Lorsque nous nous sommes quittés la semaine dernière, nous nous apprêtions à quitter Mexico City pour descendre dans le Chiapas, via la belle ville de Puebla ...
Nous voici donc ce lundi-là, à 7 heures du matin, devant la maison de mon père ...
Le temps de sortir de Mexico et le soleil commence à se lever ... Un très joli paysage ... le voyage passe très, très vite ! Il faut dire que Puebla n'est pas bien loin, à à peine deux petites heures de la Capitale.
Premier arrêt à Rio Frio, une sorte d'aire d'autoroute ... à la mexicaine ...
Des dizaines d'échoppes vendent aux automobilistes affamés de quoi se sustenter ... A cet endroit, l'autoroute embaume ... De la fumée s'échappe de chaque petit restaurant et ça sent bon le chorizo grillé ou la quesadilla au fromage fondant ...
Les "ollas" sont remplies de haricots rouges et autres ragoûts de viandes et piments ... Trop tôt pour avaler quelque-chose d'aussi substantiel ... On passe notre chemin ...
On redémarre donc ... pas dans ce bus, juste pris en photo car je le trouve charmant ... une invitation à un grand voyage ...
On est paré ... Rien ne peut nous arriver ! ;o)
Non, rien du tout ! ;o)) Les autels présents sur chaque aire d'autoroute sont là pour ça, non ?
Et c'est nécessaire, au moins pour protéger les cyclistes à contre-sens ...
Non loin de Puebla, on passe le long de deux des plus grands volcans du Mexique ... Tout au fond, fumant, le fameux Popocatepetl, qui culmine à 5426 m ... Au premier plan, l'Ixtaccíhuatl, encore appelé la femme endormie ...
Au sujet de ces deux volcans, il existe une bien jolie légende que je vais vous raconter ... Dans la mythologie Aztèque, Popocatépetl était un guerrier amoureux d’une princesse appelée Ixtaccíhuatl. Pour l'éloigner de sa fille, le père de la princesse envoya Popocatépetl combattre un ennemi de leur tribu en lui promettant la main de sa fille s’il revenait. Popocatépetl s’en alla, et on affirma alors à Ixtaccíhuatl qu’il était mort. Elle en mourut de chagrin. Quand le guerrier revint victorieux, il apprit la mort de sa dulcinée et mourut à son tour de tristesse. Les dieux recouvrirent leurs corps de neige et les changèrent en volcans. Ixtaccíhuatl est appelée « femme endormie » en raison de sa ressemblance avec un corps de femme allongé. Popocatépetl est toujours très actif, crachant son feu , rendu fou par la mort de sa chère princesse ...
Il est très surveillé, le Popocatépetl ... Sa dernière grosse éruption date de l'an 2000, où des colonnes de fumée de plus de 2 km de haut s'élevèrent dans les airs ...
En arrivant à Puebla, on découvre une ville encore endormie ... Il est huit heures et demie. Pas grand monde dans les rues, si ce n'est le personnel des restaurants qui met en place les terrasses sur lesquelles touristes et autochtones viendront partager un pantagruélique petit-déjeuner dans un moment ...
Avant de nous garer, pendant que le chauffeur se renseigne pour trouver le meilleur parking, nous voilà devant, ou plutôt en-dessous d'une superbe église ...
Le Templo Conventual de la Limpia Conceptión de Nuestra Señora ...
Le nom est aussi long que l'église est merveilleuse ... Merveilleux bâtiment du 17ème siècle ... Elle nous avait échappé lors de notre première visite, il y a six ans ... Pas cette fois-ci, et c'est une chance !
Nous profitons du calme relatif pour admirer, sans les centaines de touristes qui se feront dans peu de temps photographier devant elle, la belle fontaine coloniale du Zocalo ...
... et le dôme de la Cathédrale ...
Mais parlons un peu de Puebla, si vous le voulez bien ... Puebla, appelée aussi Puebla de los Angeles et, plus officiellement, Heroica Puebla de Zaragoza, est la Capitale de l'Etat de Puebla. Elle est située à 110 km au Sud-Est de Mexico, à 2160 m d'altitude, dans une vallée entourée des volcans Popocatepetl et Iztaccihuatl à l'Ouest et Malinche au Nord.
Le Centre Historique est constitué de maisons de l'époque coloniale. Certaines d'entre elles possèdent de superbes façades ornées de faïences multicolores, les "talaveras" qui participent à la réputation de Puebla dans le monde entier.
En voici quelques exemples en passant ... Le Centre Historique est inscrit à l'Inventaire du Patrimoine Mondial de l'Humanité établi par l'UNESCO.
Fondée le 16 Avril 1531, lors de la Conquête, elle est la première ville du Centre du Mexique à n'être pas construite sur une cité amérindienne. Puebla, stratégiquement placée entre Mexico et Veracruz, se développe très vite et devient la deuxième ville de la Nouvelle-Espagne.
C'est là que le 5 mai 1862, soit 52 ans après la déclaration d'Indépendance du Mexique, l'armée du Général Zaragoza bat les troupes françaises envoyées par Napoléon III. C'est la raison pour laquelle Puebla s'appelle officiellement "la Ville Héroïque de Puebla de Zaragoza". Le 5 Mai (Cinco de Mayo) est d'ailleurs devenu fête nationale au Mexique.
Le jour se lève ... la ville s'anime ...
Il est l'heure du petit-déjeuner ... Pour moi, fruits frais et granola, cafe de olla et concha, un délicieux petit pain en forme de coquillage ...
Pour les garçons, à l'appétit féroce, des oeufs brouillés bien pimentés, ou huevos a la mexicana ...
... et pour mon père, des chilaquiles verdes ... Des lanières de tortillas frites dans un peu d'huile arrosées copieusement de salsa verde et recouvertes de fromage de Oaxaca râpé ... Moi, j'adore !
Chilaquiles verdes ...
Ingrédients :
- 500 g de tomates vertes passées au blender
- 1 piment vert type serrano
- 1 petit oignon blanc tranché très fin
- 1 kg de tortillas de maïs
- 1 petit bouquet de coriandre effeuillé
- 300 g de fromage de Oaxaca ou, à défaut, de mozzarella pour la cuisine
- 1 petit pot de crème
Préparation :
Dans une poêle, faites revenir dans 3 cuillerées à soupe d'huile les tomates mixées et le piment vert auquel on aura retiré côtes et graines. Laissez cuire environ 10 minutes. Salez selon votre goût. Dans une autre poêle, faites dorer légèrement les tortillas coupées en petits morceaux dans quelques centimètres d'huile. Répartissez-les dans six assiettes et arrosez de sauce chaude. Garnissez de coriandre ciselée, de fines tranches d'oignon, puis enfin de crème et de fromage râpé.
Avec la cathédrale en toile de fond, un excellent moment passé tous ensemble !
La visite de la ville se révèle époustouflante. Pas le temps de s'ennuyer, ici ...
L'architecture est magnifique. La ville est truffée de bâtiments plus jolis les uns que les autres ...
Vous avez vu cette façade ?
Et celle-ci ?
En fait, on ne sais plus où donner de la tête ... Quand elles ne sont pas sculptées ou recouvertes de talaveras ...
... elles sont juste merveilleusement colorées ...
Je fonds pour les balcons et grilles en fer forgé ... à la mode espagnole ...
Je fonds aussi pour toutes ces façades éclatantes ...
... ces hôtels construits dans d'anciennes missions, où l'on prend le petit-déjeuner dans des patios fleuris ...
Un petit bonjour à cette jolie grenouille ...
... et à ce gentil squelette amateur de tequila ...
À Puebla, le système de repérage des rues est amusant ... Accrochez-vous bien, voilà un excellent exercice qui, si vous y comprenez quelque-chose, vous vaudra ... toute mon admiration !
La ville est un damier composé de cuadras, comme à Barcelone. Les rues, à l'exception des deux artères principales, portent un numéro associé à un point cardinal. Si votre rue va du Nord au Sud, c'est una calle. Si elle va de l'Est à l'Ouest, c'est una avenida. OK pour l'instant ? ;o) Bon, là, ça se corse ... Je m'explique ... Horizontalement sur votre plan, vous avez l'Avenue de la Réforme qui devient, en plein milieu de la ville, l'Avenue Juan de Palafox y Mendoza. Cette artère sépare les calles "Norte" des calles "Sur", qui portent un numéro impair à l'Ouest de la calle 16 de Septiembre (qui se prolonge au Nord par la calle 5 de Mayo), et un numéro pair à l'Est de celle-ci. La Calle 16 de Septiembre et donc la 5 de Mayo également séparent, elles, les avenues "Oriente" à l'Est des avenues "Poniente" à l'Ouest. Elles portent un numéro impair au Sud de l'Avenida de La Reforma et pair au Nord. Il paraît que c'est simple ... Moi, j'ai eu du mal ...
Allez, un exercice pratique, elle est dans quel coin du plan, l'Avenida 3 Oriente ? ;o))) En haut à gauche, en bas à gauche, en haut à droite ou en bas à droite ?
Revenons-en à nos rues colorées ... Je les adore, moi, ces rues ... Un seul truc me chiffonne un peu, je dois dire, et c'est partout pareil au Mexique : Ce sont ces fils électriques qui traversent les rues en tout sens ... Un peu pénible pour les photos ! ;o)
Moi,je préfère ces banderoles de papiers découpés que l'on accroche dans les rues et les maisons à chaque fête !
Le papier est un papier de soie qui s'envole à la moindre brise ... Une jolie tradition ...
J'aime aussi les ciels mexicains, très bleus ...
Quand il fait chaud, quoi de plus agréable que de pousser ...
... l'épaisse porte d'une fraîche église ...
Tiens, dans celle-ci, au bord du Zocalo ( Puebla compte une église à chaque coin de rue ...), de jolies jeunes filles font leur entrée ...
Ces mignonnes sont vêtues de robes de princesses ... On en a vu plein, de ces robes, dans les magasins de la ville ...
C'est aujourd'hui la remise des prix aux écoliers méritants et, comme presque toujours au Mexique, cela donne lieu à une célébration religieuse ...
À la sortie, vous pouvez laisser quelques pesos pour le séminaire à cet enfant de choeur ;o)) ...
... ou à San Expedito, patron des affaires urgentes, ... pour payer sans délai l'électricité de ces deux merveilleuses loupiotes ... ;o))
À l'extérieur, la bataille électorale fait rage ... ;o)
Des groupes de soutien aux prisonniers politiques préparent un concert sur le Zocalo ...
En attendant, une troupe superbement vêtue exécute quelques danses rituelles aztèques ... Le copal brûle ...
Le public est nombreux. Ne sont-ils pas beaux, ces enfants qui regardent le spectacle depuis le coffre de la voiture ? ...
Un long son un peu rauque s'échappe de ce coquillage ...
Un peu plus loin, on tombe par hasard sur un marché aux puces, dans une rue sympa ... Je ne vous dis pas laquelle, vous avez bien compris ... que vous n'y comprendriez rien ! ;o))
Sous les grandes toiles bleues, on trouve plein de choses très sympathiques ...
Paul, en vrai chineur, me dégote trois très beaux plateaux, publicités pour la bière "Corona" ...
Regardez comme ils sont jolis ... C'est mon papa qui m'a offert le plus ancien, celui du bas ... un collector superbe !
Paul, lui, investit dans un Panama ... Il en a éclaté un en début de voyage ... Voici son deuxième ... encore en bon état ...
On repasse devant la Cathédrale ...
Les Mexicains viennent en famille se promener sur la Zocalo. En quelques heures, le paysage a changé ... Que de monde ! ;o)
Toujours beaucoup de familles ... Plein d'enfants ...
Ce petit garçon ne se tracasse pas pour autant et admire, en toute sécurité et de très haut ...
.. .une autre spécialité mexicaine ... Le ballon gonflé à l'hélium ... ;o)
Cette femme marche rapidement, emportant chez elle la piñata qui animera sans doute la fête donnée ce soir en l'honneur de ses enfants "gradués" ...
Il y a plein de magasins qui vendent des piñatas, par ici ...
Certaines sont très belles ...
Tout à l'heure, les enfants se régaleront à chanter en tapant de toutes leurs force avec un grand bâton, chacun à leur tour, sur cette poupée faite de papier mâchée (et non plus de terre cuite, comme il était d'usage avant ...) que l'on aura suspendue à la branche d'un arbre ... Une fois brisée, la piñata livrera alors tous ses trésors, friandises et menus présents ...
Dale, dale, dale,
No pierdas el tino
Porque si lo pierdes
Pierdes el camino.
Dale, dale, dale
Regardez sur YouTube comment cela se passe, si vous le voulez ...
Un peu plus loin dans la rue, de petits chevalets colorés attendent les futurs Frida et Diego ... ;o) On aime les enfants, au Mexique ...
Le livreur d'eau a l'air moins heureux de vivre ... ;o)
Il devrait regarder autour de lui et admirer le paysage ... ;o)
Je verrais bien John Wayne, devant l'hôtel Colonial ...
L'église Santo Domingo, sur l'Avenue Cinco de Mayo, faisait à l'origine partie d'un couvent dominicain achevé en 1611.
L'intérieur est à tomber à la renverse .. Partout, de la feuille d'or, du marbre, de l'onyx et des talaveras bleues et blanches ...
L'élément principal de l'église est la célèbre chapelle du Rosaire, construite en 1690 en l'honneur de la Vierge du Rosaire. C'est l'une des chapelles les plus richement décorées du Mexique, de feuilles d'or et de stucs baroques ...
Le plafond est merveilleux, lui aussi ...
A la sortie de l'église, une religieuse nous arrête et tente de nous vendre quelque chapelet sorti d'un de ses nombreux sacs en plastique ...
On distribue quelques pièces aux mendiantes et musiciens installés devant le portail ...
... et la faim commence à se faire ressentir ... Pas de tacos, fussent-ils "de guisado", c'est à dire de ragoût ... poulet, porc ... c'est bon ...
... mais à Puebla, on ne peut pas louper la Fonda Santa Clara ...
Nous sommes accueillis par des mariachis ...
... dans une belle salle aux plafonds recouverts de papiers découpés ...
Le choix sur la carte n'est pas si simple ... On file directement dans le coin des spécialités ...
On commence, avec quelques salsas apéritives ...
... une panière de petits pains frais et totopos croquants ...
... et forcément una jarra de agua de Jamaica très fraîche ...
La recette ? Allez, ce n'est pas très difficile ... Il s'agit en fait d'une tisane froide à la fleur d'hibiscus ... un peu le karkadé des Égyptiens ...
Agua de Jamaica :
Ingrédients :
- 1 litre d'eau
- 1 tasse de fleurs d'hibiscus séchées (on en trouve facilement chez les herboristes ...)
- 1/4 de tasse de sucre, ou selon votre goût
- Le jus d'un citron vert, mais c'est facultatif
Préparation :
Portez l'eau à ébullition dans une casserole. Retirez du feu. Ajoutez-y les fleurs d'hibiscus. Laissez infusez 15 minutes puis filtrez. Ajoutez le sucre selon votre goût. Placez au frais et servez glacé ...
Voilà, rien de plus simple et, à peine goûté, vous ne pouvez plus vous arrêter d'en boire ... ;o)
Les hommes testent le mole, cette sauce sauce mythique aux multiples épices, cacao et sésame.
Il accompagne ici une belle cuisse de poulet ...
Pour moi, c'est l'occasion ou jamais de goûter le chile en nogada, un piment farci servi dans une riche sauce aux noix. Le plat mexicain par excellence ... J'ai de la chance, certains plats n'apparaissent que de façon très fugaces à la carte. Celui-ci vient de réapparaitre ...
Préparé par les religieuses du couvent de Santa Rosa pour célébrer l'Indépendance du Mexique, il rappelle le drapeau du pays ... Le vert est représenté par du persil, le blanc par la sauce aux noix et le rouge, par les graines de grenade ...
Je vous livre ici la recette traduite de l'excellent livre dont je vous parlais l'autre jour, celui du Chef Oropeza ...
Je ne l'ai pas encore essayée mais elle me semble tout à fait conforme à ce que j'ai vu faire là-bas ... Pas le temps de refaire toutes les recettes de la cuisine mexicaine pour ces trois ou quatre récits de voyage, vous imaginez bien ! Ceci dit, le "México Saludable !" du chef Oropeza a très bonne réputation ... Alors je crois que vous pouvez tenter le coup les yeux presque fermés ...
Chile en nogada ...
Ingrédients :
- 4 piments" poblanos" pelés en les grillant sous le grill, épépinés et fendus en deux dans le sens de la longueur ( prenez des poivrons vert)
Pour la farce :
- 2 cuillerées à soupe de beurre
- 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive
- 1/2 gros oignon finement haché
- 1 tasse de viande de bouf hachée
- 1 tasse de viande de porc hachée
- Sel et piment en poudre
- 1/4 tasse de raisins secs
- 1/4 de tasse d' orange ou de poire confite finement hachée
- 1 tasse d'ananas confit finement haché
- 2 poires pelées et hachées - 1 pêche pelée et hachée
- 1 pomme moyenne hachée
- 1 banane très mûre écrasée
- 1 tomate mûre pelée et hachée
- 1/4 tasse de noix hachées
- 1/4 tasse de pignons
- 1/2 cuillerée à café de cannelle moulue
-1 /2 cuillerée à café de piment séché moulu
- 1/2 cuillerée à café de noix de muscade râpée
- 2 feuilles de laurier
- 1 branche de marjolaine fraîche
- 1 branche de thym frais
- 1/4 tasse de Jerez sec
-1/4 tasse de vin blanc sec
Pour la sauce aux noix ...
- 1 tasse de noix sans la petite peau brune (bon courage, sinon, prenez des noix fraîches)
- 1/4 tasse d'amandes en poudre
- 1 tasse de lait frais
- 1 tasse de fromage à la crème, type Philadelphia
- 1 tasse de crème fraîche épaisse
- 1 cuillerée à soupe d'oignon finement haché
- 3 cuillerées à soupe rases de sucre en poudre
- 1/2 cuillerée à café de cannelle en poudre
- 1/4 tasse de Jerez sec ou doux ou un mélange des deux
- Sel
Pour la garniture ...
- Les graines de 2 grenades rouges
- 1 bouquet de persil plat frais
Préparation de la farce :
Faites revenir l'oignon et l'ail dans le beurre et l'huile chauds. Quand ils commencent à dorer, ajouter les viandes, salez, pimentez selon votre goût, puis incorporez progressivement tous les autres ingrédients de la farce. Poursuivez la cuisson à feu moyen jusqu'à évaporation totale du liquide. Laissez refroidir et réservez à température ambiante.
Préparation de la sauce :
Si vous n'avez pas de noix fraîches, vous devez peler les cerneaux. Vous pouvez les ébouillanter au préalable, ça vous simplifiera la tâche.
Juste avant de servir, mixez-les avec les autres ingrédients prévus pour la sauce. Vous devez obtenir un mélange lisse et assez épais. Modulez la quantité de lait en conséquence ...
Montage du plat ...
Remplissez les piments avec la farce , et couvrez-les de sauce aux noix. Décorez avec les graines de grenade et du persil ciselé. Dégustez à température ambiante. Si vous préférez, vous pouvez réchauffer légèrement le tout au micro-ondes, avant de garnir de graines de grenade et de persil, ça marche très bien !
Pour terminer sur une note sucrée, un cafe de olla et quelques petites douceurs offertes par le maître de la maison ...
Une de ces merveilles pimentées ? ;o))
Ces sucettes adorables ... Non, pas très originales !...
Mais que sont donc ces drôles de cigares alignés dans cette vitrine ?
Nous sommes devant une dulceria visiblement spécialisée dans les camotes ?
Et que sont donc les camotes, me demanderez-vous ? Eh bien ce sont des dulces typicos de Puebla, des sortes de pâtes de patate douce aromatisées à la pulpe d'autres fruits ...
Pour essayer, on en achète quelques bâtons ... À la fraise, à l'ananas et à la noix de coco ...
J'achète aussi quatre de ces coeurs, plus sophistiqués car enrobés de sucre cristallisé et décorés à la glace royale ...
Il nous faut quitter Puebla assez vite si nous voulons avoir le temps de nous promener convenablement à Cholula, une petite ville distante d'une dizaine de kilomètres de Puebla.
Remarquable à Cholula, la très belle église située au sommet d'une colline qui fut une immense pyramide aztèque. On dit même qu'elle fut la plus grosse pyramide jamais construite (450 m de base sur plus de 60 m de haut). Cholula fut en effet une des plus grandes cité de Mésoamérique entre le IIème et le XVIème siècle.
En 1519, les hommes du conquistador Hernan Cortès, aidés de leurs alliés Tlaxcaltèques, massacrèrent tous les notables Aztèques de la ville et mirent la ville à sac. Les Espagnols décidèrent alors, comme toujours lors de la Conquête, de recouvrir ce lieu sacré et de planter à son sommet une splendide église, qu'ils appelèrent Nuestra Señora de los Remedios.
Une partie de cette pyramide a été dégagée lors de fouilles archéologiques ...
Sur la grande place, devant la pyramide, se déroule plusieurs fois par jour un bien étrange spectacle, celui des voladores.
Les Voladores de Papantla sont des indiens Totonaques qui effectuent une danse rituelle, appelée "danse des oiseaux" ! Cette danse est pratiquée dans les communautés indigènes seulement lors des fêtes patronales et aujourd'hui, dans les grands sites archéologiques du Mexique, pour amuser ... et cultiver ... les touristes. Quatre hommes suspendus tête en bas effectuent des rotations autour d'un mât, haut d'une trentaine de mètres, symbolisant l'arbre de la fécondité grâce à une corde attachée à leur taille et enroulée autour du poteau. La corde se déroule au fur et à mesure des rotations et les voladores descendent un peu plus à chaque tour.
Ils commencent par grimper le long d'une très étroite échelle le long du mât ...
Pendant que les danseurs commencent à s'installer et à attacher leur corde à leur taille, puis à faire tourner le mât sur lui-même pour y enrouler la-dite corde ...
... un cinquième homme est debout en équilibre au sommet du poteau, sur une minuscule plate-forme et commence à jouer une musique lente et triste à l'aide d'un tambour et d'une petite flûte, pour implorer les Dieux.
Ici, à Cholula, c'est l'un des quatre hommes volants qui joue de la musique tout en tournant ...
Chaque volador effectue 13 tours autour du mât, soit un total de 52 tours pour les quatre danseurs. Le nombre 13 correspond au nombre de "mois" dans le calendrier Maya et le nombre 52 représente les 52 "ans" que durait un cycle solaire. La fin de ce cycle de 52 "ans" était particulièrement redoutée car on craignait que le soleil ne se remontre pas et que le monde prenne fin si les Dieux n'avaient pas été satisfaits de la conduite des humains pendant cette période.
Cette danse rituelle est très impressionnante. Les habits des voladores sont très colorés et le spectacle est agréable.
Après ce délicieux moment, on a bien chaud ... Des bistrots sympas nous tendent les bras ...
La spécialité du lieu, une michelada, serait la bienvenue ...
On est tenté par les glaces mais, par sécurité, on s'abstient ... ;o)
Une indienne et sa petite fille traversent la place, armées d'un grand panier ...
Paul, très intéressé, les arrête et nous rapporte, quelques instants plus tard ...
... une poignée de sauterelles grillées ... les fameuses chapulines ... qui font le régal des autochtones ...
Pas le mien, je peux vous l'avouer, mais celui de Paul, très à l'aise avec le nouveau hamac qu'il vient d'acheter à une vieille indienne ...
Juste à côté, la ville de Cholula à proprement parler, avec ses longues rues aux maisons multicolores ...
Une photo-souvenir devant un bâtiment majestueux ...
Le couvent de Saint Gabriel ...
Cet édifice du XVIème siècle, comme la plupart des bâtiments religieux du Mexique ...
... semble bien gigantesque pour une ville finalement pas si grande ... Les conquérants espagnols n'ont pas hésité à voir grand, pour implanter leur religion dans ce pays au polythéisme quasi-illimité ! L'église est somptueuse et se détache ce soir-là sur un ciel d'orage ...
Le couvent est superbe lui aussi ...
Son entrée décorée de feuillages et papiers brillants nous impressionne ... Quelques minutes plus tard, l'orage éclate et durant une petite heure, c'est le ciel qui nous tombe sur la tête ...
Après cette bien belle étape, notre voyage se poursuit vers le Sud, en direction de Tuxtla Guttiérez ... Nombreux arrêts "pipi" pour Paul ...
... qui prend goût à se soulager au bord de la route, le long des champs d'ananas ...
Je vous jure qu'il ne fait pas pipi sur les ananas, cependant ! ;o)
On passe à un moment sur un pont impressionnant ...
... qui enjambe un rio très exotique ... C'est vraiment l'aventure et malgré la longueur du voyage, on ne s'ennuie pas un instant !
La végétation devient plus tropicale ...
... et l'arrivée à Tuxtla en début de soirée est agréable.
Après une journée sous un soleil de plomb, le même ciel d'orage que celui de la veille recouvre la Cathédrale de San Marcos ...
Le Zocalo est très animé ... Les gens sont souriants, c'est agréable ... On est encore une fois au pays des cireurs de chaussures ... ;o)
... et des mangeurs de sucreries ... ;o)
La fatigue du voyage se fait sentir ...
... mais , autour du kiosque à musique ...
... on écoute les groupes de marimbas et l'ambiance est fantastique ...
Les garçons se réveillent en arrivant au restaurant. Ils sont affamés et vont découvrir une nourriture tout à fait chiapaneca ...
Enfin, les deux petits vont se jeter sur une assiettes d'enchiladas ... Ils deviennent de vrais mexicains ! ;o)
Mais nous, nous découvrirons enfin les merveilleux et authentiques tamales chiapanecos ... L'ouverture des feuilles de bananier cuites à la vapeur est une vraie cérémonie ... Que va-t-on découvrir à l'intérieur de ces -gros- paquets verts ... ?
Eh bien, emballés comme autant de paquets cadeaux dans de grandes feuilles luisantes de bananier, nous apparaissent de petits pâtés de farine de maïs farcis d'un nombre incroyable d'ingrédients qu'il est bien difficile de définir à la première bouchée ... L'ensemble est suave, légèrement sucré, très aromatique ... et délicieux ! Je ne peux pas vous laisser ici sans la recette de ces tamales chiapanecos ... En voici donc les tenants et les aboutissants ...
Tamales Chiapanecos ...
Ingrédients :
- 1 kg de farine de maïs pour tamales
- une tasse de bouillon de poulet
- 250 g de saindoux
- 1 cuillerée à café de levure chimique
- 1 cuillère à café de sel
- 2 blancs de poulet
- 200 g de viande de porc
- 4 piments « pasillos » ( je n'en ai mis que deux, on les achète séchés dans les épiceries spécialisées)
- 3 tomates
- 2 oignons blancs
- 2 gousses d’ail
- 100 g de raisins secs
- 50 g d'amandes
- 2 cuillères à soupe de graines de sésame grillées à sec à la poêle
- ½ cuillère à café d’origan
- 1 litre de bouillon de volaille
- 16 carrés de feuilles de bananier de 20 cm de côté. (En fait, j'ai eu trop de farce pour seulement 16 feuilles ... on peut donc en prendre plus !)
Préparation :
1. Lavez les feuilles de bananier et retirez les grosses nervures. Cuisez-les à l'eau bouillante pour qu'elles ramollissent. Retirez et réservez.
2. Mélangez la farine avec une tasse de bouillon de poulet, mélangez le saindoux et le sel puis battez l’ensemble en rajoutant petit à petit du bouillon jusqu'à obtenir une pâte molle mais qui ne colle plus aux doigts.
3. Préparez les piments en leur enlevant graines et côtes. Faites-les chauffer dans une casserole d'eau bouillante pour les ramollir. Faites-les frire dans un peu d’huile. Retirez-les de la poêle, égouttez-les et coupez-les en très petits morceaux. Réservez-les.
4. Dans la même poêle, que vous aurez nettoyée avec une feuille de papier absorbant, grillez les amandes et les graines de sésame. Prenez garde à ne pas laisser brûler !
5. Dans une poêle, faites frire les tomates pelées et coupées en petits morceaux avec l'ail et l’oignon pelés et grossièrement hachés. Retirez-les de la poêle au bout d'une douzaine de minutes, ajoutez la purée de piments et continuez la cuisson à feu doux.
6. Dans une cocotte, faites cuire à l'étouffée, dans deux verres de bouillon, la poitrine de poulet et la viande de porc avec le dernier oignon pelé et coupé en deux. Quand les viandes sont tendres, retirez-les du feu et effilochez-les ou mixez-les très grossièrement.
7. Dans un saladier, mélangez les viandes, la préparation à la tomate, l'origan, les amandes, le sésame et les raisins secs.
8. Coupez les feuilles de bananier en carrés de 20 cm de côté. Placez au centre de chaque carré une couche de pâte de maïs et placez un peu de farce en son centre.
Recouvrez d'un peu de pâte ...
... et fermez vos papillotes.
Placez dans le panier de votre cuit-vapeur, face lisse vers le haut.
9. Faites-cuire à la vapeur durant 1 heure environ, ou jusqu'à ce que la pâte se détache facilement de la feuille de bananier.
10. Servez immédiatement et respirez en ouvrant la papillote ...
Admettez qu'ils sont tout aussi beau que ceux dégustés dans le Chiapas ... ;o) En plus, ils sont excellents !
Corona et agua de Jamaica arrosent le festin ...
On trinque devant un spectacle traditionnel chiapanèque avec énergie et bonne humeur par une troupe de jeunes gens de la ville ...
Fin de la journée, on ressaute dans la camionnette qui nous emmène à l'hôtel pour une nuit de profond sommeil bien mérité ...
Le lendemain, nous prenons de bon matin un petit-déjeuner gargantuesque ...
... au bord de la piscine de l'hôtel ...
... sous les cocotiers ... Bon, on s'est un peu décalé quand même pour pouvoir terminer ce voyage sans un traumatisme crânien qui m'aurait laissée bien incapable de vous narrer ainsi nos aventures mexicaines ... ;o)
An menu ? Un choix inénarrable de plats mexicains traditionnels ...Mon choix du jour ... bisteca a la mexicana, bananes plantains frites et chilaquiles verdes ... Bien sûr, on a eu les yeux plus gros que le ventre ... sauf pour les bananes que je mangerais sur la tête d'un pouilleux ! ;o) Un peu de pico de gallo et du citron vert pour relever le tout ... Une nourriture simple et goûteuse ...
Les traditionnels fruits du jour, arrosés de yaourt glacé et de céréales croquantes ...
.. .et une autre tradition mexicaine, testée juste pour vous, la fameuse "gelatina", habituellement une sorte de jelly anglaise assez chimique ... qui s'est transformée dans cet endroit de rêve en un blanc-manger tout à fait délicieux ...
Sur le chemin du Cañon du Sumidero, arrêt rafraîchissant dans une grotte ... Visite extraordinaire, guidée ...
... par un petit gars absolument tordant ... qui ne nous laissera pas partir sans que chacun d'entre nous lui laisse une substantielle "propina" ... Il a le sens des affaires, ce jeune homme ... :o)
Arrêt suivant à Chiapa de Corzo ...
Au centre du Zocalo, une très élégante fontaine construite dans le plus pur style mudéjar.
Un peu d'histoire en gros, très gros ... En 711, la péninsule ibérique, à l'origine domaine des Wisigoth, commença à être envahie par les musulmans. Cette invasion, qui dura quelques années, fut suivie dès 718 de ce qui fut appelée "Reconquista", "Reconquête" en français, où les royaumes chrétiens de Léon, de Castille, d'Aragon et du Portugal décidèrent de récupérer les territoires envahis.
Les mudéjars sont les musulmans alors devenus sujets de ces royaumes chrétiens, au fur et à mesure de cette reconquête. L'architecture mudéjare s'est développée au XVIe siècle dans les régions reconquises, utilisant les influences stylistiques, les techniques et les matériaux des musulmans.
A Chiapa de Corzo, il fait chaud, très chaud ... Plus de quarante degrés, c'est sûr ! C'est assez drôle, tout le village semble dormir ... ;o)
Pas grand monde aux terrasses des cafés, pourtant pimpantes et accueillantes ...
Nous, armés d'un chargement de bouteilles d'eau fraîche achetées pour quelques pesos à l'épicier du coin, on tente coûte que coûte de se balader un peu ...
Sous les galeries qui bordent la Place, c'est quand même bien agréable ...
L'artisanat est même très joli et les vendeurs, sans doute écrasés par la chaleur, pas trop entreprenants ...
Voici l'ancien couvent Santo Domingo ... Edifié entre 1554 et 1576, sous la direction du dominicain Pedro de Barrientos, qui fit beaucoup pour la population indigène locale, ce fut le premier monastère dominicain du Chiapas. Utilisé ensuite au cours des siècles comme séminaire puis prison municipale, il est aujourd'hui un superbe centre culturel qui accueille un très beau musée de la laque ...
Si l'établissement des moines dominicains et franciscains dans ce pays vous intéresse, plongez-vous dans cet intéressant site internet, Des moines chez les Mayas ! On y apprend des tas de choses et les traductions de textes anciens est agréable et bien faite ...
On descend vers le fleuve par une rue très en pente ...
Le rio Grijalva a fière allure ...
Nous allons le descendre, ou bien le remonter, je ne sais plus bien, sur près de 50 kilomètres, dans une jolie barque à moteur ... Au Mexique, on dit dans une lancha ...
Heureusement qu'elle est à moteur, la barque ... On a au moins un peu de vent "artificiel" pour nous sauver de l'insolation ...
L'entrée dans le cañon est impressionnante ! Une faille sans doute apparue après un grand tremblement de terre, des falaises de près de 500 m de haut ...
... des formations géologiques et une flore incroyable ...
Cette formation-là s'appelle le "sapin de Noël" ... un gigantesque amas de dentelle rocheuse et de mousse en forme de ... sapin ! ;o)
C'est tout à fait somptueux ...
La faune n'est pas mal non plus ... On espère tous que nous ne chavirerons pas ... ;o) Entre les crocodiles qui font semblant de dormir et les urubus qui volent par dizaines au-dessus de notre tête, il vaut mieux faire attention ...
... et quelques grottes, dont celle-ci, dans laquelle on honore la Vierge ...
Au bout du cañon, on débouche sur une étendue d'eau immense ...
L'eau qui était boueuse au début de la promenade (on est en pleine saison des pluie, faut-il le rappeler ?), est devenue très belle, très claire ...
Un peu plus loin, un grand barrage devant lequel les pélicans jouent les équilibristes sur des bidons d'essence ... ;o)
Le retour est aussi impressionnant que l'aller, les points de vue n'étant pas les mêmes qu'à notre premier passage ... On guette les singes hurleurs ...
Nous sommes complètement cuits à l'arrivée au port ... Heureusement, des vendeurs d'eau de coco nous accueillent ...
... nous sautent dessus, plutôt ! ;o)
On sacrifie à la dégustation de ce délice ...
Il faut dire que c'est diablement tentant ...
Le fruit est rempli d'un délicieux liquide à peine sucré ...
Je partage avec mon père une eau de coco ... allongée de vodka ... Pas bien malin en plein cagnard mais bien bon ! ;o)
Il faut vite aller manger quelque-chose ...
Quand je vous dis que nous sommes cuits ! ;o)
Je me demande si Paul n'a pas fait rallonger son eau de coco de vodka en douce ... il fume des pesos, maintenant ! Notez que je préfère qu'il fume des pesos que d'autres substances bien plus nocives ... ;o)
On continue une douce alcoolisation avec des micheladas ... Heureusement, notre chauffeur, José, ne boit que du coca ...
On écoute, ici encore, les marimbas qui jouent tout ce qu'on leur demande ... On fera la sieste dans la camionnette ...
De fait, après avoir piqué un bon roupillon, nous nous réveillons près des cascades du Chiflon, un splendide endroit où nous commençons à sentir ce que veulent vraiment dire "90 % d'humidité" ! ;o))
En fin d'après-midi, c'est Comitan que nous atteignons ... Nous sommes tout près de la frontière guatémaltèque !
La ville est très jolie. Comme à Oaxaca il y a six ans, nous constatons avec plaisir qu'il existe une "police touristique" qui vient en aide aux touristes embarrassés, avec grande amabilité. Le zocalo, appelé aussi "parque central", est d'architecture coloniale. Un grand kiosque, une jolie fontaine ...
... et une très belle église ...
... toute jaune ...
Encore un bel exemple de l'influence mudéjar dont nous parlions tout à l'heure ...
Une ruelle en pente nous conduit en quelques minutes ...
... jusqu'à une autre petite place sur laquelle s'élève une autre merveilleuse église. Tout au fond, en bas des marches, une marchande de tamales nourrit les passants affamés ...
On se couche tôt car les journées sont longues et chaudes ... donc épuisantes ... Et nous repartons le lendemain à travers la campagne chiapanèque. On ne peut se lasser de cette campagne ... Au milieu des champs de maïs s'élèvent de grandes croix en bois peint ...
J'aime ces petites maisons peintes entourées de palissades ...
Nous sommes ici en pays "zapatiste" ... Le Chiapas est un des endroits les plus pauvres du pays et abrite l'EZLN, ou armée zapatiste de libération nationale, fondée en 1983 ... Ce groupe révolutionnaire, aujourd'hui relativement pacifiste, se veut le représentant des droits de communautés indigènes, dont les populations représentent près de la moitié de la population totale du Chiapas. Ses membres se considèrent comme les héritiers du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata et revendiquent une lutte contre la discrimination et la pauvreté dont sont victimes les populations indigènes depuis plus de 500 ans.
En 1994 a lieu une insurrection où des combattants au visage recouvert de passe-montagne ou de paliacates, des foulards typiquement mexicains, prennent très momentanément le contrôle de quelques municipalités du Chiapas et déclarent être en lutte contre le gouvernement mexicain.
Leur porte-parole est Rafael Sebastián Guillén Vicente, dit le "Sous-Commandant Marcos". Le groupe, retranché dans la forêt des Lacandons, utilise les moyens de communication modernes pour transmettre des écrits parfois surprenants ... parmi eux, des communiqués poétiques, des contes, des lettres enflammées ... qui, souvent, suscitent les moqueries de ses opposants ... L'utilisation d'Internet a d'ailleurs permis aux Zapatistes de très rapidement se faire connaître dans le monde entier. Il a aussi autorisé de grands élans de solidarité, venus de toute part, avec le Chiapas.
L'idée de base, de façon très simplifiée, est de permettre aux communautés indigènes de s'autogérer le plus possible, en ne réclamant de subventions au gouvernement mexicain que dans les domaines où cela se révèle vraiment nécessaire.
Dans les régions zapatistes, les villages sont organisés en municipios autonomos, dirigés par ce que les zapatistes appellent des "Conseils de Bon Gouvernement", dont les membres sont élus par ces mêmes "municipios autonomos" .
Ils veulent développer leur propre système de santé, leur propre système éducatif en conservant leurs langues et favoriser le système des coopératives, surtout en ce qui concerne l'artisanat, la production et la vente du café ainsi que dans le domaine de la culture. Si vous lisez l'espagnol ou l'anglais, allez voir ce site, il est très intéressant pour avancer dans la connaissance de ce mouvement ...
Ici, les boutiques sont communautaires, souvent tenues par les femmes indigènes ...
Le problème essentiel vient de ce que le Chiapas est paradoxalement très riche au niveau des ressources naturelles, particulièrement en ce qui concerne la production de pétrole et d'énergie hydroélectrique. On imagine qu'il ne serait certainement pas très intéressant pour le gouvernement mexicain de laisser ces richesses être administrées par les communautés indigènes ...
La situation est donc assez délicate. Le mouvement a de belles idées. Sont-elles totalement réalistes, je n'en sais rien ... Mais il est certain que la façon pacifique et altermondialiste de procéder de L'EZLN lui attire de grands mouvements de sympathie dans le monde entier ...
Fin de la parenthèse zapatiste ... Nous poursuivons notre chemin ...
La route est belle mais je dois vous parler d'un truc terrible auquel vous ne pouvez échapper au Mexique : Il s'agit des horribles "topes" que l'on rencontre sur toutes les routes, à chaque fois que l'on passe devant une maison, c'est-à-dire très, très souvent ! Nous sommes alors face à d'énormes ralentisseurs, souvent construits de façon très, très artisanale, qui permettent, c'est d'accord, de casser la vitesse des voitures et des gros camions, mais qui permettent surtout à tous les vendeurs de n'importe quoi de vous sauter dessus sans risquer de se faire écraser. On comprend ensuite pourquoi les réparateurs de pneus et d'amortisseurs sont légions dans ce pays ! ;o)) Je pense que les ostéopathes pourraient faire fortune aussi ... ;o))
Si vous réchappez aux accidents que pourraient occasionner ces topes meurtriers, c'est sans doute grâce à ces autels, que l'on trouve à l'entrée de presque chaque village ... au niveau du premier tope ! ;o))
Si vous n'en réchappez pas, vous finirez peut-être là ! ;o) Notez qu'ils sont mignons, les cimetières, par ici !
Profitez de ces arrêts obligés pour aller vous faire belle chez cette esthéticienne ... Messieurs, vous êtes aussi les bienvenus puisqu'ici, l'estetica est unisex ! Une boutique d'esthétique au mileu ... de rien ! ;o)
Ici, on a dû pouvoir se restaurer mais la maison a l'air plutôt vide, aujourd'hui ...
Piquez un peu de maïs dans ces greniers typiques ...
Allez acheter du café directement au producteur puisque vous êtes ici dans une grande région caféicole !
Vous pouvez chiper des bananes au bord de chaque route ...
Il y en a partout !
Mais si, par hasard, vous passez devant le Parador-Museo Santa Maria, à la sortie de Comitan, alors c'est assurément là qu'il vous faudra vous arrêter !
Allez vite voir le lien ci-dessus ... Vous entrez dans un lieu d'exception ...
Une ancienne hacienda du XIXème siècle au beau milieu de la nature chiapanèque ...
Vous voilà dans un grand jardin délicieusement fleuri ...
La propriété est entourée de nopales, ou figuiers de Barbarie ... Cette photo m'a valu une journée de démangeaisons pénibles puisque je suis entrée dans un gros "buisson" de ces bêtes pour vous en ressortir la plus belle des photos ... ;o)
Chaque détail est important et participe à cette impression de douce sérénité ...
Le bâtiment, magnifiquement restauré, est une invitation au farniente ...
Il fait bon, dans cette coursive ombragée par une rangée de bananiers ...
Du joli mobilier ...
... des fleurs à profusion ...
... et un restaurant que je ne peux que vous recommander. Voici l'équipe qui s'occupe de nourrir le voyageur ... trois femmes du village voisin qui font une cuisine typiquement mexicaine ... Des femmes adorables qui nous ont fait faire le tour de leur cuisine avec une grande gentillesse ...
Les ustensiles sont ceux utilisés dans toutes les familles mexicaines ... pas de gros processeurs ni de fours ultra-sophistiqués ... un comal, des poêles en aluminium, un peu cabossées ... des instruments qui ont vécu ...
Au Parador Santa Maria, on vous sert, sous une immense palapa recouverte de palmes séchée, ...
... un excellent petit déjeuner ! Le cafe de olla est excellent ...
Une omelette au fromage et des frijoles en purée ...
Des fruits de la région, mûrs à souhait, d'une fraîcheur agréable ... et nécessaire ! ;o)
... et puis de riches hot cakes, une importation des voisins du Nord, servies avec une bonne confiture et quelques tranches de melon ... Tout est simple mais délicieux ...
Un petit moment à profiter des rocking-chairs qui vous tendent les bras ...
... un dernier coup d'œil à la montagne et à ses plantations de café ... Il est encore tôt, la brume matinale commence à se dissiper un peu ... Il est temps de reprendre la route ...
Cette région chiapanèque à la végétation luxuriante, nous allons la sillonner toute la journée durant ... Un arrêt inespéré, juste parce que la route -ou plutôt la piste !- devient trop mauvaise pour que nous poursuivions plus en avant, devant une petite cabane qui nous semble être une salle de réunion communautaire ...
Tout autour de nous, de grands arbres recouverts de plantes épiphytes ... Les plantes vivent bien ensemble, dans ces pays ...
On s'enfonce un peu dans la forêt et là, comme dans un rêve, apparaît une maisonnette en bois qui semble habitée ... De la fumée s'en échappe ... on se croirait dans un conte pour enfants ...
Mais on est bien dans la réalité ! Les communautés indigènes sont très nombreuses au Chiapas, et vivent en quasi-autarcie ...
Dans le jardin courent des poules et des dindons ...
Un bébé reste à la maison avec sa mère, qui vaque à ses occupations ménagères ...
Le père et un enfant un peu plus grand sont dans un des champs qui entourent la maison ...
Ils cultivent le maïs, bien sûr, et aussi les haricots, qui profiteront des plants de maïs pour grimper comme autour d'autant de tuteurs ... Les haricots et le maïs étant la base de la nourriture de ces peuples, ça tombe plutôt bien ! ;o))
Les deux derniers enfants de la fratrie nous emboîtent le pas et nous proposent de nous faire découvrir la forêt ...
Deux adorables petits bonshommes qui n'ont pas leur langue dans leur poche et qui commencent à nous donner une vraie leçon de vie ... En un instant, nous voilà plongés dans le Livre de la Jungle avec deux petits Mowgli ... Paul tombe sous le charme ...
On apprend tout de la chasse et la pêche ... Chaque enfant a dans sa poche une fronde et un petit rouleau de ficelle attaché à un morceau de bois ...
La fronde sert à tuer les urubus qui volent par centaines au-dessus de la canopée ... On se sert alors de la chair des volatiles pour appâter ... les poissons de la rivière ... Encore de quoi se nourrir ...
Le plus grand des deux enfants apprend à Paul à ramasser les crabes qui courent au bord de la cascade sans se faire pincer ... Paul s'imprègne de ces leçons et on le sent impressionné par le savoir pratique de ces garçonnets !
La faune, la flore, ils connaissent la forêt comme leur poche et savent en utiliser toutes les ressources ...
Nous les quittons à regret ... à notre regret à nous autant qu'à leur regret à eux ... Mais il nous faut absolument aller voir aujourd'hui le fameux Parque Nacional de lagunas de Montebello.
Dans cette région située à 150 km de San Cristobal, on compte plus de 50 lacs, réputés pour la couleur de leurs eaux. Certains sont bleus, d'autre plutôt mauves, d'autres encore tout verts ...
Celui-ci est d'un merveilleux turquoise ...
Je trouve un coin de Paradis sur les bords d'une de ces "lagunes"
... Une grand-mère et son petit-fils veillent sur un immense comal qui n'attend que la cuisson de délicieuses tortillas. Au centre, une olla est remplie de frijoles qui mijotent ...
La grand-mère met à cuire une tortilla pour le petit garçon ...
Juste à côté, un autre auvent abrite un séchoir à poissons du lac, saucisses pimentées en chapelet et cecina, cette excellente viande séchée, puis cuite ...
Un autre petit gars attend, dans un bain de fumée ...
Il attend peut-être de croquer dans la quesadilla que cette dame à la gentillesse de préparer devant nous, pour que je puisse vous montrer comment il faut procéder ...
Elle commence par attraper une petite boule de masa harina, une pâte préparée à base de maïs ...
On place la boulette dans la presse à tortilla, entre deux feuilles de plastique ...
On rabat le couvercle sur la boulette et on presse ...
Si la pâte a la bonne consistance, on obtient une belle galette fine et régulière ...
... que l'on met à cuire sur un comal brûlant, posé sur des braises ... On les cuit d'un côté seulement, on les retourne, on les couvre de fromage et on replie en deux. Ensuite, on finit de faire cuire en retournant au bout de quelques secondes ...
On trempe dans un bol de salsa et on déguste, en se disant que oui, décidément, le Paradis est tout près d'ici ...
Et pour que cette douce sensation dure encore un peu, il suffit de partir à San Cristobal de Las Casa, qui fut pendant bien longtemps la capitale administrative du Chiapas, avant que Tuxtla Guttiérez ne lui ravisse le titre ...
Cette ville à l'architecture coloniale magnifique est très touristique ... et très agréable ...
Déposons nos bagages à l'hôtel Santa Clara, sur le Zocalo ...
... et partons vite déjeuner dans un autre fabuleux endroit, le frère jumeau du Parador Santa Maria que nous avons déjà visité un peu plus tôt ... Nous voici donc au Parador San Juan de Dios ...
Même architecture coloniale que dans le précédent établissement, datant cette fois-ci du XVIIème siècle ... Toujours des fleurs partout ...
Poussons la porte de la salle à manger ...
... et entrons voir ce qui nous attend ...
Chouette, c'est une Frida Kahlo presque vraie qui nous accueille et nous montre notre table ...
Les garçons s'accordent à dire que le menu est alléchant, et qu'il faut vraiment déjeuner ici ...
Deux chefs de cuisine, dont un français, officient ici ... Pour commencer, partageons un plateau de charcuteries ibériques délicieuses ...
Poursuivons, comme je l'ai fait, par une poitrine de poulet farcie au jambon cru et servie avec une sauce à la mangue délicieusement acidulée ...
Arrosons l'ensemble d'une agua de papaya ...
... puis sortons un peu dans le parc ... Il n'est pas encore l'heure de faire un feu de camp mais l'heure de faire une petite sieste ... avant qu'il ne pleuve ... Toujours cette fameuse saison des pluies ...
Je sors visiter le potager et ramasse sur le sol quelques tomatillos tombés pour en récupérer les graines ...
Je prendrais bien aussi un gros pied d'agave avec moi pour me lancer dans la fabrication de tequila mais ce doit être un gros boulot ! ;o))
Un colibri suçote les fleurs du jardin ...
Si nous voulons nous balader un peu en ville, il faut y aller. Il faut dire qu'il fait nuit tôt, au Mexique. Vers 19h, la lumière n'est plus très bonne pour prendre des photos ...
On se précipite devant le couvent Santo Domingo (encore un ! ... les Dominicains ont œuvré un peu partout !) pour le voir avant la nuit ...
Des bougies votives brûlent dans l'église ...
Quelques croix en bois sculptées ...
... sont plantées sur le parvis ...
La pierre est belle et très propre, sans doute rénovée il y a peu ...
Devant l'église, un marché artisanal ... J'aime bien ces masques de papier mâché ...
... ces rebosos aussi ... Les classiques châles mexicains sont joliment colorés et bien chauds, ce qui est plutôt appréciable dans cette ville située à plus de 2000 mètres d'altitude où les nuit se révèlent être très fraîches ... Ils servent en général aux indiennes à porter leur bébé en les gardant bien serrés contre elles.
Les animaux en feutre sont également très appréciés des enfants ... J'en ferais bien collection ...
Promenons-nous un peu dans les rues animées, en cette fin d'après-midi d'été ... Aujourd'hui, il ne pleuvra pas ... ;o)
Repérons les cafés ... Ce sera utile ce soir, pour un dernier verre ...
Le "Crocodile" est un bel établissement, qui jouxte notre hôtel ... Des centaines de rubans multicolores pendent du plafond ... C'est du plus bel effet, nous repasserons plus tard !
Profitons encore du Zocalo, à l'heure où tout le monde sort prendre le frais ...
San Cristobal est la ville de nombreuses communautés indigènes et il est intéressant de les regarder vivre et commercer avec les touristes, très nombreux ici, contrairement aux autres endroits que nous avons fréquentés jusqu'à maintenant ... Les enfants participent activement ...
Devant la fontaine, ces indiennes aux châles colorés vendent des poupées zapatistes en feutre, armées de mitraillettes ... en laine elles aussi ...
Dans deux jours auront lieu les élections au Mexique ... Les partis promènent leurs candidats à travers la ville. Ici, Magdalena Trujillo, candidate du PRD, le Parti de la Révolution Démocratique ... Elle parle bien, avec grande conviction, la jeune dame ... Elle rencontre d'ailleurs un grand succès auprès du public présent et nous repartons avec plein de bricoles publicitaires ...
Les enfants sont toujours au travail et nous arrêtent à chaque pas ...
Après la comida de tout à l'heure, nous n'avons plus faim mais avant d'aller nous coucher, nous retrouvons notre joli bistrot "El Cocodrilo" ...
Sous l'oeil un peu sévère de Frida ...
... et sous le ciel de rubans ... nous écoutons un américain qui joue de la musique live avec un certain talent !
Ma piña colada plaît bien à mon fils aîné ... ;o) Il est temps d'aller nous coucher. La nuit sera courte et le départ, demain est fixé à ...
... 6 heures ! ;o) Bon pied, bon oeil, repartons un peu plus loin ...
Retraversons la campagne du Chiapas ...
Arrêtons-nous en chemin pour apprécier la végétation tropicale ...
... les goyaves ...
... et les mangues encore vertes ...
Sous une chaleur torride, allons jeter un oeil aux cascades d'Agua Azul ...
Paul en profite pour essayer les toilettes ... Comme il n'y a pas de petit profit, ces enfants lui extorquent 3 pesos pour quelques feuilles de papier ... Paul peste comme un fou, trouvant que les enfants sont plus attentifs à lui piquer son argent qu'à nettoyer les lieux ... ! ;o))
Agua Azul, , c'est "eau bleue" en français ... En ce moment, du fait des orages de saison, les eaux sont un peu brouillées ...
... mais le site est franchement superbe ...
Il fait tellement chaud que certains jeunes gens n'hésitent pas à se tremper quand même ... Ils ont bien raison !
Moi, vous me connaissez, je me concentre plutôt sur les nourritures locales ... je tombe en extase, visuellement tout au moins, sur de jolis empanadas ...
Heureusement qu'il fait très, très chaud ... Je n'ai pas encore bien faim et m'éviterai donc peut-être une tourista retentissante ! ;o)) On se console comme on peut !
Cette indienne à la belle robe brodée vend de minuscules bananes très sucrées ...
Des jeunes filles en uniforme scolaire lui font concurrence ...
Cinq pesos le "bouquet", ça vous dit ? Vous divisez par 20 et vous avec en gros le prix en euro ... Étonnant,non ?
Si vous préférez, essayez ces mangues-fleurs ...
Encore un peu de route pour atteindre un endroit fantastique, le site archéologique Maya de Palenque ...
Un site réellement paradisiaque ...
Vous aurez compris que chaque coin de nature au Mexique est un petit coin de Paradis ...
Vous ne pouvez qu'être ému en découvrant l'immense Temple des Inscriptions, en entrant sur le site, celui-là même dans lequel fut découverte aux alentours de 1950 la tombe du roi Maya Pakal Ier ... Un vrai trésor ...
Voici le Templo de la Cruz Foliada, ou Temple de la Croix Feuillue ...
Les bas-reliefs sont nombreux et impressionnants, en très bon état ... On meurt de chaud ...
Courageusement, nous montons en haut d'une haute pyramide ... Dur, dur, mais l'effort est payant ...
De là-haut, la vue est sublime ... Voici le Palais et sa Tour ...
On imagine bien à quoi ressemblait une ville Maya en l'an 600 ...
Tout autour de nous, des temples sortent de la jungle ...
Voici un beau jeu de pelote ...
Ce qui est sympa en cette saison, c'est que les sites sont très verts ... Cela leur donne un charme incomparable ...
Le rouge des flamboyants n'en ressort que mieux ...
Les ciels d'orage sont impressionnants ...
Il fait très, très lourd ... mais il ne pleuvra encore pas aujourd'hui ! Dommage ! ;o)
Il est temps de repartir ... En sortant du site archéologique, faites attention à ne pas vous frotter à cet arbre. Je ne connais pas son nom mais je sais maintenant que ses piquants sont très, très solides et pointus ! ;o)
Nous continuerons bientôt notre voyage vers le Golfe du Mexique ... De nouveaux paysages et plein d'anecdotes et de recettes qui vous donneront envie, j'espère, de visiter à votre tour ce merveilleux pays ...
À très vite ...
bon je ne vais pas être originale mais j'ai voyagé gratos grâce à toi et tu me donnes presque envie d'aller au Mexique. je dis presque parce que la chaleur et moi......mais bon, qui sait!!
RépondreSupprimerQuel voyage magnifique, que de choses à voir...quelle richesse pour l'esprit en tout ! Bravo ! Tu nous fait pariciper, voyager, y croire à fond !
RépondreSupprimerMerci pour ce beau et fabuleux reportage.
Bisous et à bientôt pour la suite !
Quelle chance!!!!!!
RépondreSupprimerMagnifique récit en images! Tu m'as appris plein de choses sur le Mexique. C'est vrai qu'on a envie d'y aller après ça.
Merci pour le partage!
Bises
Tout ca me rappelle mon voyage au Mexique il y a 11 ans de cela....
RépondreSupprimerPalenque est mon site préféré...
merci pour ces très belles phoots
Pas originale non plus mais je suis envoûtée et j'ai lu ton billet d'un trait, c'est superbe ! Quelques recettes à tenter (avec la farine de maïs bio vendue ici ?)
RépondreSupprimerDommage pour vaison, il en sera toujours ainsi car cela tombe quasiment toujours pour la Toussaint... Si tu passes dans le coin, je serai ravie de te servir de guide !
Mon village traversé par la N7, abritant le musée consacré à cette route, je ne vais pas te dire le contraire : on voit plus de pays en baladant sur les petites routes (tu connais le petit chemin de Jean Sablon ?!)
Besos !
Que de belles photos de ce merveilleux périple.
RépondreSupprimerDans ce voyage au Mexique je retrouve un peu de la République Dominicaine.
Le Panama va tres bien à Paul .
A bientôt .
Que c'est beau! Aaahhh, j'adorerais être là-bas! Et la nourriture, irrésistible!
RépondreSupprimerBises et bon dimanche,
Rosa
La poursuite du voyage est fantastique!! Merci Hélène!Bisous.
RépondreSupprimerPS: les plateaux Corona sont superbes...quelle chance!
Merci de nous faire partager ce magnifique voyage... Ce pays m'attire de plus en plus !!
RépondreSupprimerEncore une fois merci pour ce sublime reportage photo, j'ai l'impression de connaitre un peu plus le Mexique maintenant !
RépondreSupprimerJ'envoie le tout à mon mari encore une fois..
RépondreSupprimerHélène..vos garçons sont de plus en plus "Handsome"..
J'appréçie tout l'effort de votre part pour nous faire visiter des endroits que nous connaîtrons peut-être jamais.
Fort agréable ce genre de voyage aussi.
Les couleurs..la vie..tout.
Après t'avoir lu il va nous être difficile d'aller au restau mexicain du coin !!
RépondreSupprimerrho la la tu nous a encore (merveilleusement) gâtés, merci pour ce récit !
RépondreSupprimer(oserai-je te demander une petite graine de tommatillo ??)
:)))
gros bisous et merci pour ton gentil commentaire sur mon blog
Une fois de plus ton post est une invitation à la découverte et l'on se prend à rêver de ces rencontres, paysages et coutumes à travers ton récit !!
RépondreSupprimerMerci et Bravo pour cette mise en page :)
Bonsoir,
RépondreSupprimerQuel voyage !!! J'adore vraiment votre blog et vos billets. A chaque fois on voyage, on mange, on découvre...
Et sur ce billet là, j'ai réalisé que j'avais un des 3 plateaux CORONA (celui avec la femme au chapeau). Cela m'a fait sourire! c'est une de mes cousines qui me l'a donné. Où l'a-t-elle eu, je ne sais pas mais à ma connaisance elle n'a pas voyagé au MExique.
En tout cas merci pour tous ces beaux voyages. et je trouve vos fils charmants !!!
A bientôt.
Merci pour cette visite guidée agrémentée de recettes. BRAVO!! J'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimermais quel voyage magnifique !!!
RépondreSupprimerquelle chance vous avez eu de découvrir ce beau pays , je vous envie !
plein de bisous
Alors là un grand merci pour toutes ces magnifiques photos si belles.. vous avez bien voyagés et je vois que côté gastronomie vous avez été gatés aussi ^^
RépondreSupprimerJ'ai beaucoupaimé toutes le sphotos merci pour ce partage surtout pour moi qui aime tout ce qui se rattache à la culture hispanique !!!
Grosses bises,
Amicalement
Merci pour le magnifique voyage que tu viens de m'offrir, un instant j'ai tout oublié, et je t'ai suivi les yeux fermés, non grand ouvert, pour ne rien louper tellement tes photos sont belles,
RépondreSupprimermerci de ta visite chez moi, bonne journée, bisous, Mamouzette
une heure de voyage juste après le ptit dej, que rêver de plus agréable??
RépondreSupprimerd'autant que tu insiste autant sur les scènes de rue que sur les monuments ce qui rend le reportage plus vivant
quelles photos superbes et que de plats qui donnent l'eau a la bouche...tu donnes tres envei d'aller faire un petit tour la bas
RépondreSupprimerMerci pour ce joli voyage plein de couleurs et de saveurs!!!
RépondreSupprimerC'est beau, j'adorerais m'y promener...merci pour ce voyage.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage d'un fabuleux voyage ! :o)
RépondreSupprimerJe n'ai fait que survoler les photos, je reviendrais lire en prenant mon temps. Mais je peux te dire d'or et déjà que je suis jalouse de ces magnifiques plateaux Corona ;o))
RépondreSupprimerMerveilleux voyage que je continue avec toi... bon, d'accord, je te laisse les sauterelles!
RépondreSupprimerune jolie balade!
RépondreSupprimerhé bien! quel sejour !
RépondreSupprimerune effusion d'image et de saveur, ca donne envie d'y aller !!
la sauce au chocolat ... c'est ce qui m'intrigue le plus !
je suis épuisée pour vous tiens !
RépondreSupprimerrien qu'à te lire, suis crevée moi !!
bisous
Bonjour,
RépondreSupprimerTrop trop Bien ;-) Merci encore !!!
Ps : Comme je trouvais déjà que la Végétation était identique à celle d'ici (fruits et légumes compris), je pencherai pour un "Fromager" pour ton arbre "piquant". Il y en a de magnifiques en Martinique dont un très "célèbre" car il a "survécu" à la lave de l'Eruption de la Pelée ...
A Bientôt !
bravo pour ce superbe reportage qui me donne l'impression d'avoir voyagé!
RépondreSupprimerje suis sure que tu as donné envie à tous ceux qui ont visionné ton blog de partir au Mexique!
tes photos sont superbes et j'aime beaucoup le mélange de paysage, de cuisine,de friandises et des photos de ta famille
C'est décidé, la prochaine fois que tu vas au mexique tu m'emmènes
RépondreSupprimerbisous
J'ai passé une heure entière à lire ton post. Quel régal. Un reportage qui sort des sentiers battus. Merci de nous faire visiter le Mexique de cette façon.
RépondreSupprimerBonne journée.
C'est génial de venir s'évader sur ton blog ce voyage est extra c'est super de le faire en famille que de souvenirs .... bonne rentrée .bises
RépondreSupprimerencore de belles photos!! j'ai reçu tes deux livres très sympas! je mettrai un post demain sur mon blog où il figureront, je vais te faire un peu de promo lol biz claire Mise en bouche
RépondreSupprimertrop beau !
RépondreSupprimertrop bien !
j'en redemande !
et ces recettes qui nous dépaysent vraiment : le bonheur !
je garde sous le coude la recette avec les tomates vertes
bises
Un très beau reportage qui me fait voyager ! Tes photos sont très dépaysantes et superbes !
RépondreSupprimerBisous, Doria
J'ai particulièrement apprécié tes anecdotes concernant ces jeunes enfants du commerce. Ils sont vraiment débrouillards en faisant tout avec rien!
RépondreSupprimerEt ce cher Paul qui se prête à toutes les photos... Il est super sympathique et serviable, le beau jeune homme.
Les sucreries de là-bas ressemblent aux nôtres. C'est cela, la mondialisation. Pour le développement durable, on repassera.
C'est incroyable de voir toutes ces couleurs sur les édifices. C'est joyeux comme tout.
À vous voir, on sent qu'il faisait chaud, très chaud, et que les journées étaient très chargées. Faut le faire, quand même... viva la fiesta! ;-)
un merveilleux reportage et quels souvenirs vous ramenez de ce periple en pays inconnu ! decouverte par les paysages les gens et les papilles formidable ! je t'envie ! merci pour ce depaysement !
RépondreSupprimercoucou mon post est fait sur tes ouvrages j'espère qu'il te plaira à bientôt biz claire
RépondreSupprimerhttp://miseenbouche.canalblog.com/
Ben dis donc, quelle note, je n'ai paqs tout lu, bien trop long, mais cela semble bien sympa, joli voyage que tu as fait là...et tes photos donnent un bien bel aperçu...j'adore les volcans...merci de ton coucou chez moi Hélène, t'es sympa comme tout...bisou et bon après midi...
RépondreSupprimercomme d'hab, après ton récit de voyage, ce n'est plus la peine d'y aller, j'ai tout vu....It's a joke!!
RépondreSupprimerSublime!
j'adore voyager avec ta famille!....
RépondreSupprimerEuhhhh je comprends mieux pourquoi ils reprennent le chemin de l'école à reculons !!! Merci beaucoup Hélène de partager avec nous ton voyage au Mexique, Toutes ces couleurs et ces paysages .... manquent plus que les odeurs et on y est hi hi Bisous
RépondreSupprimerQuel beau voyage, comme d'habitude avec toi...
RépondreSupprimerJ'ai été fort impressionnée par
RépondreSupprimertes photos =
du Popocatépetl
les talaveras
les portes
les danses rituelles aztèques
les plafonds recouverts de papiers découpés ...
l'arbre de la fécondité
les sauterelles grillées ... les fameuses chapulines
les champs d'ananas
les Tamales Chiapanecos (feuilles de bananier)
Le rio Grijalva avec les pélicans et le caïman
l'horchata de noix de coco
les greniers à maïs
le Parador-Museo Santa Maria,
la presse à tortilla,
Les tomatillos ressemblent à des amours en cage !
le Templo de la Cruz Foliada, ou Temple de la Croix Feuillue
La flore.
Un reportage qui m'a vraiment fait voir la vie de ce beau pays et donner encore plus envie d'y aller ...
Gros bisous
De bien belles images qui donnent envie d'acheter immédiatement son billet
RépondreSupprimerMerci pour ce merveilleux voyage en photos et en recettes (même si les sauterelles grillées ne me tentent pas plus que ça...), c'est vraiment splendide !
RépondreSupprimerQuel beau reportage, merci à toi de nous faire profiter de ton voyage, tes photos sont superbes ! bonne nuit !
RépondreSupprimerMerci pour ton passage, double merci puisque grâce à cela je viens de passer un bon moment, ce reportage est fabuleux, si après çà on n'a pas envie d'aller dans ce pays, c'est qu'on ne l'aura jamais...J'ai vraiment adoré, les photos sont superbes, bravo
RépondreSupprimerbonne journée
françoise
Tu es un reporter hors pair avec ta famille. Certaines photos sont suréalistes de l'ambiance et tu nous transportes hors des sentiers battus de ce beau voyage. On ouvre le magazine Geo grâce à toi. C'est des couleurs splendides, des ambiances divines. Il ne manque plus que le son....pour sentir les odeurs de ce pays magnifique. Merci à toi et ta petite famille. Kikou Héléne....
RépondreSupprimerPeut-être aurai-je dû te demander la permission, mais j'ai tellement été enthousiasmée par ton reportage, que j'ai mis un "coup de coeur" sur mon blog pour en faire profiter mes visiteurs.
RépondreSupprimerSi çà te gêne dis-le moi, je l'enlève...
bises
françoise
super, absolument super ton article, quel voyage extraordinaire, c'est magnifique, et tu nous donnes très envie de vous imiter, le Mexique ! quand ? on y pense, merci encore pour cet article fleuve, nous le gardons pour lire durant les longues soirees d'hiver ! amitiés et bisous à vous tous
RépondreSupprimerTu as fait un voyage fantastique avec ta famille, tes photos sont très belles! J'ai beaucoup aimé toutes ces couleurs! Bonne journée!
RépondreSupprimerTu devrais etre remboursee par la secu,quel plaisir de visiter tous ces superbes pays que je connais pas.Je m'evade de mon quotidien des que je viens sur ton blog,merci :O)
RépondreSupprimerHélène tu nous combles quel beau voyage et que de souvenirs vont rester de cette pluie de superbes photos qui sentent bon le Mexique quel pied ...Je reviendrai y puiser du plaisir en plusieurs fois iihh!!! bisssssssssous André
RépondreSupprimerQuelle beauté ce site archéologique ! Pour les sauterelles, je passe mon chemin... La semaine prochaine, on aura droit à un autre épisode ? Bisous.
RépondreSupprimerJe l'ai raté celui-ci. Une petite balade au Mexique en ce jour pluvieux est plus qu'appréciée Hélène. Le plat avec du cacao m'intrique beaucoup. Quel régal tous ces plats. La végétation est si surprenante. Merci pour ces beaux billets.
RépondreSupprimerJ'espère que la rentrée des boys s'est bien passée.
Je vous embrasse
Hélène
Wouahou! Dépaysement garanti! Quels plats colorés! Je suis assez tentée par ta recette de "Chilaquiles verdes"! Miam!
RépondreSupprimerQu'est-ce que vous deviez être fatigués, à la fin, houlàlà! Mais des souvenirs pleins la tête!
bisous
Eh bien! Quel reportage digne des grands explorateurs! Un voyage sans doute inoubliable et un dépaysement total!
RépondreSupprimerJ'ai vu tellement de nourriture que j'en ai l'eau à la bouche!
De magnifiques paysages aussi!
Bravo pour ce loooooooooooong récit.
PS C'est bien d'envoyer un enfant s'auto-hypnotiser devant le miroir mais que va-t-il se répéter?
Ca à l'air super bon le chilaquilès... bizzzz
RépondreSupprimerOuaou, génial votre voyage, vous en avez vu des choses. Je rentre du Pérou et pour ce qui est des tamales je n'ai pas apprécié, il y avait un gros bout de gras dedans... Bof bof. En tout cas ça donne envie d'aller au Mexique !
RépondreSupprimerCharlotte, c'est comme tout, ça dépend où on les mange ! Je n'ai pas voulu en goûter dans la rue ... Nous, c'était dans un excellent restaurant, connu ... pour ses tamales à la mode chiapanèque ! La recette qui suit donne les mêmes, et c'est vraiment bon, sans bouts de gras dedans ! ;o))
RépondreSupprimerTout a été dit ! quelles superbes photos et superbes recettes pour un super voyage. Merci.
RépondreSupprimerJe viens d'avoir le temps de tout lire en détails (parce que je suis au boulot, mais chut !!).
RépondreSupprimerMagnifique, surtout Palenque, j'adorerais voir ces temples. Bon il faudrait juste que je commence le sport pour pouvoir grimper là haut ;o). j'atends la suite avec impatience.
bisous
Bonjour,
RépondreSupprimerNicolas Quirion, rédacteur pour Le Grand Journal, le quotidien en ligne de la communauté francophone au Mexique.
Nous avons parlé de votre blog dans notre rubrique "le Mexique vu par les blogueurs" publiée hier:
Le Mexique vu par les blogueurs – 4 septembre 2009
Nous attendons avec impatience la suite et fin du récit de votre voyage au Mexique...
Félicitation pour votre travail et bonne continuation!
Nicolas
Fabuleux voyage, on en a pris plein les yeux !! merci bcp pour ce partage !!!
RépondreSupprimerun grand merci pour la suite du voyage !
RépondreSupprimerbisous
que rajouter après un tel beau voyage pour nous aussi grâce à toi, on en prend plein les yeux, merciiii...allez, juste pour râler un peu ;-) , pourquoi on ne te voit pas aussi sur ces magnifiques photos ??? ;-)
RépondreSupprimerLes tamales me font trop saliver , je crois que je peux trouver la farine ici dans un rayon d'une boutique !! ;-)
Bisous et bonne rentrée !!
Soso, ce n'est pas difficile ... JE prends toutes les photos car mes trois messieurs ne touchent jamais l'appareil ... ;o)
RépondreSupprimerQuant à la farine, je l'ai trouvée ... à Barcelone ! Tu ne devrais en avoir aucun mal à t'en procurer ...
Bisous
eh bien me voilà à passer de la POlogne au mexique ...un vrai plaisir de voyager avec toi dans ce pays...ça donne envie d'aller le découvrir tant il y a de choses à y voir aussi! merci de partager votre séjour avec nous!
RépondreSupprimerSuperbe récit de voyage, comme toujours! On n'est jamais déçu, et tu me donnes vraiment envie de me relancer dans cette cuisine chaleureuse!
RépondreSupprimerArrète , tu m'as tiré les larmes en pensant aux Tamales...sans parler du reste bon et puis les garçons ont bien grandi dis donc ..
RépondreSupprimeron se voit quand ?
A vite
garance
Qué maravilloso reportaje, seguro que no te digo nada nuevo respesto a otros lectores...pero es cierto. Mexico es impresionante, siempre me ha atraido y tú me lo estás presentando en bandeja. Te lo agradezco mucho. Es muy bonito descubrir cosas de un país con el mismo idioma que el tuyo, me siento más conectada porque me suenan muchas cosas y es sorprendente el verlas en imágenes.
RépondreSupprimerRespecto a las recetas creo que es muy bonito el ir aprendiendo la cocina cotidiana de los sitios que visitas pues es un modo de mantener esos lugares siempre contigo, en tu corazón.
El chile en nogada tiene una foto preciosa con esos colores, me encanta la granada. El agua de Jamaica... su solo nombre es evocador y es superfácil de hacer. Gracias. Y en cuanto al mole poblano me gustaría saber si es muy picante o no y si de verdad es tan rico como dicen los mexicanos.
Me gusta mucho que nos cuentes las leyendas que aprendes ( como la de los volcanes) y pongas liens para tener un mejor conocimiento de las cosas que habeis visto, es un gran detalle.
Los tamales que has hecho te han quedado muy bien, bastante semejantes a los originales. Bravo.
Y por último aparte de los bellísimos paisajes que nos has mostrado, me parece muy interesante que hayas hecho constar la realidad de Chiapas; a través de tu blog mucha gente va a tener conocimiento de su problemática y de sus reivindicaciones, pienso que te deben leer muchas personas pues tu blog es buenísimo.
¡Ah! y muchas felicitaciones por la reseña que el periódico mexicano ha hecho de tu blog.
Te debo un mail muy largo en cuanto pueda. Muchos besos mi niña. Con todo mi cariño. Paqui.
merci pour toutes ces photos qui sont une véritable invitation aux voyages!
RépondreSupprimerCoucou!
RépondreSupprimerEt bien dis-donc....ÔÔ
Merci à toi pour ces superbes moments que tu as la gentillesse de partager avec nous!
Bisous :)
J'ai refait le parcours avec plaisir, je n'ai bien sûr rien compris au nom des rues, mais c'est pas grave, il y a tant à admirer dans chacune d'entre elles
RépondreSupprimerbises
françoise
Saveurs, couleurs, légendes.....voici un voyage très riche!!!! Merci du partage!
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