dans un petit village, voilà un poilu drôlement pavoisé !
Ne croyez pas quand même, si vous avez lu mon billet précédent, que je sois obsédée par les poilus ! ;o) Mais ceux que je photographie ont toujours l'air si sympathiques ! ;o)
On continue ...
... et l'on rejoint, un peu plus loin, la Ferme du Ventoux ... C'est l'exploitation de vaches Salers (prononcez "salère", sans le s de la fin) des propriétaires de notre yourte ...
Monsieur Boudet organise d'intéressantes visites de son exploitation et nous le rejoignons pour qu'il nous montre ses bêtes ...
En attendant qu'il arrive, nous nous promenons un peu ... Tiens, l'artiste aux vaches a encore frappé ... Superbe de réalisme !
Des vaches, il y en a dans le pré voisin ... Ces blanches sont imposantes ...
Elles se déplacent en faisant tinter de magnifiques cloches ...
Les vaches de l'exploitation de notre hôte, ce sont celles-ci ... Il en possède 80 !
Avec leurs cornes en lyre, un peu comme celles que vous avez rencontrées en Aubrac ...
... elles ont l'air drôlement sympathiques aussi !
Il a des petits cochons tout roses, aussi ... Il en fait de délicieuses charcuteries ...
Alors, elle n'est pas fabuleuse, cette région-là ? Les journées sont trop courtes, vous savez ?
Il faudra revenir, c'est évident ... Parce qu'une seule journée pour parcourir les petits chemins du Cantal, c'est vraiment très, très peu ... Mais c'est un petit avant-goût de ce que sera notre prochain séjour ... En attendant, on avale une part de fougasse aux pralines (ah, vous l'aviez oubliée, celle-là ! ;o)) ...
... un ou deux de ces fabuleux yaourts et un verre de jus d'orange ...
... et on quitte la région ! On roule jusqu'à Clermont-Ferrand puis nous quittons l'autoroute pour rejoindre la Bourgogne par les plus petites routes. C'est chouette, les petites routes ! Grâce à elles, on découvre des endroits que l'on n'aurait jamais pu connaître autrement. pour preuve, voici Gannat, petite commune de l'Allier ...
D'accord, on ne s'y arrête pas trois jours mais en quelques heures, on a le temps de s'imprégner un peu de l'ambiance de la ville ... On apprend qu'elle fut sans doute, pendant la Préhistoire, un cimetière de rhinocéros ... Il paraît qu'on a retrouvé des tas d'ossements de ces bêtes-là au sommet d'une colline toute proche ... Il paraît aussi qu'il y aurait eu un immense lac tropical, par là aussi ... On a peine à le croire, non ? ;o)
Et puis, plus près de nous, il y a aussi une belle église. L'église Sainte-Croix ...
Je vous invite à rentrer dedans ...
Vous verrez, elle est très belle ... Romane à l'origine, elle sera considérablement remaniée ...
J'aime bien son déambulatoire ...
... ainsi que les chapiteaux des colonnes, joliment sculptés ...
Il y a une belle Vierge à l'Enfant ...
... et la fameuse Sainte-Procule ! Attention, les mécréants qui seraient tentés de faire un vilain jeu de mots seront sévèrement châtiés ! ;o) Trêve de plaisanterie, Sainte-Procule était la fille du comte de Rodez et s'était vouée à Dieu. Son père ayant voulu la marier de force, elle s'enfuit, marcha longtemps et arriva aux collines de Gannat, au milieu de bois dans lesquels elle se réfugia. Le "presque-mari", furieux, partit à sa recherche, la découvrit et, devant son obstination à ne pas vouloir l'épouser, lui trancha la tête d'un coup d'épée.
La légende raconte que Procule se releva, prit sa tête entre ses mains et la porta sur les marches de l'autel de l'église Sainte-Croix.
Bon, d'accord, mon histoire fait un peu peur ... Alors regardez plutôt cette "Naissance du Christ"...
... toute belle, toute propre, sur un des chapiteaux extérieurs de l'église ...
Et puis enfin il y a cette gargouille ... On l'appelle "Bade-Gorge". Située dans une ruelle limitée par, d'un côté, l'église, et de l'autre, un bâtiment des halles qui occupaient alors la place, elle déversait, les jours de pluie, des torrents d'eau sur les passants peu attentifs ...
Il n'y a plus de halle, aujourd'hui, et il faudrait être vraiment idiot pour passer maintenant juste sous cette terrible gargouille les jours de pluie ! ;o)
Alors, ça ne vaut pas le coup de prendre les chemins de traverse et de s'arrêter ça et là, au hasard ?
On fait une pause, on se repose, on mange un bout dans les petits cafés locaux ... et on apprend des tas de choses, pour peu qu'on soit un tant soit peu curieux ...
On reprend ensuite la route bien plus facilement ... Dans le cas présent, on se dirige vers Vichy ... Je ne connais pas Vichy. Encore une nouveauté pour moi ...
Au bord de la Nationale, on a une petite pensée pour Fernand Raynaud, dont on apprend qu'il s'est écrasé, avec sa voiture ... contre le mur d'un cimetière ... Étrange destin ...
Quelques kilomètres plus loin, on arrive à Vichy ... Une excellente surprise ! La ville est très belle, pleine de bâtiments délicieux ...
Un peu d'Histoire ... C'est dès la fin du XVI ème siècle que les curistes viennent se soigner à Vichy où les eaux acquièrent rapidement une réputation presque miraculeuse mais c'est surtout la Marquise de Sévigné qui popularisera les prises d’eaux et bains dans ses lettres. Les eaux de Vichy, en la guérissant d’une paralysie des mains, lui permettent en effet de retrouver l’usage de sa célèbre plume.
En 1799, la mère de Napoléon fait une cure à Vichy. Sous l’Empire, le Parc des Sources est aménagé sur l’ordre de l’empereur.
Au XIXe siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l’époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866, qui vont entraîner une profonde transformation de la ville. On y installe des parcs et des lieux de divertissement,
comme le grand Casino.
Au-dessus, un baromètre croquignolet ... ;o)
Le grand établissement thermal, de style oriental, sera construit à la Belle Époque ....
En 1900, le Parc des Sources est entouré d’une galerie couverte métallique.
Longue de 700 mètres, elle est ornée d’une frise de chardons.
Et puis à l'intérieur, ce n'est pas mal non plus ...
Je ne goûterai pas les eaux ... Trop peur d'avoir envie de faire pipi en route, ensuite ! ;o)
Je préfère fureter dans le coin de l'Opéra ...
Devant l'entrée des artistes, les Ballets Béjart de Lausanne déchargent leur matériel ...
Les rues sont belles ...
... fleuries ...
Une petite absinthe ?
... ou bien des sucreries de la Maison Moinet ?
À moins que vous ne préfériez les Alma de la confiserie "Aux Marocains" ...
Ce serait en hommage à Napoléon III que ces chocolats auraient été créés ...
En levant le nez, on peut détecter plein de traces du passé ...
On passe d'une rue à l'autre en empruntant des "passages" ...
Le toit du Monoprix, pour mes copines Véronique et Juliette, toutes les deux adeptes inconditionnelles, comme moi, de cette enseigne ...
Je remarque cette porte "RF" au fond d'une cour ... en me demandant quelle est sa raison d'être ...
Quelques boutiques chics pour finir, sous ces galeries élégantes ...
De ravissants tabliers en Vichy ...
... et puis tout un bric-à-brac amusant ...
... à la Galerie de l'Opéra, étrange et sympathique magasin à la fois fabricant d'abat-jour pour les grands de ce monde, galeriste et antiquaire ...
Fin de la visite vichyssoise ... Un avant-goût, encore une fois ... Beaucoup trop court ... Il me reste tant de choses à découvrir ici aussi ...
Cette fois-ci, c'est vers la Bourgogne que nous faisons route ... Alors oui, la route, c'est chouette ... mais quand on est derrière ça sous la pluie, on se prend à regretter de n'être pas sur une autoroute à quatre voies ... pour doubler tranquillement ! ;o)))
Petite pause à Digoin ... Un souvenir de jeunesse que je veux partager à mes garçons ...
Petite ville posée au bord de la Loire ... J'avais oublié que c'était la Loire, d'ailleurs ...
... elle possède un ouvrage remarquable ...
... le Pont Canal, construit aux alentours de 1835 ...
J'ai de très jolis souvenirs de ce pont canal, même si ce que j'avais à l'esprit, c'est que le pont canal surplombait ... la route ! ;o)
Comme quoi il est toujours intéressant d'aller vérifier ses souvenirs, quand on en a l'occasion ... ;o)
En tout cas, l'endroit est encore plus beau que dans ma mémoire ...
La tranquillité des lieux donnerait bien envie d'aller passer quelques jours ...
... à bord d'une mignonne et confortable péniche ... et passer les écluses ...
... sur ce Canal Latéral de la Loire. Cette vieille pancarte a été conservée, sans doute ... Tant mieux, elle est belle comme tout.
Je suis contente d'être repassée par là ...
Les garçons ont bien apprécié aussi. C'est quand même une curiosité ...
Peut-être y reviendront-ils dans trente ans, eux aussi ? C'est ça qui serait amusant ... ;o)
Fin d'après-midi ... Un petit coup d'autoroute pour rejoindre Dijon ... Dans le soleil couchant, ...
... deux montgolfières semblent flotter au-dessus des champs ...
Paul nous fait arrêter la voiture au bord d'un champs de tournesols, juste à côté de l'Abbaye de Citeaux ... pour la photo-souvenir habituelle ! ;o)))
Et puis nous arrivons chez nos amis ... Marielle et sa famille nous attendent avec beaucoup de patience ... Plein de trucs à grignoter, toutes meilleures les unes que les autres ... et puis à boire ! ;o) Après le dîner, on bavarde des heures en goûtant à l'excellent cidre de glace, offert il y "quelque temps" de cela par ma copine Anne. Je voulais le tester en bonne compagnie. Nous l'avions oublié à Noël ... Voilà qui est réparé ... Quelle merveille, Anne ! Un nectar tout à fait divin ... Il n'en faudrait pas beaucoup pour que cela devienne une addiction, chez moi ! ;o)))
Forcément, après ça, on dort bien la nuit et on se réveille en pleine forme ...
... pour un petit déjeuner excellent !
Première aventure de la journée : Aller chez Fournier, le boucher de Saint-Jean-de-Losne ... On en profite pour aller marcher sur le port ... Oui, cette toute petite ville possède le plus grand port fluvial en eaux intérieures de France ...
Il y a une belle écluse ...
... des drôles de champignons semblent sortis de terre comme par magie ...
... et puis de temps à autre, des hérons perchés sur les poteaux de bois !
Et puis, last but not least, à Saint-Jean-de-Losne, il y a le jambon persillé de M. Fournier ... On en fait, des kilomètres, pour pouvoir en picorer des petits dés ... Merveille des merveilles ...
On rentre juste à temps pour déguster une ... raclette ! Ben oui, cet été, on mange de la truffade et des raclettes. Il faut dire que le temps s'y prête plutôt bien ... ;o) Marielle nous a prévu une raclette franc-comtoise des familles !
Clément avait loupé la précédente. Le pauvre, il était au Canada, à ce moment-là ... ;o)
Divines charcuteries à la fois bourguignonnes et franc-comtoises, Morbier, Bleu de Gex et Arbois Pupillin ...
Rêvez, rêvez ...
Le bonheur est dans l'assiette, et autour de la table, même si sur cette photo, nos trois modèles ont l'air d'avoir un peu trop fumé ! ;o)))
Dans l'après-midi, nous sommes invités à prendre le café chez Marie-Claire, que nous avions rencontrée à Paris lors de mon dernier séjour, à Pâques. Elle était venue avec Marielle et Mélo et je leur avais fait visiter certains coins de la Capitale au cours d'une journée bien agréable ... Pas pris de photo car pas osé mais on passe un excellent moment, autour d'une divine tarte aux cerises et d'un superbe gâteau à la framboise. Bravo Marie-Claire, et à très vite à Paris pour de nouvelles découvertes ...
Ensuite, nous filons à Dijon ... J'adore Dijon, et Clément veut visiter un peu ...
L'architecture est superbe ... Des hôtels particuliers à la pelle ... Celui-ci est l'Hôtel Legouz de Gerland ... Tout en rondeur, c'est une vraie réussite. Détail amusant, il fut la propriété de Stephen Liegeard, avocat et écrivain dijonnais qui fut un amoureux inconditionnel de la Riviera, qu'il renomma Côte d'Azur ... C'était un amoureux de Cannes et il y passa bien des hivers, dans la Villa des Violettes, jusqu'à sa mort en 1925. À Cannes, on le connaît bien et ça m'a fait tout drôle d'apprendre qu'il était Dijonnais, et puis aussi de découvrir sa maison !
Quand je vous dis que j'apprends des tas de choses en me baladant au hasard ...
Continuons ...
Découvrons ensemble une ancienne fabrique de piano en poussant un porche au hasard ...
Des maisons à colombages par dizaines ... Que dis-je, par centaines ! ;o)
Des sculptures et des mascarons, sur bon nombre de demeures ...
Des enseignes, toujours élégantes ...
Des œuvres graphiques bien plus modernes, parfois cachées ...
... et puis bien-sûr la petite chouette, dans la rue du même nom ... Touchez-la en faisant un vœu, il pourrait bien se réaliser ! ;o)
Poussez les portes des maisons ... Vous ne serez jamais déçus.
Et puis si comme moi vous aimez les terrasses de café ...
... alors foncez ...
Elles ne manquent pas à Dijon ...
... c'est le moins qu'on puisse dire !
Alors ouvrez bien les yeux et tenez votre appareil prêt à photographier ...
Vous aurez l'embarras du choix, de tous les styles, de toutes les époques. Je vous l'assure, vous vous régalerez !
Dijon, c'est un paradis du shopping, aussi ... Ce ne sont pas ces fashion victims qui me contrediront ...
Moi, je suis plus moutarde et vinaigre "addict" et c'est chez Maille que je m'approvisionne ... très largement ! ;o)
Il est temps de filer, comme ces petits bonshommes de pain d'épice ... La journée se termine ...
Apéro de première classe ...
Dîner léger ... au cours duquel le confit de cerises noires à la réglisse de Marielle épousera à la perfection le vieux Laguiole que nous avons apporté ... Délicieuse soirée ... À demain ! ;o)
À nouvelle journée qui commence, nouveau petit-déjeuner et nouveau smoothie ... Nous sommes gâtés !
Mercredi matin, c'est jour de marché à Beaune ... alors on y va !
C'est une jolie ville, que j'ai déjà visitée plusieurs fois mais dans laquelle je m'arrête toujours avec plaisir ... Il y a de très belles maisons, et vous savez combien j'aime ça ...
Et puis il y a le célèbre Hôtel-Dieu, dont les anciens hospices sont bien connus ...
Son architecture est admirable ...
L'entrée se trouve sur une petite place mignonne ...
Fruits, légumes, fromages ... et vins ... Tout fait envie !
Ces noms ne sonnent-ils pas doux à vos oreilles ? ;o)
On goûte ?
Pour éponger l'alcool, on s'arrêtera chez Mulot et Petitjean ...
... rien que pour son pavé dijonnais, ce pain d'épices fourré à l'orange !
On déjeune d'un excellent plat que nous avions goûté chez Marielle la première fois que nous lui avons rendu visite ...
Le poulet Gaston Gérard ...
On se régale ...
... et la tarte aux cerises du dessert est bien accueillie par la tablée !
Pas loin du restaurant se tient une intéressante manifestation, les Vinestivales ...
Les Vinestivales représentent une manière originale de découvrir les arômes des vins de Bourgogne.
Cette exposition temporaire est installée dans une très jolie salle de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Beaune, dont les murs sont recouverts des panneaux en bois sculpté qui servirent lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1889 pour accueillir et présenter les meilleurs vins de Bourgogne.
Cette année, on nous a installé 12 dispositifs olfactifs qui nous entraînent dans le monde des arômes du vin. En voici quelques exemples ...
Cela va nous permettre de déguster autrement les vins de Bourgogne, maintenant ...
Je n'aurais pas pensé aller chercher des arômes lactés dans le Chardonnay ...
Je vais m'y essayer, maintenant ...
Les arômes de sous-bois me paraissent plus logiques ... Quoique ...
Bon, un nouveau monde d'expériences s'ouvre à moi, maintenant ! ;o)
Comme on ne fait que respirer, aux Vinestivales, c'est en marchant bien droit que l'on peut commencer la visite des Hospices de Beaune ...
Connus dans le monde entier pour ses toits polychromes en tuiles vernissées, cet ancien établissement hospitalier du XV ème siècle est devenu aujourd'hui un musée.
Fondé pour soigner les pauvres par Nicolas Rolin que voici, chancelier du duc de Bourgogne Philippe III de Bourgogne (Philippe le Bon), ...
... l'Hôtel-Dieu accueille ses premiers patients le 1er janvier 1452.
Ils seront soignés gratuitement par les Sœurs Hospitalières de Beaune.
La salle la plus impressionnante est dite "grande salle des Pôvres". Elle mesure près de 50 mètres de long, pour 16 mètres de haut. Elle est en forme de carène de bateau inversée.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux, le centre de la pièce étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Deux patients pouvaient être couchés sur chaque lit. Derrière chaque lit, on trouvait un coffre dans lequel on rangeait le linge des malades.
Juste à côté, une salle ne comportant que quatre lits était réservée aux malades les plus aisés ...
Elle fut créée en 1645 ...
... et elle est présentée aujourd'hui avec son mobilier du XVII ème siècle.
Passons à l'apothicairerie ... ou pharmacie, comme on dit maintenant. Ma maman ayant fait l'essentiel de sa carrière comme pharmacien hospitalier (sans cornettes, hein ? ;o))) ...
... j'ai bien connu ces antres tapissées de médicaments et je m'attarde donc avec plaisir dans ces pièces remplies de pots faïence du XVIII ème siècle ...
... et de fioles ...
... emplies de poudres aux noms étranges ! ;o)
La première salle présente un mortier en bronze doté d'un arc accroché au pilon permettant d'alléger son poids et ainsi de faciliter le travail des apothicaires lors de la préparation des remèdes.
Passons à la cuisine, que vous aimerez à coup sûr visiter ...
Elle est aujourd'hui présentée comme elle était au début du XIXe siècle, avec son grand fourneau muni de deux robinets d'eau en "col de cygne".
Elle possède une immense cheminée et un tourne-broche automatisé datant de 1698 ...
... animé par un petit automate costumé, appelé « Messire Bertrand », qui a l'air de tourner la manivelle ! Ravissant !
Terminons la visite, bien plus riche que ce que je viens de vous montrer (mon propos étant juste de vous mettre en appétit !), par ce beau puits d'inspiration gothique ...
... et ressortons arpenter les rues !
Un arrêt à la Cave du Couvent des Cordeliers ... Ce bâtiment sobre et magnifique fut le premier couvent fondé à Beaune, au XIIIème siècle.
On peut se promener dans les caves, parmi les rangées de tonneaux.
On peut aussi y goûter des vins mais nous serons raisonnables ... Jour sans alcool pour moi ! ;o)))
Pour eux aussi, d'ailleurs ... Quand je vous dis qu'on est raisonnable !
De retour à la maison, c'est d'ailleurs avec un sirop suédois, dont j'ai tout oublié sauf que c'est bien bon, que l'on se désaltère. Pour grignoter, des tomates cerises de toute sorte, que Marielle a trouvé au marché de Beaune. Elles sont excellentes ...
Une tarte aux courgettes et saumon fumé au dîner ... Fin de la journée ... Bonne nuit ... ;o)
Jeudi matin ... Départ pour un pèlerinage autrement plus important pour moi que celui de Saint-Jacques de Compostelle ... Nous partons montrer à Paul et Clément les coins dans lesquels je passais mes vacances à leur âge, chez ma grand-mère ... Direction Montceau-les-Mines et sa région, donc !
On est réveillé par une odeur délicieuse ... En descendant, on trouve Jean-Mi très affairé !
Cette douce odeur serait donc celle de gaufres toutes fraîches ? Et en plus, il a le même gaufrier que celui qu'avait ma grand-mère !
Excellent préambule à cette journée des souvenirs ...
Avec du sirop d'érable ...
... ou de la confiture de mirabelles ... On se régale ! Merci Jean-Mi !
Départ pas trop tardif, donc ... La route est un peu longue, quand même ... mais si belle ...
Superbe ! Presque magique ...
... ce qui donne à l'endroit un délicieux charme suranné.
Le village est bien calme ...
On en fait le tour rapidement ...
On passe devant la mairie-école ... Je me demande combien d'élèves viennent en classe ici ...
Il fait bon ...
... et il est l'heure d'aller déjeuner. Le moment pour moi de vous présenter une coutume régionale à laquelle ma famille sacrifiait lorsque nous étions enfants ... Dans les petits bistrots de campagne, on pouvait se faire servir toute la journée un casse-croûte simple et roboratif, tellement délicieux avec ses produits bien frais et ... bien faits !
Quand on était mineur à Montceau-les-Mines (pas moi, le "on" est général ), il était agréable de pouvoir s'éloigner de la grisaille et des poussières noires pour aller se mettre au vert le temps d'une journée. Le Mont Saint Vincent était l'endroit tout trouvé pour aller prendre l'air d'une campagne ... plus verte ... et passer une journée tranquille ... Bon, comme ça, ça fait un peu Zola mais l'esprit y est ... ;o) Le casse-croûte était simple, dans de petites auberges ...
Du bon gros pain de campagne ...
Un jambon cru de toute beauté ... De belles tranches bien épaisses et moelleuses ...
Et puis l'omelette, bien sûr ... Celle que l'on faisait avec les œufs de la maison, ou de la ferme d'à côté ... Nature ou à la ciboulette ...
À la ciboulette, j'ai toujours trouvé ça divin ... Une bonne salade avec une vinaigrette maison bien moutardée ...
On est fin prêts pour rentrer ... Le soleil se couche sur les champs.
Les travaux des champs battent leur plein. Il fait beau et il faut moissonner avant ...
... la prochaine pluie ! ;o)))
On arrive juste à temps chez Marielle pour une divine omelette aux trompettes de la mort ... Juste fabuleux ... La journée fut longue ... et demain, on se lève tôt ! Du boulot en perspective, il faudra que l'on soit en forme .. ;o)
Nous sommes à peine partis qu'une petite biche traverse la route juste devant nous ...
... pour disparaître dans les blés en bondissant ... Jolie vision ...
On prend la route des vins à Nuits-Saint-Georges ... Quelques belles bâtisses bordent la route ...
... au milieu des vignes ...
Soudain, un beau toit en tuiles colorées apparaît ...
Nous sommes à Aloxe-Corton ... Rien que prononcer le nom me fait frémir d'aise ... ;o)
On quitte la grand route et l'on s'enfonce dans les vignes ...
On arrive devant le château ...
Superbe ! Presque magique ...
Je me sens bien, en Bourgogne ...
Après Aloxe-Corton, on passe à Pernand Vergelesses ... Autre nom qui me fait rêver ...
Le vignoble est somptueux ...
Je m'arrête un moment au bord de la route, sous un vieux poirier ...
... pour admirer l'entrée des vignobles ...
Ces murs de pierre, ces portes et ces croix sont superbes ...
Nous sommes les seuls à nous promener par là. Toutes ces choses merveilleuses rien que pour nous ... Sous cette statuette représentant Saint Vincent, le vignoble de Pernand Vergelesses commence ... Celui d'Aloxe Corton s'arrête ... Et tout ça juste pour nous ... ;o)
On reprend la route, plus longuement,cette fois, et l'on dépasse Buxy vers midi. Nous sommes sur le territoire des vins de la Côte Chalonnaise. Bien bons aussi, les Rully, Givry et autres Mercurey ... Et que dire d'un Montagny ? ... ;o)
On est en pleine campagne ... Il y a des vaches partout, là aussi ...
Il commence à "faire faim" mais on a tout prévu ... Direction Mont Saint-Vincent ... un endroit où nous avions nos habitudes, quand nous étions petits ...
C'est drôle, même les pancartes anciennes n'ont pas changé ...
... ce qui donne à l'endroit un délicieux charme suranné.
Le village est bien calme ...
On en fait le tour rapidement ...
On passe devant la mairie-école ... Je me demande combien d'élèves viennent en classe ici ...
Il fait bon ...
... et il est l'heure d'aller déjeuner. Le moment pour moi de vous présenter une coutume régionale à laquelle ma famille sacrifiait lorsque nous étions enfants ... Dans les petits bistrots de campagne, on pouvait se faire servir toute la journée un casse-croûte simple et roboratif, tellement délicieux avec ses produits bien frais et ... bien faits !
Quand on était mineur à Montceau-les-Mines (pas moi, le "on" est général ), il était agréable de pouvoir s'éloigner de la grisaille et des poussières noires pour aller se mettre au vert le temps d'une journée. Le Mont Saint Vincent était l'endroit tout trouvé pour aller prendre l'air d'une campagne ... plus verte ... et passer une journée tranquille ... Bon, comme ça, ça fait un peu Zola mais l'esprit y est ... ;o) Le casse-croûte était simple, dans de petites auberges ...
Du bon gros pain de campagne ...
Un jambon cru de toute beauté ... De belles tranches bien épaisses et moelleuses ...
Et puis l'omelette, bien sûr ... Celle que l'on faisait avec les œufs de la maison, ou de la ferme d'à côté ... Nature ou à la ciboulette ...
À la ciboulette, j'ai toujours trouvé ça divin ... Une bonne salade avec une vinaigrette maison bien moutardée ...
... et puis pour le dessert, celui que nous attendions tous, un fromage de chèvre frais couvert de crème, que l'on saupoudrait abondamment de sucre ... Ah cette merveille ! Le petit Jésus en culotte de velours ... Rien de moins, messieurs-dames ... ;o)
Le Mont Saint-Vincent, nous y montions une fois par vacances, avec ma tante Jeannette, pour dîner dans un petit restaurant ... Nous attendions ce moment toutes les vacances. Celui où en entrant chez ma grand-mère un beau jour, elle lançait un "Et si nous allions manger le jambon au Mont-Saint-Vincent ce soir ?" ...
En cherchant sur Internet les endroits au Mont-Saint-Vincent où nous pourrions regoûter à ces délices, et les faire goûter à mes garçons, surtout, je suis tombée sur le Bec Fin ...
En cherchant sur Internet les endroits au Mont-Saint-Vincent où nous pourrions regoûter à ces délices, et les faire goûter à mes garçons, surtout, je suis tombée sur le Bec Fin ...
Et dès notre entrée, même si je ne me souviens plus vraiment de l'endroit exact où nous allions avec ma tante, je me sens en terrain connu ...
Une salle à l'ancienne, sans prétention aucune mais dans laquelle on se sent bien ...
J'ai d'ailleurs l'impression que les ouvriers du coin s'en servent de cantine ... Ils ont bon goût ! ;o)
Les patrons sont charmants. La dame est volubile, et raconte qu'ils ont repris l'endroit il y a quelques années ., après qu'il soit resté longtemps fermé. Elle cuisine simple et juste, et refait même les crâpiaux de treuffe ... Vous pensez bien qu'avec une femme comme ça, je ne peux que m'entendre ! ;o)
Et puis, en distribuant les plats, elle met une ambiance familiale dans son petit restaurant et c'est bon ...
Pour ceux qui ne connaissent pas les crâpiaux de treuffe, en voici la recette ... Il s'agit en fait de petites crêpes ... à la pomme de terre. Un joli souvenir pour moi puisque nous en faisions une fois par séjour avec ma grand-mère. À ce repas-là, on ne mangeait que ça; Ils sortaient brûlants de la poêle et on se cramait la langue mais qu'est-ce que c'était jubilatoire ! ;o)
Crâpiaux de treuffes comme chez ma grand-mère ...
Ingrédients :
- 300 g de pommes de terre
- 2 cuillerées à soupe de farine
- 1 œuf
- sel
- poivre
- Huile pour la friture.
Préparation :
Râpez les pommes de terre dans un saladier et essorez dans un torchon pour bien sécher les filaments. Ajoutez la farine, l'œuf, le sel, le poivre. Mélangez le tout. Faites chauffer un peu d'huile dans une grande poêle. Déposez-y une cuillerée à soupe de l'appareil. Aplatissez, recommencez l'opération, les crâpiaux ne doivent pas se toucher. Faites dorer des deux côtés. Servez brûlant.
Étape suivante, Saint-Vallier ... Ça ne vous dira sans doute rien mais c'est ici que je suis née ...
Crâpiaux de treuffes comme chez ma grand-mère ...
Ingrédients :
- 300 g de pommes de terre
- 2 cuillerées à soupe de farine
- 1 œuf
- sel
- poivre
- Huile pour la friture.
Préparation :
Râpez les pommes de terre dans un saladier et essorez dans un torchon pour bien sécher les filaments. Ajoutez la farine, l'œuf, le sel, le poivre. Mélangez le tout. Faites chauffer un peu d'huile dans une grande poêle. Déposez-y une cuillerée à soupe de l'appareil. Aplatissez, recommencez l'opération, les crâpiaux ne doivent pas se toucher. Faites dorer des deux côtés. Servez brûlant.
Étape suivante, Saint-Vallier ... Ça ne vous dira sans doute rien mais c'est ici que je suis née ...
Enfin, là, précisément. C'est la première fois que j'y reviens, figurez-vous ! ;o)))
On arrive ensuite très rapidement à Sanvignes ... Ça ne vous dira rien non plus ...
... mais cette photo prise devant la piscine est pour mon grand frère ...
Je le trouvais trop, trop fort quand il se jetait la tête la première dans l'eau depuis le plongeoir de 5 mètres ! ;o) Rien n'a changé, ici !
On continue à descendre vers Montceau ... Petit coucou à ces jolies chèvres ...
Et tatatata !!!! Nous voici au Magny ! The place to be en Bourgogne ! Non, je rigole ! ;o)))
Bon, là, ça a changé et ça me plaît moyen ... L'église est devenue une verrerie. Ça fait bizarre, quand même ... même si je ne suis pas, loin s'en faut, une grenouille de bénitier ! ;o) Mais j'aime les visiter, les églises ...
Ça, c'est l'école et elle est toute aussi pourrie qu'avant, quand on jouait dans la cour pendant les vacances ...
Ça, c'est ce qui reste de chez Kalmucki, le boulanger ... On allait y chercher le pain, avant d'aller dépenser nos pièces de 1 centime dans des pastilles de gomme chez "la Bobin", l'épicière ... que je ne retrouve plus.
Et puis tout au bout de la rue de Commentry, voilà la maison de ma grand-mère ...
Les cousins s'y retrouvaient pendant les vacances ... Il y avait un grand jardin et un "petit bois" ... C'était une des maisons d'ingénieurs ... Elle était grande et agréable ... J'ai plein de souvenirs, là-bas ... On y a fait tant de bêtises ... ;o) Dommage, à chaque fois que nous passons, elle est fermée ... Pourtant, je sonnerais bien pour entrer encore une fois dans le jardin ...
En tout cas, les hortensias sont toujours là ... ceux-la même que nous avions étêtés un jour avec les cousins, ce qui nous avait valu quelques hurlements de mes tantes et de ma grand-mère ! Finalement, ça ne leur a pas mal réussi : Trente-cinq ans plus tard, ils sont encore bien vigoureux ! ;o)))
On poursuit notre route en passant devant les maisons des instituteurs ... On y avait quelques "copains" ... que nous bombardions régulièrement avec de vieilles pommes pourries (molles, donc !), depuis le toit du garage de ma grand-mère ... Quand nous étions tous dans de bonnes dispositions, elle sortait la friteuse, épluchait des pommes de terre et nous appelait tous pour manger de grosses platées de frites délicieuses ... Nos cop's étaient toujours épatés, et nous très fiers !
Suite de la promenade à Blanzy ... Je nous arrête un instant devant une maison de mineurs, pour que vous puissiez voir qu'elles étaient plutôt coquettes, finalement ...
Notre but de promenade est aujourd'hui le Musée de la Mine de Blanzy. Il se trouve sur un ancien puits, le Puits Saint Claude, dont l'exploitation cessa en 1882. C'est une association, "La Mine et les Hommes", qui a décidé, pour que ne se perde pas le patrimoine minier de la région, de faire visiter ce puits remis en état et de montrer ce que fut l'extraction minière telle qu'elle fut pratiquée sur les différents sites de Houillères de Blanzy pendant un siècle et demi ...
Jetons d'abord un œil au chevalement. Quand j'étais petite, il y en avait plein. Ils rythmaient le paysage et je les aimais bien ...
À l'entrée du puits, un gardien nous accueille dans sa cahute ...
Devant la cahute, une statue, hommage aux mineurs ...
... ou plutôt une demi-statue puisque l'original, qui se trouvait à Montceau, a été replacé ici en deux parties distinctes ...
La partie supérieure est ici, derrière notre mineur-passionnant guide touristique ...
Ce qui m'amène à vous parler de Jules Chagot, fondateur de la ville de Montceau-les-Mines. Ce monsieur fonde en 1856 la Société des Mines de Blanzy. C'est dès lors une société familiale. Elle fait travailler des mineurs, souvent italiens ou polonais, qui sont de plus en plus nombreux. Il va donc falloir les loger et Jules Chagot décide de construire des logements au lieu-dit "Le Montceau" ... qui devient la commune de Montceau-les-Mines le 24 Juin 1856.
Les cités minières sont construites à proximité des puits, pour des questions pratiques ... et rentables !
Cette politique de logement fait partie d'une politique paternaliste en diable. Pour fixer la main d'œuvre, le patron s'occupe de tout : le logement, le chauffage ...
...l'accès aux soins, le système éducatif et même les loisirs ...
Il vaut mieux éviter que les mineurs ne se mettent à fréquenter les cabarets, à devenir alcooliques ou à parler politique ...
Ce qui m'amène à vous parler de Jules Chagot, fondateur de la ville de Montceau-les-Mines. Ce monsieur fonde en 1856 la Société des Mines de Blanzy. C'est dès lors une société familiale. Elle fait travailler des mineurs, souvent italiens ou polonais, qui sont de plus en plus nombreux. Il va donc falloir les loger et Jules Chagot décide de construire des logements au lieu-dit "Le Montceau" ... qui devient la commune de Montceau-les-Mines le 24 Juin 1856.
Les cités minières sont construites à proximité des puits, pour des questions pratiques ... et rentables !
Cette politique de logement fait partie d'une politique paternaliste en diable. Pour fixer la main d'œuvre, le patron s'occupe de tout : le logement, le chauffage ...
...l'accès aux soins, le système éducatif et même les loisirs ...
Il vaut mieux éviter que les mineurs ne se mettent à fréquenter les cabarets, à devenir alcooliques ou à parler politique ...
La famille Chagot fait construire des églises et veille à ce que le catéchisme soit enseigné dans les écoles. Le neveu de Jules Chagot sera, en plus de son poste de Directeur des Mines de Blanzy, Maire de la ville de 1856 à 1878, créant une confusion totale entre les deux administrations ... En 1899, les mineurs, las de cette politique paternaliste, des conditions de travail inhumaines et des très bas salaires, se mettront en grève, la première d'une longue série ...
Revenons-en à la visite : Un premier bâtiment présente donc l'évolution du travail des mineurs dès le milieu du XVIIIème siècle, au travers d'objets, de gravures et de photographies ... Il y a aussi un joli film qui permet de connaître un peu les différentes techniques de travail de la mine.
Voici une très belle collection de lampes de mines ...
Voici une très belle collection de lampes de mines ...
Un mineur, certainement avant la descente dans le puits, puisqu'il n'a pas encore la "gueule noire", qui fut son surnom pendant plus d'un siècle ...
Là, c'est, si je me souviens bien, le bureau de l'ingénieur. Je me demande si celui de mon grand-père, que je n'ai pas connu, était comme celui-là ...
Ensuite commence la découverte des installations du Jour et du Fond ... Ici, notre guide est devant une cage, qui descendait les mineurs de fond ... au fond !
On est sous le chevalement ... On se croirait sous la tour Eiffel ! ;o)
Voilà le système de communication ...
... dont voici le mode d'emploi !
... que ces jolies lampes-là ... Deux modèles de lampes Marsaut, datant de 1890, sur cette photo : À gauche, la lampe des mineurs, dont le fer affolait les boussoles des géomètres sous la terre ... ce qui explique le modèle en cuivre de droite, pour ces derniers ... L'obscurité étant un obstacle majeur à la progression des mineurs sous la terre, on n'a eu de cesse d'améliorer les lampes au fil des années. Certaines servaient même à contrôler la teneur en grisou, gaz explosif qui a occasionné à maintes reprises des catastrophes dramatiques dans les mines.
Dans la salle des machines, notre guide nous initie au fonctionnement d'une machine d'extraction permettant de faire descendre et monter les cages dans le puits. Elle fonctionnait à la vapeur puis, au cours du XXème siècle, à l'air comprimé.
Les mineurs de l'association qui nous accueille ici sont des bénévoles dont l'activité est pour moitié l'entretien de ces merveilleuses machines. Grâce à eux, on peut là s'imprégner de ce que fut la Révolution Industrielle dans le domaine de la mine ...
La visite se poursuit par les galeries, reconstituées par nos mineurs bénévoles ... L'idée est de nous faire toucher du doigt l'évolution des techniques d'extraction entre le XIXème et le XXème siècle.
La visite est très vivante et notre guide n'est pas avare en anecdotes. On se rend vraiment compte de l'extrême difficulté et des dangers du travail au Fond ...
On voit combien les machines se sont modernisées, permettant un rendement bien meilleur ...
Il paraît même que les gueules noires étaient "copains" avec les rats ... Tant que le rat était là, c'est qu'aucun danger n'était en vue ... Alors les mineurs partageaient souvent leur déjeuner avec ces petites bêtes ! ;o)
On termine la visite par la salle des pendus ... C'était en fait les vestiaires, qui étaient suspendus en hauteur. Le mineur glissait ses vêtements propres le matin en arrivant et les remettait le soir, après avoir pris une douche. Cela dit, ma maman me raconte que ces messieurs, à son époque à elle, sortaient encore tout noirs de la mine et rentraient chez eux comme cela. Je n'aurais pas aimé être femme de gueule noire ! ;o)))
Nous nous arrêterons là, pour aujourd'hui; je ne vous montre pas tout. Comme toujours, il vous faudra aller y faire un tour vous-même ...
Promis, cette visite du puits Saint-Claude, des Mines de Blanzy, est un vrai régal ! N'hésitez pas, surtout !
Fin de la journée dans Montceau. Pas assez de temps pour m'y promener bien. La prochaine fois, je resterai quelques jours ... C'est curieux, le pont levant, sur le Canal du Centre, a été repeint ... comme une chambre de bébé ! Avant, il était gris et ça lui allait bien. Mais j'imagine que les Montcelliens, après la fermeture des mines en 1992, ont eu envie de sortir de la grisaille ... De là à repeindre le pont en rose et bleu layette, hummmm ! ;o)))
Cela dit, la balade au bord du canal est toujours un plaisir.
Il y a de très belles péniches ...
La paysage est plutôt riant ... Rien à voir avec ce qu'était Montceau avant !
Il paraît que Montceau-les-Mines est devenue Montceau en Bourgogne. Ça ne me plaît pas trop. Pourquoi vouloir renier son passé, surtout quand il est d'une telle richesse ?
Heureusement, les monuments en l'honneur du passé que j'aimais sont toujours là ... Celui-ci est en l'honneur des mineurs ...
... des veuves et des orphelins ... Il raconte tant de choses, si on sait le regarder ...
Quant à celui-ci, vous le connaissez peut-être ... Il est signé Antoine Bourdelle et représente en haut une lampe de mine ...
... et sur son socle, quelques scènes de la vie d'un mineur de Fond ! La conclusion parfaite à une visite riche en enseignements et en émotion ...
Deux petites courses gourmandes, quand même ... La pâtisserie Desbrosses a fermé depuis longtemps, et avec elle sont parties "ginettes", "grenouilles" et pâté en croûte ... Heureusement, il me reste le Montcellien de chez Château, parce qu'il m'est impossible d'envisager une incursion Montcellienne sans en rapporter ce gâteau ... Nous le mangerons avec Marielle et sa famille ... Je serai fière de leur faire goûter ... Et puis pour la petite faim de fin d'après-midi, la charcuterie de la rue Carnot fait un délicieux pâté en croûte ... et des petites brioches aux grattons dont je ne vous dis que ça ! ;o)
On est fin prêts pour rentrer ... Le soleil se couche sur les champs.
Les travaux des champs battent leur plein. Il fait beau et il faut moissonner avant ...
... la prochaine pluie ! ;o)))
On arrive juste à temps chez Marielle pour une divine omelette aux trompettes de la mort ... Juste fabuleux ... La journée fut longue ... et demain, on se lève tôt ! Du boulot en perspective, il faudra que l'on soit en forme .. ;o)
Vendredi matin ... J-1 ... Demain sera le grand jour ... L'anniversaire de Mademoiselle Mélo ! Il est donc plus que temps de s'atteler aux derniers préparatifs ... Les papillons colorés que j'ai découpés patiemment durant des jours à Cannes ...
... vont enfin trouver leur place ...
... sur de grosses boules colorées ...
Ces deux jeunes gens, eux, se mettent en cuisine ...
Il faut préparer les presque deux cents cupcakes prévus pour nourrir la sweet tooth des invités deux jours durant ...
Philippe, lui, est très occupé à dénouer la ficelle à rôti que lui a confiée Marielle ... ;o)
Quant à Jean-Michel, il semble si occupé à farfouiller dans les tréfonds de son garage que nous nous éclipserons sur la pointe des pieds ... ;o)
J'en profite pour vous montrer les figues ...
... et les tomates du jardin !
Pendant que tout ce petit monde œuvre sans relâche, Marielle nous prépare des petites pommes de terre au four, couvertes de thym et de romarin.
Passées au four avec un filet d'huile d'olive, c'est un parfait accompagnement ...
... pour les fabuleuses côtes de bœuf qui composeront notre déjeuner !
Quel joli déjeuner, n'est-ce pas ? Marielle et Jean-Mi, vous ne pouviez nous faire plus plaisir !
On regarde Jean-Michel découper ces deux bêtes ...
On a soudain tous très faim !
La Pommard glisse agréablement le long de notre gosier ...
Les plaisirs "simples" sont souvent les meilleurs, non ? ;o)
Allez, on se remet au boulot ! Pour ceux qui se demanderaient ce qui se passe là, Paul vient de couper son Levi's, avec l'aide avisée de Jean-Michel ! ;o)))
L'atelier pâtisserie recommence ... On glace les cupcakes, cette fois-ci ...
Et on fait ça avec méthode, s'il vous plaît !
Après, nos amis laissent libre cours à leur imagination ... et ça marche plutôt bien !
Marielle et moi, on s'attelle au gros gâteau.
Un vrai gâteau d'Alice au Pays des Merveille, le thème choisi par Mélodie pour son anniversaire ... Kitsch à souhait !
Les petites étiquettes sont prêtes. Elles iront encercler les ... nombreuses ... bouteilles de la fête !
On dîne rapidos, en terminant par le Montcellien rapporté ... de Montceau, je vous le donne en mille ! Ce dessert à l'ancienne, une meringue, une crème au beurre pralinée est des amandes caramélisées, est un souvenir d'enfance ... Ma madeleine à moi ! Vraiment !
Et puis le lendemain, on est sur le pied de guerre de bonne heure. La fête a lieu autour d'un grand étang, une ancienne sablière, près d'Arc sur Tille ... L'endroit est chouette mais l'abri, immense et fort utile en cas de mauvais temps, est un peu dépouillé. Il va falloir la rendre un peu plus gaie.
Heureusement, tout la monde a bien travaillé ...
... et on ne manque ni de main d'œuvre ...
... ni surtout de décors !
En une petite heure, nous voilà plongés dans l'ambiance magique ...
... d'Alice in Wonderland ...
D'énormes champignons ont poussé le long des murs ...
... et le gros chat que j'ai peint à Cannes et qui arrive après une semaine en Lozère ...
Marielle a sorti ses muffins et on les installe sur de grands plats ...
On habille les bouteilles de vin ...
... et deux petites heures plus tard, grâce à l'efficacité de l'équipe de choc, tout est enfin prêt.
Les filles ont convaincu Paul de se déguiser un peu ... ce à quoi il se plie très facilement.
Les premiers invités arrivent et accueillent les suivants avec un enthousiasme non feint !
Jean-Michel sort les 120 côtelettes de chez M. Fournier, vous savez, celui du jambon persillé ? ;o)
Les maîtres du feu vont frapper ...
Un attroupement se fait autour du foyer ...
Il faut dire que l'odeur est alléchante !
Pendant ce temps, Mélo prend la pose ...
Paulo le Facétieux la rejoint illico ...
Marielle nous a préparé une sangria délicieuse, pleine de morceaux de pêches bien mûres ...
La table des apéritifs se garnit progressivement.
Petites tartelettes, muffins variés ...
... et délicieuse tartinade d'artichauts, suivant une recette de Garance que Marielle a repéré il y a déjà longtemps.
Les invités ont apporté des salades variées. celle-ci est servie dans un plat ravissant que je remporterais bien chez moi ! ;o)
La salade d'oranges à l'oignon est délicieusement rafraîchissante ...
Tout en fait est appétissant !
Il y a, outre les côtelettes d'agneau grillées, des tranches d'un excellent rosbif, accompagnées d'une sauce "asiatisante" à base de coriandre, de sauce soja, de gingembre ... J'espère que Marielle vous en redonnera la recette exacte. On a aussi du poulet mariné, puis rôti, servi froid avec une autre sauce, délicieuse aussi ... Je remettrai la recette ici dès que Marielle l'aura publiée. Je veux vraiment en garder la trace sur ce blog. Trop bonne ! ;o)
La grande famille, venue de toute la France, a apporté des fromages d'un peu partout ... De quoi faire provision de calcium pour toute la fin de l'année ! ;o)
Il est temps de se mettre à table ...
Les jeunes se jettent sur le buffet. Notez au passage la très belle pendule, œuvre patiente et minutieuse du papa de Mélo !
Rapidement, les tables ... et les estomacs ... se remplissent ...
Les langues se délient ...
Arrive le grand moment du dessert ... Les petites mains se pressent ...
... pour aider à installer joliment les cupcakes ...
... sur de belles assiettes ...
... et d'élégants serviteurs et présentoirs !
On se précipite pour mettre la touche ultime au chef d'œuvre de ce repas ...
Et avouez que le résultat est juste ravissant !
La maman de Jean-Michel a aussi préparé un gâteau fourré, un classique dans la famille, sans lequel un anniversaire ne serait pas un anniversaire ... Et je dois dire qu'il est tout à fait excellent !
On débouche les magnums d'Asti Spumante, en essayant de viser de malheureux papillons, heureusement en tissu ! ;o)
On allume le gâteau d'Alice ... Ça pétille de tous les côtés ...
La demoiselle souffle ses 18 bougies ...
Après le déjeuner, on s'éparpille un peu ... On bavarde ...
On fait les andouilles ...
Il y a des parties acharnées, le mot n'est pas trop faible, non pas de croquet mais d'un jeu suédois, cousin de notre pétanque du Midi, le Kubb ...
Mélo nous montre qu'elle n'a rien perdu de son habileté au tir à l'arc ...
... et nous assistons à quelques saynettes rigolotes au bord de l'eau ... Ils savent s'amuser, les cousins !
Un peu plus tard, je les surprends en train de répéter une petite chanson, un peu à l'écart ...
Et puis nous sommes au bord de l'eau ...
... et certains s'essaient à pêcher !
Vient le moment d'ouvrir les cadeaux. Mélodie sera bien gâtée ! On n'a pas tous les jours ... dix-huit ans ?
La nuit tombe ... Les appétits se réveillent ...
Allez, on remet ça ?
Pour ceux qui ont soif, il y a encore ce qu'il faut ... Rien que du bon !
C'est un dîner-spectacle ... les cousins se déchaînent ... Musique ...
Expériences scientifiques amusantes ...
Il y a là de vrais talents. Surtout ce cousin-là, cracheur de feu ... mais pas que !
Nous avons droit à un spectacle exceptionnel, d'un rare professionnalisme ... On en reste tous sans voix, mais les yeux écarquillés de stupéfaction ... et d'admiration, surtout !
La soirée se termine autour du feu, avec des marshmallows grillés au bout de brindilles de noisetier ...
... et des déhanchements débridés sur une bande-son particulièrement bien choisie ! Tout le monde se déchaîne ... Certains passeront la nuit sur place, sous la tente ... Nous rentrons. Demain, nous partirons pour l'Alsace, en laissant nos copains à regret ... Ils se sont merveilleusement occupés de nous. Ce n'est pas comme ça que vous vous débarrasserez de nous, les amis ... ;o))))