Ça vous dirait, un petit billet estival avant que je ne vous quitte pour quelque temps ? Juin et Juillet ont été riches en promenades, qui ont été vraiment salvatrices pour mon moral ... La vie est difficile pour tout le monde, en ce moment, et il est important de savoir d'entourer de sa famille, de ses amis, aussi, et de continuer à vivre le mieux possible ... Profiter de chaque instant en en faisant quelque-chose de joli ... Tel est aujourd'hui programme ! On va commencer par une petite promenade à Nice, pour commencer. Parce que Nice a été très éprouvée, le 14 juillet dernier, parce que nos cœurs sont meurtris, depuis ... et puis aussi parce que Nice restera malgré tout une des plus attachantes villes que je connaisse ... Une ville que je ne me lasserai jamais de vous faire découvrir ...
Nous allons nous arrêter dans une église, pour commencer ... Saint-Martin-Saint-Augustin, en fait, dans le vieux Nice ... Pour une fois, elle est éclairée ...
... et c'est l'occasion de vous faire admirer une très belle Pietà attribuée à Louis Bréa ...
Aujourd'hui a lieu la procession de la Fête-Dieu ...
Elle est très belle, cette église, et ce n'est pas la plus visitée ... Ne la laissez pas de côté si vous passez par Nice !
La fin du mois de mai est culturellement très active ...
Des concerts ...
... du théâtre, les rues du vieux Nice s'animent ...
Et elles sont belles, les vieilles ruelles de Nice !
Sous le ciel bleu ...
... et le soleil ...
... les façades colorées se montrent sous leur meilleur jour.
Il fait déjà chaud. On entrouvre les persiennes ...
La rue Pairolière est le royaume de la gastronomie niçoise.
Impossible de ne pas avoir faim quand on l'arpente !
Sur la place Saint-François, les mouettes et les grands goélands sont aux aguets ...
Les déchets des poissonniers les intéressent au plus haut point !
Rien de tel qu'une ou deux têtes de sardines fraîchement coupées ! ;-)
Dans le Vieux Nice, on peut s'arrêter chez Palmyre ...
... ou bien chez Thérésa ...
... dont la socca est bien connue de tous les Niçois ... et des touristes. Moi, ce que je préfère chez Thérésa, c'est sa devanture aux écritures 1930 ...
Le Four à Bois Espuno est devenu le Four à Bois tout court ...
Nous, on aime bien ce petit resto indien, dans la rue Droite ...
L'arrêt parfait entre deux découvertes ...
La formule "thali" à 10 euros du déjeuner est imbattable !
On est ensuite en parfaite forme pour déambuler dans les rues.
Ce qui est chouette, avec cette histoire de Fête-Dieu, c'est que la ville est toute pavoisée. Ça lui donne un supplément de gaieté.
Sur la place du Palais de Justice se tient, comme chaque samedi, le marché aux livres.
Il est rare que j'en reparte les mains vides !
Le vieux Nice - ici, on l'appelle "le Vieux" tout court - est souvent encombré. Le scooter et le triporteur sont deux véhicules de choix si l'on veut circuler ...
Sinon, les pieds, c'est ce qu'il y a de plus pratique !
Nous voilà sur la jolie place Rossetti.
Devant la cathédrale Sainte-Réparate ...
Justement, c'est la sortie de la messe. Pour l'occasion, un apéro est servi sur le parvis.
Dommage, on a déjà déjeuné !
Cela ne nous empêche pas de profiter de cette ambiance de fin de procession ...
On est toujours bien, place Rossetti !
Un petit tour dans l'église, qui s'est maintenant vidée ...
L'occasion de vous parler un peu de Vœu de Nice.
Une épidémie de choléra menaçant à la fin de l'hiver 1832 de passer le Var et de se propager au comté de Nice, la ville, alors dirigée par des consuls sardes, prend dans un premier temps des mesures sanitaires. Les consuls décident par la suite de placer Nice sous la protection de la Madone des Grâces, par l'adoption d'un vœu solennel de la ville le 25 avril 1832.
Si la ville est épargnée par l'épidémie, le conseil s'engage à construire une nouvelle église, consacrée à la Madone des Grâces, et à organiser une célébration chaque année consistant en une procession et une cérémonie religieuses. L'église du Voeu sera construite en amont du Paillon, pas loin du lycée Masséna, vous voyez ? Elle sera inaugurée le 15 août 1852, et depuis cette date, chaque année au début de l'été, à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin, le vœu est renouvelé par celui qui dirige la ville, syndic de 1853 à 1860 et maire à partir de 1860.
Une procession solennelle conduite par le maire parcourt les rues du Vieux-Nice. Puis on lit le voeu en niçois devant l'ancien Palais Communal, place Saint-François. enfin, une messe est célébrée par l'Évêque de Nice en l'église du Vœu. Durant cette messe, le maire prononce les paroles suivantes en niçois et en français :
"Léu [noum de mèra] suchessour dei consou de Nissa, au noum dou counsèu municipal e dou poble nissart, renouvèli aquestou vout e counfidi lou destin de la vila Nouostra-Dama de li Gracia". "Moi [nom du maire], successeur des consuls de Nice, au nom du conseil municipal et du peuple de Nice, renouvelle ce vœu et confie les destinées de la ville à Notre-Dame des Grâces".
Ce renouvellement du voeu est l'occasion d'une jolie fête niçoise ...
Il y en a plein, des jolies fêtes, à Nice !
On continue la promenade ... Voilà notre presque "flat iron" niçois ...
Rejoignons la coulée verte du Paillon ...
Les enfants commencent à profiter de la fraîcheur du miroir d'eau ...
Dans quelques jours, c'est l'Euro !
Mais pour l'instant, un grand jeu populaire est organisé sur la place Masséna.
Le petit train accueille les premiers touristes de l'été.
L'occasion de lever les yeux et d'admirer quelques jolies façades ...
Engageons-nous dans la rue Alexandre Mari.
On passe devant une très ancienne boutique à la façade classée, dans la rue Raoul Bosio ... La cave Bianchi existe en effet ici depuis 1860 ...
Un peu plus loin, nous voilà devant l'Opéra.
Un chouette bâtiment, non ?
En face, la maison Auer, spécialiste incontournable des chocolats et des fruits confits depuis 1820. Je vous y ai déjà emmenés à maintes reprises. Je ne m'étendrai donc pas plus sur le sujet ...
... mais son fantastique décor de style florentin doit vous inciter à y jeter un oeil un de ces jours ...
On arrive sur le Cours Saleya ...
Des fleurs ...
... et des restaurants ... c'est un joli endroit.
On passe dans la rue des Ponchettes, en saluant au passage le souvenir d'Aragon et d'Elsa Triolet, qui habitèrent un temps ici.
Nous voilà au bout de la Prom.
Au pied de la colline du Château.
Toujours le bel établissement de bains Castel.
La mer dans laquelle le peuple commence à barboter ...
Les bains de la police ... pas en bon état mais touchants ...
Au loin, petits et grands bateaux se lancent dans une ronde étonnante ...
Nous, on arrive sur le Quai Rauba Capeù, ce quai où le vent peut être si fort qu'il "vole les chapeaux" ...
Voici la place Guynemer ...
... puis le quai Lunel, sur lequel est exposée la reproduction d'une toile du peintre niçois Hercule Trachel. Le port a bien changé, depuis 1860 !
Mais on y vend toujours du poisson.
De beaux voiliers y accostent encore ...
Le vent fait voler le linge étendu aux fenêtres ...
Et Lou Passagin ...
... continue à faire traverser les piétons entre la darse Charles Felix et le quai d’Entrecasteaux.
Un petit tour dans le port ... La grosse barge que vous voyez ici évacue les gravats extraits lors du creusement de la nouvelle ligne de tram ...
Et le beau voilier que vous avez vu tout à l'heure, sans doute un navire-école, est en train d'accoster.
Il fait chaud, très chaud ...
Les pointus sont bien alignés le long du Quai des Docks ...
Merveilleux petits bateaux de pêche, que des passionnés continuent à remettre en état ...
C'est juste superbe !
Mais des jolis bateaux, on en a aussi à Cannes, particulièrement sur le Vieux Port où l'on commence à privilégier les voiliers de tradition ...
Ce jour-là, c'est le jour de la fête des Mères ...
Il y a un vent à décorner les bœufs !
La mer est agitée et le ciel est magnifique !
On en profite pour aller faire un petit tour cheveux au vent.
Il faut profiter de notre bord de mer avant l'arrivée de la horde touristique estivale!
Et ça, on sait le faire !
Cannes nous a prévu un programme sympa, pour l'été qui arrive ...
Que j'aime cette ville !
On termine notre balade de fin d'après-midi par un petit apéro à la Salsamenteria, tout près du marché Forville ...
Spritz, Lambrusco servi au bol ou Prosecco, it's up to you !
L'un de mes endroits préférés du moment ...
Je ne suis pas la seule, entre nous soit dit ...
On remonte à la maison en passant par le marché. Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer à nouveau la joie enseigne du chapelier de la rue Louis Blanc ...
Alors vous êtes d'accord avec moi, quand je vous dis que ma région est merveilleuse ?
Je vous emmènerais bien à Fréjus, maintenant. C'est à une petite trentaine de kilomètres de Cannes seulement et je ne pense pas vous y avoir déjà emmenés ... Il y a une église que je voudrais bien visiter à nouveau. Je me souviens de combien elle était charmante, avec son petit cloître ravissant ... Nous partons donc un samedi en fin de matinée, non sans nous être demandé auparavant si le temps capricieux ne fera pas des siennes ... À l'heure du déjeuner, tout va encore plutôt bien ...Nous allons commencer notre promenade sur la place de la Liberté ...
... et comme le Bar du Marché nous tend les bras, nous en profitons pour y déjeuner.
Dommage, il n'y a plus de sardines grillées au menu ...
... mais un verre de rosé bien frais ...
... accompagnera à la perfection mes brochettes de boeuf et agneau. Tout ça pour vous dire que l'endroit est sympathique, une vraie brasserie à la française, où l'on déjeune fort bien pour un prix très raisonnable à l'ombre de grands platanes ... Un service efficace et agréable. Un patron disert et charmant. Une adresse à garder, donc. :-)
On part ensuite faire un tour à pied dans la vieille ville ... De belles maisons ...
... des balcons en fer forgé de toute beauté ... et la pluie se met à tomber ! :-)
Et justement, voilà qu'arrive devant la mairie la voiture de futurs mariés. Il ne sera pas simple de sortir sous cette pluie lancinante ...
Tout le monde attend sous un arbre ...
... ou sous les parasols du bistrot d'en face ...
Ouh la la ça craint, même si le dicton promet là un mariage heureux ...
Moi, je m'abrite pour observer la scène, plutôt cocasse vue de l'extérieure, devant une vieille boucherie. Un champion de boudin noir ... Il faudra que je l'essaye, ce boudin ! ;-)
Devant moi, la cathédrale Saint-Léonce ... Mon idée première était donc de vous emmener voir son joli cloître mais avec ce temps de cochon, je crois que nous reviendrons ...
J'ouvre donc, comme le marié, mon parapluie ...
Le mariage précédent hésite lui aussi à quitter son arbre protecteur ...
Alors finalement, je vais revoir mes prétentions à la baisse. Ça me donnera une raison de plus pour vous ramener dans cette ville que l'on ne visite pas assez souvent et qui possède, après Arles, le plus important patrimoine antique de France ...
En tout cas, moi, je me sens bien dans son centre ancien, tout petit, certes, ...
... mais attachant !
Un petit tour au bord de l'eau ... Vous ne trouvez pas que l'on pourrait facilement se croire sur une plage mexicaine ?
Un jour de tempête tropicale, je vous le concède ! ;-)
Bien, revenons en Provence ...
... et ne râlons pas. Sûr que dans quelques jours, nous nous plaindrons de la chaleur et de la sécheresse ! ;-)
En attendant, et comme on peut encore faire fonctionner le four, nous allons faire un intermède gourmand et je vais vous laisser la recette de la porchetta di Ariccia que j'ai piquée sur le blog de ma copine Gracianne. J'en achète souvent chez mon Italien du marché mais la voir fraîchement préparée chez Gracianne, ça m'a fait vraiment envie. je vais donc vous faire un copier-coller de sa recette à elle ... avec mes photos à moi, quand même !
La Porchetta de Gracianne ...
Ingrédients :
- 1 beau carré de poitrine fraiche désossée, avec sa couenne
- 2 belles gousses d’ail
- Romarin frais
- Thym frais
- Sauge fraiche
- 2 feuilles de laurier fraiches
- Poivre
- Sel
- Ficelle à rôti
Préparation :
1. Ôtez délicatement, dans la déchirer, avec un long couteau, la couenne du morceau de porc. Réservez. Frottez la viande, sur chaque face, d’une bonne quantité de sel et de poivre. Il faut que ce soit bien assaisonné.
2. Ciselez ensemble l’ail et les herbes et étalez ce hachis sur les deux côtés de la viande. Posez dans un plat, couvrez d’un film plastique et laissez reposer au frais, pendant environ deux heures.
3. Roulez la viande sur elle-même en serrant bien. Positionnez le morceau de couenne autour du rôti, peau au-dessus. Ficelez en serrant bien.
Enfournez pour trois heures environ en arrosant et en retournant le viande fréquemment, jusqu’à ce que toute la surface soit bien dorée et craquante. Sortez du four et laissez refroidir à température ambiante. Dégustez en tranches fines. C'est un vrai régal !
Le lendemain de la cuisson de votre porchetta, filez au marché ...
Écoutez un peu de jolie musique en passant, puisque la section "musique tzigane" du Conservatoire de Musique de Cannes nous offre ce plaisir ...
Faites le plein de jolis légumes nouveaux ...
Remplissez votre panier de vos "quelques" victuailles ...
N'oubliez ni la tapenade verte aux amandes - des olives vertes dénoyautées (1 pot), de la poudre d'amandes (3 belles cuillerées à soupe), des gousses d'ail nouveau (4), de grandes feuilles de sauge ou de basilic (3), d'huile d'olive (assez pour détendre la pâte obtenue en mixant) et, pour terminer, une cuillerée de graines de fenouil qui croqueront agréablement sous la dent en donnant à cette pâte d'olives un goût agréablement anisé -, ni la bouteille de Lambrusco bien fraîche, surtout ...
Un cake au chocolat et quelques poignées de cerises bien fermes pour le dessert ...
Vos légumes croquants du marché et surtout, de la bonne baguette de campagne, indispensable pour apprécier pleinement votre porchetta.
Rejoignez-nous au bord de l'eau, quand vous aurez réuni tout ça ...
Nous irons déguster notre festin sur l'Île Sainte-Marguerite, à l'ombre du grand prunier qui est, à cette époque, chargé de fruits dorés ...
Regardez, on est bien, non, loin des misères de la vie quotidienne ?
Un bon déjeuner tous ensemble ...
Une petite sieste relative pour les uns ...
... ou une vraie grosse sieste pour les autres ...
Quelques pas sur ce petit paradis ...
... pour profiter encore un peu du calme du coin ... D'ici quelques semaines, nous laisserons notre île aux mains et pieds des touristes, en leur souhaitant d'en apprécier les charmes autant que nous le faisons ... Nous, nous reviendrons en septembre. ;-)
Retour sur la terre ferme. Le thème de notre fête de l'été au boulot sera celui de la Paix ... On en aurait bien besoin, de paix, en ce moment ... Je me livre donc à de petits bricolages rigolos ... mais jolis, non ?
Nos repas se font de plus en plus simples ... Là, une focaccia au saumon fumé, aneth et citrons rôtis ...
Là, une compote d'abricots, ou encore de prunes de Sainte-Marguerite ...
... dont l'excédent sera transformé en confitures ...
... ou en cobbler ... C'est bon, le cobbler ! Je vous en laisse une recette, celle de Martha Stewart, en fait ...
Plum Cobbler ... ou Cobbler à la Prune ...
Ingrédients :
- Des prunes. Notez que vous pouvez aussi bien utilisez des pêches ou des abricots ...
- 1/4 tasse de fécule de maïs
- 2 cuillères à soupe de sucre roux
- 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre
- 2 tasses de farine
- 1/4 tasse de sucre plus 2 cuillères à soupe
- 1 cuillère à soupe de levure chimique
- 1/2 cuillère à café de sel
- 90 g de beurre froid, coupé en petits morceaux
- 1 gros œuf
- 2/3 tasse de crème épaisse
Préparation :
1. Préchauffez le four à 190°C . Placez les fruits -frais ou déjà compotés, c'est vous qui voyez-, la maïzena, le sucre roux et la cannelle dans un grand bol. Mélangez jusqu'à consistance homogène. Versez le mélange dans un plat à gratin.
2. Dans un grand bol, mélangez la farine, 1/4 tasse de sucre, la levure et le sel. Ajoutez le beurre et frottez la pâte du bout des doigts jusqu'à ce qu'elle ressemble à un sable grossier.
3. Fouettez ensemble l'oeuf et la crème dans une tasse. Ajoutez lentement ce mélange aux ingrédients secs. Mélangez avec une fourchette jusqu'à ce que la pâte se rassemble juste. Ne la travaillez pas.
4. Mettez la pâte sur une planche légèrement farinée, coupez la pâte en 12 morceaux que vous roulez en boules et aplatissez légèrement. Remarquez que mon cobbler est bien plus petit que celui de la recette. À vous d'ajuster les proportions en fonction de ce que vous voulez obtenir. Placez ces boules de pâte sur le dessus du mélange de pêche. Saupoudrez avec le reste de sucre. Faites cuire au four jusqu'à coloration dorée, environ 45 minutes. Transférez sur une grille et laissez refroidir légèrement avant de déguster.
Bon, eh bien si l'on filait en Italie, maintenant ? On commence par Vintimille, d'abord, car j'ai des courses à faire. Ensuite, je vous emmènerai jusqu'à Bordighera. Ce n'est pas très loin et c'est tellement joli ! Allez, on se remet en route ? Un petit Aperol Spritz avant de faire le marché, ça vous tente ?
Il y a un truc qui tombe bien, aujourd'hui, c'est qu'il y a un vide-grenier dans le centre de la ville ...
... au bord de la Roya.
L'occasion de trouver pour trois fois rien quelques bricoles sympathiques ... Attendez, je vous montre ...
Lorsqu'il commence à faire faim -c'est que les courses, ça creuse !-, on va grignoter une pizza à la Vecchia Napoli, notre
Avec un pichet de Frizzantino glacé ...
... ma calzone, garnie de ricotta et de jambon, est un régal !
Pour la suite de la journée, c'est à Bordighera que nous décidons d'aller. Bordighera, c'est un peu le Cannes italien. Une ville littéralement colonisée par l'élite anglaise au XIXème siècle qui en fera sa résidence d'hiver, attirée par son climat chaud et sec. Sa célébrité sera lancée par l’écrivain Italien Giovanni Ruffini (1807-1881), via son héros le Docteur Antonio, qui y demeure. Publié en 1855, son roman "Il Dottore Antonio" sera traduit en anglais et édité à Edimbourg la même année.
Imaginez quand même qu'à cette époque, en hiver, la population anglophone pouvait atteindre 5.000 personnes dans une ville de 7000 habitants. Claude Monet, attiré par la lumière et la végétation luxuriante, viendra s'y poser un moment, en 1884, pour peindre quelques toiles ... "Je suis installé dans un pays féerique. Il faudrait une palette de diamants et de pierreries" ...
À Bordighera, même les pissotières ont de la classe, figurez-vous ! ;-) En tout cas pour qui aime, comme moi, les édicules du début du XXème siècle !
Les maisons ne sont pas en reste ...
Il y a une étonnante concentration de belles demeures, dans ce coin-là !
La vie y est douce. Ne doit-il pas faire bon se reposer sous les grands citronniers de ce jardin ?
Allez, il est trois heures et quart et si je veux visiter un peu la vieille ville, il va falloir me bouger.
On est accueilli dans le centre historique par un ficus géant ! Le climat doit être particulier, par ici .... J'en avais déjà vu d'énormes à Monaco mais pas chez nous, à Cannes. Impressionnant !
Et avez-vous vu ces figuiers de Barbarie qui ornent le jardin public, entre la mer et la ville haute ?
La ville est toute calme, comme souvent l'Italie à l'heure de la sieste.
J'aime ces pays où l'on sait vivre ... ;-)
Nous allons profiter de ce moment de calme pour entrer dans le centre historique de Bordighera ...
Déjà de loin, le clocher de l'église est superbe, avec ses tuiles polychromes en majolique !
Je crois d'ailleurs que des équipes de cinéma ont investi les lieux ...
Il y a pire, comme endroit, pour tourner un film !
Oui, c'est cela. Des équipes techniques sont en train de créer sous nos yeux un joli décor d'hôtel ...
Laissons-les travailler ...
... et entrons dans la ville par la porta del capo.
Venez, vous ne serez pas déçus ...
Une fois la porte passée, nous voilà comme dans un décor de cinéma !
Sauf que ce décor-là, il est bien réel ...
... et que des gens vivent dedans ! ;-)
Promenons-nous sous les ruelles couvertes d'arcades ...
... bien agréables quand il fait un peu chaud.
Empruntons les passages étroits bordés de hautes maisons, qui offrent une ombre ...
... et, parfois, un petit courant d'air bien plaisants.
Encore un clocher étonnant ! On a utilisé les ressources locales ...
L'ancienne maison de retraite San Giuseppe a fière allure, sur la Piazza Padre Giacomo Viale ...
Je crois avoir compris qu'un projet de réhabilitation en logements est prévu.
j'espère juste qu'on n'en fera pas un truc immonde parce que la place aurait beaucoup à y perdre ... Regardez comme c'est joli, par ici !
La vraie Italie tout près de chez nous ! Vous savez qu'on n'est qu'à 5 km de Vintimille, ici ?
Entrons dans l'église de Santa Maria Maddalena, maintenant. Encore un bon moyen de se rafraîchir un peu ...
Parce que sur cette Piazza del Popolo, on a pour l'instant l'impression, au moment où je vous parle, d'être dans un vivarium !
Les plantes et les animaux exotiques adorent. Moi, un peu moins ! ;-)
Nous voilà donc dans l'église. Elle n'est pas très grande mais vraiment jolie. Le lustre que vous voyez au milieu de l'église fut offert par la Reine Marguerite de Savoie. Je vous reparlerai d'elle dans un moment ...
Le campanile est distinct de l'église. À la fin du Moyen- Âge, c'était une tour de guet, posée au-dessus d'une loggia qui existe toujours, fort utile pour prévenir la population de l'arrivée d'éventuels pirates sur la mer ! À la construction de l'église, on rajouta un étage à la tour et l'on en fit le clocher de Sainte Marie-Madeleine.
Si j'avais su, j'aurais apporté un paquet de pâtes ou deux ...
Peu de renseignements sur l'église dans mon guide. Sachez néanmoins que sa façade, au départ (XVIIème) très simple, fut décorée en 1906 avec des stucs dans un style Rococo très en vogue à cette époque-là.
Voilà le joli groupe de marbre en question ! Il est ravissant, de fait.
Passons maintenant à un autre élément intéressant du patrimoine architectural de Bordighera. Il s'agit de ce chemin de ronde qui se crée un passage dans l'épaisseur-même des maisons ...
Retour sur la placette du Père Giacomo Viale ... juste pour vous montrer la jolie poste, que je ne découvre moi aussi qu'à mon deuxième passage.
J'aime les inscriptions anciennes ... J'espère que celle-ci restera en place lors de la restructuration de la maison de retraite dont nous parlions tout à l'heure, et dont la poste occupe un bâtiment.
Ça vous dirait de vous asseoir un peu sous ce grand laurier rose ?
Sinon, on peut longer les fortifications ...
... tout en faisant attention aux pigeons perchés sur les cordes à linge, qui constituent ici une vraie menace ! ;-)
Et ce ne sont pas les chats qui nous aideront à les chasser !
Ici, quand il fait chaud ...
... le chat fait la sieste, lui aussi ...
La Dolce Vita pour tous, quoi ! ;-)
Je repère un resto sympa. Il faudra qu'on y revienne un jour ...
Petite balade avec frissons garantis dans une ruelle incroyable ...
... puis sortie de la vieille ville ...
... par la porta de la Maddalena.
Et si l'on empruntait cette jolie Vespa ? ;-)
... ou bien cette petite italienne-là ?
On irait plus vite pour redescendre dans la ville basse. Non, non, nos pieds suffiront bien. la ville est petite, je vous le rappelle ...
C'est dans cette ville basse que la "colonie" britannique dont je vous parlais un peu plus tôt a fait construire des villas exceptionnelles.
Tiens, voici la mairie, anciennement école communale, qui me donne l'occasion de vous signaler que Charles Garnier, l'architecte du fameux bâtiment de l'Opéra de Paris ou encore des Casino et Opéra de Monte-Carlo, vécut ici une bonne partie de sa vie, durant les années de la Commune de Paris, en 1871, qu'il fuit en s'installant dans le Sud de la France, à Menton, puis ici, à Bordighera.
Le chemin de fer, qui arrive ici à la même époque, lui permet de poursuivre sa vie sociale qui est plutôt active ! Il achète un terrain et se fait construire une jolie maison blanche dotée d'une grande tour ...
On continue ?
Je veux vous faire passer devant une autre belle maison, la Villa Regina Margherita. Celle de la reine Marguerite, en fait, qui fut elle aussi séduite par la douceur du climat de Bordighera et vint y passer ses hivers à partir de 1914. La maison est bâtie en style baroque du XVIIIème siècle. La Reine Marguerite y mourra le 4 janvier 1926, à l'âge de 74 ans.
Le long de la via Romana s'alignent de nombreuses villas et hôtels de la fin du XIXème siècle, noyées dans une riche végétation méditerranéenne.
Il est à noter que cette végétation est tellement extraordinaire qu'arriveront rapidement sur place les botanistes les plus renommés, qui trouveront là un terrain de jeu tout à fait à leur goût.
J'aime particulièrement l'hôtel Londra, de style Liberty, l'Art Nouveau italien.
Il y a énormément de ces bâtiments Liberty dans cette ville-là.
Sur les collines de la côte, doc, on "empile" villas élégantes et hôtels immenses entourés de luxuriants jardins exotiques.
Encore aujourd'hui, il est assez fantastique de se promener au milieu des jasmins odorants ...
... et des jujubiers !
On s'imaginerait bien sortir de sa calèche ... ou de son automobile ... et grimper, une ombrelle à la main, les escaliers menant ...
... à l'hôtel Royal ...
Tiens, voici encore une des œuvres de Charles Garnier. La villa Bishoffsheim, construite pour un influent banquier parisien d'origine allemande.
L'influence mauresque est incontestable, avec les décorations polychromes à mosaïques de la façade ...
... et les carreaux de céramique placés en haut de la tour.
Une fois achevée, autour de 1875, elle est tout de suite proposée à la location pour de riches familles. Et c'est là que la future reine d'Italie, Marguerite de Savoie, dont nous venons de parler, vient faire son premier séjour. Elle y loge avec sa mère Élisabeth de Saxe, duchesse de Gênes.
En 1896, Lord Strahmore Claude Bowes-Lyon, le père de la future reine mère d'Angleterre Élisabeth Bowes-Lyon, rachète la villa et change son nom en Villa Etelinda. Élisabeth y viendra régulièrement avec ses parents à partir de 1910 et elle amènera aussi dans cette charmante ville sa propre fille, la future Élisabeth II, mais dans une autre villa, un peu plus loin sur la route de Vallecrosia. Mais ceci sera pour un autre billet ! ;-)
En 1914, la villa sera vendue à Marguerite de Savoie, qui fera utilisera un bon morceau du terrain pour y faire construire la villa Marguerite, que je vous ai montrée il y a quelques minutes.
Voilà, la boucle est bouclée, on peut passer à autre chose ! ;-)
Je vous montre juste, sur la route du retour en direction de Vintimille, un immense palais sévèrement en ruine depuis des années. Je craignais qu'on ne la fasse tomber mais il semblerait qu'un programme de réhabilitation soit en cours ...
Tant mieux. la disparition de l'Hôtel Angst aurait été une véritable tragédie, je trouve ...
On rentre donc à la maison, on sort les courses ...
Je feuillette tranquillement sur la terrasse quelques ouvrages sur Bordighera ... et là, je me rends compte que j'ai loupé tellement de choses, aujourd'hui ... que je décide Philippe et Clément d'y retourner avec moi demain. Je leur promets un bon déjeuner en échange et l'affaire est dans le sac !
Alors le lendemain, vous voyez, nous voilà à nouveau sur la route. Oh, ce n'est pas si loin que ça de Cannes, Bordighera. À peine 80 km d'autoroute, ça va vite ! On ne s'est pas pressé, on arrive en fin de matinée et le spectacle est aussi beau que la veille. Pour un peu, on se croirait en Toscane ...
Mais non, nous sommes bien en Ligurie, un pays fabuleux, et nos amis Anglais ne s'y sont pas trompés en venant s'installer ici il y a 150 ans de cela ...
On arrive par le haut de la ville, par la Via dei Colli, exactement.
Vous avez vu la jolie rangée d'araucarias, le long du front de mer ?
Quel panorama !
Encore une jolie maison !
J'emmène les garçons dans la vieille ville. Nous y sommes bien accueillis.
Les travaux de décors de cinéma continuent. Le tournage est pour bientôt, sans doute.
Il est juste l'heure d'aller déjeuner. Comme nous n'avons pas réservé, on ne va pas faire les malins et on va se présenter au Magiargè un peu tôt !
Vous savez, sur la jolie petite place que nous avons découverte ensemble hier ?
Et on fait bien car dès midi, le restaurant commence à se remplir. Il nous faut bien un moment pour comprendre les subtilités de la carte ...
... mais on finit par y arriver ! La cuisine est plutôt locale, axée sur le poisson, les pâtes et le lapin.
Allez, acceptez un petit verre de Vermentino local bien frais. Un délice !
Une belle entrée en matière.
Comme primo, Philippe a choisi une bourride de seiches aux gros haricots blancs. La bourrida di seppie in umido con le faggiolane ... Bonne pioche !
Pour Clem comme pour moi, une brandade très locale, il brandacujon, préparée à base de pommes de terre, de morue séchée, d'ail local de Vessalico et d'huile issue d'olives taggiasche ...
Comment vous dirais-je ? ... Viva Liguria !!!
Pour la suite du repas, les garçons craquent pour des trofie levantine con pesto genovese e prescinsoa caprina ... Des pâtes comme à Gênes, avec un vrai pesto de là-bas, un fromage local de chèvre et uelques jolis pignons grillés dessus ... Quel délice ! Je vous ai déjà dit combien j'aimais Gênes et sa cuisine ? ;-)
Moi, j'opte, et j'ai bien raison, pour un excellentissime risotto au ragoût de petits poulpes et salicornes ... Il risottino piccantino al ragù di moscardino e alga salicornia ... Tu manges ça et tu peux mourir heureux !!!
Pour le dessert, Philippe pour un sorbet à la poire tout simple mais vraiment bon. Quant à Clem et moi, nous tentons le bunet all'amaretto, un dessert piémontais, donc plutôt local aussi, une espèce de flan au chocolat et aux amaretti tout à fait délicieux. Je ne connaissais pas et me voilà conquise !
Un bon café et quelques petits biscuits croquants que nous mettrons dans notre poche pour plus tard parce qu'ils sont très bons mais que nous n'avons plus faim ... Une trentaine d'euros par personne, avec vin, café et eau pétillante. Le rapport qualité-prix est bon et nous sommes juste ravis !
On profite encore un peu de l'ombre de la placette ...
On retourne admirer le beau groupe en marbre blanc de l'église Santa Maddalena ...
On salue en passant le père Giacomo Viale, dont les restes reposent dans une chapelle latérale de l'église ...
On ressort en essayant de guetter les zones d'ombre de la Piazza del Popolo ...
Que j'aime ce linge qui pend aux fenêtres !
Encore un bel araucaria !
Et puis toujours de belles maisons, en redescendant vers la mer ...
La città delle palme a décidément un charme fou ...
Les paysages sont juste paradisiaques ...
Encore une drôle de rue ...
De drôles de personnages scrutent l'horizon ...
Vous voyez ce que je veux dire ?
Voici la tour de la villa de Charles Garnier.
Ne sont-ils pas impressionnants ...
... ces jardins exotiques au-dessus de nos têtes ?
Viva Italia !
La redescente vers la mer se fait en pente douce ...
Juste le temps d'en prendre plein les mirettes, et de voir se dérouler devant nous tout un passé prestigieux ...
Aujourd'hui, on y vit certes plus simplement qu'au temps des riches Anglais ...
... mais je pense que l'on y vit bien !
Tiens, voilà un rassemblement de vieux véhicules ...
On les a vus arriver sur des camions hier, sans doute pour le tournage cinématographique ... Il faudra essayer de savoir ce que c'est ...
Personne ne pourra nous renseigner par ici, surtout pas ces messieurs, très occupés à taper le carton à l'ombre des grands pins ...
Nous sommes maintenant dans la ville basse ...
On découvre tout à fait par hasard, sur la Piazza Mazzini, la toute petite église della madona del Carmelo, qui date de 1790. Une chapelle érigée par le maire de l'époque qui souhaitait que les habitants de la basse ville, récemment construite, puissent facilement aller à la messe. Il la fit donc ériger juste à côté de sa propre maison et je dois dire que sa façade en stuc est assez rigolote.
Mais celle qui m'intéresse aujourd'hui, c'est une plus grosse église, située juste au bord de la mer ... La Chiesa dell'Immacolata Concezione ... L'Église de l'Immaculée Conception ... On l'appelle aussi la Chiesa di Terrasanta ...
Je vous ai parlé tout à l'heure du père Giacomo Viale, le curé de Bordighera, lorsque nous sommes passés à Santa Maddalena, dans la ville haute. Quand la ville basse fut bien peuplée, il voulut construire une vraie grosse église dans ce nouveau quartier. Il demanda en 1875 à Charles Garnier de s'occuper du projet. Celui-ci, qui disait souvent que Bordighera ressemblait à la Palestine, dessina une église typique de l'architecture des ordres mendiants de Palestine. Une seule nef séparée en trois par des piliers portant des arcs en plein cintre et de grandes fenêtres latérales.
La façade serait encadrée de deux petites tours latérales et décorée de mosaïques. Deux citations y seraient inscrites : "Hic Domus Dei Est" ... Ici est la maison de Dieu ... et une autre "Et Porta Coeli" ... et la porte du Ciel ...
Derrière, le clocher rappelle les tours utilisées dans les villas construites par Garnier à Bordighera ...
La première pierre fut posée en 1883 ...
... et l'église fut consacrée, même si pas tout à fait terminée, en 1886.
Charles Garnier mourut en 1898 et son fils, Christian, un mois plus tard.
La femme de Garnier décida alors de financer les derniers travaux de l'église.
Le clocher fut terminé en 1899 et les décorations intérieures du peintre-décorateur Marcel Jambon, en 1902.
Il y eu malheureusement des travaux d'agrandissement en 1906 et 1963 qui altérèrent un peu le projet initial mais, dans l'ensemble, l'esprit de Garnier est encore bien là ...
Une mention particulière pour cet escalier à vis ...
... que je trouve juste somptueux !
Passons maintenant derrière l'église. Nous débouchons immédiatement sur le front de mer. La Lungamare Argentina, ainsi nommée depuis qu'Evita Peron l'ait inaugurée en 1947.
Bordighera était encore une ville importante et les plus grands s'y arrêtaient ...
C'est un joli front de mer, en tout cas.
Piétonnier, bordé de petits cafés et restaurants sympathiques d'un côté ...
... et de plages privées ... mais pas chères ... de l'autre !
Certains morceaux sont néanmoins, comme chez nous, libres d'accès et on vient, comme chez nous aussi, y pratiquer la carbonisation intensive ! ;-)
La plage privée offre des transats et des parasols colorés qui donnent cet air si spécial et si gais au bord de mer italien.
Parce que sur les plages italiennes, on s'amuse. Plus que sur nos plages cannoises, qui ressemblent plus en été à un banc d'iguanes aux Galapagos qu'à autre chose ... (photo de Paul après son voyage aux Galapagos à l'appui !)
Les plages privées sont très surveillées.
J'aime bien leurs petits radeaux ... Sans doute moins rapides qu'un bon gros Zodiac mais quand même ...
Les autres plages ... Bon, je vous laisse juger par vous-mêmes ! ;-)
Nous, ça tombe bien, on ne va pas se baigner dans ses eaux pas sourveilleus !
Je crois qu'on va plutôt se poser.
On a super-chaud ...
... et super-soif !
J'ai l'œil attiré par une plage vraiment sympa ...
... sur laquelle se prépare vraisemblablement un anniversaire.
Le programme est alléchant ...
... même si nous ne sommes pas invités ! ;-)
Mais tout ceci fait bien envie, non ?
Bon, en fait, on n'a plus faim du tout, alors ...
Si ça vous intéresse, la plage s'appelle KUKUA, Happy Family Beach ...
On y est bien accueilli ...
Le décor, fait de palettes récupérées, est bien joli.
... et finalement, boire un Schweppes glacé ici en feuilletant le dernier numéro de Jamie Magazine, justement consacré à l'Italie, ça a son charme !
On reviendra boire un Spritz, la prochaine fois.
Mais pas en plein milieu de l'après-midi ! ;-)
On viendra déjeuner sur cette promenade, aussi. Les menus sont plutôt tentants ...
Un dimanche ici, c'est une belle journée de vacances !
J'adore !
Tout au bout de la promenade, ...
... voici une très ancienne petite chapelle, la Chiesa di Sant'Ampelio ... Bâtie au XIème siècle, en pur style roman. Une dépendance de la puissante abbaye bénédictine de Montmajour en Provence.
C'est ici que reposent les reliques de Saint-Ampelio.
La légende raconte que les premières graines de palmier Phoenix dactylifera furent plantées par Saint-Ampelio, qui les amena avec lui depuis sa terre natale l’Égypte. Ce serait donc grâce à lui que Bordighera sera devenue "la Regina delle Palme" ... La reine des palmiers ... ;-)
C'est toujours sympa, les petites histoires. Vraies ou pas, elles pimentent agréablement les promenades ...
Une promenade qu'il serait sans doute sympa de faire à vélo !
... ou en Vespa, mais on voit que celle-ci vit au bord de la mer ! ;-)
En tout cas, elle est bien belle, la ville de la Reine Marguerite.
Pas étonnant qu'elle soit venue passer ses derniers hivers par ici.
Vous le voyez sur cette photo, la ville haute est toute proche de la mer ...
... et du port. On peut même y accéder facilement par le train ...
Mais bon, pour nous, la voiture est aussi pratique. Et sans doute plus rapide !
Allez, on remonte doucement la Lungamare Argentina ...
... en profitant de la chaleur qui baisse un peu, en cette fin de journée ...
On s'arrête quand même chez le glacier, surtout pour Clem ...
... qui ne sait pas résister ...
... à une brioche glacée, à la façon sicilienne ...
C'est vrai que c'est bon. La brioche aux saveurs de panettone est tout à fait délicieuse !
Retour à la voiture en passant devant un joli cinéma ...
... que je suis obligée de vous montrer !
Un très joli bâtiment !
De retour à la maison, pas trop tard, on se fait un rapide dîner avec quelques produits italiens, en profitant des derniers rayons de soleil ... J'adore ces pains très, très durs -on les appelle frese en Calabre-, que l'on est obligé de faire tremper dans l'eau avant de les utiliser comme base à des petites tartines succulentes ... enfin, tout dépend de ce que l'on met dessus mais si vous avec sous la main de belles grosses tomates charnues bien mûres détaillées en très petits cubes et mises à macérer avec de l'huile d'olive, du sel, du poivre et de l'origan séché, quelques dés d'une moelleuse mozzarella au lait de bufflonne de qualité traités de la même manière, et un bon jambon de Parme coupé en tranches ultra-fines, vous vous régalerez !
On n'oublie pas le Spritz ! ;-)
Tenez, je vous montre aussi ma première recette fait dans le plat acheté pour une bouchée de pain, en plus, dans le vide-grenier de Vintimille ... Si, si, quatre euros pour une telle merveille, c'est juste incroyable ! Des lasagnes aux aubergines rôties ... Succulentes, sans doute autant grâce à la cuisinière qu'au plat dans lequel elles ont cuit !Vous ne trouvez pas que je deviens modeste ? ;-)
Bon, on reste un peu en France, maintenant ? Les week-ends se succédant, tous plus beaux les uns que les autres, ma frénésie de sorties ne risque pas de s'arrêter ! Allez, je vous offre un café à chez le torréfacteur de Forville ...
Un passage dans ma brocante anglaise préférée ... Dépense totale : 10 euros ... Super-bonne pioche !
Des chaussures pour l'été, jamais portées, vraisemblablement ...
Quelques bouquins sympathiques au prix d'une baguette de pain ...
... ou même moins ! ;-)
Deux grands moules à tarte rectangulaires à fond amovible très peu, voire jamais, utilisés ...
... et puis surtout ce panier à pique-nique ... ou plutôt panier à thé ... On appelle ça a tea hamper, en anglais ...
Vide mais en parfait état et de toute beauté ! Il n'y a plus qu'à le remplir, maintenant ! ;-) Je m'occuperai de ça la prochaine fois que j'irai à Portobello !
En attendant, c'est à Marseille que nous partons passer la journée ... Pour la fête des Pères ...
On part tôt et on commence notre journée sur une terrasse du Vieux Port ... celle du Petit Pernod, notre QG de toujours pour prendre un bon petit-déjeuner au soleil ...
... en lisant La Provence.
On ne saurait déroger à ce truc-là ! Pas de balade à Marseille sans petit-déj au Petit Pernod, voilà qui est posé ! ;-)
Le ciel est bien bleu. Il y a du vent. Cela sauve notre journée, qui était prévue fort pluvieuse à Cannes. C'est pourquoi les rats ont fui le navire !
Un petit tour au marché au poisson, ensuite.
C'est aussi un pré-requis à tout voyage à Marseille.
Dommage, à chaque fois, on ne peut pas rapporter de poisson à la maison parce que le garder dans le coffre de la voiture toute la journée, même dans une glacière, cela ne le ferait pas ! ;-)
Mais on en prend quand même plein les yeux ...
... et on rêve ! ;-)
On est dans un autre pays.
Le Mistral souffle déjà bien, donc ...
Je remarque une navette qui peut nous emmener à l'Estaque pour 5 euros. Ce doit être assez récent et j'aime bien l'idée. C'est chouette, l'Estaque. On verra ça cet après-midi.
Pour l'instant, on longe le Vieux-Port ...
Sur le Quai de Rive-Neuve ...
Quelle luminosité extraordinaire !
Le Bar de la Marine est ouvert. Nous reviendrons y prendre l'apéro tout à l'heure ...
En attendant, c'est au Musée du Savon que nous allons nous "perdre" ...
Dans l'ancien Arsenal des Galères ... L'endroit est beau ...
... et la visite intéressante.
En fin de parcours, le savon de Marseille ne devrait plus avoir de secret pour vous !
Il y a des machines anciennes ...
... de bonnes explications ...
Moi, en tout cas, je suis impressionnée !
J'adore les vieilles publicités ...
... et leurs chouettes graphismes ...
Il y en a de très anciennes ...
Quant aux vieux savons exposés ...
... je les trouve touchants comme tout !
Quelle invention, le savon, quand on y pense !
En ressortant, on découvre des tas de passages le long du quai de Rive Neuve ...
... au fond desquels se nichent de petits théâtres.
Nous revoilà au Bar de la Marine.
Pastis Time !!!
Schweppes time pour Clément, qui n'aime pas particulièrement les saveurs anisées ...
Marseille accueille l'Euro.
Les supporters sont partout ! Bien calmes. Les Russes sont partis et tout va mieux.
On va prendre le Ferry Boat, maintenant, ...
... pour traverser le port ...
50 centimes le passage, ça reste correcte.
Et même si le bateau, tout neuf, n'a plus le charme de celui d'avant, il a au moins le mérite d'être beaucoup moins souvent en panne ...
... et la vue est tout aussi belle ! ;-)
C'est toujours un joli moment ...
... une traversée en Ferry Boat !
De l'autre côté du port, devant la mairie, se trouve le village de Voiles du Vieux-Ports, un rassemblement de vieux gréements.
Aujourd'hui, c'est le dernier jour de la manifestation ...
... et nous sommes bien contents de pouvoir admirer ces bateaux.
Il y a plein de stands rigolos, où les produits marseillais sont à l'honneur.
Et comme dit ce tee shirt, "Amendonné, faut pas déconner" ! Phrase plus vraie que jamais ! ;-)
L'Hôtel-Dieu, transformé depuis quelque temps en hôtel, a gardé son cachet d'autrefois.
La mairie est pavoisée aux couleurs de l'Euro ...
... et la Bonne Mère veille ...
Les immeubles Pouillon sont toujours aussi élégants.
La cagole est bien là.
Et noter restaurant préféré, l'Hippocampe, nous a réservé une table pour le déjeuner.
Au menu, comme d'habitude, ce sera l'aïoli ...
Joyeuse fête des pères, Philippe !
Et bon appétit !
L'aïoli est, comme toujours, succulent, et je dois dire qu'on n'a même plus de place pour un dessert !
On profite du moment présent ...
Tout est calme et tranquille.
Le ciel est d'un bleu fantastique ...
Marseille est une ville que j'aime ...
Et depuis qu'on la retape quartier après quartier, elle a de plus en plus de charme.
Aujourd'hui, il y a les journées archéologiques.
Ce qui fait bien l'affaire de Marseille, qui a un riche passé ...
Derrière le centre Bourse, à l'entrée du musée d'histoire, on a organisé des reconstitutions amusantes ... Et ça nous fait passer un bon petit moment.
Tournons autour de ce drôle de cube ...
Il n'y a pas que des supporters français par ici ...
Un petit tour de manège ?
Je vous l'offre bien volontiers ...
Quelle façade !
Nous voilà dans le quartier de Noailles, en plein Ramadan.
Encore plus que d'habitude, si cela est possible, les étals regorgent de produits alléchants !
Les gâteaux sont prêts à être dégustés à l'heure de la rupture du jeûne ...
La maison de Hansel et Gretel, version Mille et Une Nuits ! ;-)
Nous ne serons plus là ce soir. Dommage !
L'après-midi avançant, nous nous rapatrions vers le Vieux Port pour attraper notre navette.
On court un peu ...
... et on arrive à l'attraper.
Je ne sais si c'est une bonne chose, en fait ...
... parce que sitôt sorti du Vieux Port ...
... on s'aperçoit que le Mistral est extrêmement fort. On nous fait tous rentrer dans une cabine finalement pas très grande ...
... et c'est parti pour une trentaine de minutes de flip absolu.
Je dois dire qu'on se fait une bonne trouille et que nous rentrerons finalement ... en bus !
Nous arrivons malgré tout entier à l'Estaque, cette jolie banlieue à l'Ouest de Marseille.
L'Estaque, c'est un quartier du 16ème arrondissement de Marseille Ses habitants sont les Estaquéens.
Ancien hameau isolé de pêcheurs et de fabricants de tuiles, L'Estaque devient à la fin du XIXe siècle un village d'ouvriers d'usines et une station balnéaire (1860-1920).
Ce qui explique les jolies villas qui pullulent dans le quartier. regardez celle-ci ...
... ou encore celle-là.
Mais ma préférée, c'est la Villa La Palestine. Une folie architecturale de style oriental, demeure bourgeoise construite en 1905 aujourd'hui inscrite aux monuments historiques.
Il a raison, Zola, quand il écrit à son ami Flaubert le 17 septembre 1877 "Pays superbe. J'ai en face de moi le golfe de Marseille, avec son merveilleux fond de collines et la ville toute blanche dans les eaux bleues... Et des coquillages, mon ami, des bouillabaisses, une nourriture du tonnerre de Dieu qui me souffle du feu dans le corps".
De la fin du XIXe siècle jusqu'à la Première Guerre mondiale, L'Estaque-Plage est un lieu de villégiature bourgeoise et de tourisme balnéaire, très fréquenté par les Marseillais qui viennent en promenade ou bien pour déguster une bouillabaisse. Même si l'Estaque grandit et s'industrialise rapidement, l'ambiance reste celle d'un paisible village de pêcheur.
On arrive du centre-ville de Marseille par l'ancien tramway à cheval puis à vapeur (1892), et à partir des années 1930 par tramway électrique. Le trajet dure alors 3/4 d'heure. On est quand même à 10 km de Marseille !!!
À cette époque, hôtels, restaurants, terrasses de café et établissements de bains de succèdent le long de la route. L‘Union musicale de L'Estaque organise des animations culturelles et artistiques.
Des joutes nautiques se tiennent dans le port.
La Première Guerre mondiale marque le début du déclin du tourisme à L'Estaque. La pollution, due à l'industrialisation du quartier, va détourner les Marseillais et les touristes de ce lieu de villégiature.
Les paysages naturels et industriels de L'Estaque vont cependant être une source d'inspiration pour de grands artistes français qui y séjournent entre 1870 et 1914. Émile Zola, donc, et puis aussi Paul Cézanne, Georges Braque, André Derain, Raoul Dufy, Othon Friesz, Albert Marquet et Auguste Renoir seront des habitués.
C'est Cézanne qui vient le premier, s'y réfugiant en 1870-1871 pendant la guerre Franco-Prussienne. Ses amis peintres viennent lui rendre visite. Un à un, ils sont séduits par la lumière brute et les couleurs violentes. Le fauvisme n'est pas loin.
Braque se rend à L'Estaque un peu plus tard, en 1906 et 1908, pour peindre sur le motif après avoir découvert les dernières oeuvres de Cézanne dans une exposition posthume. Il y réalise deux œuvres majeures de la peinture française : Le Viaduc à L'Estaque en 1908, un hommage aux tableaux de Cézanne qui inaugure le mouvement cubiste par l'élimination des détails réalistes et la géométrisation des formes.
Les Usines du Rio-Tinto à L'Estaque, peinte à l'automne 1910, est une œuvre carrément cubiste.
La Seconde Guerre mondiale voit quelques sabotages frapper les industries qui participent à l'effort de guerre allemand. Après la guerre vient la période de la récession économique. L'activité de pêche et l'industrie des tuiles disparaissent de L'Estaque. Les autres industries emploient essentiellement une main d'œuvre non qualifiée, issue de l'immigration. La misère est telle qu'il apparait des bidonvilles sur les terrains en friche « mis à disposition » par les usines. Le dernier bidonville de Marseille, à l'entrée de L'Estaque, disparaîtra seulement au début des années 2000 !
Descendons maintenant sur le port ...
L'Estaque est un ancien village de pêcheurs ...
... et la tradition maritime est encore bien présente.
Encore de jolies demeures sur le front de mer ...
Des terrasses accueillantes ...
Des tas d'établissements sympathiques ...
Et puis surtout, les fameuses cabanes qui vendent des panisses et des chichis fregis ...
On m'a raconté que le chichi tient son nom de sa forme, qui rappelle un sexe masculin que l'on appelle chichi en parler local ... En même temps, ça se comprend un peu ! ;-)
Fregi, ça veut dire frit dans la même langue ! ;-)
Venir à l'Estaque sans goûter à son chichi fregi, c'est pêcher !!!
On ne pêche pas, chez moi, sachez-le ! ;-)
Et si c'est l'heure de l'apéritif plutôt que celle du goûter, si vous êtes plus "salé" que "sucré", alors vous achèterez, dans les mêmes cabanes, les fameuses panisses, ces petits ronds d'une pâte faite de farine de pois chiches et d'eau, passées à la friture pour qu'elles deviennent toutes croustillantes ...
On déguste ces choses délicieuses en regardant les joutes sur le port. L'ambiance est extraordinaire et l'accent de Marseille du commentateur met tout de suite encore un peu plus de soleil dans les cœurs ...
C'est un très joli coin, hein ?
Moi, je m'y sens très bien, en tout cas.
Encore un petit tour dans les ruelles alentour ...
Et on prend notre bus, qui nous dépose à la Joliette ...
... le long des anciens docks de Marseille.
Ils ont été terriblement bien refaits, ces docks ...
On y était passé au début de la restauration ...
Je dois avouer que je suis aujourd'hui vraiment séduite !
Des boutiques sympas, des restos branchés ...
... il y en a pour tous les goûts !
On remonte vite vers la Canebière ... On se fait même un petit coup de tram !
On repasse dans le quartier Noailles, et j'en profite pour acheter de quoi nous faire un petit dîner en rentrant à la maison.
Il y a l'embarras du choix !
On fait le plein de fruits et légumes ...
Quelques douceurs ...
Du lait caillé en sachet. J'aurais bien essayé ce distributeur à lait fermenté mais en fait, je succombe aux charmes du lait caillé dès que j'en vois ...
Je prends aussi une grande bouteille de citronnade ...
On retourne chercher notre voiture. La lumière est vraiment très belle ...
Vous avez vu cette jolie mosaïque, autour de la porte ?
Regardez ce ciel !
Voilà des supporters bien contents !
Retour à Cannes, avec notre dîner prêt à déguster ! ;-)
Une savoureuse fin de journée !
Et puisque l'on parle de nourriture, voici encore quelques petites choses préparées pour nos dîners de début d'été. Une belle moussaka, en suivant la parfaite recette de Gracianne, encore une fois ... Je ne remets pas la recette, elle est accessible chez Gracianne, par là ...
Le chou-fleur rôti au sumac arrosé de sauce tarator et roulé dans une pita tiède a les faveurs de la famille, aussi ...
Avec un petit verre d'arak glacé, c'est topissime !
Il y a aussi le risotto aux pointes d'asperges ...
Ça, on adooooore aussi ! ;-)
Le parfait petit dîner avant de descendre à la fête du Vieux Port ...
... où l'on présente ce soir un très joli spectacle acrobatique et poétique ...
L'ambiance est détendue ... ça fait du bien ...
On part à Nice, maintenant ... Je vous avais dit que l'on allait vadrouiller ...
Je vous parlais de l'Euro, tout à l'heure. Il n'y a pas qu'à Marseille qu'on aime le football ! ;-) Nice est très foot, aussi ...
Alors, nous décidons d'aller voir le match de foot Irlande-France dans la fan zone de la place Masséna.
Après une fouille sévère ...
... nous voilà dans la place !
L'ambiance est bon enfant ...
Un joli rassemblement populaire ...
Clément est tout content.
Et finalement, moi aussi !
Pas de problème entre les supporters des deux pays ...
... même quand l'Irlande marque le premier but de la rencontre ...
À la mi-temps, on n'arrose pas les fleurs ...
... mais les gens ! ;-)
Et à la fin de la rencontre, même si la France a gagné, les supporters de notre équipe portent les Irlandais en triomphe !
Et on voudrait bousiller ces moments-là ???
Alors voilà, on termine l'après-midi au Carthage ...
C'est terrible, tous ces gâteaux ruisselants de miel ...
On opte néanmoins pour une citronnade glaciale et un beignet brûlant. Un régal !!!
Ah, j'ai pris cette photo pour vous montrer cette mignonne Autobianchi. Elle était l'autre jour au Port Canto ... Je l'ai trouvée ravissante ... Je l'ai découverte en cherchant avec Clément un coin pour déjeuner loin de la foule ...
On s'est décidé pour la place de l'Étang, où l'on s'est attablé dans une brasserie, juste derrière le terrain de boules ...
Et j'ai enfin eu droit à mes sardines grillées, excellentes, de surcroît !
Bon, sinon, ça vous dit d'aller faire un pique-nique dans un coin que je ne vous ai pas encore montré ? On file au marché acheter quelques trucs chez mon Italien préféré ...
Il faut bien que nous continuions notre tour d'Italie ...
... des meilleures charcuteries ?
Nous nous rendons donc dans l'Estéron. Nous voilà à Gilette. Quel paysage merveilleux, non ?
J'adore me balader dans les petits villages de l'arrière-pays et lire les affichettes annonçant les fêtes patronales locales ...
Eh oui, il m'en faut peu pour être heureuse ! ;-)
On remonte la route qui part du Var et qui va à Roquesteron. On suit en fait l'ancienne ligne du Tramway des Alpes-Maritimes, qui fut construit installé en 1924.
Pas une très bonne idée si l'on en croit les nombreux accidents qui s'y produisirent durant ses cinq ans d'exploitation ! ;-) Il en reste néanmoins quelques jolies gares, comme celle-ci, aujourd'hui transformée en gîtes ...
... ou encore celle-là, devenue un joli restaurant dans lesquels on peut déguster ...
... les fameux pelotons niçois. Des sortes de raviolis au boeuf et à la blette, mais préparés sans pâte, juste roulés dans la farine et cuits à l'eau. On les sert avec une sauce de daube et c'est un régal. Tiens, je vous en préparerai à l'automne !
On descend au bord de la rivière ... C'est qu'il fait chaud et faim ... ;-)
On est un peu au milieu de nulle part et surtout, bien loin de la foule qui a envahi notre Côte d'Azur ...
Après une trempette des pieds ...
... ou des mains, c'est selon ... il faut dire que l'eau est bien froide ...
On étale nos victuailles, restées bien fraîches sous la climatisation de la voiture ! ;-)
Un déjeuner tout simple et parfait, avec les excellentes charcuteries du marché, de divines tomates, un pecorino au piment de grande classe et des parts de focaccie aux oignons. De belles pêches plates de Sicile au dessert ... La dolce vita, encore une fois !
Un peu de modelage avec l'argile de la rivière ... Je laisse mon médaillon en place ... Il finira de sécher au soleil et peut-être quelqu'un le trouvera-t-il avant la prochaine crue ? :-)
Quand je vous dis que j'aime les plaisirs simples ?
Un beau panorama ...
De jolies fleurs ...
Une auberge au milieu de rien ... Notez que cette auberge-là, on la connaît bien. Nous y venions parfois, il y a bien longtemps. Il paraît que rien n'a changé et qu'on y mange toujours aussi bien ... et toujours aussi copieusement ! :-)
Nous sommes à Tourette-du-Château et nous reviendrons essayer à nouveau l'Auberge du Mont Vial à l'automne. les menus sont faits selon les saisons et j'aime l'automne ...
Tourrette-du-Château, c'est un beau village perché ...
Des vieilles pierres ...
Des maisons joliment restaurées ...
de la lavande, même, pour l'odeur. Et pour l'oreille, des cigales que vous n'entendez certes pas derrière votre ordinateur mais qui, croyez-moi sur parole, sont extrêmement bruyantes ...
Des chants d'oiseaux, qui tentent de couvrir le boucan des cigales ! :-)
Et puis une jolie porte, que je photographierai sous toutes ses coutures tant les morceaux de bois qui la composent sont jolis ...
Ne loupez donc pas la vallée de l'Estéron. Elle vaut vraiment qu'on s'y attarde !
Dernier arrêt de notre petit périple. Roquestéron.
Un très joli village aussi, avec une fontaine dont l'eau très fraîche est la bienvenue ...
Ici, tout est très très tranquille ...
... et nous faisons une pause bien reconstituante au bar du village, en profitant de la tranquillité des lieux ...
Le temps semble s'être arrêté et c'est bon ...
Petit dîner vite fait en rentrant à la maison pour essayer les pains à burger du boulanger ... En garniture, un bœuf Angus haché, des oignons caramélisés au bourbon, une sauce à la fourme d'Ambert et des piments jalapeños ... Un délice. Les pains sont parfaits ...
Je les sers avec des frites de patates douces cuites au four enrobées d'épices cajun et de paprika fumé ... Simple et bon.
Et puis sinon, que diriez-vous d'aller faire un tour à Gênes ? Parmi mes plaisirs simples, une promenade à Gênes, ça tient la première place, depuis quelques années ... Arrivée de bon matin sur le port de Gênes, dans le quartier de la Darsena ...
... dans le bassin des anciens arsenaux dans lesquels on construisait les galères à l'époque de la République de Gênes ...
Il y a là le musée de la mer Galata, qui, paraît-il, est absolument fabuleux. Nous n'aurons pas le temps de le visiter aujourd'hui mais nous reviendrons. Cela dit, il y a toute une partie de musée en plein air, accessible sans droit d'entrée. Nous ne nous en privons pas, admirant ce gros sous-marin ...
... ou d'anciennes images du port ...
D'ici partirent tellement d'Italiens, dont beaucoup s'établirent ensuite à New York au début du XXème siècle ... Nous voilà au début de leur voyage, après avoir visité Ellis Island, où leur traversée prenait fin et où leur nouvelle vie commençait ... Émouvant ...
En face du port, le marché communal ...
Une jolie structure métallique nous pousse à entrer.
Le marché est plutôt vide (!) et pourtant, il n'est pas encore bien tard ...
Mais bon, j'aime les marchés ...
... et je n'en rate jamais aucun. ;-)
On ressort et on commence à trotter dans les ruelles adjacentes de la vieille ville. De jolies enseignes subsistent ...
Le quartier n'est pas chic mais vivant et agréable ...
Toujours des rues étroites ...
... et des façades colorées.
La piazza dei Truogoli di Santa Brigida est jolie ...
... avec son lavoir ancien.
... et sa ravissante vierge dans une niche en stuc ouvragé ...
On la traverse ...
Elle a finalement peu changé, en un siècle, non ?
On arrive dans la rue qui mène à la gare. La via Balbi ...
Elle est belle, cette rue, bordée de palais abritant musées et universités ... Je vous y ai déjà amenés et ne m'étendrai donc pas plus sur le sujet ...
C'est ici aussi que se trouve une petite boutique que nous aimons beaucoup. Elle fait les meilleures pizze au pesto que je connaisse. En même temps, j'en connais peu ! ;-)
On en prend donc une belle part et on repart ...
On remonte la rue jusqu'en haut ...
... et quand on arrive devant la gare ...
... on tourne dans une petite rue vieillotte à gauche, pleine de vitrines vieillottes mais émouvantes ...
Nous voilà devant l'église San Giovanni di Prè ...
Et c'est sur ses marches que nous allons nous partager notre divine pizza, en apéritif, parce que nous ne svons pas encore où et quand nous déjeunerons ...
Voici les coordonnées exactes de cet endroit de perdition, qui ne paye pas de mine mais fait de bien bonnes choses ...
Maintenant que nous voilà pleins d'énergie, allons voir de plus près ce coin-là ... L'église est très belle, en tout cas.
Et cela tombe bien :
On peut la visiter.
L'intérieur est immense et impressionnant. Cela vaut largement la visite.
On redémarre ...
... tout en admirant les immeubles qui s'échelonne à flanc de colline, au-dessus de la gare. C'est une jolie architecture, vous ne trouvez pas ?
Une image étonnante, ce paquebot dépassant de derrière les anciens bâtiments administratifs du port ... Un monstre !
On revient sur le port ... Voici le galion Neptune, qui servit au tournage du film Pirates de Roman Polanski ...
On longe la fameuse voie rapide qui fait si peur aux gens de passage et qui les emp^che de venir découvrir vraiment Gênes ...
Ele est pourtant bordée de belles bâtisses et des plaques rappellent que la ville eut des hôtes illustres.
Vous imaginez tous ces gens allant et venant sur les quais ? Je les aurais volontiers rencontrés !
Engageons-nous sous les arcades de la via di Sottoripa ... Ici, un vieux magasin spécialisé dans le fruit sec ...
Ici, on parle le génois !
Là, on vend le vrai pesto de Gênes, celui que l'on prépare avec un basilic spécifique à la région, très, très aromatique ...
Et puis il y a les poissonniers, qui vendent des poulpes juste pêchés ...
C'est joli, non ?
Très typique, aussi ...
... avec une belle ambiance à l'italienne ...
Nous ne sommes pas loin de la Piazza dei Banchi ...
Tout à côté, ce magasin déjà repéré lors de nos précédentes balades, dans lequel deux dames vendent des fritures de toute sorte. L'une sert ...
... alors que l'autre cuisine.
Nous, on entre ...
... et on achète une portion de délicieux anchois frits.
... que l'on mange en parcourant les rues du quartier sans but précis.
C'est aussi cela qui est bon, à Gênes ...
On se perd facilement dans les ruelles étroites de la vieille ville.
Gênes possède le plus vaste centre historique d'Europe ...
Partout, on croise des placettes bordées de palais ...
On débouche soudain sur de belles églises.
Celle-ci, San Lorenzo, je vous l'ai déjà fait visiter à plusieurs reprises.
Il n'empêche.
L'endroit est superbe et je ne m'en lasserai jamais.
Vous avez vu ces façades ?
Et ces colonnes si typiques du style génois.
Visitons en silence ... et suffisament habillé. Sinon, l'église a pensé à tout.
À l'extérieur, le décor est encore plus beau.
Cherchez donc ce petit chien, sur votre droite avant d'entrer dans l'église. Il paraît qu'il représente le chien d'un des amis de l'architecte ... et il semblerait aussi que le toucher porte bonheur, ce qui explique certainement son aspect plutôt usé ! ;-)
Empruntez la bonne porte, aussi !
Et en sortant, donnez quelques piécettes à ces joueurs de guitare.
Admirez encore et encore ...
Faites une gratouille au lion de ma part ...
Pensez à vous arrêter devant la Palais Ducal.
Il y a là de très belles expositions, à chaque fois que nous venons. Celle-ci, nous la visiterons en fin d'après-midi. L'Art Nouveau d'Alfons Mucha m'a toujours beaucoup plu.
À force de voir des gens attablés aux terrasses, on commence à avoir un peu faim ... et soif, surtout !
Voici les ancêtres de la vidéosurveillance ...
On arrive sur la Piazza delle Erbe ...
L'une de mes places préférées ... au monde, je crois !
C'est là que se trouve le Bar Berto, dans lequel nous ne manquons jamais de nous arrêter ...
... pour boire une bonne bière sarde ...
... et partager une ou deux pizze.
Là, on se partage une pizza au salame piccante ...
... et une focaccia au gorgonzola et à la pomme.
L'intérieur du Bar Berto est de style Liberty (Art Nouveau), et il me plaît terriblement !
Juste derrière le Bar Berto, un bon glacier. Nous ne nous y arrêterons pas car nous n'avons plus faim.
En sortant, on passe devant l'église du Gesù. Elle est fermée pour le moment mais je la connais bien ...
Retour devant le Palais Ducal. Tourner en rond fait partie de la visite de Gênes ...
On annonce un Festival des Fanfares.
Nous y étions il y a deux ans et c'était vraiment sympathique.
Il y aura cet automne une expo Warhol, semble-t-il ...
J'ai vu ici Frida Kahlo, je vais voir Mucha, et sans doute Warhol un peu plus tard. On dirait qu'ils choisissent les expositions pour moi !
Et puis le site est tellement merveilleux !
Rien que traverser le palais me met en joie ! ;-)
Pas vous ?
Dehors, il y a un petit marché paysan. Plein de bons produits en vue ...
Et voilà la Piazza De Ferrari ...
Dirigeons-nous vers la Via XX Settembre ...
Elle est bordée d'arcades splendides.
Des cafés anciens, de jolis magasins ...
... nous voilà revenus à la Belle Époque ...
Là encore, on peut admirer des façades étonnantes ...
Des balcons vraiment incroyables ...
On arrive assez vite au niveau de l'église San Stefano.
On passe derrière et on grimpe le long d'une petite rue, espérant trouver ainsi l'entrée de l'édifice.
En face de nous, une jolie fontaine ...
Et puis des maisons splendides.
Vraiment splendides !
Les heures glorieuses de Gênes le furent vraiment !
Voyez ces décors tarabiscotés ! Les tailleurs de pierre devaient s'en donner à cœur-joie.
Et ces portes !
Voilà, je crois que nous tenons le bon bout ...
Voici l'entrée de l'église.
Et coup de chance, elle est ouverte !
L'intérieur est impressionnant.
C'ets ici que fut baptisé Christophe Colomb.
Dans cette jolie petite chapelle.
En ressortant, on a une jolie vue sur la rue du XX Septembre.
On reprend notre chemin en sens inverse.
On remonte jusqu'au Teatro Carlo Felice.
Sur les marches du Palais Ducal, le Festival des Fanfares se précise ...
On s'enfonce à nouveau dans les petites rues.
Toujours ces vierges dans des niches, à chaque coin de rue.
Et puis de jolies statues un peu partout, même au-dessus de nos têtes.
Là, c'est la Piazza delle Fontane Marose. C'est ici que nous avions pris notre hôtel, la première fois que nous étions venus ...
On est tout de suite dans la Via Garibaldi ...
La rue des plus beaux palais de Gênes.
Pareil, je vous les ai déjà tous fait visiter dix (!!!) fois ...
Je me contenterai donc de vous les montrer, aujourd'hui.
C'est à chaque fois un ravissement que de passer par ici.
Ces dames sont au boulot ... et c'est moins sordide qu'au Bois de Boulogne ou sur la Promenade des Anglais !
Les messieurs font quand même leur marché ...
C'est une ville vivante, Gênes. Culturelle et vivante.
C'est sans doute pour cela que je l'aime autant.
Allez, levez un peu le nez ...
On arrive dans mon coin préféré ...
Un quartier populaire, certes ...
Un quartier attachant ...
Nous nous arrêterons un moment sur cette placette.
On a vraiment très chaud ...
... trop chaud ...
... et un verre glacé s'impose !
Nous voilà sur la Piazza dei Greci.
Juste à côté de la Via delle Vigne ...
C'est la Basilique Santa Maria delle Vigne ...
Les maisons alentour viennent de finir d'être restaurées ...
... restituant enfin les jolies fresques des façades.
Encore une de mes places préférées ... ;-)
Et puis l'église est vraiment belle !
On y avait vu une crèche superbe, à la période de Noël ...
En ressortant ...
... on remonte vers la place ...
... du Campetto.
J'adore cette fontaine en hauteur, faite pour que les gens qui venaient chercher de l'eau n'aient pas à soulever leurs seaux ... Pratique, non ?
Dans le magasin d'à-côté, un ancien palais, on a laissé la fontaine surmontée d'un Hercule impressionnant.
Nous voilà devant un autre endroit que j'affectionne tout particulièrement, sur la Via Roma ...
Cet autre endroit de perdition, c'est la pâtisserie des frères Klainguti.
La boutique date de 1828 ...
... et le mobilier est toujours là.
Quel régal que de venir prendre un petit café au bar, accompagné de ces brioches aux noisettes qu'affectionnait tellement verdi et que l'on nomma en son honneur des Falstaff !
Le décor un peu suranné est absolument charmant.
Toute proche, la boutique Pietro Romanengo fu Stefano ...
... un chocolatier ...
... confiseur ... de haut vol.
Retour sur la Piazza de Banchi ...
Arrêt devant la charmante église San Pietro in Banchi ...
Les bouquinistes sont ouverts mais, par malheur, je ne parle pas italien suffisamment bien pour comprendre ce que je lis.
Nous revoilà sur le port ...
... devant le Palazzo San Giorgio.
Les fanfares sont là et défilent !
Le Port Antique, remodelé par Renzo Piano, a fière allure.
Le Bigo est prêt à grimper dans les airs ...
Le glacier au rez-de-chaussée de la boutique Eataly a des parfums bien alléchants ...
Dévalisera-t-on Eataly aujourd'hui ?
Ou nous contenterons-nous plutôt de dévorer l'endroit ... des yeux ?
Car on voudrait tout dévorer, chez Eataly !
Les meilleurs produits d'Italie sont rassemblés ici. Le royaume du Slow Food ... Un rêve, encore une fois !
On remonte une dernière fois la rue du XX Septembre. Les fanfares font leurs démonstrations, ...
... dans une ambiance très bon enfant.
Il n'y a pas tant de monde que ça. Ce n'est pas une ville ultra-touristique, Gênes. Tant mieux, on en profite bien plus comme cela.
Direstion le Palais Ducal et son exposition du moment. pas de photos dans le musée mais sachez néanmoins que si vous passez par là cet été, il faut aller la voir.
Les œuvres de Mucha incluses dans des décors Art Nouveau venant de la galerie Wolfsoniana, quel spectacle enthousiasmant !
Fin de la journée devant l'aperitivo du musée ... Un Spritz pour Clem, un autre pour moi. Un Virgin Mojito pour Philippe qui doit conduire ... Le grand buffet d'antipasti à volonté ...
Voilà de quoi terminer la balade en beauté !
Le soleil est en train de se coucher. On reprend la route ... mais je sais que nous reviendrons vite !
Bon, eh bien maintenant, il va bien falloir l'évoquer, ce 14 Juillet ... Funeste journée ... Elle avait pourtant bien commencé ... Un joli feu d'artifice à Cannes ... Le Mexique était aux commandes ... Le ciel était bien dégagé. Et puis les mauvaises nouvelles qui tombent. Les copains des enfants qui appellent pour prévenir que quelque-chose de terrible se passe à côté d'eux, sur la Promenade des Anglais ... Dieu merci, nous sommes tous à Cannes mais l'horreur nous sidère pendant de longues heures ...
Alors oui, nous sommes Nice. Nous sommes le monde entier, d'ailleurs ...
On va continuer à vivre. On ira au marché choisir les plus beaux fruits ...
On croquera dans une figue bien mûre comme on croque la vie ...
On regardera les fleurs s'ouvrir ...
La vie doit continuer ...
Allez, je vous emmène vous réchauffer le coeur à la Maison Corse
Jean-Pierre, le frère de Philippe, est venu nous rejoindre pour quelques jours ...
Une Pietra bien fraîche ...
On partagera des repas tous ensemble. Rien n'est plus important que la famille ...
On cuisinera des choses simples, qui sont souvent les meilleures ...
Des fois, la cuisine, ça redonne un sens à la vie ...
Vive les pique-niques nocturnes en plein air !
Quand la famille arrive dans notre coin, on essaye de la recevoir du mieux possible ... Une balade en mer ...
Une bouteille de Frizzantino glacée et de gros cubes d'un excellent parmesan ...
Une salade de trofie ligures au pesto de Gênes, jambon de Parme, copeaux de parmesan et tomates rôties au thym citron.
Pour le dessert, un tiramisu aux abricots poêlés et à la verveine ... Dîner prêt en une heure chrono, figurez-vous, et en sortant du boulot !
Les chiens ont moins de chance, ce soir ...
Pendant que les enfants se baignent ...
... la lune se lève ... Vous avez vu cela ? Pour moi, c'est la première fois que je vois un truc comme ça !!!
Vous avez vu cette drôle de forme ? Et cette couleur ?
C'est juste incroyable et cela laisse augurer une soirée qui sera, c'est sûr, excellente !
La famille restant ici une semaine, on sort tous les soirs. Le rythme des vacances ... tout en bossant sec la journée ! Au bout de trois ou quatre jours, je commence bien à sentir que je travaille encore ! Ça, c'est la vie dans le Midi ! ;-)
La soirée au Pam Pam étant incontournable, on y sacrifie volontiers ...
Les danseuses brésiliennes font bouger la salle ...
La musique est à fond !
Impressionnants cocktails ou énormes glaces, tout le monde est content, à la fin.
Une dernière soirée mojitos avec les cousins ...
Cette petite semaine a fait du bien à tout le monde, je crois !
Bien, dernier moment sympathique pour aujourd'hui ... Notre traditionnel dîner d'été au bord de l'eau avec les meilleurs copains ! Cette année, un grand mezze libanais ... Je pense que ça plaira à tout le monde. Autour d'une immense citronnade libanaise, à la fleur d'oranger et à la menthe ... Bon, il y aura aussi du vin et de l'arak, hein ?
Une fois le thème du dîner trouvé, il faut planter le décor.
Il paraît que Beyrouth, ça ressemble un peu à Cannes ...
... alors on optera pour une décoration alliant soleil et mer.
J'ai trouvé de très jolies étoiles de mer en céramique chez Geneviève Lethu.
Il y a encore un rayon de soleil ...
... mais cela ne devrait pas durer. On nous a prévu le pire, pour ce soir.
J'ai placé des coupelles de navets au vinaigre et de piments verts ...
Le buffet est dressé !
Et il y aura des choses à manger ! ;-)
19 plats, dont 4 desserts, il y aura de quoi faire !
Je vais vous mettre ici toutes les recettes à la suite. Vous ferez votre propre choix ...
On commence par les divines petites saucisses libanaises ...
Les makanek ...
Ingrédients :
- 1 kg d'épaule de mouton un peu grasse
- 1 boyau de mouton
- 1/2 verre de vin blanc
- 18 g de sel
- 3 g de poivre blanc
- 2 cuillerées à café de coriandre en poudre
- 1 cuillerée à café pleine d'épices variées
Mélange d'épices :
- 75 g de gingembre,
- 20 g de clou de girofle,
- 15 g de poudre de noix de muscade,
- 10 g de cannelle en poudre,
- 10 g de poivre noir.
Préparation :
Coupez la viande en petits morceaux. Mettez la viande dans un récipient et ajoutez-y le vin, le cognac, le sel, le poivre et les épices. Mélangez le tout et gardez au frais 12 h en retournant de temps en temps la viande. Embossez la saucisse en plaçant le boyau sur un entonnoir spécial. Si vous n'avez pas de machine, vous pouvez le faire à la main. C'est un peu plus long mais ça marche bien. Tenez alors l'entonnoir d'une main et faites pénétrer la farce avec le pouce de l'autre main. Faites des noeuds tous les 5 cm. Suspendez les saucisses à l'air, au frais, une journée pour les faire sécher. Puis rangez-les au réfrigérateur. Vous pouvez aussi les congeler. Vous les servirez passées à la poêle, avec quelques gouttes de jus de citron ...
Kefta de Viande Hachée Épicée ...
Ingrédients :
- 450 g viande hachée (boeuf ou mouton ou un mélange des deux)
- 1 oignon râpé
- 1/2 bouquet de persil plat, feuilles hachées
- 1 cuillerée à café de sel
- 1/2 cuillerée à café de cannelle
- 1/2 cuillerée à thé de piment de la Jamaïque
- 1/4 cuillerée à café paprika
- 2 tranches de pain de mie, trempées dans l'eau puis pressées entre vos mains pour enlever un maximum de liquide.
- 1 jaune d'œuf
Préparation :
1. Mixez l'oignon, le persil et les épices dans un robot culinaire. Ajoutez ensuite à la viande. Mélangez bien.
2. Divisez le mélange de viande en boules de la taille d'une balle de golf. Insérez au centre de chaque boule une brochette ou une branchette de romarin dont vous ne garderez qu'une touffe terminale de branche et étirez la viande autour de la pique jusqu'à obtenir une quenelle allongée.
2. Posez vos brochettes sur la plancha et faites-les cuire une dizaine de minutes en les retournant régulièrement.
3. Servez avec du persil haché, de l'oignon haché et quelques pincées de sumac, dans des pains pita.
Sambusek jebneh ... ou Chaussons au Fromage ...
Ingrédients pour deux douzaines :
- 3 tasses de farine tout usage
- 1 cuillerée à café de sel
- 1 cuillerée à café de levure chimique
- 1/2 tasse d'huile ou de beurre clarifié
- 3/4 tasse d’eau
- 1 oeuf battu avec une fourchette
Pour la farce :
- 2 1/2 tasses de feta émiettée
- 1/2 tasse de persil plat haché
- 2 blancs d'oeufs
- 1/2 cuillerée à café de poivre
- 1/2 cuillerée à café de quatre-épices
Préparation :
1. Placez la farine, la levure et le sel dans un grand saladier. Mélangez. Ajoutez l'huile en un mince filet tout en remuant. Ajoutez l'eau graduellement jusqu'à ce que la pâte ne colle plus. Farinez légèrement et couvrez avec une serviette humide pendant 30 minutes.
2. Mélangez ensemble les ingrédients de la farce. Couvrez et mettez de côté.
3. Préchauffez le four à 190°C. Roulez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit très mince et découpez-la en cercles de 8 cm. Placez une cuillère à soupe de farce sur la moitié d’un cercle, repliez en demi-lune, chiquetez les bords, et placez sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé.
Badigeonnez avec l’œuf battu. Faites cuire au four pendant environ 15 minutes ou jusqu'à ce que les chaussons soient dorés.
NB : Vous pouvez congeler ces chaussons, avant cuisson, et les faire cuire directement à la sortie du congélateur en rallongeant le temps de cuisson de quelques minutes.
Fatayer bel sabanekh / Fatayer aux Épinards ...
La recette vient de l'excellent blog Paris-Alep qui traite beaucoup de cuisine syrienne ...
Ingrédients :
Pour la pâte :
- 500 g de farine
- 1/2 pot de yaourt
- 125 ml d’huile végétale
- 125 ml d’eau
- 1 sachet de levure boulangère
- 1/2 cuillerée à soupe de sucre en poudre
- 1/2 cuillerée à café de sel
Pour la farce :
- 300 g d'épinards surgelés
- 1 petit oignon
- 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive
- ½ cuillerée à café de paprika
- 1/2 cuillerée à café de cumin en poudre
- 1 cuillerée à soupe de sumac en poudre
- 2 cuillerées à soupe de jus de citron
- 1 jaune d'oeuf pour badigeonner
Préparation :
1. La pâte : Diluez le levure dans un peu d’eau prélevée sur la tasse. Ajoutez le sucre. Mélangez tous les ingrédients ensemble, pétrissez, puis laissez reposer la pâte pendant 2 heures.
2. Pour faire la farce, émincez finement l’oignon. Faites-les revenir dans une poêle avec l’huile. Ajoutez les épinards, le sel, les épices et le jus de citron. La farce est prête dès que les épinards sont bien secs.
3. Étalez la pâte au rouleau puis découpez des petits cercles d’environ 7cm de diamètre à l’aide d’un verre. Placez une cuillerée de farce au centre. Refermez en pinçant les 2 premiers bords vers le centre … Puis le 3ème, on obtient ainsi un petit chausson. Pour finir, badigeonnez de jaune d’oeuf et ajoutez des graines de sésame et de nigelle. Enfournez pour 10-15 min dans un four préchauffé à 180 °. Les fatayer se mangent chauds ou froids
Chou-Fleur Sauté aux Épices ...
Pour 6 personnes
Ingrédients :
- 1 chou-fleur, fleurettes séparées et lavées
- 1/3 tasse d'huile d'olive
- 4 cébettes
- 1/2 cuillerée à café de curcuma
- 1 cuillerée à café de cumin
- 6 gousses d'ail réduites en purée
- 1 cuillerée à café de sel (ou selon goût)
- 1/2 cuillerée à café de coriandre en poudre
- 1 cuillerée en poudre de sumac
Préparation :
1. Placez les bouquets de chou-fleur dans une poêle profonde avec un couvercle. Ajoutez une tasse d'eau et portez à ébullition. Laissez les fleurettes cuire pendant environ 10 minutes. Retirez alors le couvercle et laissez l’eau s’évaporer complètement.
2. Égouttez et réservez le chou-fleur. Versez l'huile dans la poêle et faites chauffer avec les cébettes hachées, l'ail et les épices sèches en remuant. Ajoutez le chou-fleur dans la poêle, remuez bien et faites-le sauter jusqu’à ce qu’il ait prenne une couleur bien dorée. Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire et transférez sur le plat de service. Servez chaud ou à température ambiante, avec à côté, un petit pot de sauce tarator.
Hummos ... ou Purée de Pois Chiches au Tahini ...
Ingrédients :
- 2 boîtes de pois chiches ou 225 g de pois chiches secs (de façon à obtenir environ 450 g de pois chiches cuits). Si vous utilisez des pois chiches secs, faites-les tremper dans l'eau froide pendant une nuit et ajoutez à l'eau une cuillère à café de bicarbonate de soude. Égouttez-les le lendemain et faites-les ces faire cuire dans 4 tasses d'eau pendant au moins 1 heure jusqu'à ce qu'elles soient très tendres. Si vous utilisez des pois chiches en conserve, égouttez-les et placez-les dans une casserole, couvrez d'eau et mettez sur le feu pendant 30 minutes pour débarrasser les pois du goût métallique de la boîte. Quand les pois chiches ont refroidi, frottez-les pour se débarrasser des peaux autant que possible. Cette option est facultative ... mais conseillée !
- 3/4 tasse de tahini (ou plus en fonction de vos préférences personnelles). Vous aurez besoin de remuer le contenu du pot avec une cuillère en bois parce que l'huile a tendance à remonter à la surface.
- 1/2 tasse de jus de citron, fraîchement pressé si possible.
- 1/2 tasse d'eau tiède, de préférence celle dans laquelle les pois chiches ont cuit
- 5 gousses d'ail pilées
Préparation :
1. Après la cuisson, les pois chiches jusqu'à ce qu'ils soient très tendres, ou mijoter les ceux en conserve, les mettre de côté et laisser refroidir un peu pendant que vous préparez les autres ingrédients.Soyez prêt et à proximité du jus de citron, l'ail écrasé et tahineh avec une cuillère à café de sel.
2. Égouttez les pois chiches, mais gardez environ 1 tasse de leur eau de cuisson. Gardez 1/4 tasse de pois chiches pour la décoration. Mixez les pois chiches restants dans votre processeur pour obtenir une pâte onctueuse.
3. Ajoutez le tahini, puis le jus de citron et l'ail. Si elle est trop épaisse, ajoutez un peu d'eau de cuisson, 1/4 tasse à la fois. Goûtez. Rectifiez l'assaisonnement avec un peu plus de jus de citron, d'ail, ou de tahini si vous le désirez.
4. Versez le hummos dans un bol, garnissez avec les pois chiches entiers et un peu d'huile d'olive extra-vierge et une pincée de paprika, si vous le souhaitez. Servez avec du pain pita frais.
Labneh aux Herbes ...
Ingrédients :
- 350 g de yaourt entier à la grecque
- 2 gousses d'ail
- sel selon votre goût
- 1/4 tasse de menthe fraîche
- 1/4 tasse de persil plat frais
- 1/4 tasse d'aneth frais
- 2 échalotes
Préparation :
1. Faites égoutter le yaourt pendant plusieurs heures, une nuit si possible, au-dessus un tamis tapissé d'une gaze.
2. Hachez le persil, l'aneth, les échalotes et la menthe très finement. Hachez l'ail avec un peu de sel dans un mortier. Mélangez ensemble les herbes, l'ail et le labneh. Servez bien frais.
Le Vrai Tabbouleh ...
Ingrédients :
- 1 bouquet de persil italien
- 1 gros oignon (ou 4 oignons verts)
- 1 bouquet de menthe fraîche
- 4 grosses tomates
- 1/2 tasse de boulgour fin
- 2 ou 3 citrons
- 1/2 tasse d'huile d'olive extra vierge
- sel, poivre
Préparation :
1. Lavez et séchez le persil et la menthe.
2. Prélevez-en les feuilles et jetez les tiges.
3. Hachez les herbes très, très finement au couteau.
4. Lavez les oignons et hachez-les très finement.
5. Lavez les tomates et coupez-les en très petits petits cubes.
6. Rincez le boulgour, et faites-le tremper dans un bol pendant 3 minutes avec juste assez d'eau froide ou de jus de citron pour le couvrir . Ensuite, égouttez dans une passoire en appuyant avec une cuillère en bois jusqu'à ce qu'il soit sec.
7. Assemblez le tabbouleh: Dans un saladier, mettez le persil et la menthe, puis l'oignon, puis les tomates, puis le boulgour.
8. Préparez la vinaigrette avec le jus de 2 gros citrons (environ 1/2 tasse ), l'huile d'olive et l'assaisonnement, selon votre goût. Fouettez pour émulsionner.
9. Verser la vinaigrette sur le tabbouleh juste avant de servir et mélangez bien.
10. Servez bien frais.
Mouttabal ou Caviar d'Aubergines ...
Ingrédients pour 6 à 8 personnes :
- 2 grandes aubergines brillantes (il faudra obtenir à peu près 450 g de chair une fois cuites)
- 2 cuillères à café de purée d'ail frais
- Le jus d'un citron
- 3 cuillerées à soupe de tahini
- 2 cuillères à café de mélasse de grenade (facultatif mais conseillé)
Préparation :
1. Placez les aubergines sous le grill de votre four et laissez leur peau brûler légèrement, en les retournant souvent. Lorsqu'elles sont uniformément noires, laissez-les refroidir sur une surface plane puis pelez-les.
2. Récupérez la chair et placez-la dans un grand tamis. Laissez égoutter pendant une heure ou plus.Utilisez ce temps pour écraser l'ail avec un peu de sel, le jus de citron, et de mesurer le tahini dans un petit bol. Vous pouvez mélanger tous les ingrédients ensemble.
3. Mettez la chair des aubergines dans un bol avec le mélange tahini, ail et jus de citron. Écrasez le mélange avec un pilon en bois ou une cuillère de manière à combiner tous les ingrédients, tout en préservant la texture épaisse. Assaisonnez. Ajoutez 2 cuillères à café de mélasse de grenade si vous aimez le goût sucré/acide. Goûtez à nouveau.
4. Dressez dans un joli bol, avec délicatesse et amour, comme le précise joliment Joumana, et garnissez avec un peu d'huile d'olive. Vous pouvez ajouter quelques graines de grenade. Servez à température ambiante.
Haricots Verts à la Sauce Tarator ...
Ingrédients :
- 250 g de haricots verts équeutés
- 1/2 tasse de tahini
- 2 gousses d'ail épluchées
- 1/2 tasse de jus de citron
- 1/3 tasse (ou plus) d'eau
- Sel
- persil haché
Préparation :
1. Faites bouillir ou cuire à la vapeur les haricots. Écrasez l'ail dans un mortier avec une pincée de sel et transférez la pâte d'ail dans un bol. Versez dessus le tahini, le jus de citron et l'eau en remuant sans cesse jusqu'à ce que la sauce soit lisse et onctueuse. Si elle est trop ferme, ajoutez encore de l'eau.
2. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement. Versez sur les haricots, remuez bien, ajoutez un peu de persil et servez.
Kibbet al-batata ... ou Kibbe à la Pomme de Terre ...
Ingrédients pour 8 personnes (ou deux fois plus dans un buffet ..)
- 8 pommes de terre moyennes pour purée
- 1 gros oignon - 3 verres de boulgour fin trempé dans l’eau pendant deux heures
- 2 cuillerées à soupe de farine
- Sel, poivre blanc,
- ½ bouquet de menthe
- 1/2 cuillerée de paprika doux
- 1/2 cuillerée à café de cannelle
Pour la farce :
- 8 oignons moyens
- 1 verre de pois chiches cuits
- Sel, poivre, une pincée de piment de la Jamaïque, une pincée de cannelle
- 2 cuillerées à soupe de sucre
- 3 cuillères à soupe d'huile
Préparation :
1. Préparez la farce, qui peut être faite la veille : faites chauffer l'huile d'olive et faites revenir les oignons coupés en lamelles très fines, saupoudrés de sucre, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Saupoudrez-les de cannelle et de poivre de la Jamaïque, salez et poivrez bien, puis ajoutez les pois chiches, mélangez bien et éteignez le feu.
2. Préparez le boulghour et les pommes de terre : Placez le boulghour dans un bol et rincez-le sous l'eau courante.
3. Faites bouillir les pommes de terre dans de l'eau jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Épluchez-les et écrasez-les au presse-purée. Placez-les dans un grand saladier. Pilez les feuilles de menthe avec l’oignon dans un mortier. Ajoutez-leur les épices, le sel et le boulgour. Ajoutez enfin les pommes de terre en purée et pétrissez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
4 Huilez un plat en pyrex allant au four. Transférez dedans la moitié du mélange de pommes de terre et boulgour. Remplissez un petit bol avec de l'eau et avec les doigts humides, étalez la pâte de pommes de terre dans le moule en une couche fine et lissez.
5. Étalez la farce d’oignons et boulgour. Placez le reste de la pâte de pommes de terre sur la garniture, un peu à la fois, en lissant avec les mains. Tracez avec la pointe d’un couteau deux lignes en forme de croix allant jusqu’au fond du plat et d’autres plus superficielles formant des triangles et des trapèzes (voir photo). Ajoutez de l’huile d’arachide de façon à ce qu’elle couvre la surface du plat. Mettez à four chaud jusqu’à obtenir une coloration dorée, soit de 25 à 30 minutes. Servez tiède ou froid.
Pommes de Terre au Pesto de Coriandre ... Un délicieux plat du Sud du Liban ...
Ingrédients :
- 700 g de petites pommes de terre
- 2 cuillères à soupe d'ail écrasées avec une cuillère à café de sel (environ 12 gousses)
- 1 bouquet de coriandre, feuilles hachées
- 1 cuillère à café de flocons de piment fort ou 1 piment fort, frais et haché finement
- 1 citron, en jus ou en quartiers et présenté avec le plat
- 3 tasses d'huile végétale pour frire les pommes de terre
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive extra-vierge
Préparation :
1. Première étape: Faire le pesto à la coriandre (Aliyeh). Il peut être fait à l'avance. Écrasez les gousses d'ail avec le sel dans un mortier. Chauffez l'huile d'olive dans une petite poêle et ajoutez l'ail et le coriandre hachée. Faites frire le mélange pendant deux minutes jusqu'à ce qu'il soit parfumé. Ajoutez le piment ou les flocons de chili. Faites frire une minute de plus. Retirez du feu.
2. Deuxième étape: Faire frire les pommes de terre.Pelez les pommes de terre et coupez-les en petits dés. Placez-les dans un bol d'eau froide au fur et à mesure. Séchez les pommes de terre coupées et faites chauffer les 3 tasses d'huile dans une friteuse.Faites frire les pommes de terre jusqu'à ce qu'elles soient dorées et retirez-les de la friteuse en les plaçant sur une assiette recouverte de papier absorbant pour absorber l'huile en excès.
3. Ajoutez les pommes de terre au pesto d'ail et de coriandre. Mélangez bien.
4. Pressez le jus d'un citron sur les pommes de terre ou servez avec des citrons en quartiers sur le côté de l'assiette.
5. Servez à température ambiante.
Laban bi khyar / Yaourt au Concombre ... Une recette de Paris-Alep, encore une fois ...
Ingrédients :
- 4 yaourt à la grecque (600g)
- 1 concombre normal ou 3 petits concombres libanais
- 2 cuillerées à soupe de menthe séchée
- 2 gousses d’ail
- 1 cuillerée à café de sel
- de la menthe fraîche pour décorer
Préparation :
Mélangez les yaourts pour les assouplir. Rincez le concombre et coupez-le en petit dés.. Ajoutez les dés de concombres au yaourt, la menthe séchée, l’ail pilé et le sel. Mélangez. Réservez au frais.
Feuilles de Vignes Farcies ...
Ingrédients :
- 500 g de feuilles de vignes en bocal
- 500 g de riz
- 175 g de cébettes hachées
- 2 gros oignons hachés
- 25 g de persil plat dont vous hacherez les feuilles
- 15 g d'aneth haché
- 45 cl d'huile d'olive
- 4 cuillerées à soupe de pignons
- 60 cl d'eau bouillante
- 5 cuillerées à soupe de jus de citron
Préparation :
1. Rincez les feuilles de vigne et enlevez les grosses nervures. Portez une casserole d'eau à ébullition et y blanchir les feuilles par petites quantités. Égouttez-les et laissez-les refroidir. Couvrez le fond d'une grande casserole des feuilles de vigne abîmées du bocal.
2. Mettez la cébette et les oignons dans une passoire. Saupoudrez d'un peu de sel et mélangez. Rincez et pressez pour éliminer le plus d'eau possible.
3. Mélangez le riz, les oignons, les herbes, la moitié de l'huile, les pignons de pin et les raisins dans une poêle. Salez et poivrez. Ajoutez un grand verre d'eau et placez à feu doux pour que l'eau soit absorbée par le riz et que ce dernier commence à ramollir un peu. Retirez du feu.
4. Étalez une feuille de vigne sur le plan de travail, face brillante contre le plan. Déposez une cuillerée à soupe de farce au riz au milieu. Repliez les coins sur la préparation et roulez la feuille sans serrer pour obtenir un petit ballot. Continuez jusqu'à épuisement des ingrédients.
5. Disposez les ballots bien serrés dans la sauteuse, côte à côte, jointure vers le bas. Faire plusieurs couches si nécessaire. Versez doucement l'huile restante, l'eau bouillante et le jus de citron sur les feuilles de vigne. Posez un poids sur les feuilles de vigne pour qu'elles ne s'ouvrent pas pendant la cuisson, par exemple une assiette retournée. Couvrez la casserole et portez à ébullition. Baissez le feu et laissez mijoter une quarantaine de minutes, jusqu'à ce que toute l'eau soit absorbée. Retirez du feu, placez une serviette en coton entre la casserole et le couvercle, pour absorber la vapeur, et laissez refroidir.
Muhammara ... ou Purée de Poivrons aux Noix ...
Ingrédients pour obtenir 400 g de muhammara ...
- 3 grands poivrons rouges
- 4 gousses d'ail
- 50 g de noix (mais vous pouvez doubler la dose facilement)
- 3/4 cuillerée à café de cumin moulu
- 1 cuillerée à soupe de mélasse de grenade
- 1 petit oignon blanc
- 1 cuillerée à café de paprika fumé
- 1 cuillerée à soupe de sel
- 1/4 tasse d'huile d'olive
Préparation :
1. Placez les noix dans un bol, ajoutez de l'eau pour couvrir et laissez tremper pendant une heure.
2. Pelez les gousses d'ail, hachez et mettez-les dans un mortier avec du sel. Pilez et récupérez une purée l'ail.
3. Lavez les poivrons et déposez-les sur une plaque couverte de papier d'aluminium sous le gril du four, en les retournant au bout de quelques minutes jusqu'à ce que la peau soit bien carbonisée. À ce stade, placez les poivrons dans un sac en plastique avec quelques cuillères à soupe d'eau, fermez le sac hermétiquement pendant 10 minutes. Ouvrez le sachet et décollez les peaux de poivrons. Coupez les poivrons et jetez toutes les graines et les parties blanches de l'intérieur, ainsi que la tige.
4. Pelez l'oignon et coupez-le en quartiers.
5. Placez les poivrons, l'oignon, l'ail écrasé, les noix égouttées, le cumin, la mélasse de grenade, le piment rouge en pâte ou le paprika fumé et l'huile d'olive dans le bol d'un robot culinaire. Mixez pendant une minute ou jusqu'à ce que le mélange soit lisse mais toujours épais et avec une certaine texture. Goûtez pour rectifier l'assaisonnement et transférez la sauce dans un bol. Couvrez et réfrigérez.
Bien, je crois qu'on en a fini avec les choses salées !!! :-)
Passons au sucré, maintenant ...
C'est toujours apprécié, un bon choix de desserts, sur un buffet. Chacun pioche dans ce qu'il veut ... et les plus gourmands goûteront à tout !
Avec un thé à la menthe ou un café blanc ... Elle est pas belle, la vie ?
Mouhallabieh ... Ou petits flans aux parfums orientaux ...
Ingrédients pour 6 personnes : (ou bien plus de plus petites portions, comme ici ...)
- 1 l de lait entier
- 100 g de maïzena (ou de farine de riz, plus classiquement)
- 125 g de sucre en poudre
- Eau de fleur d'oranger (de la vraie de bonne qualité, pas de l'arôme artificiel)
- 1 cuillerée à café de gomme arabique pilée ou mieux, de mastic
- Pistaches non salées grossièrement hachées pour décorer
Préparation :
1. Diluez la maïzena avec un peu d'eau et mélangez bien pour éviter les grumeaux. Ajoutez alors le reste du lait et le sucre en poudre. Faites chauffer sur feu moyen et tournez jusqu’à épaississement. Ajoutez alors la gomme arabique et l'eau de fleur d'oranger (goûtez au fur et à mesure que vous en ajoutez, les différentes marques ont des puissances aromatiques très différentes et si l'on en met trop, le dessert prend une amertume pas forcément plaisante ...). Laissez bouillir encore 2 minutes en mélangeant encore. Attention à ne pas laisser brûler le fond de la casserole. Baissez le feu et continuez à laisser épaissir cette crème selon votre goût. Si elle est très épaisse, vous pourrez démouler vos flans lorsqu'ils auront refroidi. Si elle est plus légère, vous les servirez tels quels ...
2. Versez dans des ramequins passés rapidement sous l'eau froide et égouttés mais non séchés et mettez au frais une nuit au moins. 3. Pour servir, je confectionne un sirop avec du miel liquide au parfum pas trop prononcé (le miel d'oranger se prête bien à cet exercice ...) et un peu d'eau de rose ... Je démoule, ou pas, mes petits mouhallabieh bien frais et je les arrose de ce sirop bien frais ... Je parsème de pistaches concassées ... ou, comme ici, d'amandes effilées. je n'avais plus de pistaches, au moment de servir ! ;-)
Knafeh bel jebneh ...
Ingrédients :
- 250 g de pâte knafeh ( elle se vend par paquet de 500g, sous le nom de pâte kadaïf)
- 250 g de brousse
- 125 g de beurre clarifié
- un peu de lait
- 250 ml de sirop de sucre (
- une poignée de pistaches décortiquées non salées
Préparation :
1. Dans le bol d’un robot, placez les 250 g de pâte, et mixez très finement, de façon à obtenir de petits vermicelles)
2. Faites fondre le beurre et mélanger à la pâte hachée. Laissez reposer une trentaine de minutes, le temps que la pâte absorbe le beurre.
3. Chemisez un moule rond (à tarte) de papier sulfurisé (pour faciliter le démoulage).
4. Ajoutez un peu de lait pour humidifier et ramassez la pâte et déposez la moitié dans le moule. Aplatissez avec les mains. Etalez ensuite le fromage par-dessus sur toute la surface. Enfin, déposez l’autre moitié de pâte et égalisez la surface. Enfournez dans un four préchauffé à 180°C pendant 25 minutes environ, le temps que le fond prenne une couleur dorée. À la sortie du four, retournez le moule sur une assiette de présentation. Puis arrosez généreusement de sirop de sucre froid et parsemez de pistaches concassées ou moulues.
Un Baklava en 10 minutes ... Juste divin ... merci Joumana ...
Ingrédients pour un plat de 23 cm x 33 cm, soit 24 baklavas ou 48 mini-baklavas :
- 350 g de pistaches pelées et hachées grossièrement dans un robot culinaire (j'ai utilisé un mélange de pistaches et d'amandes à parts égales, torréfié au four une dizaine de minutes)
- 1 tasse de sirop. Voir la note sur la façon de rendre le sirop au bas de la recette.
- 1 tasse de beurre non salé, fondu et clarifié. (Voir la note en bas de la recette sur la clarification de beurre)
- 1 paquet de 500 g de pâte phyllo
Préparation :
Avant de commencer assurez-vous que tous les ingrédients sont prêts et placés à proximité, sur votre plan de travail.
Première étape : Placez les pistaches et les amandes hachées dans un bol et versez 4 cuillerées à soupe de beurre fondu dessus, ainsi que 2 cuillerées à soupe de sirop. Mélangez de façon à bien enrober les amandes et les pistaches concassées.Graissez votre plat avec un peu de beurre fondu.
Deuxième étape : Ouvrez le paquet de pâte phyllo et déroulez-le. Placez votre plat sur le paquet de feuilles et découpez les feuilles avec une paire de ciseaux, de la taille du plat + 1 petit cm. Gardez les chutes, surtout, qui seront utilisées froissées pour donner du volume au gâteau. Couvrez ces restes d'un torchon humide.
Troisième étape : Versez deux cuillerées à soupe de beurre clarifié sur le plateau. Étalez avec un pinceau.Prenez 2 feuilles de pâte phyllo et placez-les au fond du plat. Badigeonnez de beurre clarifié. Prenez 2 autres feuilles, répétez l'opération. Prenez encore 2 autres feuilles, puis 2 autres puis enfin 2 encore, jusqu'à ce 10 feuilles aient été utilisées. Couvrez les feuilles restantes avec le torchon humide.
Quatrième étape : Prenez 1 feuille de chute de pâte et froissez-la comme un morceau de papier de soie. Placez dans le plat, par-dessus les feuilles précédentes. Continuez en froissant les autres chutes et placez-les côte à côte, de façon à remplir toute la surface du plat. Versez du beurre sur ces feuilles froissées.
Cinquième étape : Placez deux grandes feuilles de pâte sur le dessus des feuilles froissées pour préparer une surface suffisamment lisse pour placer les pistaches et les amandes.Répartissez les pistaches et les amandes et lissez avec une grande spatule.
Sixième étape : Maintenant que le plat est recouvert d'une couche de pistaches et d'amandes, couvrez avec les dernières feuilles de pâte phyllo, en travaillant avec deux feuilles à la fois, comme au début, en brossant à chaque fois avec un peu de beurre.
Septième étape : Prenez un couteau avec une pointe émoussée ou une spatule et passez-la tout autour de la casserole en rentrant la pâte Phyllo à l'intérieur du moule.Avec un grand couteau bien aiguisé, coupez 3 colonnes (mesurer avec une règle si vous le souhaitez) et 4 lignes. Vous allez obtenir 12 carrés. Coupez les lignes diagonales dans les cases pour obtenir 24 triangles si vous voulez des triangles.Arrosez de beurre clarifié.Placez le moule dans un four à 180°C pendant 45 minutes ou jusqu'à ce que le baklava semble croustillant et joliment doré.
Huitième étape : Versez le sirop sur le baklava quand vous le sortez du four. Pour ce faire, utilisez une cuillère et versez le sirop chaud, une cuillerée à la fois dans les sections coupées du baklava. Après avoir arrosé de sirop, laissez reposer à découvert pendant quelques heures, puis coupez chaque morceau avec un couteau pointu. Le baklava se conservera très bien jusqu'à trois semaines ... mais il m'étonnerait fort qu'il résiste aux assauts de vos invités plus de ... trois heures ? ;o)
Comment faire le beurre clarifié ? Prenez 500 g de beurre non salé et placez-le dans une casserole à fond épais. Laissez le beurre fondre lentement, il va mousser en surface. enlevez cette mousse avec une cuillère à mesure qu'elle se forme. Laissez fondre complètement le beurre. Quand le beurre est clair, transférez-le dans un pot à travers un tamis sur lequel vous avez placé une serviette en papier ou un filtre à café. Le beurre clarifié est le liquide jaune clair qui reste. Lorsque vous êtes prêt à l'utiliser, il doit être réchauffé lentement. Le beurre clarifié se garde couvert dans le réfrigérateur pendant jusqu'à un an.
Comment préparer le sirop ? Mesurez deux tasses de sucre et une tasse d'eau et placez l'ensemble dans une casserole. Portez à ébullition, en remuant de temps en temps et faites bouillir pendant 10 minutes. Ajoutez une cuillère à café de jus de citron frais au sirop et laissez bouillir une minute de plus Ajoutez alors l'eau de rose et la fleur d'oranger et retirez du feu. Ce sirop, vous pourrez le garder pendant plusieurs semaines dans un contenant fermé au réfrigérateur.
Namoura ...
Une recette du blog "Cahier de Cuisine" ...
Pour 6 personnes (Pour mon buffet, j'ai doublé les doses ...)
Ingrédients :
• 250 g de semoule de blé dur, moyenne ou grosse
• 50 g de sucre
• 5 cuillères à soupe d'huile végétale
• 200 g de yaourt nature
• 1 sachet de levure chimique • 1 sachet de sucre vanillé
• Des amandes effilées pour la décoration
• eau de rose
Pour le sirop :
• 150 g de sucre
• 150 ml d'eau
• 20 g de beurre
• 3 cuillerées à soupe de jus de citron
• eau de rose
Préparation :
1. Dans un saladier, mélangez la semoule, le sucre, la levure et le sucre vanillé.
2. Ajoutez l'huile, le yaourt et une cuillère à café d'eau de rose puis mélangez à nouveau.
3. Versez dans un moule beurré rectangulaire en façonnant une couche d'environ 2 cm d'épaisseur bien plane.
4. Disposez une amande effilée au centre de chacun des petits carrés que vous découperez après la cuisson.
5. Faites cuire à four chaud à 180° pendant 20-30 minutes.
Pour le sirop :
1. Dans une casserole, versez l'eau et le sucre. Portez à ébullition.
2. Ajoutez le jus de citron et laissez bouillir à feu moyen pendant 10 minutes. Mélangez de temps en temps.
3. Retirez du feu puis ajoutez le beurre et une cuillère à café d'eau de rose.
4. Une fois le gâteau cuit, coupez en petits carré autour des amandes effilées et arrosez uniformément avec le sirop bien chaud.
Allez, quelques photos maintenant de la soirée ... La jeunesse a bon appétit ...
Les plus vieux aussi !
On hésite jusqu'au dernier moment à ressortir les tables ...
... mais l'orage gronde et je ne voudrais pas que la soirée soit ruinée par une averse.
Alors on commence la soirée dedans ...
... et on est bien content de notre choix car un terrible orage s'abat sur tout le monde au beau milieu du repas!
L'arak rafraîchit l'atmosphère ...
Comme d'habitude, tout le monde est content de se retrouver ...
Les gens se rencontrent ...
... bavardent ... J'espère que cette tradition du repas estival se poursuivra encore longtemps !!!
Déjeuner de restes -de beaux restes- au boulot de Philippe le lendemain midi ...
Paulo est venu nous rejoindre en vélo ... Il s'est découvert récemment une passion pour le vélo et son été cannois de glandouille lui permet de bien s'améliorer ... ;-) Mais ceci est une autre histoire, dont je vous reparlerai bientôt ! ;-)
En attendant, passez un beau mois d'août ... On se retrouve à la rentrée ?
Merveilleux! J'adore la cuisine orientale.
RépondreSupprimerBises,
Rosa
un magnifique billet une fois encore, celui-ci m'a beaucoup beaucoup plu et donné plein d'idées pour nos prochaines vacances !! merci aussi pour toutes les recettes libanaises, l'arak m'a rappelé de beaux souvenirs d'enfance, son odeur est liée à mon enfance, alors que j'allais en palestine dans ma famille, les petits gâteaux au fromage, la clôture de jasmin ... merci (smileyquifaitdespetitscoeursavecsesyeux) bisous !!
RépondreSupprimerAlors je boirai mon prochain verre d'arak à ta santé ! ;-) Bises
SupprimerMerci pour ce tom
RépondreSupprimerj'AI ENVIE DE DIRE
DOMMAGE C'EST DéJà FINI
tant j'étais à fond dedans
Tes photos sont d'une qualité extra et tes légendes tiennent en haleine
Tes recettes font saliver
Bon merci, ce billet , un parfait écho de la région que tu veux nous faire visiter
Bonne journée
Bon, le billet suivant, également grec, devrait être sympa lui aussi. Il va juste falloir patienter un peu ! ;-) Bisous
SupprimerBonjour Hélène,
RépondreSupprimerJ'ai zappé rapidement ton billet... trop tentant! Toutes ces belles places que vous visitez me plaisent, vraiment. Il me prendra toute une soirée pour lire tout le texte accompagnant les photos, je m'exécute donc ce soir. Avec grand plaisir!!
En passant, c'est vrai que les pissotières ont de la classe. Joli comme tout!
Il est bon de prendre du temps avec sa famille et les proches pour se ressourcer. La vie a ses hauts et ses bas, plus facile de vivre tout cela en belle compagnie. J'avoue traverser seule les tempêtes avec un compagnon workaholic qui se fait peu disponible. Pour la retraite, on verra. Mais bon, rien de parfait ici sur cette terre. Et j'ai de bonnes amies pour occuper mon programme. J'en suis fort heureuse.
À la reparlure,
Anne
A lire et a relire , il fait chaud , mais c'est un plaisir de te parcourir oh là là ta porchetta , j'en rêve , bonnes vacances
RépondreSupprimerJe ne la ferai aps tous les jours, cette porchetta, mais pour un grand pique-nique ou un buffet d'été, cela fait une jolie pièce de résistance ...
SupprimerQuel billet phénoménal:)
RépondreSupprimerje vais y revenir et revenir..pour lire tranquillement..
oui c'est beau Cannes..et Nice..et Marseille..et l'Italie etc..avoir tellement de beauté si près de son chez soi est presqu'incroyable.
Vous profitez de chaque moment de la vie..♥
Il est toujours aussi beau de vous voir..tous ensemble .
En tout cas..tes achats:) Bravo..tout!Pur le pique-nique..avec less attaches en cuir bleu..♥
ET dis-moi..c'est toi qui a mis toutes ces confitures en pots? Avec tout ce que tu fais?
J'aime bien les étiquettes..cute cute cute vintage.
Je me propose de faire la moussaka.ce sera ma première..
ta belle table libanaise et le menu..je n'ai que des éloges pour toi.
On voit bien que tu aimes ta vie et que tu es très reconnaissante pour tout.
C'est beau de voir.
♥
Coucou Monique, avec "un peu" de retard ... ;-) Oui, notre coin est beau et nous avons vraiment de la chance ... Je n'ai pas encore garni mon hamper mais il faut que je prenne mon temps ! POur ce qui est des étiquettes, merci Internet et Pinterest, hein ? ;-) Bisous
SupprimerQuel joli billet, entre espoir, tristesse et joie de vivre, aller de l'avant, ne jamais regarder derrière, nous offrir un regard sur Nice plein de beauté, nous donner envie encore et encore de découvrir une ville meurtrie, comme nous tous... mais à vivre plus que jamais ! Nous joliment promener entre France et Italie, qu'il est bon de vous lire et de vous vivre dans un partage épistolaire de notre temps, drôle de temps, mais voilà il est là... A nous de faire, de composer, j'aime ce que je devine de votre cœur... A bientôt ici, ou ailleurs... Sophie (celle qui aime tant l'Italie !)
RépondreSupprimerPour cela un grand MERCI
Voilà, je compose, c'est exactement ça ... Je compose avec ce qu'il y a de plus joli ... et j'essaye de reléguer le reste au second plan ! ;-) Bises, Sophie
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'habite sur Mougins, et je lis vos billets depuis longtemps. Cela m'intéresserait bien de connaitre le nom de la super brocante ;-)
Merci !
C'ets la brocante de Sunny Bank, Pascale.
SupprimerOn dirait que tu es dans un autre pays....Entre l'Italie et les Baléares....quelque pays où les poissons sont offerts (POULPE FRAIS À CE PRIX LÀ ????) et où la vie ressemble à l'Italienne Dolce Vita....Profite, profite....et pense un peu à nous !!!
RépondreSupprimerbises
C'est ce que je fais ... Je profite et je partage ensuite bien volontiers ! ;-)
SupprimerQuel bel hommage à Nice !
RépondreSupprimerTon festin libanais me plait beaucoup et m'inspire pour les repas d'été en famille.
Merci Hélène :)
bonne soirée, bisous.
Nice le mérite, cet hommage ... C'est une ville merveilleusement attchante ...
SupprimerEncore un magnifique billet bien gourmand. Merci Hélène et très bonnes vacances.
RépondreSupprimerMerci Hélène pour ce joli billet.
RépondreSupprimerEt oui il faut aller de l'avant malgré la tristesse, la colère, l'émotion, l'incompréhension ... (J'ai vraiment l'impression de me retrouver dans ce que tu laisses entrevoir de ton moral)) ... Et profiter de ce qu'il y a de beaux dans nos vies, se retrouver, se divertir ...
Et moi, ce qui me fait du bien aussi, c'est ton billet, que je reçois chaque fois avec bonheur, toujours dépaysant, divertissant, enrichissant et gourmand :-)
Je te souhaite d'excellentes vacances. Bises à tous.
J'ai refait le plein d'images du sud, quitté depuis 10 jours seulement mais que 2 jours de pluie ici m'avaient presque fait oublier! Un grand merci!
RépondreSupprimerEn plus, une mine de recettes libanaises où venir piocher un de ces jours....eh oui, la vie est belle et il faut tout faire pour qu'elle le reste!
Très bonnes vacances à toi et ta famille et à bientot pour d'autres aventures....
Nürnberg - ou j'habite - est la ville jumelée de Nice!
RépondreSupprimerMerci pour ce billet!
♥ Franka
ALors il faudra venir ! ;-)
SupprimerMerci pour cette merveilleuse ballade aussi bien culturelle que gourmande.
RépondreSupprimerQue tes articles font du bien au moral...
Bises et très belle journée
Tes photos donnent juste envie de s'asseoir tranquillement sur une petite place a l'ombre et d'oublier, quelques instants, le quotidien.
RépondreSupprimerMerci pour ces belles recetes libanaises.
Bel ete a toi et a ta famille.
Merci encore pour ce reportage niçois plein de couleurs! Cette ville est exceptionnelle et je suis de tout coeur avec toi lorsqu'il s'agit de m'associer à la douleur des Niçois après ce triste événement... Néanmoins c'est une belle revanche de rappeler à travers tes photos à quel point cette ville est belle :) J'aime aussi ton détour vers Marseille, cela fait quelques temps que je l'ai quitté et pourtant que de souvenirs! Quant à Gênes je ne connaissais pas mais ton reportage - et les avis très positifs d'une amie - me confirme que cette ville mérite plus que jamais le coup d'oeil :)
RépondreSupprimerTU dois aller faire un tour à Gênes ... Trois jours me semblent parfaits ! ;-)
Supprimerce billet est hallucinant .... bon été hélène !!!!
RépondreSupprimerTu as bien raison, continuons à profiter de la vie et partageons en toute convivialité en famille ou entre amis. C'est la meilleure arme face de ce monde qui devient horrible !!
RépondreSupprimerbisous à vous quatre
Merci Hélène pour ces beaux reportages sur ta région et le cœur que tu y mets à nous les transmettre. J'adore les lire, les relire et les savourer même lorsqu'ils sont "tristes" en transparence car cette tristesse je la partage. Bonnes vacances à une famille FORMIDABLE
RépondreSupprimerAmitiés de Mylène
Merci merci merci! Du vrai bonheur ton Billet ! Et tes lasagnes...Humm j'aurais bien voulu la recette !
RépondreSupprimerBises Hélène
Waouh, quelles ballades, il faut en effet profiter des belles choses et de ceux qu'on aime. Ce repas libanais était une merveille je vais sûrement tenter quelques recettes rapidement. Chez nous encore quelques jours de congés avant la reprise, toutes les bonnes choses ont une fin mais en route vers de nouvelles aventures. Des biz et bonne rentrée à toi.
RépondreSupprimerOn a encore plein de balades en stock et on vous attend pour les faire ! ;-) Bises à la famille !
SupprimerC'est un beau voyage culinaire que tu nous offres Hélène, les recettes me font saliver.
RépondreSupprimerC'est vrai que ces vacances d'été 2016 laisseront une certaine tristesse à nous tous...
Bises.
Il va falloir vivre avec ça, Annick ... On n'y peut rien, c'est juste comme ça !
SupprimerIl m'a bien servi ton billet, même si Noura m'a un peu aidé pour certaines recettes libanaises. Vivement ton prochain sur la Grèce, je me régale d'avance.
RépondreSupprimerJe vous embrasse et très bonne rentrée.
Noura est un bon allié. J'aime bien les boutiques Mavrommatis, aussi ...
SupprimerNice, Fréjus, Cannes, Vintimille, Gènes, Estéron, Marseille et j'en oublie, j'en ai le tournis. Merci Hélène, j'ai eu plaisir à t'accompagner. Comme j'aurais aimé partager la porchetta sur la plage ainsi que le repas libanais (des cuisines qui me parlent). A bientôt! Mimi
RépondreSupprimerIl faudra descendre un jour, Mireille ! ;-)
SupprimerQuel bel été vous avez passé malgré tout..... Je n'ai pas eu le temps de passer voir Lolo mais heureusement je commence un cycle voile avec ma classe le 15 septembre.....
RépondreSupprimerTon buffet libanais est magnifique et me donne plein de belles idées tout comme tes excursions ! Je pense qu'on essaiera d'aller voir l'expo d'Andy Warhol à la Toussaint....
Bonne rentrée....
Si elle est comme les autres expositions du Palais Ducal, elle devrait être superbe, cette expo Warhol ... Bises
SupprimerBonjour Hélène ; quel billet ! Je viens de découvrir ton blog , dommage que le prochain ne vienne pas encore ; pourrais tu me dire ou tu as acheté ces jolis verres à thé avec des chameaux ? Bonne rentrée . Claude
RépondreSupprimerBonjour Claude et merci pour la visite. Mes verres ont une vingtaine d'année et venaient de chez Ikea, je crois. Au plaisir de te retrouver ici ... dès que le prochain billet sera sorti ! ;-)
SupprimerHello Hélène,
RépondreSupprimerQuel billet ! Oui ton sud est beau et chaleureux ! A chaque nouvelle étape, on se dit que l'on a vu le meilleur et puis tu proposes autre chose... Coup de coeur pour l'Estaque et ce Marseille qui a tant de charme. La planète est bien agitée et on ne sait pas de quoi sera fait demain. IL faut vivre pleinement, profiter des gens que l'on aime et des bons moments qui se présentent à nous. La rencontre France-Irlande est un bel exemple.
Je me suis arrêtée à Genes car je préfère prendre mon temps et digérer tous ces bons plats. Surtout les trofie au pesto :D !
A très vite. Bon dimanche et des bisous
Tu as raison, il faut savoir prendre son temps, Marielle ! ;-) Bises
SupprimerCoucou Hélène
RépondreSupprimerTu donnes envie de suivre tes pas, de se balader et de profiter de cette dolce vita. La citronnade froide et le beignet chaud me parle.
C'est toujours un régal de suivre tes pas, ces recettes libanaises, un bonheur.
Ca donne envie de faire revenir l'été fissa.
Bise bien amicale