Quand je vous ai laissés après mon dernier billet, nous revenions de Sète, avec nos deux petits pâtés de Pézenas. Verdict de la dégustation? Ce n'est toujours pas mon truc ! 😀
Ce joli bouquet nous dit que le printemps est vraiment là !
Le dimanche midi, on renoue avec la tradition des déjeuners dominicaux.
Avec des mets on ne peut plus traditionnels.
Des poireaux vinaigrette, par exemple ...
Un bœuf aux carottes ...
... et des tagliatelles toutes fraîches !
Le plat idéal à déguster dans mes vieilles assiettes provençales.
Une vraie crème caramel pour le dessert. Voilà qui me rappelle mon enfance !
Je vous en offre une part ?
Après le déjeuner, quoi de meilleur qu'une petite sieste ?
N'est-ce pas, Bounty ?
Et après la sieste, on peut aller marcher.
Un petit tour dans le Suquet, le vieux village de pêcheurs de Cannes, un endroit tout à fait charmant avec ses ruelles escarpées ...
J'adore les vide-greniers, et particulièrement ceux qui se tiennent dans les ruelles du Suquet.
... sous la grande église Notre-Dame-d'Espérance ... De bon matin, un café-croissant ... ... que je partage parfois volontiers avec mes amis Pique et Pique ...Colegram n'est pas là ... 😁Un bon magazine ... Un chouette vide-grenier ... Journée parfaite ...
Les jours où il ne se passe rien au Suquet, il nous reste les antiquaires des Allées ...
C'est toujours sympa, de se promener sur les Allées, surtout depuis qu'elles ont été entièrement réaménagées !
Il y a plein de vaisselle ...
Du joli linge de table, aussi ...
Et puis juste à côté, comme le marché est en rénovation lui aussi, on a déplacé les producteurs locaux et les pêcheurs cannois sous une grande tente.
Et finalement, cette disposition ne me déplaît pas.
De toute façon, ici ou là, les produits sont toujours aussi bons !
Autour du marché, d'ailleurs, on a apposé de grandes images le représentant à différentes époques. Le Monop' était en 1914 une charcuterie et je me souviens avoir encore connu la quincaillerie Fioupou quand je suis arrivée à Cannes. ...
Quant à l'église de la Miséricorde, elle servait à l'époque de support publicitaire ! :-)
Des travaux révèlent sur une façade le nom d'un ancien bar, Au Réveil du Lion
Je vous montre un peu mes trouvailles printanières ? Ce très beau service à poisson en Longwy pour 20 €. Le plat est immense !
Un service à gâteau en Giens en état parfait qui me rappelle un pied de lampe qu'il y avait chez ma maman. Le plat et les six assiettes pour seulement 30 petits euros ...
Du Gien des années 60. Je l'adore !
Pour l'inaugurer, ce service, je fais une pavlova aux fruits rouges ...
... qui est du plus bel effet dans ces assiettes d'un bleu profond !
Dans un autre vide-grenier, je déniche ce magnifique service à thé des années 30 ... pour seulement 15 € !
Et aussi une jolie assiette à trois compartiments.
Et puis, last but not least, voici un service exceptionnel en Moustiers, 14 assiettes épaisses et superbes, toutes avec un motif différent, une saucière et une soupière/grand légumier ...
... signés Lallier à Moustiers. Pour le coup, une vraie affaire puisque j'attrape l'ensemble pour seulement 50 € !
Ça donne des lettres de noblesse au moindre petit ravioli, non ? 😀
Sinon, au niveau de la cuisine, souvent, quand arrivent les beaux jours, je fais des focaccie ! Spianata et mozzarella ...
Tomates cerises, pancetta et artichauts à l'huile ... Tout le monde aime une focaccia moelleuse !
On a mis en route la plancha pour griller saucisses, côtes d'agneau et brochettes. On en profite pour inviter les copains !
Je prépare des gaspachos que je sers avec de la ricotta, du basilic, des pignons et un filet d'huile d'olive.
Je poêle des aubergines avec plein d'origan, de sumac et de thym que l'on déguste simplement avec des œufs au plat et un yaourt aux herbes ...
Des fois, on embarque le déjeuner à la plage. À cette période de l'année, il n'y a pas grand monde sur le grand ponton du Mouré Rouge. Des rouleaux de printemps faits ... presque ... à la minute ... Des fraises, un gâteau au yaourt et des mousses au chocolat ... C'est frais et bon.
Sinon, une épaisse tranche de porchetta, de la mortadelle, du jambon truffé et du pecorino au piment ...
... accompagnent parfaitement une salade de pâte garnie de radis, d'amandes et d'edamame ... On partage ce pique-nique-là avec les parents de Thomas qui sont venus nous rendre visite ...
... et on les emmène se balader ensuite jusqu'à la chapelle de la Garoupe, en haut du Cap d'Antibes.
Pendant que l'on vit dehors, Bounty, lui, vit sa meilleure vie dedans ...
... annexant tous les endroits moelleux de la
maison !
Le dimanche de Pâques, nous sommes invités chez Évelyne et Hervé ...
... dans l'arrière-pays niçois ...
... pour un gigantesque ...
... et fantastique couscous ! On passe un très bon moment, on se régale et on profite de ce bon moment tous ensemble.
Parfois, en cette saison, le ciel prend des aspects un peu effrayants ...
Mais le plus souvent, il est bleu, très bleu !
À la mi-Mai, c'est le Festival du Film qui arrive.
L'ambiance dans Cannes change et devient ... électrique ? 😀
La mer n'est pas encore assez chaude pour se baigner ...
... mais il se met à faire bien bon. En passant, je vous offre une petite part de biscuit au yaourt et à la rhubarbe ?
Avec les toutes premières fraises françaises et un peu de crème ?
Avec Paulo, nous décidons d'aller passer deux jours à Gênes. Un premier café sur le chemin sur la terrasse de l'aire de Beausoleil ... Une vue incroyable sur Monaco !
Et trois heures plus tard, avec une seconde pause au milieu du chemin (Ben oui, Paul a faim !...
Moi, je me contente d'un café. Mais il est où, le café ??? 😂 ) ...... nous sommes à Gênes.
Je ne vais pas vous refaire une énième visite guidée de la ville .
Vous commencez à savoir que c'est une ville dont je ne me lasse pas.
Son architecture ...
Son Mercato Orientale ...
... où l'on peut acheter les légumes ligures les plus frais ...
... même si les prix n'est pas ceux du marché de Vintimille ...
Ici, tout est hyper-tentant !
J'ai un petit faible pour ces légumes déjà découpés en petits morceaux, prêts à être transformés en délicieuses soupes !
On peut aussi y manger, au Mercato Orientale ...
... dans ce beau bâtiment à l'architecture des années 1900.
On ne résiste pas à goûter une part de focaccia avec notre café. Le troisième depuis notre départ ce matin ! On va devenir de vraies piles électriques !
Une immense focaccia tipo Recco est prête à être enfournée.
Si nous n'étions pas à l'hôtel mais dans un appartement, nous achèterions quelques-uns de ces gnocchis de toutes les couleurs. Il y en a même au cacao ...
Ou bien de ces gros raviolis au gorgonzola, poire et noix ...
Ces anchois farcis et panés, qui doivent faire merveille à l'apéritif avec un verre de Vermentino, le vin blanc ligure fruité.
Je laisse cette tête de baudroie, dont j'apprends au passage qu'elle se nomme "pescatrice" en italien, aux amateurs de jolis sourires !
Le Saint-Pierre, par contre, j'en ferais bien mon dîner !
Au Mercato Orientale, les amateurs de belles viandes ...
... ne sont pas non plus oubliés.
En ressortant du marché, on s'arrête pour boire un ristretto (le 4ème !) au comptoir d'un café, ...
... comme de vrais Italiens ! 😁
On trotte ensuite dans les rues, le nez ... en l'air !
On passe par le Palais Ducal ...
... puis sur la Piazza delle Fontane Marose, sur laquelle se trouve l'hôtel Best Western que nous aimons beaucoup, principalement pour son incroyable petit-déjeuner ! 😁 Il est malheureusement souvent complet !
Après le repas, nous empruntons la Via Garibaldi, ...
... dans laquelle on trouve parmi les plus beaux palais de la ville.
Magnifique architecture ...
... tant dehors ...
... que dedans !
On fait quelques emplettes au passage ... Dans des boutiques historiques, comme chez ce confiseur ...
... ou dans des boutiques plus modernes, qui sont une ode aux produits ligures, et particulièrement au pesto !
Le lèche-vitrines, ça nous connaît ! On adore les antiquaires ...
... les vieilles enseignes ...
... les boutiques au charme suranné, comme cette crèmerie qui sert depuis 1913 aux gourmands, vous l'aurez deviné ...
... de la crème sous toutes ses formes ! En glace, en semi-freddo, en sandwich entre des meringues ou au milieu d'un gros beignet !
... ou cette boulangerie qui présente en vitrine une énorme focaccia au fromage.
La céramique italienne, j'adore aussi !
On retraverse ensuite le centre historique ...
... pour aller revoir l'église San Donato que j'aime bien ... et qui est souvent fermée ... Aujourd'hui ne fait pas exception ... mais cette fermeture nous permet néanmoins d'en admirer la superbe porte !On vérifie que la trattoria Ugo, un autre de nos repaires, ...
... est bien ouverte en ce moment ...On passe devant San Lorenzo ...
... sur les marches de laquelle trône ce lion de pierre magnifique !Paul me traîne devant une boutique qu'il a repérée, ...
... une droguerie historique installée ici depuis plus de 100 ans, la Drogheria Casaleggio.
Nous, nous sommes ici pour le choix de produits de rasage 😀 ...
... mais la boutique, si petite soit-elle, est remplie des meilleurs produits !
Les rues de Gênes sont décidément une invitation au péché de gourmandise ! Dans une ville qui compte autant d'églises, c'est un comble ! 😀
Paul a d'ailleurs du mal à ne pas y succomber !
Juste à côté, il y a le Café degli Specchi, le Café des Miroirs ...
Encore une boutique historique au décor des Années 20 ...
On peut y déguster de délicieuses pâtisseries ...
.... dans un décor superbement rétro.
On a déjà bien marché et on retourne prendre un peu de repos à notre hôtel situé tout en haut d'un immeuble du XVIII ème siècle juste devant le port. Il faut vraiment que je vous montre cet hôtel !
Il est assez incroyable ! Son nom, c'est Morali Palace. En fait, il occupe les deux derniers étages du bâtiment. En entrant dans la chambre, on croit avoir remonté le temps et se trouver invité dans un palais des Rolli ...
L'accueil est de surcroît charmant, ce qui ne gâche rien.
Sur la table de nuit, des fruits et des bouteilles d'eau nous attendent, charmante attention.
Paul se repose un moment ... Moi, j'hésite entre l'envie de m"allonger sur le lit (la literie est excellente ...) ...
... ou me poser sur ce trône de princesse. 😁
Et cette salle de bain, n'est-elle pas incroyable ?
Je sors mes achats du matin, au Mercato orientale ...
Je vais admirer la vue sur le Palais San Giorgio, aussi ...
... et puis il est temps de se remettre en route !
La Via di Sottoripa est l'une des zones emblématiques de la ville. Elle est bordée par un ensemble d'arcades médiévales qui datent du XIIème siècle et était alors un lieu de commerce où
marchands, marins et artisans venaient vendre leurs marchandises qui arrivaient par la mer.
Aujourd'hui, on y trouve encore de nombreuses petites boutiques, ...
... des épiceries, et des restaurants qui proposent des spécialités génoises comme la focaccia et le pesto.
Le port, juste en face, a été entièrement refondu et modernisé dans les années 90 par Renzo Piano, l'architecte italien qui a conçu le Centre Pompidou à Paris ou encore le Shard à Londres .
En 1992, à l'occasion des célébrations du 500ème anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, qui était génois, Piano a été chargé de réaménager une partie du port historique. Son projet visait à reconnecter le port avec la ville et à transformer cette zone en un espace culturel et touristique, tout en conservant l'identité maritime de Gênes.
Le réaménagement du Porto Antico a créé des espaces de
promenade, des musées, des restaurants et des aires de détente,
transformant cette zone en un centre culturel et de loisirs, ...
... mêlant de nouvelles constructions aux bâtiments anciens.
Un habitant des lieux vient nous rendre une petite visite.
Ou peut-être guette-t-il simplement le retour d'un bateau de pêcheur ?
On repart dans le centre historique. Sur un mur, une mosaïque représente le personnage de Fantozzi, un personnage culte de la comédie italienne, créé par l'acteur et écrivain génois Paolo Villaggio. Un employé de bureau maladroit et malchanceux, humilié par sa hiérarchie, un symbole de l’Italien moyen des années 1970-1980 qui fait face à une vie professionnelle et personnelle tragi-comique qui reste aujourd'hui un emblème de la satire sociale en Italie.
Nous, ce qui nous intéresse comme entreprise pour l'instant, c'est celle-ci, et on y est plutôt choyé ! Pesto Bene ...
On y déguste un pesto absolument fabuleux préparé sur place !
Avec un verre de prosecco, c'est un délicieux en-cas !
Après ça, on peut poursuivre nos errances dans le centre historique ...
... jusqu'à ce qu'arrive le moment de dîner ! 😀
C'est sur le port que l'on retourne ...
... pour un Spritz ...
... et un peu de saine lecture ... 😀
Puis chez Eataly, pour un autre spritz (Oui, après les cafés, on enchaîne les Spritz !) ...
... et des focaccie absolument délicieuses !
Un petit tour dans les ruelles du centre historique ...
... on les appelle ici les carruggi ... et on va se coucher.
Le lendemain matin, on se réveille dans nos lits princiers et on part à l'assaut du petit-déjeuner.
La colazione est servie à l'étage supérieur dans une extraordinaire salle-à-manger ...
... à laquelle on accède par un salon délicieux.
Des canapés moelleux ...
De la jolie lecture ... et de la jolie céramique, aussi, sur la table basse ...
Un très beau parquet ...
Dans la salle-à-manger, de lourds rideaux de satin aux fenêtres ...
De grandes tables nappées de tissus damassés ... Des chaises confortables ... On est vraiment dans un palazzo ...
Une vaisselle de qualité ...
Les boissons sont posées sur une belle commode ...
Sur une table ronde, quelques bricoles salées ... Fromage, charcuteries, des œufs, du pain ...
Une autre table accueille les sucreries. Plusieurs gâteaux-maison, tout à fait bons.
Le présentoir pour les céréales est sympathique, mais bien moins que les ravissantes assiettes dans lesquelles on se sert.
Impressionnant, non ?
On est en semaine, il n'y a personne dans la salle quand nous arrivons au petit-déjeuner et on se sent comme des coqs en pâte.
Sur le rebord de la fenêtre, une collection de petites figurines en céramique. Et une très jolie vue ...
... sur le palais San Giorgio.
Et après notre colazione ...
On retraverse un joli vestibule ...
... décoré d'un grand fauteuil doré et d'un trompe-l'œil façon commedia dell'arte ...
Et dans le bureau ...
... et on repart pour une longue journée de promenade.
Le ciel est bleu, il fait très bon ...
La journée sera belle.
Sur le quai, tout près du Musée de la Mer, le Galata, on repère un bateau qui est en fait un endroit où l'on peut manger du poisson frit "retour de pêche".
Il faudra qu'on essaye ça, un jour !
En attendant, on est divinement bien à traîner sur les quais ...
On profite de la partie en plein air du musée ...
... et on rentre dans la ville, via la Place du Lavoir de Santa Brigida.
Remarquez ces façades multicolores, tellement italiennes !
Et le linge qui pend aux fenêtre, tellement italien aussi !
Il y a un petit attroupement devant une boutique de focaccie que nous aimons beaucoup.
On l'avait découverte lors de notre première visite à Gênes, il y a des années de cela et je me souviens encore avec émotion de la saveur incroyable d'un morceau de cette délicatesse simplement recouverte de pesto !
Nous nous abstiendrons d'en croquer un morceau maintenant et nous allons plutôt visiter le magnifique Palais Royal.
Ce palais date de 1643 et fut édifié par Stefano Balbi, dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Il sera agrandi au fil du temps, durant un siècle et demi, et deviendra alors l'un des plus vastes édifices de la ville.
À l'intérieur, fresques et décorations des meilleurs artistes de leur époque se mêlent à une impressionnante collection d'art, commencée par les Balbi et poursuivie par les Durazzo, qui deviendront propriétaires du palais en 1674.
En 1824, le palais est acheté par les Savoie, et c'est alors qu'il devient le "Palazzo Reale", ou Palais Royal.
Commençons-en d'ailleurs la visite en levant la tête et en admirant ce plafond remarquable ... La Fama de Valerio Costello, dont il est orné, date de 165.
Les Savoie, lorsqu'ils acquièrent le palais, agrandissent les bâtiments et font redécorer les pièces, ajoutant encore au charme de cette résidence, ...
... qui conserve en
même temps du mobilier précieux, des céramiques et des tapisseries de
toutes ces époques.
En 1919, les Savoie font don de ce palais à l'État, qui devient alors le musée que l'on visite aujourd'hui.
C'est vraiment un joli endroit à visiter ...
... et aujourd'hui, avec les pièces presque vides de monde ...
... c'est un véritable régal !
J'ai un faible pour les grandes tapisseries qui réchauffent les pièces ...
... et pour la somptueuse Galleria degli Specchi, interprétation de Domenico Parodi pour Gerolamo II Durazzo de la Galerie des Glaces de Versailles.
Au-dessus du Palais, ...
... il y a une grande terrasse qui offre un beau panorama sur la ville ...
Sortons maintenant dans le jardin ... Nous y sommes accueillis par un magnifique félin entièrement fait de galets colorés. ...
... et des poissons rouges dans un ravissant bassin.
Nous quittons ensuite le Palais Royal pour nous engouffrer dans un autre beau bâtiment, celui de l'Université de Gênes, également situé Via Balbi.
Des confettis jonchent le sol, vestiges sans doute d'une cérémonie de remise de diplômes.
Après quelques essais-son, Paul est prêt pour sa conférence !
Repartons nez au vent ... ... dépassons le café historique Laiolo de la Via Lomellini.
... puis la Pasticceria Liquoreria Marescotti di Cavo, sur la Via di Fossatello, ici depuis 1780.
On y trouve les meilleurs amaretti que je connaisse !
L'endroit parfait pour - encore - un café !
... et une part de focaccia aux raisins délicieuse !
On est ensuite fin prêts pour visiter un second palais, le Palazzo Spinola di Pellicceria.
C'est une résidence aristocratique du XVIème siècle, l'un des 42 Palais dei Rolli ...
Il a abrité successivement les plus grandes familles génoises. Les plafonds sont peints a fresco ... Le Tintoret, Rubens ou Van Dick vous accompagnent tout au long de la visite.
Le mobilier est impressionnant ...
Voici la table de salle-à-manger de mes rêves !
Les domestiques sont au garde-à-vous pour vous accueillir !
Et il devait y en avoir, pour tenir une maison comme celle-ci !
Je vous laisse admirer les peintures ...
Les luminaires tout simples ... 😀
... et ce portrait équestre de Giovan Carlo Doria, réalisé par Rubens en 1606.
Il y a aussi de la très belle céramique ligure ...
... et une cuisine de toute beauté !
Une cuisine dans laquelle pouvaient se côtoyer une armée de cuisiniers, servantes et mitrons sans trop se gêner !
Telle qu'elle est là ...
... on pourrait directement l'investir.
La matinée se termine. On traîne un peu dans le marché aux livres qui se tient aujourd'hui devant le Palais Ducal ...
Je mitraille la vitrine d'une boutique qui expose ...
... une série d'assiettes en céramique ...
... dans lesquelles je servirais bien ...
... mon prochain tiramisu ! Leur prix est assez dissuasif, néanmoins ! 😀
Paul commence à avoir une petite faim et cela tombe bien, la trattoria Ugo est toute proche.
Encore un lieu traditionnel de Gènes. On connaît l'endroit et on sait que l'on y mange très bien.
Une jolie trattoria des années 70 ...
... qui sert une cuisine typiquement génoise.
Aujourd'hui, on va faire simple et très local. Après tout, on a encore le goût de la focaccia aux raisons dans le bec ! 😀 Paul se délecte de fettuccine verts au pesto, pommes de terre et haricots verts ...
Pour moi, ce sera une belle assiette de pansoti et sauce à la noix. Ces gros raviolis sont fourrés d'un mélange d'herbes sauvages (souvent du pissenlit, de la bourrache et en fait, ce que vous trouvez comme herbe ...) et d'un fromage local appelé prescinsêua, une sorte de ricotta crémeuse et un peu acide.
Pour le dessert, on se partage un tiramisu aux pistaches excellent.
Le café, lui, je peux vous dire qu'on ne le partage pas ! 😂
En tout cas, après ce déjeuner reconstituant mais pas trop lourd, on peut redémarrer le pied léger !
... et recommencer nos déambulations ...
... dans les petites rues du centre historique.
Cet après-midi, nous allons prendre un ascenseur ... Pas celui-ci ...
... mais celui-là, tout au bout du couloir !
L'Ascenseur Castelletto Levante est un ascenseur qui a été achevé en 1910.
Jusqu'à cette date, pour atteindre, depuis la
ville basse, le quartier de Castelletto, il y avait des escaliers qui existent toujours et que l'on emprunte en général ... pour descendre ! Mais l'ascenseur est une vraie innovation qui a rendu bien des services ! 😀
D'en haut, la vue sur le port est magnifique !
Une occasion de voir encore le phare impressionnant ...
... et de se faire une idée plus précise, car vue de haut, de la réhabilitation des anciens entrepôts de coton, que l'on voit ici sur le côté droit de la photo, et du réaménagement du port. Tout au fond, c'est le port de commerce avec ses immenses porte-containers.
Le Belvédère Spianata di Castelletto offre de jolis arbres...
... dont les branches créent une ombre bienvenue au-dessus des bancs de bois.
On redescend ensuite par les escaliers, donc ...
On dépasse de très beaux immeubles ...
On envie les propriétaires de terrasses suspendues ...
On respire le doux parfum des fleurs de printemps ...
Tout en bas, on arpente encore un moment les carruggi génois ...
... en essayant de repérer chaque détail amusant ou joli ... ou les deux !!!
On termine ces deux jours vraiment sympas en faisant quelques achats ...
Comment repartir sans remplir le coffre des meilleurs produits ligures ?
La vie est si savoureuse, par ici !
Vous voyez ce que je veux dire ? 😀
Allez, on laisse San Lorenzo ...
... et puis le ciel bleu et les palmiers du port. Arrivederci Genova !
Et puis Cannes, c'est bien aussi et au printemps, il y a des fleurs partout !
C'est un délicieux moment pour se promener sur le bord de mer.
Vous avez vu comme la mer est belle ?
Un peu fraîche pour aller se baigner, cela dit !
Les loueurs de pédalos et paddles sont néanmoins déjà au taquet !
Le matin, sur la plage, c'est cours de yoga ou de remise en forme et bains de soleil.
Le Festival du Film arrive et les grands hôtels de la Croisette se parent d'affiches multicolores.
Le Mondrian, anciennement Grand Hôtel, possède une terrasse ultra-agréable ...
... avec ses profonds fauteuils posés sur un tapis d'herbe épaisse (!).
Quelques courses dans les boutiques de la rue d'Antibes ...
... suivies d'un thé glacé. On n'est pas bien, ici ?
On peut ensuite aller errer sans but sur la Croisette ...
Les terrasses "pop up" des plages sont toutes plus élégantes les unes que les autres.
De jolies jeunes filles, moins dénudées que les starlettes de la belle époque du Festival, se trémoussent néanmoins comme elles devant les objectifs. 😂
On s'arrête à la plage Nespresso.
Cette année, la couleur orange y est mise à l'honneur.
On peut s'y poser, avec un café, dans de gros canapés. L'endroit parfait pour feuilleter le Gala Croisette du jour !
C'est un avant-goût parfait de l'été.
Le cinéma est évidemment à l'honneur, ...
... même pour les Cannois que nous sommes.
La montée des marches est toujours un moment étonnant !
... même si je ne m'y rends plus trop ces dernières années.
Je préfère le bord de l'eau ...
Les premiers moments de l'année sur le sable ...
Je ne suis pas la seule dans ce cas ! 😀
Tiens, encore une jolie robe ...
... sur une très jolie fille.
La belle saison commence bien ...
Les goélands sont prêts aussi.
Leur meilleure saison arrive. Combien de sandwiches arriveront-ils à voler aux imprudents baigneurs alanguis au soleil ?
Je vous présente mes deux nouveaux oiseaux à moi. Des cadeaux de Clément pour la fête des Mères. Je les adore !
Et voici le bouquet de Paul pour l'occasion. Incroyablement doux et ravissant !
Pour faire une petite pause dans ce billet à rallonge, je vous offre quelques madeleines tout juste sorties du four ...
... et un café un peu moins ristretto que ceux que nous avons dégustés à Gênes ?! 😀
Venez maintenant avec moi "visiter" l'exposition en plein air consacrée, cinéma oblige, à la Columbia et à ses actrices.
Je vous montre mes préférées ? Claudette Colbert, d'abord, dont parlait souvent ma grand-mère.
Et puis Rita Hayworth, qui a fait rêver le monde pendant longtemps !
La fantastique Katharine Hepburn, bien sûr !
Jane Fonda, que j'ai toujours admirée, tant pour son jeu d'actrice que pour son engagement politique.
Et puis la merveilleuse Meryl Streep, ma favorite !!!
J'aime bien Julia Robert, aussi. De grandes dames, toutes ces actrices !
Et puis pour terminer ce voyage cinématographique dans le temps, je vous présente la Torch Lady, ou Dame à la Torche, symbole de la Columbia depuis 1924 !
Cette exposition a lieu sur nos Allées de la Liberté, et j'en profite pour vous montrer notre nouvelle pépinière d'arbres juste plantés. Modifications du climat oblige, nous aurons maintenant des jacarandas - je pense que nous deviendrons bientôt la "ville violette" ! 😀 - et des micocouliers. Il y aura bientôt, paraît-il, 224 arbres sur la place !
Que de changements ! Et de beaux changements, en plus, qui donnent à cette ville un charme supplémentaire, sans aucun doute.
Je vous montre ma terrasse nouvellement aménagée? On y mangera à dix sans problème, maintenant !
Commençons dès maintenant, d'ailleurs !
Au passage, vous pourrez admirer mes nouvelles assiettes de chez Fragonard. Vous le savez sans doute maintenant, je suis une inconditionnelle de Fragonard !
La série s'appelle Botanico et les huit assiettes, ...
... toutes différentes, sont ornées d'arbres stylisés absolument ravissants !
Encore un cadeau de la fête des Mères !
Pour ce premier déjeuner sur notre terrasse remise en état après l'hiver, on fait simple mais bon, très italien, aussi ... Une salade de pâtes aux artichauts à l'huile, tomates cerises et mini-mozzarelle ...
De la superbe mortadelle aux pistaches de l'Italien du Marché Forville ...
Des grappes de tomates rôties et confites ...
... qui accompagneront de la ricotta fraîche ...
Et une focaccia, bien sûr !
Une focaccia qui bulle, qui bulle !
Une belle alternative à la baguette, non ?
Voici un autre repas, pour inaugurer l'arrivée l'arrivée du basilic et des tomates cerises en pots sur notre table ! Que voulez-vous, on fête ce que l'on peut ! 😁
Pour ce repas, j'ai prévu des gressins à tremper dans une ricotta rôtie au pesto ...
Des pommes de terre "hasselbach" ...
... pour accompagner des lanières de magret de canard marinées à la sauce teriyaki et au romarin ...
... que l'on fera sauter sur la plancha avec des oreillons d'abricots frais.
Un classique de notre table de fin de printemps, dès que les premiers abricots arrivent sur les étals.
Et avec les pommes de terre, cela va vraiment bien.
On termine le repas par une pavlova aux fruits rouges, passion et menthe, parsemée d'éclats de pistache et de fleurs de lavande ... de la terrasse ! J'en laisse pour les abeilles, rassurez-vous ! 😀
Fin Juin, c'est le Cannes Lions International Festival of Creativity qui débarque sur la Croisette.
Le Festival Mondial de la Publicité, en fait.
Et là encore, on a droit à des installations gigantesques ! Autant sur les plages ...
... que dans les hôtels !
Alors on en profite !
De la bonne lecture qui met d'excellente humeur !
Avec un bon café !
Les plages privées ne nous sont plus accessibles, privatisées par les plus grandes marques de ce monde ...
Tant pis pour eux, ils n'auront pas notre visite ! 😂
C'est vraiment un grand chambardement, à chaque fois qu'un gros évènement s'installe à Cannes ...
... mais il paraît que ça rapporte beaucoup d'argent à la ville !
Moyennant quoi les impôts locaux n'augmentent pas aussi vite qu'ailleurs !
Alors supportons tout cela avec bonne humeur ...
... et tâchons même d'attraper une coupe de champagne de temps en temps ! 😀
Vous avez vu ce fond d'écran parfait ? 😀
Et puis si l'on en a marre du monde à Cannes, ...
... un petit tour en Italie n'est jamais impossible.
Le temps d'un déjeuner ...
... et d'une sieste au soleil.
Cette fois-ci, j'ai rapporté de Vintimille un super-grand bois flotté. Je vais m'en servir pour installer une jolie guirlande de fleurs que l'on installera au-dessus de notre nouvelle table ...
... et des lampes à led solaires.
Ce devrait être joli, la nuit.
Décidément, on s'en sert, cette année, de notre terrasse relookée. Un déjeuner dominical, maintenant ?
Paul nous prépare des frozen margaritas ...
Il givre les bords des verres de jus de citron vert et de sel noir de Chypre.
Moi, je prépare un gigot à la tapenade, l'un des plats préférés de Clément. Je tartine la bête de pâte d'olive avant de l'enfourner et en ajoute une ou deux grosses cuillerées dans le jus de cuisson. Je connais un petit chat que la conjonction olives noires et agneau rôti ne gêne pas du tout. 😁
Il faut dire que c'est bien appétissant !
La sauce est délicieuse, surtout avec des tagliatelles paille et foin.
La promenade qui suit ne sera peut-être pas digestive. Il faut un peu crapahuter pour atteindre les belles maisons que vous allez voir. Celle-ci est juste au bord de l'eau. Ravissante, je trouve ...
On grimpe ensuite dans cette colline que l'on appelle la Californie.
Le quartier tient son nom d'un hôtel, l'Hôtel de la Californie, édifié en 1876 pour accueillir une clientèle essentiellement anglaise, russe et américaine. Les noms des personnalités qui le fréquentaient apparaissaient alors souvent dans les chroniques mondaines.
C'est aujourd'hui une résidence en copropriété, comme souvent.
Cependant, de somptueuses maisons se cachent encore derrière les hauts portails. Il faut souvent faire quelques efforts pour les apercevoir mais cela vaut toujours le coup.
Cette entrée, c'est celle de l'ancienne Villa Semiramis, qui a laissé place dans les années 60 à un très chic immeuble.
Là, c'est un immeuble d'un autre genre, à l'architecture brutaliste, la Villa Mariposa, qui date de 1973 et a remplacé une autre très belle villa des années 1880. Ses appartements sont du plus haut standing !
La Villa des Cistes date de 1883 ...
La plaque de La Champagne est à peine visible ...
La verdure laisse parfois passer une jolie image ...
La Villa Mirage est bien plus récente mais, avec son style Art Déco ...
... elle me plaît beaucoup ! Elle a malheureusement été vendue en 2021. J'ai été prise de court ... Je n'avais pas, immédiatement disponible, les quelque 4 millions d'euros demandés ! 😃
Le "château Louis XIII" ne me déplairait pas non plus.
Celle-ci, dont je ne connais pas le nom, est juste magnifique !
Tant de belles maisons sur une seule petite colline, c'est absolument incroyable !
Encore une villa fin XIXème ...
Et la jolie église Saint-Georges, édifiée en 1886 en mémoire de l'un des fils de la reine Victoria, le prince Léopold d'Angleterre, duc d'Albany, victime d'une chute mortelle à Cannes, où il résidait dans sa Villa Nevada, en 1884. Il était hémophile et ça n'a pas arrangé les choses ... Anglicane à sa création, elle est, depuis qu'elle a été cédée au diocèse de Nice en 1974, devenue catholique.
Derrière l'immense portail que vous voyez ci-dessous, c'est le Pavillon de Flore. Vous connaissez peut-être cette maison sous son ancien nom, la Villa La Californie. Elle mérite qu'on s'arrête un peu sur son histoire, qui commence avec l'installation à Cannes d'Eugène Tripet, consul de France à Moscou, en 1848. Il arrive ici avec sa femme, Alexandra Feodorovna Skrypitzine, issue d'une riche famille russe et amie de Prosper Mérimée. Nous reparlerons de lui un de ces jours ... Eugène Tripet fait construire la très belle "Villa Alexandra" sur les hauteur de la ville, avec une vue plongeante sur la Croisette et les Îles de Lérins. Il draine avec lui de nombreux membres de l'aristocratie russe qui font, eux aussi, édifier des villas magnifiques. Ce coin devient la "Petite Russie" de Cannes.
En 1903, le gendre du consul, le vicomte Alphonse de Salignac-Fénelon, arrive lui aussi et achète la partie nord du jardin de ce dernier ( en regardant la carte, je peux vous dire que le jardin du consul devait être très, très grand !). Il y fait construire la Villa Fénelon qui deviendra sa résidence d'hiver. Picasso, qui fréquente la région depuis les années 40 - il a travaillé, en résidence, au château d'Antibes, juste après la guerre, il a découvert la poterie à Vallauris ...- rachète cette maison en 1955 et va s'y installer avec sa dernière compagne, Jacqueline Roque. Il y passera quelques années et la quittera en 1961 pour aller s'installer à Mougins, à Notre-Dame de Vie, où il finira ses jours.
Elle a donc toute une histoire, cette maison, et on la voit dans pas mal de clichés pris par ses amis David Douglas Duncan ou encore Edward Quinn ...
Et comme je viens de vous parler de la colonie russe qui s'est installée dans le coin dans les années 1850, je ne peux omettre de vous faire découvrir la belle église Saint-Michel-Archange édifiée dans le même quartier, en 1894.
Eh bien voilà, je vous ai encore montré quelques belles maisons de notre Californie.
Entourées de fleurs multicolores, rendant leurs écrins encore plus beaux !
Je continuerai à vous faire découvrir ce quartier exceptionnel une autre fois. Nous le laissons pour aujourd'hui avec une dernière maison, la Villa Kazbek, ...
... édifiée en 1883-1884 pour la vicomtesse Dulong de Rosnay, et louée pour la saison d’hiver 1895-1896
au grand-duc Michel de Russie et son épouse, Sophie de Merenberg, comtesse de Torby.
Celle-ci l’achètera en 1897 et ses héritiers la remettront en vente en lots en 1946. Elle deviendra alors, comme tant d'autres, une copropriété.
Voilà à quoi j'emploie mon temps libre, donc ... À cette constante et passionnante découverte de ma ville ... À la poterie aussi, vous le savez. La mer me donne des idées ...
La saison du mimosa aussi ...
Pareil pour les bistrots le long du marché Forville ...
Toute une thématique à décliner à l'envi.
La céramique, pour moi, se doit avant tout d'être utilitaire et petits bols et petits pots envahissent peu à peu mes étagères !
J'avance ma maison de poupée ...
Je n'en suis qu'à mes balbutiements mais je m'amuse en me vidant la tête, ce qui est le principal.
Il faut savoir se créer des bulles de bonheur tranquille ... Même le temps du repas doit en être une ... Une simple soupe de petits pois frais au lait fermenté versée sur un lit de riz basmati, avec, pour que ça croque un peu, des graines de courges légèrement torréfiées, c'est un doux - et léger - moment ...
On ne fait cependant pas toujours dans la délicatesse ! Parfois, on invite les copains à une soirée burgers ... Alors oui, on les garnit de jolies tomates ...
... mais le bacon et les oignons grillés font aussi partie de l'aventure !
Une salade de pommes de terre, comme aux États-Unis ...
Et un coleslaw, pour la même raison.
C'est Clem qui se charge des cuissons ...
Les autres mangent ! 😁
Pour le dessert, nous avons un semifreddo à la ricotta façon baklava, une recette du Greekish de Georgina Hayden...
Ingrédients pour 10 personnes :
- 70 grammes de beurre non salé fondu et refroidi
- ½ cuillère à café de cannelle moulue
- 100 grammes de sucre en poudre
- 6 feuilles de pâte filo
- 75 grammes de noix
- 500 grammes de ricotta
- 1 cuillère à soupe d'eau de rose
- 400 millilitres de crème double
- 1 citron
- 100 grammes de miel
Préparation :
1. Préchauffez votre four à 200°C/180°C à chaleur tournante/thermostat 6.
2. Faites fondre le beurre. Mélangez la cannelle moulue avec 40 g de sucre en poudre. Badigeonnez les feuilles de filo de beurre, une par une, et saupoudrez chacune d'un sixième du mélange cannelle-sucre. Froissez chaque feuille en vagues ou en rosaces lâches dans un plat à four.
Hachez finement les noix et répartissez-les sur le dessus. Placez au four et faites cuire pendant 20 minutes, jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes et dorées de tous les côtés.
Retirez et laissez refroidir.
Lorsque la pâte filo et les noix sont refroidies, écrasez le tout dans le plateau pour obtenir un mélange de morceaux moyens et petits à incorporer à la crème glacée ; c'est bien si certains morceaux sont un peu gros.
2. Tapissez un moule à cake de 900 g de film alimentaire ; laissez déborder le film sur les bords longs pour pouvoir les replier sur la garniture. Saupoudrez suffisamment de mélange de pâte filo pour couvrir le fond du moule.
3. Mixez la ricotta, les 60 g de sucre en poudre restants et l'eau de rose dans un robot culinaire jusqu'à ce que le mélange soit juste combiné et brillant. Fouettez la crème dans un grand bol jusqu'à ce que des pics mous se forment, puis incorporez le mélange de ricotta.
Râpez finement le zeste de citron et arrosez de miel.
Incorporez la majeure partie de la pâte filo restante au mélange de crème.
Versez le mélange de crème glacée dans le moule à cake préparé, repliez le film alimentaire et appuyez doucement dessus, puis congelez pendant au moins 6 heures avant de servir.
4. Pour servir, sortez le cake du congélateur et laissez-le à température ambiante pendant 30 bonnes minutes. Chez moi, je ne sais pas pourquoi, ça prend bien plus de temps ... Je vous laisserai juger de cela par vous-même ... Démoulez le semifreddo sur le plat de service, parsemez-le de la pâte filo grillée et écrasée réservée et servez en tranches. Vous pouvez le parsemer de plus de noix si vous le souhaitez, voire d'un filet de miel supplémentaire.
Vous en prendrez bien une tranche ?
Alors voilà !
Notre vie ici, elle est finalement toute simple ...
Des cafés dans de jolis endroits ...
Des apéros dans d'autres jolis endroits ...
De délicieux moments ...
... que l'on partage en famille ...
Et puis aussi, et là, je crois qu'on a vraiment de la chance, une lumière et des couleurs qui ne peuvent que rendre heureux et reconnaissant !
Comme vous êtes ici dans un blog qui traite un peu de la cuisine, quand même, je vous montre un apéro que j'ai préparé pour mes comparses de l'atelier de poterie.
On appelle ça les apéro-poterie, maintenant ! 😁 Ce que vous voyez-là, c'est une tourte aux blettes et au riz. Un classique de la cuisine niçoise. Pour la recette, c'est ici... Elle me vient du blog Les Variations Gourmandes de Laurence et elle est délicieuse.
Tourte aux Blettes Salée :
Ingrédients pour 10 à 12 portions (pour une grande tourtière de 32 cm)
Pour le pâte à l'huile d'olive :
- 400 g de farine
- 200 ml d'eau
- 7 cuill. à soupe d'huile d'olive
- 2 pincées de sel
Pour la garniture :
- Environ 600 g de feuilles de petites blettes fines
- 200 g de lardons fumés
- 2 oignons
- 1 gousse d’ail
- ½ bouquet de persil
- huile d'olive
- 50 g de riz
- 3 œufs
- 100 g de parmesan râpé
- 150 g de brousse de brebis
- muscade, sel, poivre
Préparation :
Pâte à l'huile d'olive :
Dans un saladier, versez la farine et le sel. Creusez un puits, ajoutez l'eau et l'huile d'olive, mélangez puis pétrissez vivement. Formez une boule, partagez la pâte en deux morceaux équivalents. Enveloppez dans un film plastique. Laissez reposer une heure.
Garniture :
Superposez
et roulez les feuilles de blettes sur elles-mêmes puis taillez-les en
lanières de 1 cm. Rincez les blettes dans l'eau froide, 2 fois au
minimum. Égouttez soigneusement, pressez pour enlever le maximum d'eau.
Faites suer les oignons finement ciselés, les lardons et l'ail pressé
dans un fond d’huile d’olive. Ajoutez ensuite les blettes et laissez
cuire à feu moyen-vif une dizaine de minutes tout en mélangeant. Salez,
poivrez. Laissez refroidir.
Pré-cuisez le riz pendant 5 minutes puis égouttez-le.
Dans un saladier, mélangez les œufs, le parmesan, la brousse, le persil haché, le riz, du poivre, une cuillère à soupe d'huile d'olive. Ajoutez les blettes et les oignons. Rectifiez l'assaisonnement avec sel, muscade et poivre.
Montage :
Mettez le four à chauffer à
200 °C. Huilez la tourtière avec un peu d'huile d'olive. Étalez une
première abaisse de pâte de 2 mm d'épaisseur, légèrement plus grande que
la taille du moule. Disposez la pâte dans la tourtière, en veillant à
ce que la pâte déborde régulièrement de 2 cm environ du bord de la
tourtière. Garnissez la tourte avec l'appareil aux blettes.
Étaler la deuxième boule de pâte, et couvrez-en la tourte. Faites coïncider les deux abaisses de pâte sur le bord de la tourte et découpez à 1 cm du bord à l'aide de ciseaux. Pressez légèrement avec les doigts pour coller les deux épaisseurs et rentrez la pâte contre le bord du moule, puis entaillez profondément à l'aide d'un couteau d'office pour que la vapeur puisse s'échapper. À l'aide d'un pinceau, enduisez légèrement la pâte du dessus d'huile d'olive. Mettez à cuire dans le four chaud pour 30 à 40 minutes selon votre four. Surveillez et baissez la température à mi-cuisson si nécessaire. Sortez la tourtière du four, et laissez-la refroidir à température ambiante pendant une dizaine de minutes avant de démouler la bête !
Je la sers à température ambiante, le lendemain de sa confection. Je trouve que c'est comme ça qu'elle est la meilleure.
Je trouve en plus amusant de présenter ce que l'on va manger dans les petits contenants que je fabrique moi-même !
Ces ciabattas ricotta, spianata et basilic sont posées sur des coupelles peintes façon Mondrian ... Une façon comme une autre d'utiliser les chutes de terre. Rien ne se perd ...
Et là, ce sont mes premiers petits bols en terre pincée ...
... qui accueillent des tiramisus miniatures ! C'est joli, hein ?
Puisque l'on est dans l'ambiance italienne, je ressors de mon bac à légumes une pancetta achetée l'année dernière à Colonnata. Heureusement qu'elle était sous vide ! Le temps passe si vite ! 😀
Nous allons l'utiliser pour faire de vraies spaghettis à la carbonara, juste de l'œuf, de la pancetta (le guanciale de Colonnata, on l'a déjà mangé !), de l'huile d'olive et du pecorino. Plein de poivre, aussi, ce qui fait que parfois, on se rapprocherait des cacio e pepe ! 😁
Et puis comme il me reste des biscuits savoiardi de mon apéro-poterie, je refais des tiramisus individuels ...
... sur lesquels on verse au moment de servir du café brûlant. On avait goûté ça à Pise, ils l'appelaient Mokkamisu et on avait trouvé ça bon et rigolo.
Oui, le café fait vraiment partie de nos vies, comme vous pouvez le voir !
Le mois de Juin avance, avec cette impression de vacances qui commence à nous envahir.
C'est incroyable comme, depuis que je suis ici (35 ans quand même !), j'ai l'impression de vivre en vacances ! Sans doute l'hyper-proximité de cette mer magnifique !
Un bon journal, un pan bagnat et un peu de soleil pour faire le plein de vitamine D, que demander de mieux ? Chez Bono, il est très bon, le pan bagnat ...
Au Philcat aussi ...
Souvent, à la cabane 2, je prends une salade italienne. Elle est excellente et elle a vraiment le goût des vacances, surtout dégustée les orteils dans le sable.
Et puis il y a les poke bowls de chez Poke Mama, excellents aussi ! J'aime avoir dans mon assiette des aliments colorés. C'est bon pour mon moral !Dans le monde terrible dans lequel on vit ...
... il faut savoir s'offrir des parenthèses plus légères ...
... et j'ai la chance d'être entourée de gens qui apprécient de partager ces moments avec moi !
Juin, c'est aussi le moment où la saison de la pelote basque reprend.
Alors une fois par an, on va assister à un match que l'on regarde autour d'un grand aïoli !
L'aïoli est excellent ...
... et le chistera, c'est vachement sympa et impressionnant.
On passe toujours une excellente soirée ...
C'est une tradition à laquelle on ne déroge plus !
On aime aussi nos parenthèses enchantées au Club Nautico ... Les cocktails y sont originaux et excellents ...
On y grignote, en bavardant, les pizzette aux fleurs de courgette ...
... ou celle qui est travaillée façon pissaladière ...
La burrata fumée ...
La salade grecque ...
Les soirées s'éternisent à la lueur des bougies ...
On termine sur les notes sucrées d'un panfrutto couvert de nocciolata et éclats de noisettes, que l'on déguste avec une glace au sésame noire de chez le glacier Niva.
Le lendemain, on peut éliminer tout cela en se livrant à quelques activités sur la plage ... Yoga, volley ball ...
... ou encore pâtés de sable.
Nous terminerons ce billet à notre premier pique-nique en soirée de l'année. Quoi de plus agréable que de se retrouver, en fin de journée, à la plage autour d'une jolie table ?
Du jambon cru, des fruits ...
Des poivrons-salade farcis à la feta ...
Des piments Padron juste grillés à l'huile d'olive puis parsemés de sel de Maldon ...
Des spare ribs bien emballés dans du papier alu pour qu'ils restent chauds jusqu'au repas ...
Des petits fromages de chèvre jolis comme tout trouvés chez Grand Frais ...
Une table, des sièges, du sable, la mer ...
Et la famille, bien sûr !
Pour le dessert, j'ai trouvé une recette de gâteau moelleux aux cerises sur le dernier numéro de Modes et Travaux. Il est vraiment très bon, tant dégusté chaud que froid. Je l'ai déjà fait plusieurs fois et l'ai même adapté avec de l'abricot et du sucre à la lavande. Délicieux aussi. Voici la recette ...
Le Gâteau Moelleux aux Cerises ...
Ingrédients :
Pour la garniture :
- 600 g de cerises
- 40 g de beurre
- 60 g de cassonade
- Le jus d'1/2 citron
Pour la pâte :
- 180 g de farine
- 130 g de cassonade
- 1/2 c. à c. de levure chimique
- 1 pointe de couteau de bicarbonate de soude
- 1 œuf
- 250 g de yaourt
- 3 c. à s. d’huile de tournesol
- Sel
Préparation de la garniture :
1. Lavez et dénoyautez les cerises.
2. Faites fondre le beurre avec la cassonade dans une poêle antiadhésive, ajoutez les cerises, arrosez-les de jus de citron et faites cuire pendant 5 min à feu doux, en remuant continuellement à l'aide d'une cuillère en bois.
3. Versez la garniture dans un moule rectangulaire tapissé de papier sulfurisé, en répartissant les fruits en une seule couche.
4. Préchauffez le four à 180 °C.
Préparez la pâte :
5. Dans un grand bol, mélangez la farine, la levure, le bicarbonate de soude et la cassonade, faites un puits au centre.
6. Dans un second bol, mélangez au fouet l'œuf, le yaourt, l’huile de tournesol et deux pincées de sel. Versez dans le puits et mélangez à la spatule jusqu'à obtenir une pâte lisse et bien homogène.
7. Verser la pâte dans le moule, sur la garniture, et égalisez la surface à la spatule. Enfournez pour 45 à 50 min. Déguster en bonne compagnie, et dans un bel endroit si possible. 😀
Juillet arrive ... Le temps des vraies vacances aussi. Pour nous, ce sera notre belle île de Naxos, dans les Cyclades ... J'y pense depuis des mois et cela a eu quelques conséquences sur ma production céramique ! 😀
Vivement le mois prochain !
Le 4 Juillet, on a notre premier feu d'artifice en baie de Cannes. Superbe !
Évidemment, les repas sur la terrasse s'enchaînent !
Les fetas rôties au miel dans lesquelles on trempe des morceaux de pita ...
Les puccias craquantes aux artichauts marinés ...
De quoi réjouir les cœurs !
On explore les ruelles des vieilles villes avoisinantes. Celles du Cannet, par exemple ...
La chapelle Saint-Sauveur, décorée par le peintre Tobiasse, nous accueille.
Nous sommes dans très joli quartier dont la rue principale, la rue Saint-Sauveur, commence à être très belle. Le ravalement des immeubles anciens lui a donné un coup, sinon de jeune, du moins d'élégance !
On a parfois récupéré les vieilles inscriptions sur les murs ...
Elles donnent un charme particulier au village.
Certaines façades n'ont rien à envier à des décors de cinéma.
Les artisans sont nombreux rue Saint-Sauveur, et les boutiques d'antiquité ou de -belle- décoration aussi.
Tout en haut, on est sur la place Bellevue, où il est agréable de boire un verre tout en admirant un panorama magnifique, s'étendant jusqu'à la mer.
On redescend dans la ville au milieu de la verdure ...
... pour nous arrêter faire deux courses pour le dîner. Le pain de campagne de la boulangerie Mimi Faktory est exceptionnel, tout comme les fromages de chez Mons !
J'en profite pour vous montrer la jolie série d'assiettes trouvée chez Emmaüs il y a quelques jours ... Pour 8 euros l'ensemble, je crois ...
Un dîner de fromages, donc, et d'un plat de carottes et courgettes rôties avec un assaisonnement cumin, harissa et huile d'olive. Très bon.
En attendant l'été, je vous laisse ... et vous embrasse.
À très vite !