Les plus beaux bateaux sont dans la rade ...
Les plages de la Croisette sont fleuries ...
... et joyeuses !
Devant les grands hôtels, des installations gigantesques ont pris place.
Tout est prêt pour accueillir le gratin du 7ème art.
Cette année, le programme du Cinéma de la plage est intéressant. Je crois qu'on en profitera bien ...
Notre premier film sera Le Parrain, en version complètement restaurée. Superbe !
Dans la journée, on investit volontiers le repère préféré de Paul, la plage Nespresso.
Il y a là un immense tableau jaune sur lequel le passant est invité à s'exprimer ... en mots ou en dessins ...
L'ambiance est plutôt zen ...
C'est le bon endroit pour attraper l'exemplaire du jour du Gala Croisette ...
... et se poser pour traîner ...
... en profitant du moment ...
... avec dans la main un mug du café signature de l'année ... Cette année, un café glacé aromatisé à la noix de coco, mélangé avec un sirop d'ananas, du lait d'avoine et plein de glaçons ...
Excellent ... et offert ! :-)
Philippe regarde le monde passer ...
... en attendant que nous allions, avec les garçons, chercher au food cart Chopart ...
... une super-glace très chocolatée ... et offerte, elle aussi ! 😃
Dans les rues, les jeunes filles jouent les starlettes ...
... ce qui n'est pas pour déplaire à Paulo !
De temps en temps, on rentre quand même à la maison. L'occasion de préparer quelques petites choses sympathiques pour le goûter, par exemple ces scones servis avec la confiture de fraises de Carros dont nous avons dans le dernier billet confectionné de très nombreux pots.
En passant, j'en profite pour vous montrer les torchons de la dernière collection de chez Fragonard. Forcément, je n'ai pas pu y résister.
Je vous laisse aussi la recette de ces excellents scones de Paul Hollywood.
Les Scones de Paul Hollywood ...
Ingrédients pour 8 gros ou 15 petits scones :
- 500 g de farine T55, plus un peu plus pour étaler
- 80 g/3 oz de beurre ramolli, plus un peu plus pour graisser la plaque de cuisson
- 80g/3oz de sucre semoule
- 2 oeufs fermiers
- 5 cuillères à café de levure chimique
- 250 ml de lait
- 1 œuf, battu avec un peu de sel (pour dorer)
Préparation :
1. Préchauffez le four à 220° C (220°C si chaleur pulsée). Graissez légèrement une plaque à pâtisserie avec du beurre et chemisez-la de papier sulfurisé.
2. Mettez 450 g de farine dans un grand bol et ajoutez le beurre. Frottez la farine et le beurre avec vos doigts pour créer un mélange semblable à de la chapelure. Ajoutez le sucre, les œufs et la levure chimique et utilisez une cuillère en bois pour tourner doucement le mélange. Assurez-vous de mélanger jusqu'au fond et d'incorporer tous les ingrédients.
3. Ajoutez maintenant la moitié du lait et continuez à tourner doucement le mélange avec la cuillère pour combiner l'ensemble. Ajoutez ensuite le reste du lait petit à petit et mélangez le tout pour former une pâte très molle et humide. (Vous n'aurez peut-être pas besoin d'ajouter tout le lait.) Saupoudrez la majeure partie de la farine restante sur une surface de travail propre. Étalez la pâte molle sur le plan de travail et saupoudrez le reste de farine dessus. Le mélange sera humide et collant. Utilisez vos mains pour plier la pâte en deux, puis tournez la pâte à 90 degrés et répétez. En pliant et en retournant le mélange de cette manière, vous incorporez le reste de la farine et ajoutez de l'air. Faites cela plusieurs fois jusqu'à ce que vous ayez formé une pâte lisse. Si le mélange devient trop collant, utilisez un peu de farine supplémentaire pour enrober le mélange ou vos mains pour le rendre plus maniable. Attention à ne pas trop travailler votre pâte.
4. Étalez ensuite la pâte : saupoudrez de farine le plan de travail et le dessus de la pâte, puis utilisez le rouleau à pâtisserie étaler la pâte sur environ 2,5 cm d'épaisseur.
« Détendre » légèrement la pâte en soulevant les bords et en laissant la pâte retomber sur le plan de travail. À l'aide d'un emporte-pièce, découpez des ronds de pâte et placez-les sur la plaque de cuisson. Trempez le bord de l'emporte-pièce dans la farine pour faciliter la découpe des scones sans qu'ils ne collent. Ne tournez pas l'emporte-pièce mais appuyez simplement fermement, puis soulevez-le et faites sortir la pâte délicatement . Une fois que vous avez coupé 4 ou 5 ronds, vous pouvez retravailler et re-rouler la pâte pour faciliter la découpe des ronds restants. Toute pâte restante peut être travaillée et roulée à nouveau, mais les scones qui en résultent ne seront pas aussi moelleux.
5. Déposez les scones sur la plaque de cuisson et laissez-les reposer quelques minutes que la levure chimique commence à faire effet. Ensuite, utilisez un pinceau à pâtisserie (ou votre doigt si vous n'avez pas de pinceau) pour les dorer avec le mélange d'œuf battu et de sel. Faites attention de garder le glaçage sur le dessus des scones. (S'il coule sur les côtés, il les empêchera de monter uniformément.) Faites cuire les scones au centre du four pendant 15 minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient gonflés et dorés.
Laissez les scones refroidir, puis coupez-les en deux et ajoutez de la confiture et de la crème épaisse pour servir. Les Anglais servent une crème particulière appelée clotted cream que vous aurez sans doute du mal à trouver si vous n'avez pas près de chez vous, comme moi, une épicerie anglaise. Vous pouvez, dans une certaine mesure, la remplacer par de la crème épaisse type crème d'Isigny.
re-rouler la pâte pour faciliter la découpe des ronds restants. Toute pâte restante peut être travaillée et roulée à nouveau, mais les scones résultants ne seront pas aussi moelleux. Déposer les scones sur la plaque de cuisson et les laisser reposer quelques minutes pour laisser agir la levure chimique. Ensuite, utilisez un pinceau à pâtisserie (ou votre doigt si vous n'avez pas de pinceau) pour les dorer avec le mélange d'œuf battu et de sel. Faites attention de garder le glaçage sur le dessus des scones. (S'il coule sur les côtés, il les empêchera de monter uniformément.) Faites cuire les scones au centre du four pendant 15 minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient gonflés et dorés. Laissez les scones refroidir, puis coupez-les en deux et ajoutez de la confiture et de la crème épaisse d'Isigny pour servir.
Pendant le Festival, cette année, nous avons la chance de recevoir mon frère Olivier, sa femme Carole et leur fille Zoé pour une dizaine de jours. Clem et moi avons même pris des vacances. On va pouvoir profiter de leur présence pleinement. Ils arrivent tard à la gare mais nous leur avons prévu un petit quelque-chose d'assez local pour le dîner.
Une focaccia au romarin toute simple, des poivrons à l'huile, et puis des tomates séchées et des chanterelles mises en bocaux à l'automne dernier ... par nos soins !
L'Italien de Forville nous a fournis en bonnes charcuteries coupées aussi finement que de papier à cigarette ...
Pour rafraîchir nos invités, j'ai préparé - j'en ai toujours durant les beaux jours - un grand pichet d'eau parfumée. Aujourd'hui, elle est infusée de tranches d'oranges et de citrons ainsi que de grandes feuilles de basilic. On passe un excellent moment, on bavarde jusqu'au tard ...
Le lendemain, le programme est chargé. On commence par un petit-déjeuner en ville ...
... à la boulangerie Saint-Antoine.
Zoé reste travailler à la maison et le reste de la troupe s'en va vers Roquebrune Cap-Martin, où nous visiterons aujourd'hui ...
... La Villa E-1027 de la décoratrice Eileen Gray.
On a rendez-vous à 14 heures devant le hangar de Cap Moderne, l'association qui gère les visites du monument.
La visite commence par un arrêt dans la partie nord du jardin de cette extraordinaire maison. Un jardin dont les terrasses sont couvertes de citronniers, culture locale s'il en est.
À l'entrée de la maison, la conférencière nous donne quelques explications quant à la genèse de cette villa. Nous apprenons ainsi l'origine du curieux nom de la maison: Eileen Gray construit cette maison entre 1926 et 1929 avec son compagnon
d'alors, l’architecte Jean Badovici. Le nom de cette petite maison de
vacances, qu'ils imaginent tous les deux, naît de l’imbrication de leurs initiales : E est
pour Eileen, le J de Jean est la 10ème lettre de l'alphabet, le B de Badovici en est la 2ème, le G de Gray en est la 7ème ». Elle s'appellera donc E-1027.
Quelques points à connaître de la vie d'Eileen Gray, aussi ... Elle naît en Irlande en 1878, fréquente la Slade School of Fine Arts à Londres en 1901-1902, une chic école de peinture londonienne, puis vient à Paris où elle suit les cours de dessin de l'Académie Jullian. En 1905, elle repart à Londres et découvre la laque chinoise dans l'atelier de restauration de Dean Charles dont elle devient l'apprentie.
En 1907, elle retourne à Paris où elle s'établit définitivement. Elle installe son atelier rue Visconti. En 1913, elle expose ses laques au Salon des Artistes Décorateurs. Le couturier Jacques Doucet lui commande différentes pièces de mobilier.
En 1922, elle inaugure sa boutique, la galerie Jean Désert, rue du faubourg-Saint-Honoré . Elle expose au Salon d’Automne et y rencontre Robert Mallet-Stevens qui lui commande un tapis et un meuble pour la villa des Noailles qu’il construit à Hyères. Elle rencontre également un jeune architecte d'origine roumaine, Jean Badovici, et, en 1926, elle choisit un terrain à Roquebrune-Cap-Martin qu'elle achète au nom de ce dernier. Elle commence par en étudier la topographie, la trajectoire du soleil et le sens des vents.
Durant trois ans, elle suit le chantier et conçoit des meubles pratiques pour la villa. Elle en intègre certains dans les murs.
En 1956, Jean Badovici meurt. La villa E-1027 est vendue en 1960 à Mme Schelbert, une relation de Le Corbusier qu’il fait venir de Suisse. Elle-même la revend à son médecin, qui dilapidera peu à peu tout le mobilier et qui finira assassiné ici même. La maison sera laissée à l'abandon et en 1999, elle sera achetée, très dégradée, par le Conservatoire du Littoral et classée comme Monument Historique.
Voilà en gros l'histoire de l'endroit ... Venons-en à la visite à proprement parler. N'ayez crainte, on va la jouer succincte, la visite. Mais j'espère que cela vous donnera envie d'aller voir tout cela par vous-même ...
Nous voici donc à l'entrée de la maison, un grand cube plutôt sombre mais coloré.
Ce carré que vous voyez là, c'est la lampe-veilleuse qui accueille le visiteur en signalant l'entrée quand il fait nuit.
Là, c'est la boîte aux lettres, dont l'orifice rond permet de voir d'un simple coup d'œil si le courrier est arrivé.
La fenêtre de la façade Nord est toute en longueur, est protégée par des volets issus de la construction méditerranéenne mais placés sur des rails déportés, ...
... apportant ainsi ombre et aération dans un pays qui peut être très chaud en été. L'effet visuel est aussi très moderne et élégant.
Tout de suite à gauche, avant d'entrer à proprement parler dans la maison, voici la cuisine. Une minuscule cuisine. Il faut se souvenir que cette maison est une maison de vacances, petite et au confort sommaire, presque conçue pour faire du camping. Seule la domestique peut s'y rendre, et la pièce est volontairement isolée du reste de la maison pour qu'aucune odeur de cuisine ne puisse s'infiltrer dans le reste de la maison (!).
Dans ce minuscule espace, pas de place pour préparer des repas de gala ... Par contre, vous noterez l'espace hyper-organisé, aucune perte de place. Tout doit être fonctionnel.
Derrière le lavabo/évier, un panneau de verre imprimé qui permet d'éviter le contact visuel entre invités qui arrivent dans la maison et la domestique.
Modernité oblige, Eileen Gray installe dans la cuisine un filtre à eau, dit filtre Pasteur-Chamberland.
Comme dans tout le bassin méditerranéen, en été, on cuisine dehors donc l'espace réduit de la cuisine se dilate vers l'extérieur en un espace de plein air protégé du soleil et des intempéries par le gros réservoir d'eau en surplomb.
Au fond du cube de l'entrée, deux petites "étiquettes" peintes au pochoir à même le mur indiquent à gauche, "sens interdit" ...
... et à droite, "entrez lentement". À gauche, c'est le passage réservée à la domestique. Les invités ne doivent pas l'emprunter. Ils passent donc à droite, en marchant lentement, sans doute pour s'imprégner de l'esprit des lieux.
La fresque colorée que l'on voit dès l'entrée (il y en a quelques autres dans la maison), est l'œuvre du Corbusier. Ces peintures ont posé problème lors de la restauration de la villa, dans la mesure où l'on ne savait pas s'il fallait les remettre ou les effacer. Eileen Gray, en effet, voulait que les murs restent sobres, sans fioritures, et n'a pas du tout apprécié lorsque Jean Badovici a autorisé Le Corbusier à les réaliser. Il faut dire qu'Eileen Gray avait depuis longtemps quitté la maison et qu'elle n'a pas été consultée ... Finalement, il a été décidé que certaines resteraient en place, mais que d'autres disparaîtraient. Vous en avez donc une devant vous dans le sas d'entrée.
L'esprit d’ordre et de rangement est au cœur du projet. Eileen Gray va inventer des meubles mobiles, fixes ou intégrés, un mobilier innovant par la légèreté des matériaux qui permet de les disposer comme on veut dans tous les espaces de la maison.
Nous voici donc entrés dans la villa par un espace étroit mais très organisé, ( voyez la "niche à chapeaux" et son miroir intégré, pour se réajuster avant de repartir ) ...
... qui nous guide inexorablement vers la grande pièce tournée vers la mer.
Les volumes sont structurés par des paravents fixes ou mobiles et surtout, par la couleur. Vous le verrez lors de la visite de la maison.
Dès cette instant, nous embarquons sur un paquebot à quai ...
Avançons doc un peu plus ...
Au mur, une carte marine éclairée la nuit, comme dans le poste de
commandement d'un navire ... La carte marine n'en est en réalité pas une
vraie, et est agrémentée de quelques messages au pochoir. "Invitation
au Voyage" est une référence au poème de Baudelaire,"Beau Temps" est là tel un message positif pour le navigateur. Quant à "Vas-y Totor", il fait directement référence à la voiture d'Eileen Gray !
Autant de petites attentions sympathiques pour le passager visiteur ...
Eileen Gray équipe la grande pièce du rez-de-chaussée du célèbre fauteuil Transat, inspiré de ceux des paquebots, ...
... et du fauteuil Bibendum, recouvert de toile enduite.
Le tapis rond, appelé "La Ronde", s'inspire des bouées marines et des cercles de compas. Celui qui est rectangulaire, appelé "tapis centimétrique", rappelle les échelles de tirant d'eau peintes sur la coque des bateaux.
Le grand divan, au fond de la pièce, peut se prêter aussi bien à la conversation qu'au sommeil. Le fait qu'il ne soit pas équipé de moustiquaire laisse cependant à penser qu'il n'est pas prévu comme élément de couchage à proprement parler. Vous noterez l'organisation de l'espace créée par le changement de teinte des carreaux du sol.
Contre le divan, une petite table astucieuse, appelée "table du petit-déjeuner", à hauteur réglable, en tube d'acier nickelé et plateau en celluloïd tendu comme une peau de tambour et de ce fait, très légère, idéale pour prendre le petit-déjeuner au lit. Elle est normalement placée dans la chambre ...
Dans un angle, un gramophone est installé sur une table roulante, permettant ainsi de le déplacer facilement dans toute la maison malgré son poids.
Derrière lui, une niche en celluloïd conçue pour accueillir les disques.
Et regardez les fenêtres, maintenant ...
Les vitres s'ouvrent à la façon de paravents, libérant ainsi tout le passage avec un encombrement minimal.
Cette petite console aux tiroirs pivotants est appelée, même si un peu loin de la table où l'on mange, la "table à desservir la salle à manger".
Au fond de la pièce, juste en face du grand divan, une cheminée est intégrée au mur sud. La réserve de bois est rangée dans un petit placard fermé, juste sur le côté.
Un paravent sur rails qui se compose de trois panneaux asymétriques peints en bleu va permettre de séparer la grande pièce ...
... de la "niche au divan", un couchage d'appoint, lui donnant ainsi un peu d'intimité. Au bout du lit, Eileen Gray a installé un meuble fixe formant la tête du lit. Il est composé de rangements multiples et contient des oreillers, une lampe double, tour à tour lampe de lecture ou veilleuse bleue, la moustiquaire tendue sur un câble la nuit et cachée le jour, une table pivotante au plateau inclinable, des interrupteurs, une prise électrique et un bouton qui permet d'appeler la domestique. Bref, ce meuble permet de contenir tous les élément utiles pour la nuit.
Au fond, une ouverture sur une petite terrasse et un escalier permet de rejoindre, sans déranger personne, le jardin.
Couverte d'une marquise en béton, on peut suspendre sur la terrasse un hamac.
De là, un escalier permet de descendre dans le jardin. Mais ce sera pour plus tard ...
La "toilette complète" est cachée derrière le mur en épine de la grande pièce. Le même paravent sur rail que précédemment évoqué protège l'intimité. Une marche permet de descendre dans la douche, douche circulaire qui possède un diffuseur haut entouré par un rail circulaire sur lequel est accroché le rideau. Un grand tapis de feutre spécialement conçu pour l'endroit, perforé là où l'on sort de la douche et épais et confortable au-delà, une lampe-tube verticale en applique, un grand miroir vertical surplombé d'une lampe à interrupteur intégré et une petite tablette sous le miroir de toilette complètent l'équipement de la pièce. Autant d'éléments incroyablement innovants pour l'époque, toujours utilisés dans nos maisons modernes.
Passons maintenant à la salle à manger. L'espace est délimité par le changement en taille et en couleur des carreaux du sol. Le long du mur, une banquette fixée au mur, sans pieds arrières pour plus de légèreté, à structure d'acier et de bois, couverte d'épais coussins confortables.
La table est un meuble léger lui aussi, en tube d'acier nickelé et au plateau de bois recouvert de liège, pour amortir le bruit des couverts autant que pour éviter de casser la vaisselle fragile. On peut l'utiliser dedans comme dehors. Des tubes rallongent la table et posées dessus, des lames d'acier gainées de cuir font office de dessous de plat. Une lampe intégrée permet d'éclairer la table de façon pratique, avec un encombrement minimal. Tout est bien pensé, non ? La chaise est très légère elle aussi et présente un piétement arrière et un dossier en arc de cercle qui s'entrecroisent.
À l'arrière de la salle à manger, le "dégagement-bar". Il possède, comme son nom l'indique, une double-fonction : La domestique peut passer directement de la cuisine à la salle à manger et une table en aluminium strié se rabat astucieusement pour se transformer en bar.
Derrière le bar, divers aménagements tels les rangements à verre et à bouteilles, éclairés, la boîte à plateaux ...
... ou encore cette ingénieuse boîte à citrons du jardin, les fameux citrons de Menton. J'adore cette idée-là ! Tous ces éléments présentent une épaisseur réduite qui permet un encombrement minime de l'espace.
Vous pouvez voir sur l'un des murs de la salle à manger une autre des fresques du Corbusier, élément absolument non prévu par Eileen Gray et, je vous le disais un peu plus haut, très mal accepté par elle.
Sortons sur le pont du bateau la terrasse de la villa, maintenant, couverte par une marquise de toile dans l'esprit des tauds sur les transatlantiques.
Les toiles haute et basse cadrent une ouverture horizontale sur la mer, comme dans un paquebot. Sur la terrasse, deux fauteuils transat en vannerie. Eileen Gray les achète et s'en inspire pour créer son propre fauteuil transat, celui que je vous ai montré un peu plus haut. La "petite table touret", imaginée d'après un touret de bobinage de câbles électriques, est composée de bois massif pour le socle, de contreplaqué cintré pour le fût et d'un double-plateau en verre et aluminium. Au centre, un évidement accueille un cendrier en métal nickelé. On fume beaucoup, à cette époque !
Allez, on reprend la visite. En empruntant le dégagement-bar à la sortie de la salle à manger, on arrive tout de suite dans le "boudoir-studio". Il s'agit en fait de l'entrée de la chambre principale, qui bénéficie d'une large vue sur la mer ...
... avec sa fenêtre paravent au sud.
Cette pièce est pensée comme un lieu de travail, et Eileen Gray y installe une "chaise de salle à manger" et une "table à écrire" assez sophistiquée, avec un élégant plateau inclinable et un lutrin central fixé sur une structure en U qui lui permet de coulisser selon les besoins de celui qui l'utilise.
S'y ajoute un meuble avec des tiroirs métalliques peints prévu pour les dossiers ( on ne sait pas à quoi correspondent les lettres collées dessus ...) ...
Juste après le studio-boudoir, on entre dans la chambre, délimitée par un changement de carrelage, encore une fois.
Une grande tête de lit intègre différents éléments indispensables dans une chambre à coucher ... encore une lampe lecture-veilleuse, une table de chevet orientable et repliable, des interrupteurs, des prises électriques, et puis un joli réveil mécanique à cadran lumineux, orientable lui aussi.
Un grand placard multi-rangements occupe un mur ...
... et une grande fenêtre tout en longueur offre une jolie vue sur le jardin. Sous la fenêtre, un meuble à linge occupe l'espace. Ses tiroirs possèdent une façade transparente en celluloïd, rendant plus pratique la recherche d'un vêtement. À droite, on peut imaginer que le panneau de fibrociment cache le linge à laver.
Un cabinet de toilette complète l'équipement de la chambre, avec un miroir partiellement orientable.
J'aime la petite étagère au-dessus du lavabo ... "Choses légères" ... Tout est dit.
Une autre indique "eau fraîche" ... Sa tablette est prévue pour recevoir une carafe. La plaque est placée à la sortie de la chambre. La domestique emprunte cette porte pour apporter de l'eau fraîche régulièrement, la cuisine étant équipée d'une glacière électrique.
Depuis cette chambre, on accède à la salle de bain, placée au nord. Elle est de petite taille mais comme toujours, bien équipée. Des carreaux de terre cuite émaillée revêtent la partie basse de la pièce, au-dessus de la baignoire. La baignoire, elle, est entourée d'une structure en bois recouverte de feuilles d'aluminium poli brillant.
Le bidet est entouré d'une feuille de contreplaqué, arrondi lui aussi, comme la baignoire. Il est fermé par un couvercle cerclé d'aluminium et recouvert de mousse de caoutchouc. Il peut donc, avec son couvercle, servir de petit siège.
Des rangements pratiques complètent l'agencement.
Passons maintenant au jardin ...
L'occasion de faire quelques jolies photos ...
Cet espace est pensé comme un
salon extérieur, une extension de la maison sur la mer ...
... abrité du vent par de grands pins,
... avec des chemins en dallage clair, des bancs ...
... et un solarium, espace parfait pour les bains de soleil et les cocktails de fin d'après-midi.
Pas besoin de piscine ici. La terrasse surplombe la mer ...
Le bateau est à quai ...
Un paquebot en béton armé bâti sur pilotis.
Depuis le jardin, on entre dans la chambre d’amis avec dès l'entrée, le célèbre miroir mural circulaire Satellite avec son bras articulé portant un petit miroir rond, qui fut l’objet d’un brevet déposé par Jean Badovici.
Comme dans la chambre principale, l'espace se dissocie en un espace de travail et un espace de repos, en plus du coin "toilette".
Voici le lit, avec à ses pieds un épais tapis de laine gris et bleu ... La moustiquaire se range dans une structure en acier peint fixée au mur. Quand l'esthétique rejoint le pratique ...
Les fenêtres sont ici coulissantes et non plus paravent, comme dans le reste de la maison, pour ne pas gêner la déambulation dans le jardin et rester discrètes. Devant la fenêtre, une petite coiffeuse légère, avec comme souvent une structure en tube d'acier nickelé, et puis un plateau en bois gainé de cuir et protégé par une plaque de verre. Deux tiroirs, placés sur le côté et eux aussi gainés de cuir, servent à ranger les objets de toilette.
Le mobilier est encore une fois fonctionnel. Je vous montre ici un morceau de la grande "armoire dans le mur", qui allie astucieusement penderie, rangements et tiroirs pivotants.
Il cache un porte-encrier pivotant, une rampe à ampoules multiples, des rangements, des étagères ainsi que des tiroirs dissimulés, accessibles par l'arrière.
En ressortant de la chambre, on tombe d'abord sur cet escalier dit "escalier à placards", qui relie par l'intérieur les deux niveaux et le toit-terrasse, dont l'accès est malheureusement interdit. Sa cage est équipée de multiples placards, pour gagner de la place.
Juste à gauche de la cage d'escalier, nous voici dans la chambre de la
bonne. La bonne d'Eileen Gray, c'était Louise. Je la soupçonnerais de ne
pas avoir été bien grande ... vu la taille de son lit ! ;-) La bonne nouvelle, c'est que pour gagner un peu de place, le lit peut se replier dans la journée.
Voilà pour la visite de la maison.
Sous les pilotis ...
... on nous invite à boire un verre d'eau bien fraîche ....
... avant de poursuivre notre chemin vers les Unités de Camping du Corbusier, le restaurant l'Étoile de mer et un fameux cabanon ...
Nous quittons donc cet endroit magique et nous montons vers les structures annexes que je viens d'évoquer. Nous admirons en passant le toit-terrasse de la villa, avec sa cage en verre, puits de lumière pour cet escalier en spirale et outil majeur de ventilation de l'édifice. Le mât porte-drapeau haubané renforce l'esprit "bateau" de la maison.
Nous voici donc, après avoir monté une volée de marches, juste sous les Unités de camping du Corbusier.
L'architecte a toujours été intéressé par l'habitat de loisir modulaire et économique, adapté au tourisme balnéaire de masse. Construites entre 1955 et 1957, ces unités de camping forment un bâtiment longitudinal face à la mer dans lequel sont installées cinq "unités" (des chambres, en fait) pour deux personnes avec un lavabo central.
Ces constructions sont en fait dues à un arrangement avec la famille Robutato qui cède au Corbusier, en 1951, le terrain où il va placer son cabanon. Le Corbusier reçoit le terrain et en échange, il s'occupe de la construction de ce camping.
Le bâtiment se compose d’une structure de bois abritant les cinq chambres
posée sur des pilotis en béton armé à cheval sur les terrasses de pierres sèches caractéristiques de la région que l'on appelle ici des restanques.
Sous les pilotis se trouvait initialement un terrain de boules. On y trouve finalement trois petites pièces servant de cuisines aux "campeurs", installées après la mort du Corbusier.
Faire du camping comme ça, dans ce décor de rêve, moi, je veux bien !
Le confort est spartiate, je vous préviens.
Vous entrez avec moi ?
Un élément-clé de ces unités est la grande fenêtre longitudinale qui offre un panorama exceptionnel sur la mer. Tout à gauche, le dernier panneau n'est pas une vitre mais est tapissé d'une moustiquaire, pour permettre une bonne aération du lieu.
Le plafond est composé de panneaux de bois colorés.
Au fond, un miroir orientable, qui se replie facilement le long de la fenêtre.
Deux lits simples ... Deux tablettes ...
... et des patères colorées pour suspendre ses vêtements.
Sur le côté du bâtiment est dessiné le fameux Modulor du Corbusier, véritable unité de mesure non plus liée au système métrique mais à la morphologie humaine (!). Je ne vous en dirai pas plus. Je n'ai pas tout compris ! 😅 Toujours est-il que c'est ce système, breveté par lui, qu'il utilise pour concevoir les unités du camping et son cabanon, aussi.
Voilà donc terminée la visite du camping.
Et nous voici maintenant sur la terrasse du restaurant l'Étoile de Mer, qui appartient à la famille Rebutato dont je viens de vous parler.
Conçu d'abord comme un cabanon où entreposer ses cannes à pêche et pique-niquer en famille, il est construit par Thomas Rabutato, dit "Robert", un plombier du coin, en 1947, sur des restanques qui surplombent la mer.
Deux ans plus tard, il décide de la transformer en "bistrot casse-croûte", "L'Étoile de Mer-Chez Robert" est né ...
... et Le Corbusier, qui fréquente alors la maison d'à côté, est l'un de ses premiers clients.
Il réalise alors des peintures murales pour le propriétaire qui, lui, les apprécie. L'une est sur la façade ...
Accrochée au centre la de la façade, une toile du Corbusier aussi, qui représente Robert et André, le pêcheur d'oursins. "À l'Étoile de Mer Règne l'amitié" ...
L'autre fresque orne le mur de la chambre à coucher et représente la famille Rebutato et son chien.
Regardez de plus près ... Voyez-vous cette petite porte sous les pattes du chien ? Elle mène directement, de l'autre côté du mur ...
... au Cabanon du Corbusier.
"J’ai un château sur la Côte d’Azur, qui a 3,66 mètres par 3,66 mètres. C’est pour ma femme, c’est extravagant de confort, de gentillesse" ... C'est ainsi que Le Corbusier évoque son Cabanon, construit en 1952 selon les règles de dimensions harmonieuses définies dans le « Modulor ». Il y passera tous ses étés jusqu’à sa mort en 1965.
Sous le toit à une pente du Cabanon, on trouve une cellule carrée de 3,66 x 3,66 mètres et 2,26 mètres de hauteur, qui réunit un coin-travail, un coin-repos, des toilettes, un lavabo, une table,
des rangements et un porte-manteau. Tout est fabriqué, structure et mobilier, en Corse et
assemblé sur place comme un Meccano. Je ne peux vous montrer de clichés, c'est dommage, mais les ayant-droits du Corbusier semblent être particulièrement tatillons quant aux photographies. Je vous raconte donc avec des mots ... 😀
Fixé sur le mur de la façade donnant sur la mer, un plan de travail en « tavaillons » de châtaignier et un meuble bas à casiers pour tout ranger. Séparé des toilettes par un simple rideau rouge, le lit intègre un repose-tête en bois et d'autres rangements. Tout est coloré et joyeux, même si d'une sobriété monacale. L’une des deux petites fenêtres carrées du Cabanon offre une superbe vue sur la mer. Proche du lavabo, la seconde est tournée vers un très vieux caroubier qui apporte une ombre bienfaitrice aux habitants.
Le Corbusier veut vivre ici en osmose avec la nature. Il se douche dans une "salle de bain" improvisée en plein air, à l’abri des feuilles du caroubier.
Pour travailler il n'a que quelques pas à faire ...
... pour aller s'installer dans la baraque de chantier transformée en atelier.
Là, il peut être tranquille, pour réfléchir et dessiner ...
... face à un paysage sublime !
À la fin de la visite, on repart vers le grand hangar de Cap Moderne et on en profite pour aller jeter un œil à l'exposition qui raconte l'histoire du mobilier de la villa E-1027.
Parcourir cette exposition est donc l'occasion de découvrir tous les secrets ...
... de ces meubles iconiques ...
... qui, aujourd'hui, coûtent une petite fortune ! À titre indicatif, un fauteuil Bibendum en toile en toile enduite a été vendu 629 000 $ par Artcurial en 2018 ...
L'après-midi est déjà avancé et nous commençons à avoir faim. Le petit dej au marché est désormais bien loin.
J'emmène donc ma troupe dans le vieux Roquebrune et c'est sur une terrasse perchée dans la montagne que nous déjeunons ...
... d'une excellente salade toute fraîche garnie de jambon cru, copeaux de parmesan, petits farcis et d'un barbajuan, un petit chausson frit farci de feuilles de blettes. Un met très local et très bon..
Pour le dessert, la tarte aux fraises est un très bon choix.
Passons dans les ruelles du village ...
Ambiance médiévale ...
... à souhait.
Une bien jolie promenade ...
... très appréciée par nos Lillois.
La vue sur la mer est splendide.
Je vous en donne ici un petit aperçu.
Incroyable, non ?
Tout en haut, le vieux château médiéval domine la campagne ...
... et un peu plus loin, le cimetière ...
... offre un repos éternel plutôt sympathique. 😀
Une dernière demeure de choix, vraiment ! 😇
Le Corbusier et son épouse Yvonne ont choisi d'y reposer. Il a lui-même conçu leur pierre tombale. Vous l'auriez deviné, non ?
Redescendons sur le bord de mer. Une superbe maison sur la plage nous intriguait d'en haut ...
Elle est, vue d'en bas, assez somptueuse aussi, avec sa rotonde centrale, sa loggia et son escalier monumental qui descend vers un parc splendide qui longe la mer..
C'est la villa Belle Époque "Casa del Mare", construite en 1905 par l'architecte danois Hans-Georg Tersling, considéré comme l'un des plus importants architectes de la Belle Époque sur la Riviera.
Des fresques, des statues de chérubins et et des Grâces ... Magnifique ! La villa a une histoire. Le producteur de cinéma italien Dino de Laurentiis et sa femme l'actrice Silvana Mangano ( le grand-père et la grand-mère de la star des TV shows américains de cuisine, Giada de Laurentiis, c'est amusant ... ) l'habitèrent, puis le président Mobutu ( nettement moins glamour !!!). Aujourd'hui, je ne sais plus qui a la chance de posséder la villa mais c'est sûr, c'est un veinard très, très riche.
Petite marche de fin de journée au bord de l'eau ...
Le soleil baisse ...
La lumière change ...
Quelques photos de famille ...
... avant de repartir ...
... à la maison !
Tout le monde est content de la journée ...
... qui se termine autour d'un plat de pâtes aux tomates rôties et au basilic.
Mercredi matin ... On descend au marché Forville qui a revêtu un habit de cinéma ...
Ce matin, Clément nous a préparé ses fameux pancakes, que je sers avec ma confiture de clémentines de l'année. Une jolie alliance ...
Les Pancakes de Clément ... et de Hervé Cuisine ! ;-)
Ingrédients pour 10 pancakes :
- 200 g de farine
- 60 g de sucre en poudre
- 1 sachet de levure chimique
- 50 g de beurre fondu
- 15 cl de lait
- 3 œufs
Préparation :
Tout mélanger en évitant les grumeaux ! :-) Puis faire cuire. C'est tout. C'est divin !
Comme on fait du shopping en ville, on s'arrête pour déjeuner dans le nouveau restaurant de la FNAC, ...
... dont la terrasse zen est bien agréable.
On est bien installé, ...
... que ce soit pour prendre un verre ...
... ou pour déjeuner autour de gaufres salées ou sucrées délicieuses.
Un très bon en-cas, parfait entre deux boutiques ! :-)
Une petite marche le long de la Croisette ...
Nous allons profiter du moment pour prendre quelques photos sympathiques ...
... de toute la famille.
Des photos de starlettes ...
... et de stars !
Le tableau de dessins et mantras s'enrichit au fil des jours ...
On trouve une table sur la plage ...
Et on traîne.
On traîne tellement que Clément se sent d'humeur à faire une petite sieste au soleil.
On est bien, pendant le Festival !
Pendant que ces messieurs parlent ou dorment, Zoé joue les paparazzi avec ...
... sa maman.
L'occasion de quelques beaux éclats de rire ...
Olivier se joint au shooting ...
Il y a beaucoup d'amour, dans ces moments complices ...
Ils sont beaux, non ?
Même les grands font les andouilles ! 😁
... cependant que les jeunes les regardent ...
... beaucoup plus sagement.
Allez, tchin et merci Nespresso ...
... pour ces excellents moments !
Là, tout de suite, je peux vous jurer que ce que l'on boit est un simple café.
Sans alcool aucun, même si la photo qui suit pourrait vous en faire douter.
Heureusement que Carole a son chevalier servant, prompt à la remettre en selle !
On repart de la plage ...
... pour nous retrouver dans la cohue de la montée des marches pour le film Elvis.
... des gens tout à fait naturels ... :-)
... des tenues simples ou non ...
... seyantes ou moins seyantes mais toujours distrayantes ! 😂
Voilà quelques tenues chic pour l'été ...
Chics mais toujours confortables ! 😀
Sur la plage, on prépare la soirée du film à l'honneur.
Les voitures officielles vont arriver ...
La montée des marches progresse ...
Voici Elvis Austin Butler et Baz Luhrmann, le réalisateur du film.
Et là, mon chouchou Tom Hanks ! On ne s'éternisera pas. On va remonter, dîner et aller se coucher.
Parce qu'aujourd'hui, on passe la journée à Nice !
Comme on est toujours un peu lents le matin, c'est à pas loin de midi que nous arrivons au Port.
Clément nous fait commencer la promenade en nous emmenant à la Chunga,
... où il a l'habitude d'aller boire des mojitos avec ses copains niçois.
Alors on boit un mojito, forcément.
Ça met de bonne humeur, le mojito !
Je décide ensuite de faire prendre à mon monde Lou Passagin. La meilleure façon de traverser le port. Le Ferry boat de Marseille, en quelque sorte ...
Mais en version "pointu".
On ne l'attend jamais longtemps.
La traversée ne dure que quelques minutes mais elle est super-sympa et surtout, elle évite pas mal de pas ce qui est intéressant, surtout lorsqu'il fait bien chaud.
On arrive donc en moins de 5 minutes de l'autre côté du port.
Au niveau du quai des pointus anciens, en plus, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Philippe, lui, est plus intéressé par French Kiss, le bateau avec lequel Marc Pajot fit l'America's Cup en 1987.
Moi, je regarde aussi les fenêtres des maisons du port ... On doit y être bien, à prendre le petit-déjeuner sur la terrasse ...
... puis à rentrer dans la fraîcheur des pales d'un grand ventilateur ...
... ou bien encore à rester les doigts de pieds en éventail à ne rien faire, en écoutant les bruits du port ...
Eh bien oui, on est d'aqui quand on aime tout cela !
On aime aussi se promener dans les ruelles du "Vieux", ...
... en levant le nez ...
... pour repérer les plus beaux endroits.
Passer devant toutes ces devantures ...
... et ces enseignes de restaurants ...
... nous donne faim. Tristement, je constate encore une fois que notre bien-aimé Bar de la Bourse a définitivement fermé ses portes ...
Comme il est pas loin de 15 heures, il faut que l'on trouve un endroit qui serve encore à déjeuner. Nous sommes sur le Cours Saleya ...
... et le Safari, que nous fréquentons depuis que je vis dans la région, c'est-à-dire 35 ans ... sert à toute heure ...
... et est une valeur sûre.
La bagna cauda, cette épaisse sauce tiède aux anchois servie avec un gros panier de légumes locaux y est un met de choix.
La salade d'artichauts crus, parfaite avec un petit mesclun et plein de copeaux de parmesan en est un autre.
Les garçons y viennent toujours avec plaisir ...
... et on aime le faire découvrir aux gens qui nous rendent visite !
En repartant du restaurant, nous allons faire un tour sur la place Garibaldi qui présente sur de grands panneaux de très belles photos de Nice ...
On y croise tout ce qui a fait Nice ...
... ainsi que ceux qui ont aimé Nice ... Matisse ...
Cocteau ...
Arman ...
Il y a aussi Grace de Monaco ...
... et même Brigitte Bardot ! Bref, que du beau monde dans une exposition en plein air qu'il faut voir !
Soirée excellente au Cinéma de la Plage ...
... devant E.T.
Happy spectators !
Une bonne soirée !
Vendredi midi ... Oui, ce matin, on a pas mal traîné ... Enfin, certains sont allés transpirer à la salle de gym, quand même ... Nous voilà attablé chez notre Napolitain préféré, autour du marché Forville.
Les pizze du (ou de la ?) Salsa Rossa sont toujours divines ...
De quoi se recharger en glucides ! 😁
Moi, j'ai un gros faible pour les spaghetti alle vongole ! Carole aussi, vraisemblablement !
Le reste de la journée est aussi mémorable dans le genre "glandouille" et le soir, on se retrouve tous autour d'une table couverte de ... sardines !
Pendant que certains roupillent ...
... d'autres travaillent !
Mais toujours dans la bonne humeur. Et avec des gants !
Petit dîner simplissime ...
... autour d'un feu !
Toutes les petites mains s'activent ...
Il faut les cuire, les 3,2 kg de sardines que Philippe et Clem ont achetés pour nous 7 !
Les cuistots deviennent vite les rois ...
... du placement de bestioles sur grilles ! 😀
Les petites pommes de terre au laurier finissent de cuire ...
Santé à tout le monde !
Les effets euphorisants du Frizzante sont indéniables ...
Petites photos d'une famille heureuse d'être ensemble !
On change de photographe et hop, tout le monde est immortalisé !
Allez, il est l'heure de dévorer nos sardines, cuites à la perfection ! Un dîner simplissime, bien au frais et en merveilleuse compagnie !
Pour le dessert et comme je n'ai rien préparé, je passe acheter dans notre pâtisserie fétiche La Chaumière de vraies bonnes religieuses au chocolat à l'ancienne. Des souvenirs d'enfance pour mon frère Olivier dont c'était, il me semble me souvenir, le dessert préféré !
Samedi ... Repos pour tout le monde ... et cinéma de la plage pour terminer la journée !
Et puis dimanche, c'est la fête des mères ... Paul arrive de bon matin avec un superbe bouquet de roses et de pivoines !
J'adore !
Quant à Clément, c'est avec ... un four à pizza ... qu'il arrive à la maison ! OK, Clem, j'en voulais un mais quand même ... 😂😂😂
Nous passerons la journée sur Sainte-Marguerite ...
Cap'tain Phil est aux commandes du navire ...
Mais ses deux mousses du jour ...
... ne sont jamais bien loin !
Et ça rigole bien ! ... surtout quand Clément fait le zouave ! 😀
J'en connais qui apprécient la mer et le soleil !
La perspective d'une journée aux îles ...
... réjouit tout le monde !
En arrivant, les jeunes gens vont explorer les lieux ... et reviennent avec une petite récolte de nèfles et d'amandes fraîches ...
On retrouve nos amis ...
Les conversations fusent ... Non, nous ne sommes pas à Koh Lanta ! Et pourtant, on dirait bien que ça complote sous les arbres ! ;-)
Certains se posent pour bavarder ...
D'autres se mettent vite aux activités fondamentales ...
Quand je vous parle de choses fondamentales ! 😂
L'apéro en fait partie, c'est incontestable !
Tchin !
Le couvert est mis ...
Il est temps de passer aux choses sérieuses !
Le repas est collaboratif. J'ai préparé avec Clément, mon sous-chef, un très grand plat de boulettes de bœuf à l'italienne ... dans mon plat préféré, acheté tout cabossé sur un quai du Pirée à un gars un jour où nous embarquions pour Naxos. Tout le monde s'est fichu de moi (ma famille, j'entends ...). Je les comprends un peu : On a fait tout le voyage avec ce plat de plus de 40 cm de diamètre à la main ... en fait, je dois avouer qu'il y en avait deux ... mais je ne regrette rien. Je m'en sers tout le temps depuis. Il faut dire que je nourris souvent BEAUCOUP de gens ! 😁
Et pour nourrir beaucoup de gens, je fais souvent simple ... Ces boulettes, je les prépare en plaçant les boulettes, préalablement congelées, ça les rend plus faciles à manipuler, sur un lit d'huile d'olive et d'oignons émincés finement. Par-dessus, je jette deux ou trois boîtes de pulpe de tomates et ... mon secret qui n'en est plus un maintenant ... un pot de caviar de tomates de la marque Sacla. J'ajoute de l'origan sec (celui que je rapporte de Naxos, c'est le meilleur copain de mon plat grec et je m'en voudrais de les séparer ...) et aussi pas mal de graines de fenouil. Je remue ensuite l'ensemble ... avec mes mains ! C'est ce qui permet le mieux d'enrober les boulettes de viande dans ce qui deviendra une sauce délicieuse ... J'enfourne ensuite pour une petite heure et je les sers chaudes avec des spaghettis ou à température ambiante dans les piques-niques. Le lendemain, froides, dans un sandwich, elles sont juste divines aussi ! Un minimum d'effort pour un maximum de plaisir !
Pour aller avec, on a choisi une ratatouille froide parfumée de paprika fumé. Parsemée de grosses feuilles de basilic et arrosée au dernier moment d'huile de Naxos (quoi, je serais monomaniaque, moi ???), elle est, je dois le dire en toute modestie, parfaite ! 😂😂😂
Ces grandes tablées me comblent ...
Mais ça, vous le savez déjà !
Du pur bonheur sous le soleil ...
On n'a pas encore les cigales mais ça ne saurait tarder !
Nos amis ont apporté de belles salades fraîches et originales. Ce repas est vraiment parfait !
Pour le dessert, Évelyne a préparé une tarte aux fraises parsemée d'amandes. Délicieuse !
Mon dessert à moi, c'est un gâteau renversé à l'ananas. Après avoir essayé plein de recettes différentes, je fais maintenant une base de gâteau au yaourt. Je fais un caramel au fond du moule, additionné de jus de citron, de tamarin et de gingembre frais râpé, place mes morceaux d'ananas (ceux de chez Picard sont définitivement mes préférés ... épais, moelleux, sucrés ...) sur ce caramel puis verse ma pâte à biscuit au yaourt dessus ...
Ça marche très bien, c'est moins gras et moins sucré que les recettes usuelles, et très parfumé !
Le clafoutis de Carole est, lui aussi, très bon.
... et on s'en régale !
Le repas s'étire jusque tard dans l'après-midi ...
On est tranquille ...
On finit par se bouger un peu quand même et on monte jusqu'au fort.
De là-haut, la vue est somptueuse.
Le temps est étonnement gris sur la côte, alors qu'il est si clair ici. Cela donne une lumière magnifique.
Nos amis les goélands montent la garde. Enfin ... je dis nos amis ... pas toujours, hein ?
La balade est agréable, en tout cas ...
Un grand calme règne aujourd'hui sur le fort ...
Olivier adore venir ici ... Comme moi, il y a aussi des tas de souvenirs de jeunesse ...
Au tour des jeunes de s'en fabriquer, maintenant !
Retour au Batéguier. J'ai une belle pastèque bien fraîche a offrit à ce monde avant de repartir sur le continent ...
Olivier et Zoé cueillent quelques prunes ...
... qui viendront enrichir notre récolte du jour.
Il est temps d'embarquer !
Au revoir Sainte-Marguerite !
Et à très vite, surtout !
Les jours passent vite, lorsqu'on est en bonne compagnie ... Aujourd'hui est mon dernier jour de vacances ...
On va en profiter au maximum. Le shawarma de chez Al Charq sur un ponton face à la mer, ça me va bien pour midi.
Pour le dîner et pour fêter comme il se doit l'anniversaire de Zoé, Carole et Olivier nous convient dans un restaurant que nous aimons beaucoup, l'Auberge Provençale, appelé aussi Da Bouttau ... On le dit le plus vieux restaurant de Cannes ... L'atmosphère y est chaleureuse, la salle ravissante avec ses poutres et sa grande cheminée ...
On y dîne à la lueur des bougies ...
... et on y dîne fort bien.
Le soir, la viande est grillée au feu de bois et la côte de bœuf y est excellentissime !
Philippe, lui est un fanatique des gambas et il se régale aussi.
Les accompagnements sont élégants aussi. Un dîner comme dans une maison de campagne chic ...
La cerise sur le gâteau ... qui ne comporte pas de cerise, en fait ...
... ce sont les crêpes Suzette flambées devant vous !
Le spectacle est superbe ...
... et les crêpes, divines !
Joyeux anniversaire, jeune fille !Dernier soir ... dernier dîner tous ensemble ... Clément et Zoé vont nous préparer un poulet au paprika et des spaetzle. Avant que l'on ne se quitte, je vous laisse ces très bonnes recettes qui nous ont rappelées notre voyage à Noël dernier à Budapest.
Le Poulet au Paprika ...
Ingrédients :
- 1/4 tasse d'huile d'olive
- 1 gros oignon, coupé en deux et tranché finement
- 1 poivron rouge, équeuté, épépiné et tranché finement
- 1 boîte de 400 g de chair de tomate
- 5 gousses d'ail, hachées finement
- 2 cuillerées à café de sel
- 8 cuisses de poulet avec os, peau retirée
- 3/4 cuillerée à café de poivre
- 2,5 tasses de bouillon de volaille
- 2 cuillères à soupe de bon paprika plus un supplément pour servir
- 1/4 cuillerée à café de poivre de Cayenne
- 1/3 tasse de crème additionnée de quelques gouttes de jus de citron, plus un supplément pour servir
- 3 cuillerées à soupe de farine
- 2 cuillerées à soupe de persil frais haché
Préparation :
1. Faites chauffer l'huile dans un faitout à feu moyen-vif jusqu'à ce qu'elle commence à fumer. Ajoutez l'oignon, le poivron, les tomates, l'ail et 1 cuillère à café de sel et faites cuire, en remuant souvent, jusqu'à ce que les légumes soient ramollis et qu'ils commencent à accrocher légèrement au fond de la cocotte, environ 10 minutes.
2. Saupoudrez le poulet de poivre et de la cuillère à café de sel restante. Versez le bouillon, le paprika et le poivre de Cayenne sur les légumes, en raclant bien le fond de la cocotte. Immergez le poulet dans ce mélange et portez à ébullition. Réduisez le feu à moyen-doux, couvrez et laissez mijoter jusqu'à ce que le poulet soit très tendre, soit environ 30 minutes, en le retournant à mi-cuisson.
3. Fouettez ensemble la crème sure et la farine dans un bol. Ajoutez-y lentement 1/2 tasse du liquide de cuisson. Incorporez alors le contenu du bol dans la cocotte. Remuez bien et laissez mijoter à découvert pendant 5 minutes pour que la sauce épaississe. rectifiez l'assaisonnement à votre goût. Laissez reposer 5 minutes hors du feu. Ajoutez le persil haché finement et servez avec, à côté, du paprika et de la crème sure supplémentaires.
Les Spaetzle ...
Faites-les vous-même, elles n'auront rien à voir avec ce que vous pouvez acheter en paquets ...
Ingrédients :
-100 g de farine
- 1 œuf
- 1 g de sel fin
- 50 ml d'eau
- 20 g de beurre
Préparation :
Faites bouillir une grande cocotte d'eau salée pendant que vous préparez la pâte.
Versez les 50 ml d'eau dans un grand saladier. Ajoutez le sel, l'œuf, mélangez bien. Versez la farine et mélangez à nouveau.
La pâte doit être assez molle et sans grumeaux. Si vous avez un ustensile spécial pour réaliser les spaetzle, c'est le moment de le sortir. Sinon, la solution la plus simple est de poser une passoire à trous assez larges au-dessus de la cocotte d'eau bouillante et d'y verser votre pâte. Des filaments couleront au travers et ce sera très bien. La vraie technique, la classique consiste à verser un peu de pâte sur une planche en bois et, à l'aide d'un couteau à lame large et longue, à faire glisser rapidement de petites portions de pâtes dans l'eau. Honnêtement, ça marche très bien donc il ne faut pas hésiter ... Le coup de main vient en quelques secondes.
Pour terminer, et parce que je vous ai montré mon nouveau four à pizza (Merci Clem !!!), je vous montre ce que l'on peut faire avec ! Nous partons à Naples puis à Amalfi cet été ... Je prends juste un peu d'avance, au cas où je voudrais y trouver du travail !
Rassemblons sur notre table tout ce dont nous aurons besoin et invitons les copains !
Pour attendre sereinement, préparons des margaritas à la fraise ... Il s'agit en fait de margaritas classiques que l'on mixe avec une poignée de fraises bien mûres ... Ça plaît toujours, c'est bon et en plus, c'est joli !
Margaritas à la Fraise ...
Ingrédients :
Alors, chouette résultat, non ?
Choisissez vos garnitures mais n'en mettez pas trop. C'est l'un des secrets pour avoir une pizza au fond bien craquant.
Avant que l'on se quitte, je vous en offre une petite part ?
Et en bonus, je vous mets, très brièvement, la recette de la pâte que j'utilise volontiers ...
Pizza Napolitaine d'après Vito Iacopelli ...
Poolish pour 4 pizze ...
- 240 g de farine 00
- 240 g d'eau
- 6 g de levure de boulanger
- 2 CS de miel
Laissez reposer 1h à température ambiante puis 12 h au réfrigérateur.
Le lendemain ...
Rafraîchissez avec :
- 160 g d'eau
- 360g de farine
- 18 g de sel
Laissez la pâte reposer 1 heure à température ambiante, couverte d'un film percé de quelques trous.
Détaillez en 4 pâtons de 260 à 280 g.
Laissez reposer les pâtons pendant 2 à 3 heures. Roulez-les délicatement dans de la semoule de blé fine puis étalez délicatement en disque en appuyant les doigts au centre et en écartant petit à petit. Puis soulevez la pâte en plaçant un poing au milieu et agrandissez le disque jusqu'à ce qu'il atteigne une trentaine de cm de diamètre.Garnissez, enfournez et dégustez !
On se retrouve vite !
Quelle famille tout en bonheur et beauté. BisesXX
RépondreSupprimerMerci , c est toujours un plaisir
RépondreSupprimerWaow quel rythme de PUBLICATION!!! tu m'épates.
RépondreSupprimerBel été. On est à serpaize du 12 au 24 août si le cœur vous en dit.
Catherine
Bonjour Hélène,
RépondreSupprimercomme toujours, ce sont de belles histoires de vie que tu nous racontes. J'ai adoré la visite de la villa E-1027. Tu nous as fait une vraie visite guidée et bien documentée. Ca donne envie d'y aller !
Sinon, c'est vraiment fou comme Zoé ressemble à Clément. Les cousins ne peuvent se renier ;-)
Je vous souhaite un bel été à tous les 4 et de belles vacances. Bises
Mince, je crois que mon com est paru en anonyme, je n'aime pas ça alors je poste ce complément. Re bises
RépondreSupprimerquel bonheur de vous retrouver Hélène ! j' ai noté vos recettes que je compte bien refaire cet été pendant mes vacances dans le midi. Anne du 04
RépondreSupprimerToujours un enchantement de découvrir tes messages , j'ai apprécié la visite de la magnifique maison d'Eileen Gray ,
RépondreSupprimerbises et à bientôt
Marie- Claude (Sicacoco)
Toujours un plaisir de vous lire, et une très belle découverte de la maison d’Eileen Gray.
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