Prêts pour une petite balade à Paname ? Les premiers beaux jours à Paris ont quelque-chose de magique, non ? Allez, je vous embarque avec moi !
Et je vous emmène en tout premier lieu dans l'un de mes endroits préférés à Paris. Où ? Je vous le donne en mille. Un des meilleurs endroits où dîner à Paris intra-muros. Oui, oui ... Chez ma copine Juliette, vous l'aurez sans doute compris.;o)))
Premier soir à Paris, donc, et premier festin des vacances ... Nous embarquons pour un repas aux accents orientaux ... Une kemia d'enfer, pour commencer. Une salade méchouia, un caviar d'aubergines et un autre plat du même genre à base de courgettes ... Des navets crus tranchés très fins. De délicieuses olives ... Une salade de pommes de terre au cumin et une autre de fonds d'artichauts ... Une troisième à base de carottes ... Un délice.
Des pitas pour accompagner tout cela ...
La suite du repas, c'est Daniel qui nous la propose. Vous voyez ces merguez. Excellentes. Je ne vous dis pas combien Paulo en croque. C'est proprement indécent ! ;o)
Celles qui restent accompagnent merveilleusement un couscous de compétition ! De l'agneau fondant et des légumes tout frais du marché ... Ah, ces fèves et ces petits artichauts ! Pour terminer, autour de nombreux bavardages et éclats de rire, un thé à la menthe et des bradj, ces petits gâteaux de semoule fourrés avec de la pâte de dattes et juste dorés dans une poêle sèche ... Cadeau de Juliette à Daniel, en souvenir de son enfance. Délicieux.
Le lendemain est un beau dimanche. Le premier jour de soleil à Paris depuis des lustres, paraît-il ... On se précipite d'un coup de 72 sur la Place de la Concorde ...
On aurait bien besoin d'un chapeau de paille. Pas sûr que le grand Bates de la rue de Rivoli en vende. Mais ils ont de très beaux panamas, là-bas ...
Passons Place Vendôme. Peut-être en vélo ? Ça devient très parisien, le vélo.
Heureusement que les boutiques sont fermées. Cela nous évitera de succomber aux charmes de sautoirs en diamant ou autres montres serties de pierres précieuses ... Ouf ! ;o)
Pour aujourd'hui, nous devrons nous contenter d'admirer les belles façades ... Pas mal non plus, cela dit, et nettement plus raisonnable ...
Quoique ... Une main qui traverse la vitrine et je n'hésiterais pas à piquer quelques macarons Ladurée ...
Elles sont juste somptueuses, ces pyramides ...
Avec la même "main qui traverserait", j'embarquerais en fait plutôt cette terrine. Ne serait-elle pas chic sur ma table, pour nos repas d'automne ?
Dans la rue de Castiglione et presque deux siècles en arrière, je me serais arrêtée à l'hôtel Vendôme ...
... pour partager à l'Ambassade du Texas un verre de Bourbon avec quelques cowboys en habit ! ;o)))
Pour l'instant, je vous invite à poser votre vélo à l'entrée du jardin des Tuileries et à entrer ...
Le premier jour de beau temps à Paris, il est évident que c'est là que vous devez être.
La ville entière semble s'être donnée rendez-vous ici, d'ailleurs ...
... pour célébrer ensemble l'arrivée ... tardive, il faut le dire ... du printemps. ;o)
On fait l'école buissonnière ... et un pied de nez au passage à Jules Ferry ...
... qui trône ici depuis 1910 grâce au sculpteur Gustave Michel et à une souscription nationale ouverte par la Ligue Française de l'Enseignement. La plaque située derrière l'édifice nous indique que les deux millions d'enfants des écoles laïques y contribuèrent chacun pour un sou ! ;o) Ça me rappelle un peu quand à l'école, lorsque j'étais petite, on nous faisait acheter et vendre des timbres pour les Pupilles de la Nation ... Vous vous souvenez de ça, vous ?
Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, on fait la fête au Dieu Soleil ! ;o) On sort les jambes de leurs jeans ...
... et on se fait même bronzer les orteils.
Je serais bien tentée de dire qu'on sort les tongs et les boules, aussi ... mais ce ne serait pas très joli. Pas en adéquation avec cette ode au printemps, en tout cas. Mais bon, on joue à la pétanque, quand même ... Voilà ce que je voulais dire, en fait ... ;o)))
Enfin les chevalets peuvent se montrer sans risquer de de subir les attaques d'une subite averse ...
Certains restent frileux, quand même ...
... mais la plupart des promeneurs se découvrent sans complexes et tâchent de se trouver une petite place ... au soleil, comme on dit fort à propos !
Quelques pelouses sont juste autorisées ...
... aux canards ! ;o)
Mais sachez que chaque centimètre-carré des autres est pris d'assaut par les amateurs avides de Vitamine D ...
... et de farniente !
Même Maillol est de la partie ! ;o)
Quel beau terrain de jeu !
Le loueur de bateaux a été dévalisé !
Ce bassin est l'occasion pour les grands enfants, ceux qui ont utilisé ces bateaux ici-même trente ou quarante ans en arrière, de donner quelques leçons de navigation à leur propre progéniture ...
Et les petits en question se débrouillent fort bien ! ;o)
Les grands sans enfants trouvent l'endroit agréable aussi. Le clapotis des bâtons tapant sur l'eau pour faire avancer les bateaux est assez reposant, somme toute.
Et puis les antiques navires aux voiles colorées qui se couchent sous l'effet de la brise légère, ça a toujours un charme fou !
Les petits cousins nous rejoignent. Ernest est fasciné par ces jolies embarcations.
Emma préfère de beaucoup chevaucher à dos de cousin ! ;o)
Il fait bien chaud ... Ces deux chiens-là ne risquent malgré tout pas de se déshydrater ... Laper l'eau d'un seau à Champagne, quelle classe ! ;o)
Pas forcément aussi classe mais amusante, cette scène-ci ...
... ou celle-là. Paris est la ville de la Mode. Avec un grand M. On en est sûr, maintenant.
Finalement, cette jolie nymphe a plutôt plus de charme, non ?
Regardez maintenant par ici. D'un côté des Tuileries, le Carrousel du Louvre ...
Retournez-vous et regardez ... En presqu'enfilade, parce que si j'avais respecté l'enfilade, vous verriez beaucoup moins bien, voilà au loin l'obélisque de la Concorde, puis l'Arc de Triomphe et enfin tout au fond, l'Arche de la Défense, un tout petit peu décalée ... Le fameux Axe Historique, vous vous souvenez ? Je vous en avais parlé l'été dernier, lors d'une grand balade à la Défense, à la découverte de ce quartier ultra-moderne ...
Et une petite glace, ça vous dirait ?
Parce que ce kiosque Mövenpick devant le Louvre a tout pour plaire ... et que la demoiselle est sympathique, malgré la file ininterrompue de clients ...
Et puis aussi parce que leur glace menthe-chocolat est délicieuse. C'est le principal, dans cette affaire ! ;o)
Après ça, on peut aller s'allonger sur un muret, où la place est moins chère que sur l'herbe ... Enfin, c'est très prisé aussi, vraisemblablement ...
... ou bien continuer cette promenade idyllique parmi les statues des jardins ...
... en regardant les marronniers se couvrir de jeunes pousses ...
... et les pétales des fleurs de magnolias tomber lourdement dans l'herbe au moindre souffle d'air ...
Sinon, le Jeu de Paume est toujours là, juste en face de l'Orangerie.
Les expositions sont toujours belles ... Ça vaut souvent le coup de s'y arrêter.
Lundi : Grosse journée en perspective. J'ai décidé de réunir autour d'une bonne table des gens que j'aime beaucoup. Juliette et son mari Daniel d'une part, et Hélène et son mari Steve. Nous sommes tous "débarrassés? " d'un enfant ce qui permettra pour une fois de pouvoir asseoir tout le monde autour de la table de ma maman. Et oui, même avec des rallonges, elle n'est pas extensible à l'infini ! ;o)
Première étape de ce repas aux accents moyen-orientaux, aller faire les courses. Je suis passée hier au marché de Boulogne, celui de Jean-Jaurès, où les bobo boulonnais se pressent pour acheter des produits beaux, certes, mais hors de prix, tout en se poussant et en se balançant des piques devant les étals de façon pas très sympathique. C'est quand même un drôle de paradoxe : On va au marché acheter des produits qui nous feront du bien ... et on se fait un ulcère ! Mille excuses aux Boulonnais que cette digression ne concerne pas mais ça m'a bien agacé ! ;o)))
Le Monoprix des Passages, pour ceux qui connaissent, est bien achalandé. Et puis il possède ce grand rayon de produits grecs Mavromatis, bien fourni, pas bon marché du tout mais appétissant et de fait, très bon. J'y achète mes pitas et leur yaourt de brebis vraiment grec !
Mais l'endroit de choix, si l'on est assez courageux pour plonger dans cette boutique où tout est entassé du sol jusqu'au plafond, c'est d'aller faire un tour chez Eniz, l'Arménien de Clamart ... Un petit coup de voiture et c'est emballé ... Si vous passez par là-bas, allez voir. Les produits sont vraiment de qualité.
C'est là que je fais provision de petites aubergines toutes fines et très tendres ...
Mes courses sont denses mais pas très compliquées ... Des tas de légumes frais, dont des panais, des rutabagas, des carottes des sables, des oignons rouges, des têtes d'ail, des tomates cerises et plein d'autres choses encore ...
Plein d'herbes fraîches ... pour le retour du printemps et parce qu'elles sont indispensables à ce type de cuisine ... Persil plat, coriandre, menthe, basilic, estragon, thym frais ...
Et puis des fruits, de beaux fruits savoureux ... Aujourd'hui, des fraises, on commence à en trouver de très bonnes, des framboises, et puis aussi de belles mangues bien mûres ...
Le pivot du dîner, c'est un joli gigot ... Vous voyez cette marinade ? Je vous l'explique dans un instant ...
Les recettes, je les sors toutes de ces deux excellents livres, que je trimballe partout avec moi, sur mon Ipad, pour m'en imprégner dès que j'ai un instant ...
La cuisine de Yotham Ottolenghi ... et pour le premier livre, de son comparse Sami Tamimi, avec lequel il dirige quelques restaurants londoniens ... , est vraiment une révélation ! Vous devez l'essayer !
Parce que c'est une cuisine qui met les sens en éveil et les coeurs en joie. Vraiment.
Elle est colorée, parfumée, savoureuse. Souvent végétarienne. Yotam Ottolenghi est connu pour ses chroniques de cuisine sans viande dans le journal anglais "The Guardian". C'est une cuisine à partager ... Une vraie cuisine, quoi!
Commençons par ses délicieuses croquettes d'aubergines, servies avec un aïoli d'estragon ... que je sers avec un cocktail italien que j'ai adoré à Rome ... Un Apérol Spritz, ça s'appelle ... L'Apérol est un apéritif un peu amer, mais moins que le Campari, je trouve, que l'on étend avec du vin blanc sec et de l'eau pétillante. Une tranche d'orange sur le bord du verre et c'est la Dolce Vita assurée ...
Eggplant Croquettes with Aïoli Tarragon ...
Ingrédients:
- 4 aubergines moyennes
- 200 g de pommes de terres farineuses cuites
- 1 gros oeuf, battu
- 140 g de feta émiettée
- 3 cuillerées à soupe de parmesan
- 1/2 cuillerée à café de sel
- Du poivre noir du moulin
- 1 3/4 tasse de chapelure de pain blanc (vous la faites vous-même, c'est le plus simple)
- De l'huile de tournesol pour frire
Pour l'aïoli d'estragon ...
- 1 jaune d'oeuf
- 1 gousse d'ail pilée
- 1 1/2 cuillerée à soupe de jus de citron
- 1/4 cuillerée à café de sel
- 1/4 tasse d'huile d'olive
- 1/4 tasse d'huile de pépin de raisin
- 2 cuillerées à soupe d'estragon haché
Préparation :
D'abord, vous brûlez vos aubergines. Sous le grill, ça marche bien. Quand leur peau est noire, vous les ouvrez en deux et vous récupérez leur chair. Placez dans une passoire et laissez égoutter une trentaine de minutes. Vous devriez à la fin avoir environ 550 g de chair. Elle ne doit pas être trop mouillée. Placez cette chair dans un grand bol.
Ajoutez-lui les pommes de terre, l'oeuf, la feta, le parmesan, du sel et pas mal de poivre. Mélangez le tout avec une fourchette. Gardez le mélange assez brut, pas trop homogène. Ajoutez ensuite environ la moitié de la chapelure, juste assez pour que le mélange soit facile à façonner en croquettes mais encore un peu collant.
Détaillez la pâte obtenue en petits boudins que vous roulez dans la chapelure. Yotham Ottolenghi préconise de faire en sorte qu'ils aient 2,5 cm de diamètre et 6 cm de long. Vous devriez obtenir alors une vingtaine de croquettes. Placez-les sur un plateau, couvrez de film plastique et glissez au frais pour au moins 20 minutes.
Pendant ce temps, préparez l'aïoli d'estragon.
Placez dans un bol le jaune d'oeuf, l'ail pilé, le jus de citron et le sel. Montez, si possible au fouet électrique, cette sauce en mayonnaise en ajoutant les huiles très progressivement. Quand l'aïoli est épais et crémeux, ajoutez l'estragon haché. Remuez. Réservez au frais.
Pour cuire les croquettes, repassez-les si besoin une dernière fois dans la chapelure. Faites-les frire environ 3 minutes, en les retournant à mi-cuisson, dans un bain d'huile chaude (juste couvertes dans une poêle, c'est bien). Elles doivent brunir mais pas brûler alors faites attention. Procédez en plusieurs fois. Placez-les ensuite sur un papier absorbant et servez brûlant avec l'aïoli d'estragon ou, plus simplement, avec un yaourt à la grecque additionné d'ail pilé et d'un peu d'huile d'olive. Encore plus simple, sinon, avec quelques quartiers de citron. De toute façon, si vous faites ça avec de bons ingrédients et beaucoup d'amour, vous vous régalerez.
Bon, continuons et passons directement au gros morceau du dîner. Un plat que j'ai trouvé royal et que je referai assurément à tous mes amis. Personne n'y coupera, je pense ! ;o)))
Un gigot d'agneau aux airs de shawarma ... Toujours sur une idée de M. Ottolenghi ...
Yotam Ottolenghi's Lamb Shawarma ...
Ingrédients :
- 2 cuillerées à café de grains de poivre noir
- 5 clous de girofle
- 1/2 cuillerée à café de gousses de cardamome
- 1/4 cuillerée à café de graines de fenugrec
- 1 cuillerée à café de graines de fenouil
- 1 cuillerée à soupe de graines de cumin
- 1 étoile de badiane
- 1/2 bâton de cannelle
- 1/2 noix de muscade râpée
- 1/4 cuillerée à café de gingembre moulu
- 1 cuillerée à soupe de paprika doux
- 1 cuillerée à soupe de sumac
- 2 1/2 cuillerées à café de fleur de sel
- 25 g de gingembre frais râpé
- 3 gousses d'ail écrasées
- 40 g de coriandre hachée, tiges et feuilles
- 60 ml de jus de citron fraîchement pressé
- 120 ml d'huile d'arachide
- 1 gros gigot de 2,5 kg
- 250 ml d'eau bouillante
Préparation :
1. Placez les huit premiers ingrédients dans une poêle à fond épais et faites rôtir à feu moyen-chaud pendant une à deux minutes. Attention à ne pas laisser brûler. Ajouter alors, quand les arômes commencent à s'exprimer, la noix de muscade, le gingembre moulu et le paprika. remuez quelques secondes, juste pour les réchauffer. Transférez les épices dans un moulin à épices. Le bon vieux moulin à café électrique fait des miracles, dans ce domaine. Mixez en une poudre fine, que vous mélangerez dans un bol au reste des ingrédients, mis à part l'agneau et l'eau bouillante.
2. Faites à l'aide d'un petit couteau fin de profondes entailles dans votre gigot, (d'environ 1,5 cm de profondeur) pour permettre aux parfums de la marinade de diffuser dans la viande. Placez dans un grand plat à rôtir et frottez le gigot l'ensemble de la marinade. Massez-le en faisant bien pénétrer les éléments aromatiques dans les encoches faites précédemment. Point n'est besoin d'être kinésithérapeute pour se faire mais faites ça avec application quand même, hein ?! Couvrez d'une feuille d'aluminium et laissez reposer au frais quelques heures ou, mieux, toute la nuit.
3. Préchauffez votre four à 170°C.
4. Mettez l'agneau dans le four et faites-le rôtir à peu près 4h30, jusqu'à ce que la chair soit complètement tendre. Après 30 minutes, cependant, ajoutez l'eau bouillante au fond du plat et utilisez le liquide pour arroser la bête très régulièrement. Comme j'étais dans ma cuisine, moi, je l'ai arrosée environ toutes les vingt minutes. Attention à ne pas faire tomber la croûte de marinade en étant trop violent ! ;o) Ajoutez de l'eau si nécessaire, pour garder en permanence deux petits centimètres de liquide au fond du plat. Pour les trois dernières heures, couvrez l'agneau avec une feuille d'aluminium pour éviter que les épices ne brûlent.
5. Une fois le gigot cuit, retirez le gigot du four et laissez-le reposer 10 bonnes minutes avant de le découper.
Servez à côté de cet agneau quelques pitas chaudes et des ramequins remplis de tronçons d'oignons, de tomates bien mûres et de concombre parsemés de persil plat et de quelques pincées de sumac. La fraîcheur et le croquant des légumes ajoutés à la légère acidité du sumac font divinement écho à cet agneau tendre et parfumé ...
Extraite du livre Plenty, maintenant, voilà une recette d'une délicatesse incroyable ... Des aubergines rôties puis couvertes d'une sauce au babeurre ... Au lait fermenté, si vous préférez. L'adjonction au aubergines à la fois moelleuses et légèrement amères malgré tout de cette sauce et de graines de grenade acidulées est du meilleur effet ... Cette cuisine est décidément d'une sensualité étonnante ...
Passons à la recette, donc ...
Eggplant with Buttermilk Sauce ...
Ingrédients :
En entrée, comptez la moitié d'une aubergine longue par personne ... ou deux si elles sont aussi fines que les miennes ...
Pour 4 personnes, donc ...
- 2 aubergines larges et longues ou 4 fines
- 1/3 tasse d'huile d'olive
- 1 1/2 cuillerée à café de feuilles de thym, plus quelques branches pour décorer
- Sel et poivre du moulin
- 1 grenade
- 1 cuillerée à café de zaatar (je n'en avais pas, j'ai juste mis du sumac)
Pour la sauce :
- 9 cuillerées à soupe de lait fermenté
- 1/2 tasse de yaourt à la grecque (j'ai pris du brebis de chez Mavromatis. Très bon.)
- 1 1/2 cuillerée à soupe d'huile d'olive et un peu plus pour servir
- 1 petite gousse d'ail hachée
- Une pincée de sel
Préparation :
1. Préchauffez le four à 200°C.
2. Coupez les aubergines en deux dans le sens de la longueur en sectionnant en deux le pédoncule, pour en garder une moitié sur chaque demi-aubergine. C'est plus joli ainsi. Pratiquez des incisions dans la chair en faisant attention à ne pas percer la peau. Voir photo ci-dessus pour plus de précisions.
3. Placez les aubergines, côté coupé vers le haut, sur la plaque du four tapissée d'une feuille de papier sulfurisé. Brossez-les d'huile, de beaucoup d'huile, c'est important. Il faut que l'huile soit absorbée par la chair, sinon, vous aurez un truc sec et dégueu ! ;o) Parsemez de thym (thym-citron si vous en trouvez), et de poivre. faites rôtir au four une quarantaine de minutes, ou jusqu'à ce que la chair soit tendre et joliment brune. Retirez du four et laissez refroidir complètement.
4. Pendant que les aubergines sont au four, coupez la grenade en deux et prélevez-en les graines. Pour ce faire, empoignez une-demi grenade dans votre main, côté coupé contre votre paume. Utilisez une cuillère en bois pour taper fort sur la peau du fruit. Les graines vont tomber toutes seules dans le bol, à travers vos doigts. Plus vous tapez, plus les graines se décrochent facilement. Méthode infaillible qui laisse la majorité des petites peaux blanches amères accrochées à la grenade.
5. Préparez la sauce: Battez ensemble tous les ingrédients. Assaisonnez selon votre goût et gardez au frais jusqu'au moment de servir.
6. Pour servir, versez à l'aide d'une cuillère plein de cette sauce lactée sur les aubergines. Parsemez de zaatar (ou de sumac, donc ...) et de graines de grenade. Finissez avec les brins de thym réservés et un peu d'huile d'olive. Divin ! ;o)
Voilà pour les aubergines ...
Ensuite, une jolie salade toute verte, sortie elle aussi de Plenty ... Une salade de pommes de terre et oeufs de caille au pesto ...
Royal Potato Salad ...
Ingrédients :
- 15 oeufs de caille
- 1 tasse de petits pois frais ou congelés
- 600 g de petites pommes de terre (les petites rattes vont très bien) lavées mais pas épluchées
- 1 tasse de feuilles de basilic
- 1/2 tasse de feuilles de persil plat et un peu plus pour garnir
- 1/3 tasse de pignons
- 1/2 tasse de parmesan fraîchement râpé
- 2 gousses d'ail pilées
- 1 tasse d'huile d'olive
- 1/2 cuillerée à café de vinaigre de vin blanc
- Un bouquet de menthe ciselé
- Sel et poivre noir
Préparation :
1. Faites cuire les oeufs de caille une bonne minute dans une casserole d'eau bouillante. Rafraîchissez-les dans un saladier d'eau froide et pelez-les.
2. Blanchissez vos petits pois 30 secondes dans une casserole d'eau bouillante salée. Égouttez et rafraîchissez. Réservez.
3. Dans une autre casserole d'eau bouillante, faites cuire les pommes de terre pour qu'elle soient juste tendres. Pendant qu'elles cuisent, préparez la sauce en plaçant dans le bol de votre mixeur le basilic, le persil, les pignons, le parmesan et l'ail. Mixez pour obtenir une pâte, que vous détendez avec l'huile pour obtenir un pesto assez liquide. Versez dans un bol. Réservez.
4. Égouttez les pommes de terre et, si elles ne sont pas toutes petites, coupez-les en deux alors qu'elles sont encore chaudes. Versez immédiatement dessus le pesto, le vinaigre, la menthe (gardez-en quelques feuilles ...) et les petits pois. Mélangez bien en écrasant légèrement les pommes de terre pour qu'elles s'imprègnent bien de tous les parfums. Assaisonnez bien, en insistant sur le poivre fraîchement moulu Versez dans le saladier de service et réservez.
5. Peu avant de servir, coupez les oeufs de caille en deux et ajoutez-les délicatement à la salade. Garnissez de persil plat ciselé, et d'encore un peu de menthe ...
On termine par une combinaison excellente ... Une plaque de légumes anciens rôtis en vinaigrette de câpres ... Toujours de chez Yotam Ottolenghi ... Je vous donne sa recette mais sachez que vous pouvez le faire avec des tas d'autres légumes. Cette fois-ci, j'ai utilisé des panais, de la patate douce, bien sûr, mais aussi des carottes des sables et des rutabagas qui avaient une bonne tête sur l'étal du maraîcher.
Roasted Parsnips and Sweet Potatoes with Capers Vinaigrette ...
Ingrédients :
- 4 panais
- 4 oignons rouges moyens (+ pour moi 4 carottes de s sables et deux beaux rutabagas)
- 2/3 tasse d'huile d'olive
- 4 branchettes de thym
- 2 branchettes de romarin
- 1 tête d'ail
- Sel et poivre noir du moulin
- 2 patates douces moyennes
- 30 tomates cerises coupées en deux
- 2 cuillerées à soupe de jus de citron
- 4 cuillerées à soupe de câpres
- 1/2 cuillerée à soupe de sirop d'érable
- 1/2 cuillerée à café de moutarde de Dijon
- 1 cuillerée à soupe de graines de sésame
Préparation :
1. Préchauffez votre four à 190°C. Pelez les panais et coupez-les en deux ou trois morceaux. Tout dépend de leur longueur. Faites de même avec les carottes et les rutabagas si vous les utilisez. Recoupez ces morceaux en trois ou quatre dans le sens de la longueur. Les morceaux doivent avoir environ 5cm de long et 1,5cm d'épaisseur. Pelez les oignons et coupez-les en six quartiers chacun. Coupez la tête d'ail en deux transversalement sans la peler.
2. Placez les panais, l'ail, les carottes et les rutabagas dans un grand saladier et ajoutez 1/2 tasse d'huile d'olive, le thym, le romarin, 1 cuillerée à café de sel et pas mal de poivre. Mélangez puis étalez les légumes sur une grande plaque. Faites rôtir pendant une vingtaine de minutes.
3. Pendant que les panais et l'ail (+ les carottes et les rutabagas le cas échéant) cuisent, lavez bien les patates douces, coupez-en les extrémités et coupez-les en deux dans le sens de la largeur, puis chaque moitié en 6 dans le sens de la hauteur. Ajoutez les patates aux autres légumes sur la plaque. Mélangez bien et laissez à nouveau rôtir pendant 45 à 50 minutes.
4. Lorsque les légumes sont bien cuits et ont pris une jolie couleur brune, mélangez-leur les tomates cerises. Laissez rôtir 10 minutes de plus. Pendant ce temps, battez dans un bol le jus de citron, les câpres, le sirop d'érable, la moutarde et les deux dernières cuillerées d'huile d'olive ainsi qu'1/2 cuillerée à café de sel.
5. Versez cette sauce sur les légumes rôtis aussitôt que vous les sortez du four. Remuez bien. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement si besoin. Parsemez de graines de sésame et servez à table, directement sur la plaque de cuisson.
Voilà de quoi vous régaler avec beaucoup d'ingrédients, certes, mais que des ingrédients simples et frais ... ajoutez à cela des pitas tièdes et ces anneaux de pain arméniens. Je ne connais pas leur nom mais vous saurez trouver, je vous connais ! ;o)
Pour le dessert, deux solutions s'offrent à moi. Rester au Moyen-Orient, d'abord. Je confesse une belle faiblesse pour le mouhallabieh. Sinon, la copine Joumana, du sublime blog Taste of Beirut, a sur You Tube une vidéo montrant comment faire un baklava de toute beauté ... en seulement 10 minutes ! Mais j'avoue que me lancer dans cette aventure dans une cuisine qui n'est pas la mienne, et sans mes instruments fétiches, surtout, m'arrête un peu. D'autant que les recettes précédentes ont déjà été assez chronophages.
J'opte donc pour une deuxième solution : Rester en Europe et faire un dessert de fruits. Un dessert tout simple. Et quoi de plus simple et de plus délicieux qu'un Eton Mess ?
Pour utiliser les fruits achetés au marché, c'est le dessert parfait. Des mangues et des fraises coupées en gros morceaux, des framboises fraîches gardées entières, et tous ces fruits mélangés délicatement, au moment de servir, avec de la crème fouettée et de gros morceaux irréguliers de meringue. Un filet de sirop de rose et de cardamome (un simple sirop de sucre additionné d'un peu d'eau de rose et de quelques graines d cardamome écrasées ...) pour l'exotisme. Quelques feuilles de menthe. On jette le tout dans un beau saladier et l'on sert. C'est facile, convivial et délicieux. Et puis en général, tout le monde aime ...
Un pinot noir d'Alsace pour arroser tout cela, des discussions animées, beaucoup d'éclats de rire ... Il en faut peu pour passer une bonne soirée, vous ne croyez pas ? ;o)))
Mardi ... C'est repos !
Rangement et balade. Petite balade. On part avec Philippe explorer Boulogne. Le Parcours des Années 30, pour être plus précise ... Je vous ai déjà parlé du Musée des Années 30 l'été dernier. Une merveille. Le parcours des années 30 en est un juste prolongement ...
Boulogne est en effet une ville où l'art des Années 30 prend tout sens sens ... Je ne vous montrerai pas ça en détail cette fois-ci. Je garde ça pour une autre fois ... Quand on aura un peu plus de temps. Cela dit, voici en photos une petite partie de ce parcours d'exception ... Prenons le guide, achetons-nous un pain au chocolat dans la plus proche boulangerie et commençons la balade. Pourquoi un pain au chocolat ? Parce que c'est lorsque je suis à Paris que trouve les meilleurs, c'est tout ... ;o)
Démarrons au niveau de la rue de la Tourelle, tout près de la Porte de Saint-Cloud, devant le Parc des Princes.
Je regarde bien partout. Heureusement, le guide est très bien fait. Je découvre cet ensemble d'immeubles construit en 1931 par l'architecte Constant Lefranc, pour les compagnies Urbaine et Seine et Urbaine-Vie, comme en atteste cette initiale présente tant sur les grilles que sur les balcons.
De belles façades de pierre ...
J'ai une grande tendresse pour cette architecture-là ...
Dans le petit square qui longe le Parc des Princes, les arbres sont en fleurs ... On dirait la campagne ... D'ailleurs, la Ligue de Protection des Oiseaux est présente ...
La sortie se fait à l'entrée de la rue du Belvédère.
Un concentré de belles demeures ...
Comme je vous l'ai dit, je vous montrerai un jour tout cela dans le détail, avec moult explications ... C'est passionnant.
Dans la partie convexe de la rue, au numéro 4, un très bel hôtel particulier, la Villa Godfray, édifié par Raymond Fischer. Façade en béton toute blanche, lisse et nue. Grand toit-terrasse et un balcon tout simple qui épouse la courbure du bâtiment ...
En face, au numéro 5, lui répond une autre maison, construite cette fois-ci sur les plans de Raymond Bornay, concave comme il se doit, très sobre elle aussi, élégante et classique. Un oculus, des moulures et une balustrade tout en haut.
La maison est en réfection, ce qui nous permet d'entrevoir un peu l'intérieur pendant que les ouvriers font leur pause-déjeuner ...
Au numéro 9, la belle résidence-atelier de Froriep de Salis, oeuvre d'André Lurçat en 1927 À noter la grande fenêtre qui annonce l'atelier d'artiste et la pergola en ciment au-dessus de l'entrée. Ma préférée pour l'instant.
Entre le numéro 6 et le numéro 12 de la rue, un ensemble de villas construites par Jean Hillard en 1935 évoquent une rue anglaise. Comme en Angleterre, briques, pierre et ardoise sont à l'honneur.
Et au 21, mon autre préférée (!), la villa Dora Gordin, édifiée en 1927 par les frères Perret, dont je vous ai plusieurs fois parlé lors de visites du XVI ème arrondissement. Le béton armé laissé apparent est l'une de leurs marques de fabrique ...
On tourne ensuite dans la rue du Pavillon, où l'on longe quelques belles maisons encore ...
On arrive ensuite au N°1, à l'angle de la rue des Tourelles, où fut construit par l'architecte Marcel-Victor Guilgot une villa somptueuse, toute en courbes, pour l'acteur Albert Préjean.
En se dirigeant maintenant vers l'avenue Nungesser-et-Coli, le long de cet étrange bâtiment couvert d'une dentelle de béton qu'est le nouveau stade Jean Bouin (pas mal mais il n'a rien à faire dans ce billet sur les années 30, loin s'en faut ...), voici devant vous l'immeuble Molitor qu'édifia Le Corbusier.
Une ossature en béton et une façade de verre et d'acier. Totalement séduit par la présence toute proche du Bois de boulogne et de nombreux équipements sportifs ainsi que par une merveilleuse double-exposition, il se réserva le dernier étage et y passa tout le reste de sa vie !
Encore un très bel immeuble, de Jean Fidler cette fois-ci, qui date de 1930. Les oriels arrondis et les motifs floraux des ferronneries des balcons sont vraiment élégants.
De loin, je m'arrête pour montrer à Philippe ce qui fut mon lycée, le lycée Claude Bernard ... et ce qui fut mon QG pendant ces années, le café du Parc des Princes ...
On reprend la rue de la Tourelle à reculons par la rue du Château.
Sur le côté gauche de la route, on peut admirer l'envers des immeubles de Le Corbusier et Fidler. Sur le côté droit, au numéro 24, une très belle maison. Un petit immeuble, en fait.
Quelques détails juste pour vous ...
J'occuperais volontiers le dernier étage ...
Celle-là ressemble, mais beaucoup plus haute, aux "pavillons" en meulière de mon enfance. Mais elle est bien plus impressionnante ! Mosaïque, brique et meulière font ici bon ménage.
En remontant la rue Marcel-Loyau, on tombe à l'angle de la rue Robert Schuman sur cette belle demeure imaginée par l'architecte Jean-Léon Courrèges.
De façade plutôt classique, construite entre 1826 et 1828, et faite de briques roses et de tuiles, elle fait partie de ce que l'on appelle le mouvement "Régionaliste". Il est en opposition avec le mouvement Moderniste International, aux lignes, on l'a vu, bien plus épurées ...
... avec de grandes entrées de lumière ... Le linteau est décoré de motifs floraux stylisés. Notez les ravissantes arabesques Art Déco des balcons.
André Malraux résida dans cet appartement entre 1945 et 1962.
Ici se trouve un imposant hôtel particulier, construit pas Louis Faure-Dujarric en 1930 pour son cousin Dujarric de la Rivière. et son épouse organiste. La maison est d'ailleurs construite autour de la salle d'orgue, qui est immense :12 mètres de long pour 15 mètres de large et 7 mètres de haut, 180 mètres carrés au total ... De quoi organiser de jolis concerts ...
La grande baie vitrée de la façade correspond à cette salle d'orgue, qui fut, il faut le noter, construite avec la collaboration de Gustave Lyon, l'architecte de la Salle Pleyel et possède paraît-il une acoustique fabuleuse.
Notez encore les très belles ferronneries du balcon, de jolies spirales séparées par de simples lignes verticales ...
Et ce toit-terrasse sur lequel il doit faire bon boire un verre le soir, quand le soleil se couche ...
Voilà, nous refermerons ici cette parenthèse boulonnaise, la laissant juste entrouverte pour un prochain billet ... Parce que l'architecture des Années 30 est encore bien présente dans d'autres rues, que nous parcourrons ensemble un autre jour ...
En attendant, on rejoint la place Denfert-Rochereau ... Pas de raison de fermer nos yeux pour autant ... Il y a là encore quelques beaux hôtels particuliers ...
... et quelques merveilleux jardins ... comme celui-ci, derrière la bibliothèque Marmottan.
Nous nous arrêtons un moment pour admirer la belle "Fontaine aux Cygnes" de Marcel Loyau ... et puis on rentre à la maison ... On commence à avoir faim, quand même ...
Déjeuner express, avec les restes d'hier soir.
Puis sieste ... Et après la sieste, petite virée en voiture jusqu'à SO Ouest ... et Marks and Spencer. Quelques achats, mais pas trop ... et on file au salon de thé du dernier étage ...
Bavardages ...
... et gourmandises ... Rien de tel qu'une part de Victoria sandwich et un bon Earl Grey pour terminer honorablement une journée de vacances. ;o)
Mercredi : Aujourd'hui, on va se bouger un peu.
Un peu plus loin qu'hier, en tout cas. J'ai une expo à voir alors on file de bon matin ... ou presque ! On est en vacances, que diable !
Un coup de métro jusqu'à la place Sainte-Opportune.
... devant la Fontaine des Innocents !
Un shooting comme l'on en croise tant dans Paris. Sauf que moi je ne reconnais jamais personne ... C'est ainsi ! ;o)
On flâne en regardant les affiches. J'adore regarder les affiches. Cela me donne plein d'idées pour occuper mes journées parisiennes. Ue expo sur le Brésil au Bon Marché, et une autre sur les Kiosques Parisiens devant l'Hôtel de Ville. Voilà qui me plaît bien.
Et puis il y a bien sûr l'exposition Keith Haring qui commence vendredi au Musée d'Art Moderne. Pour en pas la louper, j'ai déjà pris les billets sur Internet.
Il y a tellement de choses à faire, à Paris !
La ville où l'on ne s'ennuie jamais.
Mine de rien, on avance et on arrive au niveau de la rue Qincampoix.
Devant le Centre Georges Pompidou. C'est là que se tient l'exposition Eileen Gray que je veux voir à tout prix.
J'aime Beaubourg. Son esplanade, peu fréquentée aujourd'hui mais souvent bondée ...
Les petites terrasses qui la surplombent ...
Et cette architecture étonnante qui n'a pas si mal survécu aux années !
Mais que fabriquent ces ouvriers devant les bains-douches municipaux ? On dirait qu'ils installent ... des douches, justement. Il paraît que c'est un truc organisé par Leroy-Merlin. Si quelqu'un en sait plus ...
Nous, on laisse les douches et on entre dans le musée. Saluons M. Pompidou en passant. Je me souviens encore de l'ouverture du musée, en 1977. J'avais déjà été impressionnée par cette suspension énorme. L'impression est toujours là, 36 ans plus tard ...
Une fois les billets pris (pas de queue à l'ouverture), on commence à grimper le long des fameux tubes ... La vue se fait de plus en plus dégagée.
On a de la chance, certaines fenêtres sont ouvertes et permettent de photographier confortablement ...
... les toits de Paris.
D'un coup de zoom (enfin, de demi-zoom, là, avec le zoom entier, je peux vous dire ce qu'il y a dans le club-sandwich de la dame ...), on peut participer au bonheur qu'ont les gens à prendre le soleil aux terrasses des cafés.
Enfin nous voilà à l'entrée de l'expo, qui se tient au tout dernier étage.
Quelques précisions si vous ne connaissez pas Eileen Gray ... D'abord artiste-peintre spécialisée dans l'art de la laque, puis designer et architecte, l'Irlandaise Eileen Gray (1878-1976) imagine dès les années 20 des aménagements intérieurs… Son nom reste attaché, entre autres superbes projets, à la villa E-1027, à Roquebrune-Cap-Martin, devenue symbole de l'architecture moderniste.
Cette belle rétrospective illustre toutes les facettes de son parcours, depuis ses débuts dans l'art de la laque, qu'elle pratiqua avec une maîtrise rare ...
... jusqu'à ses meubles à structure en tube d'acier et à ses aménagements de maisons incroyables.
Une superbe scénographie remet les meubles présentés en situation grâce à d'immenses photographies d'époque qui servent de décor de fond à ces mises en scène.
Les yeux encore emplis de ces découvertes, on reprend les escaliers roulants en sens inverse.
Je reste encore une fois ébahie devant la beauté de cette vue panoramique.
On reprend notre route de fort bonne humeur. Pas besoin de weed aujourd'hui ! ;o)
Regardez, il fait si beau que même les pigeons batifolent sur les lampadaires de Saint-Eustache.
Notez que les pigeons ne sont pas les seuls à se livrer aux roucoulades, dans le quartier ... Si je vous montrais cette photo de face, vous en auriez une parfaite illustration mais il m'était difficile de photographier discrètement ce groupe-là ! Mais croyez-moi sur parole, il semblerait bien que le soleil délie les langues ... ! ;o)))
Remontons la rue Montorgueil.
Arrêtons-nous aux terrasses des cafés.
Sur les trottoirs, on mange des glaces ...
Ceci ne m'empêche pas de rechercher, comme toujours, les signes du passé.
J'aime tellement le passé de Paris ...
La recherche est passionnante. On a parfois de belles surprises et surtout, on peut se raconter des histoires ... Bon, certaines fois, le passé colonial pas très glorieux de la France ressort . On avait déjà vu ça sur un billet précédent dans la rue Mouffetard. Une plaque à l'ancienne du "Nègre Joyeux" ... Mais ça fait partie de notre histoire, même si je ne vois aucune raison de s'en vanter ... Au Planteur, fut un magasin qui vendait des produits "exotiques", principalement du café, en 1890 ...
Il y a aussi beaucoup de boutiques bien plus récentes. Beaucoup de commerces de bouche hyper-appétissants.
Sous cette vieille ancienne, au 12 de la rue des Petits-Carreaux, qui n'est que le prolongement de la rue Montorgueil, je trouve l'endroit que je voulais essayer. Cela s'appelle "Bollynan' ...
Un endroit où l'on mange indien, vous l'aurez deviné, une petite, toute petite cantine où l'on fabrique les nans devant vous. Le monsieur que l'on voit sur la photo est en train d'en mouler un sur une espèce de petit coussin bombé, avec lequel il le dépose sur la paroi du tandoor ...
Quelques tables dehors. je préfère manger le long du comptoir ...
Philippe choisit une brochette de poulet tandoori avec plusieurs accompagnements, ainsi qu'un nan à l'ail. On peut en avoir à tout, des nans ... Excellents, en plus !
Je choisis un truc plus étonnant. Un bollynan, en fait ... Vous voyez à quoi ça ressemble ? Un nan farci d'un mélange de poulet, de légumes et d'épices ... Dégusté avec quelques condiments indiens, c'est un vrai régal. Original, en plus.
On ne prend pas le dessert là-bas ... On repart un peu en arrière ...
... le nez en l'air ...
... jusqu'à arriver au Pain Quotidien.
Vous vous souvenez peut-être de ma tendresse pour ce restaurant. Les autres restaurants de la chaîne, je ne les connais pas mais je trouve celui-ci très agréable ...
Et bon ! Ah cette pavlova aux framboises ...
Exquise ! ;o)
On recommence à monter, cette fois-ci jusqu'à la rue d'Aboukir. Une affiche nous annonce un mur végétal, réalisé à titre privé par un botaniste ...
On lève la tête. Quel joli spectacle ! Ça tombe bien, le quartier manque un peu de verdure ...
En face, un bâtiment à l'architecture industrielle offre ses grandes pièces lumineuses à une galerie. Elle expose des oeuvres interdites aux mineurs, mais bien visibles depuis la rue ! ;o)))
Allons plus loin ... Rue Réaumur ... L'ancien magasin de nouveautés "À Réaumur" construit en 1896. Il abrite aujourd'hui des bureaux mais a gardé toute sa superbe ...
Voici un bel exemple d'architecture industrielle, avec à son sommet, une impressionnante verrière.
Un peu après, un magnifique immeuble Art Nouveau achevé en 1900 ... Une décoration étonnante ...
... pour un immeuble tout, tout fin ! ;o)))
Et le premier siège social des magasins Felix Potin, oeuvre de Charles Lemaresquier en 1916 ? Tout en simplicité, lui aussi ! ;o)
Bon, il est temps de quitter le quartier et de sauter dans le métro. Direction la station "Riquet". Un quartier où je mets rarement les pieds ... ;o) Je veux aller voir de près ce centre culturel qu'est le "CENTQUATRE".
Sur le site Internet de l'endroit, qui en parlera mieux que je ne saurais le faire, on le dit "Espace de programmation et de création, d’expériences et d’innovations, perméable aux vibrations du monde contemporain", " un véritable lieu de vie et de convivialité pour les artistes et les publics". "Ouvert aux foisonnantes pratiques artistiques et culturelles d’aujourd’hui, ainsi qu’aux expressions spontanées, l'établissement accueille l’ensemble de ces propositions dans un vaste bâtiment composé de places publiques, d’ateliers de recherche et d’espaces de représentation. La création contemporaine dans toute sa diversité Initiateur de projets, le CENTQUATRE suit une ligne éditoriale très large et s’intéresse à toutes les disciplines artistiques, sans hiérarchie de genres : théâtre, danse, musique, cinéma, vidéo, mais aussi arts culinaires, numériques et urbains… Accompagnateur de projets, le lieu s’ouvre à de multiples formes d’associations. Son programme de "plateformes collaboratives" se traduit avant tout par la présence d’artistes en résidence tout au long de l’année (parmi ceux-ci, une dizaine sont actuellement associés à l'établissement), et par une coopération avec différentes structures, des théâtres et des festivals majoritairement parisiens. En agissant ainsi, le CENTQUATRE accompagne l’émergence de nouvelles formes d’art et suscite des "esthétiques de la relation". Les pratiques qui s’inventent et s’exhibent ici relèvent de l’art relationnel : elles ont pour vocation d’animer le lieu, de créer des affinités électives entre les artistes, leurs œuvres et les publics et de s’inscrire durablement dans la cité. Un lieu de vie culturelle pour tous Au cœur du quartier Flandre, situé à la frontière symbolique de la capitale et de ses banlieues limitrophes, sur un territoire riche de populations variées, le CENTQUATRE constitue un espace artistique de service public. Il établit des relations directes avec les habitants, dans un rapport de proximité, notamment par le biais du Cinq (destiné aux pratiques amateurs) et la Maison des Petits (consacrée aux rapports enfants / parents) … "
Un endroit dans Paris avec une telle ambition, cela ne se loupe pas !
Même si les bâtiments en question sont les anciens entrepôts des Pompes Funèbres de Paris !
D'ailleurs, en entrant, on penserait plutôt à un entrepôt de la RATP ou de la SNCF qu'à des Pompes Funèbres !
Ma visite au CENTQUATRE est intéressée.
L'endroit sert en ce moment d'annexe au Musée d'Art Moderne pour exposer quelques grosses pièces de Keith Haring, conjointement à la grande rétrospective de l'Avenue du Président Wilson.
L'inauguration n'aura lieu que ce soir ...
... mais bon nombre des statues monumentales ...
... sont déjà en place.
Dans ce grand hangar, c'est superbe !
En tout cas, ils ont raison dans leur présentation, c'est super-sympa, l'ambiance est conviviale. Il y a de la musique partout. On chante, on danse, on répète des chorégraphies et même des pièces de théâtre. Le mélange de toute cette population d'artistes, amateurs ou confirmés, me plaît bien. Le grand bistrot me plaît aussi ...
Je prends une menthe à l'eau, l'emmène en terrasse et profite de l'instant ... Carpe diem ...
Il faut bien ressortir du CENTQUATRE, cependant, et le quartier n'étant pas des plus touristiques, nous voilà un peu démunis ... Que faire maintenant ? Où aller ? On décide de marcher au hasard. C'est bien, des fois, le hasard ... On prend la rue Riquet. On traverse les voies ferrées de la gare du Nord. On croise le marché de la Chapelle, plus communément appelé le "marché de l'olive". Une belle halle d'architecture Baltard édifiée ici autour de 1885, à l'emplacement d'une grande foire aux bestiaux. Aux vaches grasses, pour plus de précision ... Bel endroit.
Puis la rue Ordener. Elle, elle me dit quelque-chose. On habitait dans le coin, quand j'étais toute petite. On arrive au boulevard Ornano. Maman était pharmacienne ici, au numéro 56. On habitait les deux étages au-dessus. Ces fenêtres-là. Les souvenirs me reviennent. La pharmacie vieillotte. Elle est toujours la même. On entre acheter une boîte de Doliprane pour s'en assurer .Toujours la même odeur. Poussière et médicament. Comme quoi les souvenirs, même les bons, ne sentent pas toujours la madeleine ... ;o)))
Quelques pas dans la rue du Roi d'Alger. Des souvenirs aussi. Je reviendrai cet été mieux explorer le quartier.
L'école de la rue Championnet.
On remonte la rue Championnet. On bifurque à gauche. La rue du Ruisseau. Parce qu'elle a un joli nom et quelques belles courettes.
Les marches de la butte Montmartre ne sont plus bien loin.
On les escalade.
Encore des souvenirs. Je pense qu'on les montait plus lestement lorsqu'on avait cinq ans.
Rue Saint-Vincent. Le Space Invader s'est transformé en amphore ... Normal, nous voici au pied des vignes de Montmartre, appelées clos-Montmartre, sur le flanc Nord de la butte.
La vigne est cultivée à Montmartre depuis au moins le XVIème siècle. Le vin produit est à cette époque réservé à la consommation locale.
Un dicton populaire de l'époque lui prête des vertus essentiellement diurétiques ...;o)
« C'est du vin de Montmartre
Qui en boit pinte en pisse quarte. »
La vigne de Montmartre disparaît totalement en 1928. On la replante cinq ans plus tard de 2 000 pieds de gamay et de pinot noir. L'exposition au nord du Clos Montmartre explique que sa vendange ait lieu très tard, à la mi-octobre.
Le raisin est pressé dans les caves de la mairie du 18e arrondissement et chaque année, au mois d'octobre, est organisée à Montmartre une Fête des vendanges. Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfices reviennent aux œuvres sociales de la Butte.
Juste en bas de la vigne, une jolie ruelle et tout en haut, une maisonnette rose aux volets verts.
Nous voilà devant le cabaret du Lapin Agile ... Il a une longue histoire ... Créé dans la seconde moitié du 19ème siècle et racheté par Aristide Bruant en 1913, on vit s'y réunir la fleur de la bohème artistique du début du 20ème siècle siècle. Max Jacob et Pablo Picasso, parmi bien d'autres, y eurent leurs habitudes.
À la fin du 19ème siècle, alors que la partie basse de Montmartre est un repère de prostituées, souteneurs et marginaux de toute sorte, on est dans le haut de Montmartre à la campagne.
Jusqu'en 1914, c'est presque un village. On le recommande pour son air pur et ses moulins. On peut s'y loger à bas prix, ce qui attire les artistes, qui s'y installent en masse.
C'est ici qu'est construite en 1795 la maison qui existe toujours. En 1860 s'y installe une auberge, le Rendez-vous des Voleurs ... En 1869, elle devient le Cabaret des Assassins et dix ans plus tard, le propriétaire confie à André Gill, un caricaturiste local familier des lieux la confection de l'enseigne qu'on lui connaît encore. (une copie, en fait, l'original ayant disparu ...)
C'est ici qu'est construite en 1795 la maison qui existe toujours. En 1860 s'y installe une auberge, le Rendez-vous des Voleurs ... En 1869, elle devient le Cabaret des Assassins et dix ans plus tard, le propriétaire confie à André Gill, un caricaturiste local familier des lieux la confection de l'enseigne qu'on lui connaît encore. (une copie, en fait, l'original ayant disparu ...)
Le cabaret devient alors connu comme le "Lapin à Gill". En septembre 1883, le chansonnier montmartrois Jules Jouy fonde le banquet-goguette "La Soupe et le Bœuf" qui se réunit au Cabaret des Assassins.
Une ancienne danseuse de cancan, Adèle Decerf (dite "la mère Adèle"), le rachète en 1886. Elle en fait un café-restaurant-concert qu'elle baptise "À ma Campagne". Le chansonnier Aristide Bruant est un habitué, et il y amène Toulouse-Lautrec et Courteline.
Au début du 19ème siècle, la mère Adèle revend le cabaret à Berthe Sébource, bientôt rejointe par Frédéric Gérard, dit « le père Frédé ». C'est grâce au Père Frédé que Montmartre devient le repère de la bohème Montmartroise. Il n'hésite pas à offrir des repas aux artistes pauvres. Aristide Bruant rachète le bâtiment en 1913, alors qu'il est menacé de démolition. Le Père Frédé en assure la gérance.
Souvent, les criminels du bas Montmartre montent au Lapin Agile. On y entend parfois même des coups de feu.
Cette belle époque insouciante s'achève le 1er août 1914, avec la proclamation de la mobilisation générale contre l'Allemagne. La clientèle déserte le Lapin Agile. Une grande partie d'entre elle est partie au front.
Le Lapin Agile ne retrouvera plus son statut de lieu de rencontre des écrivains et des artistes de l'avant-garde, le centre de la création artistique s'étant déplacé à Montparnasse. En 1922, Aristide Bruant vend le cabaret à « Paulo », le fils du Père Frédé. Celui-ci y organise des veillées où se produisent des chanteurs et chanteuses. parmi eux, la célèbre Rina Ketty ...
Le Lapin Agile reçoit des clients prestigieux : Parmi eux, Pierre Brasseur, Georges Simenon, Rudolph Valentino ou encore Charlie Chaplin.
En 1955, Claude Nougaro y fait ses premières apparitions sur scène, en tant que poète d'abord, puis comme chanteur.
En 1972, Paulo Gérard cède son cabaret cabaret à son beau-fils Yves Mathieu, qui continue à y organiser des "veillées" au cours desquelles se produisent toujours chanteurs et humoristes.
On remonte vers la rue Cortot. Quelques belles maisons.
C'est un quartier charmant, Montmartre.
Regardez, du gibier sort même de derrière les arbres.
Les établissements du siècle dernier sont toujours debout ...
... et en activité.
Il n'y a pas encore la foule des beaux jours.
Tout est tranquille.
C'est chouette, de ne pas avoir à poireauter des heures pour s'installer en terrasse.
Petit clin d'oeil à Anne qui avait tant apprécié sa séance de caricature, juste ici ! ;o)))
L'après-midi touche à sa fin. Il est temps de redescendre.
Redescendre lentement en admirant à la fois le paysage ...
... et les artistes qui se produisent sur les marches du Sacré-Coeur.
J'écoute un moment le clapotis de l'eau de la fontaine.
... et pour un peu, je m'allongerais sur la pelouse pour reposer un peu mes pieds meurtris.
On est presque en bas ...
On quitte le quartier en reprenant le métro à la station Anvers ... Fatigués, oui, mais quelle bonne fatigue ! ;o)))
Jeudi : Rendez-vous pour déjeuner avec Gracianne. Rue du Faubourg Montmartre. Tout près de la boutique "À la Mère de famille" ... La vraie boutique d'origine ...
J'ai toujours adoré entrer dans cette boutique. Elle était vieillotte et il y avait dedans de quoi exciter la gourmandise de façon éhontée ...
Même si elle a été reprise et relativement modernisée, il y a encore de ces bonbons à l'ancienne dans de très jolis bocaux.
Le lieu de la rencontre, c'est dans ce restaurant chinois. Il faut avoir l'oeil pour le trouver, vous savez ?
Pour plus de facilité, levez la tête ! ;o)
Ça s'appelle les Pâtes Vivantes et ça a très bonne presse, semble-t-il. De toute façon, Gracianne me l'a vanté et je la crois aveuglément. Jamais eu de mauvaises surprises avec ses suggestions. La reine des bons endroits dans le centre de Paris !
Je suis tellement enthousiaste en sortant de nos déjeuners que cette fois-ci, Philippe et Paul décident de m'accompagner. On entre. Il faut arriver tôt, pour être sûr d'avoir une place. En attendant Gracianne, je regarde le cuisinier préparer ces fameuses pâtes chinoises ...
Extraordinaire ! Voir ce pâton devenir ...
... cette spirale de fines nouilles en quelques instant, c'est juste fabuleux.
Sur le comptoir de la minuscule cuisine, de gros bols blancs attendent qu'on les remplisse ...
Il nous faut un moment pour étudier le menu ...
Tout fait envie ... Quand Gracianne arrive, cependant, notre choix est fait.
On nous sert très vite. Une soupe qui exhale des parfums incroyables pour Gracianne ... Au goût, elle est divine aussi.
Je prends des nouilles au porc sauté. Plein de légumes et tellement de saveurs ...
Philippe en prend des presque semblables, mais aux crevettes.
Quant à Paul, il se régale de pâtes servies froides.
Ce temps de déjeuner est toujours trop court et Gracianne retourne travailler.
Nous, on va flâner dans le passage Verdeau. On poursuivra par le passage Jouffroy. J'adore les passages parisiens. Certains sont particulièrement élégants. Ceux-ci en font partie.
Le passage Verdeau est magnifique, avec sa verrière en arête.
Les boutiques sont belles et originales.
Quelques belles librairies, qui vendent des livres rares ...
J'aime beaucoup celle-ci, qui regorge de vieux albums de bandes dessinées ...
J'adore cette planche de Reiser ...
Dans une galerie, j'ai repéré deux ou trois "bricoles" sympathiques ...
Le plus beau magasin qui soit pour les brodeuses ... Une mine de modèle pour les fanatiques de points comptés ou autres points lancés ... :o)
Pas mal de jolis signes du passé. Il suffit de chercher un peu. Ils ne vous sautent pas toujours tout de suite aux yeux.
Voici la Boîte à Joujoux. pas celle de Debussy mais la boutique. Un chouette endroit aussi, pour les enfants, petits et grands. Et même pour les très grands. Surtout pour les grandes qui aiment les maisons de poupée. Dont je fais partie ! ;o)
On grimpe quelques marches. À ce niveau, le passage fait un coude.
En haut des marches, l'hôtel Chopin. Il date de 1846. Ravissant.
Arrêtez-vous pour regarder au moins la vitrine de la boutique de cannes de collection de Monsieur Segas. Impressionnant.
Au numéro 36, une ancienne enseigne. Pas facile à prononcer, ça ! ;o)
Une petite faim ?
Entrez dans le salon de thé le Valentin et attablez-vous. Pas super-bon marché mais délicieux.
Si c'est une plus grosse faim, il y a de quoi faire aussi ...
Et si on prenait la rue des Jeûneurs, après tout cela ? ;o) Au numéro 24, on a peint cet immeuble de façon étonnante.
Dans un style différent, poussez la porte du numéro 16. Un long porche.
D'anciens ateliers, sans doute.
Et des rails au sol. J'imagine que ça avait un intérêt pratique. On est dans le quartier du Sentier. Les entreprises de textile étaient ... et sont encore ... légion par ici.
On continue dans la même rue. Quelques boutiques atypiques ...
... et sympathiques.
On arrive au niveau de la rue des Petits Carreaux.
Je montre le mur végétal à Paulo, qui n'était pas avec nous l'autre jour.
Rue du Nil, la boutique Terroirs d'Avenir, conseillée par Gracianne, est fermée.
On continue à descendre la rue.
Le Rocher de Cancale accueille sa clientèle en terrasse, tant il fait doux ...
J'y dégusterais bien quelques fruits de mer ...
Mais Paul voudrait quelque-chose de sucré. Cette "belle abbesse" de chez Stohrer est de toute beauté mais peut-être un peu excessive pour un simple goûter.
On se retrouve donc, évidemment ... au Pain Quotidien !
Les garçons goûtent d'une tartelette aux pommes et à la cannelle.
Je succombe au crumble fraise-rhubarbe. Divin.
On continue par la rue Tiquetonne. Le vélo est à l'honneur, à Paris, je vous le disais un peu plus haut.
Surtout chez "En selle, Marcel ... Marchand de beaux vélos et d'accessoires singuliers".
La boutique Vans annonce l'été.
Les pin ups sont de sortie.
Paul s'arrête longuement dans une petite boutique pour essayer des vêtements. Je repère l'entrée du passage du Grand Cerf.
On ressort rue Saint-Denis. On croise l'Impasse des Peintres. Space Invader a laissé une trace très à propos, ici encore ...
Ce tag va bien avec la mosaïque de briquettes, je trouve ...
Oups, je crois que je préférais la pin up de la rue Tiquetonne ... Cette dame-là se trouve dans la rue du Renard.
Le Street Art est assez présent, dans cette rue-là.
Sur le trottoir d'en face, voilà un édifice intéressant : Celui du Syndicat de l'Épicerie Française. Un immeuble 1900, qui abrite aujourd'hui le Théâtre du Renard.
Un petit saut dans le temps en arrivant dans la rue de la Verrerie. Autres temps, autres moeurs ! ;o)))
On est dans le Marais et même les chiens ont le droit d'être habillés en cuir et strass ! ;o)
Paul entre dans un magasin pour essayer des montres, cette fois-ci. Pendant qu'il tente de faire son choix, et ça dure, je passe la tête sous le porche du n°18.
Sur la droite, on est chez Azzedine Alaïa.
Mais le fond de la cour est occupé par le bâtiment que vous voyez ici ...Curieux et bizarrement pas très à sa place. Si quelqu'un sait de quoi il s'agit ... ? D'un truc ancien ou d'un ajout moderne ? En tout cas, se retrouver nez à nez avec ce fronton est tout à fait curieux ...
On termine la journée en retournant prendre notre 72 à pied à l'Hôtel de Ville. Le 72 est un bon bus pour retourner à Boulogne. Il longe la Seine de la plus jolie des manières, le paysage est somptueux mais pour en profiter vraiment en fin d'après-midi, il est impératif d'aller le prendre à son départ. Poussez à pied jusqu'à la Concorde et vous serez sûr de faire le trajet compressé comme un anchois au milieu d'une boîte de conserve. Nous le prenons donc à l'Hôtel de Ville ! ;o)
On en loupe un et c'est finalement une bonne chose puisque ça nous laisse le temps de nous arrêter devant les grands panneaux consacrés aux Kiosques de Paris. "Paris Aime ses Kiosques" ... 150 ans qu'on les voit ... ou qu'en fait, on ne les voit plus, même, plus tant ils font partie du paysage ...
D'anciennes photos ont été retirées en très grands formats et il est émouvant de voir comment ils ont traversé un long bout de l'histoire de Paris ...
La vie a bien changé, depuis ...
Les débuts de la diffusion des journaux au grand public. Vaste programme !
Tout à l'air si facile, maintenant ...
Vendredi : Dernière journée complète à Paris. Il fait grand beau. 10 heures. Nous sommes Place de Tokyo ...
La rétrospective "Keith Haring, The Political Line" commence aujourd'hui ...
... et j'ai mes réservations en poche.
Peu d'attente, donc ...
L'entrée de fait rapidement et nous voilà en quelques instants plongés au coeur de l'univers très coloré de Keith Haring.
Comme toujours au Musée d'Art Moderne, l'accrochage est très bien fait et met remarquablement les oeuvres en valeur.
J'assiste, par chance, à l'interview d'une Américaine qui connaît, si j'en crois ce que j'entends, particulièrement bien l'oeuvre de Haring. Cela me donne quelques clés supplémentaires et bienvenues pour visiter l'exposition dans les meilleures conditions possibles.
Car il ne faut pas croire que Keith Haring était juste un gars qui gribouillait un peu partout. C'était un artiste engagé qui, oui, dessinait partout où il le pouvait, en une ligne quasi-continue, mais surtout pour diffuser ses idées le plus largement possible. Sensibilisé très tôt au racisme, à l'homophobie, à l'épidémie de SIDA, au nucléaire, aux dictatures, aux dérives de l'argent et du Capitalisme dans la société américaine, à la colonisation, à la religion, même ... il n'a eu de cesse, durant sa .... pas très longue ... existence, de mettre toutes ses convictions sur tous les supports qui pouvaient s'offrir à lui.
Il affirmait haut et fort : "Je suis heureux d'être différent. Je suis fier d'être homo. Je suis fier d'avoir des amis et des amants de toutes les couleurs. J'ai honte de mes ancêtres, je ne suis pas comme eux."
Vous le voyez ici devant le mur de Berlin ...
Dans toutes ses oeuvres, il a un code graphique qui revient et qu'il est bon de connaître ... Ces symboles simples aident à comprendre les oeuvres.
Vous connaissez certainement le Bébé radiant. On le retrouve sur bon nombre de ses toiles. POur haring, qui aimait beaucoup les enfants, il est "l'homme en devenir qui dégage de l'énergie vitale autour de lui".
Le chien, c'est la répression. Lui qui peignit tant dans le métro, sur les murs de la ville ... fut souvent confronté à la police et aux tribunaux ...
La pyramide représente le passé, une espèce "d'âge d'or" où, petit, il passait ses dimanches matin au Metropolitan Museum de New York».
La centrale nucléaire et l'ordinateur sont les deux grands dangers qui nous guettent ... Quand Keith Haring remplace la tête de ses personnages par un ordinateur, il envisage que cet ordinateur remplacera un jour le cerveau, si on n'y fait rien.
La croix ? Keith Haring est américain et aux États-Unis, la religion a une dimension capitale. Dans les derniers travaux de l'artiste, elle évoquera la maladie. Keith Haring est homosexuel et, quand il se saura atteint par le SIDA, il n'aura de cesse de dessiner à des fins d'avertissement et de prévention ... La croix sert aussi parfois à percer les entrailles, afin de laisser passer les chiens ... Une grande partie du mal dans notre monde serait commise au nom du bien ...
Il s'inspire aussi souvent de la culture Pop en utilisant les symboles de la société de consommation (marques connues, personnages de Walt Disney ...)
Le monstre Dollar avale tout le monde ...
Ici, Haring met en scène l'assassinat de l'artiste afro-américain Michael Stewart. L'artiste noir est étranglé par une main blanche. Squelette, sang, croix symbolisent dramatiquement la mort ...
La télévision, Mickey, le cerveau contrôlé par la télévision ou les ordinateurs ... Encore une iconographie chère à Haring.
Une salle est consacrée à ses détournements d'affiches du métro. J'adore ...
Allez, je vous laisse admirer deux de mes tableaux préférés ...
Pour finir, ne loupez pas ces deux salles consacrées aux toiles réalisées en peinture fluorescente.
Impressionnantes sous la lumière noire !... On termine sur ces quelques images ...
Une petite recommandation quand même pour les copines qui voudraient y emmener leurs jeunes enfants. Même si les dessins de Keith Haring sont souvent très appréciés des enfants, de par leur simplicité très colorée, il y a dans cette exposition un certain nombre d'images que je ne pas montrerais en aucun cas à des enfants jeunes ... La démarche politique et engagée de Haring, ce n'est pas rien ! ;o)
On sort. Le temps s'est couvert. Pas envie de déjeuner à la terrasse du restaurant du Musée d'Art Moderne ... Il fait trop frisquet.
On retourne au Passy K, près du métro La Muette, au 1 rue Lekain, presque à l'angle de la rue de l'Annonciation ... Une sandwicherie cacher tenue par une dame juste adorable et qui fait des sandwiches au pastrami absolument délicieux ... On y était déjà allé l'an dernier avec mes copines Rachel et Anne. On avait bien aimé.
Et puis ça tombe bien, c'est juste à côté de chez Fred et de ses Merveilleux ...
Après un gros sandwich comme ça, on n'a vraiment plus faim mais on en emmène quatre à la maison ...
Le meilleur des goûters du monde ... Je vous le jure ! ;o)
Voilà pour ces vacances de printemps ... Les fleurs de pommiers commencent à s'ouvrir ...
... et nous on repart chez nous. un dernier coup d'oeil aux quais de Paris ...
Le pont Alexandre III rutile ... Superbe ...
On monte dans le train peu de temps après ... J'ai téléchargé le dernier de Delicious sur mon Ipad. J'ai de la bonne musique. Un Earl Grey et un hot cross bun de chez Marks ... Elle est très belle, ma vie ! ;o)
Ah, le soleil me manque. Tes balades m'émerveillent toujours autant et tes plat sont plus qu'alléchants.
RépondreSupprimerBises et bon weekend,
Rosa
Merci, merci et merci mille fois pour tout.....
RépondreSupprimerBon weekend
Marisa
Merci à vous de passer par ici, surtout ...
SupprimerJe voudrais tant retourner à Paris!
RépondreSupprimertu m'as fait rêver;)
Bon week-end. Bises
pas hyper fan des années 30 je finis par y prendre goût à travers tes clichés. J'espère être des amis qui goûteront cette agneau, les pita ont l'air juste sublimes avec cette viande, al sauce.....Miam j'en salive alors que je sors de table
RépondreSupprimerLes styles, souvent, c'est en les voyant et en les revoyant que l'on finit par les aimer ... Il faut venir arpenter Paris avec moi, un de ces jours ... Et puis celles de Cannes, aussi. Pas trop d'années 30 mais il y a de quoi faire aussi ... Bises à la famille.
SupprimerOups, j'oubliais ! Bien sûr que tu fais partie de ceux qui y goûteront un jour, à cet agneau. Il suffit que vous veniez par ici ... :0)
SupprimerOh how I enjoyed this story, Helene!!!! I wish I could travel with you....and see through your eyes. Just beautiful!!!!!!!! What is the name of the first restaurant in Paris you wrote about? It looked wonderful. Can't wait to meet you....see you soon!!!!! Hillary
RépondreSupprimerHello Hillary ! It's nice to see you here. ;o) For this fabulous restaurant in Paris, it's a joke. A friend of mine, Juliette, is a fantastic cook and we always spend a wonderful time with her and her family. Maybe I can let you know her if we can all meet one day in Paris ... You would sure love her !
SupprimerWell, see you soon ... here ! The weather is absolutely gorgeous ... Some tourists begin to bathe in the sea ... Spring in Cannes is such a lovely time ...
lorsque j'ai habité Paris, il y a plus de trente ans, je prenais des clichés de tous les immeubles Art Déco; je suis toujours epatée par ces voyages en famille, quelle merveille, une chance inouie pour des souvenirs partagés... la cuisine de Ottolenghi m'est familière, et pour cause! mais ça fait plaisir de voir que l'on apprécie..
RépondreSupprimerMême si je randonne dans Paris depuis 40 ans, merci pour cette magnifique promenade.
RépondreSupprimerCartier a racheté la bijouterie de mon ancêtre venu de Suisse en 1860.
Et pour les pâtisseries juives, je vais rue des Rosiers. Je ne peux aller à Paris sans aller y faire le plein de douceurs en tous genres.
Encore merci pour ce partage!
Je vais connaître Paris par l'intermédiaire de ton blog, alors merci & re-merci encore pour ces superbes balades très bien commentées
RépondreSupprimerBon w.e.
C'est toujours un plaisir de lire vos articles.
RépondreSupprimerLes photos, les recettes, tout est magnifique.
Merci encore pour vos reportages !
Je rentre de Paris et je regrette de ne pas avoir eu l'adresse de Juliette avant... mais ce n'est que partie remise.
RépondreSupprimerBises et encore merci pour cette superbe ballade
Encore plein de merveilleux détails découverts grâce à toi, dommage que je n'ai pas pu vous rejoindre cette fois-ci. Tu as raison, c'est bien Ottolenghi !!
RépondreSupprimerbises à vous quatre
Merci mille fois ! encore tout ce que j'aime incroyable, des passages à l'hôtel dans lequel je souhaite absolument dormir depuis des lustres, aux expos et pains au chocolats et croissanrs parisiens, les meilleurs du monde! Ravie que vous ayez eu aussi beau temps et profité à fond.
RépondreSupprimerBises
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RépondreSupprimerQue de belles journées une fois encore, tu as eu la chance d'avoir le soleil qui se fait rare en ce printemps. Tu devrai dire à Juliette de remettre des recettes de temps en temps elle fait partie de celles qui manquent dans la blogosphère. ;-)
RépondreSupprimerJe n'y manquerai pas, Choupette. Cela dit, j'ai déjà tenté le coup plusieurs fois ! ;o)
Supprimer♡✿♡ ♡✿♡ ♡✿♡
RépondreSupprimerBonjour chère Hélène
merci pour cette SUPERBE balade parisienne !!!! Moi qui adore la capitale je suis ravie de voir ces beaux coins !!!
Et la cuisine .... conviviale, gourmande et gouteuse comme j'aime ! hum miam miam !!!! :o)
GROS BISOUS et bon dimanche chère Hélène ! :o)
♡✿♡ ♡✿♡ ♡✿♡
Superbe reportage sur Paris. C'est une ville magnifique que je connais peu finalement et ça me donne terriblement envie: il faut dire que entre tes ballades, tes expositions d'art et des tonnes de photos alléchantes, comment ne pas avoir envie d'y aller :)
RépondreSupprimerBen voilà....j'ai veillé très tard hier soir car je suis tombée sur ton billet en jetant un petit coup d'œil à mon smart phone avant de monter dormir....et forcément j'ai tout lu......et j'ai mis un petit commentaire qui n'est pas arrivé jusque Cannés on dirait....Blogger et mon smart phone sont un peu fâchés ces temps ci....
RépondreSupprimerDe toute façon, je n'ai pu résister à revoir ta promenade en plus grand ce matin......plein de choses à découvrir pour notre prochain passage parisien.....
Bon dimanche!
Toujours un plaisir de te suivre dans tes ballades, quel que soit l'endroit.
RépondreSupprimerDes recettes très gourmandes qui font saliver même devant un écran.
A bientôt
Je salue le travail effectué pour ce billet, et je note les bons plans et visites intéressantes pour notre prochaine virée parisienne.
RépondreSupprimerDes recettes très appétissantes comme d'habitude.
Bises.
je pars a Paris fin juillet une semaine, je note tes petites adresses gourmandes pour aller m y regaler.....bisous Helene
RépondreSupprimerTu vas te régaler ! ;o) Bises
SupprimerCoucou Hélène! Superbe balade, superbe regard, et quels souvenirs de ces repas partagés ensemble! Je reviendrai lire tout cela en détail, je rentre à l'instant d'Houlgate, où j'ai laissé enfants et mari pour revenir bosser deux jours. Je les rejoins mardi soir.
RépondreSupprimerBises à vous 4. Jul. PS: Daniel a croisé Lala la semaine dernière, Zoé n'était pas loin non plus, décidemment, Paris est un village!!
Je n'ai malheureusement plus du tout le temps d'aler me promener sur les blogs...mais je vois que c'est toujours aussi magique chez toi ... la vsite annuelle parisienne annonce le printemps .. quoique ! Bises
RépondreSupprimeroups y a des fautes j'ai pas relu et je ne vois plus mon message il est parti
RépondreSupprimerMerci pour ce partage si savoureux et culturel qui me donne très envie de faire un petit saut à Paris et de découvrir tes livres fétiches de cuisine : un merveilleux univers que le tien !
RépondreSupprimerTout me fait envie! Par contre, il faudra faire des choix pour notre visite. On part demain pour 2 jours à Paris! J'espère qu'on aura autant de ciel bleu que vous! Bisous
RépondreSupprimerBonnes balades, alors, Val !
SupprimerTa cuisine belle et généreuse me fait rêver. Je me note ce délicieux gigot et ces pitas pour le grand repas de notre retour en famille, les enfants vont trop "kiffer". Et après les longs voyages, on va se faire des petits sauts à Paris maintenant qu'on sera (presque) à côté. Des biz. Boljo
RépondreSupprimerVous rentrez à la fin de l'année scolaire ?
SupprimerEncore une délicieuse balade, et des recettes qui ne le sont pas moins! Paris est décidément une ville merveilleuse quand on sait regarder. j'y habitais et hélas c'était plutôt métro boulot dodo, mais maintenant quel plaisir de jouer les touristes quand nous y retournons et alors je découvre des quartiers encore inconnus grace à vous. Ces immeubles 1930 sont magnifiques Merci encore, ça fait un bien fou de venir vous voir. Christiane.
RépondreSupprimerC'est comme cela qu'on apprend le mieux à connaître Paris, c'est sûr. UNe bonne connaissance de la géographie de la ville en y ayant vécu quelques dizaines d'années et ensuite, le temps d'explorer cet immense terrain de jeu bien en détail, juste pour le plaisir ... Bises Christiane
SupprimerCoucou Hélène
RépondreSupprimerAu fond de ma campagne je me sens bien, mais quand je parcours tes articles une première fois en faisant défiler vite, une seconde plus lentement et encore une troisième pour vraiment m'imprégner, je me dis qu'avoir un tel guide, incite à donner des envies de voyages, de découvertes. Je ne connaissais pas Yotham O et je conserve la recette des croquettes d'aubergine, ton gigot avec toutes ces épices doit être d'enfer...bref c'est vraiment un régal des yeux et du coeur que de voyager à travers tes écrits. Je te fais une biz bien cordiale et bonne semaine !
Il a une vraie cuisine du partage, Ottolenghi. L'essayer, c'est l'adopter ! ;o)
SupprimerElle est très belle ta vie, et égaye la notre par la même occasion .. Car Paris, j'aime m'y rendre, mais malheureusement, je n'y vais pas aussi souvent que je voudrais .. alors en profiter à travers tes photos, tes yeux, et tes explications, ben je suis tout simplement fan. Et en plus j'en profite pour chiper des recettes, n'est-ce pas fabuleux ??? hihihi
RépondreSupprimerbisoussss
kiki
Bouh j'ai tapé un commentaire sur ton escapade a Paris, sur le blog ... Et hop volatilisé ... !
RépondreSupprimerEn résumê, merci encore ... Tu nous captives !
J'ai un peu survolé ton récit ... Mais je reviendrais vite, j'ai hâte ...
Je me suis quand même arrêtée a Beaubourg ! Que de souvenirs d'enfance, je me souviens bien également des débuts et de ce gigantesque portrait ... Tout me semblait géant de toutes façons a Beaubourg ! J'en ai fait des kms dans Paris avec mes parents ... Papa est de Montrouge et il adorait nous faire découvrir Paris, comme tu le fais : la tête en l'air, et en poussant les portes ! Et il le fait toujours d'ailleurs dès qu'il le peut.
Quant a l'expo Keith Haring, je suis ravie de voir tes photos ... Nous aurions pu aller au vernissage, pierre avait reçu une invitation (c'est sa sœur qui habite Issy qui en a profité), cela dit il me reste un peu de temps pour y aller !
Bonne nuit !
Bises
Emmanuelle
Voilà qui est remis en place, Emmanuelle. Blogger semble extrêmement capricieux, ces temps-ci. J'ai souvent du mal à laisser des commentaires chez les copines et plusieurs d'entre elles m'ont dit que c'était réciproque ! Il y a parfois des bugs mais en général, ça se remet assez vite en place. Espérons-le parce que j'adore avoir les réactions que mes billets suscitent. Souvent des souvenirs ... J'attends toujours ce type de retour avec grande impatience. Bravo pour ta persévérance, donc, et des bises pour ce long weekend ! ;o)
SupprimerUne jolie ballade dans Paris, gourmande et ensoleillée!! merci pour ces belles photos!! Bon mercredi férié
RépondreSupprimerIl faut que je te rende visite pour découvrir les merveilles de Boulogne. J'y suis resté 6 mois pour l'ouverture d'un magasin et je n'ai jamais rien vu !
RépondreSupprimerUn Paris que j'arpente tous les jours ou presque et que j'ai vu différemment. Merci.
RépondreSupprimerTrès belle journée !
Coucou ma belle Hélène!
RépondreSupprimerT'as raison, la table de Juliette est sans aucun doute l'une des meilleures à Paris. Et ces plats que tu nous présentes me font vraiment envie... D'ailleurs, j'en profite pour saluer au passage sa belle p'tite gang.
Eh oui, j'ai reconnu pas mal de recoins de la ville visités avec toi, il y aura bientôt un an. Comme le temps file, n'est-ce pas? ET oui, la mode est reine à Paris. C'est ce que ma belle Christine se targue de me rappeler à chaque semaine. Dire qu'elle planifie s'y retrouver dans son institut de meuuuude quelque part en automne 2014... Je te tiendra informée. Promis! La bella aimerait vous revoir tous et connaître à son tour la gentille grand-maman Lala... Et puis, elle en profitera certainement pour faire la fête avec Paul et Clément, pour y découvrir les meilleures boîtes en ville.
Ouais... la place de la 'fameuse' caricature. Comment pourrais-je oublié cela? Vous vous être bien payé ma tête, ce jour là. ;-)) Dire qu'on a immortalisé çà... o misère! Je ne devrais plus vous parler, là, là... Mais tu m'es si sympathique... et le reste de la gang aussi. Allez hop, il faut bien en rire. ;-)
Un plaisir que de revoir ces places, ces rues et ces cours. Je m'y reconnais, parfois... Et je constate que Boulogne est vraiment un beau quartier. Il faudra bien que je vois cela de près, un de ces jours. Et le Bois de Boulogne avec Lala, j'ai adoré. Il s'agit là de l'un de mes coups de cœur, vraiment.
Bon, le prochain billet en sera un du Sud... J'ai hâte de voir et de lire cela.
Mes salutations à toi et la belle famille!♥
AnneXXX
J'ai pris beaucoup de retard dans mes lectures blogs... Comme toujours, c'est un plaisir de se balader dans Paris ou ailleurs avec toi. Quant à ton repas, il était juste succulent. Nous avons été ravie de rencontrer Juliette. Grâce à toi, j'ai appris à aimer la cuisine d'Ottolenghi. La liste des ingrédients de ses recettes me décourageait. Je vais refaire les croquettes. Steve a beaucoup aimé.
RépondreSupprimerJe vous embrasse, Merde à Paul et bon début de festival.
Je transmets à Paul, Hélène, et prendrai des photos pour toi au Festival ! Tu m'es souvent très utile pour savoir QUI j'ai pris en photo ! :0))) Bisous
SupprimerTu as bien fait de profiter des quelques jours de beau temps à Paris, ça ne cesse de se dégrader :(
RépondreSupprimerMais grâce à toi, j'ai des projets de lecture pour les journées frisquettes qui nous attendent encore! Et l'expo Keith Haring est dans mes projets aussi, j'en avais vu une il y a quelque temps au musée Maillol, mais pas orientée "politique" comme celle-ci...
Bises!
Oui Pascale, je me souviens de cette expo chez Dina Vierny. Très nettement plus soft que celle-ci, c'est vrai ! Il faut que tu ailles voir celle-ci. L'accrochage est vraiment superbe. Comme toujours au MAM, d'ailleurs ... Bises
SupprimerComme pour chacun de tes articles, c'est le dépaysement total! et j'aime trop ta façon de recevoir et de préparer ces spécialités qui ont l'air toutes plus délicieuses les unes que les autres, ça doit être un bonheur total de manger à ta table. Je retiens ta recettes de croquettes d'aubergines, à tester car elle me plaît beaucoup, merci pour toutes ces belles et bonnes choses!
RépondreSupprimerbises et bon lundi!
Tes balades dans Paris son toujours aussi chouettes. Elles me donnent a chaque fois envie de pointer le nez dehors :)
RépondreSupprimerEt ce repas, tout me plait et me fait envie - en plus j'ai les epices qu'il faut. je ne vais pas resister longtemps aux croquettes d'aubergine je crois.
Martine
RépondreSupprimerQue de belles prises de vues lors de ces jolies escapades, ( passionnée de photos que je suis !!! ) et que de belles assiettes et de bonnes recettes qui ont régalé mes invités aussi.... Je suis fan depuis longtemps mais c'est la 1ère fois que" j'ose "mettre un petit mot !
Lors de votre promenade à Paris vous nous racontez votre "QG" au café du Parc des Princes, il se trouve que l'oncle de mon mari (sa femme, son fils et sa belle-fille équatorienne) l'on tenu, des années 1975 à peu près pendant 1 quinzaine d'années environ, peut-être les avez vous connus ??? Je vous souhaite une belle chasse à l'images.........et des saveurs plein les papilles !!!!!!
Cordialement
Merci Martine pour ce sympathique message ! Il ne faut pas hésiter à commenter mes billets. Ça me fait toujours terriblement plaisir et ça permet des échanges bien agréables. J'ai fréquenté le lycée Claude Bernard, ainsi que ce café, entre 1980 et 1984. Il est donc plus que probable que j'aie rencontré la famille de votre mari. Amusante coïncidence ... Vous voyez maintenant pourquoi je tiens à ce que ce blog soit interactif ? :0))) Merci encore pour votre passage ... et votre arrêt chez moi. Au plaisir de vous relire ...
Supprimerj'étais aussi à Paris au mois d'avril, il y a tant de merveilles à voir malheureusement nous n'avons pas pu aller voir l'expo de Keith Haring :-(
RépondreSupprimerbiz
manue :))
Top le dîner chez Juliette "comme chez nous" !
RépondreSupprimerQue du bonheur cette balade instructive dans Paris. Je regrette seulement de n'avoir pu agrandir les panneaux descriptifs ...
Bonne idée que cette recette de Royal Potato Salad !
Encore un billet riche de détails ! J'attends ta visite plus complète de Boulogne que j'ai découvert il y a peu en visitant le jardin Albert Kahn.
RépondreSupprimerTon commentaire sur le marché m'a bien fait rire. C'est bien connu, les citadins raffolent des marchés, lieux d'échanges et de convivialité !!!
Tu as éclairé un peu plus ma lanterne sur Keith Haring. Artiste fascinant et visionnaire !
Des bises et un bon week end si tu es en repos.
belle ballade avec de belles photos!!
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