Le "Nid d'Abeilles" de la fée pâtissière Christine Ferber, de petits Springerle ... et une promenade à Wissembourg, aux portes de L'Outre-Forêt...

Après notre long roman-fleuve mexicain, que vous avez été extrêmement nombreux ... et courageux ... à venir consulter, revenons un peu dans notre jolie France ...

Aujourd'hui, c'est tout au Nord de l'Alsace que je vous emmènerai, si vous le voulez bien. À Wissembourg, pour être plus précise ... Compte-tenu de l'importance de la blogosphère dans cette partie du pays, nul doute que vous serez nombreux à déjà connaître l'endroit ! Pour les autres, ce sera, je crois, une jolie découverte ... Quoiqu'il en soit, je ne pouvais pas laisser de côté cet endroit charmant assidûment fréquenté par mes enfants chaque été, et accessoirement par moi aussi, mais bien moins souvent ! Commençons donc par un tour de la ville ...

Wissembourg est un gros bourg situé à la frontière allemande, tout au Nord de l'Alsace. Le pays dit de l'Outre-Forêt ... Porte d'entrée du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, la ville est entourée de vignes ... tant du côté allemand que du côté français.

À Wissembourg, ce qui frappe avant tout pour des gens du Sud comme nous, ce sont ces grosses maisons patriciennes à colombages qui bordent toutes les rues ...Pas des petites chaumières, non, de belles et massives maisons aux toits pentus, peintes de jolies couleurs pâles ...
La ville est traversée par la Lauter, une petite rivière qui serpente et donne à Wissembourg le surnom de "Petite Venise Alsacienne" ...

Nous voici devant la mairie ...

Le clocher de l'Abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul se détache dans le ciel bleu estival ...

Un temps idéal pour se promener au bord de l'eau ...

... ou bien dans la grand-rue ...

En arrivant en ville, un arrêt à l'Office du Tourisme s'impose ... Une littérature abondante et très pertinente vous y attend ...

Les vitrines de l'endroit sont toujours terriblement attrayantes ... Aujourd'hui, elles annoncent la toute prochaine fête médiévale.

Petite visite guidée ... Voici la Grange aux Dîmes ... C'est ici que l'Abbaye conservait ... les dîmes ! ;o)

Juste en face, la maison dite des Chevaliers, ancienne hostellerie de l'abbaye ... Un joli décor peint orne la façade ...

La Maison du Sel a un toit extraordinaire ...

Ce grand bâtiment fut, en 1448, le premier hôpital de la ville. Il servit plus tard de dépôt de sel, puis d’abattoirs.

Le lavoir n'est plus utilisé, aujourd'hui ...

La campagne se mêle harmonieusement à la ville ...

Mais Wissembourg ne se résume pas à une succession de jolis bâtiments. C'est aussi une ville animée, très fréquentée par les proches voisins allemands ... On y mange remarquablement bien ... Dès ... très tôt le matin, les terrasses des bistrots, pâtissiers et autres glaciers sont prises d'assaut ...

Ma terrasse préférée, c'est celle du Saumon, au bord de la Lauter ...

Un petit verre de vin blanc ...

... accompagné d'un beau bretzel couvert de gros cristaux de sel, juste après les courses du matin, c'est un vrai délice ...

Les pâtisseries sont des endroits à ne pas manquer, non plus ... On ne sait laquelle choisir ...

Chacune aligne ses plus beaux gâteaux ...

... et ses plus belles tartes ... Ah ! la Linzer à la confiture de framboise, recouverte d'un quadrillage de pâte croquante ... Ou bien celle à la pomme, couverte d'une épaisse couche de crème moelleuse ... N'oublions pas la myrtille, acidulée à souhait, et celle au fromage blanc, constellée de petits raisins secs ... On ne sait que choisir, on voudrait toutes les essayer ... ;o)

Une part à la main, on repart à la découverte de la ville ... Si on lève la tête, on a de belles surprises, souvent ...

J'ai de la chance, la ville regorge de ces petits trésors que sont les enseignes en fer forgé peint ... Voici celle du fleuriste ...

Celle-ci nous fait de bien belles promesses, en ces chaudes journées d'été ... ...

Voici mon Saumon préféré ...

... et puis le restaurant de l'Ange, bonne table locale ...

Les esprits en quête de sérénité pousseront peut-être cette porte-là ...

S'il pleut, gare à ce poisson-dragon cracheur ... de flotte ... Pour l'instant, aucun risque, le ciel est toujours aussi bleu ...

L'Hostellerie du Cygne n'est pas loin de la maison ...

J'aime aussi la devanture de la pâtisserie Rebert. Je vous épargne l'intérieur. Je m'en voudrais de vous faire du mal ! ;o)

Un autre endroit de choix est la pâtisserie Criqui !

... juste en face d'une ancienne charcuterie ...

Traversons un petit pont au-dessus de la Lauter ...

... et posons-nous un instant à une terrasse ...

Choisirez-vous plutôt un dampfnudel, sorte de quenelle sucrée cuite à la vapeur et servie, à la mode allemande, avec une compote de pommes ou une sauce au vin blanc ?... Trop bon !

Sinon, emparez-vous d'une énorme part de Forêt Noire ...

... ou d'un crémeux gâteau à la noisette ... Quoiqu'il en soit, accompagnez tout cela d'une grande tasse de café bien chaud ... pratique pour émulsionner un peu le gras des gâteaux sus-nommés ! ;o)

Pas très loin de la mairie, juste un peu en arrière, vous arriverez devant une grande maison rose ...

Vous êtes à l'hôtel de Neubeck, bâtisse du 18ème siècle, alors propriété du Prêteur Royal ... Wissembourg a mis en place, vous le voyez sur cette photo, un intéressant circuit des belles maisons ... De quoi exciter la curiosité des promeneurs ...

La façade est un peu sévère, très belle ...

Lorsque vous êtes au dernier étage de cette maison, si vous avez la chance de pouvoir y entrer, voilà le paysage que vous découvrez ... Encore de belles façades, avec de grands jardins ... Cette maison est celle dans laquelle mes enfants ont eu l'immense privilège de passer quelques semaines chaque été, depuis leur naissance, avec leur grand-mère ...

Moi, j'adore cette maison aussi ... Imaginez-vous la vie qu'on y mène ... On se réveille tôt et l'on sort de bon matin pour profiter du calme ...

Peu de monde dans les ruelles ...

La balade est un régal à chaque fois ...

On se dirige directement vers le "Petit Kouglof" ... pour acheter un de ces délicieux gâteaux que l'on rapportera pour le petit-déjeuner des troupes ... On s'attache à choisir le plus beau, le plus régulier, celui dont la couche de sucre glace est la plus régulière ... On le fait emballer dans un papier ciré blanc et on l'emporte précautionneusement ...

... pour qu'à la maison, la famille découvre une pâtisserie bien gonflée, à la bonne odeur de levure fraîche ...

Pour moi, le kouglof est LA pâtisserie alsacienne par excellence ... Regardez donc cette image ... J'adore l'imagerie traditionnelle alsacienne. Vous connaissez sans doute le célèbre Hansi, ... Il a à mon sens aujourd'hui un digne successeur, un homme extraordinaire, amoureux de son Alsace natale, Guy Untereiner ... Lorsque mes enfants étaient petits, je faisais à chacune de mes visites en Alsace provision de cartes postales représentant ces symboles alsaciens que sont le kouglof, le lapin de Pâques ou le sympathique Saint-Nicolas ...

Il a également illustré de nombreux livres, dont celui que je vous présente ici, écrit conjointement avec la fabuleuse Christine Ferber, fée de la pâtisserie Alsacienne et reine des confitures ... Un joli petit bouquin paru aux Éditions Pierron à qui je fais là, de très bon coeur, une publicité tout à fait gratuite ... À chaque délicieuse recette correspond une illustration adorable ... Le beau et le bon à chaque page ...

J'ai eu de la chance, moi, d'obtenir ce magnifique coq en guise de dédicace ... Admirez plutôt !

Cette digression vers la littérature culinaire m'amène également à vous présenter un livre sympathique, La Cuisine des Fées de la talentueuse Christine Ferber dont je vous parlais à l'instant. Un livre esthétique et appétissant, paru en 1999 aux Éditions du Chêne, réédité il y a peu. En fait, Christine Ferber s'occupe des recettes, certes, mais elle est accompagnée de gens talentueux ... Laurence et Gilles Laurendon sont romanciers, ils ont su choisir de jolis contes dans notre littérature, contes mis en recettes par notre alsacienne préférée, mis en scène de façon somptueuse par Philippe Model et remarquablement photographiés par Bernhard Winckelmann ... Un livre extraordinairement poétique dont les recettes sont, il faut le préciser, tout à fait réalisables et bien détaillées. Dragées en cailloux blancs, bonshommes en pain d'épice, petits boutons à l'anis, blanc-manger de l'ogre ou beignets de fleurs de sureau, autant de belles recettes au bon goût de l'enfance ...

À titre d'exemple, voici une divine recette, associée à la Reine des Abeilles des frères Grimm ... Une délicieuse brioche, le "Nid d'Abeilles" ...

Le Nid d'abeilles de Christine Ferber ...

J'ai suivi la recette pas à pas ... pour une fois ! ;o)

Pour 6 personnes (500 g de pâte)
Préparation : 50 minutes
Cuisson: 35 minutes

Ingrédients :

- 200 g + 50 g de farine de blé
- 15 g de levure fraîche
- 30 g de sucre semoule
- 1 œuf moyen (50 g)
- 10 cl de lait entier froid
- 5 g de sel
- 65 g de beurre tempéré

Pour la dorure :

- 1 petit œuf

Pour le nid d'abeilles :

- 50 g d'amandes effilées
- 25 g de sucre semoule
- 25 g de miel toutes fleurs
- 10 g de beurre
- 5 cl de crème fraîche liquide (50 g)

Pour la décoration :

- Quelques aiguillettes d'écorces d'orange et de citron confits
- 1 feuille de pain azyme

Pour le moule :

- 20 g de beurre
- 20 g de farine de blé


Dans un bol, tamisez 50 g de farine, ajoutez la levure fraîche et le lait et mélangez. Couvrez ce « petit levain» d'un film alimentaire et laissez reposer 15 minutes à température ambiante (environ 22°C).

Tamisez 200 g de farine sur un plan de travail. Creusez un puits et répartissez le sel et le sucre sur le rebord. Déposez le « petit levain» et l'oeuf dans le puits et ramenez peu à peu la farine au centre en pétrissant vivement la pâte environ 10 minutes. La pâte est prête lorsqu'elle se décolle aisément de vos doigts. Incorporez ensuite le beurre tempéré en battant jusqu'à ce que la pâte se décolle à nouveau. Roulez cette pâte souple et luisante en boule, couvrez-la d'un linge et laissez-la reposer 1 heure à température ambiante. Lorsqu'elle a presque doublé de volume, roulez-la quelques secondes entre vos mains, couvrez-la à nouveau et laissez-la reposer encore 20 minutes à température ambiante, (Vous pouvez confectionner cette pâte la veille et la réserver au réfrigérateur dans un large bol, couverte d'un film alimentaire; dans ce cas, sortez-la à température ambiante 20 minutes avant de la travailler)

Sur le plan de travail légèrement fariné, étalez-la en un disque de 22 cm de diamètre, puis déposez-la soigneusement dans un moule à tarte de 22 cm de diamètre beurré et fariné légèrement. Découpez au centre un cercle de pâte de 10 cm de diamètre et posez-le sur le plan de travail. Étalez-le un peu plus finement avant d'y couper des bandelettes de 1 cm de largeur. Disposez ces dernières en croisillons sur la couronne, couvrez d'un linge et laissez reposer 1 heure 30 environ à température ambiante pour bien laisser gonfler la pâte. (J'ai placé un ramequin en alu beurré au centre pour éviter que la couronne ne se referme en cours de levée).

Préchauffez le four à 200°C (th.6-7). À 1'aide d'un pinceau, badigeonnez la couronne d'un oeuf battu, Au moment d'enfourner, baissez la température à 180°C (th. 6) et mettez à cuire 30 minutes environ.

Préparez le nid d'abeilles : Dans une casserole, portez à ébullition la crème fraîche avec le miel, le sucre et le beurre. Posez le thermomètre à sucre dans la casserole et laissez l'ébullition se poursuivre jusqu'à ce que la préparation atteigne 110°C. Ôtez alors du feu, ajoutez les amandes effilées et mélangez. Lorsque la couronne briochée est dorée, nappez-la du nid d'abeilles à l'aide d'une cuillère et mettez encore à cuire 10 minutes environ: la couronne sera gonflée et joliment dorée, le nid d' abeilles croustillant et légèrement caramélisé. Démoulez sur une grille et laissez refroidir. Décorez la couronne avec des petites abeilles fabriquées dans des écorces d'orange et de citron confits et dont les ailes seront en pain azyme.

Allez-y sans hésiter, la brioche est aérienne, fondante, peu sucrée ... Quant au nid d'abeilles, légèrement caramélisé, au bon goût de miel et de crème ... il vous faudra le faire pour avoir le droit d'y goûter ...

Dans la maison de Wissembourg, il y a aussi de jolis cahiers de recettes ... de très vieux cahiers de recettes ...

Pas faciles à déchiffrer, je vous le concède ... ceci dit, les recettes sont plutôt bien décrites ... quand on les comprend ! Sur cette page, un délicieux lebkuchen ... ou pain d'épices ... Je ne vous donnerai pas la recette ici, en ayant déjà publié un il y a ... quelques années ( eh oui, nous sommes désormais dans la quatrième année de ce blog ! ) ...

Je vais vous montrer par contre une recette essayée cet été ... les délicieux springerle ... J'ai eu l'occasion de m'entretenir de ces merveilleux biscuits croquants avec Guy Untereiner, justement ...

Il était étonné - mais très flatté, je pense ... qu'une cannoise prépare des springerle en plein été dans le Nord de l'Alsace ... ;o)

Il faut dire que je venais de trouver à la quincaillerie un rouleau magnifique spécialement fait pour imprimer de belles images sur la pâte ...

J'ai été consciencieuse et suivi ma recette pas à pas ...

Les Springerle ...

Ingrédients :

- 250 gr de sucre
- 250 gr de farine
- 2 œufs
- 1 cuillerée à soupe rase d’anis en graines)
- Le zeste râpé d’un demi-citron non traité
- La moitié d'un sachet de levure chimique


Préparation:

Battez les œufs avec le sucre jusqu’à obtention d’un mélange mousseux. Ajoutez la farine, l’anis et le zeste de citron et mélangez bien. Rassemblez la pâte en boule, en ajoutant un peu de farine si elle est trop liquide.

Sur le plan de travail fariné, abaissez la pâte au rouleau sur environ ½ cm d’épaisseur. Passez fermement le rouleau sur la pâte et découpez les biscuits obtenus.

Disposez les springerle sur la plaque du four tapissée de papier sulfurisé. Laissez reposer 24 h à température ambiante. Attention, c'est important !

Faites cuire les springerle pendant environ 15 mn au four préchauffé à 160° en veillant à ce qu’ils ne brunissent pas. Faites-les refroidir sur une grille.

J'adore ce rouleau ... La prochaine fois, je réessaierai la recette avec ce moule, offert par ma tante de Strasbourg il y a bien des années ! Il décore ma cuisine depuis ce temps. Je n'ai jamais osé m'en servir ...

Allez, arrêtons les dégustations de sucreries ... Je vous emmène faire un tour au jardin !

Car cette maison délicieuse a un jardin tout aussi délicieux ...

Un petit coin de Paradis ...

Mes enfants ne s'y trompent pas ... et y passent des heures chaque jour avec Lala, leur grand-mère ...

Elle les initie au jardinage ... Enfin, surtout Clément, Paul préférant chasser les guêpes avec sa tapette électrique rapportée de ... Chicago ! ;o)) Du moment qu'il ne tue pas les abeilles, on le laisse faire ! ;o)

C'est un jardin joliment entretenu ...

Chaque jour, les cueillettes prennent un temps fou, tant les arbres fruitiers sont nombreux ...

Le panier est prêt, sous le grand pêcher ...

On rassemble les pommes ... Les plus belles seront mises à sécher à la cave, pour l'hiver ...

Le raisin finit de mûrir, en cette fin d'été ...

Le pêcher croule sous les fruits ... Après les mangues du Mexique, le rêve continue ...

Eh oui, le rêve ! ;o) Mes copines de Facebook ont déjà pu voir cette photo il y a quelque temps ... Je ne résiste pas à vous en faire profiter ici aussi ! ;o)

Au fond du jardin, il y a un endroit magique ... Phonétiquement, ça donne un truc comme "gortestup" ... La cabane au fond du jardin, en quelque sorte ! ;o)

Entrez avec moi ... Ne réveillons pas Clément qui fait une petite sieste bien méritée après avoir élagué les arbres du jardin ...

La grande pièce du bas est tapissée de vieux calendriers ... Celui-ci date de 1895 ...

... et de belles affiches tout aussi anciennes !

Sur les étagères, d'anciens ustensiles de cuisine ne demandent qu'à reprendre du service ...

J'ai déjà préparé de grands bäckeoffe et d'innombrables tartes flambées dans ce four à bois ...

On peut presser les pommes, aussi ...

Dehors, les insectes butinent ...

Mes arbres préférés, ce sont les mirabelliers ... cette année, ils étaient couverts de fruits ...

Alors lorsque je suis passée faire une petite visite à mes enfants, je leur ai suggéré de secouer un peu l'arbre pour récupérer quelques kilos de ses précieux fruits ...

Il y avait aussi Anne et Emma, la petite cousine ... Tout le monde s'y est collé de bon coeur ...

Paul et Emma ont adoré faire les andouilles dans l'arbre ...

... en croquant quelques poignées de mirabelles au passage ...

On en a rempli plusieurs boîtes à chaussures, qui sont reparties vers Cannes en avion par dessus les Alpes ...

On en a utilisé d'autres pour préparer des tartes ... Deux formules, pour essayer ...

La classique, où les fruits sont coupés en deux et déposés sur un lit de poudre d'amande, pour absorber le trop plein de jus ...

La seconde, pour les flemmardes comme moi, en jetant les fruits entiers sur la même poudre d'amande ...

Les deux sont belles, non ? ...

Eh bien croyez-moi ou pas, ma préférée est celle aux fruits entiers ... Le jus éclate en bouche ... On crache les noyaux, comme dans le clafoutis aux cerises, et ce n'est pas très embêtant. Au niveau du goût, je trouve ça incomparable ... Souvent, la simplicité est une bonne chose, en cuisine ...

Ceci dit, l'autre version était délicieuse aussi, je dois dire ... ;o)

Ces tartes, on les a dégustées au jardin ...

... devant la "gortestup" (!) ...

... après un déjeuner de brochettes grillées ...

Un joli moment avec la petite Emma ...

... qui n'a pas quitté un instant les garçons ! Ils ont adoré ça !

Le soir, nous avons passé la soirée à la Mirabelle ...

La Mirabelle, c'est l'endroit préféré de Paul et de Clément pour aller croquer dans quelques tartes flambées ...

La tarte flambée en Alsace est quelque-chose d'incontournable ... On commence avec une, que l'on partage entre tous les convives, et l'on en recommande autant que nécessaire ...

... jusqu'à ce que l'on n'en puisse plus ... ;o) Avec un pichet d'Edelzwicker bien frais ...

... ou une bière glacée (!) ... on passe un moment divin !

Et puis pour terminer cette visite alsacienne, un petit tour à la fête médiévale, le long des remparts ...

Les tentes sont plantées au bord de la rivière ...

Les habitants de Bretten, un village allemand, sont venus reconstituer un véritable camp médiéval sur le site du Grabenloch ...

C'est tout simplement stupéfiant ... La fête va durer deux jours ...

Le décor est planté ...

C'est époustouflant ...

On n'a rien laissé au hasard ...

Une troupe de musicien sillonne le campement ... Peu de différence avec nos tambourinaires provençaux, en fait ... ;o)

Parfois, le bruit des canons couvre la musique !

Des stands de jeux sont à la disposition du public ...

Le chamboule-tout est magnifique ...

... et mes enfants s'essaient au lancer de hache ! ;o)

L'ambiance est tranquille, dans le campement allemand ...

Les lavandières, sûrement épuisées par leur démonstration quelques minutes plus tôt au bord du lavoir, font une petite sieste ...

Les commères, elles, n'ont pas dû assez travailler ... ça bavarde sec !

Moi, le coin qui me plaît le plus, c'est bien évidemment le coin des cuisines ... Sous les tentes, on s'active, on épluche, on découpe ...

... et on cuit, on touille dans de très grosses marmites suspendues au-dessus du feu de bois ...

... des goulash odorants ...

Ça donne faim, tout ça, et les passants se pressent, par l'odeur alléchés ! ;o)

La bonne saucisse blanche allemande grillotte doucement ...

Celles-ci sont mignonnes, non ?

Moi, je m'arrête devant le sanglier à la broche ... Ça me rappelle Astérix ...

Vous voyez les assiettes qui sortent de là ?

Bon d'accord, les sangliers ne rôtissent pas entiers, comme dans Astérix ! ;o)

Cela dit, ça sent bien bon ... D'actifs jeunes gens dressent une excellente salade de pommes de terre ...

... sur des planches en bois ...

Sanglier rôti, salade de pommes de terre et pain de campagne, voici un casse-croûte que nous ne sommes pas les seuls à apprécier ! Les Alsaciens et les Allemands sont décidément de grands gourmands ! ;o)

On s'installe autour de grandes tables en bois et on se régale !

Si l'on aime le poisson, on pêche dans la Lauter ...

... de belles grosses truites ...

... que l'on grille sur la braise ...

Les amateurs sont nombreux aussi ... Il faut dire qu'un dîner au bord de l'eau dans une telle ambiance, c'est diablement tentant !

Dîner-spectacle, de surcroît ! ;o)

Décidément, que l'Alsace est douce ... Et puis en avion, on met à peine une heure, depuis chez nous, et le trajet est beau, au-dessus des Alpes, en avion ...

Regardez le soleil qui se couche ... N'est-ce pas là le plus merveilleux des spectacles ?