... nous voilà maintenant dans un petit village des Cévennes ...
Un tout petit village, certes, mais avec quelques belles maisons en pierre.
Nous rejoignons mon frère Olivier et sa petite famille dans la maison qu'ils occupent pour leurs vacances.
À notre arrivée, quoi de plus agréable que de nous attabler devant un joli couvert aux accents très méridionaux ? Les cigales sont au travail, mais nous, nous allons nous poser un peu ! ;o)
Avec un verre de Muscat bien frais, voilà de quoi se préparer quelques belles tartines. Ces rillettes sont divines ...
Le gaspacho glacé est accompagné de petits cubes de feta et de jambon cru ...
Suit un excellent poulet rôti froid ...
... et une salade César tout aussi délicieuse. On mange toujours bien, chez Olivier, Carole et Zoé ...
On poursuit l'après-midi en bavardant devant la piscine ... Il ne faudrait pas perdre les bonnes habitudes ... ;o)
... et en fin d'après-midi, après un petit tour chez un maraîcher du coin ...
Oui, on aime le melon, ici ! ;o)))
... nos hôtes nous emmènent jusque dans la petite ville voisine, Quissac.
Un joli pont en pierre enjambe le Vidourle ...
Le Vidourle, même s'il semble bien calme aujourd'hui, peut se révéler impétueux et plutôt dévastateur !
Le long de la rivière, un petit café ...
Le Café du Pont ...
La carte semble intéressante ...
... mais nous y prendrons juste l'apéritif ! ;o)
On aime bien prendre l'apéro sur les terrasses de bistrots dans les villages français. Vous connaissez mon goût pour les ambiances à la Depardon ...
Retour le soir à la maison pour un divin dîner de spare ribs cuits longuement au feu de bois ... La très belle salade de tomates anciennes accompagne à la perfection cette viande fondante à souhait.
Pas besoin de faire toujours compliqué, j'en suis de plus en plus persuadée ...
En tout cas, on passe un bien bon moment tous ensemble !
Le lendemain, on décide d'aller faire un tour à Aigues-Mortes. Les Lillois ne connaissent pas encore ... et nous, on adore ! ;o)
Cette cité fortifiée a vraiment un cachet incroyable ...
Commençons comme d'habitude par un peu d'histoire pour mieux comprendre les lieux ... Au néolithique, on vit ici dans des huttes en roseaux, on pêche, on chasse et on exploite cette ressource majeure qu'est le sel. En 791, Charlemagne ordonne la construction d'une tour au milieu des marais, la Tour Matafère. Elle servira à protéger les ouvriers des salins et permet de donner l'alerte au cas où une flotte arriverait sur la côte, située à une trentaine de kilomètres de là. Peu après, cette tour est cédée aux Bénédictins, changeant alors totalement de vocation ... Les moines Bénédictins de l'Abbaye de Palmsodie règnent sur la région ... En 1240, Louis IX décide qu'il serait opportun d'avoir un accès direct à la mer lorsque ses troupes partent en Croisade. Jusqu'alors, on avait recours à la marine italienne pour traverser la Méditerranée. Or Marseille appartient au roi de Naples, Agde au Comte de Toulouse et Montpellier au roi d'Aragon. Il obtient que les moines lui échangent la ville et les terrains qui l'entourent contre d'autres propriétés. En outre, les habitants d'Aigues-Mortes seront dispensés du paiement de la gabelle. Il pourront donc récolter le sel qu'ils veulent sans pour cela payer aucun impôt. Une route est construite, ainsi qu'une autre tour, la Tour Carbonnière, une nouvelle tour de guet ...
Il fait ensuite ériger la Tour de Constance, dans la ville, pour abriter ses garnisons. C'est son fils, Philippe le Hardy, qui finira de ceinturer la ville par ce rempart toujours en place et tellement imposant. Saint-Louis partira deux fois d'Aigues-Mortes pour les Croisades. La première fois pour la septième Croisade qui le mènera en Égypte, en 1248, et la seconde, pour la huitième Croisade, dont il ne reviendra pas puisqu'il mourra à Tunis de dysenterie en 1270 ... Partons maintenant nous promener dans la ville ...
La ville est plutôt pimpante, très propre, joliment restaurée ... De quoi faire de belles photos, n'est-ce pas Zoé ?
La place centrale d'Aigues-Mortes est bien ombragée ...
... très propice au farniente avec ses cafés ...
... et sa belle fontaine centrale ...
... dédiée, forcément, au grand Saint-Louis.
Saint-Louis que nous retrouvons bien évidemment aussi dans la très jolie église Notre-Dame des Sablons d'Aigues-Mortes ...
Érigée au XIII ème siècle, elle sera reconstruite, après avoir été brûlée, en 1741. Pendant la Révolution Française, elle deviendra caserne, puis grenier à sel ... Toute simple, elle présente une belle charpente en bois ...
C'est le peintre Claude Viallat, le fondateur du groupe Support/Surface, qui s'est chargé, lors de la dernière restauration, de concevoir les vitraux ...
Trente et une baies hautement colorées, décorées de ce motif "éponge" si représentatif de l'artiste ...
Un travail exceptionnel, remarquablement exécuté avec le concours du maître-verrier Bernard Dhonneur.
La lumière qui pénètre dans l'église est tout à fait étonnante ... À voir un jour, si vous ne connaissez pas.
Bon, les estomacs commencent à crier famine et à bientôt deux heures de l'après-midi, il est plus que temps de trouver un endroit où déjeuner ...
Après quelques moments d'errance, nous trouvons enfin un petit restaurant qui accepte de nous servir à manger. Mais où sommes-nous donc ? L'heure de la sieste est-elle tellement sacrée que l'on refuse de servir sept personnes affamées à 13h45 ? Étonnant, surtout en plein mois de Juillet ...
Bon, on s'assied, quelques minutes plus tard, dans un joli petit jardin, autour d'une table fleurie.
La serveuse est charmante et la carte nous convient tout à fait ...
Le repas sera sous le signe du taureau ... Certains dévoreront leur entrecôte avec un bel appétit ...
Ma gardiane se révélera délicieuse ...
On ressort du restaurant avec l'intention de visiter un peu la ville. Nous voilà au pied des remparts ...
Olivier est allé acheter les desserts dans une belle pâtisserie ...
Cela réjouit tout le monde ! ;o)
Quelques emplettes-souvenirs ... ;o)
... et nous voici dans l'enceinte de la Tour de Constance.
La voilà, cette tour dont je vous parlais tout à l'heure ...
Nous attendons notre guide. Il fait bien bien chaud ...
Pour un peu, on irait faire un plongeon dans les douves ! ;o)
Quelques instants plus tard, la tour n'a plus de secrets pour nous ... On évitera soigneusement le cul de basse-fosse ...
... mais on profitera bien de l'architecture du lieu et de sa belle voûte de pierre ...
Le chemin de ronde est une chouette promenade ...
Impressionnant !
Superbe endroit !
On redescend ?
La ville est assez calme. j'avais un peu peur de la foule de l'été. Finalement, c'est très correct. Je crois qu'il fait vraiment trop chaud pour traîner dans les rues ...
Nous nous dirigeons donc vers le canal ... Deux petites photos-souvenirs en passant ...
Royales ! :o)))
Nous embarquons sur un bateau.
On aime bien les balades au fil de l'eau ...
Ici, les filets des pêcheurs sèchent au soleil ...
La tour de Constance s'éloigne ...
C'est beau.
... mais le plus agréable de la promenade, c'est ici ...
Nous voilà en pleine Camargue ...
Le bateau marque un arrêt dans une manade, c'est à dire dans un élevage de taureaux camarguais. Nous sommes accueillis comme il se doit dès notre sortie de l'embarcation ...
Nous passons devant un enclos rempli de beaux chevaux blancs ...
Ici, nous allons découvrir comment fonctionne une manade et ce que l'on y fait.
Nous saurons tout sur l'exploitation ...
On nous parlera du marquage des bêtes ...
Taureaux et chevaux ...
Puis ce sera le drôle de spectacle du tri des taureaux ...
Et ils n'ont pas l'air commode, les taureaux !
... ce qui ne semble en rien effrayer les gardians ! ;o)
Il faut dire qu'un coup de trident dans la couenne ...
... ça calme ! ;o)))
Bref, un bien joli petit moment. Finalement, des fois, le tourisme organisé (très organisé) a plutôt du bon.
Retour sur le bateau ...
Le trajet au milieu des roselières est magnifique.
On passe devant la fameuse tour Carbonnière, bien isolée au milieu des marais ...
Fin de cette petite croisière. Pas de regret. C'était bien sympa ...
On reprend la voiture. On pousse jusqu'aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Carole veut voir plus que des taureaux ... Elles veut voir des chevaux en liberté ... En voilà !
Et des flamants roses, aussi ... Elle est exaucée ! ;o)))
Fin de la promenade camarguaise ... On reviendra au printemps, comme toujours ... Et puis on passera manger des huîtres chez la Tchepe, à Bouzigue, sur l'Étang de Thau ... Pas le temps, cette fois-ci ...
Il nous faut à regret repartir et poursuivre notre périple. Toujours trop courts, ces moments en famille ...
Cet été, pour deux semaines, nous serons parisiens. Sur le chemin du retour, premier arrêt ... à Anduze ! Si on s'arrête comme ça tous les trente kilomètres, on n'est pas arrivé ! ;o)))
La petite ville accueille ce jour-là une grande fête ...
Le Marché des Potiers.
Il faut dire qu'elles sont belles, les poteries d'Anduze !
Et leur réputation n'est plus à faire ...
Ces grandes vasques vernissées, vous les connaissez sans aucun doute ... Ici, vous pouvez voir comment on les fabrique et c'est là un spectacle assez réjouissant.
Le ciel est avec nous, en plus ... Il est plus que temps de déjeuner et voici l'endroit idéal ... Décidément, ils font bien les choses, à Anduze ... Malin de coupler les deux fêtes ! Une aubaine pour nous ! ;o)
On file dans le joli parc des Cordeliers ...
Bon, on oublie les dégustations de vin ... À regret, je peux vous l'avouer, mais enfin, on conduit, ensuite ... Et longtemps ... À ce rythme-là, on arrivera à Paris au milieu de la nuit ...
Autre star de la fête, l'oignon doux des Cévennes, qui bénéficie d'une Appellation d'Origine Protégée ... Un oignon très doux et savoureux ...
Mis à l'honneur sous toutes les formes possibles et imaginables ...
... Et que nous allons pouvoir déguster avec plaisir !
Les producteurs cuisinent en général leurs produits avec amour ... Le repas ne pourra qu'être bon, c'est sûr !
Un déjeuner façon fête de campagne ... J'aime ça, et les garçons aussi ! Ambiance bon enfant ...
... et cuisine délicieuse ! Au menu, une omelette aux cèpes et au confit d'oignons des Cévennes ... Un délice !
Puis une "mitonnade d'agneau et son riz camarguais" ... Excellent ...
Pour le dessert, Philippe et moi prenons des pélardons, petits fromages de chèvres du coin ...
Sinon, il y a de très belles tartes aux myrtilles ...
Locales aussi, les myrtilles !
Allez, il nous faut repartir, même si, je me répète, la ville est accueillante ...
Un dernier clin d'oeil à mon photographe préféré ...
... et nous commençons à remonter vers Paris ... Chemin des écoliers pour commencer ...
Petit arrêt à Florac en toute fin d'après-midi ... Un joli château ...
Et surtout, une fête des Bergers ...
Petite, la fête, mais bon enfant ...
Des animaux vivants ...
... et moins vivants, mais bien plus appétissants comme ça ! ;o))) Je fais une provision de purée de châtaignes ... Cinq pots ! Ça pourra toujours servir cet hiver ... Allez zou, on reprend l'autoroute vers la troisième partie de nos vacances ...
Paris ... Depuis le temps que j'ai envie de retourner y passer plusieurs semaines en été ... Depuis mon départ, en 1989, je n'y ai pas remis les pieds en été ... Et pourtant, c'est bien Paris, en Juillet et en Août ...
Pour notre "premier" jour, je traîne ma famille ... aux Puces de Saint-Ouen ! On se gare sans problème. Le miracle de l'été ! ;o) Et même si le stationnement ne deviendra gratuit qu'au mois d'août, à Paris, il est bon de trouver des places autant que l'on en veut ... Je découvre là que Saint-Ouen est une très jolie petite ville ... Tout au moins le quartier que nous traversons ... Je n'avais pas ce souvenir-là ! Pour un peu, on se croirait à Chelsea, à New York ... Des petites maisons jolies comme tout en enfilade, dans des ruelles ombragées ... Ravissant ...
Je repère une série de superbes maisons en meulière, cette pierre pleine de trous qui fut tellement utilisée pour la construction d'habitations dans la région parisienne au début du siècle dernier.
Des maisons construites en 1910 par la Société Le Foyer, pour las agents de la Compagnie du Nord, société de chemins de fer créée en 1845 par le banquier James de Rothschild ... J'aime bien rechercher ces petiete plaques sur les façades des maisons ... Encore quelques traces d'une histoire souvent intéressante ...
Nous voilà directement aux abords du Marché aux Puces ....
Petite balade ...
.. au pays des graffeurs ...
J'avoue bien aimer ça aussi ...
Allez, on entre dans le marché. On est lundi matin et il devrait y avoir moins de monde que pendant le week end, où le marché est pris d'assaut ... Cela n'est pas pour me déplaire ... Les Puces de Saint-Ouen, c'est en fait tout un quartier regroupant plusieurs marchés aux noms bien connus des habitués ... 11 millions de visiteurs par an ... Énorme !
L'endroit est amusant et mérite qu'on lui consacre une journée de promenade ... Pas forcément pour acheter. La plupart des choses sont de vraies belles ... et donc très chères ... antiquités.
Il règne dans les rues et allées une atmosphère étonnante ... Très début de siècle ... enfin, du siècle passé ... ;o)
Beaucoup de mobilier. Il y a de quoi faire si l'on aime le vintage ...
On farfouille, on regarde ...
On aurait envie de tout ...
On ne sait plus bien, assez vite, où donner de la tête, en fait ...
En tout cas, c'est très réjouissant. Et dire que je n'ai pu t'y emmener, Anne, la fois passée ... Tu aurais adoré ! Encore une raison de revenir, madame "Famille Gerdel" ! ;o)
Bon, alors en fait, après être passé de siècle en siècle, d'avoir vu des intérieurs reconstitués de toute beauté, trotté des kilomètres, vous commencez à penser à vous asseoir un peu ...
Coup de chance ...
... ce Marché aux Puces est truffé de vrais bistrots et brasseries ...
On a très peu déjeuné avant de partir... et pas pris de dessert, surtout ... Ici, le café gourmand a l'air ... très très gourmand. On s'assied donc bien volontiers en terrasse ...
Et de fait, il l'est terriblement ! ;o) Il pourrait servir de vrai déjeuner à un bec sucré. Je vous le conseille ...
Clément me signale qu'il vous recommande aussi la tarte Tatin, servie avec une belle cuillerée de crème fraîche toute simple ...
Cet arrêt gourmand nous coupe un peu les jambes ... Je termine la visite dans une énorme librairie au choix incroyable ... Des ouvrages anciens et plus réédités ... Une vraie mine, avec largement de quoi faire au niveau culinaire ! ;o)
Pendant ce temps, Paul court les allées en tout sens ...
... pour retrouver une vieille caisse en bois que j'ai entrevue un peu plus tôt. Le monsieur en voulait 20 euros. Paul me la négociera pour ... 2 euros seulement. Je vous la montrerai un de ces jours ...
Il faut savoir marchander, par ici, et pour ça, heureusement que j'ai Paul ... Il est maître en la matière.
Nous reviendrons explorer les autres marchés la prochaine fois.
Chacun a un peu sa spécialité ...
On quitte Saint-Ouen ...
.. qui méritera une autre visite, pour regarder d'un peu plus près ce qu'il reste de son patrimoine architectural ...
On reprend la voiture ...
Retour dans Paris, non sans regarder autour de soi, je vous le dis toujours ...
Même dans les coins qui semblent sans intérêt, il y a toujours un truc original à noter ...
Paris est un excellent terrain de jeu pour les amateurs de photographie ...
Arrêt dans le XVIIème. C'est ici que j'ai fait mes études et j'ai toujours aimé l'ambiance du quartier ...
Un des ces vrais quartiers populaires parisiens ...
Je vous emmène à la Cité des Fleurs, qui court entre la rue de la Jonquière et l'Avenue de Clichy.
Créée en 1847 dans ce qui est alors le petit village des Batignolles, la Cité des Fleurs est une allée longue de 320 mètres, bordée de petites maisons et d'hôtels particuliers. Les propriétaires entre 1907 et 2010 étaient constitués en une association de loi 1901. Depuis 2011, c'est l'Association Libre de la Cité des Fleurs qui régit l'endroit. Les statuts, qui existent depuis l'origine, définissent des règles plutôt strictes auxquelles chacun des propriétaires doit se tenir :
Alignement des façades, harmonisation des clôtures ...
... et pilastres de pierre surmontés par des vases Médicis d'un même modèle, droits et devoirs des habitants ...
C'est joli, très vert (chaque acquéreur d'un terrain devait, à l'origine, planter trois arbres à fleurs dans son jardin) et c'est surtout un havre de paix dans un quartier très animé ...
La Paroisse des Épinettes ...
L'architecture des bâtiments ...
Les petits détails que l'on ne remarque que si l'on prend le temps de se poser un peu ...
Tout est là pour faire ...
... la plus belle des promenades ...
La Cité des Fleurs est entrecoupée de trois petites placettes ...
Cela ajoute au charme villageois de l'endroit ...
Les hôtels particuliers côtoient les maisons plus modestes ...
N'hésitez pas à aller vous y aventurer ...
Un îlot de verdure ...
En plus, la Cité des Fleurs a une histoire plutôt riche ... Nombreuses furent les célébrités à y habiter ... On raconte que Catherine Deneuve et sa soeur, Françoise Dorléac, naquirent dans une clinique de la Cité des Fleurs ... Le peintre Alfred Sisley habitera un moment au numéro 27 ... L'Italien Lucien Fontanarosa y vivra aussi longtemps avec sa femme, Annette.
La Cité connaîtra aussi des heures dramatiques ... Le 18 mai 1944, juste avant que Paris soit libérée, la Gestapo envahit le 25 de la Cité des Fleurs. C'est ici que se cachent les membres du réseau clandestin "Plutus", qui fournit des faux papiers au Mouvement de Libération Nationale. La responsable de ce service, Colette Heilbronner, est exécutée sur place. Les autres seront déportés ...
On ressort de la Cité des Fleurs par la rue de la Jonquière.
Pas le temps de finir d'explorer le quartier des Épinettes mais je reviendrai ...
Quelques immeubles semblent encore bien raconter l'histoire du quartier ...
Cette promenade n'est que l'amorce d'une belle découverte, je crois ...
Allons, transportons-nous maintenant un peu plus loin. La journée se termine ...
Pas de métro aujourd'hui ...
... même si la station Brochant a encore un de ces éclairages extérieurs du porte-plan que je trouve délicieusement rétro ...
La station date de 1912. L'ère Guimard était déjà passée ... Ah, l'architecture du métro parisien, , voilà encore un domaine à explorer!
Bon, sortons un peu de Paris. La ville de Versailles n'est pas loin et l'été est une bonne saison pour la découvrir ... Pour qui aime l'histoire, c'est une balade obligatoire. La ville est truffée de plaques qui racontent les bâtiments ... On est vite dans l'ambiance ...
Nous voici donc sur la place Hoche, un beau matin de la fin Juillet ...
Il fait chaud, devant le château, et les terrasses sont prises d'assaut ... Le touriste asiatique aime Versailles, je le confirme ! ;o)
Nous n'irons pas au château, non ... Bien trop de monde ! De toute façon, on connaît déjà bien ... Ce que je connais moins, même si je fus voisine pendant les 25 premières années de ma vie, c'est la ville en elle-même ...
Alors partons à sa découverte ensemble, si vous le voulez bien ...
Ceci ne sera qu'une balade le nez en l'air, comme souvent ... Mais vous découvrirez comme moi quelques jolies choses ... Regardez cet immeuble, par exemple ...
"À la Ville de Paris, Nouveautés" ... On imagine Zola et son "Au Bonheur des Dames", tout de suite ...
Il se passe aussi de drôles de choses sur les toits ... Ici, on reconstruit un ancien bâtiment ...
Beau boulot !
Approchons-nous de la place du marché ... Nous voilà devant "Le Cheval Rouge". Bâti en 1676, il était alors la pourvoirie de Louis XIV ... C'est aujourd'hui un hôtel.
Puisque nous parlons hôtels ... voyons un peu ce qui reste des hôtels particuliers de l'époque ... L'hôtel du Baillage date de 1724 ... Après la Révolution, il abritera la Cour d'Assise, et ce jusqu'en 1938 ...
Comme je vous le disais un peu plus haut, des plaques explicatives aident le touriste de base à comprendre un peu mieux l'histoire de la ville ...
Au moins, elles aident à ne pas passer à côté de choses importantes ...
Vous avez vu cette ravissante poignée de porte ?
Si le Roi Soleil vous intéresse, promenez-vous bien dans ce quartier ... Vous passerez devant les écuries de Monsieur, le frère du roi ...
... puis vous vous arrêterez devant celles de Louis XIV lui-même ...
... qui deviendront plus tard celles de la Dauphine, puis celles des Reines de France ...
Voici, un peu plus loin, au 11 de la rue Carnot, le Pavillon des Fontainiers, construit en 1683 ... C'est que la gestion de l'eau était un point crucial, à Versailles ... C'est l'un des derniers bâtiments qui témoigne du projet architectural originel du quartier. Oui, le quartier Notre-Dame fut créé de toutes pièces par Louis XIV qui souhaitait ainsi mettre en valeur son château. Les règles étaient très strictes : Alignement des façades, hauteurs réglementées, constructions en briques et fausses briques, toits en ardoise ... Depuis, les autres bâtiments du coin on été modifiés, surélevés, voire carrément reconstruits ... Il ne reste nous reste plus qu'à imaginer un quartier entièrement sur ce modèle ...
En entrant dans les cours d'immeubles, vous apercevrez les vestiges des écuries de ces hôtels particuliers qui fleurirent dans Versailles ... Maintenant, à défaut des chevaux et carrosses, on peut y ranger Porsches et Ferrari ! ;o)
Parfois, une façade ne paye pas de mine ...
... mais notre vision change lorsque l'on nous renseigne sur ce qu'elle était ...
Et voilà le marché Notre-Dame, installé ici depuis plus de 300 ans.
Il est entouré de petits restaurants et rapidement, nous nous mettons à avoir faim ! ;o)
Cette marelle, ces chaises d'école ...
... nous donnent instantanément l'envie d'essayer le restaurant de "La Cantine ... des Grands" !
On entre dans le vif du sujet dès la consultation du menu, conçu à la manière d'un carnet de notes à l'ancienne ...
Nous prenons place autour de l'un de ces "bureaux" d'école ...
Le menu du jour est inscrit en lettres multicolores au tableau. Les serviettes sont bien rangées dans les casiers ... Que de souvenirs ! ;o)
Au mur également, une carte de France.
Et les sacs à pain ? Vous avez vu les sacs à pain ?
Au niveau de la cuisine, c'est impeccable ... Salades bien garnies, hamburgers tout frais et bonnes frites ...
Quant à ma planche de fromages, c'est juste une tuerie ! Les fromages sont délicieux et la salade, avec ses petits morceaux de pommes et ses cerneaux de noix, est parfaitement assaisonnée.
Quant au café gourmand du dessert, je ne vous dis que ça ... La mini-tarte Tatin est à tomber ! ;o)
En retournant à la voiture, on passe dans le quartier des antiquaires ...
On traverse les cours intérieures avec plaisir. Les pavés ont dû être foulés par tant de pas ...
Tant pis si on se tord un peu les pattes ! ;o)
Pour un peu, on entendrait presque le claquement des sabots des chevaux ...
Cet après-midi, nous allons visiter les Trianons et le Hameau de la Reine. Je suis certaine qu'il y a moins de monde qu'au Château ... Voici en passant l'entrée du Trianon Palace, dont le chef anglais Gordon Ramsay chapote les cuisines ...
C'est que cette partie de Versailles est tout aussi intéressante que le grand château ... et quand même moins fréquentée ... On entre par un côté de l'immense parc du château ... Passer la grille, c'est déjà faire un saut dans le temps ...
Trianon, au départ, c'est un petit village à l'extérieur de Versailles. Il dépendra du Diocèse de Chartres, puis sera cédé à l'Abbaye de Sainte-Geneviève de Paris. À partir de 1862, Louis XIV, désireux d'agrandir son "territoire" et d'y créer un lieu dédié au divertissement et à ses plaisirs, achète ce village. Trianon est rasé en 1668. On y construit le "Trianon de Porcelaine", un ensemble de cinq pavillons couverts de carreaux de faïence bleue et blanche, donnant à l'ensemble un air un peu chinois ... L'un des pavillons, le plus central, est consacré à la détente de Louis XIV ... Il est constitué d'un salon qui s'ouvre sur deux appartements : L'"Appartement de Diane", d'une part, et l'"Appartement des Amours", qui abritera justement celles de Louis XIV et de Madame de Montespan. ... Le reste du Trianon de Porcelaine est entièrement dédié ... à la cuisine ! Ce qui n'est pas pour nous déplaire, n'est-ce pas ? ;o) L'un des quatre autres pavillons est dédié aux entremets, le deuxième aux confitures, le troisième pour les potages, entrées et autres hors-d'oeuvre, et le dernier est utilisé pour dresser la table, avec ses pyramides de fruits, ces montagnes de desserts et ses buffets somptueux ... Au centre de l'une des cours, il y aurait eu, semble-t-il, un dispositif pour rôtir les viandes ... L'ancêtre de notre barbecue de plein air, en quelque sorte ! ;o)
L'ensemble, quoique magnifique, sera néanmoins rasé dès 1687. Madame de Montespan n'a plus les faveurs du roi et l'édifice ne résiste pas bien aux assauts du temps lui non plus ! Il sera remplacé par le Trianon de Marbre.
On ne parle plus alors de pavillon mais d'un véritable palais de marbre rose, avec ses cours, ses jardins, ses bassins ... C'est l'architecte Jules Hardouin-Mansart qui préside à sa construction mais Louis XIV surveille les travaux de très près, n'hésitant pas à faire recommencer le travail lorsqu'il ne le trouve pas à son goût.
On inaugure le Trianon de Marbre en 1688, en présence de Louis XIV ... et de Madame de Maintenon, cette fois !. Il faudra attendre 1691 pour que le palais soit enfin meublé ...
Ce Trianon accueillera les nombreux princes de la Maison Royale ...
Louis XV viendra plus tard chasser au Trianon, alors que la Reine Marie Leszczinska y réside, mais en 1749, il reprendra possession des bâtiments, poussé par sa favorite la Marquise de Pompadour.
Le Grand Trianon est vraiment un petit Versailles.
Imaginez-vous vous réveillant le matin avec cette vue-là depuis vos fenêtres ?
Ces jardins dits "à la française", tout en symétrie travaillée ...
Ces petits bassins disséminés un peu partout dans le parc ...
Alors ? ;o)
Et puis finalement, c'est plus facile à entretenir qu'un immense château, non ?
Voilà l'extrémité du Grand Canal ... Un peu de canotage après le petit-déjeuner ?
Dirigeons-nous vers un autre domaine ... Celui du Petit Trianon. Levez la tête ... En haut du Pavillon Français ...
... de ravissants chérubins ...
... semblent jouer des saynettes rien que pour nous !
Traquons ensemble les fontaines tapies dans les bosquets ...
Les parterres de fleurs multicolores ...
Les motifs bien ordonnés des jardins à la française ...
Flânons dans ces jardins sans autre but que celui, peut-être, de se sentir de sang royal ... ;o)
Les jardiniers de Versailles ont désormais des outils modernes pour tailler les arbres ...
Juste à côté du Trianon de Marbre, donc, voici le fameux Petit Trianon, construit cette fois-ci par Louis XV, à l'instigation de sa favorite Madame de Pompadour, en 1762. C'est le Premier Architecte Gabriel qui se charge du travail. Un jardin potager et des serres permettent de cultiver des espèces jusqu'alors inconnues. C'est la Comtesse du Barry, qui a succédé à Madame de Pompadour, qui inaugure le château en 1769.
Au milieu du Jardin Français du Petit Trianon, voici le Pavillon Frais, construit en 1753 pour servir de salle à manger d'été ... Il est recouvert d'un joli treillage vert. En fait, il s'agit d'une reconstruction à l'identique, le pavillon original ayant été rasé en 1810 après avoir été laissé à l'abandon au moment de la Révolution Française ...
C'est cependant surtout la Reine Marie-Antoinette qui restera dans les esprits l'illustre hôtesse de ces lieux. C'est Louis XVI qui le lui offre et elle l'accepte bien volontiers, très imprégnée des théories de Rousseau qui vante les charmes de la vie simple et campagnarde, en un accord parfait avec la nature.
Elle s'y plaît beaucoup, loin des fastes de la cour ...
Dans le domaine de la Reine, on joue de la musique et on fait du théâtre. Marie-Antoinette joue elle-même dans de petites pièces.
Marie-Antoinette va faire dessiner un jardin à l'anglaise, bien plus fantaisiste que les classiques jardins de Lenôtre ...
Le nouveau "Premier Architecte", Robert Mique, érige ce petit "Temple de l'Amour" sur un îlot ...
... de la rivière artificielle qui court dans le domaine ...
Robert Mique va aussi construire un petit hameau, sur le modèle de celui du Prince de Condé à Chantilly.
On s'y promène sous des treilles ombragées ...
Ce hameau est composé de douze chaumières entourées de potagers et de vergers ...
Voici tout d'abord la Maison du Garde ... Marie-Antoinette, malgré ses envies de vivre une vie simple et champêtre, se doit d'être protégée. Elle est quand même reine de France et la Révolution approche ... Des souterrains partent de la maison et permettent des patrouilles régulières. Un étage permet aussi de surveiller correctement les alentours ...
La plus grande, au milieu du hameau, est la Maison de la Reine ...
De l'autre côté de la galerie suspendue ...
... se trouve la salle du billard ...
On peut noter aussi un très bel escalier en colimaçon.
Au bord de l'étang dans lequel les intimes de la Reine viennent pêcher carpes et brochets, voici la "Tour de Marlborough", appelée au départ "Tour de la Pêcherie"... On y prend des barques pour se promener sur l'étang ...
Un élément important de l'exploitation est la laiterie. Les laiteries sont depuis longtemps installées sur les propriétés royales. Catherine de Médicis en possédait une dans son château de Fontainebleau et il y en avait une derrière le château de Versailles, offerte par Louis XIV à sa petite-fille Marie-Adélaïde, Duchesse de Bourgogne.
Ici, il y a deux laiteries. Les théories hygiénistes de Jean-Jacques Rousseau font leur chemin ... Attenante à la tour, en voici une première, celle dite "de propreté". C'est là que la Reine vient déguster les produits laitiers issus de son exploitation, sur de belles tables en marbre blanc ... Le sol est lui aussi en marbre, fait de carreaux bleus et blancs ...
L'autre laiterie, celle dite "de préparation", dans laquelle on produit crèmes et fromages, est située un peu plus loin. Elle sera détruite sous le Premier Empire. Lors de la campagne de restauration de 1933, un marquage à l'aide de moellons reconstituera globalement les fondations de l'ancienne laiterie ...
Là, nous sommes devant le "Boudoir", ou "Petite maison de la Reine". C'est la plus petite des chaumières du hameau. Marie-Antoinette s'y retire souvent seule ...
Ce bâtiment est le "réchauffoir". Il est camouflé derrière des arbres, en arrière de la Maison de la reine.
Il contient une grande cuisine, un fournil, une garde-manger, l'argenterie et la lingerie. Normalement conçu pour réchauffer les plats apportés du "Grand Commun" du château, on y prépare malgré tout souvent une vraie cuisine destinée aux invités de la Reine. Le fourneau est équipé de 22 feux ! Ça fait rêver, non ? ;o)
Ça, c'est la Colombier du hameau ...
Il fait office également de poulailler, sur l'arrière. Un domestique est chargé de l'élevage de cette basse-cour. Il loge également dans le colombier ! ;o)
Il a droit quand même à une pièce pour lui, au centre de la maison ... ;o)
Cette maison-là est l'une des plus pittoresques du hameau. Il s'agit du moulin.
Uniquement décoratif, il possède néanmoins à l'origine une belle roue en chêne, bien trop lente pour qu'on puisse moudre le grain. Et de toute façon, il n'y a pas de meule ! ;o)
N'oublions pas la ferme ...
C'est un élément important du hameau. La Reine y vient regarder la traite des vaches et des chèvres ... Elle s'y promène en robe de mousseline, coiffée d'un grand chapeau de paille.
Le hameau est, même s'il est au départ dédié au divertissement de la Reine, une vraie exploitation agricole.
On y fait pousser de la vigne ...
... et toutes sortes de fruits et de légumes qui sont consommés à la table royale ...
On y élève des animaux ...
... qui pour la plupart, viennent de Suisse, les races de là-bas étant réputées plus pures.
C'est le fermier Valy Bussard qui dirige la ferme.
C'est joli, non ?
Mes garçons découvrent l'endroit avec plaisir, en tout cas.
Et puis regarder les animaux paître en paix est un spectacle tout à fait reposant ... Moutons ...
... vaches ...
... et chèvres ... semblent très à leur aise ... même si elles cherchent par tous les moyens, le jour de notre visite, un peu de fraîcheur.
Alors, elle vous plaît, ma promenade au pays de Marie-Antoinette ? Si pour aujourd'hui elle se termine ici, nous y reviendrons une autre fois. Il y a tant à voir ...
En attendant, ressortons du domaine et allons faire un tour, puisque nous avons maintenant des envies de campagne, à la Ferme de Gally, tout près de là ... À Saint-Cyr l'École, pour être plus exacte ... On y ramasse fruits et légumes que l'on peut ensuite consommer tout frais. L'idéal pour préparer l'aïoli que je compte offrir à ma copine Juliette et à sa famille, qui viendront nous rendre visite le lendemain ...
Vous avez ici la marche à suivre pour aller récolter des trésors ...
Bon, on commence par où ? ;o)
On est là pour bosser ! ;o)
Pas dur ! Le tout est de trouver les légumes, tant le domaine est grand ...
Suivant les parcelles, on a le matériel ad-hoc à disposition.
Bon, on s'attaque à la courgette, d'abord.
1. Il faut la trouver, bien cachées sous ses énormes feuilles ...
2. Il faut la couper correctement. On n'arrache pas tout n'importe comment !
3. On la choisit longue. Je préfère. Et on la choisit pas trop grande. Pour l'aïoli, c'est meilleur ... On ramasse quelques fleurs en même temps ... On en fera bon usage ...
5. Je vous montre les rondes quand même, je sais qu'il y a des adeptes ! ;o)
Mes garçons découvrent que ramasser les carottes, c'est un boulot aussi. Allez, un peu de sport, messieurs !
Et choisissez-les bien. Les énormes trucs tout tarabiscotés, ça ne présente pas très bien à table ! ;o)
Comme la pluie se met à tomber au milieu de notre cueillette, je range mon appareil. Vous ne nous verrez donc pas cueillir les choux-fleurs, les fenouils ......
ni les haricots ...
... ni même les groseilles ...
Lorsque la pluie s'arrête, nous sommes dans le champs de patates et c'est Clément qui se colle au ramassage.
La récolte est bonne ...
Nous ne lavons pas les légumes sur place mais on pourrait ... Tout est prévu pour cela.
Je vous montre maintenant notre repas ? Allez, on commence à parer et à cuire tous nos légumes ...
Et il y a du boulot en vue ... ;o)
Mais c'est agréable, de préparer des bonnes choses pour les gens que l'on apprécie ...
Pour l'apéritif, on prépare des petits croissants feuilletés. Je vous ai déjà parlé de mon rouleau à croissants, cet été ...
Pour ce dîner, on en fourre certains avec un appareil à pissaladière (oignons fondus à l'huile, anchois, ail, thym, sel et poivre) ...
... et d'autres avec un cheddar un peu affiné ...
C'est facile à préparer un peu à l'avance, on sert brûlant et c'est délicieux !
Avec les fleurs de courgettes toutes fraîches ...
... je prépare une pâte à beignet très légère (75 g de farine, 1 jaune d'oeuf, 12,5 cl de lait, 1 cuillerée à café d'huile d'olive, sel, poivre). Je trempe au dernier moment les fleurs de courgettes dedans ...
... et je fais frire ... dans une poêle ... parce que je suis chez ma maman et que je ne retrouve plus sa friteuse ! ;o)
Ça marche bien quand même ... On sale à la sortie de la friture et on sert brûlant. Mieux vaut risquer de se brûler les doigts et la langue que de manger ça froid ! ;o)
Suit le Grand Aïoli ... Tous ces bons légumes ramassés hier, on les cuit à la vapeur, en les gardant bien al dente (rien de pire qu'un aïoli avec des légumes bouillis, détrempés et tout mous ...). Pour le côté pratique, je cuis les légumes dans l'après-midi, en les conservant un peu fermes, donc, et je les laisse en place dans les paniers de cuisson de mes cocottes, bien au frais. Il me reste juste, pendant que l'on prend l'apéro, à remettre le tout à réchauffer doucement ... Facile, non ?
Au menu, donc, que des légumes juste sortis de terre ... Deux jolis chou-fleurs, des petits carottes, des courgettes (des longues, je ne me fais pas aux rondes ! ;o)), des pommes de terre, du fenouil (je n'avais jamais ramassé de fenouil auparavant ...) et des haricots verts cueillis par les blanches mains de Paul et de Philippe ... Je fais aussi cuire des bulots dans une eau bien poivrée, avec un gros bouquet de thym infusé dedans ... Quant à la morue, c'est de la vraie morue salée ... Un aïoli avec du poisson frais, aussi bon soit-il, ça n'a pas de goût ... et surtout, ce n'est plus un aïoli ! ;o) On n'oublie pas les oeufs durs, s'il vous plaît ! ;o)
Pour l'aïoli, la sauce, veux-je dire, rien de plus simple ...
- 2 jaunes d'œufs à température ambiante
- Au moins 4 gousses d'ail frais
- 1 petite pomme de terre cuite
- 20 cl d'huile d'olive
- Sel, Poivre
Vous écrasez l'ail dans un mortier et vous ajoutez les jaunes d'œufs. Vous salez et vous poivrez. Vous montez votre sauce à l'huile d'olive comme une mayonnaise. Si vous n'avez pas la chance d'avoir un gros mortier en marbre, utilisez un bol et montez-la au fouet à main ou au batteur. C'est moins traditionnel mais plus rapide et ça marche très bien aussi ! ;o) Ajoutez ensuite une pomme de terre cuite pelée et bien écrasée à la fourchette de façon à obtenir une crème onctueuse mais ferme et homogène. Réservez au frais en attendant le service.
Si vous êtes nombreux, n'hésitez pas à préparer plein de sauce ... Rien n'est plus triste que de se retrouver devant un plat de haricots ... sans sauce ! ;o)
- 2 jaunes d'œufs à température ambiante
- Au moins 4 gousses d'ail frais
- 1 petite pomme de terre cuite
- 20 cl d'huile d'olive
- Sel, Poivre
Vous écrasez l'ail dans un mortier et vous ajoutez les jaunes d'œufs. Vous salez et vous poivrez. Vous montez votre sauce à l'huile d'olive comme une mayonnaise. Si vous n'avez pas la chance d'avoir un gros mortier en marbre, utilisez un bol et montez-la au fouet à main ou au batteur. C'est moins traditionnel mais plus rapide et ça marche très bien aussi ! ;o) Ajoutez ensuite une pomme de terre cuite pelée et bien écrasée à la fourchette de façon à obtenir une crème onctueuse mais ferme et homogène. Réservez au frais en attendant le service.
Si vous êtes nombreux, n'hésitez pas à préparer plein de sauce ... Rien n'est plus triste que de se retrouver devant un plat de haricots ... sans sauce ! ;o)
Normalement, après un aïoli, il reste une place pour le dessert ... ou les desserts, même ... Au programme, donc, une mousse au chocolat et aux groseilles ramassées à Gally ... Je pioche la recette sur Internet. Celle de Marmiton me semble originale et bonne ... Essai transformé, elle est juste divine ... ;o)
Je rajoute juste dessus quelques grappes de groseilles glacées au sucre, c'est-à-dire trempées dans du blanc d'oeuf légèrement battu (juste cassé à la fourchette, en fait) puis dans le sucre en poudre. Vous vous y prenez plusieurs heures à l'avance, voire la veille au soir, et vous laissez sécher sur un plateau. C'est juste une tuerie, ce truc-là. Ça croque sous la dent, ça éclate en bouche, c'est divinement acidulé et en plus, c'est très élégant ... What else ? ;o)))
Mousse au chocolat et aux groseilles ...
Ingrédients pour 6 personnes :
- 200 g de chocolat de bonne qualité mais pas trop amer
- 80 g de beurre mou
- 3 oeufs + 1 jaune d'oeuf
- 10 cl de crème fleurette entière
- 150 g de groseilles fraîches
- 50 g de sucre
Préparation :
1. Équeutez vos groseilles.
2. Faites fondre le chocolat dans un bain-marie avec le beurre. Ajoutez hors du feu les jaunes d'oeufs (4).
3. Montez les 3 blancs qui restent en neige ferme.
4. Montez la crème en chantilly en lui incorporant le sucre à la fin.
5. Dans un grand saladier, incorporez très délicatement les blancs en neige et la crème fouettée au mélange chocolat + beurre + jaunes d'oeufs. Ajoutez enfin, toujours très délicatement, les groseilles.
Dressez dans une jolie jatte et placez au réfrigérateur pour trois heures au moins.
3. Montez les 3 blancs qui restent en neige ferme.
4. Montez la crème en chantilly en lui incorporant le sucre à la fin.
5. Dans un grand saladier, incorporez très délicatement les blancs en neige et la crème fouettée au mélange chocolat + beurre + jaunes d'oeufs. Ajoutez enfin, toujours très délicatement, les groseilles.
Dressez dans une jolie jatte et placez au réfrigérateur pour trois heures au moins.
On termine avec le péché-mignon de Clément, la tarte Tatin. J'aime ça aussi, la Tatin, mais je trouve que la classique à la pomme est souvent un peu trop douce à mon palais ... Là, je tente un essai avec un assortiment de fruits à noyaux ... Des abricots, des nectarines un peu fermes et des prunes rouges ...
Tatin de Fruits à Noyaux ...
Je procède comme pour ma Tatin habituelle. Je dresse mes fruits dans le fond d'un moule à manqué beurré plutôt que je ne les couche ... ;o) C'est joliment coloré, tout ça. On les sert bien, il vont perdre du volume à la cuisson. Je saupoudre de sucre et je dispose dessus de belles noix de beurre (indispensables pour le goût). Je fais caraméliser l'ensemble légèrement sur le gaz ...
Tatin de Fruits à Noyaux ...
Je procède comme pour ma Tatin habituelle. Je dresse mes fruits dans le fond d'un moule à manqué beurré plutôt que je ne les couche ... ;o) C'est joliment coloré, tout ça. On les sert bien, il vont perdre du volume à la cuisson. Je saupoudre de sucre et je dispose dessus de belles noix de beurre (indispensables pour le goût). Je fais caraméliser l'ensemble légèrement sur le gaz ...
... puis j'enfourne, le temps que les fruits soient presque cuits. Je ne donne pas de temps de cuisson précis. Tout dépend de la quantité d'eau que vont rendre vos fruits ... Cette eau doit être évaporée lorsque vous coucherez dessus votre pâte ...
Pour ce qui est de la pâte, j'aime la pâte sablée. Elle répond bien à l'acidité de mes fruits ... Je la fais à la maison, c'est facile (250 g de farine, 125 g de beurre, 1 jaune d'oeuf et un peu de sucre. De la vanille si l'on veut.) et c'est tellement meilleur ! On couche donc une abaisse de pâte sur les fruits presque cuits, on remet au four jusqu'à ce que cette pâte soit dorée et bien cuite. On retourne le tout sur un plat et on sert tiède, avec une belle cuillerée de crème fraîche ... Rien que du simple, rien que du bon !
Dans le cas présent, oubliez la crème fraîche et servez avec une cuillerée de mousse au chocolat aux groseilles. Régalez-vous ...
À très vite ! Le prochain billet vous racontera les fameuses Étoiles de Mougins, ces journées gastronomiques qui m'enchantent chaque année un peu plus ... Le programme était génial. Sûr que cela saura vous plaire ! ;o)
Encore une fois merci pour la balade....des coins connus pour certains, mais il y a longtemps....ça fait plaisir aussi de voir sous le soleil ce qu'on a parfois vu sous la pluie!....
RépondreSupprimerUn plaisir pour les yeux et les papilles!
RépondreSupprimerBises,
Rosa
Love your photos and the food is mouth watering. Really love the white horses and love the photo of the Porsche, my favourite car :-)
RépondreSupprimerTake care Diane
Je ne suis pas chez Masterchef, mais tu es largement dans mon top 10 !!! et oui, toujours autant de plaisir à te lire et à découvrir ou "re" notre beau pays ! bonne journée, bon week end et à très bientôt ... biz biz
RépondreSupprimerAh, ca faisait longtemps :)
RépondreSupprimerC'est drole tu sais, la Cite des Fleurs, j'avais une grand tante qui habitait la-bas, ca m'a fait sourire. Je n'y suis pas retournee depuis l'enfance.
Et comme l'aioli, avec tout ses beaux legumes, me fait envie!
Bonne fin de semaine.
Une belle balade agrémentée de superbes photos (comme toujours) Il doit faire bon vivre par là-bas!
RépondreSupprimermerci pour ce chouette partage .
Bises
Encore de bien belles choses que tu nous proposes !!!
RépondreSupprimer@+++
Ahh la camargue, que de souvenirs d'ado .. !!! et ton aïoli .. hummm .. Bref, encore une chouette balade bonheur !!!
RépondreSupprimerMerciiii
kiki
de superbes vacances semble t-il merci du partage,Je te souhaite un trés bon weekend,
RépondreSupprimerbises
Lou
C'est toujours un grand plaisir de recevoir votre "alerte" ! Les photos sont magnifiques, les recettes délicieuses, les visites enrichissantes etc etc ... Et en visitant Paris ou Versailles sur votre blog, je me demande comment j'ai pu passer devant autant de choses sans bien les regarder ! (j'ai habité à 10 km de Versailles, mes 30 premières années !)- je vais à Versailles pour les prochaines vacances, je me souviendrais de ce restaurant-ecole !
RépondreSupprimerComme toujours un grand grand plaisir de venir ici !
RépondreSupprimerde belles, très belles photos (j'ai longtemps habité Versailles et connais le château comme ma poche mais je l'ai redécouvert grâce à toi....)
des recettes divines...Bravo
bon weekend et à bientôt !
encore une fois il fait bon vivre en votre compagnie dans ces belles balades ;-)
RépondreSupprimerbizzz
super on prolonge les vacances chez toi, il y a du soleil et de beaux paysages... on rêve, on se repose...
RépondreSupprimerbon weekend
manue :))
Salut Copine!
RépondreSupprimerj'ai eu le plaisir et l'honneur de déguster tous ces plats, de l'apéritif aux desserts, et je confirme que tout était délicieux!
J'espère que vous allez bien, que la rentrée s'est bien passé pour tout le monde! Nous avons eu quant à nous un mois de septembre de dingues, mais heureusement on se prépare pour quelques jours en Toscane en amoureux dans une dizaine de jours, puis Bruxelles avec les enfants à la Toussaint (pendant que vous serez à Londres). On s'appelle un de ces soirs pour se raconter un peu la vie? Bises à vous tous
Jul
C'est fou ce que Zoé change en 6 mois. Elle est toujours aussi charmante et en beauté !!
RépondreSupprimerbisous à vous tous
Alors que l'automne s'installe, on se plonge volontiers avec toi ds ce post vacances... Bouhh, les prochaines sont trop loin pour moi :(
RépondreSupprimerHeureusement tes recettes me redonnent le sourire !
Jr t'embrasse chère LN
Je reconnais quels coins de Paris. Encore une fois, tu nous proposes de belles balades. Et bien,elle a bien grandi Zoé. Je t'embrasse et bonne fin de week-end.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau résumé de vacances...de belles balades, de la bonne bouffe...que du bonheur
RépondreSupprimerCoucou ma belle Hélène!
RépondreSupprimerIl est trop bien, ce billet. Que de belles vacances en famille, quoi.
La région provencale me semble tout à fait extra. Et puis, que dire du marché de Saint-Ouen que je souhaite bien voir un de ces jours. J'en rêve.. wouhhh! En tout cas, tu as visé juste dans mes goûts. ;-)
Je suis en amour avec ce coin de pays de Marie-Antoinette que tu nous présentes si bien. Tout y est beau. Vraiment beau!!
Tu as su recevoir Juliette et cie avec brio avec des recettes tentantes, comme toujours.
Je croise les doigts de pouvoir bientôt te jaser au téléphone. Là, je profite de Fiston qui est à la maison qu'un seul jour par mois... ah, le hockey! Il faut s'y faire. Avec tout cela, on fait le tour de la province à chaque semaine, pour le suivre à distance depuis les gradins dans les froides arénas. Pas reposant.
Y'a que Christine qui peut voyager avec moi, durant les Fêtes. Nos hommes demeurerons au Québec car Marc-Antoine y disputera peut-être un match ou deux avec son équipe comme 'gardien recrue' (Océanic de Rimouski)... Faut oublier les voyages à quatre.
Vite, vite ton prochain billet. J'adore ce que tu nous racontes. Et puis, j'aime bien y voir évoluer Clément, Paul et Philippe puis les 'z'autres'! ;-))
À la reparlure et bisous à tous,
AnneXXX
tu étais près de chez moi à Aigues Mortes ( j'habite Montpellier) nous aussi on adore se balader dans cette forteresse
RépondreSupprimeralors je veux bien ta mousse au chocolat et ta tatin pour ce midi hummmmmmmmm
bon lundi
bisous
Bonjour Hélène!
RépondreSupprimerCa me rend nostalgique de l'été!j'ai l'impression qu'il est déjà loin derrière nous!Superbe ta tatin qui clôture ton billet et cette mousse au chocolat et groseille...je n'en parle même pas!Passe un bon lundi!
Coucou Helene et merci pour ton commentaire chez moi. Comme toujours, en lisant tes articles, j'ai l'eau a la bouche ... Clafoutis pour mon p-dej, ca, c'est ce que je voudrais maintenant !!! hi hi ... alors, pourquoi pas, apres tout, n'est-ce pas ? Bonne semaine et bisous.
RépondreSupprimer8-)
Bonne journée Hélène!
RépondreSupprimerIci, en Belgique, il pleut!
Bises
Bon écoute, pour ce qui est du menu, il me va parfaitement. Pour les visites, je connais déjà Aigues Mortes et Anduze. Pour le reste, merci des découvertes, bisous
RépondreSupprimerDe bien belles images qui donnent envie de s'évader. Pas parti cette année, le jardin qui était bien magnifique et productif au moment des vacances, puis ensuite la routine et quelques travaux dans la maison très prenant, du coup, les vacances à la trappe. Mais tes billets m'enchantent à chaque fois. Bisous
RépondreSupprimerComme d'hab ma chère Hélène on sort fourbu mais heureux par une telle ballade, par un tel condensé de bonne choses à grignoter, à admirer. Les enfants toujours aussi mignons et qui bossent pour déterrer de beaux trésors. Les plats un brin rustique comme j'aime, l'aioli j'en ai fait un ce we chez moi pour fêter un anniv cest trop bon je suis d'accord avec toi. Hum cette mousse et cette tatin. C'est toujours un plaisir que de se promener chez toi partager ta bonne humeur, tes moments de convivialité remplis de chaleur de générosité. J'adore venir voir ce que tu nous as concocté de bons. C'est toujours un régal.
RépondreSupprimerQuelle ballade enrichissante. Merci et ces recettes appétissantes. Encore un grand merci pour ce partage. Belle soirée
RépondreSupprimerIl va falloir que je prenne des notes en lisant tes articles maintenant ;-) Je retiens ces superbes vitraux si un jour je vais faire un tour à Aigues-Mortes, et cette mousse au chocolat et groseilles, et puis, et puis... :D
RépondreSupprimerBises!
Il est toujours très agréable de t'accompagner dans tes ballades et culinaires et culturelles.
RépondreSupprimerLes photos sont magnifiques.
A bientôt
Tu nous as précédés à Florac où nous allons chaque année faire le marché du mercredi ;o)
RépondreSupprimerAnduze, nous y étions aussi car c'est une ville où il fait bon flâner.
Les Cévennes sont belles, comme beaucoup de régions en France. Je ne connais pas (encore) l'endroit où vous étiez mais en montant un peu plus au Nord et à l'Ouest, cela nous parle bien....
Eh bien on peut dire que tu ne t'es pas ennuyée pendant ces vacances et que tu t'es régalée. Je connais bc de ces lieux qui me sont très chers. A Noël, je pars en Camargue et tu me redonnes un avant-goût fort sympathique ! Merci pour ce riche partage si bien illustré, bises, Françoise
RépondreSupprimerRooh, du taureau, des cèpes, des cafés plus que gourmands, des ballades dans des coins superbes et pour finir cette cueillette qui me fait rêver plus que tout. Je préfère aussi la tatin à la pâte sablée sauf quand je n'ai pas le temps et que je jette sur mes fruits une pâte feuilletée de mon pâtissier.
RépondreSupprimerQuel plaisir de te suivre en balade ! Et puis c'est rigolo de voir comme tes fils changent au fil des billets !
RépondreSupprimerNB : je suis allée au Chien qui Fume... et lorsque j'ai vu la photode tes beignets de fleurs de courgettes,j'ai eu l'impression d'en sentir le parfum... Maintenant j'ai faim !
Merci pour toutes ces bonnes idées chère hélène !
Amitiés d'Isa-Marie
Je flashe vraiment sur cette mousse au chocolat et groseille.
RépondreSupprimerMerci pour cette nouvelle balade.
Super promenade en Camargue que j'aime tant et de nouvelles vues de Paris. Tu as quitté Paris quand j'y arrivais. J'allais souvent aux Puces en 1989. Elles ont beaucoup changé. Versailles est à l'opposé de chez moi et j'aimerai y revenir. Les bouchons du week end nous freinent. La laiterie est de toute beauté !
RépondreSupprimerBises et bon week end
Merci pour cette belle balade et tes superbes photos.
RépondreSupprimerC'est marrant, j'ai cuisiné pour la première fois des beignets de fleurs de courgette (impossible d'en trouver ici. J'ai donc craqué au petit marché d'Antibes)et moi je me suis servie d'une poêle car pas de friteuse dans l'appart des beaux parents ;-)
bises
jojo
Grâce à toi, non seulement je me ballade dans le midi que je ne connais pas et en plus j'en partage une des meilleures tables. À cette Tatin, j'aurais bien aimé en goûté un peu.
RépondreSupprimerQuel superbe voyage, j'ai adoré et j'ai tout lu au complet! Ça me rappelle mon premier voyage en France, merci beaucoup!
RépondreSupprimerHélène, je sens partout la saveur de France, dans les jolis coins, les tartes, les belles ruelles, je ne sais pas comment m'exprimer pour le dire mais il y quelque chose dans ces photos qui me font rêver à ce pays que j'aime!
RépondreSupprimerBisous...
Paloma
Toujours cet immense plaisir de te lire même si je le fais en plusieurs fois..longueur oblige!! Tes vacances étaient vraiment sympa et Paris en été cela doit être top. Bisous Hélène
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé tes photos sur les Trianons que j'ai eu l'occasion de visiter cet été ! Ce sont des endroits superbes !
RépondreSupprimerTrès bonne soirée en ce mercredi,
Bisous, Doria
J'ai adoré ce billet qui m'a fait découvrir Versailles d'un nouvel oeil. Merci Hélène!
RépondreSupprimerBises,
Lou
Bizare je n'ai pas reçu cette publication :(
RépondreSupprimerMais c'est chose faite puisque je te visite gourmandement et toujours avec des images appétissantes pleine de découvertes
Bonne journée
Valérie
encore un article bien fourni ! avec Hélène on en a pour son argent !! un seul mot : bravo... des Cevennes à Versailles, Aigues mortes, Anduze, Paris, quel périple gastronomique et photographique ! tous nos compliments pour ce reportage, et ces superbes recettes (coup de coeur pour la tare Tatin)...bonne fin de semaine et de grosses bises
RépondreSupprimerBonjour, ca me fait rêver les photos sont tellement belles !! J'ai l'impression d'être la avec vous. Mais je suis au Québec , complètement dépaysant pour moi !!
RépondreSupprimerMerci de me faire visiter, voyager .. J'ai beaucoup aimer, vraiment wow !
Vos repas semblent toujours exquis ♥
Du bonbon et du bonheur ♥♥
Sylvie :)
Merci. Sylvie pour tous ces compliments ! '0) Au plaisir de vous relire par ici ...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCe billet m'avait échappé… Et pourtant il recense des lieux qui me sont chers! Je suis une amoureuse des Cévennes et je fréquente régulièrement la fête des potiers à Anduze.Versailles est pour moi un lieu magique. Et Paris l'été , ah! Sans parler des puces de St Ouen que j'ai tant arpentées dans ma jeunesse.Une fois de plus, votre regard transcende des lieux pourtant bien connus. Merci pour ces voyages partagés et documentés, merci pour les belles recettes .