L'automne en Provence ... Quelques fêtes et un mémorable goûter d'Halloween ...

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Bon, voyez par vous-mêmes ... Les volets sont ouverts depuis une bonne heure déjà ... Le soleil commence juste à pointer au-dessus de la ligne d'horizon ... Je me suis levée tôt mais ce billet automnal, il faut bien que je l'avance ... et que je le termine ... ;o) Ben oui, parce que maintenant, je n'écris plus que la nuit ... ;o)

Sans quoi les jours n'ont plus assez d'heures pour que je puisse faire tout le reste ... Quelle vie, je vous le dis ! ;o)

Après avoir, donc, terminé l'été tranquillement ... en mettant en bocaux les derniers trésors de la saison ...

... ici, des tomates confites "à la VEB" qui remplissent aujourd'hui une multitude de petits bocaux et égayeront notre hiver ...

Une demi-journée de travail pour six kilos de tomates Roma bien mûres ... Voilà aussi pourquoi j'écris la nuit ...

Au début de l'automne, il y a aussi le ramassage des mûres ... en bateau ! ;o)

De splendides branches de mûriers bien chargées ...

... au bord du Béal ! ;o) Pas facile d'accès mais la récompense est belle ...

Partons faire un tour à Grasse.

L'arrière-saison y est plus agréable que le plein été, qui draine des flots incontrôlables de touristes et retire finalement un peu de son âme à la ville ...

J'adore la vieille ville ...

... qui porte encore quelques traces d'époques révolues ...

Je remarque surtout depuis quelque temps de très beaux hôtels particuliers ...

... qui s'ouvrent petit à petit à la visite ... Voilà de quoi occuper quelques journées encore. Je vous en reparlerai au fur et à mesure de mes trouvailles ...

Reparlons aussi d'une fête à laquelle je rêvais de vous emmener depuis longtemps, mais que je loupe inexorablement chaque année ... Une espèce de fatalité à laquelle nous avons échappée le 2 septembre dernier, puisque, enfin, nous avons pu assister, à Aix-en-Provence, à la traditionnelle "Bénédiction des Calissons".

Venes toutei per lei calissoun ! L'appel était pourtant bien clair depuis des années ... Nous l'avons enfin entendu ! ;o)

Et voilà comment nous nous retrouvons à Aix en toute fin de matinée ... dans une ambiance provençale tout à fait typique et délicieuse ...

Un peu d'histoire, comme d'habitude, pour commencer, puisque cette bénédiction des calissons n'est pas là par hasard, juste pour promouvoir un produit local, aussi délicieux soit-il ... Eh oui, car le calisson est lié ... à la peste ! Ce fléau terrible qui ravage les populations pendant des siècles frappe Aix de façon particulièrement sévère en 1629. Les magistrats de la ville décident de "séquestrer" chez eux les habitants, plaçant dans des niches au coin des rues, mais cela, je vous l'ai déjà montré à plusieurs reprises, des statues de la Vierge pour que les fidèles puissent prier de chez eux.

Malgré ces précautions, l'épidémie s'étend de façon catastrophique et les plus hauts dignitaires du Parlement de Provence quittent la ville ... Tous sauf quelques-uns, dont l'assesseur Martelly, dont on parle toujours aujourd'hui. Le 20 janvier 1630, donc, il assiste à la messe, à la tête des notables et du peuple, et fait le voeu de faire célébrer chaque année un office d'action de Grâce en l'honneur de la Vierge de la Seds, la Sainte-Patronne de la ville. Jusqu'à la Révolution, les cloches de la ville sonneront chaque premier septembre pour rappeler ce que l'on appelle depuis le "voeu Martelly" ... C'est au cours de l'une de ces messes que seront distribués de délicieux petits "pains", bénis par l'Archevêque, les fameux calissons ... Le "Venite ad Calicem" que l'on chante en les distribuant devient vite, dans l'esprit populaire, "Venez au Calisson" ...  ;o))) Ou comment une friandise rentre dans la légende par la grande porte ...

Le renouvellement du voeu Martelly a été remis au goût du jour en organisant une grande fête, dont c'est aujourd'hui la 17ème édition. On promène Notre-Dame de la Seds dans la ville.

Sur la place des Quatre Dauphins, on joue de la musique ...

... et l'on danse ces danses traditionnelles un peu désuètes.

Pas trop le temps de déjeuner, la bénédiction aura lieu dans à peine une demi-heure et je ne voudrais pas louper ça ... On s'arrête donc à la Pizza Capri, une institution aixoise incontournable ...

On fait la queue en choisissant sa pizza en vitrine. Ça sent très bon et la pâte est toute fine ...

La mienne sera aux anchois ... Juste de la tomate, des anchois et des herbes de Provence ... On me la passe dans le grand four, le temps qu'elle devienne brûlante ... Un régal, vraiment pas cher en plus ...

On déjeune donc en remontant le Cours Mirabeau et l'on se retrouve en deux temps trois mouvements devant la cathédrale ...

Peuple et notables sont là, comme en ce jour du 20 janvier 1630 ! ;o)

La file des fidèles est longue ...

La procession s'apprête à entrer dans l'église.

La Vierge arrive elle aussi.

... portée par les plus fameux calissoniers de la ville.

On croise même un bébé dans un joli landau.

Le comité d'accueil est là, tout en haut des marches.

Une petite partie de la foule a pu entrer. La bénédiction peut commencer.

Au pied de l'orgue, une jeune fille chante le très bel Ave Maria de Schubert ...

Fin de la bénédiction. Tout le monde se retrouve autour la fontaine, sur la place des Quatre Dauphins, non loin de là ...

Le bébé de tout à l'heure s'est endormi ...

... dans son berceau en osier.

Je suis plantée là, au milieu des dentelles ...

... et des jolies coiffes.

Les calissoniers arrivent en procession.

... au son des galoubets et des tambourins.

Tout le monde est attentif.

Quelques gouttes de pluie ne suffisent pas à décourager les gourmands ...

...  qui attendent la distribution des calissons avec impatience ! ;o)

Les mines sont même vraiment réjouies ...

... d'autant plus que les calissons sont tout frais et moelleux ! Un véritable délice auquel je vous suggère d'aller goûter vous-mêmes l'an prochain. La fête est simple et bon enfant ... La ville est belle ... et bonne, ce jour-là ! ;o)

Septembre, c'est aussi le moment des derniers pique-nique en montagne ... Dans pas longtemps, il fera trop frais pour batifoler dans les sous-bois ...

De la caillette, quelques bons fromages, les petites tomates séchées à la maison, de la tapenade toute fraîche ...

On fait suivre cela d'un bon café pris en terrasse tout en haut du village perché de Gourdon ... De petits plaisirs faciles ...

Si l'on se sent un peu de flemme, on peut rester à la maison. Le marché du samedi matin nous aura sans doute livré quelques bons produits ... Le thym est frais et sent encore très bon ... La saison des poires commence ...

Mettons-en quelques-unes à rôtir au four dans un plat, avec un peu d'huile d'olive. De la fleur de sel, du poivre, du thym ...

On couvre à mi-cuisson de tranches de pancetta achetées chez l'Italien ... Quelques noix fraîches ... C'est la saison ...

Pas difficile ... On jette tout cela, bien brûlant, sur un lit de roquette.

Et comme les saisons s'entrecroisent, en septembre, il reste quelques fleurs de courgettes qui ne demandent qu'à accompagner ce plat, juste enrobées d'une pâte à beignet légère et passées à la friture ... encore un plaisir simplissime ... et facile à s'approprier !

Un petit tour à Nice, maintenant ... Mon papa est arrivé pour passer trois semaines avec nous. Une occasion de plus pour écumer la région. Je l'emmène voir la place Garibaldi fraîchement refaite ...

Elle est devenue très belle, cette place ...

Paul est resté à la maison. Seul Clément nous accompagne.

On s'enfonce ensuite dans les ruelles de la vieille ville ...

Le stockfish me fait envie ... J'aime ça, le stockfish. Il faudra que j'essaye un jour d'en préparer mais ça pue "un peu" et j'ai peur que l'odeur ne soit par trop tenace, ensuite, dans ma maison ! ;o)

L'agneau de Sisteron, Hallal ou pas, me semble moins risqué. ;o)

Bon, de toute façon, je ne suis pas là pour faire mon marché mais juste pour me promener.

Rapidement, tous ces commerces de bouche nous mettent l'eau ... à la bouche, justement ! ;o)

Un petit bout de socca serait le bienvenu ... Chez Thérésa ou chez René, pas d'importance ...

On arrive sur la place Saint-François, là où se tient le petit marché au poisson.

Une mouette veille ...

En passant devant le Bar de la Bourse ...

... je n'y tiens plus. La carte est trop tentante ... Menu ...

... ou plat du jour ... tout me fait envie !

On attend quelques minutes qu'une table se libère ...

Le bar est petit mais les tables, elles, sont assez nombreuses. On déjeune au coude à coude avec les habitués, ici, et la cuisine est faite devant nous ... C'est bon signe.

Après un kir délicieux, on m'apporte une assiette de beignets d'aubergines brûlants. Ils sont exquis. Mon papa prend des harengs, pommes à l'huile et Clément, des sardines farcies, en beignets elles aussi ...

Regardez comme les gens ont l'air bien ...

Mon papa continue sur une petite friture extrêmement copieuse, bien croustillante, accompagnée d'une belle salade.

Pour Clément et moi, ce sera une daube avec des raviolis superbes. L'assiette est copieuse et la daube est extra. On aura du mal à terminer mais qu'est-ce que c'est bon ...

Je termine par une salade de fruits frais, tout à fait bienvenue pour clore un tel repas.

Les messieurs se laissent tenter par un tiramisu maison. Je le goûte ... et l'adore ! ;o) Ici, tous les desserts sont faits sur place et je vous assure que les tartes, clafoutis, mousses et autres délices qui défilent devant moi tout au long du repas sont extrêmement appétissants.

Allez, la prochaine fois, je vous emmènerai chez Palmyre, dans la rue Droite ...

Une institution aussi, Palmyre ...

Remontons la rue Droite. Ça nous fera digérer cet excellent repas. On passe obligatoirement par le Palais Lascaris. Superbe endroit, à ne manquer sous aucun prétexte. La visite est gratuite, en plus.

Le palais Lascaris est un somptueux bâtiment du Vieux-Nice. Propriété de la famille de la haute noblesse niçoise Lascaris-Vintimille, c'est un exemple exceptionnel de l’architecture baroque du XVIIème siècle. Il demeurera la propriété de cette famille jusqu'à la Révolution. Abandonné ensuite, il sera racheté en 1942 par la Ville de Nice, remis en état car très dégradé puis rouvert à la visite en 1970.

Commençons par grimper l'escalier monumental, au milieu d'une petite cour intérieure ...

 À l’étage noble, on trouve les appartements d’apparat.

Les plafonds sont ornés de fresques et de stucs.

On peut  voir aussi une splendide collection de tapisseries d’Aubusson et des Flandres, de peintures, de sculptures, d'objets et de mobilier d’art des XVIIème et XVIIIème siècles. 

Mais ce qui est le plus impressionnant est à mon sens la remarquable collection d'instruments de musiques anciens ...

Pianos merveilleux ...

... de tous les styles et de toutes les époques.

Harpes majestueuses ...

... et remarquablement travaillées par les plus grands luthiers ...

Violons ou flûtes cachés dans des cannes ...

Un très bel ensemble, vraiment ...

À ne pas manquer non plus, l'extraordinaire pharmacie, au rez-de-chaussée, juste à droite en entrant dans le palais ...

Et comme j'ai toujours aimé regarder ce qui se passe à travers les fenêtres, je vous laisse déambuler un peu dans les pièces avec moi ...

C'est beau, non ?

Même si parfois, le vis-à-vis est un peu trop ...

... proche ? ;o) ...

... avant de ressortir ...

Voilà une boutique amusante. Une friperie jolie comme tout sur la place du Gesù.

Il paraît que le resto qui est juste à côté est bon, du vrai niçois traditionnel ... À essayer un autre jour ...;o)

Le boulanger Espuno est un incontournable ...

 ... avec son délicieux pain à l'ancienne ...

... cuit au feu de bois ...

Quant à l'église qui est juste en face, c'est un véritable petit bijou de l'art religieux baroque.

À ne pas manquer, même ...

Des dorures partout, pas moins de 160 anges sculptés, dit-on ...

... et ce Jésus-là ! ;o)

Sortie d'église de toute beauté ...

Juste en face, un chaton curieux se penche à la fenêtre ...

Marchons vers la mer ... Cette petite placette est jolie aussi, non ?

Nous voilà devant ce qui fut, à une époque, le siège du Sénat et de la Cour Suprême de Nice. C'est le Prince Charles-Emmanuel Ier, qui créa, en 1614, ces institutions, si j'ai bien compris (pas facile, cette histoire du Comté de Nice)... La Cour d'Appel l'y remplaça jusqu'en 1848 ... Aujourd'hui, c'est le CCAS qui y est installé ... Moins glorieux mais bien utile, néanmoins ...

Là, la façade de la chapelle du Saint-Suaire et de la Très Sainte-Trinité.

Je vous laisse lire sa petite histoire ...

Elle est jolie, non ?

Quelques toits colorés, beaux comme tout sur fond de ciel bien bleu ...

Ici, c'est le magnifique palais Caïs de Pierlas ...

... aux façades richement sculptées ...

Son histoire ? La voilà ...

Nous sommes enfin sur le bord de mer ...

La plage du Castel, que je vous montrais cet été, a été démontée ...

La promenade des Anglais est plutôt paisible ... On peut s'y promener, à pied ou en vélo ...

La sieste sur la plage est tout à fait conseillée ...

Nous, nous nous embarquons plutôt dans l'ascenseur qui mène au château ... De là haut, une vue superbe ... Prenons le premier côté, celui qui regarde vers l'Est. En-dessous de nous, c'est le Port de Nice ...

Petite photo-souvenir ... ;o)

Une vue plus large ...

Un très beau trois-mâts attend que l'on embarque, sans doute ...

J'aime beaucoup les immeubles colorés qui bordent les quais ... Très italien ...

Au loin, cette maison impressionnante, propriété, paraît-il, de l'acteur Sean Connery.

Et le château de l'Anglais, véritable folie architecturale du XIXème siècle dont les charmes furent sujets à controverses, à l'époque ...

Retournons de l'autre côté, celui qui donne vers l'Ouest, cette fois-ci, et prenons maintenant ces escaliers.

Nous sommes ici sur les ruines de ce qui fut le château de Nice ... Un ouvrage militaire fortifié présent du XIème au XVIIIème siècle, aujourd'hui détruit ... C'est un lieu de promenade très prisé des Niçois.

On aime la belle grosse cascade ...

Un doux moment de fraîcheur, bien appréciable lorsqu'il fait très chaud, l'été ...

Et puis de là-haut, que la vue est belle ! Bon, OK, on a le soleil en pleine poire, à cette heure de la journée. Pas facile de vous montrer bien les choses mais je vais quand même essayer.

Là, c'est la baie des Anges ...

... avec toutes les deux minutes environ, le survol d'un avion ...

... prêt à atterrir sur les pistes de l'aéroport, qui s'avancent, au loin, dans la mer ...

Là, c'est la vieille ville.

On voit bien, de si haut, comment elle est structurée.

Ce gros bâtiment blanc, c'est la préfecture.

Les arches du milieu de l'image sont celles de la ravissante place Masséna.

Voici l'église du Gesú, dans laquelle nous étions tout à l'heure ...

Et là, devant Acroplis et le Palais des Expositions, une autre église aux jolies coupoles ornées de mosaïques ...

Un spectacle époustouflant, où que l'on regarde ...

Un peu en contrebas, les ruines d'une ancienne cathédrale, dont on devine bien la structure ...

Heureusement pour nous, un café se trouve là aussi ...

Il est parfait pour faire une petite pause avant de redescendre ...

Car oui, il va nous falloir redescendre. C'est que l'on a bien trotté, aujourd'hui ...

Rejoignons le Cours Saleya ...

... en empruntant la rue des Ponchettes ...

Jetons un oeil à ses mignonnes maisons et à ses jardins cachés ...

Sur le cours, les étals du marché ont disparu, laissant place aux terrasses des restaurants.

Ambiance de vacances ...

Tiens, quelqu'un a oublié d'éteindre ce grand lustre dans la Préfecture ... ;o)

Les façades des petites maisons autour du Cours sont souvent jolies ...

Et les bâtiments ont vraiment fière allure, maintenant qu'ils ont été bien restaurés !

Toujours ce joli petit magasin d'ombrelles ...

... que je vous montre à chaque passage tant je le trouve mignon et émouvant.

On reprend ces ruelles étroites et fraîches ...

On jette des yeux intéressés partout où l'on peut, dans l'espoir de découvrir quelques trucs extraordinaires ... Et il y en a à la pelle, je peux vous l'assurer !

Une glace chez Fenocchio, pour les deux plus gourmands de la bande.

Un très bon glacier. Mais je lui préfère quand même notre Vilfeu cannois ... ;o) Fin de la journée niçoise ... Ouf, j'avais mal aux pieds, à force ... ;o)))

On pourrait dire qu'on s'arrête pour quelques jours mais en fait non, on recommence dès le lendemain ! ;o) Le samedi matin, c'est le jour du Full English Breakfast au Blue Lady Pub ... Et j'en connais qu'y n'y renonceraient que très difficilement ...

Voilà, ça, c'est un breakfast ... bien entamé ... qui vous tient au corps toute la journée ! ;o)

Oui, avant notre semaine à Londres, on a besoin de se mettre dans l'ambiance ... Enfin ... besoin ... on en a très envie, surtout ! ;o)

Petite balade à pied pour faire descendre tout cela ...

Mon papa aime beaucoup Antibes.

Ses petites ruelles ...

Ses grosses tours ...

Ses remparts juste au-dessus de la mer ...

On grimpe jusqu'au château ...

... qui abrite depuis bien longtemps le musée Picasso ...

Superbe endroit, à visiter sans aucune hésitation.

Une petite pause ?

Le temps de regarder se dérouler en direct un cours de dessin en extérieur ... Amusant ...

Petite descente sur rampe le long de l'escalier qui mène à l'église ... Un classique ...

À chacun sa technique ! ;o)

Du moment que ça marche ! ;o)))

Le marché des antiquaires est agréable, même si je n'y ai jamais rien acheté ...

Petite pause rafraîchissante au Hop Store ...

Une pression pour moi, du Coca Zéro pour eux ... Voilà une petite promenade sympa et sans prétention bien agréable ...

On n'a pas toujours besoin, donc, de faire des choses exceptionnelles pour être bien. Regardez le marché en ce moment, il regorge de champignons ...

Rien que de les sentir me fait me sentir bien et me donne envie de passer derrière les fourneaux ...

Encore une petite salade, exécutée à la va-vite mais "à la délicieuse" quand même ! ;o) On fait croustiller au four, sur une plaque, des tranche de très bonne poitrine fumée en jetant dessus une poignée de gousses d'ail en chemise. De belles grosses gousses d'ail, pas les "riquiqui" que je trouve au supermarché et qui sont quand même assez nulles ...

C'est toujours la saison des poires, je les fais donc revenir, cette fois-ci dans un peu d'huile d'olive, avec un filet de miel ou de sirop d'érable, selon ce que j'ai sous la main. Un peu de girofle pilé, pour son goût puissant.

Un filet d'huile d'olive sur un petit mesclun bien frais. On couche lard, gousses d'ail et poires rôties dessus. On arrose d'un filet de crème de balsamique et l'on sert ... J'accompagne de petits croûtons de baguette de campagne légèrement grillés sur lesquels je pose une lichette d'un Saint-Marcellin bien crémeux ... C'est tout ... C'est l'automne ... C'est bon ...

Allez, prêts pour une petite virée en Italie ? C'est joli aussi, l'Italie, en automne ...



On commence toujours par une pizza à la Vecchia Napoli, derrière le pont de la Roya à Vintimille ... Une tradition ...

La plage est presque déserte.

Pourtant, il fait encore bien chaud en cette fin septembre ...

Idéal pour marcher sur le front de mer ...

Tiens, après tant de temps, je n'avais encore jamais remarqué ces fontaines !

La cathédrale est en cours de rénovation. Espérons qu'elle ne restera pas verte comme ça pour toujours ... ;o)

La vieille ville, une fois qu'on a eu le courage de se taper la grimpette, est assez rigolote et dépaysante.

Une petite ville italienne, quoi ...

Des micro-places un peu partout, du linge aux fenêtres ...

Les façades sont gaies ...

Ambiance tonique et colorée, ce jour-là ...

Il y a un palais que j'aime bien ...

... juste en face de l'entrée de la cathédrale.

Elle est belle aussi, la cathédrale.

Construite aux XIème - XIIème siècle sur les restes d'une cathédrale du VIIIème siècle ...

... elle possède un extraordinaire baptistère. La vasque date du XIIIème siècle.

Les deux niches sont destinées aux célébrants ...

Quelques belles fresques sont encore en place.

De belles pierres savamment taillées sont en exposition aussi ...

... pour notre plus grand plaisir.

Je retrouve les garçons devant la porte ...

Entre les pavés, les restes d'une cérémonie de mariage ... Amusant ...

Pas de pièce montée mais on ne résiste pas à se partager trois petits choux mignons comme tout. De la crème pâtissière dessous, de la chantilly dessus, c'est bien bon, tout ça.

Sinon, on est bien en Italie ... Des deux-roues par centaines ...

Les classiques triporteurs ...

... et la fameuse Fiat 500 ...

Ce n'est pas en Fiat 500 que l'on repart vers Menton, cependant ... On fait une petite pause sur la place du marché.

C'est un beau marché, le marché de Menton. Une oeuvre de l'architecte Adrien Rey. Une très jolie architecture.

La Belle Époque sur la Riviera ...

Face au marché, en bord de mer, le "musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman" a ouvert ses portes en novembre 2011. Exceptionnelle architecture, à mon sens ...

Le musée présente sur 2 700 m² l’œuvre du poète des années 1910 aux années 1950. Une collection impressionnante, qui nous apprend à connaître l'artiste sous toutes ses facettes ... Très intéressant et le parcours est assez ludique. La parvis du musée est impressionnant ... Une terrasse immense ...

Quelques tables et parasols nous tendent les bras ...

Que boirez-vous ?

Pour la plupart d'entre nous, ce sera une vraie citronnade de Menton ... Mon papa préfère un grand cappucino.

La carte des gourmandises est appétissante. Nous reviendrons goûter à tout ça cet hiver ... Moelleux à la châtaigne, fondant au chocolat et à la pistache, cake au citron ... Tout ceci est bien tentant ... Avec un lait chaud au miel et à la cannelle, ce sera un goûter délicieux ...

Mais en attendant l'hiver, profitons de l'automne. Je vous emmène maintenant à Rians, dans le Var ...

Ce village rassemble une fois par an la plupart des producteurs de courges du coin ...

... en une grande fête populaire et familiale ...

Si vous me suivez depuis quelques années, vous êtes déjà venus ici ...

Allez, suivez-moi. On y retourne. Mettez des chaussures confortables, simplement ...

Nous allons traverser et retraverser le village en tous sens, et en musique, s'il vous plaît !

Nous croiserons des gens curieusement vêtus ... Ceux-ci font partie de la Confrérie ...

... du pois chiche !

Des enfants pêchent des citrouilles dans la fontaine ... ;o)

Juste derrière, le lavoir accueille ...

... une exposition de photos ... de courges ! ;o) De très beaux clichés, je dois dire ...

Les stands sont joliment décorés.

Zut, on a loupé le concours de la meilleure soupe ... J'aurais bien aimé faire "goûteur" ...

Tant pis, je vais partir faire mon marché.

La courge, ça se conserve bien et j'en achète donc de plusieurs sortes, en faisant bien attention à ne pas les taper pour qu'elles se gardent longtemps ...

Certaines tiendront tout l'hiver sans broncher.

J'aime toutes les courges. En plus d'être bonnes, elles sont belles ...

Enfin, ça dépend ... ;o)

Notre courge muscade de Provence est ma préférée.

Quoique le potimarron me plaise aussi beaucoup.

Les calebasses sont réservées aux décors. On peut les évider et en faire de très jolis objets ...

Tiens, c'est bientôt Halloween ? ;o)))

Allez, un peu d'art ...

Pas mal, non ?

Et si on mangeait quelque-chose ? Les restaurants du village sont pris d'assaut ... et proposent, je dois le dire, des menus un peu trop onéreux pour ce qu'ils offrent ... Après tout, le porc et la courge ne sont pas des produits très chers, si je ne m'abuse ... Parenthèse refermée.

Heureusement, il y a dans les champs de ces longues tables en bois sur lesquelles on s'attable, au coude à coude avec les voisins ...

... pour déguster des plats simples et plutôt bons marchés ...

Après tout, on est à la campagne ...

Mangeons donc comme à la campagne ! ;o)

Moi, ça me va bien ! ;o)

Reprenons notre promenade.

SI vous avez du goût pour les sucreries, vous servez servis : Barbes à papa à la courge ...

Confiture de figue à la courge ...

Gros pots de compote de courge ...

Gâteaux de toutes sortes ... à la courge, bien sûr ! ;o)

Des crêpes ...

... à la confiture de courge, forcément !

Et délicieuse, la confiture de courge, je dois bien l'avouer.

Et comme dans le monde des courges, il y a aussi des élections, voilà une exposition étonnante des plus beaux spécimens ...

Vous avez vu les bestioles ? Des mutantes, vous-dis ... ;o))

Il est temps de repartir de Rians, le ciel se charge de nuages et l'on nous a prévu de terribles orages en fin d'après-midi.

Et c'est donc sous une pluie torrentielle que nous nous arrêtons au Château Sainte-Roseline, que mon papa ne connaît pas. Aujourd'hui, c'était la Journée du Goût et des Saveurs, à Sainte-Roseline, mais je dois dire que les trombes d'eau qui s'abattent sur le domaine ont vite fait de faire fuir les visiteurs. Pas grave, ceux qui restent sont rapatriés à l'intérieur ...

... et je peux donc faire mes achats de vins et d'huile d'olive tranquillement ...

Ce qui nous amène ici, c'est surtout cette magnifique chapelle du XIème siècle, accolée à un cloître ravissant, au milieu du domaine et de ses vignes ... Vous l'avez déjà vue, je sais, mais pour les nouveaux arrivants, voici quelques photos ...

Ce somptueux retable date de 1541. On l'attribue à l'École de Nice des frères Bréa, probablement à François Bréa lui-même ... Juste magnifique ...

Pas moyen de dépasser le jubé de bois sculpté ... qui date du milieu du XVIIème siècle, quand même ... C'est l'heure de la messe ... et des Je vous salue Marie en salves ! Ne pas déranger, donc ... ;o)))

Je peux quand même vous faire profiter du Repas des Anges de Chagall ...

Une merveilleuse ...

... et délicieuse ... mosaïque !

Ce reliquaire est bien protégé dans une niche dont les portes en bronze sont l'oeuvre de Diego Giacometti ...

Tout comme ce bronze martelé, représentant le Miracle des Roses ...

 Oui, parlons un peu de Sainte-Roseline, quand même, puisque la chapelle lui est consacrée ... Fille du marquis de Villeneuve, seigneur des Arcs, Roseline naît en janvier 1263. C'est une jeune fille généreuse et, lors d'un hiver rigoureux qui engendre une famine chez les gens du pays, elle pille les réserves familiales pour venir en aide aux malheureux. Son père la surprend et le miracle se produit : Toutes ces vivres détournées se transforment en une grande brassée de roses ...

 Elle devient Mère prieure de l’Abbaye de la Celle-Roubaud (dont il reste aujourd'hui cette chapelle et le cloître) de 1300 à 1328 et meurt le 17 janvier 1329.

 Son corps est exhumé (allez savoir pourquoi ?) cinq ans après sa mort et l'on retrouve son corps intact. Elle a l'oeil aussi brillant que si elle était encore vivante. Le miracle de ces yeux toujours vifs est constaté par le médecin personnel de Louis XIV en 1660, sur ordre du roi lui-même ... Le corps est installé dans une châsse de cristal et sera "embaumé" que six siècles après sa mort, e n1898. En fait, le squelette est juste recouvert d'une cire qui imite assez bien l'aspect momifié d'un corps ... Miam ! ;o)

 Vous pouvez la voir dans la chapelle ... Il faudra y aller par vous-même. Je n'ai jamais réussi à la prendre en photo. Ça me met un peu mal à l'aise, ces trucs-là ... Tiens, pour un peu, ça me rappelle le jour où j'ai vu Lénine couché dans son mausolée sur la Place Rouge, à Moscou ... Ça m'a glacé le sang. J'ai cru que j'allais vomir ... Si, je vous le jure ... Ouh, c'est que je suis une petite nature, moi ! ;o)))) Bon, comparer Sainte-Roseline à Lénine, c'est pousser le bouchon un peu loin, je vous le concède ... mais ce sont les deux seules momies qu'il m'ait été donné de voir de près ! Alors oui, c'est comme ça ! ;o)

... Ce lutrin extraordinaire est l'oeuvre de Giacometti aussi ...

Quant aux vitraux, ils sont le fruit d'une association entre Jean Bazaine et Raoul Ubac ... Alors, vous viendrez la visiter un jour, la chapelle ? ;o) C'est vraiment un endroit étonnant, d'une richesse qu'on ne soupçonnerait pas avant d'y avoir penétré ...

Bon, avec toute cette pluie sur la route, on rentre trempés comme des soupes. Une douche chaude et un bon pot-au-feu, préparé la veille pour laisser au bouillon le temps de bien se dégraisser, ça vous va ?

Je vous explique ... Quand mon papa revient en France, il aime regoûter aux plats qu'il aimait. Il faut dire que la cuisine mexicaine, aussi bonne soit-elle, n'est pas exactement similaire à la nôtre ! ;o))) Un boeuf bourguignon, une blanquette, un pot-au-feu, ça fait partie de notre patrimoine et j'en fais toujours volontiers. Le tout est de faire ça bien, avec de très bons produits. Mais ça, je vous le répète à chaque fois.

Alors on va au marché, et puis chez un bon boucher en qui on a confiance, surtout ... On ramène son butin à la maison et on se met aux fourneaux ...

Parmi les trésors du jours (OK, je sais, on mangera du pot-au-feu pendant trois jours ...), il y a d'abord la viande ...

Un beau morceau de plat-de-côtes ...

Un autre de paleron ...

... et pour terminer, mon boucher me suggère de la galinette, un muscle situé dans le coin du "gîte à la noix", au niveau du tendon d'Achille ( ne m'en demandez pas plus, je ne suis pas kiné chez les boeufs ... ). Bon, en fait, je crois que la galinette, c'est le petit bout de muscle plus nerveux que l'on voit au milieu du morceau ... Tout ce que je sais vraiment, en fait, c'est qu'il faut le cuire longtemps ... et que le résultat en pot-au-feu est juste délicieux ...

On n'oublie pas les os à moelle, sans lesquels un pot-au-feu ne serait plus un pot-au-feu. À ne mettre dans le bouillon qu'une trentaine de minutes avant de servir, simplement ...

Les légumes doivent être bien frais, aussi ... Le légume en barquette plastique gardé 15 jours en chambre froide puis une semaine sur l'étal du supermarché puis 10 jours dans le bac du frigo, ça ne le fait pas ! ;o)))

La cuisson lente de la viande dans de l'eau avec du thym, du laurier, une branche de céleri, un oignon, deux carottes entières, des queues de persil et quelques clous de girofle se fait en cocotte, tout simplement ... Je fais ça la veille, donc, et place le tout au frais une nuit pour que la graisse figée soit facile à retirer. Le bouillon sera bien assez gras après le passage des os à moelle ...

Le lendemain, avant le service, je retire les légumes surcuits et les remplace par ceux que nous mangerons. Attention aux temps de cuisson. Poireaux, carottes, céleris, navets et pommes de terre ne cuisent pas de la même façon ... Et je n'aime pas trop ces pots-au-feu où les légumes sont archi-cuits, mous de chez mous ... Enfin bref, un peu d'attention et l'on en retire un plat familial, qui réchauffe et parfume la maison de façon divine ...

Un bon verre de vin rouge ( celui de Villars-sur-Var, Michèle, fut parfait !)  et mon bonheur est complet ... Et puis le hachis parmentier du lendemain, fait avec les restes, est tellement bon, lui aussi ... ;o)

En passant,  un joyeux anniversaire à mes deux garçons ... et la photo de ce délicieux gâteau de chez Lenôtre acheté ... et dégusté .. en leur honneur. Un intermédiaire entre un Succès et un Paris Brest. Une vraie tuerie. J'achète toujours un beau gâteau chez un bon pâtissier pour les anniversaires. ... C'est une tradition et pas question d'y déroger ! ;o)

Après ce joli dessert tout à fait automnal, je vous emmène enfin faire un tour à la fête de la châtaigne de Collobrières. Celle-là aussi, vous la connaissez sans doute ...

C'est vraiment un joli coin, Collobrières. Une petite ville nichée au coeur du massif des Maures, entre vignes et châtaigniers ...

On entre dans le village par une longue rue bordée d'arbres.

On est en Provence et cela se voit ...

Les maisons sont plutôt cossues. La ville devait avoir une belle importance, autrefois ...

Aujourd'hui, Collobrières est entièrement dédiée à sa ressource-phare, la châtaigne.

Sur la place de la mairie ...

... il y a une belle ambiance.

On se rassemble autour de la fontaine.

Ça parle fort. C'est qu'on a le verbe haut, en Provence ! ;o)

Il y a un monde terrible. Trop de monde pour cette petite ville, sans doute ... Collobrières est un peu victime de son succès, en quelque sorte ... ;o)

Ici comme à Rians, il y a de la musique ...

Des marrons, aussi, forcément ... ;o)

Oui, de la châtaigne à gogo ! ;o)

Partout, une bonne odeur de marron chaud.

Vous en prendrez bien un cornet. Il fait très doux, pas besoin de ça pour se réchauffer les doigts mais c'est tellement bon ...

Je lui trouve fière allure, à ce monsieur !

Avez-vous vu ces morceaux de liège ? Ils sont impressionnants, non ?

Les terrasses des restaurants, posées au-dessus du Réal Collobrier, sont prises d'assaut ...

On aurait dû réserver. Tant pis, il y a quand même quelques endroits où se restaurer agréablement. Ce stand de charcuterie corse embaume ... Des figatelli rôtissent sur un grill ...

Il nous vient des envies de saucisson, de lonzu, de coppa ...

On se lèche les babines en attendant nos sandwiches ...

... que nous engloutissons avec un plaisir non feint ! ;o)

Plus faim pour les migliacci, ces galettes de brocciu que j'adore ...

Une petite crêpe pour le dessert ? À la farine de châtaignes, bien sûr ...

... et à la crème de marron. En fait, c'est une confiture de châtaigne, extrêmement aromatique et pas trop sucrée ... Une merveille !

J'en connais qui sont bien d'accord avec moi. ;o)

Fin de la fête au milieu d'une troupe italienne de lanceurs de drapeaux.

Ils font ça très bien, et en musique, s'il vous plaît !

Au revoir Monsieur le Sanglier de Collobrières.

Nous reviendrons sans aucun doute l'automne prochain !

En attendant, nous profitons de la fraîcheur qui arrive pour ne nous priver de rien ...  À nous les bons goûters à la Maison du Chocolat, devant un Lapsang Souchong et une part de Pleyel ...

... ou devant un Raspoutine de chez Volupté, au 32 de la rue Hoche, un thé légèrement fumé, lui aussi, mais parfumé à la fleur de jasmin et aux agrumes ...

Avec deux tranches de brioche grillée toute chaude, un petit pot de beurre et un autre de miel, c'est juste l'assurance de passer un moment divin ...

Et puisque nous parlons brioche, en voilà une qui fut particulièrement réussie ... Merci Mercotte pour la recette, que je reprends intégralement ici ... et puis merci surtout à Catherine, alias Kashyle pour la farine "spéciale pogne" et les merveilleuses pralines de chez Julie Haubourdin, à Valence ...

La véritable brioche de Saint-Genix, d'après la recette de Dame Mercotte ...

Ingrédients :

- 20 g de levure de boulanger
- 2 cuillerées à soupe de lait
- 170 g de beurre fondu
- 3 œufs
- 20 g de sucre
- 350 g de farine
- 1 pincée de sel
- 1 peu d’eau de fleur d’oranger
- 200 g de pralines roses
- 1 oeuf battu pour la dorure
- 3 cuillerées à soupe de sucre casson

Préparation :

Mettez dans le bol de votre robot la levure, la farine, le lait, le beurre fondu, le sucre, le sel, la fleur d'oranger et pétrissez (utilisez la "feuille") en ajoutant les oeufs un par un, jusqu'à ce que le mélange se détache des parois.

Placez la pâte au réfrigérateur, couverte d'une feuille de papier film pour éviter qu'elle ne sèche.
Laissez lever la nuit. Le lendemain, ressortez la pâte du réfrigérateur et placez-la sur une planche légèrement farinée. Étalez-la, pliez-la en 4, recommencez deux fois et ajoutez au dernier "tour" 150 g de pralines concassées en une couche. Refermez la brioche, sans repétrir. Placez la boule dans un moule style moule à manqué, sur une feuille de papier sulfurisé . Laissez lever deux heures, à température ambiante, cette fois-ci. Dorez la surface avec un oeuf battu Laissez lever 2 heures. Décorer des dernières pralines entières et de sucre casson. Enfournez 30 minutes à 160°C.

Merci encore une fois, mesdames.

Nous terminerons par la jolie fête d'Halloween organisée, un peu avant l'heure il est vrai, pour le départ  à la retraite de mon collègue et ami Michel.

Tout le monde au boulot a relavé ses manches un mois durant pour transformer les séances de rééducation fonctionnelle en ... atelier du Père ... Fouettard ? ;o)))

J'ai ressorti quelques-uns des décors gardés des années dans ma cave ... Nous avions une fois fêté l'anniversaire de Paul sur ce thème-là ... Il est né un 28 octobre. C'était donc assez raccord ... ;o)

On en a fabriqué d'autres, comme cette silhouette de sorcière que j'ai dessinée à main levée et que Laurence à peinte ... Bravo Madame, c'était un gros boulot !

On a fait du coloriage, du découpage, du montage ... Je n'ai jamais autant fréquenté le salon de thé Paul des Tourrades pour récupérer verres et assiettes en carton épais qui, une fois peints et collés entre eux, nous on fait de jolis présentoirs ... ;o)

On a beaucoup dessiné ...

On s'est attaqué à la technique du papier mâché pour créer de jolies boîtes ...

César nous a inondés de ces petites figurines en perles que l'on repasse.

Il est fort, pour ça, César ...

On en a maintenant une sacrée collection ! ;o)

 

Damien nous a dessiné de drôles de petits fantômes, qui sont allés hanter les abords d'une fenêtre envahie des chauve-souris peintes par Nabia ...

Bref, un travail de longue haleine !

Quelques silhouettes découpées dans un papier noir épais  sont venues se poser sur un arbre fait de branches mortes, piquées dans des pots de fleurs peints puis remplis de plâtre ...

Épuisé par tant d'agitation, le fantôme s'est assoupi sur la table ...

On a aussi fait de la pâtisserie, forcément. C'est en général l'activité la plus appréciée de nos fêtes, tant par les "faiseurs" que par les "goûteurs" ... ;o)

Et pour ça, Laurence, Virginie, César, Nabia, Muriel et bien d'autres ne se laissent pas piquer leur place ! ;o) Un "atelier-pâtisserie", ça ne se rate pas. Voilà qui est dit ! ;o)

Première phase de l'opération. Préparer le glaçon qui viendra refroidir notre cocktail de fruit ... Celui des amateurs de choses fraîches et sans alcool ... Oui, il y en a quelques-uns ... On prend un gant -non poudré- chez les infirmières ... On le remplit d'un sirop bien rouge, bien concentré donc pas trop dilué ( grenadine ou, ici, sirop de cranberry Monin additionné d'une goutte ou deux de colorant rouge ...). On glisse au congélateur jusqu'à durcissement complet. Le mieux, c'est d'en préparer deux au cas où l'un d'entre eux se briserait au démoulage ...

Sinon, forcément, on prépare des gâteaux ... Je pioche souvent dans les recettes anglo-saxonnes, vous le savez. Les gâteaux sont bons et ludiques ... Pratiques aussi, quand les mesures sont exprimées en tasses ... Mais ça, c'est chez les Américains, plutôt ...

Allez, commençons ... Une belle découverte ... Le Sticky Marmalade Pudding ... Une recette extraite de l'émission de la BBC "The Great British Bake Off" ... 

Le Sticky Marmalade Pudding ...

Ingrédients pour le biscuit :

- 175 g de beurre doux
- 175 g de sucre en poudre
- 3 gros oeufs battus
- 175 g de farine avec levure incorporée
- une pincée de sel
- 1/4 cuillerée à café de levure chimique
- 3 cuillerées à soupe de marmelade d'orange amère, si possible avec de gros zestes
- 2 cuillerées à soupe de lait entier

Pour décorer :

- 3 cuillerées à soupe de marmelade d'orange (la même que pour le biscuit)
- 100 g de sucre glace
- 2 cuillerées à soupe d'eau ou d'un mélange d'eau et de jus de citron

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C.

2. Placez le beurre mou dans le bol de votre robot et battez-le pour qu'il devienne mousseux. Ajoutez le sucre graduellement. Le mélange doit devenir mousseux et jaune pâle.

3. Ajoutez les oeufs un par un, en battant bien après chaque addition. Ajoutez une cuillerée de farine avec le dernier oeuf.  Tamisez le reste de la farine avec le sel et la levure. Incorporez ce mélange au mélange précédent, plutôt délicatement. Quand tout est bien homogène, ajoutez la marmelade et le lait. Remélangez.

4. Versez dans un moule à cake beurré et fariné, enfournez pour 50 à 55 minutes, jusqu'à ce qu'une aiguille plantée dans le coeur du gâteau ressorte juste sèche.  Si le gâteau brunit trop, couvrez-le d'une feuille d'alu.

5. Démoulez avec précaution sur une grille. Faites réchauffer doucement la seconde portion de marmelade. Brossez-en la surface du cake encore tiède. N'hésitez pas à mettre les morceaux d'écorce aussi. Ce sera délicieux. Laissez refroidir complètement.

6. Tamisez le sucre glace et incorporez-lui suffisamment d'eau pour obtenir une pâte juste fluide. À l'aide d'une cuillère, nappez-en le biscuit, par-dessus la marmelade. Laissez durcir le glaçage avant de découper le biscuit en tranches ...


Bon, on en revient aux décors ... Voici nos pailles de compétition ... aux motifs découpés, évidés et enfilés ... de haute lutte ! ;o)

Elles iront dans ces verres-là ! Merci Laurence pour ta patiente collecte ! ;o)

Ici, ce sont des pumpkin chocolate-chips carrés ... ou carrés au potiron et aux pépites de chocolat.  ... Une recette sortie de l'Appli Martha Stewart Cookies ...

Très bon, je vous donne la façon de procéder ...

Pumpkin chocolate-chips squares ...

Ingrédients pour 24 carrés ...

- 2 tasses de farine
- 1,5 cuillerée à café de cannelle moulu
- 3/4 cuillerée à café de gingembre moulu
-  1/2 cuillerée à café de noix de muscade
- 1/8 cuillerée à café de quatre-épices
- 1/8 cuillerées de girofle moulu
- 1 cuillerée à café de bicarbonate de soude
- 3/4 cuillerée à café de sel
- 250 g de beurre mou
- 1 1/2 tasse de sucre
- 1 gros oeuf
- 2 cuillerées à soupe d'extrait de vanille
- 1 tasse de purée de potiron en boîte
- 350 g de pépites de chocolat noir

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Tapissez le fond et les côtés d'un plat de 22 cm x 33 cm  de papier sulfurisé, en le laissant dépasser de part et d'autre du plat. Dans un saladier, mélangez ensemble la farine, les épices, le bicarbonate de soude et le sel.

2. Battez le beurre et le sucre dans le bol de votre processeur. Ajoutez l'oeuf quand le mélange est jaune pâle et aérien. Ajoutez alors l'oeuf et la vanille. Battez encore pour que tout soit bien mélangé. Ajoutez la purée de potiron. Battez encore à vitesse moyenne. Passez alors à faible vitesse et incorporez les ingrédients secs au mélange. Battez juste le temps d'incorporer tous les ingrédients. Ajoutez en dernier lieu les pépites de chocolat.

3. Étalez la pâte dans le plat, en lissant bien le dessus. Faites cuire jusqu'à ce que les bordures du gâteau commencent à se décoller des bords du moule et que la lame de couteau insérée au centre du gâteau ressorte à peine sèche, avec encore quelques miettes collées dessus. Cela prendra de 35 à 40 minutes. Laissez refroidir complètement dans le plat. Retirez ensuite du moule en vous aidant du papier sulfurisé qui dépasse. Coupez en carrés avec un couteau à dents.

Alors, elles vous plaisent, nos pâtisseries ? Et nos décors ? Ne sont-ils pas terribles ? ;o)

Pas de photos des Pancakes à la courge et à l'orange ... Toutes mangées trop vite, toujours aussi divines, ces petites choses chipées un jour à Kashyle, et refaites des dizaines de fois depuis ... La recette est ici.

Vous voyez notre buffet ?

Je vous le montre sous toutes les coutures ...

Vous savez qu'on n'était pas peu fier ...

... en dévoilant notre installation à nos invités ! ;o)

Je crois que ça fait plaisir à tout le monde, et surtout à Michel ! ;o)) Il mérite bien qu'on le fête un peu, après avoir donné à la maison pas loin de 18 ans de sa vie ...

Allez, je vous laisse regarder ça d'un peu plus près ... Sylvie a encore laissé traîner sa jambe sur la table ... Elle est vraiment terrible ! ;o)

Les fantômes volettent au-dessus du buffet ...

Voici une seconde maison hantée ...

Toutes les courges viennent de Rians ...

... sauf celle-ci, bien sûr ... ;o)

N'ayez pas peur de cette sorcière qui tourne frénétiquement une infâme mixture dans son chaudron. Elle est l'oeuvre de Laurence. Fermez la fenêtre, au besoin, pour piquer quelques petits bonbons.

Souris et limaces se promènent sur un lit de gazon, parmi les potirons ... ;o)

Notre copine Mary nous a trouvé un bien joli crâne !

Je préfère quand même ces petites figurines croquantes et sucrées ...

Voulez-vous la recette de ces cookies au chocolat, qui ont fait l'unanimité parmi nos invités ? Une recette du site Martha Stewart, proposée par le chef John Barricelli ...

Black Forest Cookies ... ou Cookies façon Forêt Noire ...

Ingrédients pour 36 cookies ...

- 1 tasse de farine
- 2 cuillerées à soupe de cacao en poudre
- 1 cuillerée à café de levure chimique
- 225 g de chocolat noir concassé
- 125 g de beurre coupé en petits dés
- 1/2 tasse de sucre en poudre
- 1/4 tasse de sucre roux
-  2 gros oeufs
- 340 g de pépites de chocolat noir
- 1 1/2 tasse de cerises séchées (je les coupe en deux)

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Tapissez trois plaques de four de papier sulfurisé.

Dans un bol, fouettez ensemble la farine, la levure, le cacao et le sel. Laissez de côté.

2. Placez le chocolat et le beurre dans un bain-marie. Mélangez jusqu'à ce que ce soit homogène.. Retirez du feu. Ajoutez les sucre, puis les oeufs et fouettez jusqu'à ce que la pâte soit bien lisse.

3. Ajoutez alors les ingrédients secs et mélangez juste ce qu'il faut pour les incorporer correctement. Pas plus, surtout. Incorporez en toute fin les pépites de chocolat et les cerises confites. Posez sur la pâte une feuille de papier film et placez au frais pour 45 minutes.

4. Dressez vos cookies (environ 2 cuillerées à café de pâte par biscuit), sur les plaques. Faites cuire une dizaine de minutes, jusqu'à ce que les bords des biscuits soient juste fermes. Faites attention, ça brûle vite. On reste devant le four ! ;o) Laissez refroidir quelques minutes sur les plaques avant de toucher aux biscuits. Quand ils sont un peu raffermis, vous pouvez les transférer sur une grille ... Goûtez-en un encore chaud ... C'est un conseil ! ;o)

Nos Lemon Sugar Cookies ont toujours autant de succès ... Nous les déclinons donc à chaque fois en fonction du thème de la fête ...

La recette est par là ...

Ce gâteau-là est une vraie tuerie ... Encore une recette de Martha Stewart ... Le ...

Spicy Pumpkin Bundt Cake ...

Ingrédients :

- 4 tasses de farine
- 4 cuillerées à café de levure chimique
- 1 cuillerée à café de bicarbonate de soude
- 1 cuillerée à café de sel
- 1 cuillerée à soupe de gingembre moulu
- 2 cuillerées à café de cannelle moulue
- 1 cuillerée à café de muscade moulue
- 1/2 cuillerée à café de girofle moulu
- 250 g de beurre non salé, à température ambiante
- 2 1/2 tasses de sucre roux
- 4 gros oeufs
- 1 tasse de lait fermenté
- 1 1/2 tasses de purée de potiron en boîte
- Sucre glace, pour le décor

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Beurrez et farinez un gros moule à kouglof (pour les initiés, a 14 cups Bundt pan).

2. Fouettez ensemble la farine, la levure chimique, le bicarbonate, le sel, le gingembre, la cannelle, la muscade et le girofle. Réservez.

3. Battez à grande vitesse le beurre et le sucre dans le bol de votre processeur jusqu'à ce que le mélange devienne jaune très pâle, aérien. Ajoutez les oeufs, un à la fois, en continuant de bien fouetter entre chaque. Faites retomber au fur et à mesure, à l'aide d'une spatule, la pâte qui se collerait sur les bords du bol. Réduisez la vitesse au minimum et incorporez le mélange de farine, levures et épices en trois fois, en alternant avec le lait fermenté. Fouettez jusqu'à ce que le mélange soit juste homogène. Versez la pâte dans le moule.

4. Enfournez et laissez cuire le gâteau environ 55 minutes, ou jusqu'à ce qu'une lame de couteau insérée au centre du gâteau ressorte juste sèche. Laissez refroidir 30 minutes avant de démouler. Laissez ensuite refroidir complètement sur une grille. Saupoudrez de sucre glace au moment de servir ...

Oups, ça me donne faim, tout ça ...

Et celui-là, vous l'avez déjà vu, peut-être même déjà goûté ... C'est le Coffee and Walnut Cake de la papesse de la pâtisserie anglaise, Mary Berry ...

La recette est par là. Un "must-do", absolument ! Ne tardez pas. Vous loupez quelque-chose, de l'avis général de nos goûteurs ... ;o)))

On termine par les Lemon Squares de Martha Stewart ...

Lemon Squares ...

Ingrédients pour 24 carrés :

- 190 g de beurre
- 1 3/4 tasse de farine
- 3/4 tasse de sucre glace
- 3/4 cuillerée à café de sel


Pour la garniture :

- 4 gros oeufs légèrement battus
- 1 1/3 tasse de sucre glace
- 3 cuillerées à soupe de farine
- 1/4 cuillerée à café de sel
- 3/4 tasse de jus de citron frais
- 1/4 tasse de lait entier

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Beurrez un plat à gratin en Pyrex de 22 cm sur  33 cm. Tapissez de papier sulfurisé en laissant dépasser du papier sur les bords.

2. Préparez la croûte en mélangeant tous les ingrédients en une sorte de gros crumble. Pressez ce crumble au fond du plat. Placez au congélateur 15 minutes puis enfournez pour 16 à 18 minutes, jusqu'à ce que la pâte soit dorée.

3. Pendant que la pâte cuit, battez tous les ingrédients de la garniture dans un grand bol. J'ajoute quant à moi le zeste de deux citrons non traités, râpés très fin à la Microplane.

4. Versez ce mélange dans la croûte précuite et enfournez à nouveau pour 18 minutes, en baissant le four à 160°C. La garniture doit être juste prise. Laissez refroidir légèrement. Sortez alors le biscuit du plat en vous aidant du papier qui dépasse. Laissez refroidir complètement. Découpez en carrés de 5 cm de côté et servez, saupoudré au dernier moment de sucre glace. Ces carrés peuvent être conservés deux jours au frais ...

Voilà, le glaçon est sorti, avec moult précautions, de son gant ...

Il est prêt à plonger dans le jus de fruits ... Ici, un mélange d'ananas, d'orange et de fruits exotiques ... Parfait pour les petites natures ...

Pour les autres, il y a bien sûr le traditionnel ...

Hot Spiced Cider ...

Facile à réaliser, vous mettez, selon votre goût en ce qui concerne les quantités, du jus de pomme de bonne qualité, du rhum, autant que vous le voulez ... ou le supportez ... , un zeste de citron râpé finement, et puis des épices ... Bâtons de cannelle et de vanille, cardamome ... et surtout, quelques clous de girofles piqués dans de petites pommes rouges ... Un peu de jus de citron pour acidifier si besoin ... On laisse frémir dans une grosse marmite ... La boisson parfaite pour une fête d'Halloween réussie ...

Allez, c'est la fin de ce billet ... Nous vous saluons tous et toutes ...

Notre mascotte aussi. Il n'est pas beau, ce petit chien, avec son nouveau chapeau pointu ? ;o)

Et je vous dis quant à moi à bientôt ... Nous étions à Londres pour les vacances et j'ai quelques petites choses à vous montrer ... Vous aimerez, je pense ...