Juin 2019 ... Le temps des petits-déjeuners sur les terrasses ensoleillées de la ville est revenu.
Parfois, malgré tout, les nuages couvrent le ciel mais tant pis ! Cela ne nous empêche pas de vivre ... On file alors passer un week-end entre amis sur l'île Sainte-Marguerite.
Quand le temps est maussade, l'île est baignée dans une atmosphère toute particulière.
Sainte-Marguerite est un endroit précieux.
On a l'impression d'être seuls au monde ... et c'est presque vrai !
Les réveils de certains sont difficiles, néanmoins ! :-)
Le petit déj est exactement comme il était quand j'étais ici, beaucoup plus jeune, monitrice de plongée.
Sur le fort de Sainte-Marguerite, on prend le temps de vivre. Et puis on y mange bien.
Juste avant le repas, une partie de boules s'impose.
C'est sérieux, les boules, dans la région !
Après le déjeuner, c'est la balade qui s'impose.
Décompression assurée en deux jours, à moins d'un kilomètre de la ville ! ;-)
Sinon, mes activités de poterie continuent.
Je m'essaye à des objets un peu plus compliqués ...
... et cela me plaît plutôt bien.
J'alterne les trucs un peu sophistiqués avec les trucs simples et vite faits, comme ces porte-bougies façon AndyWarhol qui devraient orner mes tables d'été.
Une petite promenade à Nice, maintenant ! Direction le quartier de la Libération, au bout de l'avenue Jean Médecin.
C'est un quartier populaire très agréable et animé, dans lequel on trouve de très beaux immeubles bourgeois ainsi que des tas de commerces, cafés et restaurants. Les terrasses sont très appréciées des locaux.
L'un des grands atouts de ce quartier, c'est le grand marché de la Libération, un marché en plein air très prisé des Niçois.
On y vend local et frais, c'est un plaisir que de s'y promener !
L'identité niçoise est très préservée, dans ce coin de la ville.
Oui, la Libération est appréciée de tous !
En tournant autour de la place, je découvre cette curieuse façade. Cette cité marchande, édifiée d'abord en 1920, a été détruite dans un incendie puis reconstruite en 1955. On y trouve une quinzaine de cellules abritant autant de commerçants.
J'aime bien ce petit café/cave où les locaux s'arrêtent pour boire un verre ou un café ...
... et puis cette poissonnerie, au si joli bandeau.
Retraversons la place. Nous voici devant la Gare du Sud, dont la partie attenant à la façade a été récemment rénovée. La Gare du Sud est aussi connue sous le nom de Gare du Train des Pigne. C'est l'ancien terminus des lignes des chemins de fer de Provence reliant Nice à Digne-les-Bains.
Construite en 1892 par l’architecte Prosper Bobin pour le compte de la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France, elle possède une façade monumentale avec un pavillon central élevé et deux pavillons latéraux plus bas, ainsi qu'un élégant toit de tuiles.
Juste derrière arrivent les voies, sous une immense halle métallique qui abrite les quais. Cette pièce d’architecture inspirée de Gustave Eiffel fut créée pour le pavillon de la Russie et de l'Autriche-Hongrie de l'Exposition universelle de 1889 à Paris, puis récupérée et intégrée à la gare du Sud en 1891.
En 1991, les Chemins de fer de Provence ont fermé la gare du Sud et transféré le terminus de la ligne dans une nouvelle gare un peu plus haut. L'État a vendu la gare d'origine à la commune de Nice en 2000. On prévoyait alors de détruire la halle et sa verrière, puis de démonter la façade. Après une vague fournie de protestations, le ministre de la Culture de l'époque a empêché le projet de voir le jour.
Après plusieurs propositions très différentes les unes des autres, le dernier projet retenu ... et exécuté ... préserve la totalité du bâtiment des voyageurs ainsi que la halle métallique.
On y trouve aujourd'hui une médiathèque et, sur deux niveaux, une halle de 3000m² consacrée essentiellement à des restaurants de street food. Sympa comme tout !
Bref, un bel endroit où aller se restaurer après une visite du quartier ou un tour au marché ! Après le déjeuner, j'envisage d'aller visiter cette exposition sur 120 ans de cinéma à Nice, avec les studios de la Victorine récemment restaurés et remis en service.
Et puis finalement, c'est dans les quartiers Nord, dans les anciens abattoirs de la ville de Nice, plus exactement, que mes pas me mènent.
L'artiste niçois Ben ...
... y a invité ses amis.
L'entrepôt s'appelle désormais le 109 et accueille aujourd'hui, dans des petites "cases", tous les artistes invités par Ben à exposer quelques "trucs" sur le thème de "La Vie est un Film".
Le résultat est étrange ...
... et un peu fou !
Ces artistes ont vraiment des univers très différents, auxquels je n'adhère pas forcément. J'aime bien le salon de Robert Combas, cela dit.
Étonnante exposition, en tout cas !
Le week-end suivant, comme il fait un peu chaud, on décide d'aller passer la soirée à pique-niquer au bord de l'eau. J'embarque donc trois bricoles ...
... et on file retrouver les copains.
Quel meilleur moyen pour affronter la chaleur que de se retrouver en bonne compagnie en bord de mer ?
J'ai préparé des cœurs d'artichauts à l'huile d'olive et au thym frais ...
... et puis une tapenade d'olives vertes aux anchois et aux amandes.
Ma copine Rachel nous a apporté une omelette au bruccio et à la menthe. Elle est délicieuse. J'ai assemblé vite fait du blé cuit, des tomates cerises, des feuilles de coriandre, de la feta et plein de graines de grenade pour faire une grande salade fraîche.
Les garçons avaient très envie de manger des spare ribs. Ce sera chose faite aujourd'hui. J'ai une sublime recette, qui vient du chouette site Cafe Delites !
Sticky Oven Barbecue Ribs ...
Ingrédients :
- 2 kg de travers de porc
- 2 cuillères à café de poudre d'ail
- 1 cuillère à café de poudre d'oignon
- 2 cuillères à café de paprika
- 2 cuillères à café de sel
- 1 cuillère à café de poivre noir concassé
- 1/2 cuillère à café de cumin
- 1 cuillère à café de piment ou de poudre de Cayenne (facultatif)
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
Pour la sauce d'enrobage :
- 2 tasses (500 ml) de sauce barbecue
- 3 cuillères à soupe d'ail émincé
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 cuillère à soupe de sauce Worcestershire
- 1/2 cuillère à soupe de poivre de Cayenne (facultatif)
- 1 cuillère à café de sel
Préparation :
1. Préchauffez le four à 180 ° C.
2. Détachez la membrane dure qui recouvre le dessous / le côté osseux des côtes. Placez sur une plaque à pâtisserie tapissée de papier d'aluminium.
3. Mélangez ensemble la poudre d'ail, la poudre d'oignon, le paprika, le sel, le poivre, le cumin et le chili ou le Cayenne. Saupoudrez les assaisonnements sur les côtes et arrosez-les d'huile. Frottez l'assaisonnement sur les côtes, des deux côtés.
Couvrez la viande de papier d'aluminium et faites cuire au four pendant 2 heures.
4. Pendant les 5 dernières minutes de cuisson, mélangez les ingrédients de la sauce.
5. Retirez les côtes du four, retirez le papier d'aluminium et nappez le dessus des côtes avec le mélange de sauce barbecue.
Si vous n'avez pas de barbecue, augmentez la température du four à 240 °C, remettez les côtes au four, à découvert, et faites cuire encore 10 minutes puis allumez le grill pour faire caraméliser légèrement (environ 3 minutes).
Laissez reposer pendant 10 minutes pour permettre aux jus de circuler dans la viande avant de trancher les travers de porc.
Si vous avez un barbecue, faites de même sur la braise. Enfin, très loin de la braise. Vous risqueriez sinon de carboniser vos ribs, ce qui serait vraiment dommage !
Servez avec le reste de votre sauce. C'est tellement bon !
Cette double cuisson donne des ribs d'un moelleux incroyable !
Le dessert, c'est une grande galette aux abricots. Le dessert le plus simple du monde et sans doute aussi le meilleur du monde !
Tout le monde mange de bon appétit ...
... même Nunavik, qui ne renâcle pas à goûter les ribs !
Et comme la vie est encore plus belle quand on est entouré d'amis, on remet ça les jours suivants ! :-)
Apéro d'avant séance de cinéma avec focaccia aux pommes de terre et pancetta ...
... et un bagna cauda.
Bagna Cauda Piémontais :
Ingrédients :
- 100 g d'anchois à l'huile
- 4 petites tranches de pain de mie sans croûte
- 20 cl de lait
- 3 gousses d'ail
- Huile d'olive
Préparation :
Mixez les anchois avec l'ail, et le pain trempé dans le lait. Faites chauffer le mélange à feu doux et incorporez-y de l'huile d'olive en fouettant, un peu à la manière d'une mayonnaise. Placez dans un récipient que vous tenez au chaud. Dans le Midi, on le sert dans un bol en terre que l'on pose sur un réchaud, en terre lui aussi. Dans cette sauce, on trempe de petits légumes crus.
NB : Dans notre coin de pays, cette sauce est essentiellement faite avec des anchois, de l'ail et de l'huile d'olive. Je préfère quant à moi la version piémontaise que je vous donne ici. Elle est plus consistante et "accroche" mieux sur les légumes.
Entre deux repas, je vais au boulot, des fois ! ;-) Comme c'est bientôt la "fête de l'été" et que mes patients veulent y vendre quelques objets qu'ils ont confectionnés, on met les bouchées doubles au niveau du travail des mains. Une nuée de perroquets colorés s'installe dans notre véranda ...
Nos boutures de basilic prennent bien.
Le thème de la fête étant le cirque, les troupes de lions et d'éléphants sont prêtes à entrer en piste.
Les sachets en tissus colorés sont remplis de lavande séchée ...
On a fait des couvre-verres en forme de tranches de fruits. Merci les perles Hama et Pinterest. Deux outils fabuleux pour la rééducation. Et ludiques, avec ça, ce qui ne gâche rien.
Regardez les jolis attrape-rêves !
Entre deux séances de travail, on mange, quand même ! Parfois, je prépare un petit plat pour les collègues de boulot. Là, ce sont des légumes du marché ...
... rôtis au four ...
.. qui viennent assaisonner des pâtes cuites al dente. Des pignons grillés, du basilic frais et un trait d'huile d'olive ... Le tour est joué.
Comme dessert, voici la délicieuse mousse glacée aux fraises trouvée chez Joëlle, plus connue dans le monde des blogs sous le nom de Nuage de Lait. Merci Jojo !
La Mousse glacée aux Fraises de Joëlle ...
Ingrédients :
- 120 gr de Fraises
- le Jus d'1 petit Citron
- 40 gr de Sucre Glace
- 1 Blanc d'œuf
Préparation :
Mixez les fraises lavées et équeutées au préalable avec le jus de citron puis transférez-les dans le bol de votre robot et ajoutez-y le sucre glace. Mélangez un peu et ajoutez le blanc d'oeuf. Battez l'ensemble à vitesse minimum dans un premier temps puis augmentez petit à petit jusqu'au maximum et laissez en marche durant 10 minutes environ de façon à obtenir une mousse qui aura largement doublée de volume.
Là, Joëlle la moule en petits dôme qu'elle couvre de miettes de spéculoos amalgamées avec du beurre fondu. Cela fera un socle lorsqu'elle les retournera.
Moi, je verse simplement le mélange dans un moule à cake tapissé de film alimentaire et je congèle une nuit.
Le lendemain, je sers dans des ramequins de belles cuillerées de mousse glacée et je parsème de fraises fraîches bien sucrées. Un régal. Légérissime, de surcroît !
Fraîcheur et couleur sont deux indispensables de mes étés !
Et si nous reparlions poterie ? La fin de l'année se profile et il me reste un dernier truc à faire : J'ai étalé de la terre il y a quelques jours et elle a tout naturellement pris la forme d'un poisson. Je vais tâcher de l'émailler joliment.
Voilà un bon exercice pour apprendre à utiliser ma nouvelle poire à engobes !
Mon seul problème, c'est la manipulation des pièces crues et très fines : J'ai un peu tendance à tout éclater. C'est que c'est fragile, la terre crue !
Et voilà ! Le poisson est cuit et il est entier !!! Une victoire, c'est sûr !
Et l'année de poterie se termine ... Après la dernière séance, je rassemble tout mon boulot sur la table de la terrasse.
Finalement, j'ai été plutôt productive !
Je vous montre ?
Ma maison va se remplir au fil des séances de petites pièces mignonnes. Toujours pareil, mon inspiration, je la tire de Pinterest et de quelques magazines de céramique anglo-saxons que je trouve sur le net.
Je ne fais pas de la copie intégrale mais pour l'inspiration, ça aide bien !
Je ne laisse perdre aucun bout de terre; bientôt, je croulerai sous les porte-couteaux ! :-)
Il y a des pièces dont je veux bien me dessaisir ...
... et d'autres, non !
Mes petits pots en terre pincée, je les utilise tout le temps ...
Et on a toujours besoin de petits bols chez soi, non ? ;-)
Ces poissons façon Andrew Ludick, je les adore !
Bounty, lui, ne fait pas de poterie mais s'intéresse de très près à la vannerie ! Les paniers, il les aime de tous mes styles, trop petits ...
... ou bien grands !
Pour qui aime la céramique, Vallauris est la ville où aller se promener.
C'est un village, Vallauris. Il y a des quartiers moins chouettes que d'autres mais le centre-ville est adorable.
Une grande place plantée de platanes, fort utiles en été ...
Des cafés qui ont gardé un côté provincial bien agréable ...
Une belle église ...
... et une statue de Picasso, l'Homme au Mouton, que l'artiste offrit à la ville dans les années 50 en remerciement de l'accueil qu'elle lui avait réservé.
Pendant que j'avale avec un plaisir certain un grand verre d'eau glacée à la terrasse du café de France ...
... je regarde les vieux du coin deviser à l'ombre.
Je repère la belle devanture d'une ancienne boucherie.
Il y a de superbes et grosses maisons, à Vallauris.
Au milieu de nouveaux immeubles trône un petit temple ...
... autrefois ornement d'un joli jardin.
Ce que j'aime visiter à chaque fois que je vais à Vallauris, c'est d'abord la galerie Madoura. Dans ce qui était alors un atelier de céramique renommé, ...
... Suzanne Ramié, la propriétaire, accueillit un Pablo Picasso tombé amoureux de la ville peu de temps auparavant.
Ils se rencontrèrent en 1946, lors d'une exposition "Poteries, Fleurs et Parfums" au Nerolium, la grande halle agricole de la ville, que Picasso visitait avec sa compagne d'alors Françoise Gilot. Picasso bricola d'ailleurs ensuite, pour cette exposition annuelle, de bien jolies affiches.
Picasso, très inspiré par l'endroit, s'installa dans une villa sur les collines de 1948 à 1955, alternant ses activités créatrices entre son atelier du Fournas où il créa de nombreuses sculptures et l’atelier Madoura pour s'essayer à la céramique. Comme toujours, ce génie boulimique s'en donna à coeur joie et sa production fut aussi abondante qu'extraordinaire, expérimentant sans cesse ! Les Ramié dirent d'ailleurs plus tard de lui : « Un apprenti qui travaillerait comme Picasso ne trouverait pas d’emploi » ! :-)
Les décors et les formes de son travail à Vallauris reprennent des thèmes récurrents dans son œuvre : les animaux, la tauromachie, la nature morte ...
Aujourd'hui, racheté par la ville, l'atelier est devenu une galerie où se tiennent régulièrement des expositions tout à fait intéressantes.
Mais le spectre de Picasso plane toujours entre ces murs de pierre ...
Une exposition d'objets et de photos retrace l'histoire du lieu ...
C'est impressionnant ...
... et émouvant.
Et si cette période vous intéresse autant que moi, voici un livre tout à fait intéressant qui fait toucher du doigt la façon si boulimique et passionnée dont travaillait le maître ...
Comme nous sommes à Madoura, j'arpente l'atelier au milieu des œuvres d'une artiste danoise, Bente Skjottgaard, qui présente des pièces tout à fait intéressantes ...
... et bien plus contemporaines ! J'aime beaucoup aussi.
Nous nous déportons maintenant vers le Château de Vallauris ...
Cet ancien prieuré de l'abbaye de Lérins fut reconstruit au XVIème siècle et nous laisse un joli bâtiment de style Renaissance, ce qui est assez inhabituel dans la région. Il n'en est que plus précieux à mes yeux.
Il abrite un musée national consacré à Picasso, forcément ... C'est là, dans la chapelle du château, que Picasso créa son si célèbre "La Guerre et la Paix", qui tapisse intégralement les murs. Ici, c'est aussi un musée de la céramique, et c'est encore Picasso qui en est l'invité d'honneur : On y présente pas mal de jolies pièces réalisées à Madoura, justement ... beaucoup des célèbres "plats à viande" que l'atelier sortait en grande quantité ...
Je dois vous dire que c'est un endroit où je traîne assez souvent, examinant assiettes et autres plats à la loupe, quasiment ! :-)
Ne dirait-on pas un auto-portrait de Picasso lui-même ? Ce regard sombre et perçant, cette prestance ? :-)
Son terrain de prédilection à Madoura,, outre les plats à viande, c'était les carafes ...
Il attrapait, paraît-il, une ébauche en cours de tournage sur le tour du potier de l'atelier Jules Agard et terminait le travail en triturant la terre et en transformant ce simple récipient en colombe, en hibou, en taureau ...
... ou encore en une femme aux formes voluptueuses.
Il se passionna aussi pour la linogravure avec son ami Hidalgo Arnéra, puis s'amusa à transposer la technique sur de la céramique, créant ainsi des linocéramiques en procédant par un moulage en plâtre du plateau de linogravure, puis surmoulage en terre cuite. Impressionnant !
Le Château de Vallauris ou musée de la Céramique, n'est pas consacré qu'à Picasso mais porte aussi le nom de musée Magnelli, du nom du peintre italien Alberto Magnelli (1888-1971). Futuriste italien, il rencontra à Paris, en 1914, des artistes engagés comme Picasso, Fernand Léger, Juan Gris ou encore Archipenko. Il côtoya aussi les poètes Guillaume Apollinaire et Max Jacob puis vint s'installer dans la région, à Grasse plus exactement, durant la seconde Guerre Mondiale. Le musée regroupe une grande partie de son œuvre et je dois dire que j'aime particulièrement ses toiles figuratives où de grands aplats de couleurs sont justes cloisonnés de noir. Délicieuse simplicité ...
Enfin, pour terminer ce voyage vallaurien, ne pas manquer la fantastique glace servie dans l'un des bars-glaciers de la rue principale. Je vous aurai prévenus !
On arrive fin juin et pour la fête des pères, Philippe a reçu cet engin magique.
OK, c'est un peu un cadeau pour tout le monde ! 😋
Clément devient vite un vrai pro ...
... et son rougail-saucisse est divin !
C'est l'occasion aussi de griller quelques belles viandes ...
... et d'inviter les copains, forcément !
Carole et sa famille, par exemple. Une plancha géante le jour de son anniversaire me semble être une bonne idée.
J'en profite pour essayer aussi un engin étonnant trouvé en Italie qui "spiralise" tout seul les pommes de terre.
La plancha, surtout quand elle est bien grande, permet de belles choses.
De quoi réjouir autant les amateurs de viande que ceux de légumes.
Une belle soirée, en tout cas ...
Joyeux anniversaire, Carole !
L'arrivée de l'été ne trouble guère notre Bounty, qui trouve sa place partout, même dans des coins improbables !
Je termine les préparatifs pour une fête très spéciale. Notre amie Carole a décidé de fêter ses 50 ans non seulement en petit comité avec nous l'autre soir mais à bien plus grande échelle. Comme elle est née en 1969, un retour à Woodstock s'impose ! :-)
Me voilà donc au milieu des fleurs en crépon par centaines ...
... de couverts à paillettes et de raphia aux couleurs chatoyantes.
Les barquettes à hot dogs sont prêtes ...
... et voilà le grand jour arrivé !
Le temps de tout installer ...
... et voilà le décor planté !
Les vans peuvent arriver ...
Sympa, non ?
Au buffet, on se bouscule un peu mais heureusement, Jean-Pierre est là pour faire régner l'ordre ! ;-)
La soirée promet d'être chouette !
Le buffet de salades est servi. Mon inspiration est encore une fois assez "Ottolenghiesque" !
La nuit tombe ... Encore un hot dog ?
... ou quelques s'mores ?
L'heure très attendue du gâteau est arrivée.
Encore un très joyeux anniversaire, Carole !
L'été est là ... Les fraises aussi. Et moi, j'aime les fraises !
La saison des confitures commence. Celle aux abricots et à la verveine de la terrasse est l'une de mes préférées.
Je récolte aussi le basilic ... mes boutures ont été généreuses ... pour en faire du pesto ... et la lavande que je conserve dans du sucre en poudre.
Il se passe toujours quelque-chose, à Cannes. Quand ce ne sont pas de grands salons et festivals, ce sont de plus petits événements qui savent à merveille réunir les habitants des quartiers ... La sardinade du Mouré Rouge fait partie de ces bons moments.
Ce jour-là, les mouettes et les goélands sont au garde à vous !
On ne peut les en blâmer, la marchandise est belle ...
... et les odeurs divines !
Après, à chacun sa technique pour déguster les sardines : Tranquillement, comme nous ...
... ou bien sur un mode un peu plus guerrier ! :-)
Et si on préfère les beignets de calamars bien frais ... et néanmoins brûlants ! :-) ...
... il y a aussi ce qu'il vous faut ! Un joli rendez-vous gourmand, donc ...
En juillet et en août, la saison de pelote basque bat son plein sur le fronton municipal.
Une fois en juillet et une autre fois en août, le match se joue en même temps qu'est servi un grand aïoli.
Vous pensez bien qu'on adore ça. En plus, une partie de la famille est venue nous rendre visite alors nous nous régalerons ensemble ...
... tout en regardant un match de ce sport tout à fait sympathique !
Et comme Jean-Pierre, Anne et Ernest sont avec nous, on en profite pour les présenter à nos bons copains du coin. Enfin, Jean-Pierre les connaît déjà ! :-)
Les dîners à la fraîche entre gens de bonne compagnie, voilà qui résume bien les soirs d'été à Cannes !
Les matins d'été ne sont pas mal non plus ...
J'aime passer du temps sur ma terrasse au soleil, avec un bon journal, des fruits frais et un croissant tout chaud de la boulangerie d'à côté, par exemple !
Et un café glacé, aussi.
Quand je peux croquer une fraise toute chaude de soleil, c'est encore mieux.
Je ne résiste pas aux fruits d'été, en règle générale !
J'adore les conserver, aussi, et cette année, je vais montrer à Clément comment préparer la confiture de vieux garçon !
Les fruits commencent à s'empiler dans mon grand bocal de la verrerie de Biot ... Il me vient de chez mon beau-père dont nous devons vider la maison et ce sera le récipient parfait.
Du soleil emprisonné dans un bocal, vous ne trouvez pas ? Facile à faire ... des fruits, du sucre et du rhum ... Le plus dur sera de patienter pour y goûter ! :-)
Ma terrasse, j'y bricole, aussi.
Là, je redonne une seconde vie à un porte-bouteilles tout vilain mais en très beau bois solide déniché pour 2 euros dans un vide-grenier.
Il sera idéal pour accueillir les bouteilles de vin d'orange, de citron, de pamplemousse, de feuilles de figuiers ... que Clem confectionne au fur et à mesure que passent les mois de l'année avec souvent de vieilles recettes de famille ...
Comme vous le disais, nous vidons en ce moment la maison du papa de Philippe et de sa femme, cette dernière nous ayant quittés il y a peu.
Un vaste chantier ! Pour nous donner du cœur à l'ouvrage pendant les longues journées étouffantes à essayer de trier, ranger, jeter, Clément nous concocte de délicieux barbecues.
Le trip "sardines" continue et nous sommes devenus les champions des filets levés sur ces bestioles.
Oh que cela sent bon !
Avec de belles tranches de tomates bien mûres, c'est un délice.
Les soirées s'étirent agréablement ...
On n'a pas volé ces instants de repos, je peux vous l'assurer !
Et quand on n'est pas à Grasse, on invite chez nous. Un été sans dîners entre amis n'est pas un vrai été.
Le 4 Juillet, c'est l'anniversaire de ma copine Caro.
Nous allons lui offrir une soirée aux accents grecs. Oui, nous prenons un peu d'avance.
Une salade paysanne de luxe, avec de superbes tomates anciennes ...
Un hummus préparé avec des pois chiches épluchés (!!!), parsemé de pignons de pin.
Là, il y a un tarama dans lequel j'ajoute, comme parfois en Grèce, plein d'aneth.
Et là, un tzatziki onctueux.
On va pouvoir passer à table !
Les kalamaki sont cuits ...
... et les poivrons farcis à la feta et rôtis au four réchauffent tranquillement sur la plancha.
Il ne me reste plus qu'à apporter le chou-fleur rôti à l'harissa sur table ...
Alors, ça vous plaît ?
Je peux peut-être vous offrir une petite assiette ?
Bon appétit, les copains ! Et merci d'être toujours là !
Pour le dessert, pas de gros gâteau d'anniversaire mais des petits cigares aux amandes et au miel, vite faits et délicieux.
Une recette de Fatema Hal que je vous laisse ici.
Les Cigares aux Amandes ...
Ingrédients pour 10 cigares :
- 200 g d'amandes émondées
- 100 g de sucre en poudre
- 1 cuillerée à café de cannelle
- 10 cl de 'eau de fleur d'oranger
- 12 feuilles de brick
- 1 petit pot de miel d'oranger
- 20 cl d'huile de friture
Préparation :
1. Passez les amandes au mixeur jusqu'à obtenir une pâte fine que vous mélangerez au sucre, à la cannelle et à l'eau de fleur d'oranger. Vous obtenez une boule de pâte d'amandes très aromatique.
2. Séparez la pâte d'amandes en 10 morceaux que vous roulerez en petits boudins. Coupez les feuilles de brick en rectangle. Placez un bâtonnet de pâte d'amandes sur le bord de chaque rectangle. Enroulez la feuille autour du boudin en repliant les extrémités à mi-parcours. Vous avez 10 petits cigares.
3. Plongez-les dans la friture chaude (170°C, pas plus). Surveillez bien la cuisson. Les cigares doivent être juste dorés. Égouttez-les sur du pier absorbant avant de les roulez dans du le miel tiédi.
J'ai de jolies pistaches rappportées sous vide d'Égine, l'an dernier ...
Moi, je coupe les cigares en deux ...
Servis avec un bon yaourt à la grecque très épais et des abricots rôtis sur la plancha, ils sont juste parfait pour clore ce repas d'anniversaire. Happy birthday, Caroline !
Au clair de lune, la vie est plus belle ...
Chouette nouvelle à la mi-juillet : Mon frère Olivier vient nous voir quelques jours avec Carole et Zoé. Notre première balade avec eux sera en Italie. De "bon" matin, on marque un premier arrêt-café sur l'aire d'autoroute de Beausoleil. La vue sur Monaco et son palais princier est juste magnifique !
Devant le marché de Vintimille se trouve ...
... notre bistrot préféré.
L'endroit idéal, vous le savez déjà, pour boire, le Spritz parfait. On y emmène tous ceux que l'on aime !
Notre autre endroit gétiche, c'est bien sûr la Vecchia Napoli, de l'autre côté du pont de la Roya.
Des Napolitains qui font comme personne par ici les pizze napolitaines.
Comme tout le monde a bien faim et que c'est la fête ...
... on commence par se partager deux belles assiettes de légumes grillés à l'huile. S'il est une chose à goûter ici, c'est bien celle-là !
Et la pizza, bien sûr ! Ma préférée, c'est la Luna Rossa. Mi-calzone, mi-margherita ... Mmmmm ...
Il se passe de drôles de choses à notre table ! :-)
Pour le dessert, impossible de résister à l'excellent tiramisu de la maison. OK, on n'a plus très faim mais bon ... vous voyez ? Un tiramisu, trois cuillères ... Juste pour la touche sucrée qui permettra au café ristretto de prendre toute sa saveur ...
Suivons maintenant le guide pour monter dans la vieille ville.
Olivier et Carole n'y sont jamais venus et découvrent cet endroit étonnant ...
... comme hors du temps.
On attend une fête médiévale et les rues sont pavoisées, apportant une touche de couleur à ces façades un peu décaties ...
En passant, j'en profite pour prendre des notes ...
... histoire de bien me mettre dans la tête les dates des prochaines fêtes dans les villages de la région ... Elles sont souvent très amusantes ... et l'occasion de partager des nourritures locales tout à fait délicieuses.
Nous voici sur la place de la cathédrale.
Toute rénovée depuis quelques années, elle a un certain chic, même si les touristes ne s'aventurent pas trop jusqu'ici et qu'elle reste souvent assez déserte.
Elle est très belle, cette cathédrale. Je vous y ai d'ailleurs amenés plusieurs fois. Un joli et sobre style roman ...
Quelques beaux restes d'époques anciennes ...
De ravissants chapiteaux sculptés.
Et surtout un impressionnant baptistère du XI ème siècle ...
Bref, la découverte vaut la grimpette !
On continue la balade en remontant la rue principale.
... plutôt tranquille elle aussi.
On s'arrête devant toutes les affiches ! :-)
Pendant que les jeunes prennent la pose ...
...nous entrons dans cette extraordinaire chapelle des Pénitents Blancs.
Remarquez les nombreux crânes qui ornent l'édifice ....
Impressionnant, non ?
Le Vieux Vintimille, ce n'est pas Rome ou Venise mais ce n'est pas mal quand même ! :-)
J'en profite pour faire quelques jolies photos de famille ...
Che bella ragazza !
Et quelle jolie voiture, aussi !
Bien sûr, la vieille église San Michele est encore fermée ... Je ne sais pas si nous la visiterons un jour, celle-là. Aujourd'hui, impossible d'entrer par manque de personnel pour l'ouvrir ! :-)
Alors tant pis ...
On traîne devant, à l'ombre des oliviers.
Il est temps de redescendre.
On reprend nos ruelles ...
Les chats dorment ... Il fait encore chaud pour partir chasser les souris ...
On profite de l'ombre des passages couverts autant que faire se peut ...
Vous avez vu l'étroitesse des rues ?
On passe sous une arche ...
On se repose un peu ...
... et voilà à nouveau la volée d'escaliers ...
Bon alors, vous avancez ? :-)
Eh bien non, on profite encore un peu des lieux ...
L'atmosphère est si particulière, en Italie ... ❤️ Je ne m'en lasserai jamais et m'estime bien chanceuse de pouvoir en profiter dans l'heure qui suit le moment où l'envie m'en prend !
Bon, un petit dîner de poisson grillé ? Zoé est là pour nous préparer ça.
Sardines et rougets sont au menu, ce soir.
Un barbecue accéléré au décapeur thermique et nous voilà régalés !
Des fruits pour le dessert et le tour est joué. Ou comment passer une excellente soirée !
Quelques jours plus tard, nous voilà dans l'arrière-pays niçois, sur les Routes du Baroque. Notre premier arrêt, dans la vallée de la Roya (oui, oui, celle qui aboutit à Vintimille ...), c'est Breil sur Roya. Breil a un passé riche et pas si commun ...
Tour à tour aux mains des Comtes de Vintimille, des Comtes de Provence puis des Comtes de Savoie, le village devient français en 1691 quand Louis XIV annexe les états de Victor-Amédée II de Savoie. Il revient sous l'autorité de la Savoie en 1696 avec le traité de Turin. En 1720, Breil fait partie du Royaume de Sardaigne. En 1740, la Sardaigne se range aux côtés de l'Autriche et de l'Angleterre, contre la France et l'Espagne, Breil se retrouve impliqué dans la guerre de succession d'Autriche et doit, en 1744, ouvrir ses portes aux troupes franco-espagnoles. À la fin de la guerre, en 1748, il redevient Sarde avec le Traité d'Aix-la-Chapelle. Pendant la Révolution française, les troupes françaises entrent dans Breil en 1793. En 1814, le comté de Nice, dont Breil fait partie, est restitué au royaume de Sardaigne de Charles Emmanuel IV et en 1858, la France aide Victor Emmanuel II à chasser les Autrichiens du nord de l'Italie et à constituer un État d'Italie en contrepartie de la cession de la Savoie et du comté de Nice à la France. Le 24 octobre 1860, après un référendum, Breil et Saorge, un village proche, sont rattachés à la France.
Un destin pas si linéaire, hein ? Ça donne le tournis, tout ça !
Petite visite de l'église de ce village qui était un important passage sur la route reliant la Provence et le pays niçois ainsi que la Riviera dei Fiori à la plaine du Po.
Cela explique sans doute la présence de l'important patrimoine religieux du village ?
Une église et pas moins de quatre chapelles ... Celle-ci, la chapelle Sainte-Catherine, une chapelle des Pénitents blancs édifiée au XVIIème siècle, présente une belle façade baroque. Elle est aujourd'hui désaffectée et sert de lieu d'exposition.
Le seul truc un peu triste quand on se promène dans Breil, c'est que la ville semble chaque fois moins vivante. Il y a quelques années, j'allais acheter des produits du coin dans pas mal de boutiques. Ces temps-ci, j'ai bien l'impression que les magasins ferment les uns après les autres et c'est un peu triste.
J'ai toujours adoré la crichente, une brioche breilloise parfumée à la fleur d'oranger et à l'anis. Après mes dernières visites, c'est moi qui l'ai préparée à la maison ! ;-) Heureusement, j'ai un très chouette livre acquis ici il y a bien longtemps.Si vous voulez sa recette et quelques autres informations sur la ville, vous pouvez aller voir par ici, sur cet ancien billet.
Malgré tout, je continue à beaucoup aimer Breil et à y revenir régulièrement.
Encore quelques kilomètres et nous voilà à Saorge, un autre village, perché, celui-ci, et tout à fait ravissant.
On se promène un moment dans les ruelles étroites et escarpées ...
... à la recherche du restaurant dans lequel j'ai réservé pour ... il y a une heure environ ! Heureusement, on nous accepte très gentiment quand même ! ;-)
La Petite Épicerie est un super-endroit pour déjeuner sur le pouce. On y sert d'excellentes bières locales, une vraie pissaladière extra ...
... et l'assiette saorgienne est extra !
Voilà enfin l'occasion de goûter la fameuse tourte saorgienne qui était fêtée ce matin dans le village ... et que nous avons loupée !
Quant à la tarte aux prunes du dessert, elle est juste à tomber ! Comme quoi les desserts simples mais préparés avec des ingrédients savoureux et une bonne dose d'amour sont souvent les meilleurs ...
En repartant ...
... je veux faire visiter l'église à Oliver, Carole et Zoé.
Dans le genre baroque ...
... on fait difficilement mieux et plus joli.
Il y a en plus un joli carillon. On peut s'y entraîner à sonner les cloches et Zoé ne s'en prive pas ! Mais Zoé, d'habitude, on s'assied sur la chaise et s'on attache les pieds et les mains aux cloches ! Après, on bouge tout ça et on fait de la jolie musique. Ou pas. :-)
Après une petite grimpette supplémentaire, nous arrivons au monastère franciscain de Saorge, fondé en 1633.
Le cloître ...
... et le réfectoire ...
... offrent de très beaux décors peints des XVIIe et XVIIIe siècles : des fresques illustrant la vie de Saint François d’Assise, des cadrans solaires et des trompe-l’œil ravissants.
La chapelle du monastère présente un style baroque mêlé malgré tout d'une certaine sobriété ...
... et un mobilier d'époque fait de boiseries sculptées superbes.
Occupé par les Franciscains jusqu’en 1988, le monastère abrite aujourd’hui une résidence pour écrivains. Ce soir aura lieu un concert ...
... et on assiste aux répétitions avec grand plaisir.
Derrière le monastère, il y a un grand jardin en terrasses ...
... propice au repos ...
... et à la réflexion ...
... sous la treille couverte de grappes de raisin.
Au bout du chemin, un joli petit oratoire vous offre un banc en pierre bien accueillant.
Fin de la visite. Un peu de repos en admirant la vue somptueuse depuis ce balcon naturel.
L'occasion de faire quelques jolis clichés.
En redescendant vers la voiture, nous sommes bien contents de trouver le lavoir du village. On fait une bataille d'eau glacée qui nous remet d'aplomb.
On file ensuite vers Fontan, encore plus haut dans la vallée ... Il y a là un endroit ravissant bien connu des gens du coin.
Les fameux "Bains du Sémite" !
L'eau y est vraiment fraîche et claire ...
Un vrai délice, n'est-ce pas Clément ?
Pour rentrer, on ne prend pas le même chemin mais la vallée de la Bevera. Je veux en effet m'arrêter à Sospel.
Il y a à Sospel une cathédrale baroque extraordinaire, la cathédrale Saint-Michel.
Cette église, de par ses dimensions, est la plus grande des Alpes-Maritimes.Dans une toute petite ville de l'arrière-pays niçois !
L'église se trouve sur une grande place entourée de maisons aux façades peintes de trompe-l'œil colorés.
Depuis "toujours", il y a, bein caché derrière les persiennes d'une maison, un cheval de bois. Vous le voyez ?
Édifiée au-dessus des vestiges d'une basilique romane, l'église Saint-Michel deviendra cathédrale en 1378. Reconstruite au XVIIème siècle, elle présente une imposante façade baroque, encore une fois.
Elle a cependant conservé son vieux clocher lombard du XIIème/XIIIème siècle, vous voyez ?
La cathédrale a été récemment complètement restaurée et il y a vraiment de quoi en prendre plein les yeux. Je ne vous ferai pas faire ici une visite guidée complète mais elle vaut vraiment qu'on s'y arrête.
Et si vous rencontrez ce petit chien sur la place Saint-Michel, lancez lui un ballon de baudruche. Il adore !
Il va être temps de rentrer.
Mais avant de reprendre la route pour Cannes, allons boire un verre sur les bords de la Bevera.
Nous traverserons le vieux pont fortifié ...
... pour nous promener un instant dans les ruelles fraîches.
Voilà un programme bien appétissant ! Aussi bon que cette belle journée passée en délicieuse compagnie !
Encore quelques jours avant notre départ en Grèce. On alterne les pique-niques à la plage pour les feux d'artifices somptueux du Festival Pyrotechnique.
La plage Macé fait un peu boat people ces soirs-là mais c'est le meilleur endroit pour être aux premières loges.
Alors pour sortir de tout ce monde, on s'échappe aussi vers nos îles chéries.
Là-bas, on s'installe à l'ombre des lauriers roses et du grand prunier pour déguster ...
... les victuailles achetées juste avant au marché Forville.
Comme toujours, rien de compliqué ...
... mais que du très bon !
La formule magique du bonheur ...
Pas difficile d'être bien, dans ces conditions !
Allez, un dernier dîner-plage avant de vous laisser.
Sur la plage du Mouré Rouge, bien plus au calme que la Croisette, pour le coup. On étale nos foutas cependant que les sportifs rangent leurs paddles ...
En rentrant du boulot, j'ai vite préparé une pissaladière et une salade de mafaldine aux légumes rôtis et aux boules de mozzarella. Ce matin avant de partir, j'avais jeté dans un plat de quoi faire un clafoutis aux abricots. Il est bien frais, tout comme la bouteille de vin de pamplemousse de Clément que nous dégusterons en apéritif.
Bon appétit les amis et revenez vite nous voir pour partager à nouveau de ces moments qui me sont si chers !
Nous nous quitterons sur une note colorée, fruitée, fraîche et ... alcoolisée, parfaite pour les apéros d'été.
J'ai nommé le Negroni.
Savez-vous faire un bon Negroni ?
Ingrédients pour 1 personne :
- 2 cl de Campari
- 2 cl de Vermouth rouge (Martini par exemple)
- 2 cl de Gin
Préparation :
On prépare ce cocktail en versant les ingrédients directement dans le verre sur des glaçons. On remue légèrement et on sert, en décorant le verre d'une demi-rondelle d'orange.
Voilà une boisson vraiment élégante.
Bon, eh bien, sur ces bonnes paroles et cet apéritif des dieux, je reviens bientôt vous raconter la suite de notre été. En Grèce, cette fois-ci ... En attendant, avec Bounty, on vous embrasse. À très vite !
Ohlala, comme la VIE est DIFFICILE ( sourire)
RépondreSupprimerMERCI Hélène de nous offrir cette joie de vivre à travers vos récits touristiques et gourmands! magnifiques photos et BRAVO l'artiste pour vos dons créatifs.... je suis fan de poterie! et travailler la terre, quelle communion avec Dame NATURE.
Bel automne! chaque saison nous offre ses couleurs et son charme
Pensées Bourguignonnes
Merci chère Hélène pour ce sympathique et coloré billet. Bien amicalement. Corinne de Limoges
RépondreSupprimerUne fois encore, un grand merci Hélène pour cette parenthèse estivale que tu nous offres en ce début d'automne. J'admire vraiment cette capacité que tu as à mettre du beau et de la convivialité dans de nombreux instants de ta vie (et de la nôtre par procuration). Je suis certaine que bientôt tu nous feras attendre avec impatience, les fêtes de fin d'année, le froid et le cocooning qui en découle. Ton regard sur ce qui t'entoure est une vraie source d'inspiration. Merci et encore merci pour cela.
RépondreSupprimerChic !.... comme j’avais pris un retard certain à la lecture de ton dernier billet j’en ai 2 le même week-end ! Ça fait du bien de revoir le sud en écoutant la pluie tomber....et toutes ces bonnes choses!.... merci pour le partage
RépondreSupprimerTrop joli ce post , j'aimerai bien ta recette des poivrons à la féta si cela est possible . J'adore te lire et relire ' même les anciens ! Ne nous laisse pas trop longtemps . Bounty à bien grandi , il est magnifique . Plein de bises . Mireille
RépondreSupprimerSuperbe billet comme d'habitude! ;)
RépondreSupprimerMerci Hélène pour cette virée dans l'arrière pays et pour ta générosité partagée qui déteint sur nous car je te "pique" plein d'idées.
RépondreSupprimerAmitiés de Mylène
Quel bonheur de vous lire, comme un rendez-vous avec une amie. Merci, bonne semaine à vous. Josiane
RépondreSupprimerToujours de belles photos à découvrir...
RépondreSupprimerNous sommes gâtés pour affronter les journées automnales;)
Bisous