Les Plaisirs de l'Été écoulé ... tout simplement ... et un grand Buffet Grec ...

Hello tout le monde ! Nous nageons pour, je l'espère, quelques jours encore dans une merveilleuse fin d'été ... ou un fabuleux début d'automne, je ne sais plus trop ... L'occasion pour moi de me retourner sur ce qui fut le mien, d'été, et profiter de l'occasion pour vous donner quelques petites idées culinaires ... si tant est que vous en manquiez, ce qui m'étonnerait fort ...

Allons-y et faisons un petit saut en arrière ... en plein mois de juillet ... Et si nous commencions par évoquer ce repas indonésien, préparé grâce au livre de cuisine rapporté par Clément de ses quinze jours paradisiaques à Bali ? Une cuisine bien savoureuse, la cuisine indonésienne ...

Forcément, il y avait des petites brochettes de poulet marinées dans une sauce satay ...

Là, pour le coup, j'ai acheté une marinade en bocal chez mon épicier asiatique ... La recette était longue comme le bras et j'ai eu l'impression en lisant l'étiquette du bocal qu'il y avait exactement les mêmes ingrédients dedans que celles indiquées dans ma recette ... Alors !!! De fait, ça a très bien marché !

Du gado gado, aussi. Un régal que ces légumes crus ou juste blanchis couverts d'une épaisse sauce à la cacahuète. Allergiques aux arachides, passez votre chemin ! ;o)

Pour la sauce du Gado Gado ...

- 1 tasse de cacahuètes non salées
- 2 gousses d'ail
- 2 ou 3 piments oiseaux
- 3 cuillerées à café de sauce soja indonésienne sucrée
- 1/2 cuillerée à café de sel
- 1 feuille de citron kaffir
- 2 cm de racine de galanga
- 2 tasses d'eau
- 1 cuillerée à café de jus de citron vert frais

Préparation :

1. Dans un petit mixeur, placez les cacahuètes, le galanga, l'ail et les piments épépinés et concassez-les grossièrement, en ajoutant un peu d'eau au fur et à mesure pour que l'appareil puisse continuer à tourner.

2. Placez dans une casserole avec tous les autres ingrédients excepté le jus de citron vert. Laissez cuire à feu très doux pendant une petite heure, en remuant très souvent. Laissez ensuite refroidir. Ajoutez avant de servir le jus de citron vert. remuez bien et versez sur les légumes juste blanchis ...

Une petite sauce pour accompagner les brochettes ... un Sambal Kacang ... La même recette que la sauce du gado gado ... Voir par conséquent ci-dessus ...

... et une chouette glace façon piña colada pour le dessert qui, si elle n'a rien d'indonésien, présente quand même quelques accents exotiques ... ;o)

Glace sans sorbetière comme une Piña Colada ... à la manière de Nigella Lawson ...

Ingrédients :

- 300 g de crèmefleurette entière
- 175 g de lait concentré
- 2 cuillerées à soupe de rhum
- 1 noix de coco fraîche
- 1 ananas Victoria bien sucré
-  2 cuillerées à soupe de plus de rhum
- 3 cuillerées à soupe de sucre roux
- 30 g de beurre

Préparation :

1. Mettez la crème et le lait concentré très froids dans le bol de votre processeur et montez en crème fouettée légère. Ajoutez ensuite le rhum et mélangez.

2. Cassez une noix de coco et récupérez la pulpe. Râpez la valeur de 4 ou 5 cuillerées à soupe de pulpe. Incorporez à la crème fouettée au rhum.

3. Placez le mélange dans un plat à gratin, si possible métallique,  dans votre congélateur pour une petite heure, le temps que la mixture commence à figer.

3. Faites revenir l'ananas coupé en petits dés, le beurre, le rhum et le sucre roux dans une poêle. Quand l'ananas commence à caraméliser, retirez du feu ... Laissez refroidir.

4. Lorsque l'ananas a refroidi, répartissez-le à la surface de votre crème qui commence à glacer. Enfoncez-le légèrement avec une cuillère.

5. Replacez au congélateur et laissez durcir une nuit. Pour servir, pensez à sortir la glace une vingtaine de minutes à l'avance. Faites de belles boules et servez ... dans un cornet simple ...

... ou amélioré à votre goût ! ;o))

La saison des feux d'artifices a commencé.

Le premier de cette compétition internationale était hors-concours. C'était celui de l'Azerbaïdjan ...

... et ce fut incontestablement le plus beau de l'été !

Il y a eu quelques fêtes locales, aussi. De toutes petites fêtes bon enfant. De celles que je préfère ...

L'occasion de prendre quelques idées pour nos fiestas futures ... ;o)

... et de regarder avec attendrissement les petits enfants du coin découvrir la vraie vie.

Et c'est toujours joli, ça !

À cette fête des Jeunes Agriculteurs  de Châteauneuf de Grasse, il y avait aussi de bonnes choses à manger.

... et un excellent petit orchestre de jazz.

Il faisait beau mais pas trop chaud ... L'idéal, quoi !

Bientôt, à Châteauneuf, il y aura la mignonne fête de la Courge ... Le 19 octobre, ça approche à grands pas ...

Allez, une petite plancha d'aiguillettes de canard aux pommes de terres sautées et nectarines, ça vous dit ? On assaisonne de fleur de sel, de poivre, de thym et de romarin fraîchement cueillis dans la montagne ... Ultra-rapide et tellement bon, après une journée à la campagne.

À déguster au clair de lune si possible ... C'est encore meilleur !

Envie d'un second second feu d'artifice ? Vous voilà exaucés ! De toute façon, il y en a un chaque semaine, à Cannes, durant l'été ... À chaque fois, c'est trente minute de féérie grandiose et ininterrompue.

Comme partout, cet été, il y a eu des jours au temps moyen. Enfin, on ne va pas se plaindre, on a quand même divinement profité de ces deux mois où, pour une fois, on n'a pas crevé de chaud ! Et quand un week-end, il a fait un peu gris, on a programmé au débotté une sortie aux Îles, bien persuadés que peu de gens auraient la même idée ! ;o)

Béluga a enfilé son ciré ...

Le reste de la troupe aussi ...

... et nous avons traversé le petit kilomètre qui nous sépare de Sainte-Marguerite ...

 

... au milieu de quelques vagues pas bien dangereuses mais terriblement mouillées ! ;o))

Sur l'île, il y avait une jolie exposition de Land Art ... Ce "Revenant" est l'oeuvre d'artistes québécois.

On a bien pensé à toi, Anne !

On a croisé d'autres bestioles étranges dans la forêt de pins ...

... et on a déjeuné. Vous voyez à notre tenue que même si le ciel était un peu gris, il faisait bon quand même.

J'avais préparé des pissaladières, forcément ...

... et puis de petits clafoutis aux nectarines et à la verveine citronnelle ...

Vite préparés, très vite cuits dans de petits moules à muffins en silicone, on n'a eu qu'à les emballer dans une boîte en fer avant de partir ...

On a "pris des pan bagnats à la cabane", comme l'on dit ici ...

J'en connais un qui guettait les bouts de thon baladeurs, moi ! ;o)

Ensuite, on a entamé un tour de l'île ... C'est toujours sympa de tremper les pieds dans les vaguelettes du rivage ...

... tout en regardant les bateaux passer.

On a donc bien marché dans les aiguilles de pin et les feuilles d'eucalyptus ... Vous n'imaginez pas comme ça sent bon, là-bas ...

On s'est baigné, aussi ... Premier bain de mer de l'année ...

Bon, j'en connais qui n'ont pas trempé un orteil, cela dit ...

...préférant les joies de la sieste ...

... aux bains de mer revigorants ! ;o)

Mais enfin, on était là pour prendre du bon temps ...

... et c'est ce que l'on a fait.

Béluga s'est trouvé un nouveau copain ... En fait, une nouvelle serviette ! ;o))

On a eu pitié de ses petites pattes ...

... en faisant quelques arrêts.

Je vous laisse admirer le paysage ...

Vous le voyez ici, le vent souffle souvent bien fort, en Méditerranée ... Les pins poussent comme ils le peuvent et c'est souvent étonnant !

Jolie nature !

On en a profité pour pousser jusqu'aux cimetières de l'île ...  Celui-ci, c'est celui de la Guerre de Crimée ...

En 1856, le Fort Sainte-Marguerite abritait en effet un hôpital temporaire pour les blessés de la Guerre de Crimée.

Trente hommes y morts et ont été inhumés dans ce "cimetière d'Orient".

Tout à côté, le cimetière musulman ...

Il abrite les corps des insurgés capturés lors de la conquête de l'Algérie. Les plus nombreux furent les membres de la Smala d'Abd-el-Kader, prise en 1843.

On repart et un peu plus loin, sur le sentier, une huppe fasciée déboule devant nous ...

On s'arrête pour l'admirer mais elle repart vite se planquer dans les buissons touffus ...

Béluga joue les caméléons ...

Pareil pour cette mouette, dont le plumage gris a aujourd'hui la couleur de la mer ...

Bon, on reprend ...

Il faut que je vous dise un truc ... Lorsque vous restez à Cannes durant l'été, et que vous y travaillez, bien sûr, la vie est compliquée ... Vous êtes entouré de gens en vacances et l'ambiance est plutôt au farniente ... Alors vous bossez le jour, comme d'habitude, et puis les week-ends, ainsi que tous les soirs, vous êtes en mode farniente ... et sorties ! C'est usant, tout cela !

Usant mais bien bon !

Et puis on ne va quand même pas subir bêtement ces invasions touristiques ! ;o)

Cannes est une ville vivante ...

Une ville de fêtes ...

... et l'on a tout intérêt à en profiter ! 

Sinon, on devient vite aigri, j'en ai quelques exemples (mais pas trop près quand même) autour  de moi ! ;o)))

Bon, et si on avalait vite fait une petite salade très orientale, avant de continuer ?

Des poivrons rôtis à l'huile et au cumin, de la bonne merguez cuite au barbecue et coupée en morceaux, de la roquette, des feuilles de menthe et de coriandre, quelques cube de feta ou de halloumi grillé, si vous en trouvez ... Une vinaigrette à l'huile d'olive et à l'harissa, à la façon de Yotam Ottolenghi ... avec un morceau de pain à la menthe sauvage, façon Fatéma Hal dans son excellent "Ramadan, La Cuisine du Partage" ..., c'est vraiment divin. Pour la galette, c'est facile ...

Pain à la Menthe Sauvage ... d'après Fatéma Hal ...

Ingrédients :

- 700 g de semoule fine
- 10 cl d'huile d'arachide
- 1 cuillerée à café de sel ou un peu plus, selon votre goût
- 40 g de menthe sauvage
- 25 cl d'eau

Préparation :

 Dans un grand plat creux, mélangez entre les paumes de vos main la farine et l'huile. Ajoutez ensuite le sel, la menthe hachée et l'eau. Mélangez mais ne pétrissez pas ! Roulez la pâte en boule

Aplatissez-la ensuite en une galette de 1 cm d'épaisseur. Placez-la dans un moule à tajine. Retournez-là à mi-cuisson. Quand les deux faces sont dorées, retirez du feu. Cassez la galette en petits morceaux et, si vous le souhaitez (ce que je n'ai pas fait), arrosez ces morceaux de beurre fondu ou d'huile d'olive, afin que chaque morceau soit bien imprégné ...

Moi, je la croque avec, à côté, un peu de pastèque bien fraîche ... Quand il fait bien chaud, c'est bon comme tout. Mais cela n'engage que moi ! ;o)

Une jolie balade pas loin de Cannes, c'est Nice. Vous commencez à bien connaître ...

Derrière le Casino Ruhl, il y a de fort jolis immeubles.

On passe facilement à côté sans les voir ...

 

... surtout si l'on regarde ses pieds plutôt que le ciel ...

Dans la rue de France, il y a surtout l'extraordinaire Musée Masséna.

Une façade magnifique ...

... juste sur le bord de mer, derrière de grands magnolias ...

À côté de l'hôtel Négresco.

Le musée Masséna est un musée municipal, installé dans l'une des dernières prestigieuses villas Belle Époque de la Promenade des Anglais. Édifiée en 1898 par Victor Masséna, prince d’Essling et duc de Rivoli, elle fut vendue à la ville de Nice en 1919 sous réserve que le jardin soit ouvert au public et que la villa devienne un musée d'histoire locale.
 Elle est construite sur le même modèle que la Villa Rothschild de Cannes, qui abrite aujourd'hui notre médiathèque ... Un écrin vraiment précieux ...

Un grand chantier de restauration a pris fin, après plusieurs années, en 2008 et voilà aujourd'hui le musée refait à neuf ... pour notre plus grand plaisir ! À l’intérieur, les salons ont retrouvé leur faste. Le mobilier est principalement de style Empire. On ne peut malheureusement pas le prendre en photo ...

 Les premier et deuxième étages présentent une approche chronologique et thématique de l’histoire de Nice de 1792 à 1939. Le troisième étage accueille, lui, une immense bibliothèque renfermant des milliers de documents sur l'histoire régionale. L'accès au musée est gratuit, il faut le signaler. Ce qui doit en faire une de vos prochaines visites, si vous passez par ici !

 

Quant au jardin, on lui a restitué son plan d’origine dessiné par le paysagiste Édouard André.

Il est juste superbe !

Pas loin du musée, au 2 rue Dalpozzo, voici un restaurant que je fréquentais lorsque je travaillais à Nice. Il n'était pas très loin de mon cabinet.

Un petit restaurant digne de ceux que nous adorions au Mexique, avec de très bons cocktails ...

... de vrais totopos, une excellente salsa roja ...

... un guacamole digne de tous les éloges ...

... et des enchiladas à lécher son assiette ! ;o)))

Le menu de midi est une vraie affaire ... On a du mal à terminer son assiette mais avec un petit café à la place du dessert, c'est parfait quand même !

Voilà, je vous le recommande pour un déjeuner sympathique ... et épicé !

Dans les genre plein d'épices et parce que Juillet fut cette année le mois du Ramadan, j'ai eu envie de préparer une chorba
pour mes cop's du boulot ... Après l'Indonésie, cap sur l'Afrique du Nord ...

Toujours avec la galette à la menthe de Fatéma Hal, extraite de son "Ramadan, cuisine du partage" ...

Et pour terminer, des cigares aux amandes, issus, eux, d'une autre ouvrage de la même dame, "Les Douceurs du Ramadan" ... De la pastèque, un vrai thé à la menthe ... On voyage facilement, en cuisine ...

Les Cigares aux Amandes ...

Ingrédients :

- 200 g d'amandes émondées
- 100 g de sucre en poudre
- 1 cuillerée à café de cannelle
- 10 cl d'eau de fleur d'oranger
- 12 feuilles de pastilla (feuilles de brick)
- 1 pot de miel
- 20 cl d'huile de friture

Préparation :

1. Passez les amandes au mixeur jusqu'à obtention d'une pâte fine. Dans un saladier, mélangez ces amandes au sucre, à l'eau de fleur d'oranger et à la cannelle, pour obtenir une boule de pâte d'amandes.

2. Prélevez des morceaux de cette pâte et roulez en forme de bâtonnets. Coupez les feuilles de brick en rectangle. Déposez un bâton de pâte d'amande sur le bord de chaque rectangle. Enroulez la feuille de pastilla autour d ela pâte d'amandes et repliez les extrémités à l'intérieur. Formez de petits cigares.

3. Plongez-les dans la friture chaude. Dès qu'ils sont dorés, égouttez-les avant de les tremper dans le miel tiédi. Servez froid.

On continue à parler copains et bonne cuisine ? Cela me rappelle instantanément un certain dimanche midi chez nos amis Mary et César ...

À Pégomas, en fait ...

Une grande tablée avec les amis habituels ...

Oui, oui, les amis habituels ...

Le trio jambon cru, melon et feta a fonctionné parfaitement ...

Quant aux farcis de César, on les a appréciés aussi, croyez-moi ! Il n'en est pas resté une miette !

Pour le dessert, j'avais apporté un tiramisu aux fraises et un clafoutis aux abricots.

Ils sont bien partis eux aussi ...

Et on a partagé ! ;o)

Vous voyez que l'été, on ne se prive pas de nourritures fraîches ni de bonne compagnie !

Voilà deux éléments fondamentaux de la vie estivale ...

 

... et ça ne mange pas de pain, en plus ! ;o))

J'aime bien, vous le savez, faire profiter mes patients de ces moments délicieux ...

Alors de temps à autre, je les mets au boulot eux aussi. Ils épluchent, taillent en morceaux bien réguliers des légumes tout frais ...

On dresse la table dehors ...

On ramasse quelques fleurs et herbes odorantes ...

On parsème la nappe des délicieuses petites prunes acidulées du jardin ...

On sort la salade ...

... et l'on déjeune tous ensemble tranquillement ...

Le dessert, vous l'aurez sans doute deviné, c'est un tiramisu aux pêches et aux fraises ...

C'est notre grand classique de l'été ...

Et personne n'a envie de toucher à cette tradition solidement établie, vous comprenez ? ;o)

Sinon, ce que j'aime bien aussi, le samedi ou le dimanche midi, en été, c'est partir en pique-nique dans les bois ... On embarque dans les glacières ...

 

... quelques petits clafoutis, toujours, pourquoi pas à l'abricot ?

On passe au marché acheter des tout petits saucissons aux noix, du bon jambon cru en tranches trèsfines ... Si vous ajoutez à cela de fondants Saint-Marcellin et de la bonne baguette, votre bonheur est assuré ...

 

Du melon, quelques poignées de cerises ...

 

Des radis croquants, un ou deux bons poivrons rouges, une botte de carottes-fanes sorties de terre il y a juste quelques heures ...

 

Trois minutes suffisent en outre pour confectionner une excellente tapenade. Une poignée d'olives noires, deux ou trois filets d'anchois, une bonne cuillerée de câpres. Un peu de thym, un peu de poivre, deux gousses d'ail. On mixe le tout en ajoutant un peu d'huile d'olive jusqu'à avoir une pâte souplette ... Pour tremper les petites légumes croquants, il n'y a rien de mieux ...

Ça vous tente, une tranchette de melon ?

Et un verre de rosé glacé ?

Allez, je suis sympa, je vous ai préparé une assiette ... Asseyez-vous donc avec nous et écoutons ensemble les cigales ...

Et faites attention à votre jambon, ce joli chat pourrait bien venir vous le chaparder ... ;o)

Bon, sinon, un petit vide-grenier, ça vous tenterait ?

Celui organisé chaque année par l'Association "Village du Suquet" est particulièrement sympathique.

Les habitants de ce vieux quartier de Cannes, celui qui surplombe le vieux port, le village des pêcheurs, sortent leurs vieilles choses sur le trottoir ... Des meubles, des livres, de vieilles cocottes et plats en terre patinés par le temps ...

L'endroit est idyllique et les trouvailles, souvent nombreuses ...

Après cette bonne promenade matinale, on s'arrête une seconde dans l'église Notre-Dame d'Espérance admirer les vieux ex-votos marins...

En rentrant, je vous préparerai cette salade-là ... En redescendant du Suquet, j'ai attrapé au marché Forville un beau sac de figues très mûres, des nectarines bien sucrées, de la roquette, comme toujours, et puis un splendide jambon de Parme ainsi qu'un gros morceau de parmesan chez l'Italien ... Un bon pain rempli de graines, aussi ...

Avec une vinaigrette à base d'huile d'olive et de jus de citron et quelques giclées d'un condiment à base de vinaigre balsamique et de figues rapporté l'an dernier (un cadeau de ma copine Rachel), des Étoiles de Mougins, vous avez là un plat rapide et néanmoins très délicat ...

Encore un petit tour à Nice, en tête à tête avec Clément, cette fois-ci ... Quand je vous dis qu'on n'arrête pas !!!

Nous visitons la fantastique rétrospective Steve McCurry ... Vous connaissez sans doute ses photos ...

On marche ensuite tranquillement jusqu'au Cours Saleya ...

Le marché est terminé. On s'attable dans notre restaurant favori, le Safari.

Je choisis, comme je l'ai toujours fait ici , un bagna cauda, cette fondue chaude aux anchois. Trop bon !!!

Clément, lui, opte pour une daube sensationnelle, aromatisée non seulement d'un peu d'écorce d'orange mais aussi de graines de fenouil ... De fait, c'est un régal !

Après cela, il n'y a plus qu'à marcher encore un peu sur les Ponchettes ...

On s'arrête pour regarder la mer et ses baigneurs ...

Elle est d'un bleu époustouflant, la mer, à Nice ...

C'est beau, la "Prom" ...

Pas de doute, ce sont vraiment les vacances !

On passe devant le "Monument du 150ème" de Bernar Venet, qui fut érigé ici à l'occasion du 150ème anniversaire du rattachement à la France du Comté de Nice et qui symbolise, avec ses 9 arches obliques convergeant vers le ciel, l'union des neuf vallées de Nice ...

Bientôt commencera le Festival de Jazz. Autrefois dans les jardins plantés d'oliviers de Cimiez, on l'a descendu ici, en bord de mer ... Un peu tristounet ... L'ambiance n'y est plus. C'est dommage !

Une petite trempette sous les jets ...

... ou les brumisateurs ... de la Coulée verte du Paillon ... avant de rentrer, fatigués mais heureux de notre journée !

De toute façon, nous reviendrons un soir prochain ...

Dans le Vieux Nice, le "Vieux", comme l'appellent mes étudiants niçois de fils ...

Avec mon amie Nathalie, cette fois-ci. On l'aime bien, Garance !

On traînera dans les ruelles étroites, on s'arrêtera sur les places ...

Et on terminera la soirée en mangeant une glace chez Fenocchio, c'est certain !

L'une de nos plus belles promenades cet été, c'est quand même à la ville de Marseille que nous la devons. Et à son fabuleux MuCEM ... Le Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.

Ce musée-là mérite absolument que vous le connaissiez ...

... et que vous alliez y passer quelques heures !

Situé tout au bord de l'eau ...

... c'est un endroit irrésistible ...

Pour son architecture, d'abord ... L'oeuvre de l'architecte Rudy Ricciotti.

Pour sa façon incroyable de s'intégrer au paysage, aussi ...

Ouvert depuis juin 2013,  l'année où Marseille fut désignée Capitale Européenne de la Culture, le MuCEM est consacré à la conservation, l'étude et la présentation d'un patrimoine anthropologique relatif à l'aire européenne et méditerranéenne.

 

Plus largement, le MuCEM se veut un forum, un lieu de débat, où les présentations de base et les expositions temporaires s'articulent autour de grandes questions de société. Un programme ambitieux mais oh combien passionnant !

Le musée est construit sur le site du fort Saint-Jean.

 

Surplombant les bassins du port ...

... une passerelle de 115 m de long relie le fort au musée.

Une autre passerelle, de "seulement" 70 mètres, relie le fort Saint-Jean au parvis de l’église Saint-Laurent dans le quartier du Panier, assurant ainsi une continuité entre la partie la plus ancienne de la ville et les nouveaux équipements culturels.

Le musée proprement dit, un cube de 15 000 mètres carrés, se veut "un bâtiment de pierre, d’eau et de vent" ...

Il présente les collections sur deux niveaux et accueille également un auditorium de 400 places, une librairie et un restaurant avec terrasse panoramique dirigé par le chef du Petit Nice, Gérald Passédat.

 

À noter qu'une restauration à type de snack est également proposée par Gérald Passédat et qu'elle est également de grande qualité. Notre soupe de carottes au gingembre ainsi que notre salade de pâtes aux tomates séchées étaient divines et bien présentées. Quant au flan pâtissier du dessert, il était juste à se damner ! ;o))

Le MuCEM a hérité des collections (250 000 objets) du Musée National des Arts et Traditions Populaires (MNATP) à Paris, que j'aimais beaucoup et qui a fermé en 2005. Ouvert en 1937, le MNATP avait lui-même remplacé la salle « France » du musée d'ethnographie du Trocadéro ouverte en 1884.

Les collections sont également constituées à partir de celles du département Europe du musée de l'Homme (30 000 objets) et d'œuvres provenant d'autres musées nationaux. Une politique d'acquisition, sous forme d'achats, de donations ... a été mise en route avec l'accord et le concours des musées et des centres de recherche partenaires dans les pays concernés.

Si vous le voulez bien, il est temps d'entrer et de regarder un peu ce qui se passe au MuCEM ... Je vous laisse un plan au passage. Il vous sera utile.

Le programme est dense ... Il va falloir faire des choix !

Nous retournerons voir le joli paysage un peu plus tard ...

Promis !

Aujourd'hui se tient dans l'enceinte du musée un festival marocain ! Le Moussem au Mucem ...

Les festivités ont lieu dans le jardin des migrations du Fort Saint-Jean ...

Allez, encore un plan pour que vous puissiez bien vous situer. Nous sommes ici à l'entrée du port de Marseille, juste à l'aplomb du môle J4. C'est ici que sont présentées les collections permanentes du musée.

Il accueille également des manifestations temporaires et propose au visiteur un parcours dans un jardin méditerranéen. Autrefois complexe militaire indissociable de l'histoire de Marseille, le fort Saint-Jean est un véritable point de jonction entre la ville et le musée, entre l’histoire et son écrin très contemporain.

Sur l'esplanade surplombant la mer ...

... des chants, des danses, des acrobaties ...

... des contes, aussi ... sont distillés heure après heure auprès d'un public ravi ... L'accès au musée est de plus, premier dimanche du mois oblige, gratuit ! Une aubaine !

 Dans l'un des bâtiments le long de la place d'Armes, l'intéressant premier volet de l'exposition, "Des Artistes dans la Cité", est consacrée à la création artistique contemporaine au Maroc.

Dans les autres bâtiments du fort ...

... entre deux petites siestes sur de confortables transats ...

... on peut admirer, entre autres merveilles, une extraordinaire collection de marionnettes ...

... en tout genre.

Il y en a de toutes les époques et cela ne peut que nous rappeler des souvenirs ...

Plein d'explications intéressantes jalonnent les salles de l'ancien bastion ... Passionnant !

Nous allons maintenant laisser un moment le Fort Saint-Jean ...

... non sans admirer ses jardins odorants ...

... qui ne sont pas là par hasard ...

Reprenons la grande passerelle ...

... celle qui nous conduira ...

... dans le J4, ce fameux "bâtiment d'eau, de pierre et de vent".

Car ici se tient une extraordinaire exposition consacrée aux carnavals dans le monde ... Entrez dans le Monde à l'Envers ...

Là, je dois dire que nous restons scotchés !

L’exposition "le Monde à l’Envers" parcourt le Carnaval dans tous ses états ... 

Autour du masque, du déguisement et de la folie collective, il propose une description historique et typologique des différentes fêtes ...

Mascarades des Pyrénées ou des Balkans, carnavals urbains de Cayenne, de Dunkerque comme de Notting Hill, ces fêtes traditionnels connaissent un vrai renouveau.

Ses caractères archaïques fascinent un public de plus en plus en quête de sens et d'authenticité.

On voit renaître un peu partout mascarades rurales et carnavals dits traditionnels, souvent inspirés par les écrits des ethnologues de la fin du XIXe siècle. Rite de magie agraire, le carnaval est toujours vécu comme une fête du renouveau.

L’exposition « Le Monde à l’Envers » invite donc à un voyage dans l'imaginaire carnavalesque.

 

La collection de personnages, costumes et objets liés à ces rituels est immense.

Les objets présentés sont accompagnés de vidéos, parfois en très grand format, qui permettent de voir et d'entendre les personnages en situation réelle après la lecture desquelles on ne peut plus rien ignorer de ces fêtes rituelles ...

Toujours des panneaux très bien faits ...

 On saura ainsi que les sociétés traditionnelles pratiquaient le charivari à chaque fois que l’ordre naturel ou social semblait menacé : Aux éclipses de soleil, aux changements d’années ... Les sonneurs de cloche sont chargés de reproduire le vacarme originel, celui qui présida à la création du monde et participe ainsi à sa refondation, au retour à l’ordre. Il chasse l'hiver, les forces du mal, il balaye les fautes et les disputes de l'année écoulée, il réveille la végétation, hâte l'arrivée du printemps, appelle la prospérité et l'harmonie sur l'année à venir …
 
Dans tous les carnavals de l’espace euro-méditerranéen, on retrouve les mêmes personnages, les mêmes gestes. Partout des masques armés de balais chassent l’hiver et font place nette pour la nouvelle année, partout on arbore des chapeaux à fleurs et à rubans multicolores pour séduire le printemps, partout on moque et on célèbre la sexualité humaine, partout les masques d'animaux promettent vigueur, fertilité et fécondité.

Tout comme le roi Carnaval, qui sera inexorablement condamné puis exécuté, mais qui renaîtra l’année suivante, ils symbolisent la victoire de la vie sur la mort. Sous la forme de la Faucheuse ou du Squelette, la Mort, souvent accompagnée par le Diable, hante les cortèges et les mascarades. C'est une dimension du carnaval que l'on ne peut ignorer.

Dans l'Europe occidentale catholique, le carnaval précède le début du carême. Une période de liesse et d'abondance avant un long jeûne de 40 jours avant Pâques ... Il y a un joli tableau de Brueghel l'Ancien qui met ce "combat" en scène ...

La suite de l'exposition traite d’une autre fonction du carnaval, celle de la refondation de l’ordre social. Elle se présente sous la forme d’une parade. Le visiteur suit le défilé.

Les personnages sont regroupés par thèmes. Les mises en scène carnavalesques ont toutes leur raison d'être.



Le combat des contraires, les jeux d'inversion entre hommes et femmes, maîtres et esclaves, sauvages et civilisés, sont au cœur des jeux carnavalesques.

On peut ainsi laisser éclater la part de folie, de sauvage, d’ambigüité sexuelle qui est en soi, on peut représenter l'autre avec toute l'ambivalence des sentiments qu'il nous inspire. 

Jeune ou vieux, nain ou géant, homme ou femme, le corps se fait grotesque. La carnaval relativise et malmène les règles d’harmonie et de mesure traditionnellement admises. Géants, grosses têtes, travestis masques grimaçants illustrent cet aspect bien connu du carnaval.

Le défilé carnavalesque révèle les mauvaises conduites ...

... critique la politique ...

...  dénonce les scandales ...

... et met en scène les peurs contemporaines ...

... pour mieux les exorciser.

Les carnavals du monde entier sont aussi aujourd’hui des motifs de voyages touristiques.

Le carnaval n'a pas fini de nous fasciner, c'est sûr ...

Retour à la lumière du jour ...

Jolie vue sur le palais du Pharo.

.... qui fut la propriété de l'Impératrice Eugénie ...

Je vous laisse admirer le panorama ...

Les bateaux de plaisance qui rentrent et sortent du port ...

Nous, pour le moment, nous empruntons la deuxième passerelle ...

 

... celle qui nous emmène devant l'église Saint-Laurent, sur l'esplanade de la Tourette.

La vue sur le Vieux Port est magnifique. Au premier plan, l'ancienne "consigne", ou intendance sanitaire de Marseille ...

On contourne l'église ...

... et on entre dans la ville ...

Nous voilà dans le vieux quartier du Panier. Le plus ancien quartier de Marseille.

C'est joli, le Panier.

Quelques explications ...

... et un peu de marche à pied dans les ruelles ...

... en regardant les murs, souvent ...

Le street art n'est pas celui de Brick Lane à Londres ...

Plus local, dirais-je ...

Mais j'adore !

Je ne connaissais pas cette revue ...

... mais j'aurais aimé la connaître !

Tout le système "D", en voilà un vaste programme ...

On grimpe une volée d'escaliers ...

On marche encore un peu ...

Du linge pend aux fenêtres. On est dans le Midi, quand même ...

On a bien rénové le Panier, depuis quelques années ... Deux populations y cohabitent désormais. l'une issue de l'immigration, présente ici depuis tellement longtemps ... et l'autre, plus "bobo", qui a emménagé par ici depuis la fin des années 90. Des petits commerces de proximité, il ne reste plus grand-chose sinon de jolis et désuètes devantures de boutiques ...

On y trouve aujourd'hui plus de boutiques vintage et de bars branchés ...

 

... que d'épiceries et de bouchers ...

J'ai un peu peur que la boboïsation ne progresse et que le Panier ne perde un peu de son âme ...

Un petit "Marais" dans Marseille, en quelque sorte ...

Mais bon, ainsi va la vie, et pas toujours dans le meilleur des sens ...

Quoiqu'il en soit, le coin est vraiment joli, tranquille, loin de l'agitation du centre-ville ...

... dont on est tellement près, malgré tout ...

Encore quelques marches ?

On arrive dans le coin de la Vieille Charité ... et il sera bientôt l'heure de l'apéro !

Le musée ferme ses portes. Tant pis, j'y serais bien entrée. Le programme de l'exposition en cours était tout à fait dans mes goûts ...

Connaissez-vous les chichis et les panisses ?

J'ai une petite faiblesse pour les panisses, moi ...

On s'en prend un cornet ? On ira les manger au bar des 13 coins ...

Elle est adorable, la petite place des 13 Cantons ...

Je vous la montre sous toutes les coutures. Peut-on rêver d'un plus ravissant endroit ?

Asseyez-vous et bavardons donc un peu ...

À moins que les aficionados de la série de FR3 ...

... ne préfèrent aller faire un tour dans la boutique de Plus Belle la Vie ? ;o))

Pour les amateurs de petits en-cas, je photographie cette ardoise ...

Quant à moi, je me contenterai d'une petite bière.

Une Cagole serait parfaite. Blonde ...

... ou blanche ...

Elle est devenue un must à Marseille.

Pour preuve ce magasin très spécialisé ...

L'affiche est sympa, non ?

Allez, il va nous falloir retourner à notre voiture.

On remonte le long du Vieux Port ...

Un coucou à Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère de tous les Marseillais ...

Au premier plan, le fameux Ferry Boat (prononcez Féri-Boîte) cher à Pagnol ...

Ici, l'Hôtel de Ville ...

... et son taureau perché sur des échasses ...

Là, la brasserie le Mistral ... qui ne souffle pas aujourd'hui. Et c'est heureux ! ;o)

Un fabricant de santons ... Une autre tradition marseillaise ...

Non, on ne peut vraiment pas ignorer que nous sommes à Marseille ...

On repasse devant la "consigne sanitaire" de Marseille, construite au début du 18ème siècle ...

... alors que l'agrandissement du port avait provoqué une impressionnante augmentation du trafic maritime et que la menace de la peste se faisait de plus en plus inquiétante.

La mer est partout, à Marseille ...

Fin de la balade à la tour Saint-Jean.

La boucle est bouclée ...

On longe à nouveau le MuCEM ...

... et on profite de ces derniers instants de l'après-midi ...

... ces heures où la lumière devient si belle ...

... que l'on voudrait que ce moment ne finisse jamais ...

Il y a des jours comme ça ...

... où l'on se dit que vivre dans le Midi présente vraiment des avantages ! ;o)

Je vous laisse faire quelques pas par vous-même ...

Résistez à la tentation de sauter dans l'eau du port ...

C'est interdit ...

... même si cela ne semble pas évident pour tout le monde ! ;o))

Ça y est, nous avons rejoint la grande esplanade du départ ...

Au revoir le MuCEM ...

Au revoir Marseille ...

Nous reviendrons vite ...

Il y a tant à découvrir par ici !

Pas très loin de Marseille, il y a Aix-en-Provence ...

On aime bien aller y faire un tour aussi ... Et pas seulement au moment du salon Côté Sud mais aussi en plein été ...

Il règne une atmosphère douce et tranquille, à Aix. Cette année, en plus, comme il y a deux ans, la famille de Philippe a migré par ici ... Au programme, farniente, pétanque ...

... et baignades sans fin ...

Frères et soeurs, cousins et cousines ...

...  tout ce petit monde se retrouve avec beaucoup de plaisir ...

J'adore voir toute cette jeunesse ensemble ...

J'adore cette parenthèse devenue presque rituelle ...

Délicieux intermède au milieu d'un été de travail ...

Petite balade du dimanche matin en centre ville ...

Lumière magique ...

Ciel tellement bleu ...

Le Cours Mirabeau annonce la collection Pearlman au musée Granet ...

Le roi René trône toujours en haut du cours ...

Les murs sont toujours tapissés ...

... de vieilles affiches un peu passées mais émouvantes ...

 

Clément et Alice, qui sont venus avec nous, ont une petite faim.

Il faut dire que lorsque l'on passe devant la Pizza Capri, les récepteurs olfactifs sont mis à rude épreuve ...

Les jeunes gens sont, après cet en-cas, tout à fait d'accord pour nous accompagner au fil des rues d'Aix ...

Les places de la ville sont nombreuses et ravissantes ...

Les petites statues au coin des rues, qui permettaient aux Aixois de prier sans sortir de chez eux pendant les grandes épidémies, donnent un cachet particulier à la ville ...

Il y a plein de petits restaurants ...

...de toutes les nationalités.

Les marchés sont animés.

On a envie de tout acheter ...

... en plein été ...

On s'arrêterait aussi dans tous les petits bistrots. J'aime particulièrement la toute petite terrasse du vieux Bar des PTT ...

Encore une jolie vierge polychrome ...

... et la tour de l'Horloge, accolée à l'hôtel de ville.

Des fontaines ...

Beaucoup de fontaines ...

Partout des fontaines ... Et du vin, aussi !

Plein de vin ...

On fait le tour de la place des Cardeurs ...

On se perd dans d'étroites ruelles.

C'est vraiment mignon, le vieil Aix ...

On dépasse une belle boulangerie ...

Les croissants juste sortis du four nous mettent en appétit.

Gourmandise et culture .. Le meilleur des programmes ...

La belle place d'Albertas ...

L'ancien Hôtel Maurel de Pontevès (1648), gardé par deux atlantes bien musclés, sur le Cours Mirabeau, aujourd'hui Tribunal de Commerce ...

Et sur le Cours Mirabeau, justement, une agitation qui attire notre attention ...

Un discours sur une estrade nous apprend que nous fêtons aujourd'hui les vins des Coteaux d'Aix.

Pendant ce Festival des Coteaux, on achète pour trois fois rien des verres ...

... et l'on peut ensuite ...

... tout le long du Cours Mirabeau ...

... déguster les vins ...

... et les huiles d'olives des vignobles voisins.

J'en connais qui apprécient la promenade et ne se privent de rien !

Je m'arrête devant mes producteurs favoris ...

... admire les costumes des membres de la dite-confrérie ...

... traque les jolies images, aussi ...

... passe vite chez Cangina acheter quelques douceurs ...

... dont les meilleures navettes à la fleur d'oranger que je connaisse ...

Je me charge d'abricots mûrs et sucrés ...

En rentrant, on met vite le vin rapporté un petit moment au frais ...

Le temps d'aller se rafraîchir ...

... ou tout au moins de regarder les sirènes évoluer ...

Le temps de dresser la grande table sur la terrasse, aussi ...

Bon, j'en vois un qui échappe à toutes les tâches ménagères, sans doute un peu trop pompette pour se mettre au travail. ;o))

Les filles surveillent la cuisson du barbecue ...

Les chiens deviennent frénétiques ...

... et ne quittent plus les pieds des cuisinières ...

Peut-être un petit morceau de saucisse tombera-t-il à proximité ? ;o))

Quelles bestioles gourmandes ! On les comprend, d'ailleurs. J'ai toujours trouvé l'odeur de la viande sur le feu terriblement entêtante ! ;o)

Le couvert est mis ...

Il est temps de remonter de la piscine ...

On pourra toujours y retourner tout à l'heure ...

On débouche la bouteille de Bargemone blanc rapportée un peu plus tôt. La cuvée Marina, 2013... Le vin est juste délicieux ... Élaboré à partir de Rolle et de Sauvignon blanc, il est vraiment plaisant, à la fois frais et aromatique ... Quant à la jolie bouteille, elle fait un écrin magnifique, non ?

Et puis ensuite, on peut déjeuner ! Et qu'elles sont agréables, ces grandes tablées !!!

Re-belote pour la baignade !

... et puis on repasse à table un peu plus tard pour le dessert. Voici l'excellente tarte tropézienne de la Maison Cangina, vous savez, la maison des navettes ?

On a pris quelques parts de tartes supplémentaires. Pas assez de tartes à l'abricot, semble-t-il ... si j'en juge la vitesse à laquelle elles disparaissent ! Je goûterai une autre fois ! ;o))

Petite partie de pétanque, pour continuer ...

Re-sieste à l'ombre et fin de journée tranquille ...

Re-apéro ...

... et grande salade pour le dîner ... Une journée superbe. Trop courte, vraiment trop courte !

Mais ce n'est pas grave, l'été et ses festivités continuent ...

Les feux d'artifices s'enchaînent ...

... pour notre plus grand plaisir !

On organise quelques soirées, aussi ... Forcément.

Une sardinade à mon boulot, par exemple. Mes patients raffolent des sardines grillées et ce n'est pas vraiment une nourriture de collectivité ...

On travaille d'abord, comme toujours, aux décors de la fête.

Une belle soirée commence par une belle table.

C'est important, ce que l'on voit ...

Autant que ce que l'on mange, même...

Chacun est content de participer à l'élaboration de la soirée ...

On colorie, on coupe, on colle ...

On se réjouit par avance ...

On imagine ce que sera la soirée ...

On choisit les vins ... et plus largement, le menu ...

Tout est prêt. Il n'y aura plus qu'à transporter tout cela au jardin !

Les sardines n'ont qu'à bien se tenir ! ;o))

Les maquereaux ont la vie belle, ce soir. Ils ne seront que sur les plateaux et les torchons. Pas dans les assiettes ! ;o)

Vous avez vu nos jolis marque-places ?

Bon, côté cuisine, on ne se casse pas trop la tête, pour une fois. Il me faut des choses faciles à préparer, ou du moins à faire préparer à mes patients ... Ils se concentreront sur l'apéro ... Ils sont assez tentés par la confection de crackers au romarin frais... Pas dur, on a le jardin rempli de romarin ... Je vous laisse la recette ... inspirée librement du joli petit "Crackers" de Sue Quinn aux éditions Marabout ... Une mine d'idées ...

Crackers au Romarin ...

Ingrédients :

- 160 g de farine
- 1/2 cuillerée à café de sel fin + de la fleur de sel
- 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- 6 cuillerées à soupe d'eau tiède
- 1 cuillerée à café rase d'ail en poudre
- 2 cuillerées à soupe de romarin frais haché

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Posez une feuille de papier sulfurisé sur la plaque du four.

2. Mettez la farine dans un saladier, ajoutez-lui le sel, l'ail en poudre et le romarin. Incorporez ensuite l'huile, puis l'eau, juste assez pour avoir une pâte souple et non collante.

3. Pétrissez cette pâte quelques minutes sur votre plan de travail fariné. Abaissez-la sur 1/2 cm d'épaisseur. Repliez la alors en 3 sur elle-même et recommencez le processus une fois. Terminez en abaissant la pâte sur 3 mm d'épaisseur.

4. Découpez en cercles, en carrés ou en n'importe quoi, d'ailleurs ! ;o) Vous pouvez piquer les crackers avec les dents d'une fourchette. Posez vos biscuits sur la plaque du four. Badigeonnez-les ensuite d'un peu d'eau. Parsemez de quelques grains de fleur de sel, en les enfonçant légèrement du bout des doigts. Faites cuire 10 minutes, ou jusqu'à ce que l'ensemble des crackers soit légèrement dorés.  Laissez refroidir avant de retirer de la feuille de cuisson.

Parfait ... ils sont bien dorés, bien croquants ...

... et certains se sont même adaptés au thème du jour !

On sert avec ces biscuits des rillettes de sardines au fromage frais ... Une grosse barquette de Philadelphia pour deux boîtes de sardines à l'huile d'olive. Le zeste et le jus d'un citron. Du sel, pas mal de poivre ... On laisse au frais et on trempe les crackers dedans.

On poursuit ?

Pas de fish and chips ce soir, même si les apparences sont trompeuses ...

Nous voilà dans le jardin de Laurence et Sylvie ...

La table est presque mise ...

La soirée promet d'être belle !

Michel et Clément ont allumé le feu avec des pommes de pin ...

Les pommes de terre, rapidement précuites à la vapeur, ont été fendues et garnies chacune d'une feuille de laurier frais.

On les a ensuite emballées dans du papier d'aluminium ... Un très bon exercice !

Les crackers sont empilés sur une grande assiette ...

Le cocktail, un Caribbean Blue Lagoon, est prêt à être dégusté ... Il est composé de limoncello, de curaçao bleu, de rhum et de limonade ...

On peut commencer à servir.

J'en oubliais de vous parler du garlic bread, ou pain à l'ail, réclamé haut et fort par Laurence ... Ce n'est pas la première fois que je vous le montre mais je vous rappelle ma technique ultra-rapide, inratable et délicieuse ... Le pain, c'est la demi-baguette (la normale, pas celle de campagne), précuite de chez Picard. Je la détaille en fines tranches, que je laisse accrochées entre elles ... Le beurre persillé et aillé, c'est le beurre d'escargots de chez Picard aussi. Il est présenté en boudins. Je le détaille en fines tranches lui aussi et intercale tranchettes de pain et morceaux de beurre d'escargots encore solide. Je mets dans de l'alu le pain ainsi garni et je glisse au four pour une dizaine de minutes ... Il se préparer à l'avance et se garde au frigo ... Pratique pour un apéro impromptu et vraiment délicieux. Il n'y en a jamais assez ... Quand on allume le barbecue, on le cuit sur la braise. C'est encore meilleur, croyez-moi ...

On a lancé quelques invitations et tout le monde est là ... Michel, Aline, Marianne, Jean-Pierre, Philippe, Clem ... et même Zara, revenue pour un soir ...

On a aussi lancé la cuisson des sardines ... ;o)

Joyeux anniversaire César !

Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête, chez nous ! ;o)

Voici ton gâteau. Un gâteau au chocolat, bien sûr. On a oublié de photographier la grande salade de pêches, prunes et abricots à la verveine, ainsi que la glace à la vanille offerte par Lolo ... Pas grave. L'important, c'est que l'on se régale, non ? ! ;o))

Tout ce soleil donne envie de partir pique-niquer, non ? Peut-être pas en bord de mer, malgré tout. À part de très bon matin, et encore, il y a beaucoup trop de monde ...

La montagne est une meilleure option, c'est pourquoi ma copine animatrice Dominique nous en a prévu un vers le lac de Thorenc ... Malheureusement, le matin du grand jour, un terrible orage s'abat sur la région ... On ne fait ni une ni deux ... La salle de kiné fera une jolie prairie ...

En deux temps, trois mouvements, le décor est planté ...

Je suis la reine de la fleur en papier ...

Je découpe mon cake aux olives. Toujours le même, toujours moelleux ...

Quelques animaux viennent mettre un peu de vie dans toute cette nature ! ;o)))

Mis à part mon cake, le pique-nique est celui fourni par le centre. très correct, même si pas très imaginatif.

Céline et Dominique sont au taquet ... et contribuent à rendre ce moment tout à fait délicieux ...

Le soir, le beau temps est revenu ...

Reviennent donc aussi les dîners sur la terrasse ...

... ou au bord de la piscine ... comme pour l'anniversaire de notre neveu Tristan, qui fêtait cet été ses 18 ans à Port la Galère, tout près de Théoule  ...

C'est une grande date, l'anniversaire des 18 ans ...

Toute la famille est là ...

La jeunesse s'amuse ...

On souffle les bougies ... Happy birthday jeune homme !

Pour se remettre d'une soirée folle, rien de tel qu'un petit-déj/apéro au marché ...

Il est 11 heures. Je prends un café bien serré. Clément opte pour le verre de rosé.

On traîne en feuilletant le Nice-Matin du jour ...

Il y a quelques pages ...

... qui m'intéressent vraiment. Surtout celle-ci ... ;o)

Celle-là me va bien aussi, remarquez ! ;o))

Rendez-vous un de ces jours au Bar de l'Horloge, si vous voulez ! ;o)

On pourra toujours déjeuner à la maison après ... Je fais un très bon risotto ! ;o)

Et si un jour vous passez par Cannes un soir de feu d'artifice ...

... nous nous donnerons plutôt rendez-vous ...

... sur la Croisette.

Nous admirerons le Suquet éclairé ...

Ensuite, le ciel s'illuminera de milliers de fusées lumineuses ...

L'un des plus beaux spectacles qui soient ... Je vous le promets ...

Bon, pour "terminer" ce billet, voici un gros morceau. Un gros morceau mais un bon morceau. Notre soirée de l'été. Celle qui réunit les copains ... Si vous vous souvenez bien, il y a deux ans, nous avions mangé "Nouvelle-Orléans" ... L'an dernier, l'Amérique du Sud était au programme ... Cette année, on la fait tard dans l'été, notre soirée. Le thème sera la cuisine grecque. À l'aide de mes fidèles "tampons-patates", je commence à planter le décor !

Et je me mets à réfléchir au menu ... J'ai deux très bons livres de cuisine grecque. On va les mettre à profit.

 

Elle va être sportive, la confection de ce buffet ... On sera une petite vingtaine, normalement ...

Il faut un milliard d'ingrédients et beaucoup de temps mais ça en vaut la peine ! ;o))

Et puis j'ai de l'aide en cuisine ...

De jour comme de nuit ! ;o))

Il faudra obligatoirement des haricots blancs.

... pour préparer les délicieux haricots géants au four ...

Gigantes Fournou, ou Haricots géants au four ...

Pour 6 personnes :

Ingrédients :

- 250 g de haricots secs géants nettoyés et lavés
- 2 feuilles de laurier
- 200 ml d'huile d'olive
- 2 poivrons rouges doux coupés en rondelles
- 2 oignons émincés
- 400 g de tomates en conserve émincées
- 100 g de tomates séchées conservées à l'huile et émincées
- 3 à 4 branches de céleri émincées avec leurs feuilles
- 1/2 bouquet d'aneth émincé
- 1 cuillerée à soupe de paprika
- 1 piment fort émincé
- 3 cuillerées à soupe de chapelure
- Sel et poivre du moulin

Préparation :

1. Faites tremper les haricots 12 heures dans de l'eau froide.

2. Égouttez-les, rincez-les et déposez-les dans une casserole. Couvrez d'eau froide. Ajoutez le laurier et portez à ébullition. Diminuez aussitôt le feu et laissez-les cuire doucement une heure, en écumant autant que nécessaire.

3. Entre-temps, faites chauffer la moitié de l'huile et mettez-y les oignons et les poivrons à revenir pendant 5 à 6 minutes, jusqu'à ce qu'ils se flétrissent. Assaisonnez de sel et de poivre. Retirez du feu.

4. Égouttez les haricots. Conservez le jus et disposez-les dans un plat en terre. Ajoutez les tomates émincées avec leur jus, les tomates séchées, le mélange oignons/poivrons qu'on a fait revenir, le céleri émincé, l'aneth et le paprika.

 

Assaisonnez de sel, de poivre et de piment émincé. Aspergez du reste de l'huile d'olive et d'un peu du jus de cuisson réservé.

5. Saupoudrez de chapelure et faites cuire les haricots géants pendant une heure dans le four chauffé à 180°C. jusqu'à ce que le jus de cuisson prenne une couleur foncée. Servez le plat chaud ou à température ambiante, accompagné d'olives vertes et noires.

J'ai un faible pour les légumes farcis. La manière grecque de procéder est divine ...

Gemista ... ou Légumes Farcis à la Grecque ...

Ingrédients : 

 - 6 tomates
- 3 courgettes
- 3 poivrons verts
- 2 oignons émincés
- 300 g de riz rond
- 50 g de pignons grillés
- 200 ml d'huile d'olive
- 1 cuillerée à soupe d'origan séché
- 1 cuillerée à soupe de paprika
- 1/2 bouquet de persil
- 1 bouquet de menthe
- 3 cuillerées à soupe de chapelure
- 3 cuillerées à soupe rases de sucre en poudre 
- Sel, poivre

Préparation : 

 1. Évidez les légumes en retirant une languette au sommet de chaque légume. Émincez les chairs de courgette et de tomate. Jetez les graines contenues dans les poivrons.

2. Faites chauffer la moitié de l'huile et mettez-y à revenir les oignons émincés. Quand les oignons sont tendres, ajoutez le riz, remuez. Ajoutez les courgettes émincées, la moitié de l'émincé de tomates, les raisins secs, le paprika, l'origan et les pignons grillés.

3. Laissez les ingrédients mijoter pendant une dizaine de minutes et mouillez avec une tasse d'eau. Retirez du feu. Assaisonnez de sel et de poivre. Ajoutez enfin le persil et la menthe émincés.

 4. Préchauffez le four à 200°C. Placez les légumes sur une plaque et saupoudrez l'intérieur de sel, de poivre et de sucre. Remplissez les légumes avec la farce réalisée précédemment et couvrez-les de leurs chapeaux.

5. Aspergez d'huile, ajoutez l'autre moitié des tomates émincées, saupoudrez de chapelure et d'un peu de sucre. Faites cuire le plat pendant 1 heure environ, jusqu'à ce que les légumes soient bien tendres. Servez chaud ou froid.


Je sais que nombre de mes copains raffolent des pois chiches. Cette recette est pour eux ...

Pois Chiches au Four ...

Ingrédients pour 8 personnes :

- 500 g de pois chiches secs
- 2 oignons épluchés et entiers
- 1 feuille de laurier
- 3 à 4 clous de girofle
- 150 ml d'huile d'olive
- 4 cébettes fraîches émincées (avec leurs tiges vertes)
- 1/2 bouquet d'aneth lavé et haché finement
- 2 gousses d'ail hachées finement
- Le jus et le zeste d'une orange
- Le jus et le zeste d'un citron
- 250 g de tomates séchées à l'huile, coupées en fines bandelettes
- 1/2 cuillerée à café de cumin en poudre
- 1 cuillerée à café de grains d'anis vert
- 1 cuillerée à café de paprika doux
- 1 cuillerée à café de bicarbonate de soude
- Sel et poivre

Préparation :

1. La veille au soir, faites tremper les pois chiches dans un récipient rempli d'eau additionnée du bicarbonate. Le lendemain, égouttez les pois et rincez-les bien. Transvasez-les dans une grande casserole d'eau froide, ajoutez les oignons, la feuille de laurier, les clous de girofle et 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive

2. Laissez les pois chiches cuire pendant 1/2 heure à feu moyen en écumant lorsque nécessaire.  Transvasez-les ensuite, égouttés (gardez le  liquide de cuisson), dans un plat allant au four. Ajoutez deux ou trois tasses de jus récupéré.

3. Ajoutez ensuite tous les ingrédients restants (cébettes émincées, jus et zestes des agrumes, ail, aneth, tomates séchées, cumin, anis et paprika, reste de l'huile d'olive). Assaisonnez de sel et de poivre, mélangez et laissez cuire pendant 30 à 35 minutes à 180°C dans un four préalablement chauffé. Servez le plat chaud ou froid.

Michel est allé chasser acheter deux gros poulpes ... Je vais donc les cuisiner ...

Poulpe aux Petites Pâtes ...

Ingrédients pour 6 personnes :

- 1 poulpe d'environ 1 kg
- 200 g de petites pâtes
- 3 à 4 cives fraîches émincées
- 300 g de tomates émincées en conserve
- 150 ml d'huile d'olive
- 250 ml de vin blanc sec
- 1 feuille de laurier
- 1 bâtonnet de cannelle
- 1 brin de thym sec
- 1/2 bouquet d'aneth émincé
- Sel et poivre du moulin

Préparation :

1. Lavez correctement le poulpe et retirez le bec. Placez le poulpe dans une grande casserole à fond épais et couvrez. Laissez-le cuire 20 à 25 minutes à feu très doux. Il va s'attendrir et rejeter son eau. N'ajoutez en aucun cas de l'eau, ce qui le ferait durcir.

2. Ajoutez ensuite l'huile d'olive, le vin, la feuille de laurier, la cannelle et le thym. Retirez le couvercle de la casserole pendant 10 minutes pour que l'alcool du vin s'évapore et qu'il ne reste que son arôme.

3. Ajoutez ensuite les tomates et un litre d'eau. Assaisonnez de sel et de poivre. Portez à ébullition et transvasez dans un plat de cuisson en terre.

4. Coupez le poulpe en morceaux dans son plat puis ajoutez l'aneth. Faites cuire pendant 25 à 30 minutes, dans un four préalablement chauffé à 180°C. Servez le plat chaud ou à température ambiante.

Moi, j'aime les feuilles de vigne farcies au riz. J'en mangerais à tous les repas. Surtout celles que l'on fait soi-même ... C'est sans difficulté. Il n'y a qu'à s'y mettre ! ;o)

Feuilles de Vignes Farcies ... (de nuit, d'où la photo ! )

 

Ingrédients :

- 500 g de feuilles de vignes en bocal
- 175 g de cébettes hachées
- 2 gros oignons hachés
- 500 g de riz
- 25 g de persil plat dont vous hacherez les feuilles
- 15 g d'aneth haché
- 45 cl d'huile d'olive
- 4 cuillerées à soupe de pignons
- 60 cl d'eau bouillante
- 5 cuillerées à soupe de jus de citron

Préparation :

1. Rincez les feuilles de vigne et enlevez les grosses nervures. Portez une casserole d'eau à ébullition et y blanchir les feuilles par petites quantités. Égouttez-les et laissez-les refroidir. Couvrez le fond d'une grande casserole des feuilles de vigne abîmées du bocal.

2. Mettez la cébette et les oignons dans une passoire. Saupoudrez d'un peu de sel et mélangez. Rincez et pressez pour éliminer le plus d'eau possible.

3. Mélangez le riz, les oignons, les herbes, la moitié de l'huile, les pignons de pin et les raisins dans une poêle. Salez et poivrez. Ajoutez un grand verre d'eau et placez à feu doux pour que l'eau soit absorbée par le riz et que ce dernier commence à ramollir un peu. Retirez du feu.

4. Étalez une feuille de vigne sur le plan de travail, face brillante contre le plan. Déposez une cuillerée à soupe de farce au riz au milieu. Repliez les coins sur la préparation et roulez la feuille sans serrer pour obtenir un petit ballot. Continuez jusqu'à épuisement des ingrédients.

5. Disposez les ballots bien serrés dans la sauteuse, côte à côte, jointure vers le bas. Faire plusieurs couches si nécessaire. Versez doucement l'huile restante, l'eau bouillante et le jus de citron sur les feuilles de vigne. Posez un poids sur les feuilles de vigne pour qu'elles ne s'ouvrent pas pendant la cuisson, par exemple une assiette retournée. Couvrez la casserole et portez à ébullition. Baissez le feu et laissez mijoter une quarantaine de minutes, jusqu'à ce que toute l'eau soit absorbée. Retirez du feu, placez une serviette en coton entre la casserole et le couvercle, pour absorber la vapeur, et laissez refroidir.

Rachel a apporté des sardines. elle les a même vidées. Je les apprête avec une sauce à l'aneth délicieuse ... Les garçons les feront griller.

Sardines grillées, Sauce verte ...

Ingrédients :

- 1 kg de sardines
- Sel et poivre du moulin

Pour la sauce verte :

- 1 bouquet d'aneth frais
- 1/2 bouquet de persil frais, uniquement les feuilles
- 1 cuillerée à café de crème d'ail *
- Le jus et le zeste d'un citron
- Le zeste d'une orange
- 50 g de tomates séchées conservées dans l'huile d'olive
- 1/2 cuillerée à café de sucre
- 150 ml d'huile d'olive
- Du sel et du poivre du moulin
- 1 cuillerée à café d'origan sec

Préparation :

1. Retirez la tête des sardines, nettoyez-les et visez les entrailles. Rincez-les une à une et placez-les dans un égouttoir. Salez. Mélangez pour bien répartir le sel.

2. Allumez le barbecue pour bien faire chauffer la grille. Placez tous les ingrédients de la sauce dans le blender et réduisez-les en purée. La sauce doit être homogène.

3. Faites cuire les sardines sur chaque face, arrosez de sauce et servez immédiatement.

* Crème d'ail :

Pour 100 g de crème d'ail :

- 2 têtes d'ail
- 50 ml d'huile d'olive
- 1 pincée d'origan
- 1 pincée de thym
- 1 pincée de sel

1. Nettoyez les gousses d'ail, coupez-les en leur milieu et retirez le germe si besoin.

2. Placez-les dans une petite casserole et recouvrez d'eau. Faites bouillir une douzaine de minutes jusqu'à ce que l'ail ramollisse. Retirez la casserole du feu. Égouttez soigneusement et réduisez l'ail bouilli en purée au blender, tout en versant doucement l'huile d'olive. Mélangez et ajoutez l'origan, le thym et le sel.

3. Transvasez la crème d'ail dans un petit bocal en verre, ajoutez un peu d'huile d'olive à la surface, couvrez et gardez la crème au réfrigérateur. Elle peut se conserver jusqu'à 2 semaines.

Le feuilleté à la feta et aux épinards est un classique de la cuisine grecque ... Pas de problème, on s'y colle ... Un peu plus d'attention et j'en aurais tiré des parts bien plus nettes, vous verrez pourquoi dans un instant ! ;o))

Spanakotiropita ... ou Tourte feuilletée à l'Épinard et à la Feta ...

Ingrédients :

- 12 cl d'huile d'olive
- 500 g de pâte filo
-1 kg d'épinards préparés et hachés
- 8 cébettes hachées
- 15 g d'aneth frais ciselé
- 25 g de persil plat finement ciselé
- 500 g de feta émiettée
- 4 cuillerées à soupe de lait
- 4 oeufs battus
- 4 cuillerées à soupe de beurre fondu clarifié
- Sel, poivre

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C et huilez un plat rectangulaire.  Saupoudrez les épinards d'un peu de sel, frottez-les et faites-les blanchir une minute dans de l'eau bouillante. Égouttez et pressez pour éliminer l'excédent d'eau.

2. Mélangez les épinards, les cébettes, l'aneth, le persil plat, la feta, le lait, les oeufs et le beurre dans un saladier. Salez et poivrez.

3. Badigeonnez d'huile d'olive la moitié des feuilles de filo et superposez-les dans le plat. Répartissez la farce dans le plat et recouvrez des feuilles restantes badigeonnées d'huile. Prédécoupez en parts (pas comme moi, qui ai lamentablement oublié, ce qui n'a guère facilité le service ...) et badigeonnez d'huile le dessus de la tourte. Arrosez d'un peu d'eau et enfournez une heure, jusqu'à ce que la tourte soit dorée. Servez-la chaude ou à température ambiante.

Les Boulettes de Viande ...

 

 Ingrédients pour 4 personnes :

-  4 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- 2 tranches de pain rassis écroûté
- 4 cuillerées à soupe de vin rouge
- 500 g de boeuf haché
- 4 cuillerées de persil plat ciselé
- 1 petit oignon finement haché
- 2 cuillerées à soupe de vinaigre de vin rouge
- 1oeuf battu
- 50 g de beurre en morceaux
- Sel, poivre

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Huilez légèrement un grand plat à four.

2. Émiettez le pain rassis et placez-le dans un bol. Arrosez-le avec le vin et laissez tremper 5 minutes. Ajoutez-lui la viande de boeuf, le persil plat, le vinaigre, l'oignon haché, l'huile d'olive. Salez, poivrez et mélangez bien. Façonnez en boulettes et alignez ces dernières dans le plat huilé.. Enfournez une vingtaine de minutes et servez chaud ou, plus tard, à température ambiante, avec du tzatziki, par exemple ...



Difficile de passer à côté du tzatziki ... tellement meilleur préparé à la maison avec un yaourt bien égoutté plutôt qu'acheté en barquette ...

Tzatziki ...

Ingrédients :

- 750 g de yaourt brassé
- 1 concombre pelé, épépiné et finement concassé
- 3 ou 4 gousses d'ail
- Sel
- 4 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- 3 cuillerées à soupe d'aneth finement ciselé

Préparation :

Tapissez une passoire avec une mousseline, versez-y le yaourt brassé et laissez-le s'égoutter environ 6 heures. Il doit être très épais mais pas dur.

 

Versez-le dans un saladier et incorporez le concombre, l'ail, le sel et l'huile d'olive. Couvrez et réservez au réfrigérateur jusqu'au moment de servir. Servez parsemé d'aneth ...

On passe aux desserts ?

J'ai très envie de cela ...

Anaropita ... ou Bouchées feuilletées au Fromage comme à Chypre ...

Ingrédients pour 18 bouchées :

Pour les bouchées ...

- 500 g de ricotta ou de fromage frais très égoutté
- 2 cuillerées à café de cannelle moulue
- 100 g de sucre en poudre
- 5 cuillerées à soupe d'eau de rose
- 500 g de pâte filo
- 100 g de beurre fondu clarifié

Pour le sirop :

- 350 g de sucre en poudre
- 1 cuillerée à soupe de jus de citron fraîchement pressé
- 1 bâton de cannelle
- 5 clous de girofle

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C.

2. Écrasez le fromage dans un saladier. Ajoutez la cannelle, le sucre et l'eau de rose. Mélangez bien.

3. Badigeonnez la moitié des feuilles de filo de beurre fondu et superposez-les dans un grand plat allant au four.

4. Répartissez le mélange au fromage sur les feuilles de filo. Recouvrez du reste des feuilles de filo badigeonnées de beurre fondu.

5. Prédécoupez la tourte en parts et enfournez pour 40 minutes.

6. Mettez tous les ingrédients du sirop dans une casserole, ajoutez 45 cl d'eau et faites cuire 5 minutes à feu doux sans cesser de remuer. Enlevez le bâton de cannelle et les clous de girofle. Laissez refroidir. Sortez la tourte du four, vérifiez que les parts sont bien séparées et arrosez du sirop froid. Laissez refroidir et servez.

Et puis pour terminer, apprécié par tous, du vrai yaourt à la grecque bien épais accompagné de fruits secs torréfiés et concassés (noix, noisettes et amandes) et d'un bon miel d'oranger ...

Pour en faire un vrai dessert, j'ai égoutté du vrai yaourt à la grecque acheté en gros pot dans mon épicerie orientale et l'ai ensuite assoupli avec un peu de crème fraîche fleurette ... Que du simple et un résultat merveilleux ... qui a su séduire toute l'assemblée !

Bon, et bien ... Si on emmenait tout cela à la plage, maintenant ? Ou sur le port, pour être plus précis ? Pendant que nous mettons la table et débarquons les victuailles,  ...

... la petite et la moyenne classe s'amusent !

Paul et Lucas sont de vrais bâtisseurs.

Lucas surtout, d'ailleurs, j'en ai bien l'impression ...

Paul est plutôt dans le peaufinage des détails ! ;o))

Nous, on s'attelle à des choses importantes ...

Peu à peu, la table se garnit ...

... et quand la nuit se met à tomber, tout est prêt ! On allume les photophores ...

On met les menus bien en vue, pour que chacun puisse se servir, histoire de savoir ce qu'il mangera ... ...

On place les plats bien en vue eux aussi ... Les feuilles de vigne ...

Les haricots géants à la tomate ...

Le poulpe aux petites pâtes, que l'on servira à température ambiante ... Un délice !

Les pois chiches au four ...

Les légumes farcis ...

 Le spanakotiropita ...

Les boulettes de viande ...

Les sardines, prêtes à passer sur le gril ...

On les servira avec leur sauce verte ...

le tzatziki est bien épais, comme je l'aime ...

Olivier commence à servir le Retsina ...

J'aime ce vin-là, aux parfums de térébenthine ...

Si vous préférez un rosé de Corse, Olivier a ce qu'il vous faut.

Les amateurs d'Ouzo comme moi seront servis aussi. Sur des glaçons, voilà de quoi laisser s'étirer la soirée agréablement ...

Céline a apporté des tomates de son jardin, un concombre et de la feta ...

Je couvre la table de bidons de mon huile d'olive favorite, celle d'Arnaud Gillet, producteur en Crête. Si vous ne l'avez pas encore essayée, vous manquez quelque-chose. Que je suis contente de l'avoir goûtée un jour chez Garance ! Depuis, je fais bien attention à ne jamais en manquer et pas mal de copains, séduits eux aussi, m'ont emboîté le pas ...

Les premiers invités arrivent ...

Rapidement, les langues se délient. Tout le monde est content de se retrouver. Des copains de boulot, toujours en activité ou bien à la retraite ... Avec qui on a l'impression de travailler depuis toujours. Avec lesquels on a vraiment bien travaillé. De vrais amis sur lesquels on peut toujours compter en cas de problème ...

Un fond sonore de sirtaki ...

Des bavardages dans tous les coins ...

Le buffet devant lequel on se presse ...

Il y a l'embarras du choix ... Il sera difficile de goûter à tout ...

À la vôtre, les amis !

On réclame les sardines à corps et à cris ...

Ces messieurs se chargent du boulot ...

Les sardines sont magnifiques !

... et grillées puis arrosées de sauce aux agrumes et à l'aneth, elles sont juste fantastiques !

Béluga me regarde ... Et à moi, tu vas donner quoi ? ;o))

Les petits sautillent en tout sens ...

Elles sont très gaies, nos fêtes !

Une fois les assiettes bien garnies, on s'attable.

De temps en temps, on change même de place ...

... pour pouvoir parler à tout le monde ...

Le clapotis de l'eau accompagne notre soirée ...

Il fait très doux et même pas humide, comme souvent à cette époque ...

Arrive le moment du dessert ... Annie nous a apporté des figues fraîches d'un jardin de Mougins ...

... et une jolie tarte.

Une belle tarte aux figues façon cheesecake ...

L'anaropita est découpé ...

Vous en prendrez bien un morceau ?

Ce que tout le monde dévore, c'est le yaourt, quand même ... C'est frais et ça se mange sans faim !

J'en connais qui y reviennent plusieurs fois. Une petite fille, surtout ... ;o)

Allez, prenez une figue ... et un peu de repos ! Le prochain billet sera plus touristique ... Les châteaux de la Loire et la Sologne ... Nous  venons d'y passer une semaine et c'était tellement beau ! Ensuite, c'est aux Étoiles de Mougins que je vous emmènerai ... À moins qu'on ne fasse l'inverse ... Mais ça, c'est une autre histoire ! ;o))

À bientôt !