Janvier 2020 ... On espère qu'elle sera belle, cette nouvelle année ! Il fait super-beau ...
Je fais ce qui me plaît ...
La Fête de la Truffe chez Jacques Chibois a, comme chaque année, lieu dans sa délicieuse bastide de Grasse ...
Et sous le ciel bleu ...
... cette journée est toujours magique !
Que de bonnes choses à goûter !
Chaque fois, c'est un nouvel enchantement !
Les trofie aux truffes et au parmesan sont moelleuses à souhait ...
Les garçons craquent toujours pour les croque-monsieurs très truffés ...
Paul et Clément ne rateraient ce rendez-vous pour rien au monde !
Le brie truffé fait toujours son effet !
Et puis le pain de la Bastide Saint-Antoine est tellement bon !
Clem succombe aux charmes évidents de cette tarte tatin aux pommes ...
Moi, à ceux du riz au lait.
Sinon, ce moelleux de truffes au chocolat et noisettes est à tomber ...
... et la tarte briochée aux pruneaux truffés est divine.
On se partage tout cela ...
... en sirotant un très bon café ...
... puis en faisant une petite sieste avec de belles lectures.
Les restanques ...
... couvertes d'oliviers ...
... et d'orangers ...
... sont si accueillantes !
Quelques jours plus tard, le frère et les sœurs de Philippe viennent nous voir. Il va vraiment falloir vider la maison de Grasse.
Je les rejoins avec un pique-nique acheté au marché Forville ... La charcuterie de notre Italien ...
... ainsi que des tas de crudités toutes fraîches et de la tapenade !
Pour ce qui est du dessert, j'ai prévu deux galettes. Des galettes de chez Picard, l'une classique et l'autre au chocolat. Je n'ai le temps de rien faire, en ce moment ...
Le dimanche suivant, c'est le traditionnel Salon des Antiquaires de Fayence.
Un évènement à ne pas rater. Encore un ! :-)
On y va tous les quatre, ce qui se fait plutôt rare, ces derniers temps ...
On arrive pile pour l'heure du déjeuner.
J'ai eu de bons échos du petit restaurant situé dans l'enceinte du Salon.
Nous l'essaierons donc ...
On prend une table en plein soleil. Le soleil d'hiver est délicieux, dans la région.
Un pichet de vin du coin, de petites tartines de tapenade ... Souvent, le bonheur commence par là !
Les hommes choisissent un magret de canard servi avec des pommes de terre fondantes. Excellent.
Ma daube de joue de bœuf posée sur une polenta très crémeuse est parfaite. Le zeste d'orange, qui parfume si bien la viande, n'a pas été oublié. Un bon point de plus pour le cuisinier. Ou la cuisinière!
On se partage une part de bûche aux marrons glacés, confit de mandarine et noisettes caramélisées .... Je dois dire que la combinaison des saveurs est parfaite !
Après cela, ...
... je pars à la chasse aux jolies choses !
Dans un sens, heureusement que les prix sont plutôt élevés ...
Sinon, j'achèterais tout ! ;-)
Bon, pas tout, quand même ...
Mais, il faut bien le dire, la sélection est tout à fait intéressante ...
Je ne regrette en aucun cas les 6 euros demandés à l'entrée du Grand Jardin.
Mon domaine de prédilection, c'est bien évidemment tout ce qui a trait aux arts de la table.
La céramique de Vallauris, celle des Années 50, m'attire particulièrement.
J'ai du mal à résister à cette série d'assiettes de la fabrique Sicard, à Aubagne, décorées des santons de notre attachante Provence. Mais j'y parviens ! ;-)
En tout cas, je vous recommande les évènements organisés dans cette grande bastide. L'endroit est charmant et la sélection des exposants très sérieuse et pertinente !
À la fin du mois de janvier, il me faut monter à Paris pour vider définitivement l'appartement de ma maman. Cela me retourne le cœur mais il faut en finir ... Nous nous mettons donc en route un beau matin avec Paul et Philippe. Clément reste à Cannes avec Bounty et son boulot. On marque un arrêt à Lyon, au beau milieu du trajet.
Il fait beau ...
... et Lyon, j'aime beaucoup !
On se promène un moment dans le coin de la rue Saint-Jean ....
Et puis on va déjeuner. J'ai réservé au Petit Bouchon, Chez Georges, rue du Garet.
Un bel endroit dans lequel on ne peut guère entrer si l'on n'a pas réservé !
Le menu lyonnais est quasi-obligatoire si l'on s'arrête là sur le long trajet entre Cannes et Paris ...
Ici, on ne doit pas prendre de photos ... Ouais, je triche un peu mais alors, vraiment en douce et avec mon téléphone ... ;-)
Nous arroserons notre festin d'un peu ... très peu ... de Brouilly. La route est encore longue mais un petit verre ne nous fera pas de mal et d'ici à ce que nous reprenions la voiture, ses effets enivrants auront le temps de se volatiliser !
Pour nous faire patienter, on nous apporte quelques tranche de saucisson pistaché et des gratons délicieux ...
Les entrées arrivent ... Un traditionnel et excellent gâteau de foies de volailles pour Philippe ...
Paul choisit de fantastiques œufs-cocotte au Saint-Marcellin ...
... et je me régale d'une parfaite salade lyonnaise.
Suit un tablier de sapeur pour Philippe ...
Une superbe andouillette pour Paul ...
... servie, comme il se doit, avec du gratin dauphinois.
J'ai encore des bouffées de tendresse, en vous écrivant aujourd'hui, quand je repense à mon saucisson chaud braisé au Beaujolais ! 😋
Quant au dessert, il n'en est qu'un pour moi, à Lyon ... Le fameux fromage blanc à la crème ! Je suis rejointe dans mon choix par Philippe.
Paul, lui, se régale d'une magnifique crème caramel ... Superbe moment, superbe déjeuner. Tout cela me donne du courage pour affronter les jours à venir ...
Heureusement qu'on a encore de bons amis à Paris. Ma copine Juliette, son mari Daniel et leurs deux désormais grands garçons. Nous nous sommes connus via nos blogs il y a ... plein ??? ... d'années et c'est toujours un réel plaisir que de se revoir.
Juliette est une excellente cuisinière et elle nous prépare, une fois de plus, un divin déjeuner.
L'ambiance est mexicaine ...
... très gaie ...
... et amicale.
Pour le dessert, j'ai apporté la collection complète des éclairs de Christophe Adam. La boutique est toute proche de chez eux et c'est une vraie chance ! :-)
Juliette nous a préparé une tarte aux noix de pécan, super-bonne elle aussi. Quelle belle journée ! Merci les amis !
Entre deux tris et visites de la salle des ventes de Boulogne, on se promène un peu. Avec Philippe, on fait une grande balade dans la rue Saint-Honoré. Il y a de très belles façades et devantures.
Un petit tour au milieu des colonnes de Buren ...
... et surtout, une longue, très longue visite au Musée des Arts Décoratifs. J'y allais souvent avec ma maman ... 💚 S'y tient en ce moment une exposition assez extraordinaire sur l'histoire de la chaussure.
Ce n'est pas que le sujet me passionne plus que ça mais ces grandes expositions sont toujours intéressantes et ouvrent des perspectives que l'on n'aurait souvent jamais soupçonnées ! :-) Il y a un monde fou, en fait !
Non, je ne vous raconterai pas ici la grande histoire de la chaussure. Je vous montrerai juste quelques modèles étonnants. Si vous aimez les pieds de veau, voici une paire parfaite pour vous.
Celles-ci sont très fleuries ...
Celles-là sont pour les ballerines équilibristes ...
Si vous le souhaitez, un circuit peut vous faire essayer quelques prototypes assez extravagants ! Mais gare aux entorses !
Ensuite, nous montons nous promener au milieu des collections permanentes. Je ne sais pas leur résister ... 😉
Il y a des pièces d'une telle beauté !
Regardez ces barbotines incroyables !
Il y a tellement à voir ! J'adore ce cabinet des fables de l'Hôtel Dangé, orné de petites scènes inspirées des Fables de La Fontaine ... Une boiserie datant des années 1750, déposée du boudoir de Mme Dangé, place Vendôme, pour être reposée dans le musée à la fin du XIXème siècle.
Une mention spéciale pour cette salle qui présente des objets de voyage ... De gauche à droite, un joli secrétaire en acajou, acier et bronze doré. Au milieu, j'adore cette table-parasol de campagne en amarante et acajou. Le lit, démontable en deux parties, est mignonnet aussi. À la fin du XVIIIème siècle, les jeunes aristocrates anglais effectuaient ce que l'on appelait leur "Grand Tour", un voyage initiatique en Italie et en Grèce au cours duquel ils s'appliquaient à parfaire leur culture classique. Ce type de voyage suscita un engouement qui toucha toute l'Europe des Lumières. On voyageait très équipé, à la fin du XVIIIème siècle ...
... et outre ce mobilier assez sophistiqué, on emportait dans ses bagages de quoi vivre presque comme à la maison ! Le nécessaire de la Maréchale Bessière, dont la photo suit, contenait, dans un très chic écrin en acajou, cuivre doré et maroquin vert gaufré, pas moins de 62 pièces incluant un service à thé et à café, une chocolatière, une paire de bougeoirs dévissables, des couverts pour deux personnes, un nécessaire de toilette, un nécessaire de couture et un nécessaire à écrire.
Ce "déjeuner solitaire", de la même époque, provient de la manufacture allemande de Meissen. Sur les éléments en porcelaine qui le composent, on remarque des "portraits en ombre", ou "silhouettes". Pour l'anecdote et la culture générale, ce dernier mot tire son nom du contrôleur général des finances de Louis XV, Étienne de Silhouette, qui voulut restaurer les finances en taxant les plus riches, ce qui lui valut illico son renvoi de la cour ! Ce passage éclair et inachevé fit qualifier par plusieurs auteurs, dont Balzac, tout ce qui était petit, mesquin et inachevé, comme étant "à la Silhouette". On réalisait à l'époque des portraits en ombres chinoises que l'on découpait ensuite. Ils prirent simplement eux aussi le nom de portraits "en silhouette", nom propre qui devint ainsi nom commun ...
Les manufactures de porcelaine remplacèrent les armoiries et monogrammes peints jusqu’alors sur les pièces qu'elles produisaient par les portraits "en silhouette" des commanditaires. Dans le coffret que vous voyez ci-après, couvert de maroquin et garni de satin de soie, ce sont les membres d’une famille en buste qui sont représentés.
Entrons maintenant dans le salon de l'Hôtel de Serres, toujours fin XVIIIème, situé alors Place Louis-le-Grand, devenue aujourd'hui la Place Vendôme. Le décor fut démonté au début du XXème siècle et légué au musée par Eugène Barriol, un célèbre décorateur qui œuvra sous la IIIème République en démontant et remontant pour une riche clientèle des boiseries trouvées dans des châteaux du XVIIIème siècle ou des hôtels particuliers.
Ici, c'est le grand salon de la Duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Elle s'installe au Pavillon de Marsan, c'est-à-dire à l'endroit-même où nous sommes, dans une aile du Louvre, menant un train de vie luxueux. Les meubles de cette époque dite "Restauration" sont faits de bois clairs, chêne, hêtre, érable, frêne ou citronnier, loin de l'acajou si prisé sous le Second Empire. Les lignes sont courbes et et harmonieuses, les placages ornés de bronzes dorés ou incrustés de motifs en bois d'amarante ou de palissandre.
Sous le Second Empire (1852-1870), l'éclectisme mêle les styles Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Le mobilier, en papier mâché, laqué noir et incrusté de nacre, avec des lignes "Rocaille" directement héritées du XVIIIe siècle, donne un air luxueux aux intérieurs bourgeois tout en étant de production industrielle. Avec les théories hygiénistes de Haussmann, le thème floral envahit les décors, que ce soit ceux des papiers peints, des vases et des meubles. On commence à voir "fleurir" vérandas et jardins d’hiver.
À la même époque, pour les plus grands admirateurs d'Émile Zola dont je fais partie, voici la chambre de la courtisane, Valtesse de la Bigne, qui lui inspira son personnage de Nana.
Passons maintenant à l'époque de l'Art Nouveau, au tout début du XXème siècle. J'aime l'Art Nouveau et je vous ai d'ailleurs à plusieurs reprises emmenés vous promener dans le XVIème arrondissement à la recherche des plus belles façades d'Hector Guimard, l'un des chefs de file de ce mouvement assez révolutionnaire, où se mêlent arabesques et motifs exubérants empruntés aux règnes animal et surtout végétal. Ce vitrail d'Eugène Grasset, appelé Le Printemps, en est un bon exemple.
Là, nous avons un superbe ensemble de meubles réalisé vers 1904-1905 pour l'hôtel Hannon, à Bruxelles, par les ateliers d’ébénisterie d’Émile Gallé, chef de file l’Art nouveau à Nancy.
Là, c'est une cheminée du Café de Paris, avenue de l'Opéra, imaginée par Louis Majorelle. Encore un grand décorateur de l'École de Nancy ...
Elle fait partie du mobilier d'une chambre à coucher ravissante ...
Nous arrivons aux appartements de la célèbre Jeanne Lanvin qui, en 1920, confia au décorateur Armand-Albert Rateau l’aménagement de son hôtel particulier au numéro 16 de la rue Barbet-de-Jouy à Paris.
En 1965, lors de la démolition de l’hôtel, le prince Louis de Polignac, en souvenir de la comtesse Jean de Polignac, sa cousine par alliance et la fille de Jeanne Lanvin, proposa au Musée des Arts Décoratifs l'installation dans ses murs des appartements privés de la couturière.
De ces trois pièces intégralement réinstallées, voici l'impressionnante salle de bain.
Voici sa chambre, toute tendue de soie du fameux "bleu Lanvin".
Attenant à sa chambre, voici maintenant son boudoir.
Ici, on arrive devant une salle à manger conçue en 1920 par Louis Süe et André Mare, fondateurs de la Compagnie des Arts Français, qui illustre le retour à la tradition inspiré du mobilier Louis-Philippe, avec bois sombres et formes massives.
Sur la desserte et les encoignures est présentée la vaisselle en faïence blanche éditée par la Compagnie des Arts Français. Ma maman possédait cette soupière, partie d’un service présenté dans la salle à manger du Pavillon Fontaine à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925. Je l'ai toujours connue à la maison et déjà toute petite, je lui disais que cette soupière devait être pour moi. :-) Elle est aujourd'hui dans ma maison et je passe chaque jour devant elle en la regardant avec tendresse ...
Nous voilà dans la période dite Art Déco.
Les composantes du mouvement Art Déco commencent à se manifester dans les années 1910. Après l'exubérance et l'internationalisme de l'Art Nouveau, on revient à une tradition décorative française plus sobre qui se traduit par des motifs floraux stylisés et un mobilier qui se pare de matières rares et précieuses ...
Les meubles et objets présentés dans cette salle illustrent le passage de l’Art Nouveau à l’Art Déco autour de 1910.
Le style Art déco tire son nom de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels qui se tint à Paris en 1925. Un nouveau style qui concerne à la fois l'architecture pure des bâtiments et l'architecture d'intérieur, avec des artistes-décorateurs qui rivalisent d'imagination pour créer sculptures monumentales, tapisseries, peintures, mobilier et objets décoratifs (orfèvrerie, céramique ...), et puis aussi une mode vestimentaire et même une typographie qui sera utilisée sur les affiches publicitaires de l'époque et qui a toujours aujourd'hui de grands admirateurs. Ses mots d'ordre sont clarté, ordre et harmonie. Les formes sont épurées, géométriques mais toujours décoratives. Le vase ci-dessous en est un bel exemple ...
La suite de la promenade est beaucoup plus contemporaine et rappellera sans doute quelques souvenirs à beaucoup d'entre nous.
Qui ne se souvient pas des meubles Prisunic, dans les années 70 ? ;-) Du plastique aux couleurs pétantes à gogo, c'était nouveau, très gai et infiniment désirable pour les jeunes gens que nous étions alors ...
En sortant du Musée des Arts Décoratifs, il est bien tard et nous avons faim. Nous marchons jusqu'à la rue Richelieu où nous tombons sur ce petit restaurant, le Bistrot Richelieu. Un coup d'œil sur mon téléphone m'indique qu'il est plutôt bon, même si très couru par les touristes de tous bords ...
Une assiette d'un très bon bœuf bourguignon sait satisfaire notre faim pour un prix extrêmement raisonnable. Une bonne surprise dans un quartier où toutes les surprises ne sont pas merveilleuses ...
Une petite incursion maintenant dans l'excellent musée des Années 30 Paul Landowski, à Boulogne ...
Encore une autre exposition que je voulais voir à tout prix ! "L'Art Déco, un Art de Vivre. Le Paquebot Île-de-France".
Une plongée dans l'univers des années 20, donc, mais cette fois-ci, sur ce paquebot extraordinaire que fut l'Île-de-France ...
Un navire dont les décors furent confiés aux plus grands artistes de l'époque ... Ruhlmann, Leleu, Dunand, Lalique, Landowski ... qui en firent un symbole de l'élégance à la française.
Montons à bord ...
Des photos nous invitent à déouvrir le décor dans lequel la plus belle société traversa l'Atlantique ...
Nombreux sont les témoignages émouvants de l'époque ...
On a reconstitué, pour nous les faire découvrir, les salles principales du bateau : le fumoir, le salon de thé, la salle à manger, les suites et les cabines de luxe, la salle de jeux pour les enfants gâtés... À la fin de la visite, on a fait le tour du bateau et découvert aussi les cuisines, les différentes activités proposées aux riches passagers, les salons de lecture et les salons de beauté, la salle de spectacle et même l'hôpital, qui connu des opérations et des accouchements… Il paraît que le bateau possédait un hydravion ! De nombreuses célébrités voyageaient sur Île-de-France, on les rencontre via de nombreuses photos d'époque.
On admire les quelques 300 œuvres qui faisaient la beauté du navire et qui sont là, exposées juste pour nous !
Beaucoup d'explications, donc, pour nous raconter ce destin extraordinaire ...
Le voyage fait rêver !
Car oui, depuis sa mise à l'eau, en 1927, jusqu'à son dernier voyage, l'Île-de-France eut un destin hors du commun : Il servit au transport des troupes pendant la Seconde Guerre mondiale puis devint navire marchand dans les années 1950, avant d’être vendu en 1959 à une société japonaise pour être démantelé … Son ultime coup d’éclat, alors qu'il était loué par la Métro Goldwyn Mayer comme décor pour le film Panique à bord, fut de voir son sabordage (le vrai !) diffusé sur les grands écrans du monde entier ! Une vraie fin de star !
Et comme toujours quand je suis au Musée des Années 30, où je traînais beaucoup avec ma maman quand je lui rendais visite, je ne résiste pas au plaisir d'en arpenter les allées ...
Ici, c'est le temple de l'Art Déco ...
Un endroit où sont rassemblées les plus belles pièces du genre ...
Meubles, peintures, sculptures et objets de toute sorte, décoratifs ou du quotidien ...
... il y a là de quoi s'en mettre plein les yeux.
La période m'a toujours fait rêver, vous ne l'ignorez pas ...
Quand je suis dans ce musée ...
... je comprends toujours mieux pourquoi !
Avant de rentrer à Cannes avec un chargement du diable, une dernière petite pause gourmande. Paul ne connaîssait pas la pâtisserie Carette, sur la place du Trocadéro. C'est maintenant chose faite.
J'y allais parfois avec mes copines, quand j'étais au lycée. Carette a ouvert en 1927. Tiens, c'est l'année de la mise à l'eau du paquebot que nous venons de visiter ! :-) C'est un endroit joli, au charme un peu suranné, où la vieille clientèle chic du quartier côtoie encore des touristes ravis de découvrir un endroit "so chic" et "so french" !
Alors je vous préviens tout de suite, ici, le chic se paie cher ! Mais le thé est divin, les pâtisseries très bonnes et le cadre, exquis ...
Une fois de temps en temps, donc, voilà un endroit pour passer un bon moment !
Retour dans notre beau pays du Sud ...
Aujourd'hui, Clément prête serment en temps qu'avocat. C'est un grand jour et c'est en famille que nous partons pour Aix en Provence.
Le week-end suivant, on fête ça comme il se doit devant un bel apéro au Val'my, le long du marché Forville.
Les belles choses, ça se fête et ici, on les fête bien ! ;-)
Nous sommes invités chez nos amis Carole et Jean-Claude pour un repas où nos deux familles se retrouvent. On aime tellement ces moments-là ! Kristina nous a préparé une très belle salade en entrée ...
La suite est un gigantesque couscous très réussi.
Vous voyez, un service à six mains est nécessaire ... ;-)
Le printemps ne va pas tarder à arriver et on l'attend de pied ferme ! On prend même un peu d'avance, parfois ...
Bounty aussi !
La ville est belle. Il y a eu plein de travaux cet hiver et le résultat est des plus plaisants ...
Alors on se promène ...
... en regardant en l'air ! :-)
Souvent, on déjeune dehors. Surtout le samedi, après le marché.
Un nouvel endroit à ouvert dans la rue Vagliano il n'y a pas bien longtemps. Pitadine ... Un endroit où, comme dans le nom du restaurant, se mêlent toutes les cuisines méditerranéeennes. Les garçons s'y régalent de pitas et keftas très parfumées ... Moi, ce que je préfère, c'est le chou-fleur rôti, servi entier comme chez Miznon, à Paris, avec une sauce au tahine ...
Une excellente citronnade maison pour arroser tout cela et c'est le vrai bonheur !
Les prix ne sont pas élevés, loin s'en faut, et le service charmant. Que demander de plus, sinon d'y revenir souvent ?
On aime les soirées impromptues ...
... et un repas nachos improvisé ne nous fait pas peur !
Les sauces mexicaines ultra-fortes venues tout droit du pays de mon papa ne nous font pas peur non plus ! :-)
Tiens, cela fait longtemps que je ne vous ai pas montré la mer. Bientôt, les plages devraient être bondées ( enfin, on le croit encore ...) alors c'est maintenant que nous en profitons ...
On se promène au bord de l'eau ...
On s'y trempe même les pieds.
On déjeune en face de l'eau, aussi ...
On aime bien Pomme d'Api, sur le boulevard Gazagnaire ...
On fréquente l'endroit depuis la naissance des enfants. La nourriture y est simple et bonne et le service, adorable.
On fait nos premières siestes sur la plage, aussi ...
Bounty a reçu un nouveau jouet. En ce moment, il passe une bonne partie de son temps sur son distributeur automatique à croquettes ! 😀 Il comprendra vite que cela ne sert à rien et que les bestioles tombent à heure fixe. Mais pour le moment, il espère encore ! 😀
Quand on déjeune, il se met à table lui aussi. En général à ma place !
S'il y a quelque-chose à grappiller, il n'hésite pas ! ;-)
Et puis sinon, il dort au soleil ... ;-)
On fait de la cuisine, aussi. Clément s'initie à la tarte tatin façon Lenôtre - on a ressorti les vieux livres de cuisine ! - ...
... et il y réussit fort bien !
On traîne chaque samedi matin chez les Antiquaires des Allées de la Liberté ...
C'est bientôt Pâques; je craque pour ce moutardier de circonstance ! ;-)
Il ira rejoindre les deux coquetiers de faïence portugaise trouvés l'été dernier sur une poubelle dans le quartier du Mouré Rouge ... 😀
J'adore toutes ces petites choses-là ... Elles donnent un charme délicieux à mes repas ...
Ce matin, on petit-déjeune en terrasse, avec les croissants que nous a rapportés Paulo ...
Le ciel est merveilleusement bleu ...
Le marché Forville se couvre de beaux fruits et légumes.
Les gens sont encore inconscients de ce qui va nous tomber dessus ...
L'heure est encore à l'insouciance ...
Le mimosa est en fleurs et ça sent bon !
On nous annonce la traditionnelle oursinade du Mouré Rouge. Aura-t-elle vraiment lieu ? Bien sûr que non, l'heure du coronavirus arrive et Cannes va prendre les devants en supprimant les rassemblements ...
Pour une semaine encore, on peut écouter le guitariste qui joue chaque week-end sur la terrasse du Café de l'Horloge ...
Encore quelques jours et nos restaurants fermeront leurs portes ...
On ne sait pas bien ce qui nous attend mais, le pressentant, on profite de la vie. L'os à moëlle du Beef House, sur les Allées, fait incontestablement partie de ces bons moments, à l'heure de l'apéro ! ;-)
La petite trattoria napolitaine, Salsa Roosa, le long du marché, en fait partie aussi. S'il fait un peu frais en terrasse, il y a un étage à la décoration hétéroclite et croquignolette ... Juste deux ou trois tables ...
Un balcon plongeant ...
... et l'on peut déguster les meilleurs spaghettis alle vongole du coin ... pour un prix on ne peut plus raisonnable. Treize euros la belle assiette, c'est presque donné ! Et tellement succulent !
Les garçons adorent la pizza. C'est vrai qu'elle est assez divine !
On reste autour du marché pour prendre notre café au Val'my ... Une espèce de pèlerinage anticipé ... ;-)
On profite de cet avant-dernier dimanche de liberté pour filer à Vintimille ... La Lombardie est frappée de plein fouet par la vilaine épidémie mais à priori, la Ligurie est assez préservée. Pour le moment, tout au moins ... Un dernier Spritz ...
On ne va pas louper un déjeuner à la Vecchia Napoli ...
Calzone ...
... ou raviolis au beurre de sauge ... On fait le plein de saveurs ...
La panna cotta au caramel nous fait faire provision de douceur ...
On n'a pas envie de rentrer tout de suite. On pousse jusqu'à Bordighera ...
... pour une jolie balade sur le Lungomare Argentina ...
J'aime l'atmosphère des promenades de bords de mer italiens ...
On se laisse même aller à prendre une glace au citron ...
... tant il fait bon ...
Quand je vous dis qu'on fait provision de bons moments !
Comme Paulo ne connaît pas la vieille ville, on grimpe un peu.
La ville, en hiver, est assez vide.
J'aime ce calme !
Déambuler dans les ruelles vides ...
... est une expérience étonnante.
Ici, on se croirait dans un décor de cinéma ...
... qui attend tranquillement ...
... que le tournage du film commence.
Un film de Cinecittà, cela va sans dire !
La journée se termine.
Les jours ne sont encore pas bien longs, en cette saison ...
Le soleil se couche sur fond de mer tranquille et d'araucarias magnifiques ...
Retour à Cannes, donc ...
Qu'elle est belle, notre ville !
Les plages sont encore désertes ... On sait aujourd'hui qu'elles le resteront longtemps !
Les bateaux resteront amarrés à quai.
La mer restera tranquille ...
Seuls les pêcheurs pourront la sillonner ...
Dernier dimanche avant de nous retrouver coincés dans nos maisons ... On a brusquement des envies d'évasion. Quoi de mieux que d'aller se promener sur l'Île Sainte-Marguerite ?
Le printemps pointe le bout de son nez ...
On a fait trois courses au marché avant de partir et à midi, nous voilà dans notre paradis.
Quand pourrons-nous y revenir ?
Après le déjeuner, sieste impérative.
Chacun la fait comme il le sent. Certains allongés ...
D'autres assis ! 😊
Même les petits chats du coin s'y mettent !
Petite promenade avant de redescendre dans la ville ...
Ce paysage est le plus merveilleux que je connaisse.
Une journée ici et l'on a l"impression d'avoir passé de vraies vacances ...
Le plus bel endroit du monde !
Derniers couchers de soleil ...
... au bord de l'eau ...
Dernières séances de shopping ...
Derniers déjeuners au soleil ...
Feuilletons encore un instant un album de belles images ...
Il va falloir nous habituer, comme le monde entier, à vivre une autre vie ...
La nature va pouvoir reprendre ses droits ...
Les invasions printanières de touristes seront repoussées par l'invasion d'un vilain virus ...
Et malgré tout, les tulipes fleurissent ...
À la maison, mon pot d'amaryllis est en plein expansion. Bounty le fréquente avec délectation.
Quand il ne piétine pas mes plantes, il fait des siestes au soleil. Avec délectation également.
Et puis ça y est ... Hier, le marché grouillait de monde ...
... et aujourd'hui, c'est le vide absolu.
Le monde est à l'arrêt ...
Je continue à travailler dans des conditions pas rassurantes du tout ... Un masque en papier mou par jour ... gentiment fourni par notre entreprise de restauration ... et les vieux de la maison de retraite d'à côté qui tombent comme des mouches ! Une quarantaine de morts sur une centaine de résidents en une quinzaine de jours. L'horreur. Et si cela arrivait chez nous ? Certains doivent s'adapter au confinement. Nous nous adaptons à l'incertitude ... Et cela va durer, durer ...
Certains, heureusement, prennent la vie avec philosophie ! ;-)
Et ça fait du bien de les retrouver le soir ! Dans une autre vie, je voudrais être chat !
Mon estragon ne se rend compte de rien, lui non plus. Mais delà à vouloir devenir pied d'estragon !!! 😂
Comme la moitié de la France, je fais du pain. Je sors travailler et quand je rentre, le soir, je pétris. Ou je ne pétris pas, comme quand je prépare cet Irish Soda Bread ...
Ça me calme, je crois ...
Je me lance dans une vaste entreprise de confection de biscuits. Ces cookies au chocolat de chez Martha Stewart sont excellents !
Soft and Chewy Chocolate Cookies ... d'après Martha Stewart ...
Ingrédients :
- 2 1/4 tasses de farine
- 1/2 cuillère à caf é de bicarbonate de soude
- 250 g de beurre non salé, à température ambiante
- 1/2 tasse de sucre en poudre
- 1 tasse de sucre roux
- 1 cuillère à café de fleur de sel
- 2 cuillères à café d'extrait de vanille pure
- 2 gros œufs
- 2 tasses de pépites de chocolat noir
Préparation :
1. Préchauffez le four à 180°C .
2. Dans un petit bol, fouettez ensemble la farine et le bicarbonate de soude; mettez de côté. Dans le bol d'un batteur sur socle muni de la palette, battez le beurre et les deux sucres à vitesse moyenne jusqu'à consistance légère, environ 3 minutes. Ajoutez le sel, la vanille et les œufs. Mélangez encore. Réduisez la vitesse et ajoutez graduellement le mélange farine + bicarbonate, en mélangeant jusqu'à ce obtenir une pâte homogène. Incorporez enfin les pépites de chocolat.
3. À l'aide d'une cuillère à soupe ou mieux, d'une cuillère à glace, déposez des boules de pâte espacées d'environ 5 cm sur des plaques à pâtisserie recouvertes de papier sulfurisé.
4. Faites cuire au four jusqu'à ce que les biscuits soient dorés sur les bords, mais toujours mous au centre, de 8 à 10 minutes. Retirez du four et laissez refroidir sur les plaques 1 à 2 minutes. Transférez les cookies sur une grille et laissez refroidir complètement. Conservez les cookies dans un récipient hermétique à température ambiante jusqu'à 1 semaine.
Ceux-ci, caramel au beurre salé, sont fabuleux ...
Salted Caramel Cookies ...
Voici pour les ingrédients ...
Inutile de dire qu'ils ne restent pas longtemps dans le pot à biscuits !
On a reçu un beau cadeau de mon amie Anne, encore une fois ... Il va nous aider à passer ces deux mois éprouvants !😀 Ce rhum québécois très aromatique accompagnera à la perfection nos biscuits maison.
Chaque blanc d'œuf de confinement devient rocher à la noix de coco ... :-)
J'ai trouvé une superbe recette de briochettes roulées au Nutella ... Voulez-vous la recette ?
La voilà !
Allez, je suis sympa et vous la mets en détail, celle-ci ! Edd Kimber est le gagnant de l'émission anglaise The Great British Bake Off 2010. Depuis, il a fait de des livres tout à fait délicieux !
Les Nutella Swirl Buns d'Edd Kimber ...
Ingrédients :
Pour la pâte à brioche :
- 340 g de farine T55, et plus pour saupoudrer
- 20 g de sucre en poudre
- 3/4 cc de sel
- 1 sachet de levure sèche de boulanger
- 165 ml de lait entier
- 1 gros œuf + 1 jaune
- 65 g de beurre non salé, en dés et à température ambiante
- huile pour le bol
Pour la garniture :
- 300 g de Nutella à température ambiante
- 50 g de noisettes hachées
- 50 g de pépites de chocolat
- 25 g de beurre non salé, fondu
Préparation :
1. Pour faire la pâte à brioche, mettez la farine, le sucre, le sel et la levure dans le bol d'un robot pétrisseur et mélangez brièvement avec un fouet. Avec le crochet à pâte attaché, ajoutez le lait, l'œuf et le jaune d'œuf, et mélangez à vitesse lente / moyenne jusqu'à ce qu'une pâte homogène se forme. Continuez à pétrir dans la machine pendant 10-15 minutes ou jusqu'à ce que la pâte soit lisse et élastique. Ajoutez le beurre, un morceau à la fois, en vérifiant à chaque fois que le morceau précédent a bien été incorporé à la pâte. Une fois tout le beurre mélangé, pétrissez la pâte pendant 10 minutes supplémentaires ou jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau lisse et élastique.
2. Mettez la pâte dans un bol légèrement huilé. Couvrez et réfrigérez pendant la nuit ou pendant au moins 9 heures, pour que la pâte lève lentement.
3. Sur une surface de travail légèrement farinée, étalez la pâte en un rectangle de 35 cm x 50 cm.
4. Faites chauffer légèrement le Nutella au micro-ondes dans un petit bol résistant à la chaleur jusqu'à ce qu'il soit un peu plus souple. Étalez-le uniformément sur la surface de la pâte. Saupoudrez uniformément aussi des noisettes hachées, en en réservant 2 cuillerées à soupe, et des pépites de chocolat. En travaillant sur l'un des côtés longs, enroulez la pâte sur elle-même en une saucisse serrée. Coupez-la en 8 morceaux de tailles égales et placez-les dans une poêle en fonte de 23 cm (ou un moule à gâteau rond de 23 cm) avec une petite brioche au milieu et le reste l'entourant en cercle. Couvrez les briochettes d’un film plastique lâche et faites lever pendant 1 heure ou jusqu'à ce qu'elles soient bien gonflées et qu’elles aient presque doublé de taille.
5. Faites chauffer le four à 180°C (160°C en chaleur pulsée). Faites cuire au four pendant 25-30 minutes ou jusqu'à ce que les petites brioches soient de couleur brun doré. Badigeonnez de beurre fondu et saupoudrez des noisettes réservées. Laissez-les tiédir avant de les croquer !
6. Les petits pains se conserveront à couvert pendant quelques jours, mais il est largement préférable de les manger le jour de leur préparation.
Un délice !
Je dévore chaque dimanche la série télévisée adaptée d'un livre que j'avais adoré, il y a trois ou quatre ans. Belgravia, de Julian Fellowes. Je ressors le livre au passage, en croquant dans une tranche de gâteau marbré encore tout chaud. Avec une tasse de Lapsang Souchong, je savoure ma chance. J'ai un bel appartement, une terrasse depuis laquelle je vois la mer, une jolie famille avec laquelle je suis confinée, des tonnes de livres à lire, de films à voir ... Je jardine, je bricole ... et je travaille, accessoirement ! Je vais terminer ce confinement en burn out, c'est sûr ! :-)
J'ai 10 kg d'une terre qui ne demande qu'à être travaillée.
Alors je m'y mets de temps à autre. Bientôt Pâques ...
Les lapins sont à l'honneur !
Je modèle, je lisse, je gratte, je creuse ...
Le modelage vide la tête en faisant travailler les mains ... C'est magique !
Je m'amuse, en fait ...
Je fais des expériences ...
Je prépare mes cartes de Joyeuses Pâques post-confinement avec ce qui me reste d'aquarelle ...
Oui, même confinée, et SURTOUT, confinée, même si ce n'est que le samedi et le dimanche, il faut bien que je m'occupe ! :-)
Call the Midwife diffuse sa neuvième saison, que je regarde avec toujours autant de bonheur et d'émotion ...
Et pendant ce temps-là, mon fidèle compagnon roupille ! ;-)
Notre vin de pamplemousse est en bouteilles.
J'ai dessiné des étiquettes toutes simples à l'aide du magnifique stylo à plume rétractable qui fut mon cadeau d'anniversaire cette année. Un fabuleux cadeau dont je me sers chaque jour ... J'aime écrire !
Nous voilà parés pour quelques apéritifs !
Comme il faut bien occuper les week-ends, je fais mon argenterie. Ça, j'aime pô trop ! 😀
Pour nous réconforter, Paul s'est mis à nous préparer des cocktails ... Son gin tonic est excellent.
Nos soirées sont tranquilles ...
Comme pour beaucoup de gens, le fait d'être coincés à la maison va nous donner envie de nous mettre en cuisine. Préparer des plats détend et les déguster en famille, fautes de copains, fait du bien ... Je fais mes courses à Grand Frais (dans les deux sens du terme, les prix ont bien augmenté...) et nous faisons bien attention à favoriser les producteurs français ! ;-) Les grosses asperges blanches servies avec une vinaigrette à l'estragon et un excellent jambon aux herbes nous font un parfait déjeuner au soleil. J'achète rarement du fromage mais ce Saint-Maure et ce Cœur de Neufchâtel vont faire quelques heureux. Non, nous ne nous laisserons pas pourrir le moral !
Et comme c'est la saison des fraises, on en profite aussi ! Vive le printemps !
Le samedi matin, on a le droit de marcher jusqu'à la mer. Une chance ! Même si je déteste me plier à cette obligation de remplir à chaque fois une de ces fichues attestations. Les contrôles sont fréquents et la note, en cas d'infraction, est salée ! À Cannes, on est même contrôlé par la police montée ! ;-)
Clem se met souvent en cuisine. Il continue à travailler dans une ville fantôme et se détend comme ça. Nous, on en profite. C'est un excellent cuisinier, Clément !
Là, il a décidé de nous préparer un poulet rôti à la mode de Frédéric Anton.
Avec plein d'ail. L'ail fumé de chez Grand Frais !
Il commence par pocher le poulet, puis le fait dorer dans une cocotte sur le feu. Enfin, il le met à rôtir. Normalement, le poulet doit rôtir dans sa cocotte mais là, il déglace le fond de la cocotte, et verse les sucs recueillis au fond d'un grand plat dans lequel il place des tas de légumes anciens qui rôtiront en même temps que la bestiole, arrosés par le jus de cette dernière.
Le résultat est à la fois très moelleux et terriblement craquant.
Un régal !
Je n'ai jamais mangé de si bon poulet rôti !
Un petit dessert facile pour clore ce repas dominical de roi : Un crumble aux pommes caramélisées façon tatin et rhubarbe ...
La recette est adaptée d'un crumble aux pommes de Cyril Lignac, qui nous régale chaque jour à la télévision avec des recettes simples pour nous aider à vivre mieux notre privation de sorties ! ;-)
Clafoutis aux Pommes Caramélisées :
Ingrédients :
Pour les pommes:
- 5 pommes
- 250 g de rhubarbe épluchée et coupée en petits tronçons
- 30g de beurre doux pommade
- 30g de sucre en poudre
- extrait de vanille
Pour le crumble:
- 200g de farine
- 25g de sucre roux
- 65g de poudre d’amande
- 145g de beurre demi-sel
- 20g d’eau
Préparation :
1. Préchauffez le four à 200°C.
2. Épluchez les pommes et coupez-les en deux puis en trois.
3. Préparez un caramel à sec : Dans une poêle, faites fondre le sucre à feu doux et lorsqu’il est caramélisé, ajoutez le beurre. Mélangez. Ajoutez la vanille, puis les pommes pour les caraméliser. Laisser cuire 5 min à feu doux en mélangeant régulièrement.
4. Retirez du feu et déposez les pommes, en même temps que les tronçons de rhubarbe, dans le plat de cuisson.
Préparez maintenant le crumble :
5. Mélangez ensemble la farine, la poudre d’amande, le sucre, le beurre demi-sel et l’eau, de façon à obtenir une chapelure très grossière avec des morceaux. Déposez la pâte sur les fruits, enfournez et laissez cuire 25 minutes.
Au terme de la cuisson, retirez du four et dégustez tiède, avec une belle cuillerée de crème fraîche.
Superbe !
Encore un peu de cuisine ? Un autre repas de Clément ... De gigantesques cordons bleus servis avec des tagliatelles et une sauce aux noix ...
Pour le dessert, il a pris un très vieux recueil de recette que l'on donnait avec la Cocotte-Minute Seb. Il s'essaye à la crème caramel que nous faisait, dans notre enfance, sa grand-mère Lala.
Trois minutes pour la mettre en route et seulement sept de cuisson ! Le dessert le plus rapide du monde ! Et l'un des meilleurs !
Comme on aime le caramel, on tapisse le fond du plat d'un caramel cuit à sec.
Le seul souci, et il est de taille, c'est l'attente entre la fin de la cuisson et la dégustation ! ;-)
Dans la lignée des recettes de mon enfance, en voici une autre, la tarte aux épinards, que mon papa nous faisait parfois en transformant la cuisine en champ de bataille ! :-)
Il la prenait sur une fiche-recette de Robert Carrier, très en vogue dans les années 70 ...
Dans le détail, ça donnait ça ... et c'était drôlement bon !
Bounty n'aime pas trop les épinards mais alors, qu'est-ce qu'il aime le soleil ! ;-)
En seulement deux semaines, mon amaryllis a bien grandi et il commence à fleurir. Il est impressionnant !
Les premiers géraniums sortent aussi ...
Je commence à faire mes boutures de basilic. Pour éviter qu'elles ne se noient dans leur verre d'eau (!), j'ai imaginé une petite astuce. Une feuille de polyéthylène épais percée de quatre trous. C'est tout simpleet très efficace.
On la pose sur le verre rempli d'eau ...
... et on insère dans les trous nos petites tiges à bouturer. Les feuilles ne tremperont plus dans l'eau et les tiges ne pourriront pas, assurant le succès à l'opération.
Bounty m'assiste quand je jardine.
Petite promenade de confinement ... Cannes a changé de visage ...
... et petit à petit, cela commence à me plaire.
Il règne un calme étonnant sur le bord de mer ... On n'entend plus que les mouettes piailler ...
Quand je ne me promène ni ne cuisine, je lis ... Trois livres très agréables, ces temps-ci ... Heureusement que j'achète plein de livres que j'empile, en attendant d'avoir le temps de les lire ... ;-)
Pour Pâques, les Hot Cross Buns anglais sont incontournables. J'en prépare une grosse fournée et en emmène à mes collègues de boulot ...
Pour la recette de Paul Hollywood, je reprends intégralement une partie d'un ancien billet ... Cela ira plus vite ...
Les Hot Cross Buns de Paul Hollywood ...
Ingrédients pour 15 buns :
Pour les buns ...
- 300 ml de lait entier + 2 cuillerées à soupe
- 50 g de beurre
- 500 g de farine type 55 au moins
- 1 cuillerée à café de sel
- 75 g de sucre en poudre
- 1 cuillerée à soupe d'huile de tournesol
- 7 g de levure de boulanger
- 1 oeuf battu
- 75 g de raisins secs
- 50 g d'écorces d'oranges confites
- Le zeste d'une orange
- une pomme moyenne, pelée, épépinée et coupée en tout petits dés
- 1 cuillerée à café ce cannelle moulue ou de quatre épices
Pour la croix ...
- 75 g de farine blanche
Pour le glaçage ...
- 3 cuillerées à soupe de confiture d'abricot ou, comme moi, 3 cuillerées à soupe de Golden syrup ...
Préparation :
1. Faites bouillir le lait. Ajoutez-lui le beurre pour qu'il fonde. Retirez du feu et laissez tiédir jusqu'à ce qu'il ait atteint la température de votre main.
Mettez la farine, le sel, le sucre et la levure dans un saladier. Faites un puits au centre et versez dedans le lait tiède et un oeuf. Remuez à l'aide d'une cuillère en bois puis commencez à rassembler cette pâte très collante avec une main pour essayer d'en faire une boule.
2. Renversez la pâte sur une planche légèrement farinée et commencez à pétrir la pâte; Pour ce faire, tenez la pâte en place avec une main et étirez-la devant vous avec l'autre main. Repliez-la sur elle-même et recommencez. Faites cela pendant au moins 5 VRAIES minutes ! ;o) Elle va devenir souple et élastique. Le tout est de résister à rajouter plein de farine. C'est votre pétrissage qui doit lui donner cette consistance ... Mettez la pâte dans un bol légèrement huilé. Couvrez-la de film huilé lui aussi et laissez lever dans un endroit tiède une heure environ, ou jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume. et qu'un doigt enfoncé dans la pâte laisse une empreinte ...
3. Laissez la pâte dans son saladier et ajoutez-lui les raisins secs, les écorces d'orange, le zeste d'orange, la pomme et la cannelle. Pétrissez pour que ces éléments soient bien intégrés dans la pâte. Recouvrez du film huilé et laissez lever à nouveau 1 heure.
4. Lorsque la pâte a à nouveau doublé de volume, renversez-la sur votre planche légèrement farinée ...
Détaillez-la en pâtons de 75 g.
Ça a l'air idiot à dire mais des buns de même taille cuiront de façon bien homogène alors oui, ça vaut le coupe de sortir sa balance ... ;o)
Formez alors des boules bien régulières et placez-les sur une ou deux plaques de four couvertes de papier sulfurisé, en laissant un peu d'espace entre les buns pour qu'ils puissent lever librement. Couvrez encore de film huilé et laisser encore lever une heure.
5. Allumez le four à 220°C. Mélangez la farine avec environ 5 cuillerées à soupe d'eau pour faire une pâte épaisse, qui devra néanmoins être encore assez fluide pour couler au travers d'une fine douille. Ajustez-donc votre quantité de farine en fonction ... Placez la pâte obtenue dans une poche à douille munie d'une douille à petite section, donc, puis faites une croix sur chaque bun, en faisant attention à ce que vos croix descendent bien jusqu'en bas du bun ...
Facile, non ?
Vous voyez ici que je place mes buns non pas comme indiqué, sur une plaque, mais plutôt dans un gros plat destiné d'habitude à rôtir mes grosses viandes et volailles ... C'est très pratique et je trouve que mes buns sont ainsi plus moelleux ...
Les voici en fin de cuisson, encore brûlants, prêts à être glacés avec du Golden syrup ou, si vous préférez, avec de la confiture d'abricot que vous aurez tiédie puis tamisée ...
Vous voyez, en fin de cuisson, ils se touchent légèrement mais sont néanmoins très faciles à détacher les uns des autres. Ceci les rend encore plus moelleux et c'est très bien ! ;o)
Voilà donc nos buns de l'année bien dorés et brillants, tout chauds et prêts à être dégustés !
J'en emporte six qui sortent du four pour mes collègues. Je travaille à cinq minutes de la maison et ils les auront encore tout tièdes ... Un délice, ces hot cross buns-là !
Ma vie de "confinée après le boulot" continue ... Je m'occupe bien et utile ... Grand Frais a mis en vente de gros ananas bien mûrs mais sans plumet à 0,99 € pièce ... J'en achète cinq !
Je les épluche et les découpe en morceaux que je congèle ensuite, sur plaques d'abord puis dans des sacs en plastique. Nos frozen piña coladas de l'été sont assurées ... Le confinement peut continuer ... :-)
Philippe a accroché la très belle céramique de "La Femme aux Oranges" dont il a hérité de son papa . Elle a trouvé sa place dans notre salon et on a l'impression qu'elle a toujours été là ... 😀
Joyeuses Pâques !
Cette année, pas de grand repas de copains en plein air. Nous serons quatre ... pardon, cinq avec notre ami Bounty ...
... mais nous ferons un vrai repas pascal quand même ... Avec des fèves. La févette est obligatoire, le jour de Pâques ...
Avec de belles frozen piña coladas en apéro, donc ...
C'est Paul, notre nouveau bartender, qui se colle à sa réalisation.
Nos petits glaçons d'ananas font leur boulot à la perfection.
Bounty est un assistant très efficace ...
Clément est en cuisine. Même si les cuisiniers actuels recommandent de ne pas percer le gigot pour y insérer des lamelles d'ail, on est dans un trip recettes des grands-mères et on se fiche de leur avis ! ;-) Clem n'est d'ailleurs pas avare de trous et les remplit d'ail fumé ...
... et de brindilles de romarin.
Il masse le gigot à la tapenade ...
... et en dépose une épaisse couche à la surface de la viande.
Il enfourne la bête et l'on peut prendre l'apéritif !
Pendant que la viande repose sous une épaisse couche de papier d'aluminium, il est temps de confectionner la sauce. De bonnes cuillerées de tapenade pour déglacer le fond du plat et surtout, plein de fèves ...
... et voilà une sauce extrêmement savoureuse.
Clem se lance dans la découpe ...
Son gigot est parfait !
Les taglaitelles arrivent sur table nappées de cette excellente sauce !
Un travail collégial dont je suis très fière !
Bon appétit, les amis !
Le Saint-Émilion de Jean-Pierre va très, très bien avec !
Je me suis occupée du dessert et j'ai choisi un gâteau très chocolaté. Le gâteau au chocolat et au mascarpone de Cyril Lignac.
Le Fabuleux Fondant Chocolat-Mascarpone de Cyril Lignac ...
Ingrédients :
- 200 g de chocolat noir à pâtisser
- 75 g de sucre glace
- 40 g de farine
- 250 g de mascarpone
- 4 œufs
Pour le glaçage :
- 100 g de chocolat noir à pâtisser
- 50 g de beurre
Préparation :
1. Préchauffez le four à 200 °C. Chemisez un plat à four rectangulaire de papier sulfurisé. Cassez le chocolat en petits morceaux dans une casserole, ajoutez 4 cuillerées à soupe d’eau et faites fondre à feu doux en remuant jusqu’à obtention d’une pâte lisse.
2. Versez le chocolat dans un saladier, ajoutez le mascarpone et mélangez. Incorporez les œufs entiers, le sucre glace et la farine. Versez la pâte dans le plat. Enfournez pour 25 minutes.
NB : J'ai utilisé un cadre sans fond de 20 cm x 20 cm, déposé sur une feuille d'alu pour éviter que la pâte ne coule dessous, puis posé sur une feuille de silpat.
3. Préparez le glaçage 10 minutes avant la fin de la cuisson du gâteau : dans une casserole, faites fondre à feu doux le chocolat cassé en morceaux avec le beurre coupé en lamelles. Mélangez jusqu’à obtenir une crème homogène.
4. Versez le glaçage sur le gâteau et laissez durcir avant de démouler et de décorer à votre guise. Servez bien froid, en petites parts.
Maintenant que mes envies de chocolat ont été satisfaites, je peux partir me promener.
Il y a pire comme quartier, pour les promenades ...
... et le confinement, avec obligation de rester dans un rayon d'un kilomètre autour de la maison, va nous permettre de découvrir quelques merveilles !
De jolies maisons anciennes ...
Cannes s'est développée à la fin du XIX ème siècle et notre quartier est plein de belles bâtisses de l'époque ...
... noyées dans notre jolie végétation méditerranéenne ...
Les murs sont couverts de belles glycines en fleurs ...
Les détails architecturaux sont charmants ...
Les balades vers la mer sont jolies aussi ...
... même si Cannes est un peu devenue un no man's land ...
La fanfare de l'Espérance ne joue plus dans le kiosque des Allées ... Quand se produira-t-elle à nouveau ?
Paul se remet en cuisine, lui aussi ... Entre deux révisions ça le change un peu .... Il devient le roi de la focaccia ...
Chorizo, artichauts à l'huile, romarin frais, mozzarella râpée, piquillos ... Le choix dans mes placards et congélateurs est large et il n'a que l'embarras du choix pour les garnitures.
De la cuisine d'urgence ! ;-)
Il nous concocte ainsi de délicieux repas.
Dans le jardin de mon boulot, il y a de grands figuiers qui se sont récemment couverts de tendres feuilles ... J'en ai prélevé quelques-unes pour préparer notre habituel vin de feuilles de figuier.
Pour la recette, elle vient de chez Pascale/Snapulk ... Elle est juste divine ...
Vin de Feuilles de Figuier ...
Ingrédients :
- 1,5 l de bon vin rosé
- 30 cl d'alcool à 45° ou d'eau-de-vie de fruits
- 300 g de sucre en poudre
- 12 jeunes feuilles de figuier
Préparation :
Dans un grand saladier, versez le vin rosé et l'alcool ou l'eau de vie de fruits. Ajoutez le sucre et mélangez bien pour le faire fondre. Ajoutez les feuilles de figuier et couvrez. Laissez reposer quelques semaines dans un endroit frais, en remuant de temps en temps ... Filtrez et mettez en bouteille. Dégustez bien frais.
Non, Bounty n'a pas bu de vin. Il se livre juste à son activité la plus habituelle ...
Il aime les petits espaces ... le jour ... La nuit, c'est le spécialiste du "je-m'étale-sur-ton-lit-comme-une-étoile-de-mer-géante-pour-t'empêcher-de-dormir " !
Je vous emmène encore une fois en promenade ? Le quartier du Petit-Juas est assez extraordinaire, architecturalement parlant. Et il reste dans ce coin de jolis endroits verts ...
Le ciel, les rosiers grimpants et odorants, les grands cyprès ...
... tout contribue à faire du paysage l'un des plus beaux qui soient.
Descendons l'avenue du Petit Juas ... Un ancien chemin de campagne le long duquel se sont construites au début du siècle dernier de nombreuses belles maisons. La plupart d'entre elles appartiennent au "Patrimoine balnéaire de Cannes". Ces édifices, maisons, jardins, immeubles, de même que les hôtels de voyageurs et établissements de bains, ont été repérés dans le cadre d'une étude de recensement de l'architecture de villégiature de Cannes menée à partir de 1982 par le service de l'inventaire général du patrimoine culturel de la région PACA et il y en a beaucoup.
Dans ce coin-là, toutes les maisons s'appellent "cottage", à l'anglaise.
Il faut dire que Cannes a été créée par les Anglais ... et que la population, même locale, s'est très vite imprégnée de cette atmosphère anglaise.
Grâce aux hivernants anglais, d'un village de pêcheurs, Cannes est devenue la ville touristique que l'on connaît ...
Charmant, non ?
Avec de jolis rosiers aux couleurs pâles, ces bâtiments prennent un charme terrible ...
Voici la villa Barety, édifiée en 1882.
Une grande villa néo-classique ...
... qui abrite aujourd'hui l'École Régionale d'Acteurs de Cannes ...
Le long des grilles, de vénérables oliviers.
Cette maison-là a une verrière somptueuse ...
Celle-ci est en pleine réfection et devrait dans quelque temps être tout aussi somptueuse.
La villa La Brésilienne, un peu plus bas, a été édifiée autour de 1895 ...
Et puis celle-ci, ravissante, à un très beau portail d'entrée Art Nouveau.
Les orangers sont couverts de fruits. L'avenue du Petit Juas vaut vraiment la promenade.
En remontant chez nous par l'Avenue Saint-Jean (une heure de promenade, ça va vite !), on passe devant un restaurant dans lequel nous avons longtemps eu nos habitudes ...
Ce que nous lisons sur son mur nous fait du bien. Ce confinement fera peut-être ressortir les bons côtés de l'être humain !
Retour à la maison. Quoi, Bounty, on te dérange ?
Clem nous prépare, toujours en l'honneur de la cuisine d'antan, son soufflé au fromage.
Le Soufflé au Comté de Clément ...
Ses proportions ? Les voilà, comme elles sont accrochées au grand tableau de notre cuisine ..
Pour 4 personnes, on peut facilement diviser les proportions par deux. Chez nous, on les double mais les garçons aiment bien en avoir, froid, pour le lendemain ...
1. Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6).
2. Beurrez le moule.
3. Faites chauffer le beurre dans une casserole, ajoutez la farine et remuez rapidement pendant 1 min. Ajoutez le lait chauffé, remuez au fouet pendant quelques minutes à feu doux pour obtenir une béchamel. Retirez la casserole du feu.
4. Séparez les blancs des jaunes et battez les blancs en neige ferme avec une pincée de sel. Ajouter les jaunes d'oeufs un à un dans la béchamel un peu refroidie, puis le fromage râpé. Ajoutez une pincée de muscade, salez, poivrez. Incorporez les blancs en neige en soulevant délicatement le mélange. Versez dans le moule, au maximum jusqu'à 4 cm du bord. Passez votre pouce mouillé entre le bord du moule et la pâte. Enfournez pendant 35 minutes en position chaleur tournante.
5. Dégustez à la sortie du four. Un soufflé, ça n'attend pas sinon, ça dégringole.
Moins drôle, tout le monde a entendu parler de l'horrible situation de ces gens qui ont perdu un proche et qui ne peuvent pas leur rendre un hommage décent. Du moins pour le moment. Notre voisin du dessus, un très vieux monsieur, a perdu sa femme il y a quelques jours ... Une vie en commun qui explose ... et aucun proche pour l'entourer. On ne sait que faire pour lui, nous ne le connaissons que très peu, mais un petit mot de soutien glissé dans sa boîte aux lettres, une petite visite à distance raisonnable pour lui proposer notre aide en cas de besoin, ou encore une belle part de gâteau au yaourt tout chaud et un petit pot de gelée de groseilles de l'été dernier lui permettront, je l'espère, de se sentir moins seul.
Côté terrasse, tout pousse bien. Mon oseille n'en finit plus de grandir ...
Mon amaryllis est de plus en plus beau ...
Le dimanche matin, on fait le plein de vitamines !
J'ai fait la veille une brioche façon Christophe Michalak ...
En voici les proportions ...
Je vous mets aussi la recette précise, parce que je suis sympa !
Brioche façon Christophe Michalak ...
Ingrédients (pour une grosse brioche) :
– 260 ml de lait
– 7 g de levure sèche de boulanger
– 380 g de farine de gruau T55
– 60 g de sucre en poudre
– 5 g de sel fin
– 70 ml d’huile
– Sucre en grains (facultatif)
Préparation :
1. Faites chauffer le lait jusqu’à ce qu’il soit juste tiède. Dans le bol de votre robot, mélangez la farine, la levure, le sucre et le sel puis ajoutez l’huile et pétrissez la pâte à vitesse moyenne durant 5 minutes. Une fois les 5 premières minutes de pétrissage écoulées, laissez encore pétrir 10 à 15 minutes supplémentaires à vitesse rapide.
2. Rassemblez la pâte en une boule. Filmez et laissez lever toute la nuit au réfrigérateur.
3. Lorsque le temps de pousse est écoulé, dégazez la pâte de sorte à ce qu’elle revienne à son volume initial. Façonnez la pâte selon vos envies, couvrez avec un torchon propre et laissez pousser durant 1h, ou jusqu'à ce qu'elle ait redoublé de volume. 15 minutes avant la fin de la pousse, préchauffez le four à 160°C . À l’aide d’un pinceau, badigeonnez votre brioche de lait et parsemez éventuellement la surface de sucre en grains Enfournez pour 25 à 30 minutes. La brioche est prête lorsqu’elle est juste dorée.
Déposez délicatement votre brioche sur une grille afin qu’elle refroidisse.
Voulez-vous une autre fantastique recette ? Jamie Oliver s'est lui aussi lancé dans la cuisine de confinement.
Il est chez lui avec ses cinq enfants et ses recettes sont filmées au téléphone par sa femme Jools ... C'est mignon et appétissant ! Nous nous essayons à ce plat de lasagnes aux aubergines, façon déstructurée ... Je vous laisse la recette telle quelle.
La "Scruffy Aubergine Lasagne" de Jamie Oliver ...
Elle me semble assez lisible.
C'est un truc absolument délicieux, en tout cas !
Veggie ...
Original ...
... et divin !
Paul nous a converti au jus de citron vert et thym frais.
Avec quelques petites olives italiennes que j'achète à Vintimille, conservées à l'huile et déjà dénoyautées (un régal !), cela fait un apéritif parfait !
Sinon, parfois, quand l'Italie nous manque trop, on s'adonne avec bonheur au Spritz !
Encore une recette de Jamie ... Un curry de poisson façon Tikka ... Une bonne façon de faite le plein de légumes frais ...
Jamie's Fantastic Fish Tikka Curry ...
Ingrédients :
- 1 citron
- 3 cuillères à soupe de pâte de curry tikka
- 400 g de filets de poisson blanc surgelés, provenant de sources durables
- 1 oignon
- 2 gousses d'ail
- 5 cm de gingembre
- 1 piment rouge frais
- 15 g de coriandre fraîche
- huile d'olive
- 300 g de pommes de terre
- 2 tomates mûres
- 300 g de bouquets de chou-fleur
- 50 g de lentilles rouges cassées
- 1 tasse de riz basmati, (320g)
- 10 clous de girofle
- 4 cuillères à soupe de yaourt nature sans gras
Préparation :
1. Coupez le citron en deux, coupez une moitié en quartiers pour servir plus tard, puis pressez le jus de l'autre moitié dans une grande assiette creuse et ajoutez 1 cuillerée à soupe de pâte tikka. Mélangez, puis massez le poisson et laissez-le mariner.
2. Épluchez et coupez l'oignon, l'ail et le gingembre avec le piment et les tiges de coriandre, puis placez le tout dans une grande casserole à feu moyen avec une giclée d'huile et le reste de la pâte de tikka.
3. Pelez les pommes de terre, coupez-les en morceaux de 2 cm, puis mélangez-les dans la poêle et laissez cuire le tout pendant 15 minutes, ou jusqu'à ce qu'elles se laissent transpercer par la pointe d'un couteau, en remuant de temps en temps. Coupez les tomates en quartiers, ajoutez-les au contenu de la poêle avec le chou-fleur, les lentilles et 600 ml d'eau bouillante, puis ramenez à ébullition. Laissez mijoter 45 minutes, ou jusqu'à ce que les lentilles soient bien cuites et que la sauce soit belle et épaisse, en ajoutant un peu d'eau, si nécessaire, puis assaisonnez à votre goût.
4. Environ 15 minutes avant que le curry soit prêt, mettez 1 tasse (320g) de riz et 2 tasses d'eau bouillante dans une casserole avec une pincée de sel de mer et les clous de girofle.
Faites cuire à feu moyen, couvercle fermé, pendant 12 minutes ou jusqu'à ce que tout le liquide soit absorbé.
5. Faites frire le poisson dans une grande poêle antiadhésive pendant 3 à 5 minutes de chaque côté (selon l'épaisseur), ou jusqu'à ce qu'il soit bien grillé et cuit - ne soyez pas tenté de le déplacer, laissez-le simplement colorer et devenir bien croustillant. Incorporez la moitié du yaourt dans le curry et dispersez le yogourt restant sur le dessus. Avec une fourchette, égrenez le riz, dilacérez grossièrement le poisson, puis saupoudrez de feuilles de coriandre et servez avec le curry et des quartiers de citron.
Pour un dessert léger et vitaminé, voici une jolie salade de fraises, mangues et menthe fraîche.
Et comme parfois, les garçons aiment revenir à des plaisirs simples et moins sophistiqués que la cuisine fusion de Jamie, les burgers sont une alternative qui plaît à tous. Du bon boeuf haché, des oignons caramélisés, de la HP sauce, du brie et de la roquette ... Comme toujours, c'est la qualité des ingrédients de base qui fait la caractère exceptionnel d'un plat !
On les sert avec des wedges de pommes de terre assaisonnées de curry doux et de paprika fumé, cuites jusqu'à ce qu'elles soient bien croquantes dans un four brûlant. Pas de mayonnaise, pas de friture ... Voilà de quoi se faire du bien en toute simplicité !
Mes épinards géants sont sortis de terre ... On les plante plutôt à l'automne mais ça m'a amusé d'essayer ...
L'estragon de ma maman est costaud en diable ! Trop contente !
On va d'ailleurs l'utiliser, ou plutôt Paul va l'utiliser, dans des Œufs-Cocotte au Saumon Fumé et à l'Estragon ...
Ingrédients :
- 2 belles cuillerées à soupe de crème fraîche épaisse
- 2 gros oeufs extra frais
- 1 tranche tranche de saumon fumé
- Les feuilles d'une belle branche d'estragon
- du beurre mou pour les ramequins
- sel, poivre
Préparation :
1. Beurrez légèrement les ramequins à l'aide d'un pinceau souple.
2. Déposez au fond de chaque ramequin une cuillerée de crème fraîche.
3. Cassez les oeufs délicatement et déposez-les-les sur la crème fraîche en faisant attention de ne pas crever le jaune.
4. Poivrez à votre goût, salez mais pas trop, parce que le saumon fumé est souvent très salé.
5. Coupez le saumon fumé en fines lanières et déposez-les délicatement sur les oeufs dans les ramequins. Ajoutez les feuilles d'estragon. Remettez un peu de crème fraîche.
6. Faites cuire les oeufs cocotte environ 10 min dans le four préchauffé à 180°C. Attention : Le blanc doit être cuit mais le jaune doit rester liquide.
Pour accompagner ces oeufs-cocotte, Clem nous prépare un smoothie de grande classe, avec des oranges, du citron, des pommes, plein de gingembre frais et de l'ananas. La centrifugeuse reprend du service. Quant à Paul, il passe à nouveau aux travaux pratiques en nous confectionnant une énorme pile de pancakes que l'on accompagnera de bacon grillé au four et du délicieux sirop d'érable de ma copine québécoise Anne Delisle ...
la recette de pancakes que je lui fais essayer est celle de Pascale Weeks ...
Les Pancakes de Paulo ...
Ingrédients pour une quinzaine de pancakes :
- 4 œufs
- 30 cl de lait
- 300 g de farine
- 2 cuillerées à café de levure chimique
- 4 cuillerées à soupe de sucre
- 2 pincées de sel
Préparation :
1. Séparez les blancs des jaunes.
2. Mélangez les jaunes avec le lait, ajoutez la farine, la levure, le sucre et le sel et remuez bien jusqu'à obtenir une pâte lisse. Laissez reposer au moins 1/2 heure.
3. Au moment de faire cuire les pancakes, incorporez les blancs battus en neige ferme.
4. Déposez une petite louche de pâte dans une petite poêle chaude préalablement huilée. Dès que la surface se couvre de petites bulles, vous pouvez retourner la crêpe. Laissez-la cuire encore quelques secondes. Servez sans attendre.
Une grosse théière de thé des Moines ...
... et voilà le brunch parfait !
La journée se passe mollement, comme un dimanche de confinement ... Le soir, on dîne d'un super-risotto à la saucisse, graine de fenouil et raddicchio. La recette originale de Jamie Oliver ajoutait de la courge rôtie mais pas de chance, Grand Frais n'a plus la moindre courge ! On s'adapte, faut c'qui faut ! ;-) Et en tout cas, le résultat est excellent !
Et comme il en fait beaucoup trop, le lendemain, nous dînons d'un recyclage de ce risotto en croquettes panées puis passées au four. Avec une grande salade, c'est vraiment très bon !
Le 1er mai, on n'a rien d'autre à faire que de se remettre à table. Un petit apéro de tarama, bâtonnets de carottes et fenouil, servi dans un service de ramequins en bois exotique venu en droite ligne, il y a plusieurs dizaines d'années, d'Honolulu où des cousins éloignés de notre famille vivaient !
Mon amie Catherine/Kashyle, du blog Les Délices de Manon, m'a parlé il y a quelques jours, au téléphone, d'un certain veau aux asperges vu dans lémission de confinement "Tous en Cuisine" de Cyril Lignac.
On pianote sur l'ordi et, une fois la recette trouvée, on se met aux fourneaux avec Clem.
Le Veau aux Asperges de Cyril Lignac ...
Ingrédients pour 4 personnes :
- 600 g de viande de veau coupée en petits cubes
- 30 g de beurre
- 1 trait d’huile d’olive
- 20 cl de crème fraîche épaisse
- 1 cuillère à soupe de moutarde à l’ancienne
- 1 oignon
- 8 asperges vertes
- 8 champignons de Paris sans pieds et lavés
Préparation :
1. Émincez finement l’oignon. Dans la cocotte, versez un trait d’huile d’olive, laissez chauffer, ajoutez l’oignon et faites suer l'ensemble.
2. Taillez les queues des asperges pour retirer le bout qui est trop dur, gardez les pointes à 5cm de long, coupez les tiges en biais en morceaux d'1cm de large. Ajoutez les têtes dans le plat puis les morceux de tiges, faites cuire 4 à 5 minutes. Émincez les champignons finement et ajoutez-les dans le plat. laissez cuire 6 minutes, mélangez et débarrassez les légumes dans un plat.
3. Versez un trait d’huile d’olive, assaisonnez la viande et déposez-la dans la même cocotte, colorez toutes les faces, ajoutez une cuillerée de beurre, caramélisez la viande et laissez encore cuire 2 minutes.
4. Ajoutez les légumes, mélangez, ajoutez la moutarde à l’ancienne et la crème, mélangez à la spatule, assaisonnez de sel fin et de poivre du moulin. Laissez cuire à petits frémissements quelques minutes, pas trop pour que la viande reste tendre. Servez.
Pour accompagner ce veau aux asperges, j'ai préparé des spaetzle.
Spaetzle Alsaciennes ...
Ingrédients pour 4 personnes ...
- 400 g de farine
- 4 gros œufs très frais
- 1 cuillerée à café de sel fin
- environ 13 cl d'eau (plus ou moins, la pâte ne doit être ni trop épaisse, ni trop coulante)
Préparation :
1. Dans un saladier, battez les oeufs, l’eau et le sel.
2. Ajoutez la farine et battez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
3. Faites cuire dans une grosse quantité d'eau bouillante salée. Répandez une louche de pâte sur une planchette. À l’aide d’un couteau à longue lame, faites « glisser » des filaments de pâte dans l’eau bouillante. Lorsque les filaments de pâte remontent à la surface (2-3 mn), les spaetzles sont cuits. D'habitude, je fais comme ça. Là, j'ai essayé une espèce de couvercle troué censé faciliter les choses. Il est vrai que c'est bien plus rapide mais les spaetzle sont moins longues, plus rondes.
4. Une fois cuites, si vous ne les mangez pas tout de suite, retirez les spaetzle de l’eau bouillante à l’aide d’une écumoire et refroidissez-les en les plongeant dans de l’eau froide. Égouttez-les et réservez-les. Répétez l’opération de cuisson et refroidissement autant de fois que nécéssaire pour le restant de pâte.
Si vous ne les consommez pas à la minute, faites revenir les spaetzle dans une poêle avec un peu d’huile ou de beurre pour les chauffer et les colorer.
De vrais bons souvenirs de nos vacances alsaciennes à Wissembourg ... 💚
Pour terminer dle repas de façon festive, voici un gâteau très sympathique ...
Le Gâteau sans Œufs au Chocolat et aux Noisettes de Jamie Oliver ...
Ingrédients :
- 200 g de beurre doux non salé, plus un supplément pour le graissage du moule
- 200 g de noisettes
- 200 g de chocolat noir
- 200 g de farine avec levure incorporée
- 200 ml de lait demi-écrémé
- 200 g de sucre en poudre
Préparation :
1. Préchauffez le four à 180ºC. Graissez et tapissez un plat profond antiadhésif de 25 cm x 25 cm avec du papier sulfurisé. Si vous n'avez pas de plat antiadhésif, graissez simplement ce que vous avez et saupoudrez-le légèrement de farine avant de le tapisser de papier.
2. Faire fondre le beurre avec le chocolat au bain-marie. Mélangez pour obtenir une pâte homogène.
3. Mixez les noix dans un robot culinaire jusqu'à obtenir une poudre fine. Avec le robot en marche, ajoutez le chocolat et le beurre fondus, puis la farine et une pincée de sel. Versez le lait, puis ajoutez le sucre, en laissant le robot tourner à petite vitesse. Une fois la pâte lisse, versez-la dans votre plat en l'étalant uniformément. Faites cuire au four pendant 18 minutes sur la grille du milieu du four, ou jusqu'à ce qu'il soit croustillant et spongieux sur les bords, mais toujours un peu gluant au milieu. Vous pouvez le servir chaud avec des fruits frais et une cuillerée de yaourt, ou encore une boule de crème glacée. Sinon, laissez-le refroidir et découpez-le en petits carrés
Notre petit gars roupille encore, ravi que le marché ait été rouvert : Il a enfin son pot d'herbe à chat hebdomadaire !
Allez, terminons ce billet par quelques petits plats vite faits du soir ... Des bruschette "fond de frigidaire" ... Du pain tartiné de pesto du congélateur, des aubergines grillées, des tranches de tomates, de l'emmental râpé ... Un court passage au four et le tour est joué ...
Encore quelques focaccie ... Quand Paul aime, il aime pour de bon ! 😀
On prépare une pâte et on pille les placards, les réfrigérateurs et les congélateurs !
La focaccia se prête à toutes les fantaisies ...
Avec des asperges vertes sautées, de la spianata piccante et de l'ail fumé, elle devient même particulièrement élégante !
J'allais oublier de vous parler de ces petites merveilles-là, à essayer sans faute pour un dîner convivial en diable ! Jamie est vraiment le meilleur ! 😀
Jamie's Healthy Chicken Fajitas ...
Ingrédients :
- Huile d'olive
- 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin rouge
- 1 cuillère à café de sauce Tabasco au chipotle
- 1 cuillère à café d'origan séché
- 2 cuillères à café de paprika fumé doux
- 2 gousses d'ail
- 1 gros oignon rouge
- 2 x 200 g de blancs de poulet fermier sans peau
- 3 poivrons de couleurs mélangées
- 1 grosse aubergine 2 limes
- 1 bouquet de coriandre fraîche, (30g)
- 1 gros avocat mûr
- 4 grandes tortillas entières
- 50 g de feta
Préparation:
1. Mettez 1 cuillère à soupe d'huile dans un bol avec le vinaigre, la sauce chili, l'origan, le paprika et une pincée de sel de mer et de poivre noir. Écrasez l'ail non pelé à travers un presse-ail et mélangez. Épluchez et coupez l'oignon en deux, coupez-le en quartiers de 1 cm d'épaisseur, puis coupez le pouleten lanières d'1 cm d'épaisseur et mélangez les deux dans la marinade. Laissez au réfrigérateur pendant au moins 1 heure, ou de préférence toute la nuit.
2. Faites carboniser la peau des poivrons entiers et de l'aubergine sur une flamme directe ou sur un gril à feu vif, jusqu'à ce qu'ils soient carbonisés et boursouflés. Placez les poivrons dans un bol et couvrez de film alimentaire pendant 10 minutes, puis grattez la majeure partie de la peau noire, en jetant les tiges et les graines. Pelez la peau de l'aubergine et coupez les extrémités. Coupez-la ensuite joliment suen tranches de 2 cm d'épaisseur, assaissonnez-la dans un plat avec le jus de 1 citron vert et quelques feuilles de coriandre puis goûtez et assaisonnez à votre goût. Faites cuire le poulet et les oignons dans cette marinade dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen-élevé pendant 6 à 8 minutes, ou jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits, en les retournant à mi-cuisson. Épluchez, dénoyautez et tranchez finement l'avocat, puis pressez dessus le jus d'un demi citron vert. Faites chauffer les tortillas dans une poêle sèche pendant 30 secondes, puis gardez-les au chaud dans un torchon propre.
Apportez le tout à la table, avec la feta et les feuilles de coriandre restantes, et laissez chacun construire sa fajita.
Et dégustez ... Si vous avez de la chance, ce sera, comme nous, sous un ciel magnifique ...
Au clair de la lune ... Voyez comme elle se reflète sur la mer ... Serait-ce un doux présage de déconfinement ?
En tout cas, nous passons en cuisine estivale ... Après deux mois aux fourneaux, on va peut-être se reposer un peu ! ;-)
Retour aux choses simples et fraîches et vite faites, surtout ...Mais savoureuses, quand même !
Voilà, dans deux jours, le confinement va se terminer ... Le retour à une vie normale va devoir se faire avec la plus extrême prudence ... Espérons que tout ira bien et que, par l'inconséquence de certains, tout ceci n'aura pas été vain ...
À très vite, donc !
Bonjour, très contente de savoir que tout va bien pour vous et votre famille. Quelle énergie vous avez ! si je pouvais en avoir le quart ! A bientôt de vous lire, bonne continuation et prenez soin de vous.
RépondreSupprimerMerci Josiane, pour ce si gentil mot. J'espère que tout va bien pour vous aussii. Continuez à faire attention à vous et aux vôtres. À bientôt
SupprimerBonjour Hélène
RépondreSupprimerJe viens de "survoler" le questcequonmangecesoiracannes et il y a tant à lire et à regarder que je vais me programmer une soirée spéciale dégustation ! Merci encore mille fois de ce que vous partagez avec nous, votre famille, vos passions pour les cuisines et les voyages, votre humanité et tant d'autres choses au travers de vos lignes et de vos photos. Bon retour à une semi-liberté qui, si on y met tous du sien, redeviendra liberté. Bien à vous. Joelle
Chère Joëlle, je m'étais dit que je vous donnerais de la lecture pendant le confinement ... Bon, j'y suis presque arrivée ! ;-) Merci pour votre mot : C'est tellement chouette d'avoir des traces de vos passages à tous et toutes par chez moi. Prenez bien soin de vous. On croise les doigts pour retrouver notre liberté d'avant. À très vite.
SupprimerBonjour Hélène quel plaisir de vous lire a nouveau, malgré ce confinement, mais bon si les gens étaient respectueux on en ne serait pas arriver là. Et quel courage pour vous de continué a travailler.
RépondreSupprimerCe qui sera bien pour le 11 mai c'est de ne plus avoir cette attestation pour sortir, et pouvoir marché un peu plus que une heure. Ma fille ne retournera pas au lycée j'ai put la préservé ce n'est pas pour la jeter en pâture. Et puis de toute manière le lycée restera fermer jusqu'en septembre. La vie en confinement s'est fait tranquillement, je croit que je n'aie jamais autant pâtisser, hier des cookies et un far breton, et mon mari pour ne pas rester en reste a fait un cake aux citrons du jardin de sa mère. Merci Hélène pour ces belles photos et ces bonnes recettes. Des bisous tout pleins et prenez soin de vous et de votre famille.
Merci Marina, Ravie de vous relire aussi et de savoir que tout va bien pour vous et votre famille. Je crois que si j'avais encore un enfant au lycée, je ne l'y remettrais pas non plus, surtout pas juste pour quelques pauvres semaines ! Pour nous aussi, cette période s'est passée assez tranquillement ... du moins à la maison. Au boulot, c'était autre chose - une atmosphère très anxiogène - mais nous avons eu de la chance et nous n'avons pas eu de cas jusqu'à maintenant. On croise les doigts pour que ça continue, donc ... J'ai une semaine de vacances et je vais en profiter pour aller marcher un peu sans ces satanées attestations ! ;-) Vous me donnez des envies de far breton et de gâteaux au citron ! ;-) Au plaisir de vous relire très vite. Je vous embrasse.
SupprimerMerci pour le tout
RépondreSupprimerBien orchestré
Tant de bonne humeur , tant de bonnes choses à déguster
Et puis il y eu Fayence , j'ai eu une pensée pour la nicre qui habite cette charmante ville
Bonne fin de journée
Prenez soin de vous
Merci Rose, pour ce gentil mot. Elle a de la chance, votre nièce, d'habiter dans ce joli coin. C'est très joli, Fayence. La bonne nouvelle, c'est que nous allons pouvoir nous y promener à nouveau. Vous aussi, prenez soin de vous. À très bientôt.
SupprimerBonjour, très heureuse de vous retrouver.c est toujours un régal vos reportages,vos images,et vos recettes merci encore
RépondreSupprimerEt moi je suis très heureuse de vous lire ! :-) Merci pour votre fidélité. Prenez bien soin de vous et de votre famille. À bientôt. Héène
SupprimerVotre billet m'a tenu compagnie une bonne partie de cet après-midi de dimanche pluvieux et je vous en remercie. J'ai salivé devant la collection d'éclairs que vous avez portés chez Juliette, mais pas que.... vos tables font envie et j'ai relevé plusieurs recettes que je vais tenter. Vos reportages sur les divers musées et vos explications m'ont aussi beaucoup intéressée. Je vous souhaite un bon déconfinement et encore beaucoup de courage pour la reprise après votre semaine de repos...Félicitations à vos garçons pour leurs talents culinaire et leur participation. A bientôt de vous lire toujours avec autant de plaisir.
RépondreSupprimerMerci Tanette, heureuse d'avoir occupé un moment pluvieux. Ici aussi, la pluie s'est mise à tomber ce soir et on a beaucoup de vent ... Cela a bien écourté ma promenade quotidienne ! ;-)
SupprimerBises
Quel bonheur que de vous lire !
RépondreSupprimerEn ces temps singuliers, il est réconfortant d'avoir un brin de familier...
Merci pour ces photos, ce ciel si bleu (le mien l'est tout autant... parfois... souvent) et un grand BRAVO à Clément !
Il est si rare que je laisse trace... je m'en veux un peu... mais voilà, c'est selon.
J'espère que vos patients, dont je vous connais le grand soin, vont bien... ou au mieux.
Il n'y aura pas ce que l'on sait, il y aura d'autres choses... je reste confiante pour l'avenir même si notre présent est difficile et chaotique... que nous réserve l'été ? C'est un peu la grande interrogation...
Dès demain les choses s'allègeront, les promenades se prolongeront... soyons vigilants, bienveillants et prudents...
Je vous souhaite à vous, aux vôtres et à chacun en particulier, autant que faire se peut, de vivre avec le plus de raison gardée, d'ouverture et d'amour pour les jours à venir...
Chère Sophie, c'est un plaisir que de vous relire aussi. Bon, il va falloir que nous attendions un peu avant de retourner en Italie, n'est-ce pas ? :-) Je ne sais pas si nous bougerons cet été. En tout cas, nous attendrons le dernier moment pour en décider ! Raison, ouverture et amour ... C'est tout à fait ce que l'on peut se souhaiter à tous. Je vous embrasse. À très vite.
Supprimertrès heureuse de vous lire depuis l'Aveyron ...merci pour vos généreux partages .
RépondreSupprimerMerci Jacqueline. À très vite pour d'autres partages, alors ...
Supprimerhier au soir je suis arrivée a mettre un message mais il n'est pas parti donc je disais merci pour ce beau reportage vous m'avez bluffé avec cette cuisine a quatre personnes .
RépondreSupprimerune bise a Bounty et amitiés a vous tous .
Françoise
Bise transmise à Bounty ! :-)
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerVous exercez un métier exigeant avec générosité, de plus vous le rendez encore plus humain en offrant tous vos talents. Vous avez la grâce... Merci de partager tout cela avec nous, et merci aussi à votre famille.
Bonjour ne Nîmes
Chantal
PS Je ne suis pas parvenue à me reconnecter via mon compte google
Merci Chantal, J'essaye, à mon petit niveau, de faire que mon entourage vive bien ... ;-) Bonne reprise d'une vie un peu plus "normale". Prenez soin de vous !
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe ne manque pas de lire votre site que je trouve génial : balade et gourmandises !
Mais cette fois quel dommage il manque une photo sur deux.
Je tenais à vous le signaler.
Merci
Merci Fannie, En fait, le billet est énorme et parfois, en ce moment où plein de gens utilisent internet pour télétravailler (ou autre ...), les connexions ne sont pas assez puissantes pour tout ouvrir. Je viens de regarder de chez moi et tout s'ouvre convenablement, de la première à la dernière photo. Peut-être pouvez-vous essayer de rafraîchir la page si cela bloque encore ? En tout cas, merci de votre passage. Passez une bonne soirée et prenez soin de vous. Hélène
SupprimerUne année qui avait si bien commencé...Bravo à Clément! Merci d’avoir partagé tout ça et je suis contente de voir que ta famille semble avoir bien traversé cette période, surtout Bounty je crois....
RépondreSupprimerÇa n’a pas dû être simple dans l’établissement où tu travailles et heureusement que tu as pu t’aérer un peu et découvrir autrement ton quartier et ta ville nettement plus calmes que d’habitude.
Quant au côté culinaire du confinement je suis contente de voir que les bonnes choses sont restées présentes chez vous.
Bonne continuation comme on dit, restez prudents et masqués et vivement la fin de tout ce bazar !
Avant que j'oublie, félicitations à Clément pour sa "nouvelle robe" et pour toutes ses bonnes recettes ;) :) ! Merci pour le partage de vos visites à Lyon et Paris ainsi que des bonnes adresses de restaurants ...
RépondreSupprimerBravo à toi pour tes créations moulées ...
Portez-vous bien. Doux week-end et gros bisous.
C'est toujours un tel plaisir de lire tes articles, on a cette impression de partager des tranches de vie, de participer à vos repas et autres apéros riches en couleur. Ton article me remonte le moral, il y a quelque chose d'incroyablement intemporel dans les moments que tu partages avec nous, ça a quelque chose de rassurant, surtout après cette période bien étrange. Merci pour tes recettes et tes jolies photos! Et bien sûr bravo à Clément! :)
RépondreSupprimerCoucou Hélène,
RépondreSupprimerJ'espère que vous allez bien,je vous souhaite une bonne rentrée ainsi qu'à votre famille.
Cordialement,
Michelle de Bourgogne
Bonjour Hélène,
RépondreSupprimerplus de 4 mois sans nouveau post..J'espère que ce ne sont pas des soucis de santé qui vous empêchent de revenir poster par ici..Peut-^tre juste de la lassitude, compréhensible par ailleurs?
En tout cas, je vous envoie des pensées positives.
S'il vous plaît, ne supprimez pas ce blog, laissez-le en ligne, car c'est une mine de recettes et de bonnes adresses pour des voyages.
Je vous souhaite le meilleur ainsi qu'à votre famille.
Amitiés
Maria José
Bonjour Hélène, je vient un peu aux nouvelles, comment allez vous, ainsi que votre famille, tout se passe pour le mieux. On dit pas de nouvelles bonnes nouvelles, que devenez vous. Vos écritures et recettes ainsi que les photos me manque, en espérant avoir de vos nouvelles bientôt et de pouvoir vous lire a nouveau et avec plaisir. Je vous envoient de gros bisous, on s'était croisé a Gourdon a bientôt pour de nouvelles aventures
RépondreSupprimerBonjour Hélène,
RépondreSupprimerJ’espère que vous allez bien,vous nous manquez.
Prenez soin de vous et à très bientôt j’espère de vous relire!
Bonjour Hélène,
RépondreSupprimerJ’espère que vous allez bien,vous nous manquez.
Prenez soin de vous et à très bientôt j’espère de vous relire!