Encore un Joli Noël ... Gourmandises et Promenades en Provence ...

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Ça y est, Noël est passé, la fin de l'année aussi et nous voilà en 2012 ... Que le temps passe ! Nous ferons cette semaine un petit retour sur les derniers jours de 2011 et sur la jolie réunion familiale qui les a accompagnés ...

Vous le savez maintenant, j'aime les jours qui précèdent Noël ... Ces dernières semaines sont le prétexte à de nombreux préparatifs que je trouve, particulièrement depuis que mes enfants sont nés, très agréables ... On commence dès les premiers jours de décembre à penser cuisine, décoration et réjouissances ...

On ressort les décorations de la cave ...

On redécouvre des choses anciennes mais on en rachète toujours quelques autres, forcément ...

Cette année, j'ai eu envie de couleurs ...

De chaleur et de gourmandise ...

De choses simples et jolies ...

Je vous ai déjà parlé des préparatifs dans mon centre ... J'ai trouvé plein de chouettes choses à faire dans les magazines que j'ai rapportés de New York ...

Voici encore quelques clichés de l'ambiance qui règne dans la salle de kiné ... Des rennes caracolent un peu partout ...

César les a découpés et Laurence et Nicolas les ont peints ...

Certains d'entre eux décoreront nos fenêtres, d'autres iront égayer les menus du Réveillon du 24.

J'ai ramassé la production de kumquats de l'année ... Deux petits arbres bien chargés ...

Parce que pas sûr qu'ils aient bien résisté bien à l'orage de grêle et de neige d'hier ...

J'en ferai une compote très peu cuite que je servirai pour accompagner des macarons très chocolatés ...

Ma jolie nièce est arrivée avec ses parents. Cela tombe bien : Il est plus que temps d'aller chercher le sapin ... Noël, c'est dans quatre jours ...

Je ne travaille pas ce mercredi et nous en profitons pour faire visiter la fac de Clément, à Nice, à son oncle et sa tante. Il y a dans le hall sur superbe mosaïque de Chagall ...

On n'est pas si loin que ça de la vieille ville mais se garer est un vrai problème, à Nice. Nous montons donc par l'autoroute jusqu'au parking de Nice Nord, où nous prenons le tram. Le parking nous coûtera juste le prix du billet de tram ... Et le ticket est à 1 euro le trajet ... Faites vos comptes ... et suivez cette idée ! Une quinzaine de minutes plus tard, nous voilà en plein centre, Place Garibaldi.

Il fait un temps remarquable, à la fois ensoleillé et très doux ...

Nos Lillois ont de la chance. L'an dernier, il faisait bien moins beau ! ;o)

Des installations de Noël ont été prévues dans tous les coins de Nice, dont je félicite à l'occasion la Municipalité ... À Cannes, nous avons été nettement moins gâtés, cette année !

Tant pis, c'est à Nice que nous dépenserons nos sous ... ;o)))

Vers deux heures de l'après-midi nous vient une petite faim ... Direction René Socca, rue Miralheti ...

Si avec toute la pub que je fais à cet endroit ces jours-ci, vous n'allez pas un jour vous y asseoir, c'est à n'y plus rien comprendre ! ;o)))

Allez, même si cette pub est totalement gratuite (je ne sais pas du tout qui tient ça) ...

... c'est vraiment un endroit de choix pour une petite merenda ...

... ou une grosse merenda ... au pied levé !!! ;o) Bon, pas cher, ouvert toute la journée, c'est un bon plan, vraiment !

Et puis une fois votre appétit satisfait, vous pouvez aller, comme nous l'avons fait, visiter l'extraordinaire MAMAC de Nice. Le Musée d'Art Contemporain a ouvert ses portes en 1990. Depuis, je n'ai cessé d'aller m'y promener. Attention, il est fermé le lundi mais les autres jours, l'entrée est libre. Une excellente affaire d'autant plus que ce musée possède une très, très belle collection ... Je vous fais visiter un peu ...

Le bâtiment, conçu par les architectes Yves Bayard et Henri Vidal, a la forme d’un "arc tétrapode" à cheval sur le cours du Paillon (je vous ai parlé de ce fleuve couvert lors des travaux d'installation de la Place Masséna, dans mon billet précédent ...).

Pour orner les façades du musée, la ville de Nice a commandé quatre œuvres monumentales à de grands artistes contemporains représentatifs des grands courants représentés dans le musée.. Arman, pour les Nouveaux Réalistes et l'École de Nice, a proposé cet assemblage gigantesque de chaises bleues, les mêmes que celles qui bordent la Promenade des Anglais ...

Sol LeWitt, avec son "Wall Drawing #1004 Arcs", représente l'Abstraction Américaine ... Le panneau est particulièrement joli quant il s'éclaire à la nuit tombante ...

Ce "Déjeuner sur l'Herbe" d'Alain Jacquet, figure du Mec'art des années 60, est de toute beauté ...

Le mouvement Supports/Surfaces du début des années 70 est représenté en façade avec une œuvre de Claude Viallat ...

Une terrasse relie le musée au Théâtre de Nice. Sur cette terrasse, quelques jolis ouvrages, comme ce "Monstre du Loch Ness" de Niki de Saint-Phalle ...

Les disques colorés de ce stabile-mobile d'Alexander Calder (1970) se balancent doucement au vent ...

Quant à cette bête-là, si quelqu'un sait qui l'a "pondue", je suis preneuse de l'information. ;o)

Les collections du MAMAC permettent de découvrir les différents mouvements de création artistique qui occupèrent la scène de la fin des années 1950 à nos jours.

Mouvement Européen, les Nouveaux Réalistes y sont bien représentés avec les Niçois Arman, Yves Klein et Martial Raysse ...

... aux côtés de César ...

... Christo, Jean Tinguely, Daniel Spoerri, Raymond Hains, Jacques Villeglé et ses merveilleux "décollages" ... Yves Klein bénéficie d’une salle pour lui tout seul, où sont rassemblées une vingtaine de ses œuvres. Et puis bien sûr, il y a Niki de Saint Phalle ...

... et ses Nanas un peu terrifiantes ... ;o) L'artiste a en effet légué, en Octobre 2001, une grande partie de sa collection à la ville de Nice pour qu'elle soit présentée au MAMAC : 170 œuvres dont 63 peintures et sculptures, 18 gravures, 40 lithographies, 54 sérigraphies et un grand nombre de nombreux documents originaux ont ainsi enrichi les collections du Musée.

Mimmo Rotella est là aussi et j'aime beaucoup ...

Le pendant américain des Nouveaux Réalistes, appelé Pop art, est représenté par une belle collection d’œuvres de Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg, Andy Warhol ...

Robert Indiana ...

James Rosenquist et Tom Wesselmann ...

Et puis encore plein d'autres, mais il serait impossible de tout détailler ici ... même si ce n'est pas l'envie qui me manque !

Ah si, quand même ... J'oubliais le Minimalisme Américain, appelé aussi "Color Field", illustré avec d'extraordinaires toiles de Kenneth Noland, Ellsworth Kelly, Larry Poons, Frank Stella et Morris Louis ...

Il faut y aller, au MAMAC ... C'est un musée vraiment agréable et on ne s'en lasse jamais. :o))

Et ça plaît à tous les âges de la vie ... Les miens ont commencé à le fréquenter sur notre dos, dans le porte-bébé ... ;o)

Pas d'exposition temporaire autour de Noël, mais un accrochage en cours ... Il y aura d'ici peu du Supports/Surfaces dans l'air ...
En attendant, la nuit tombe vite ... Les lumières de la ville s'allument ... Le ciel est magnifique ... C'est beau, Nice !

Avant de quitter le musée, empruntons ce splendide escalier, une œuvre in situ de l'Anglais David Tremlett ...

En atteignant le dernier étage, on peut sortir sur la terrasse ... Elle a été conçue à la façon de petits belvédères ...

On passe d'un côté à l'autre par de petits ponts métalliques ...

La vue sur la ville est jolie. La boule de la Place Garibaldi prend des couleurs à mesure que le jour décline ...

En sortant, on reprend la rue Pairolière, dans la vieille ville. Il y règne une belle animation, surtout devant les commerces de bouche ...

Les étalages sont féériques ...

Chapons rouquins ...

Faisans aux plumages mordorés ...

Dindes charnues ... Voilà de quoi composer un repas de Noël de choix ...

On trouve notre bonheur pour le dîner du jour à la charcuterie Ghibaudo ...

Une somptueuse porchetta ...

Un mignon cochon de lait ... de belle taille, quand même ... désossé par le ventre puis farci de sa chair mêlée de plein d'aromates ... Beaucoup d'ail, du thym, du laurier ... et pour cette porchetta-ci, pas mal de fenouil. Beaucoup de poivre, aussi ... Une fois recousu, le cochon est rôti à la broche, jusqu'à ce que la peau soit bien croustillante. La porchetta doit être consommée rapidement et se mange froide, coupée en tranches avec, c'est le mieux, de petites pommes de terre grenaille sautées dans leur peau avec de l'huile d'olive, plein de thym et de romarin frais, et puis de la fleur de sel !

Ce jour-là, le porcelet est encore brûlant et la vendeuse peine à nous en servir une tranche qui se tienne.

On a une chance inouïe ...

Une porchetta sortant du four, c'est rare ... et divin !

Dans la boucherie d'en face, une dame commande de quoi se faire plaisir ... Un "délice de ces dames" ... Tout un programme ... qui ne me tente absolument pas ! ;o)))

Avant la messe de minuit, en Provence, il y a le gros Souper, un repas maigre composé de 7 plats, dont un à base de morue ... Il y a dans cette boutique de quoi préparer tous les plats de morue possibles et imaginables ...

Après les rognons blancs, voici les boyaux de morue salés ... ;o)

Je crois que je préfère le cœur de filet ...

Munis de sacs bien lourds, chargés de porchetta, foie gras et rillettes d'oie, pied de cochon en gelée ... nous allons voir les illuminations de la Place du Palais de Justice.

La rue Saint François de Paule est belle ...

Oui, c'est Noël ...

... et à Nice, on ne peut pas passer à côté ...

Un grand bravo à la ville, encore une fois ...

Je vous parlais la dernière fois du salon de thé le Scotch Tea House, au 4 Avenue de Suède ... Entrez tout au fond de la boutique et avancez jusqu'au salon tendu de velours rouge ... Asseyez-vous sous le gigantesque lustre de cristal ...

Les fauteuils sont confortables ...

La cheminée réchauffe l'atmosphère ...

Et les thés de chez Mariage Frères sont délicieux ...

Le service est charmant et l'on s'y sent bien ... What else ?

Quand je vous dis qu'il fait bon vivre dans le Sud ... même en hiver ...

Allez, on vous y attend ? ;o)

Bon, quittons Nice pour l'instant et rentrons à Cannes ... Zoé a accepté gentiment de venir m'aider au boulot ... Nous devons préparer treize de ces sapins en biscuits que je vous montrais dans mon billet précédent ... J'ai préparé la pâte ... Zoé l'étale ...

Tandis que d'autres lutins découpent consciencieusement des étoiles de différentes tailles ...

Je m'occupe de la cuisson et du montage. On saupoudre de sucre glace ... Les tables du Réveillon seront jolies ...

Entre les sapins, on installera des pyramides d'oranges piquées de clous de girofle. J'ai quelques spécialistes du piquage de clous de girofle, autour de moi ...

Le lendemain, dernier jour de notre semaine de travail, c'est le grand moment de notre repas de Noël ... avant Noël. Le blé est dru et bien vert. Il fera un joli décor de table ...

On a un jeune invité de marque ... Toute cette jeunesse ravit les habitués de notre salle ...

La salle est décorée. On a monté avec Zoé la guirlande à l'ancienne rapportée par Juliette & Co de Londres ...

En commençant les décorations de la salle, on est parti il y a un mois sur l'idée d'un Noël russe ... La salle est décorée à la russe ... mais le repas sera plus classique ... On me réclame à nouveau le Parmentier de confit de canard ...

Russe ou pas russe, ce repas est un succès ... La Russie sera à l'honneur sur notre table un peu plus tard dans l'année ... Nous fêterons la Pâques orthodoxe, peut-être ? Clément sert un bel apéritif rouge à base de jus de grenade, de limonade, de jus de citron et vodka ... Avec modération, bien sûr ! ;o)

Voici quelques-uns des amuse-gueules ...

Voilà de petits blinis couverts d'une chantilly au jus de yuzu et saumon fumé ...

Ici, vous avez une petite mousse de saumon frais et saumon fumé ... Recette lue chez Chantal d'Assiettes Gourmandes ... Ma seule vraie modification est l'adjonction d'estragon à la mousse, au lieu d'aneth ... Je ne bats pas la crème en chantilly non plus ... Pas le temps mais ça marche bien aussi ! ;o)

Mousse de deux saumons ... d'après Chantal ...

Ingrédients :

- 150 g de filet de saumon frais, sans peau ni arêtes
- 1 belle tranche de saumon fumé,
- 25 g de beurre très mou,
- 50 g de crème fraîche,
- le jus d'1 citron,
- Estragon (1 cuillerée à soupe de feuilles ciselées finement),
- Quelques radis roses

Préparation :

Faites cuire le saumon frais au court-bouillon pendant 10 minutes.
Émiettez la chair et mixez brièvement avec la tranche de saumon fumé. Ajouter le beurre ramolli, la crème, le jus de citron et l'estragon. Mélangez pour obtenir une pâte homogène.
Dresser dans des petites verrines ou dans des cuillères. Décorez de fines tranches de radis ... si vous y pensez ! ;o) Placez au frais en attendant de servir ...

On a réitéré l'expérience du jour de l'an dernier en servant ces petites crèmes de foie gras. Cette fois-ci, point de gelée de vin rouge mais une gelée de Sauternes tout à fait délicieuse ...

Petites crèmes au foie gras et gelée de Sauternes :

Ingrédients :

- 300 g de foie gras
- 60 cl de crème liquide
- 6 œufs

Gelée :

- ½ litre de Sauternes
- 12 feuilles de gélatine

Préparation :

Mixez le foie gras, la crème et les œufs. Versez dans des verrines. Faites cuire 25 minutes à 100°C et dégustez froid, avec une cuillerée de gelée de Sauternes.

Pour préparer cette gelée, faites chauffer 3 cuillerées à soupe de Sauternes. Incorporez-y la gélatine préalablement trempée dans de l'eau froide, ramollie et essorée entre vos mains ... Veillez à ce qu'elle se dissolve bien dans le liquide chaud. Ajoutez en fouettant dans le reste de vin à température ambiante. Placez au réfrigérateur une nuit. Avant de servir, écrasez-la grossièrement avec une fourchette.


Vient le tour de ces petites pissaladières de fête ...

Tout le monde raffole de ces bouchées feuilletées au confit d'oignon et foie gras ... De l'oignon, du thym du jardin, de l'huile d'olive et une pincée de sucre ... On laisse caraméliser légèrement ... On pose sur des feuilletés cuits à blancs ... On pose une lamelle de foie gras qui fond doucement sur les oignons confits ...

Le velouté de petit pois à la chantilly de lard fumé, c'est vraiment bon aussi ... Je le sers à température ambiante ...

Velouté froid de petits pois au cerfeuil et chantilly au lard fumé :

Ingrédients :

- 500 g de petits pois surgelés
- 10 cl de crème liquide
- 2 cuillerées à soupe de feuilles de cerfeuil ciselées finement

- 200 g de lardons fumés
- 33 cl de crème fleurette entière

Préparation :

Faites cuire environ 500 g de petits pois surgelés dans un bouillon de légumes. Mixez à fond avec des feuilles de cerfeuil, ajoutez 10 cl de crème fleurette entière et assaisonnez à votre goût. Mixez rapidement une nouvelle fois puis passez au chinois fin, pour obtenir un velouté bien lisse. Laissez refroidir.

Faites chauffer de la crème fleurette avec les lardons fumés. Laissez bouillir quelques minutes puis infuser une heure ou deux à température ambiante. Filtrez et gardez au frais jusqu'à utilisation (cette étape peut être faite la veille). "Siphonnez" au moment du service.

Voilà un cliché qui représente tout ce que j'aime dans mon métier. L'amitié, la convivialité, l'entraide, la gourmandise, les éclats de rire ... Encore une fois, on a fait carton plein !

Les visites de Clément, qui est né alors que je travaillais déjà ici, sont toujours très appréciées de mes patients ... et de ma copine Rachel ! Vous savez que chaque jour, presque tous me demandent si mes garçons vont bien ? Ce n'est pas sympa, ça ?

Se retrouver ensemble, personnes valides et handicapées, autour d'une belle et bonne table, ça nous plaît à tous !

Parmentier de canard à la crème de parmesan, d'après Cyril Lignac ...

Ingrédients : (pour 10 personnes)

- 5 grosses cuisses de canard confit
- 2,5 kg de pommes de terre
- 5 échalotes hachées et revenues dans un peu d'huile
- 1 bouquet de ciboulette
- 25 cl de crème liquide
- Lait
- 1 bon morceau de parmesan

Préparation :

1. Épluchez les pommes de terre et coupez-les en gros morceaux. Mettez-les à cuire dans un grand volume d’eau salée froide.

2. Ciselez finement la ciboulette. Réservez.

3. Ôtez le gras et la peau de la cuisse de canard. Enlevez la viande et coupez-la grossièrement. Faites revenir les morceaux de viande dans une poêle sans ajouter de matière grasse. Ajoutez la moitié de la ciboulette et la moitié de l'échalote.Mélangez.

4. Râpez le parmesan. Dans une casserole, versez 25 cl de crème liquide. Faites bouillir.
Versez le parmesan râpé dans la crème et mélangez sans s’arrêter au fouet en surveillant le temps de faire fondre le parmesan. Retirez du feu.

5. Préchauffez votre four à 180° (th.6). Une fois les pommes de terre cuites, versez-les dans un saladier et passez-les au presse-purée. Ajoutez la crème de parmesan, le reste d’échalotes et de ciboulette, ainsi que du lait pour obtenir une purée qui restera un peu épaisse. Intercalez la purée et le canard dans un plat à gratin. Enfournez et faites gratinez. Servez avec un mesclun bien aillé.


Nos repas sont aussi le prétexte à la dégustation de fromages fermiers au lait cru ... Pas habituel en collectivité, et pourtant, c'est l'une des choses que les résidants du centre préfèrent ... Cette année, nous explorons les bries ... L'an dernier, nous avions des Monts d'Or ...

Le vacherin, c'est en dessert que nous le dégusterons cette année ... Framboise, vanille et chocolat noir ... De la meringue croquante ... De la crème chantilly pour couvrir le tout ... Facile à faire et dans un cercle à entremet extensible, on peut en faire un immense pour les quatorze personnes que nous sommes !

Fin de la fête ... parce qu'il faut bien une fin aux bonnes choses ...

Fin de la semaine de travail, aussi ... et départ en fin d'après-midi pour le marché de Noël de Valbonne, sans doute le plus joli du coin.

Je ne vous présente plus Valbonne. Si vous me lisez régulièrement, vous devez connaître par coeur.

Ma copine Corinne y est venue, mais pas en hiver ...

Mais Coco, le marché provençal de Noël a ses charmes aussi ... ;o))

Samedi 24 Décembre 2011 ... Il faudrait peut-être terminer nos préparatifs ... On a récupéré la dinde fermière chez le boucher ... J'avais demandé 5 kilos ... Ce sont 6,5 kg d'une bien belle bête qui arrivent dans ma cuisine ... Bah, nous en viendrons bien à bout, même s'il faut en manger pendant toute la semaine ! En attendant, un tour au marché de bonne heure pour acheter chou rouge, marrons et poires qui l'accompagneront à merveille ... Il nous faudra aussi le traditionnel plateau de fromages de chez Ceneri ... Et puis il nous reste des courses-cadeaux à faire, avec Zoé. On n'a pas encore réussi, depuis mardi, à aller faire les boutiques ... Alors pour une fois que j'ai une fille sous la main ! ;o)))

Justement, ses parents ont décidé de descendre en ville dans la matinée pour prendre ...

... un peu du soleil qui leur fait tant défaut depuis qu'ils habitent le grand Nôôôôrd ! ;o)

C'est agréable de pouvoir jouer les stars à Cannes, sous un bon 25°C, le 24 Décembre ... ;o)

Pendant ce temps, on met la maison en état pour ce soir ... Je remplis ma grosse boîte-cupcake, rapportée du Dylan's Candy Bar à New York, de l'énorme paquet de marrons glacés que nous avons reçus d'André ... Les marrons glacés de chez Maiffret, anciennement installé à Cannes, depuis déplacé et "replacé" à Boulogne, en face de chez maman (des coïncidences comme ça, ce n'est juste pas croyable !), ils sont vraiment divins ! Merci André !

Je réceptionne les roses déposées par Ol et Carole ... Superbes elles aussi. Nous sommes bien gâtés !

Oui, c'est beau, Noël ...

Je passerai très rapidement sur la matinée à Forville puis en cuisine à commencer à préparer, quand même, quelques trucs à grignoter le soir ... ;o))) Je passerai aussi carrément sous silence les 5 heures de courses effrénées dans la rue d'Antibes (le gros avantage de Cannes, c'est que toutes les boutiques sont dans la même rue ...) en compagnie de Clem et Zoé ... Je redoutais un peu mais le truc sympa, c'est qu'il fait si beau que les gens sont tranquilles. Les vendeuses acceptent encore, à quelques heures du Réveillon, de faire de jolis paquets-cadeaux ... Mais bon, à six heures, quand même, je botte le derrière de ces jeunes gens pour remonter ... Il faudrait quand même que j'enfourne la dinde. La farce n'est même pas prête ! ;o) Je deviens plus zen, en vieillissant ! ;o) Je monnaye ce retour à la maison contre un mignon macaron au foie gras de chez Pelé pour chacun ... Foie gras-pain d'épices pour moi ... Foie gras-fleur de sel pour Clément ... Foie gras-figue pour Zoé ! ;o) Une façon de commencer le Réveillon de belle manière ... Il faut savoir saisir chaque opportunité de se faire plaisir ... ;o)

Petit moment de repos pour Zoé en arrivant ... On n'a pas chômé, il faut bien le dire ! On aime bien quand Zoé est là. Ses cousins l'adorent et ils sont un peu comme des grands frères, pour elle ...

Bon, on ne la laisse pas se reposer très longtemps ... Après un long passage devant le miroir de la salle de bain, elle ressort très chic et prête à aider en cuisine. C'est elle qui va nous préparer une farce du tonnerre pour la dinde ... qui est déjà dans le four. Heureusement que, sur les conseils de tous mes magazines américains, j'ai renoncé à cuire la dinde avec sa farce dans le bedon ! Trop longue, la cuisson, et puis la farce est quand même sacrément moins bonne que quand elle est cuite à côté ...

Dans le salon, tout a l'air en ordre ...

On place les dernières décorations ...

Tout à l'heure, chez Accessorize, on soldait à la dernière minute ces mignons et très british petits musiciens ... Je n'ai pas résisté ... ;o)

Les lentilles plantées il y a quelques semaines ont réussi à survivre à la chaleur de l'appartement et sont pleines de vigueur ...

On a terminé de décorer le Christmas cake, après l'avoir pendant plusieurs jours presque saturé de Bourbon ... La déco est de Zoé ... Il est très réussi. L'an dernier, je vous avais détaillé la recette de Nigella Lawson ... cette année, vous aurez droit à celle de Delia Smith ... Encore meilleur, et une cuisson qui s'est avérée bien plus facile. C'est que des fois, en 4 heures de cuisson, les bords ont un peu tendance à sécher, voire même à cramer un peu ... Cette année, rien de tout cela. cette recette deviendra donc MA recette ! ;o)))

Delia Smith's Christmas Cake ...

Ingrédients :

- 450 g de raisins de Corinthe
- 175 g de raisins blonds
- 175 g de sultanines (sultanas in english ...)
- 50 g de cerises confites grossièrement hachées
- 50 g de mélange d'écorces confites, hachées finement
- 3 cuillères à soupe ( ou le triple pour moi ...) de Brandy, Whisky ou Bourbon et bien plus pour «nourrir» le gâteau ... ;o)
- 225 g de farine
- ½ cuillère à café rase de sel
- ¼ cuillère à café rase de muscade fraîchement râpée
- ½ cuillère à café de mélange "cinq épices"
- 225 g de beurre non salé
- 225 g sucre roux
- 4 gros œufs
- 50 g d'amandes hachées (les peaux peuvent être laissées )
- 1 cuillère à soupe de Black Treacle (mélasse)
- Le zeste râpé d'un citron
- Le zeste râpé d'une orange
- 110 g d'amandes entières mondées (seulement si vous n'avez pas l'intention de la glace le gâteau). Sinon, 1 rouleau de pâte d'amande et un autre de pâte à sucre ...

Préparation :

Commencez ce gâteau la veille du jour où vous voudrez le faire cuire. Il vous suffit de peser les fruits secs et les zestes confits, de les placer dans un saladier et d'y ajouter l'alcool de votre choix (j'en ai mis plus de trois cuillerées, entre nous soit dit ! ;o). Mélangez bien. Couvrez le bol avec un torchon propre et laissez une nuit de côté.

Le lendemain, préchauffez le four à 140 ° C.

Tapissez un grand moule à charnière, si possible, de papier sulfurisé beurré. N'hésitez pas à en mettre deux couches au fond et laissez dépasser les bords car le gâteau peut monter pas mal ...

Préparez le reste des ingrédients en les cochant au fur et à mesure sur votre liste pour être tout à fait sûr qu'ils sont tous là. Maintenant, commencez le gâteau en tamisant la farine, le sel et les épices dans un grand bol à mélanger, en tenant le tamis bien haut pour donner de la farine une bonne aération. Ensuite, dans un autre bol, fouettez le beurre et le sucre ensemble jusqu'à ce que le mélange soit léger, pâle et mousseux. Puis battez les oeufs dans un bol séparé et ajoutez-les au mélange de beurre et de sucre une cuillerée à soupe à la fois. N'arrêtez pas le fouet pendant que vous incorporez les oeufs, pour que le mélange ne se mette pas à grainer. Si cela arrivait, néanmoins, ne vous inquiétez pas, le gâteau aura bon goût quand même ...
Quand tous les oeufs ont été ajoutés, incorporez délicatement la farine et les épices. Ajoutez ensuite les fruits et les zestes confits, les amandes hachées, la mélasse et enfin les zestes d'orange et citron râpés. Ensuite, en utilisant une spatule, transférez le mélange à gâteau dans le moule préparé, étalez-le uniformément avec le dos d'une cuillère et couvrez le dessus du gâteau avec un double carré de papier en silicone, beurré sur la face qui touche le gâteau, en découpant un cercle de la taille d'une pièce de 50 cents au centre.

Faites cuire le gâteau sur la grille du four en position basse pendant 4 ½ -4 ¾ heures. Parfois, cela peut prendre jusqu'à ½ heure ou ¾ d'heure plus que cela, mais en tout cas, ne le sortez pas avant au moins 4 heures de cuisson. Laissez refroidir le gâteau pendant 30 minutes dans le moule, puis démoulez-le, arrosez-le de l'alcool de votre choix (1/10 l environ) et placez-le sur une grille pour qu'il finisse de refroidir. Emballez-le dans du papier sulfurisé que vous maintiendrez fermé par de la ficelle à rôti et stockez-le dans une boîte à gâteau métallique si possible. Vous pourrez ensuite le "nourrir" d'alcool à intervalles réguliers, jusqu'à ce que vous décidiez de la manger. Vous pouvez alors le glacer si vous le souhaitez. J'utilise la méthode classique qui consiste à badigeonner le gâteau de marmelade d'abricot ou d'orange, de le recouvrir d'une abaisse de pâte d'amande, de recommencer à badigeonner de marmelade et de terminer par une couche de pâte à sucre blanche, que j'achète pour ma part prête à dérouler à l'épicerie anglaise d'Antibes ... Décorez comme vous en avez envie ...

Placez sous cloche ...

Vous aurez plusieurs semaines pour le déguster, une fine tranche après l'autre ! ;o)

Un coup d'œil sur le décor du sapin ...

On a perdu une boîte entière de décorations au fin fond de la cave. Juste les plus belles et les plus fragiles ... Mais il reste quand même certains de mes petits sujets préférés ... Henry VIII, je l'ai rapporté de Londres ...

Anne Boleyn aura plus de chance de rester en vie sur mon arbre que dans la vraie vie ... ;o)

De toute façon, un Beefeater veille sur elle ...

J'ai aussi une petite collection de personnages en tricot ...

Anglais eux aussi ...

L'an dernier, j'avais trouvé une jolie collection de boules en forme de cupcakes ...

J'aime les boules de Noël ... J'en achète une ou deux nouvelles chaque année ...

Zoé place les paquets sous le sapin. Avec les courses, je crois que c'est l'une de ses activités préférées à Noël ... ;o)

Je vous présente mon nouveau casse-noix ! Je l'avais vu dans le dernier numéro de Jamie's Magazine ... Il est à la maison et je suis contente ! ;o)

Sur la chaîne, de la musique de Noël ... Le programme de Riviera Radio, la radio anglaise de la Côte d'Azur, a un programme excellent, avant Noël ... Chaque morceau qui passe a un rapport avec Noël ... Tous les artistes anglo-saxons ont un jour ou l'autre chanté une chanson de Noël ... C'est amusant comme tout ... et ça met dans l'ambiance !

Il nous faut finaliser nos marque-places ...

... et menus !

Regardez comme Zoé fait ça consciencieusement ! ;o)

Chacun aura un marque-place personnalisé ... Paul a droit à des notes de musique ...

Une pluie de petites boules rouges est tombée dans les verres ...

Ça donne un petit air de fête à la table du Réveillon ...

En attendant que la dinde poursuive sa lente ... mais délicieusement odorante ... cuisson, chacun s'occupe comme il le souhaite ... Olivier à l'ordinateur ...

Pareil pour Zoé ...

... qui baisse les yeux de temps en temps pour surveiller d'éventuels messages des copines sur son téléphone. Je ne vous montre ni Paul ni Clément. Ils font exactement la même chose ! Ah cette jeunesse ! ;o)))

Une photo-souvenir ! ;o)

Et une autre ! Tchin ! Joyeux Noël à tous !

Le cocktail est à base de Champagne et de jus de grenade ...

Les blinis qui supportent la saumon fumé et une chantilly salée au jus de yuzu sont ceux dont la recette m'avait été donnée au Salon Cuisinez, il y a bien longtemps ...

Les Blinis du Salon Cuisinez ...

Pour 1/2 litre de lait, il vous faut 250g de farine, 125g de crème entière liquide, 4 œufs, jaunes et blancs séparés, un peu de sel.

Mettez dans le bol de votre robot la farine, le lait, les jaunes d’œufs, le sel et la crème. Mixez par à-coups jusqu’à obtenir une pâte bien lisse. Cette opération peut être faite à l’avance. Au moment de cuire les blinis, battez les blancs d’œufs en neige et incorporez-les à la pâte. Faites cuire de petits tas de pâte dans une poêle huilée, ou sur une crêpière. Gardez au chaud, dans du papier d’aluminium. Ils sont meilleurs faits au dernier moment. Si vous devez les préparer à l’avance, ne les mettez pas au frais mais gardez-les à température ambiante, bien emballés, et réchauffez-les doucement à four doux.

On a aussi, grâce à la gentillesse de Mamina, de jolies bouchées à base de Boursault, de pain d'épices et de gelée de coings ... Une délicieuse combinaison à refaire souvent ...

On a refait des crèmes au foie gras, comme pour notre repas au centre. Il me restait de la gelée ... ;o)

J'ai refait le velouté de petit pois à la crème de lard fumé.

... et la petite mousse de saumon. Cette fois-ci, je n'ai pas oublié d'y placer les tranches de radis ... ;o)

À dix heures du soir, on commence à ouvrir les cadeaux ... Le Père Noël passe plus tôt qu'avant ! ;o)))

Le moins qu'on puisse dire, c'est que tout le monde est bien gâté !

J'ai particulièrement de la chance ... En plus d'une multitude de très jolis présents, me voilà propriétaire comblée d'un superbe Ipad 2 tout neuf ... Je meurs en découvrant la chose ... ;o))))

La dinde n'a qu'à attendre encore un peu ! ;o)

Le temps de feuilleter mes nouveaux livres, d'admirer la jolie boîte offerte par Zoé ... ( on m'a laissé de côté des tas de cadeaux pour me les donner dans une semaine, pour mon anniversaire) ... le temps aussi de trouver une ampoule et d'accrocher ma superbe baladeuse Mayday ...

... il nous faut un petit moment pour nous installer à table ...

L'entrée est toute simple mais c'est une perfection, grâce à Philippe et Olivier qui ont entendu la même recette sur France Info ... et M. Picard qui a préparé pour nous un magnifique velouté de topinambours à la truffe ...

Il m'a suffit de faire infuser quelques heures une grosse cuillerée à soupe de thé Grand Lapsong Souchong (j'aime beaucoup celui du Palais des Thés) dans 33 cl de crème fleurette bouillante ... puis de filtrer le mélange au travers d'un tamis fin ... et d'incorporer cette crème fumée à la soupe brûlante (2 sachets pour 9 personnes), au moment de servir. Ajoutez une tranche de foie gras mi-cuit (celui apporté par Jean-Pierre était délicieux ...). Il fond dans la soupe brûlante ... et c'est vraiment très, très, très bon !

Non, il n'y a pas d'alcool dans la soupe ! Juste dans les verres ! ;o)

En tout cas, les assiettes reviennent bien propres en cuisine ... Tout le monde a aimé semble-t-il !

La dinde attend à l'entrée du four depuis une demi-heure, bien enveloppée dans plusieurs épaisseurs de papier d'aluminium ... Le temps nécessaire à la chair pour se détendre et devenir ultra-moelleuse ... Cette année, je l'ai glacée pendant les dernières minutes de cuisson avec un mélange de sauce soja (1/2 cuillerée à soupe), de sirop d'érable (2 cuillerées à soupe ), et de moutarde Colmans (2 cuillerées à café) ... de la moutarde douce anglaise ... La recette est de Jamie Oliver, alors ... ;o)))

Pour la technique de cuisson d'une dinde ultra-moelleuse, reportez-vous à mon billet de Thanksgiving ...

C'est Jean-Pierre, mon beau-frère, qui, comme d'habitude, va se coller à la découpe de la bestiole ...

Il est plutôt bon à cet exercice, même s'il se refuse à apprendre la technique américaine ! ;o)))

Tout le monde participe au service. Ces messieurs servent la viande. La gravy est particulièrement réussie, cette année ... Je m'occupe du service des accompagnements ... Un chou rouge aux poires et aux châtaignes repéré dans un ancien magazine de Jamie Oliver ... et les classiques mashed potatoes, assaisonnées de ciboulette hachée !

Chou Rouge au Porto et aux Poires ... Red Cabbage with Mulled Port and Pears ...

Ingrédients :

- 1 gros chou rouge émincé finement
- 200 ml de Porto rouge
- 1 gros bâton de cannelle
- Clou de girofle moulu
- 1 étoiles de badiane
- 2 cuillerées à soupe de sucre roux
- 1 cuillerée à soupe de vinaigre de vin rouge
- 4 poires pelées et coupées en dés

- J'ai rajouté deux poignées de châtaignes cuites qui me restaient de la farce ...

Préparation :

Cuire tout sauf les poires dans une cocotte couverte, à feu doux, pendant une heure. Ajoutez les poires. Faites recuire une heure. Assaisonnez selon votre goût. Servez bien chaud ...

Les yeux des gourmands brillent ... C'est bon signe !

Pour une fois, on n'a pas oublié de servir la farce en même temps que la dinde !

Elle est toute simple, de Jamie aussi, à base de châtaignes et de chair à saucisse ... En voilà la recette ...

Jamie's Chestnut, Sausage and Pecan Stuffing ...

Ingrédients :

- 50 g de noix de pécan grossièrement concassées
- 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive
- 25 g de beurre
- 3 échalotes hachées
- 2 clous de girofle hachés
- 140 g de châtaignes cuites et hachées
- 450 g de chair à saucisse
- 140 g de chapelure fraîche
- 2 cuillerées à soupe de persil haché
- 2 cuillerées à café de thym
- 2 cuillerées à café de sauge fraîche ciselée
- 1 gros œuf battu

Préparation :

Faites revenir les échalotes hachées dans le beurre fondu. Mélangez tous les ingrédients dans un saladier. Salez et poivrez selon votre goût. Placez dans un moule à cake huilé et faites cuire à côté de la dinde pendant 45 minutes environ. Servez en tranches, avec la bête et de la sauce ...

Voici une partie du plateau de fromages ... Ils viennent de chez Ceneri et sont toujours aussi bons ... Cela dit, on en profitera mieux demain ! ;o)

Pour le dessert, j'ai refait un vacherin ... en forme de bûche, quand même ! Cette année, on ne s'est pas senti d'avaler des bûches en biscuit à la fin du repas. Pourtant, il y en avait de belles sur mes livres ... ;o) Donc cette année, le Père Noël a dévalé des pentes glacées, ce dont tout le monde s'est plutôt bien trouvé !

Poire, vanille et caramel au beurre salé rafraîchiront nos papilles très tard dans la nuit ... À trois heures, nous voilà enfin au lit ... ;o)

Alors le lendemain, j'ai du mal à me bouger avant neuf heures. Pas fraîche comme ces roses, vous voyez ?

Le temps de remettre de l'ordre dans la cuisine laissée en l'état hier ... Puis de rassembler les restes du dîner ... pour les transformer en un délicieux leftovers brunch ... C'est l'occasion ou jamais de vous montrer le beau plat que Paul m'a offert hier soir ...

Tant qu'il y a plein de soleil et qu'il fait presque chaud, on va se promener sur le Vieux Port ...

Zoé joue les starlettes ... ;o)

On ne vient pas à Cannes pour rien ! ;o)

Voici mon bateau ! ;o)))

Celui-ci me conviendrait bien aussi, cela dit ... ;o)))

Le bord de mer est calme. On dort jusque tard, à Cannes, le 25 décembre ...

Tant mieux, ça nous laisse le champ libre ...

... ou presque, puisqu'un baigneur a osé s'aventurer dans la mer ... Un bain de Noël qui n'a pas l'air si glacial que ça, d'ailleurs ...

Chapeau bas, Monsieur ! Nous, nous sommes beaucoup moins téméraires ! ;o)

La promenade au bord de l'eau nous suffit amplement, en cette saison ...

Et déjà pour certains, ça a l'air d'être trop ! ;o)))

Olivier a une belle idée ... et nous propose d'aller chercher quelques huîtres chez Astoux pour retourner les manger sur le port ...

Divine idée, dirais-je même ...

On n'attend pas bien longtemps que l'on nous ouvre deux belles douzaines de ces merveilles ... Juste le temps de voir que nous ne sommes quand même pas les seuls à profiter du beau temps de Noël ...

... et nous sommes prêts à revenir quelques mètres en arrière pour gagner les pontons flottants du Vieux Port ... Véronique, cette photo est pour toi et te rappellera l'été dernier ... ;o)

Voilà les personnages de la pièce qui va se jouer devant nous ... Non, avec nous, en fait, et c'est heureux ! ;o) ...

... et en voici les décors ! Pas besoin de Roger Harth pour nous trouver des accessoires ! ;o)))

On se pose là où on peut ...

Il ne reste plus qu'à déguster !

Et là, chacun y va de bon cœur !

Certains font cela avec une certaine élégance, même ! ;o)

Moi, je prends mon temps ... Ça se savoure, des huîtres comme celles-là !

On revient déjeuner ... Les Huîtres nous ont mis en appétit, figurez-vous ! ;o)

On se fait des sandwiches, certes, mais quels sandwiches ! ;o)

On termine la journée par une gaufre party ...

... de grande classe ! ;o)

... et en musique !

Nos amis ont bien faim, encore ...

... semble-t-il ? ;o)))

Ensuite, certains traînent tranquillement ...

... tandis que Lala prend sa première leçon d'Ipad ! Eh, il va falloir qu'elle s'en serve, de sa machine de compétition ! ;o)

Le lundi matin, un temps magnifique est prévu ... et bien là. Philippe propose à la troupe d'aller faire un tour sur l'Île Saint-Honorat, au large de Cannes. Vous connaissez déjà, vous, si vous passez ici depuis longtemps ... Mais Olivier et Carole n'y sont jamais allés ... L'an dernier, nous avions fait notre pique-nique de Noël à Sainte-Marguerite, avec Marielle et sa famille ... Il faisait bien plus froid ... Allez, en route ! Enfin, dès que Clem aura démarré les moteurs ... ;o)

On se bouge ! On a besoin de main d'œuvre ! ;o)

Il faut remonter les pare-battage si l'on ne veut pas se retrouver trempés dans pas longtemps ...

Philippe a une adjointe efficace, en tout cas ! Après quelques explications quand même ...

... elle sera prête à nous emmener au bout du monde ! ;o)

Paul s'est emporté un livre que je lui ai offert à Noël ...

Il n'a pas encore eu le temps de le lire mais c'est déjà un parfait petit-fils, non ? ;o)

Le paysage défile ... On dépasse tout de suite le Palm Beach ...

On s'aventure au-delà des deux îles, pour montrer à nos passagers la jolie vue sur l'ancien monastère ...

... et celle, tout aussi belle, sur le nouveau.

En revenant, l'œil d'Olivier, qui est depuis toujours notre ornithologue en titre, est attiré par un fou de Bassan ...

... une espèce que l'on ne trouve en principe jamais par ici !

On s'en approche doucement ... Il n'a pas l'air d'avoir peur ...

... mais finit quand même, devant un mitraillage photographique en règle, par s'éloigner en quelques coups d'ailes immenses ... Superbe moment !

On repart entre les deux îles, où certains prennent des bains de soleil en tenue légère ...

Nous, avec la vitesse du bateau, on a tous remis une petite "laine" ...

... que l'on retirera bien vite à notre arrivée sur Saint-Honorat ...

Vous avez vu le temps qu'il fait ? ;o)

Allez, on arrive !

Il va falloir accoster ...

Ce petite port n'est-il pas croquignolet ?

Attention, sur Saint-Honorat, tenons-nous le pour dit, il faut rester correct ...

Enfin, presque ... Le jeu et la boisson font-ils partie de la Règle de Saint-Benoît ? ;o)

Heureusement, la Vierge veille ...

Entrons un peu dans les terres ... Vous verrez, c'est joli comme tout ...

Il y a même des faisans qui gambadent ...

... au milieu des vignes !

Eh oui, car nos moines sont des vignerons ! Même si nous n'avons pas le droit de rentrer sur les parcelles cultivées ...

... arrêtons-nous un peu ... Quelqu'un taille les pieds ... Vivement la prochaine récolte ! ;o)

Dirigeons-nous directement vers le vieux monastère fortifié ...

Il peut se visiter ...

Je vous laisse faire la visite librement et ...

... comme les moines qui vécurent ici si longtemps ...

... j'arrête de parler ! ;o)

Bon, quand même, il faudrait que je vous raconte un peu de l'histoire de l'Île Saint Honorat, non ? L'île, connue par les Romains sous le nom de Lerina, ne commençe selon toute vraisemblance à être habitée que lorsque Honorat d'Arles y fonde un monastère, en l'an 410. Il est bientôt rejoint par des disciples. Honorat codifie la vie de la communauté, avec la « Règle des Quatre Pères », qui sera la première Règle du genre en France. Saint-Patrick vient y étudier, avant de partir évangéliser l'Irlande en 432 ... La prochaine fois que j'irai au pub, je boirai un coup à sa santé. Il est un peu de chez nous, finalement ... ;o)

Au cours des siècles suivants, la vie monastique sur l'île sera souvent perturbée par les attaques itératives des Sarrasins, qui se sont repliés en Provence après leur défaite à Poitiers. Autour de 732, la communauté, soit plus de 500 membres, est massacrée sur l'île par les envahisseurs. L'un des survivants, saint Elenthère, rebâtit un nouveau monastère sur les ruines de l'ancien.
En 978, Lérins adhère à la réforme clunisienne.
Des bâtiments fortifiés sont édifiés entre les XIème et XIVème siècles.

En 1391, l'île devint, avec le retour des reliques d'Honorat, un lieu de pèlerinage très populaire.

En 1635, l'île est envahie par les Espagnols et les moines sont expulsés. Deux ans plus tard, l'île est reprise par les Français. Les moines reviennent, mais le monastère continue de souffrir des attaques espagnoles et génoises.

À la Révolution française, l'île est déclarée bien national et devient la propriété de l'État. Elle est vendue à une riche actrice, mademoiselle de Sainval, qui y vit pendant vingt ans, transformant le monastère en salons de réception.





Le monastère fortifié est édifié à partir de 1073 par l'abbé Adalbert II, pour servir de refuge aux moines face aux attaques répétées de l'île.

On y rajoute un peu plus tard deux cloîtres superposés.

Le premier niveau est consacré au travail et à la vie commune. Le cloître de ce niveau est appelé " cloître du travail ". Il est construit autour d’une cour intégrant une citerne, qui récupère les eaux de pluie et la plupart de ses colonnes proviendraient de monuments romains.

POur la récupération de l'eau, vous voyez que la tâche est aisée ...

Le deuxième niveau est consacré à la prière. Ce deuxième cloître, dit « cloître de la prière », comporte douze colonnes octogonales en marbre et donne accès à trois chapelles.

Les niveaux supérieurs sont réservés aux soldats qui assurent la protection du monastère : salle de garnison et terrasses de signalisation et de défense.

On est encore en bas avec Zoé à prendre des photos que ces trois-là sont déjà au sommet ! ;o)))

On est sportif ou on est artiste, faut savoir choisir ! ;o)

Lala nous attend patiemment, donc ...

Et nous, on continue à monter en traînant ...

On photographie les belles choses ... ;o)

J'en vois qui traînent carrément plus que nous, d'ailleurs ... ;o)

Ce bâtiment a été ultra-bien restauré, quand même !

Et la visite libre est vraiment agréable ...

On va, on vient ...

On admire le paysage de tous les côtés ...

Et il est beau, le paysage ...

Regardez plutôt ...

Les moines cisterciens sont bien avisés lorsqu'ils viennent s'installer ici ... En effet, en 1859, l'île est rachetée par l'évêque de Fréjus, qui veut y installer à nouveau une communauté religieuse. Dix ans plus tard, des moines cisterciens de l'abbaye de Sénanque s'y installent. La communauté actuelle est constituée de 25 moines qui assurent, en plus de la vie monastique, des activités d'hôtellerie et de culture de la vigne.

Là, tout au fond, c'est la minuscule île Saint Ferréol ...

En plus, en cette saison, on ne dérange que les mouettes quand on fait les andouilles ... ;o)

... et on a les terrasses pour nous tous seuls ...

... pour déguster nos pan bagnats tous frais !

On n'est pas bien, ici ?

J'ai bien fait de prendre quelques mandarines pour le dessert ...

Une petite sieste au soleil ? Allez, ça ne se refuse pas !

Vous serez fin prêts ensuite pour continuer la balade ... L'île vaut la peine d'être découverte ...

En redescendant du vieux monastère, on décide de passer directement dans le "nouveau". Tiens, il n'aurait pas un peu grandit, ces derniers temps, notre Paulo ? ;o)

Dépêchons-nous un peu ... On est en plein hiver, quand même, et les portes pourraient bien se refermer tôt ...

Ce "nouveau" monastère date donc du XIXe siècle ... Ce sont les moines cisterciens de l'abbaye de Sénanque qui le construisent. Ils démarrent en même temps des activités d'hôtellerie et de culture de la vigne.

L'église actuelle n'est plus l'église originelle du XIIe siècle; Celle-ci sera consacrée en 1928.

Des anciens bâtiments conventuels des XIIe et XIIIe siècles, il ne reste que le cloître, la salle capitulaire et le réfectoire, que l'on ne visite à priori pas ... sauf pendant les journées du patrimoines, je pense ...

Entrez avec moi ...

Cette fois-ci, je vous laisse regarder en silence ...

Je vous retrouve à la sortie ...

Ces trois messieurs, sortis avant nous, nous attendent, assis sur un muret ...

Puisque je les tiens tous en brochette ici, j'en profite pour attirer leur attention sur ce petit passage d'une affiche placardée à l'entrée de l'Hostellerie des Moines ... Bon, d'accord, la règle vaut pour leur "clientèle" à eux, ces gens qui souhaitent faire une retraite de quelques jours, mais je la transposerais bien à ma "clientèle" à moi, tout au long de l'année ! ;o))) "partagent concrètement" ... "Dans la simplicité et la joie" ... C'est joliment dit, non ? Allons, motivez-vous, Messieurs ! Cette Règle, je l'appellerais bien "La Règle de Sainte Hélène" ! Ça vous va ?

Allons marcher un peu, pour assimiler ces intelligents préceptes ...
L'île n'est pas bien grande ... 1,5 km de long sur à peine 400 m de large ... On peut la parcourir sans effort, d'autant plus que, contrairement à sa copine Sainte-Marguerite, tout est à plat ... ;o)

On part donc se promener vers l'Est ... en longeant la côte ...

... sur des sentiers qui sentent bon le pin ... Respirez ...

... et regardez ...

Ici, on croise une ancienne chapelle, joliment restaurée ...C'est l'une des sept chapelles, disséminées sur l'île, qui servent, au Moyen Âge, de stations lors du pèlerinage se déroulant de l'Ascension à la Pentecôte.

Là, un très ancien four à boulet ... Même modèle que celui de Sainte-Marguerite, que je vous ai déjà montré ... Il date de Bonaparte qui en fit construire quelques-uns sur les deux îles, en 1794. Ces fours permettaient de chauffer les boulets avant qu'on ne les tire sur les navires ennemis.

Une petite pause ...

... et on rentre par l'autre bord de mer ...

J'en connais une qui a l'air heureuse ! ;o)

Il faut se rapatrier sur le continent, maintenant ...

Le jour décline ...

On quitte le petit port à regret.

La troupe remonte à bord ...

On profite des derniers rayons du soleil ...

... en longeant Sainte-Marguerite ...

On passe la bouée du Batéguier ...

Le soleil se couche ... La journée fut merveilleuse ... On est bien ...

Vous venez dîner avec nous à la maison ? En rentrant d'une virée sur la mer, vive les plats conviviaux et simples ... De beaux gros rôtis de porc posés sur des pommes de terre, des oignons et des pommes-fruits ... Quelques épices -muscade et clou de girofle, surtout-, beaucoup de thym et de romarin frais ... Un peu de graisse de canard fondue sur les pommes de terre ... Et puis du poivre, pas mal de poivre ... On glisse le tout dans un four bien chaud et on laisse cuire tout seul ...

Pendant que tout ça cuit, on se réunit au salon et on parle, on rit, on s'amuse ... On vit, quoi ?!

À très vite pour la suite ! ;o)