Bon, je sais, les billets de printemps, c'est au printemps qu'il faudrait les publier, idéalement, mais ce n'est qu'aujourd'hui, après trois semaines de jolies et reposantes vacances, que je trouve le temps de m'y atteler !
Et comme chez nous, l'Italie est souvent à l'honneur au printemps, je vous emmène maintenant à Imperia, et puis précisément, dans un premier temps, à Oneglia ... Oneille en français. L'une de onze cités qui furent rapprochées pour former la ville d'Imperia, chef-lieu de la région du même nom, en Ligurie.
C'est joli, Oneglia, et la ville a une histoire. Une histoire plutôt riche, comme celle de toutes ces cités que se disputèrent les différents pays et comtés locaux ! ;-)
Oneille était une principauté enclavée dans la République de Gênes. Cette principauté appartenait autrefois à la maison Doria qui la vendit avec ses environs au duc de Savoie, Emmanuel-Philibert en 1579.
De 1614 à 1796, puis de 1814 à 1848, elle fut le siège de l'une des quatre préfectures du ressort du Sénat de Nice (avec Nice, Sospel et Barcelonnette).
Oneglia n'était pas fortifiée et fut assiégée plusieurs fois.
Comme elle disposait d'un port sur la Méditerranée et que son terroir était riche en vin, huile d'olive et fruits, elle nourrissait des échanges réguliers avec Marseille au XVIIIe siècle, particulièrement pour la vente de l'huile d'olive qui entrait dans la composition du savon de Marseille.
En 1801, elle fut cédée par la France, avec la ville de Loano, à la République de Gênes. Ce qui nous amènera rapidement à aller découvrir Loano, je pense. Ainsi, de fil en aiguille, je finirai par la connaître, notre histoire locale ! Et ce n'est pas une mince affaire, je vous assure ... ;-)
Allez, prenons nos pieds ... ou bien une jolie Vespa, pour partir découvrir la ville.
Pour ceux qui arriveraient en voiture, le mieux est de se garer dans le parking découvert, juste derrière l'ancienne usine de pâtes Agnesi, au bord de la mer. Il est pratique et central, c'est un vrai plus en Italie !
Je dis ancienne usine parce que la production vient d'être délocalisée, au grand émoi de la population d'Oneglia, un peu plus haut dans la montagne piémontaise, vers Cuneo.
Je ne sais ce qu'ils feront de ces bâtiments mais c'est un peu dommage ... Voilà désormais une magnifique friche industrielle.
Pas sûr qu'ils en fassent un lieu de culture, comme parfois ... Enfin, nous verrons ...
Il est presque midi et nous voilà sur le port d'Oneglia, donc ...
Les terrasses des restaurants sont encore vides ...
Le port est bordé d'arcades ...
... surplombées de petits immeubles aux façades colorées.
À côté des petits bateaux de pêche qui ramènent leur butin précieux le matin ...
... on trouve de plus grosses bêtes ! ;-)
C'est joli, hein ?
On est lundi et ce bateau ne pratique pas aujourd'hui sa restauration à bord.
C'est dommage, j'aurais adoré essayer cela ! À voir pour une prochaine fois ...
Pour l'instant, une seule dame vend encore du poisson dans la petite criée locale ... Les autres pêcheurs sont certainement rentrés depuis longtemps ...
Mettons-nous donc en quête d'un restaurant sympathique ...
... histoire de casser une petite graine avant de se mettre en route à la découverte d'Imperia. Cela nous prendra un peu de temps, j'imagine ...
L'ombre de ces arcades doit être hyper-plaisante lorsqu'il fait très chaud ...
Mais pour l'instant, nous, on cherche le soleil ! :-)
Les plats ligures sont partout à l'honneur. Ça fait plaisir ...
Je crois que nous avons trouvé notre resto du jour.
Ce menu me conviendrait très bien et les jeunes gens qui nous accueillent sont tout à fait sympathiques !
On s'attable donc devant le menu du jour, griffonné comme souvent sur une feuille de papier, de la plus simple des manières. Et ça me plaît. Au moins, on sait que les menus sont faits au jour le jour ...
Au-dessus de nous, des cordes à linges ! :-)
Le pain et la carafe de Pigato, un cépage blanc très local, sont tout de suite posés sur la table.
Très vite, nos paccheri aux "scampetti" et asperges arrivent. Une délicatesse !
Quant à l'assiette de friture de Philippe, alliant poissons frais, calmars, gambas et légumes, elle est impressionnante aussi ! Et délicieuse, de surcroît.
On se régale !
Un petit café pour couronner ce déjeuner de roi ...
Encore un peu de soleil en attendant l'addition ...
... et l'on repart marcher sur le quai.
Nous voilà devant le marché Andrea Doria. Pour ceux qui ont déjà visité Gênes avec moi, ce nom devrait vous dire quelque-chose ... ;-) Pour les autres, un petit rappel ? Vous rencontrerez Andrea Doria bien souvent, si vous arpentez la Ligurie avec moi. Cet illustre amiral naquit à Oneglia en 1466. Il mena longtemps une vie de condottiere (les condottieri étaient des chefs d'armées de mercenaires) au service d'Innocent VIII, du duc d'Urbino et de Ferdinand Ier de Naples avant de partir en Corse pour y mater une insurrection.
Un peu plus tard, il lutta aux côtés des Fregoso, l'une des grandes familles patriciennes génoises, contre les Français, alors maîtres de Gênes. Après la bataille de Marignan, il changea de camp, passa à la solde de François Ier, puis de Clément VII et devint amiral de la flotte génoise. Il participa à la reprise de la ville aux Espagnols.
En 1528, fatigué d'attendre que François Ier ratifie les promesses faites à la république de Gênes et attiré par les propositions de Charles Quin, il passa au service de celui-ci et obtint que l'indépendance de Gênes soit respectée. Le 13 septembre 1528, les Génois l'accueillirent comme leur sauveur. Il jouit donc encore d'un certain prestige dans la région, vous voyez ?
Bon, tout ça pour dire qu'on est devant un petit marché couvert qui porte son nom ! ;-)
Et qui si ses commerces sont d'un intérêt relatif, il possède tout au fond de la salle un très joli escalier en colimaçon ...
On ressort et on passe devant quelques très vieilles boutiques. Le restaurant U Papa en est une. La voici côté pile ...
... et puis côté face.
Nous voilà très vite sur la piazza San Giovanni...
... au pied de la collégiale Saint Jean-Baptiste.
Le sol en galets est élégant ...
... et le bâtiment, magnifique !
L'église est malheureusement fermée à cette heure-ci. Il nous faudra revenir ... C'est toujours la même chose ... et c'est bien ainsi ! ;-)
En face, une vieille devanture de boucherie tout en marbre.
Et partout aux fenêtres, de belles potées fleuries !
Comme à Gênes et à Turin, on trouve ici de belles arcades.
Les boutiques sont moins sophistiquées que dans ces deux grandes villes mais l'ambiance est là.
Voici une belle pharmacie ...
... prise juste pour ma maman, en attendant qu'on l'emmène la voir très vite ! ;-)
Après les Vespa, on croise beaucoup de triporteurs. Ça a un charme fou, je trouve, un triporteur.
Nous passons ensuite sur la promenade du bord de mer ...
J'aime beaucoup les plages italiennes : Elles sont toujours bien ordonnées, avec leurs rangées de parasols colorés.
Le terme de dolce vita se comprend bien, dans ce contexte-là ...
Et puis le lundi 8 mai est un bon jour pour venir se promener en Italie. C'est férié chez nous mais pas ici. On est donc très tranquille ...
Retour sur le port. Un triporteur vient chercher la cargaison d'un bateau de pêche arrivé il y a quelques minutes.
Un goéland est d'ailleurs prêt à récupérer un poisson qui s'échapperait malencontreusement d'une cagette.
Je cherche la Piazza Dante et nous repartons donc dans la ville. Nous passons devant l'ancien siège de l'huile d'olive SASSO, aujourd'hui transformé en chambre de Commerce ...
Oneglia était donc la ville des pâtes et de l'huile d'olive ... Voilà un programme comme je les aime !
Saluons les canards en traversant la rivère Impero ...
... et dirigeons-nous vers la Piazza Dante. Cet élégant bâtiment est l'ancien palais communal. C'est ici que se trouvait le siège du gouvernement d'Oneglia et il abrite encore quelques services publics.
Toute proche, voici une pâtisserie célèbre. Vous êtes chez Piccardo, l'un des très vieux établissements chics de la ville.
Nous n'avons vraiment plus faim et nous devrons donc revenir très vite goûter les douceurs proposées par la maison !
Nous reprenons donc notre voiture ...
... pour procéder à la seconde partie de notre visite d'Imperia.
On traverse le "torrente Impero" et quelques minutes plus tard, nous voici ...
... à Porto Maurizio, dans la partie historique de la ville ...
... prêts à entamer le tour très bien expliqué sur ces panneaux disséminés façon jeu de piste dans la ville ...
Je salue l'initiative, qui rend la visite bien plus attractive !
Le démarrage se fait depuis la façade du Duomo ... Pour le moment, il y a un enterrement dans l'église. Nous reviendrons donc un peu plus tard ...
Voici l'entrée de la -très- vieille ville ...
Cette partie de la ville a été restaurée récemment ...
... et la promenade, facile même si ça grimpe un peu, ...
... est bien jolie.
On rentre dans le vif du sujet en passant sous cette arche ...
Les façades ocres sont merveilleuses, sous ce soleil éclatant ...
Et sous les arches, enfin un peu d'ombre ...
Je ne vais pas vous embêter avec des tas d'explications ...
Si un jour vous passez par là ...
... vous lirez comme nous les panneaux pour découvrir l'histoire de cette ville, qui fut autrefois très très liée à celle de Gênes ...
Vous découvrirez ses palais ...
... et ses vieilles et hautes maisons ...
Vous saluerez la Vierge à chaque coin de rue ... ou presque ...
Vous passerez dans des coins ravissants, je vous le promets ...
... sans risquer un seul instant de vous perdre ...
... puisque, je le répète, très bien guidé.
Vous aurez parfois l'impression d'être seul au monde ...
Un peu comme dans un décor de cinéma, en fait ...
Alors bien sûr, il y a des habitants, dans ce vieux et beau quartier .... Sans doute sont-ils bien cachés chez eux, se protégeant de ce soleil si vif ... Du linge sèche aux fenêtres. J'aime ça, en Italie ...
Surplombant la mer, voici le très bel oratoire San Pietro ... Le plus vieil édifice religieux d'Imperia. Au départ, sans doute vers le XIIème siècle, petite chapelle votive destinée à la Compagnie des Marchands, il passa ensuite entre les mains de deux grandes familles locales entre 1400 et 1500. Elle appartient depuis 1599 à la confrérie des Disciples de Saint-Pierre. Je ne sais s'il se visite. Aujourd'hui, en tout cas, ses portes sont closes ...
Mais ce que je vois depuis cet oratoire, c'est un très chouette panorama.
En tournant sur la gauche, on arrive très rapidement ...
... aux loges de Santa-Chiara. Cette galerie ouverte sur la mer longe un monastère édifié autour du XVIIème siècle, encore habité par une poignée de soeurs recluses, donc non visitable. La balade sous les arcades, elle, est possible et hautement recommandable.
Et vous ne serez pas déçu par la vue que vous aurez la chance d'avoir pour vous -presque- tout seul !
En redescendant un peu, on longe encore de jolies petites chapelles ...
... encore d'anciens palais qui, si l'on ne lève pas la tête, passeraient presque inaperçus, loin de leur superbe d'autrefois mais laissant néanmoins planer sur la ville leur charme suranné ...
Reprenez votre souffle et sachez quand même qu'ici, on grimpe des ruelles, on grimpe des volées de marches d'escaliers ...
... mais qu'à chaque coin de rue, la récompense est là.
Allez, il est temps, après cette longue journée, de redescendre à Oneglia et d'aller faire nos courses. Comme je vous le disais, même si l'usine a été récemment délocalisée un peu plus haut dans le Piémont, Agnesi est encore la marque de pâtes locale !
Une fois notre coffre plein, on peut faire un dernier arrêt sur le port ...
... et aller prendre un petit apéritif ...
... sans doute un Aperol Spritz que l'on nous servira avec quelques piadine fourrées de délicieux produits locaux !
Le conducteur se contentera, lui, d'une micro-bière ! ;-) C'est que même si nous ne sommes pas bien loin de chez nous, il y a quand même une bonne heure ... et quelques poussières, aussi ... de route !
En rentrant, je sors du réfrigérateur une tête d'ail nouveau ainsi que mes jolies courgettes du marché. J'ai aussi un morceau de pancetta de toute beauté !
Quelques pâtes ... des penne ricce de chez Agnesi, justement ... Quelques oignons nouveaux ...
Et voilà, préparé en moins de temps qu'il ne le faut pour le raconter, un plat de pâtes absolument délicieux. Une dernière touche de pecorino romano un peu sec. Quelques gouttes d'huile d'olive ... Une fin de journée idyllique.
Un petit verre de sambuca noyée dans de l'eau fraîche pour arroser cela ? C'est très italien, la sambuca ... et surtout, c'est délicieux, qu'on la boive pure sur des glaçons en fin de repas, façon liqueur, ou noyée dans l'eau glacée comme ici ! La bella vita italienne, on y prend vite goût si bien qu'une semaine plus tard ...
... nous voilà repartis à sillonner la Ligurie. La Ligurie proche de chez nous, en fait ...
On s'éloigne un peu de la côte et, comme chez nous, on grimpe tout de suite dans la montagne.
Sur les arbres sont annoncées les fêtes votives des villages du coin ...
Je vous emmène aujourd'hui au-dessus d'Apricale, un ravissant village que nous irons visiter une autre fois ... je ne peux pas vous faire une visite exhaustive de la région en une seule fois ! ;-)
Notre village à nous est perché sur la crête d'une montagne et s'appelle Perinaldo.
Attention, la route est belle mais elle surplombe souvent le vide et elle est aussi très, très étroite par endroits ...
Perinaldo est un village de pas loin de 1000 habitants qui fut annexé au Comté de Nice en 1793 et devint alors chef-lieu de canton du département des Alpes-Maritimes. Un véritable balcon sur les Alpes ligures.
On dit que Perinaldo possède l'un des centres historiques les plus pittoresques de l'arrière-pays d'Imperia.
C'est vrai que c'est joli ...
C'est aussi la patrie de l'astronome de Louis XIV, un Franco-Italien nommé Gian Domenico Cassini. Il y a d'ailleurs un observatoire que l'on peut parfois visiter le soir à l'extrémité Est du village ...
C'est en effet la patrie d'une excellente huile d'olive DOP et d'un artichaut, justement appelé l'artichaut de Perinaldo, qui bénéficie de l'appellation de produit Slow Food.
Cet artichaut-là fut importé à l'époque Napoléonienne de Provence.
Il est très tendre et sans épine et grandit ...
... de façon presque sauvage ... On le cueille durant les mois de mai et de juin.
Le deuxième dimanche de mai se déroule une manifestation à laquelle je veux venir depuis des années ... sans jamais réussir à le faire ! ;-)
La Manifestation gastronomique de l'artichaut de Perinaldo et de l'huile d'olive Taggiasca.
Une vraie fête de village avec orchestre de rue ...
... et petit marché paysan ...
... avec produits du cru ...
... sur la place principale du village.
Il y a quelques animations autour de cette fierté du pays ...
... et on peut surtout y déguster l'artichaut local sous de multiples formes traditionnellement cuisinées par des gens du pays.
Pour l'instant, on continue à se promener.
On goûtera à toutes ces bonnes choses dans un moment.
Cela nous mettra en appétit, de marcher un peu !
Un petit tour dans l'église ...
... Saint-Nicolas de Bari ...
... érigée en 1489.
Soudain, la place se vide ...
... et une longue queue commence à se former derrière l'église ...
Une grande place surplombant le vide sur laquelle des hommes et des femmes s'activent. L'épluchage des artichauts est un gros boulot, surtout à cette échelle ! ;-)
L'orchestre fait une petite pause ...
... cependant que les cuisiniers commencent à travailler à un rythme soutenu ! Les trofie sautent dans les poêles ...
De la cuisine-minute dans une fête de village ... j'adore !
Cette sauce saturée d'artichauts est une merveille !
Les "secondi" sont délicieux aussi, notez bien ...
Nous nous partageons deux belles assiettes de ragoût d'agneau aux artichauts et aux fèves ... Un régal !
Avec une bouteille de vin blanc bien frais ...
... nous voilà presque au Paradis !
Après ces trois assiettes de trofie et ces deux autres de bocconcini d'agneau, aucun de nous trois n'a plus faim au moment du dessert. Et pourtant, qu'ils sentent bon, ces beignets à la pomme et à la grappa qui cuisent devant nous ! De tout petits morceaux de pommes macérés dans de la grappa plongés par grandes cuillerées dans une pâte épaisse et jetés à la friture au moment de la commande !
On s'en partage une assiette quand même !
Après cela, même s'il fait bien chaud, on fait un peu de sport dans les ruelles ombragées du village.
Quelques arrêts quand même sur de jolies placettes ...
... à regarder une belle porte en bois ...
... ou bien une autre ...
... à s'extasier devant un triporteur orange ...
... ou une vieille Fiat bien cachée sous un arbre ...
Un autre arrêt au bord d'une petite fontaine ...
... heureusement installée sous une grosse arche de pierre qui nous protège des ardeurs du soleil !
Dans les rues, il n'y a pas âme qui vive ...
J'allais dire "pas un chat" ...
... mais ce serait mentir ! 😀
Sur les murs du village, on a gardé quelques traces de l'Italie fasciste sous les crépis rénovés ...
Ici, le temps s'écoule lentement ...
... lentement ...
En remontant à la voiture, on tombe sur un chouette menu que je vous mets ici pour vous donner quelques idées de déjeuner pour le weekend prochain !
L'église qui jouxte l'observatoire est ouverte, nous y entrons donc ...
C'est ici que se trouve, sous les bancs en bois, le tombeau de la famille Cassini.
On redescend sous les oliviers, au milieu des champs d'artichauts ...
... et des rangées de vignes ...
... jusqu'à Dolceacqua, à juste une dizaine de kilomètres de Vintimille.
Voilà encore une petite ville à voir, Dolceacqua. Saviez-vous qu'elle appartint au Comté de Nice jusqu'en 1860 ?
Un vrai petit village de rêve, situé sur les bord de la Nervia, ...
... couronné par un vieux château des Doria, resté en ruine depuis les attaques de l'artillerie franco-espagnole, venue s'emparer du Comté de Nice en 1744.
Dolceacqua, c'est un dédale de ruelles médiévales, d'abord ...
Ces "caruggi" très pittoresques, surmontés d'arches de pierre qui réunissent les hautes maisons entre elles, serpentent depuis la rivière vers le château .
La lumière peine à se faufiler, créant cette atmosphère un peu magique propre aux petits villages du coin ...
Ici, dans cet arrière-pays si proche de chez nous, on est encore une fois au beau milieu du Paradis terrestre : L'huile de la Riviera
Ligure DOP, l'olive Taggiasca ...
... et surtout, le vin Rossese di Dolceacqua
DOC y ont en effet élu domicile !
La promenade dans cette atmosphère médiévale ...
... est vraiment agréable ...
On croise pas mal de restaurants aux cartes alléchantes ...
Le lapin grillé ou cuisiné à la mode de Ligurie avec du vin rouge local, des olives tout aussi locales et des pignons de pin, les raviolis beurre et sauge, les trofie au pesto ou encore les "michette" (prononcez miquétté), ces petites brioches moelleuses que l'on célèbre d'ailleurs lors d'une fête estivale locale ... tout donne horriblement faim ! Heureusement que l'on a déjà largement déjeuné !!!
Un pont romain rapproche les deux parties de la ville : La Terra, celle sur laquelle se situe le château en ruine ... et le Borgo, dans lequel nous irons traîner dans un instant.
Ce pont très pittoresque est représenté sur pas moins de quatre toiles de Claude Monet, qui fut, lors d'un voyage dans la région, ensorcelé par la magie des lieux.
Nous sommes séduits aussi, cela va sans dire, à chaque fois que nous venons par ici !
Voici le palais des Doria, illustre famille génoise, je vous le rappelle ...
Voici l'église Sant'Antonio Abate ...
... d'un style XVIIème bien élégamment baroque.
De l'autre côté de la Nervia se trouve le Borgo, "nouveau" quartier dont la construction date quand même du XVème siècle.
Après cette grimpette suivie de cette redescente, nous avons besoin ...
... de boire quelque-chose de frais ! L'expresso glacé est la boisson qu'il me faut ...
Clem se requinque au Schweppes ...
Un chat nous surveille du haut d'un toit. Il n'a pas l'air commode. Mon Bounty est bien plus avenant avec les étrangers ! 😀
Même ambiance que dans la Terra mais quand même, ça monte moins !
Un clin d'œil amusant mais ferme cependant à nos amis les propriétaires de chiens ...
Avant de repartir, je prends note des prochaines festivités ligures ...
Pour terminer cette visite de Dolceacqua, quoi de plus naturel que de vous offrir quelques michette en guise de goûter ? Vous savez qu'elles ont une drôle d'origine, ces michette qui ont droit à une appellation, la Denominazione Comunale : Il y avait au XIV ème siècle un seigneur tyrannique répondant au nom d'Imperiale Doria. Il avait, entre autres privilèges, le "droit de la première nuit" (jus primae noctis), un "droit de cuissage", en quelque sorte. Sa première nuit de noce, la jeune épousée la passait donc dans le lit du seigneur. Un beau jour du XIVème siècle, la fille du boulanger de la ville, Lucrèce, voulu se marier à un jeune homme appelé Basso. Pour éviter l'épreuve du jus primae noctis, elle se maria en secret mais le tyran l'apprit et envoya ses soldats la chercher pour l'enfermer dans les geôles de son château. Le fiancé arma le peuple contre Imperiale Doria et ils parvinrent à se glisser dans le château où ils obligèrent le tyran à signer, en plus de l'abolition des impôts démesurés qu'il exigeait des citoyens, l'abrogation de cette coutume de droit de cuissage. La jeune Lucrèce fut malgré tout retrouvée morte de faim et de soif ...
Pour commémorer cette victoire, les femmes du village créèrent une brioche en forme de sexe féminin et aujourd'hui encore, après sept siècles, chaque matin du 16 août, les hommes de Dolceacqua, accompagnés de deux ânons, allez savoir pourquoi, vont en procession dans les ruelles de Dolceacqua demander à leur amoureuse leur michetta ... Si elle leur présente un panier rempli de michette, c'est qu'elles acceptent la cour qu'ils leur font. Sinon ... ils n'ont sans doute plus qu'à attendre l'année suivante ! 😀
Si vous voulez essayer de préparer vous-même des michette, en voici la recette :
Les Michette de Dolceacqua ...
Ingrédients :
- 500 g de farine de blé,
- 1 sachet de levure de boulanger déshydratée
- 175 g de sucre
- 125 g de beurre ramolli,
- 2 oeufs,
- 50 g d'huile d'olive extra vierge,
- le zeste d'un-demi citron,
- Entre 180 et 200 ml d'eau tiède, un peu plus ou un peu moins suivant la farine que vous employez. Votre pâte devra être souple et moelleuse en fin de pétrissage. Ni trop molle, ni surtout trop sèche.
- Une pincée de sel.
Préparation :
Dissolvez la levure dans un peu d'eau tiède. Quand la levure est dissoute, formez dans un saladier un puits avec la farine et ajoutez dedans les œufs, l'huile d'olive, les trois-quarts du sucre, le beurre, le zeste de citron, le sel et enfin la levure. Commencez à pétrir. Si vous le faites à la main, vous en aurez pour au moins quinze minutes. Si vous utilisez votre Kitchen Aid, vous aurez une dizaine de minutes pour vous mettre les pieds en éventail au soleil en sirotant un cocktail !
Quand la pâte est bien élastique, couvrez-la d'un film étirable et laissez-la lever au moins une heure. Elle doit doubler de volume.
Modelez les michette en leur donnant une forme ovale d'environ quatre centimètres de long et deux de large, en resserrant la pâte en deux endroits. Placez-les sur la plaque du four tapissée de papier sulfurisé en les espaçant un peu afin de les empêcher de se coller entre elles lors de la seconde levée, qui durera encore une heure environ, puis de la cuisson.
Quand elles ont à peu près doublé de volume, donc, faites-les cuire au four (200°C) jusqu'à ce qu'elles prennent une couleur dorée, puis humidifiez le dessus des michette avec un peu de lait et saupoudrez-les du reste de sucre.
Allez, vous pouvez y goûter, maintenant !
On termine notre journée à Vintimille ... pour deux ou trois courses encore ...
... et un apéro !
Dîner léger d'une omelette aux asperges, pancetta et pecorino ... Dîner de restes mais de quels restes !
Vous comprenez pourquoi je ne peux plus me passer de l'Italie ? Alors quoi de plus normal, quand ma maman vient nous rendre visite durant le Festival de Cannes, que de l'emmener passer une journée pour lui faire découvrir à son tour Imperia ? Comme on arrive pas trop tard, on commence par ... un petit apéro ??? ... sur le port d'Oneille. 😀
... et on enchaîne pas très longtemps plus tard par le déjeuner, juste à côté, sous les arcades. Clément n'a pas envie de pâtes, comme l'autre jour, et pourtant, qu'est-ce qu'elles étaient bonnes ! Nous nous rabattons donc sur des pizze.
De très bonnes pizze !
On traîne ensuite un peu en terrasse, pour profiter de la température divinement douce et de la vie d'Oneglia ...
On va prendre le dessert chez Piccardo, dont je vous parlais un peu plus haut. Imaginez-vous qu'ici Mussolini, en 1908, et pour avoir fait un compliment déplacé à la patronne, se vit recevoir en retour ... une bonne paire de gifles ! et Fausto Coppi, le fameux coureur cycliste italien, ayant 14 minutes d'avance sur son premier adversaire, s'arrêta ici, pendant la course Milan-San Remo de 1946, pour boire un petit café ! Il reprit ensuite son vélo et s'en fut gagner sa course tranquillement !
Ce bar historique est absolument superbe.
L'étal de mini-gâteaux est bien appétissant ...
Les prix sont fort élevés mais on choisit néanmoins un petit assortiment de dolci ... On dira que c'est pour la photo ! 😀
Attention, les petites bouchées au chocolat sont terriblement alcoolisées mais on les file toutes à Lala qui les avale sans problème ! ;-)
Le café est délicieux et nous remet d'attaque illico ...
... ce qui nous permet d'aller nous balader, contrairement à il y a quinze jours, dans les ruelles d'Oneglia.
Petit passage dans un magasin de fringues dans lequel les garçons font "quelques" emplettes. Si vous saviez ce que veut dire "quelques" ici, vous tomberiez à la renverse.
Paul adopte le total look italien en couvrant sa tête d'une jolie casquette ... Elle lui évitera peut-être l'insolation ...
Je m'attarde devant cet étal de produits italiens ...
J'aime les fruits et les légumes italiens ...
Dans les jardins, des fruits de la passion pendouillent le long de chaque clôture ...
On marche à l'ombre autant qu'on le peut ...
On s'abrite sous les arcades de pierre de la Via Bonfante ...
... et on finit par atterrir à l'église, ...
... comme souvent quand il fait très chaud ... ou très froid !
Je suis contente de pouvoir enfin entrer.
En Italie, les églises ferment souvent à l'heure du déjeuner ...
Retour sur le port ...
... et on repart vers Porto Maurizio.
On avait tellement apprécié notre promenade de l'autre jour que je veux faire découvrir ce coin-là à Lala.
D'ici, la vue est jolie ...
La grimpette continue. Lala, notre botaniste en chef, est en plein boulot ! ;-)
Nous sommes en pleine semaine et les plages ne sont pas encore très fréquentées mais les transats sont malgré tout déjà en place.
En contrebas, une dame soigne son jardin ... et ses poulettes blanches.
Je ne vous ferai pas refaire un tour exhaustif de la ville ...
... parce que je vous en ai déjà pas mal montré lors de notre précédente visite ...
Cela dit, en levant les yeux, je découvre quelques détails qui m'étaient restés cachés l'autre jour et auxquels, je pense, vous serez sensibles aussi.
Je ne résiste pas non plus à vous montrer comme notre mer est belle ...
Surtout lorsque le temps est si tranquille ...
Comme toujours, à l'heure de la sieste, on croise peu de monde ...
Sous les arches des logge di Santa Chiara, pas un chat ...
Enfin, presque personne ...
L'espèce de chemin de ronde qui surplombe la mer est magnifique.
Passage devant l'oratoire de Saint-Pierre ...
Encore un peu de marche ...
Faut pas mollir, surtout !!!
Mais de toute façon, pourquoi mollirait-on ...
... devant tant de merveilles ?
Chaque coup d'œil ..
... apporte son lot de découvertes ...
L'Italie réchauffe les âmes, c'est sûr !
On redescend récupérer notre voiture. Au passage, je vous montre quelques façades de maisons de style Liberty, notre Art Nouveau à nous ...
Ces décors floraux vont si bien à la région ...
Les maisons sont noyées dans la végétation luxuriante et en cette saison, le paysage est sacrément coloré !
Italie, pays de cocagne !!!
Fin de la journée sur une petite plage un peu à l'écart de Porto Maurizio ...
Pour bien terminer la journée ...
... il ne nous manque plus qu'un petit rafraîchissement ...
Ciao bello !
Il est temps de rentrer ...
À bientôt, Ligurie !
Et pour terminer, parce que les dîners al fresco de l'été arrivent et que les nouvelles idées sont souvent les bienvenues, voilà deux journées/soirées sympathiques que nous avons faites entre amis ...
Bienvenue au port du Béal !
Une petite balade sur l'eau, ça vous dirait ?
Et un petit coup de Pimm's cup, ça vous dirait aussi ? Servez-vous, il y en aura pour tout le monde !
Déjeuner à l'ombre, tout au bord de l'eau ...
J'ai préparé une Soupe glacée de Petits Pois à la Menthe ...
Ingrédients pour 2 litres de soupe :
- 1 kg petits pois extra-fins surgelés, de bonne qualité
- 2 litres de bouillon de volaille ou de légumes
- 2 belles échalotes épluchée et émincées finement
- 50 g de beurre
- 1 petite poignée de feuilles de menthe + quelques-unes pour la décoration
Préparation :
1. Faites fondre le beurre dans une cocotte. Ajoutez les échalotes et laissez-les fondre sans les colorer. Mouillez avec le bouillon. Portez à ébullition.
2. Ajoutez ensuite les petits pois et faites cuire à feu doux pendant une petite vingtaine de minutes.
3. Versez l'ensemble dans le bol de votre blender, ajoutez les feuilles de menthe et mixez longuement, jusqu'à obtenir une consistance bien lisse. Placez au frais et servez glacé ...
J'ai également préparé une salade de pastèque et feta, à la menthe aussi. Un assaisonnement minimaliste ... Juste un filet de très bonne huile d'olive italienne ...
Et puis des Boulettes de Boeuf à l'Italienne, de simples boulettes de viande hachée couvertes d'une épaisse sauce tomate préparée avec des tomates fraîches, de l'origan et pas mal de tomates confites. L'occasion de vider mes pots de l'année dernière avant d'en repréparer cette année ! ;-) On passe le tout au four pour une quinzaine de minutes, non sans avoir auparavant saupoudré le plat d'un peu de parmesan ou de pecorino fraîchement râpé.
Les deux Paulo font les idiots, comme toujours !
... sous l'œil amusé du reste de la troupe !
Tout le monde part, en fin d'après-midi, faire une balade en catamaran.
Un cours presque particulier pour des marins d'eau douce !
Tout le monde se débrouille plutôt bien, cela dit !
Il y a juste un peu de vent. Parfait pour tenter quelques expériences.
Une belle baignade en mer pour continuer ...
En fin d'après-midi, le soleil se fait plus doux ...
Nous sommes tellement bien que nous décidons de rester sur place pour dîner. On a quelques jolis restes de midi, surtout les délicieuses salades de pâtes et de riz de Carole, n'est-ce pas, Paulo, et d'autres bricoles que chacun repart chercher chez lui avant de revenir un moment plus tard.
On commence par compléter le Pimm's Cup de midi ... Heureusement qu'on avait vu large en limonade et en Pimm's !
Ces messieurs nous allument un petit barbecue ...
Le capitaine, lui, se repose ...
Mes petites brochettes de poulet au satay grillent doucement, au-dessus de pommes de terre emballées dans deux couches de papier d'aluminium ...
Pour le dessert, j'ai préparé un brownie aux griottes rôties. Une recette trouvée sur le blog de Bakerita, que j'aime beaucoup ...
Brownie aux Griottes Rôties ...
Ingrédients :
- 140 g de beurre doux
- 250 g de sucre en poudre
- 70 g de cacao amer en poudre
- 1/4 cuillerée à café de sel
- 1 cuillerée à café d'extrait de vanille
- 2 gros œufs
- 65 g de farine
- 1 tasse de cerises dénoyautées fraîches ou surgelées, puisque la saison vient de se terminer ...
Préparation :
1. Positionnez la grille du four au niveau du tiers inférieur de celui-ci. Préchauffez-le à 230°C. Placez les cerises sur une feuille de papier sulfurisé et faites-les rôtir durant une dizaine de minutes, ou jusqu'à ce qu'elles commencent à relâcher leur jus. Retirez du four et laissez refroidir cependant que vous préparerez le reste de la recette.
2. Réduisez la chaleur du four à 180°C. Tapissez le fond et les côtés d'un moule carré de 20 cm x 20 cm de papier sulfurisé que vous laisserez dépasser sur les côtés, pour faciliter le démoulage. Beurrez le papier ou vaporisez-le de spray de démoulage.
3. Dans un grand saladier qui supporte le micro-ondes, placez le beurre, le sucre, le cacao, le sel et faites chauffer à température maximale durant environ 45 secondes, en surveillant bien et en remuant une fois en cours de cuisson pour amalgamer les ingrédients. Si tout n'est pas bien fondu, remettez par sessions de 10 secondes en remuant bien à chaque fois.
4. Ajoutez la vanille et les œufs. Fouettez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit bien lisse et brillante. Ajoutez la farine et remuez juste ce qu'il faut pour l'amalgamer. Incorporez les griottes rôties.
5. Étalez la pâte dans le moule graissé. Enfournez pour 22-25 minutes, ou jusqu'à ce qu'un cure-dent plongé au centre du gâteau ressorte encore humide de pâte. Si besoin, remettez au four mais ne dépassez pas 30 minutes de cuisson, quoiqu'il en soit. Le brownie se raffermira en refroidissant.
Laissez refroidir complètement dans le moule avant de découper le gâteau en 16 morceaux à l'aide d'un couteau bien aiguisé. Les brownies se conserveront dans une boîte hermétique et gardée au réfrigérateur pendant une semaine environ, ou jusqu'à trois mois au congélateur.
La nuit est tombée, la jeunesse s'amuse ...
... ou bavarde tranquillement.
On arrive au terme d'une bien belle journée ... que l'on ne parvient à achever qu'en se disant que l'on recommencera très vite.
Ce que l'on fait pas très longtemps plus tard, sur notre terrasse, cette fois-ci ...
On commence par un cocktail bien frais et très estival ... L'Agrum' et Schweppes. Je l'ai trouvé sur le site de la Villa Schweppes, une bonne source en ce qui concerne les cocktails de type long drink ...
L'Agrum' et Schweppes de la Villa Schweppes ...
Ingrédients :
- 4 cl de rhum
- 4 cl de jus d'ananas
- 8 cl de Schweppes Agrum'
- Un trait de sirop de sirop de grenadine (j'ai, quant à moi, mis du sirop de fraise des bois, toujours celui que je rapporte de la maison de pays de Jausiers, dans les Hautes Alpes, et qui est un tel régal ...
- Une tranche d'ananas pour décorer (j'ai opté pour la petite brochette de dés d'ananas et de cerises amarene ...)
Préparation :
Dans un verre rempli de glaçons, versez le rhum, le jus d'ananas et le Schweppes Agrum'. Ajoutez un trait de sirop choisi et mélangez à l'aide d'une cuillère à mélange. Décorez le bord de votre verre de votre ananas ou de votre brochette et servez tout de suite ...
Il n'y a plus qu'à se mettre à table !
On commence par des petits verres de guacamole recouvert de salsa piquante ...
C'est une façon très pratique de servir le guacamole de façon individuelle et prête à l'avance.
Ainsi présenté, il ne s'oxyde absolument pas et chacun peut tremper ce qu'il veut dedans ...
J'ai aussi prévu quelques garlic breads. Vous savez, ceux que je prépare à l'aide des baguettes précuites de chez Picard et de leur beurre d'escargot. l'apéro-minute le plus délicieux qui soit ... On prépare comme sur la photo, en prenant bien soin de ne pas découper les tranches de pain jusqu'au bout, de façon à ce que tout ne tombe pas en vrac ... On emballe d'alu et on passe soit au four, soit sous la braise, si l'on en a, pour quelques minutes, le temps que le pain se mette à croustiller et que le beurre parfumé se répande entre les tranches !
Il part toujours très vite, mon garlic bread !
La suite, c'est du pulled pork .... je vous en ai déjà donné la recette (un délicieux cochinita pibil mexicain
...) mais je vous en remets une autre par ici, une recette d'Amérique du Nord, cette fois-ci. Elle est particulièrement délicieuse ...
Le Pulled Pork américain ...
Ingrédients :
- 1/4 tasse de sucre roux
- 1 cuillère à soupe de poudre de chili
- 1 cuillère à soupe de paprika
- 2 cuillères à café de poudre d'ail
- 2 cuillerées à café de cumin en poudre
- 2 cuillères à café de sel
- 1 cuillère à café de poivre noir fraîchement moulu
- 1 cuillère à café de poivre de Cayenne
- Le jus de deux belles oranges
- 1 rôti d'épaule de porc
- 4 oignons, coupés en deux
- 6 gousses d'ail écrasées
Pour la crème à la sauce sriracha :
- 1 tasse de crème épaisse
- Le jus d'un citron vert
- Un morceau de deux centimètres de gingembre frais, râpé à la microplane
- 2 cuillerées à soupe de sauce sriracha
- Environ 1/2 cuillerée à café de cumin en poudre
Préparation :
1. Mélangez tous les ingrédients secs dans un bol. Frottez ce mélange sur l'épaule de porc. Enveloppez le porc dans un film plastique et réfrigérez pendant plusieurs heures ou de préférence pendant toute une nuit.
2. Préchauffez le four à 150°C. Placez le porc dans une cocotte sur le lit d'ail et d'oignons. Arrosez du jus des oranges. Faites rôtir jusqu'à ce que la viande grattée avec la pointe d'une fourchette tombe en morceaux, soit environ 7 heures. (Vous pouvez gagner plein de temps en faisant d'abord cuire à la cocotte-minute durant 1H30, puis en transvasant le tout en cocotte en fonte et en laissant finir de cuire à découvert au four durant une autre petite heure, le temps que les sucs caramélisent. Honnêtement, ça marche aussi bien et en été, c'est appréciable ! ;-)
3. Pendant ce temps (et vous en aurez, du temps ...), préparez la crème à la sauce sriracha en mélangeant dans un bol tous les ingrédients. Laissez attendre au frais avant de servir.
4. Retirez le porc du plat et mettez-le sur une planche à découper. Dilacérez la viande à l'aide de deux fourchettes. S'il vous reste plus d'une tasse et demie de liquide dans la cocotte, faites réduire un peu. Sinon, rajoutez un peu d'eau si le mélange vous semble trop sec. Remettez la viande dans le plat et mélangez bien avec ce qui reste dans la cocotte.
5. Servez dans des tortillas réchauffées avec, en accompagnement, des tranches de piment jalapeños, de la salsa verde ( j'ai une excellente source de salsa verde par là ... Je l'achète à chaque fois que je passe au marché de Barcelonnette mais peut-être que cette jeune femme sympathique peut aussi les expédier, ces pots de merveilleuse sauce aux tomatillos fumés ? ) et de la feta émiettée ... Dégustez avec des épis de maïs grillés ... et de la bière Corona bien glacée !!!!
Pour le dessert, une galette rustique aux abricots ...
La Galette Rustique aux Abricots :
Ingrédients pour une galette pour 8 personnes :
Pour la pâte :
- 250 g de farine
- 3 cuillerées à soupe de sucre
- 1 pincée de sel
- 125 g de beurre froid coupé en petits dés
- 1 cuillerée à café d'extrait de vanille
- 3 à 4 cuillerées à soupe d'eau
Pour la garniture :
- 1 bon kg d'abricots coupés en deux et dénoyautés
- 50 g de sucre, du demerara si possible, pour ses grains qui croustillent délicieusement après cuisson
Pour la dorure :
- 1 jaune d'œuf battu avec une cuillerée à soupe d'eau froide
Préparation :
1. Mélangez la farine, le sucre et le sel. Incorporez le beurre froid en travaillant la pâte du bout des doigts.
2. Ajouter l'eau froide en rassemblant la pâte jusqu'à ce qu'elle forme une boule souple. Aplatissez la pâte légèrement et filmez. Réservez au réfrigérateur pour une heure au moins, idéalement pour une nuit.
3.Préchauffez le four à 180°C. Étalez la pâte en un cercle avec un rouleau à pâtisserie, sur une épaisseur de 3 mm environ.
Placer cette pâte sur une feuille de papier sulfurisé posé sur une plaque à pâtisserie. Placez au réfrigérateur une vingtaine de minutes.
4.Empilez les abricots, côté bombés plutôt vers le bas, au centre de la pâte, en laissant un rebord de quelques centimètres. Saupoudrez les fruits du sucre demerara. Rabattez le rebord de la tarte sur les fruits. Dorez le rebord de pâte rabattu avec l'œuf battu. Saupoudrez cette bordure d'un peu de sucre demerara.
Enfournez pour une trentaine de minutes, ou jusqu'à ce que la pâte soit croustillante et bien dorée. Au besoin, prolongez un peu la cuisson. Servez chaud, tiède ou à température ambiante. Cette tarte toute simple est un régal et je suis sûre qu'elle vous plaira !
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite de poursuivre joliment ce très bel été ... À très vite pour que je vous raconte comment se passèrent mes vacances. Au programme, de la montagne française, de l'Italie et un peu du merveilleux Paris ...
Une fois encore, Merci Hélène pour cet excellent article. Bientôt je dois faire un pique-nique surprise à mon mari, avec tous nos proches, pas de doute, je viendrai chercher l'inspiration sur ton blog.
RépondreSupprimerJe te souhaite une excellente fin d'été. En Bretagne, le temps n'est pas tip-top. Même si j'adore notre golfe du Morbihan, le sud, l'Italie... ça me fait rêver.
J'espère que tu continueras encore longtemps (malgré toutes les contraintes que cela t'impose) à nous régaler avec tes posts.
Encore merci Hélène pour ces merveilleux moments d'évasion que tu nous offres.
Bise
Merci Catherine ! UNe excellente fin d'été à toi aussi. C'est joli, le Morbihan .... On y allait souvent quand on était petits ... et parisiens ... PLus proche que la Côte d'Azur pour partir en vacances ... Bisous et à très vite
SupprimerAprès quelques semaines dans le sud, notre retour au Nord se fait sous un temps un peu automnal. Ton billet est donc tout à fait bienvenu pour me redonner un peu de soleil! Merci!
RépondreSupprimerSûr que les retours automnaux manquent sans doute un peu de charme mais tu vis quand même dans une jolie région ! Bisous
Supprimeroh que je l'attendais ce billet...mais il en valait la peine...merci de ce baeu voyage
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il en a mis, du temps, à arriver ! ;-) Espérons que le suivant n'atetndra pas encore deux mois ! ;-) Bisous Danielle
SupprimerJe sens que mes abricots vont finir en tarte...
RépondreSupprimerMerci pour le voyage, les recettes, comme toujours j'apprécie de sortir de mon quotidien.
Bon après midi, bises.
Carole
J'adore cette tarte !!!
SupprimerBisous.
Hélène
Quel magnifique article
RépondreSupprimerdes photos superbes
ded recettes exquises
merci Hélène
bisous
Merci La Nonna ! Un bel été à toi et des bises
SupprimerWaouh ! Quel fabuleux billet !! Ca donne envie de partir là tout de suite ....merci
RépondreSupprimerLaurence
Merci Laurence ! On a de fait vraiment de la chance d'avoir l'Italie si proche ! Bises
SupprimerUn merveilleux billet, comme d'habitude!
RépondreSupprimerBises et bonne semaine,
Rosa
Merci Rosa ! Des bises à toi aussi.
Supprimersympa ce moule à brownie, c'est un moule à glaçons??
RépondreSupprimerNon, c'est un moule à brownie, en fait ! ;-) De la marque Chicago Matallic
SupprimerLa séparation est amovible et ça fait des carrés croustillants sur chaque bord ...
SupprimerHélène.... j aime TOUT !!!!
RépondreSupprimerAmicalement Corinne de Limoges ��
Merci Corinne ! Bisous et à très vite
SupprimerWhat beautiful pictures and delicious food !! I love these brownies !!
RépondreSupprimerJe aime beaucoup !!
You're right, Gloria ! Those brownies are fantastic !
SupprimerJe viens de passer trente minutes de pur délice ! De belles visites, de bon repas sans chichi et de la bonne humeur en veux-tu, en voilà ! Des moments comme ceux-là sont hautement recommandables. Gros bisous
RépondreSupprimerMerci Crisitane ! Ces compliments me vont droit au coeur ! Bisous et à très vite
SupprimerMerci Hélène.
RépondreSupprimerLecture fractionnée car je suis grand mère à temps plein en ce moment mais je me régale à chaque passage.
Amitiés de Mylène
Fractionne autant que tu le souhaite, Mylène ! ;-) Et surtout, profite bien de tes petits enfants !
SupprimerBisous
comme toujours, j'ai eu l'impression de me balader avec toi! je me suis régalée! merci pour ce partage!
RépondreSupprimerMerci Gridelle !
SupprimerUn beau voyage dans cette Italie si attachante ou je retournerais bien. Deux recettes que je mets de coté car elles me plaisent beaucoup, les petits pains briochés appelés Michettes. De beaux moments conviviaux. Bises et bel été
RépondreSupprimerLa michetta est une bien bonne chose, Jackie ! Bisous
SupprimerMerci encore une fois Helene pour ce superbe reportage! Quel boulot ! Mais que de plaisirs pour nous.
RépondreSupprimerNous allons essayer le restaurant de Perinaldo " i pianeti di giove" en septembre, il a l'air très sympa.
Je vous souhaite un bel été et de bonnes vacances.
Votre voisine de Cagnes sur mer.
Anne
Je pense que c'est un bel endroit, en effet ! Il faudra me dire comment on y mange, Anne ... Bises et à très vite
SupprimerUne jolie balade, et de bien jolies photos. Merci
RépondreSupprimerMerci Hélène pour cette très jolie balade en ITALIE que j'adore ,qu'elle chance pour vous de pouvoir y aller souvent vos billets m enchantent toujours Christiane
RépondreSupprimerComme toi j'aime les arcades des villes italiennes, c'est très civilisé je trouve de penser a faire un peu d'ombre. Et le menu de la fête des carciofi m'a arrêté l’œil sérieusement, les intitulés sont sacrément prometteurs!
RépondreSupprimerQuel bon moment(très attendu!!!) c'est qu'on s’habitue vite aux belles et bonnes choses choses!!!
RépondreSupprimerJe suis toujours aussi fan de vos superbes photos et de vos plats simples mais généreux ...Au mois de mai j’ai découvert l'Italie du nord, ses lacs magnifiques..la dolce vita...,Vérone la belle !!! et Venise tout une ambiance ... j'ai encore la tête pleine de choses merveilleuses ...Il y a tant à voir pour qui sait ouvrir grands les yeux ...et je me suis régalée de belles assiettes simples mais avec de bons produits...ce que vous mettez toujours en valeur dans vos posts et moi j’adore !!!Je vous souhaite de belles découvertes visuelles et gustatives !
Martine du Forez
C'est toujours très agréable de te rendre visite et de se promener avec toi.
RépondreSupprimerA bientôt
J'attends impatiemment nos prochaines vacances italiennes dans les lacs en septembre. Encore une fois, tes balades sont des invitations.
RépondreSupprimerPs : Nous serions ravies de vous servir de guide dans les Cotswolds ;-)
Un superbe voyage très complet :)
RépondreSupprimerqu'est ce que c'est beau et reposant de belles rues merci pour cette jolie balade en photos mais tellement agreable
RépondreSupprimerbise
Comment ais-je pu manquer ce beau billet Hélène?
RépondreSupprimerNous avons adoré l'Italie..comme le Sud de la France..
J'aime telllement voir ta famille..l'eau..la bouffe..
ce beurre d'escargot de Picard me fascine..Google..:)
Ta nouvelle terrasse:) Trop agréable..bien méritée♥
xxx
Bonjour, lectrice anonyme depuis longtemps je me permets aujourd'hui un petit commentaire....d'abord bravo et merci pour vos billets toujours captivants , j'avoue piquer très souvent vos recettes et bonnes adresses puisque nous sommes voisines (de Mouans-Sartoux!)...j'ai donc testé et partagé votre avis sur le gentil bistrot apéro du marché Forville...nous y sommes allés un samedi matin mais ne vous avons pas trouvée...on s'est vite consolé rassurez vous ....et dans le même week end ...nous avons découvert DolceAqua et Apricale (restaurant DA BACI) où nous nous sommes régalés....Nous partons fin Août à La morra (près d'ALBA) pour une mangia lunga...un marathon gastronomique de 4kms....j'ai oublié de dire que nous étions , aussi , sportifs !!! bonne continuation à vous ...j'attends vos billets avec impatience.Mireille.
RépondreSupprimerBonjour Hélène :-)
RépondreSupprimerVoilà, merci les vacances, j'ai enfin pris le temps de lire tranquillement le résumé de tes escapades du mois de mai ! comme toujours j'ai passé un excellent moment, et je pense avoir appris de belles choses ... ou moins belles : elle est terrible l'histoire des michettes !
et je rigole quand je lis que Lala a eu droit aux gâteaux très alcolisés ;-)
Je note la marque des pates, peut-être que mon homme m'en rapportera d'Italie lors de ses prochains déplacements (en plus du Lemoncello et du gâteau au fruits secs, délicieux !)
Bisous Bisous ... bel été a toi et ta petite famille (et bon courage pour le boulot. Emmanuelle (de Locmaria)
La ballade est toujours bien agréable en passant par ici. Il faut dire que l'Italie est un endroit bien agréable et où l'on mange particulièrement ien!! Merci pour ce joli reportage. Bises
RépondreSupprimerBonjour Hélène
RépondreSupprimerTu sais si bien nous donner le goût de l'Italie. J'avoue être surprise de voir un menu du jour écrit à la main. Étonnant, en 2017.
Je vois qu'en mai, il y faut bien chaud. Rien à voir avec mon Quebec. ��
Bisous à vous tous XX
J'adore l'Italie et je ne connaissais pas du tout cette ville, apparemment elle gagne à être découverte ça a al'air très joli! Moi aussi j'aurais aimé manger à bord du bateau, dommage que tu n'ais pas pu tester! bises et bonne semaine!
RépondreSupprimerEncore un très joli reportage qui sent bon la dolce vita entre tes escapades gourmandes et tes bons petits plats... Tes pâtes lard-courgette-pecorino me donnent terriblement envie :) Dire que j'associe toujours Vintimille aux marchés de contrefaçons, alors que le centre ancien est pourtant si joli... A découvrir au plus tôt :)
RépondreSupprimerJe comprends ton amour pour l'Italie, c'est tellement beau. Je n'ai jamais eu la chance d'y aller, à part à Vintimille qd j'étais petite. Gros bisous
RépondreSupprimerBonsoir Hélène , à quand le prochain billet ?. Bise . Mireille
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