Un high tea très complet pour commencer l'année à la mode anglaise ... et une promenade au Cap Ferrat, à la Villa Ephrussi.

.

Bon ! Réfléchissons un peu ... Où en étions-nous, déjà, lorsque nous nous sommes quittés la semaine dernière ? Après Noël, me semble-t-il ... Après un mémorable pique-nique à Saint-Honorat, pour être plus exacte ...


Continuons donc sur notre lancée ... J'ai encore quelques jolis endroits à vous montrer ... Laissons Zoé nous préparer pour le petit-déjeuner ...

... quelques scones délicieux ... Elle sait très bien les faire, maintenant ...

Nous serons alors parfaitement en forme pour partir en promenade ... Les garçons nous font faux bond: Clem bosse ses partiels, très proches, plus de sorties entre potes dans les pubs niçois pour l'instant ... et Paul a des choses bien plus importantes à faire avec ses copains, comme souvent. On a connu ça nous aussi, pour sûr ! ;o)))

Bougeons-nous donc un peu ... Nous longerons la mer ...

La Promenade des Anglais est agréable, en cette saison ...

Tiens, ce gros Père Noël s'est installé juste en face de l'hôpital pour enfants Lenval ... Un moyen, certainement, de mettre un peu de baume au cœur des petits hospitalisés ... Une jolie initiative ...

Passons le long du Quai des États-Unis ...

Longeons le port en empruntant le Quai Lunel ...

On a installé un beau gros sapin blanc ...

Un couple de Père et Mère Noël discutent sur une terrasse ...

Nous, on continue notre route ... jusqu'au Cap Ferrat ... Nous voilà donc, après une vraiment jolie promenade, devant la Villa Ephrussi de Rothschild ... Depuis le parking, la vue est somptueuse ...

Bon, que je vous raconte un peu, quand même ... On commence par un peu d'histoire parce que quand même, replacer les choses dans leur contexte, ça aide à apprécier la visite ... Les indications proviennent du site internet de la villa ... Elles devraient donc être à peu près exactes ! ;o))) À noter qu'un excellent audioguide est fourni avec chaque entrée ... Comptez deux bonnes heures pour une visite passionnante !

Née en 1864, Béatrice est la fille du baron Alphonse de Rothschild, banquier et grand collectionneur d’art.

À 19 ans, elle épouse Maurice Ephrussi, un banquier parisien originaire de Russie de 15 ans son aîné, ami de ses parents. Maurice est un flambeur qui va vite crouler sous les dettes; Ce gentil garçon va, outre les dettes, refiler à Madame une syphilis qui lui interdira désormais d’avoir des enfants. Inquiète, la famille Rothschild décide de poursuivre Maurice devant les tribunaux pour demander une séparation qui sera prononcée en Juin 1904 ...

L’année suivante, son père meurt et elle hérite d’une immense fortune. Elle décide alors de faire construire la Villa Ephrussi de Rothschild et y prend très vite ses quartiers d’hiver. Elle y viendra régulièrement pendant une dizaine d’années, partageant son temps entre Paris, Monaco et Deauville.

En 1933, un an avant sa mort, Béatrice lègue sa Villa et la totalité de ses collections, soit plus de 5000 œuvres d'art, à l’Académie des Beaux-Arts.

Commençons par détailler un peu l'extérieur de ce palais somptueux ...
Voyez pour commencer la façade Nord , qui évoque les palais italiens. Le porche d’entrée est d’inspiration gothique flamboyant ... Étonnant !

À cet angle-là, un portique fortement inspiré de la Renaissance italienne.

Juste derrière ces vitres, un très beau salon de thé dans ce qui fut autrefois la salle à manger de Béatrice Ephrussi de Rothschild.

Parlons maintenant de la construction de cette villa incroyable ... Le Cap Ferrat est au début du XXème siècle le lieu de villégiature de tout ce que l’Europe et l’Amérique du Nord comptent de plus élégant et de plus fortuné. C'est donc là, forcément, que la Baronne Ephrussi de Rothschild choisit d'édifier ce qui sera une véritable "folie" architecturale.
Elle se montre intraitable et refuse les plans d'une dizaine des plus grands architectes. C'est Jacques-Marcel Auburtin qui s'attelle finalement au projet ...

Continuons d'explorer les extérieurs de la villa et intéressons-nous à la confection des jardins qui nécessitera sept ans de travaux, de 1905 à 1912. Les paysagistes choisis sont de renommée mondiale, bien sûr ... Le site choisi pour la villa, sur un pic rocheux, est superbe pour la vue mais peu propice à l'installation d'un jardin. Le terrain est pierreux, couvert d'arbres et battu par le vent, ce qui ne rend pas les choses faciles ... Il va falloir dynamiter le sol et apporter d’énormes quantités de terre pour le remettre à niveau. On embauche des centaines d'ouvriers italiens pour ces gigantesques travaux de terrassement. Béatrice installe un très beau jardin à la française, juste devant la façade Sud de la maison ...

Aujourd'hui, lorsque l'on visite la maison, on peut se promener au hasard de neuf magnifiques jardins d'agrément ... On les doit essentiellement à Louis Marchand à qui est confiée par l'Institut de France la charge, en 1934, après le décès de Béatrice Ephrussi, de restaurer le parc de la villa. Il décide de remettre à flot les bassins, puis de créer des jardins thématiques. Jardin espagnol, jardin florentin, jardin japonais ... son travail dure trois ans. Avec la guerre, le Cap-Ferrat est vidé de ses habitants et miné. La villa est laissée sans surveillance et les jardins abandonnés pendant 2 ans. De retour en 1945, Louis Marchand se remet au travail et redonne rapidement aux jardins abandonnés leur éclat d'avant-guerre.

Il est important de choisir un moment de la journée où la lumière est belle pour profiter pleinement du spectacle.

On débute la visite par le jardin espagnol ... Un patio couvert, à l'ambiance orientale.

Des colonnades merveilleuses ...

Rétrospectivement, entre tous, ce sera mon préféré ...

Les couleurs sont chaudes et superbes ...

On entend le clapotis de l'eau ...

... la végétation s'étale, luxuriante, autour des beaux bassins d'eau claire ...

La promenade promet d'être agréable ...

Madame Ephrussi avait du goût ...

Sa villa est de toute beauté, d'où qu'on la regarde ...

La végétation est bien belle aussi. Nous avons de la chance, avec ce temps très doux. Les strélitzias sont en fleurs ... Oiseaux de Paradis ...

Quelques petits iris ...

... ou encore de gros massifs de ces fleurettes jaunes ...

... éclatantes ... très belles ...

Dans le jardin des cactus, c'est une autre histoire ! ;o) J'en repère un curieux ... Collier de perles ...

Je l'aurais peut-être appelé autrement ! ;o)))

Asseyons-nous un peu sur ce banc, comme le fit si souvent le Roi Gustave V de Suède ...

Ensuite, grimpez comme Zoé ...

... en haut du bel escalier du jardin florentin ...

Il est fabuleux, non ? C'est l'un des rares vestiges du jardin de Madame Ephrussi ...

Petite leçon d'histoire de l'Art en bas des marches. Elle en connaît, des choses, Zoé !

D'en haut, on a une très belle vue ... sur un toit époustouflant ...

Le canotage autour du Cap Ferrat est une activité plaisante ...

Les jardins japonais, ça me plaît moins, en règle générale ...

Leur côté zen ...

... agace légèrement mon tempérament hyperactif ! ;o)))

Mais ça ne me fait pas de mal de m'y promener un instant, cela dit ...

J'aime bien le jardin lapidaire ... Il met en scène, dans un enclos ombragé, des bas-reliefs et des gargouilles provenant d’édifices civils ou religieux qui n’ont pas trouvé de place à l’intérieur de la villa. Il nous faudra revenir entre février et avril, où les azalées, camélias et rhododendrons sont, dit-on, au maximum de leur floraison ...

Certaines de ces gargouilles sont assez rigolotes !

Zoé expérimente ... avec beaucoup d'aisance ... les fonctionnalités de son nouvel appareil numérique ... Un juste pour elle, Lumix d'un joli rouge ... Sa grand-mère Lala l'a bien gâtée !

Revenons en arrière et grimpons à nouveau vers la maison ...

Nous admirons cette fois-ci sa façade Sud, conçue en fonction du recul et du point de vue. Elle est donc joliment symétrique. Les styles florentin et vénitien s'y mêlent avec élégance ...

Une très belle terrasse ...

... et de beaux jardins à la française ...

Des jets d'eau qui, toutes les vingt minutes, se mettent à jaillir joyeusement ....

... en musique ...

Moi, j'envierais presque les jardiniers, qui travaillent ainsi au son des plus grands compositeurs ...

Asseyez-vous quelques instants sur ce petit banc de bois ...

... ou sur ce gros banc de pierre ...

On n'est pas bien ?

Une bise au chérubin ...

Il est temps de rentrer dans la villa et d'en découvrir les merveilles ...

Parce que cette maison recèle de merveilles, je peux vous l'assurer. Grâce aux marchands et experts dont elle a su se faire des amis, la Baronne Ephrussi de Rothschild fait de sa villa un écrin magnifique pour ses collections porcelaines, de tableaux de maître et de mobilier somptueux ...

La devise de Béatrice est "Ars patriae decus" ... "L’art est l’honneur de la patrie". Béatrice meuble sa villa avec le meilleur de chaque époque, meubles signés, tapis d’Aubusson et de la Savonnerie, tableaux de Boucher ou de Fragonard, tapisseries des Gobelins, porcelaine de Sèvres … Elle enrichit aussi sa collection d'œuvres d’art médiéval et Renaissance ainsi que d'objets venus d’Extrême-Orient ... Un choix très éclectique, donc ... Petite anecdote amusante, Béatrice Ephrussi meuble sa villa directement à la gare de Beaulieu. Le train de la Compagnie de chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (je vous en parlais l'autre jour, lors de la promenande à Nice), dont la famille Rothschild était actionnaire, arrivait de Paris chargé de mobilier, d’œuvres et d’objets d’art. Elle choisissait alors sur le quai les œuvres d’art qu'elle destinait à sa maison. Les autres partaient pour sa villa de Monaco.

À sa mort, Béatrice lègue plus de 5 000 œuvres d'art à l’Académie des Beaux-Arts.

Vous ne vous seriez pas assis à sa table ?

Un digestif au petit salon ?

Un siège devant un bon feu ?

La cheminée est belle ...

Passons dans la chambre ... Le lit vénitien est recouvert d'une soierie de Chine brodée de multiples motifs de fleurs et d'oiseaux. Les Rothschild entretiennent un commerce de soie avec la Chine depuis 1838 ...

La commode à droite du lit est signée Nicolas Petit, un des meilleurs représentants du style Transition marquant le passage entre la rocaille Louis XV et le néo-classicisme Louis XVI. Dessus, un portrait de Béatrice jeune fille, le seul encore conservé aujourd'hui.

Le nécessaire de toilette est de toute beauté ...

Un petit tour dans le boudoir de Madame ... On peut y voir un "bonheur du jour" ravissant ... Il est signé Jean-Henri Riesener, qui fut l'un des plus grands ébénistes du XVIIIème siècle. On dit en plus qu'il aurait appartenu à Marie-Antoinette. Ça lui donne un petit quelque-chose en plus, non ? ;o)

Besoin de faire un petit somme ? Cette banquette est pour vous !

Besoin de parler à quelqu'un ? Voici quelque-chose d'étonnant ... Dans son boudoir, Béatrice avait un téléphone. Récemment inventé, il devient rapidement un instrument indispensable aux hommes d’affaire tels les Rothschild. Béatrice le fait installer. C'est au 1-66 qu'on peut , dès lors, la joindre en permanence ...

Souhaitez-vous ressortir profiter des derniers rayons de ce soleil hivernal ? Dans ce cas, n'oubliez ni votre chapeau, ni votre ombrelle !

N'oubliez pas non plus la petite mangouste et son copain le chien, les deux animaux de compagnie de Béatrice ... Elle les aimait tellement qu'ils avaient même leur propre petit mobilier ...

Si vous préférez rester encore un peu, passons dans le petit salon. Je serai plus confortable pour vous raconter la suite ...

Béatrice Ephrussi était une femme peu commune, vous l'aurez compris ...

L’un de ses architectes, Albert Laprade, s’étonnait un jour de la quantité d’animaux qui entouraient constamment Béatrice : "Un caniche et deux singes sont ses favoris et ont la faveur d’être promenés par un majordome choisi parmi les anciens généraux de la garde du tsar. Une petite mangouste des Indes les accompagne. Des gazelles logent dans les jardins. Et dans la villa même, on trouve une perruche péruvienne et des poissons orientaux. […] Madame Ephrussi accorde une grande importance à ses animaux et entretient avec eux des conversations étranges, agaçantes et absurdes".

Il faut dire que la dame était assez excentrique ! ;o) Une dernière anecdote, qui amusera les amis des bêtes ? ;o) La fête de "mariage" qu’elle organisa entre Diane, son caniche femelle préféré et un caniche mâle appelé Major. Le "Boston Daily Globe" en fait le récit dans son édition du 17 janvier 1897 : "Des centaines d’invitations sont lancées, adressées à des convives canins et à leurs maîtres. Tous les mâles, bipèdes comme quadrupèdes, se présentent le jour convenu en tenue de soirée : queues de pies, cols cassés et nœuds papillons. […] Au son de la marche nuptiale, trois petits caniches en habit apparaissent pour ouvrir la marche."Demoiselles" et "garçons d’honneur" canins escortent les futurs mariés. À l’autre bout de la pièce les attend un sage et loyal bouledogue affublé d’un chapeau haut-de-forme et d’une écharpe tricolore. […] La mariée se verra glisser à la patte une bague en or sertie de diamants".

Allez, il est plus que temps de partir ... Nous reviendrons bientôt, cela dit. J'ai hâte de voir les jardins au printemps .... Mais avant, je vous emmènerai à la Villa Kerylos, que vous voyez au beau milieu de la photo qui suit ... Une autre "folie" architecturale ... Je vous raconterai en temps voulu ... ;o)

Retour vers Cannes ...

Pour un peu, on se croirait à Miami ... alors qu'on est seulement à Nice ! ;o)

Il reste un peu de Christmas cake. Vous en prendrez bien une tranche avec un bon Earl Grey ?

La promenade a ouvert l'appétit des troupes ... Olivier et Carole se lancent dans la découpe du jambon cru que Jean-Pierre, le frère de Philippe, nous a apporté en arrivant ...

Qu'il est bon, ce jambon !

Pour accompagner le risotto aux cèpes de Clément ...

... il est absolument parfait ! Fin d'une longue et passionnante journée ... Une de plus ... Et ce n'est pas fini ! La belle vie ! ;o)

C'est bon, de démarrer une journée avec une fougassette moelleuse à la fleur d'oranger ...

Une tasse de thé et un grand verre d'un smoothie-minute banane, mangue fraîche et orange pressée achèveront de nous mettre d'aplomb ...

Enfin presque ... La troupe sur le chemin de l'Italie ressent quand même le besoin de s'arrêter pour prendre un petit café bien serré ... L'aire de Beausoleil offre de plus un très joli point de vue sur la côte et la mer ... Pour une fois, ce n'est pas moi qui prend la photo ! ;o)

Allez, je prends celle-ci, quand même ! ;o)

Je ne vous présente plus Vintimille ...

Ses cygnes sur la Roya ...

Ses petits oiseaux au ventre bleu ... Zut, j'ai oublié leur nom ...

Ses bancs de poissons ... Des mulets ? ... qui se rôtissent au soleil, selon toute vraisemblance ...

La passerelle ...

... qui nous conduit tout droit vers la partie ancienne de la ville ...

C'est le coin que je préfère ...

Celui des belles maisons qui surplombent la mer ...

Bien rénovées depuis quelques années, elles ont transformé le paysage ...

Olivier et Zoé ont faim et consultent les menus ...

... des restaurants qui bordent la plage ...

Les terrasses sont tentantes, c'est sûr ...

... et les restaurants sont jolis ... (j'adore les cabines de bain au rez de chaussée de celui-ci ...)

... mais c'est vers notre habituelle Vecchia Napoli que nos pas nous mènent ...

Tout le monde s'en trouve bien, je pense ... Jean-Pierre nous offre de jolis clichés ...

... et la cuisinière, de merveilleux plats ! ;o) Risotto al nero di seppia ...

... ou délicieuse pizza moelleuse aux bords remplis d'une onctueuse ricotta ...

.. et un tiramisu parfait, surtout quand on l'arrose d'un café ristretto brûlant ! ;o) Ma technique de dégustation ? On commence par en manger une bonne cuillerée, pour faire un trou dans le gâteau. Et ensuite ... pfttt .... On jette le ristretto dans le trou. On laisse quelques secondes le biscuit du fond s'imprégner du café ... On déguste ... Une manie ... je sais ... mais que c'est bon ! ;o)

Quelques photos sur le pont de la Roya ... Seul Paul manque à l'appel ... Ah les copines ;o)

On profite bien de ce moment familial ...

Le Frizzante a mis tout le monde de belle humeur ! ;o) On décide de faire un détour à Monaco sur le chemin du retour ...

Les fêtes de fin d'année ont une certaine allure, à Monaco, en général !

Je vous invite à nous accompagner dans les rues monégasques ...

Rendons-nous devant le Casino ...

C'est en général là que les illuminations sont les plus belles !

Clem est venu pour faire un tour au Casino, justement, lui qui a eu 18 ans il n'y a pas si longtemps ... Malheureusement, il a oublié sa carte d'identité ! ;o) Tant pis, il reviendra !

De toute façon, aujourd'hui, il y a bien d'autres choses à faire par ici ...

Imaginez un Noël façon "Poupée Barbie au Pays des Rêves" ... Non, ne pensez plus à la dégradation honteuse de la France, à la perte de ce cher Triple A ... Allez, que diable, usez de votre grande imagination ...

Vous êtes à MO-NA-CO ... Le Père Noël arrive - en smoking, forcément- sur les toits du Palais en traîneau très brillant ... Ses rennes sont couverts de cristaux Swarovski ...

La gouvernante, qui est la cousine du Chat Botté, lui ouvre la porte, pour éviter qu'il ne cochonne sa tenue dans le conduit de la cheminée ...

La table est mise ... Il y aura du caviar à la louche et le Dom Perignon coulera à flots ...

Sous le sapin, les paquets joliment emballés sont griffés Louboutin, Jimmy Choo, Prada, Hermes ...

Personnellement, c'est au pied du sapin de l'Hôtel de Paris que j'irai chercher mes cadeaux, moi ...

Je les remonterai dans ma suite ...

... après un petit réveillon léger dans la belle salle Empire ... Quelques huîtres et un blanc de poularde truffée me suffiront ...

Voilà, il en faut peu pour être heureux, finalement, non ?

Ce n'est pas Zoé qui me dira le contraire ...

Justement, elle a repéré une petite paire d'escarpins qui irait parfaitement avec la bague qu'elle porte à son doigt ! ;o)

Allez, embarquez avec nous sur le manège du luxe et de l'élégance ...

Profitez de la nuit monégasque !

Prenez-en plein les yeux !

Enfourchez vos chevaux pour atteindre la félicité ....

Cela ne vous coûtera qu'un soupçon d'imagination ... et cela vous laissera, surtout, dans votre porte-monnaie, de quoi vous offrir un verre de vin chaud ...

Quelques amandes grillées ...

Une belle gaufre brûlante poudrée d'un nuage de sucre glace ...

... ou pourquoi pas, si vous êtes particulièrement en fonds, quelques oursins et un verre de vin blanc ...

Vous pourrez terminer l'année, comme nous, sous les fusées d'un immense feu d'artifice ...

... qui clôturera une année bien active ...

... et en ouvrira une nouvelle que je vous souhaiterai la plus belle de toutes ...

Bonne Année mes Amis !

1er Janvier 2012 ... La nouvelle année a commencé ...

Et elle commence bien, de fait, avec la visite d'un couple particulièrement sympathique dans notre maison ... Joëlle (alias Nuage de Lait), et Olivier ... Deux Dunkerquois en visite dans le Grand Sud ... Ils ont bien choisi la période parce qu'il continue à faire grand beau ! Pour que nous puissions bavarder un peu, je les ai conviés à un "High tea" à l'anglaise. Depuis que j'ai rapporté de New York ce torchon anglais vintage, offert ma ma copine Anne de Québec (!), je n'ai eu qu'une envie ... me mettre en cuisine et préparer toutes ces bonnes petites choses qui font un thé anglais réussi ... La venue de Jojo dans la région est une excellente occasion ... Rendez-vous est donc pris pour la fin d'après-midi du 1er janvier ... Le 1er Janvier, c'est mon anniversaire, en plus ... Ce sera sympa d'être un peu nombreux ...

Cela tombe plutôt bien, en plus ... J'avais rapporté du joli matériel d'Angleterre, la dernière fois que j'y suis allée, Juliette a fait pareil et m'a envoyé de très belles assiettes à la gloire de la Reine ... Et puis avant Noël, ma maman a dévalisé les rayons du nouvel "Habitat" d'Antibes et a achevé de compléter ma collection !

J'ai, outre plein de livres de cuisine anglaise, une belle collection de journaux dont voici quelques échantillons.

Après avoir établi la liste des plats que j'envisage de faire, je griffonne les lignes principales de chaque recette sur des petits morceaux de papier que j'accroche à portée de vue dans ma cuisine ... Pas besoin des recettes complètes. Les grandes lignes suffisent ...

Et je me mets au boulot ! Je commence par des mince pies ... La recette est par là ... Dans un premier temps, j'ouvre de vieux pots de mincemeat ... confectionnés il y a deux ans déjà ... Je goûte ... Ils sentent le rance ... Pas bon ! J'ouvre donc un pot acheté chez Geoffrey's, parce que j'ai décidé de faire ma feignante ... Je prépare ma pâte, maison, celle-là, je garnis mes tartelettes, pose dessus de petites étoiles, enfourne le tout ... un peu trop longtemps ! Le mincemeat se fait caramel ...

Je suis punie. Je sentais bien que la fainéantise ne paierait pas ... Ça fait de bons biscuits secs mais je ne les servirai certainement pas comme ça ! ;o)

Pas grave, je recommence ... Mais je fais auparavant un mincemeat maison avec ce que j'ai sous la main, c'est-à-dire pas les ingrédients de Monsieur Gary Rhodes et de Madame Delia Smith ... dont je vous remets quand même la recette ici ...

Le Mincemeat de Delia Smith ... pour Gary Rhodes ...

Ingrédients : (pour 2.5 kg de mincemeat)

- 450 g de pommes un peu acides, pelées, épépinées et coupées en tout-petits morceaux)
- 225 g de beurre, de saindoux ... ou, si l'on est puriste, de graisse de rognons de boeuf ...
- 350 g de raisins blonds
- 225 g raisins secs
- 225 g d'écorces d'agrumes confites finement hachées
- 350 g de sucre roux
- Le zeste râpé et le jus de 2 oranges
- Le zeste râpé et le jus de 2 citrons
- 50 g d'amandes effilées
- 4 cuillerées à soupe rases de quatre-épices
- ½ cuillerée à café rase de cannelle
- ¼ cuillerée à café rase de noix de muscade
- 6 cuillerées à soupe de Cognac

Préparation :

1. Mélangez tous les ingrédients, excepté le cognac, dans un grand saladier. Mélangez bien pour obtenir une pâte compacte. Couvrez le saladier d'un linge propre et laissez la mixture dans un endroit tiède pour 1 nuit.

2. Préchauffez le four à 120°C (th.3/4). Mettez la mixture dans un plat allant au four et couvrez d'une feuille d'aluminium. Placez dans le four pour 3 heures puis retirez du four. Le mincemeat a l'air de nager dans le gras. C'est normal ! ;o)

3. Pendant qu'il refroidit, remuez-le à intervalles réguliers. Le gras va durcir et se mélanger au reste des ingrédients. Quand le mincemeat est froid, ajoutez le cognac et remuez bien à nouveau. Versez dans des bocaux bien propre. Couvrez et gardez au réfrigérateur.

Mes modifications de situation d'urgence ... ;o)

Plus de raisins secs dans les placards. Je mettrai à leur place un mélange de dattes et de pruneaux hachés. J'ai plein de zestes d'agrumes confits, j'y ajoute pas mal de zestes frais d'oranges, de citrons et de mandarines pour qu'une touche bien acidulée vienne contrebalancer le côté "sucrailleux" du mincemeat. Comme corps gras, je prends du saindoux ... Idéal car il n'a que très peu de goût ... Bien mieux que le beurre, finalement ...
Pour cette version expresse, je diminue la quantité de gras de moitié, saute le repos d'une nuit, forcément, et surtout, je ne le fais cuire qu'une heure et demie ... Ce qui me le garde bien souple. Il finira de cuire dans les fonds de pâte et restera bien moelleux !

Pour la confection des pies à proprement parler, je vous remets la recette aussi. Ça vous évitera de faire trop de retours en arrière ...

Les Mince Pies de Gary Rhodes ...

La pâte sucrée :

Ingrédients :

- 175g de farine
- 50g d'amandes hachées
- Une pincée de sel
- 150g de beurre
- 75g de sucre glace
- Eau glacée

Préparation :

Mettez dans un grand saladier les amandes, la farine et le sel. Ajoutez le beurre coupé en morceaux. Travaillez la pâte du bout des doigts jusqu'à obtention d'une pâte homogène. Rajoutez un peu d'eau glacée si nécessaire et travaillez-la le moins possible. Rassemblez en une boule et laissez-la reposer 1 heure au moins au réfrigérateur.

Les Pies :

Ingrédients (pour 24 pies) :

- 1 dose de pâte sucrée
- 300 g de mincemeat
- Sucre glace
- Un peu de beurre pour graisser la plaque
- Un peu de lait pour dorer les pies


Préparation :

1. Préchauffez le four à 200°C (th. 6/7).

2. Roulez finement la pâte sucrée sur votre plan de travail fariné. Découpez 24 ronds de 7.5 cm avec un emporte-pièce rond et 24 étoiles de 6cm d'envergure.
Foncez vos empreintes en silicone des ronds de pâte. Remplissez les fonds de pâte de mincemeat jusqu'en haut. Disposez sur le dessus les étoiles de pâte et brossez-les avec du lait en utilisant un pinceau.

3. Enfournez et laissez cuire de 25 à 30 minutes jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Démoulez et laissez refroidir sur une grille. Saupoudrez avant le service de sucre glace ... ou pas .. ;o)

Vous pouvez les conserver dans une boîte métallique ... si d'aventure il vous en reste ... Ils sont très bons les jours qui suivent ! ;o) Finalement, ils n'auront jamais été si bons, mes mince pies. La prochaine fois, je n'essaierai plus de gagner du temps bêtement. C'est dommage de perdre en goût, tout de même, pour gagner quelques minutes de boulot !

Passons à des choses salées ... Ces petits pâtés de porc, piqués chez Jamie Oliver, sont délicieux ... Vraiment ... Dans un high tea comme dans un pique-nique, puiqu'on les transporte en effet très facilement et qu'ils se mangent froids. Idéal, non ? ;o)

Jamie's Easy Pork Pies ... Les Petits Pâtés de Porc de Jamie ...

Ingrédients :

- Huile d'olive
- 1 oignon rouge, haché finement
- Les feuilles de quelques brins de thym,
- 400g de saucisses de porc de style anglais de bonne qualité ou, à défaut de chipolatas de bonne qualité également
- Une pincée de quatre-épices
- Muscade fraîchement moulue
- 1 œuf battu

Pour la pâte :

- 150 g de saindoux
- 500g de farine ordinaire

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C. Dans une poêle, faites chauffer un peu d'huile d'olive et faites suer les oignons. Après 3 minutes, ajoutez le thym, laissez cuire pendant 2-3 minutes, ou jusqu'à ce qu'ils soient tendres, puis retirez du feu.

2. Mettez le lard dans une casserole avec 250ml d'eau et une cuillère à café de sel. Amenez à ébullition. Pendant ce temps, tamisez la farine dans un bol, puis faites un puits au milieu. Versez le mélange de saindoux et mélangez jusqu'à ce qu'elle forme une pâte. Laissez reposer jusqu'à ce qu'elle ait suffisamment refroidi pour pouvoir la toucher mais qu'elle soit encore chaude.

3. Mettez la pâte en boule et enveloppez-la de papier film. Vous la sortirez du film au fur et à mesure de l'utilisation. Avec environ 2/3 de la pâte, foncez vos petits moules (j'ai utilisé une plaque de moules à muffins en métal ... Résultat impec !) Poussez bien la pâte dans le fond des moules afin d'être sûr qu'il n'y ait pas de poches d'air. Laissez dépasser un peu de pâte de chaque moule. Réservez le reste de pâte.

4. Dégagez les saucisses de leur peau et mélangez la viande avec les oignons refroidis, le piment et une bonne pincée de noix de muscade, puis assaisonnez avec le sel et le poivre.

Répartissez dans les moules foncés, en appuyant bien vers le bas pour s'assurer qu'ils sont bien remplis.

5. Étalez la pâte réservée et découpez des cercles juste un peu plus grands que le diamètre de vos moules. Badigeonnez la pâte dépassant des moules avec l'œuf battu, puis placez un cercle de pâte sur le dessus. Appuyez sur les bords pour sceller, puis coupez l'excédent. Utilisez vos pouce et index pour pincer les deux pâtes et décorez en faisant comme de petites vagues. Utilisez un petit couteau pour découper un petit cercle de 1 cm de diamètre à la surface de chaque pâté.

6. Enfournez et faites cuire pendant 45 minutes environ, où jusqu'à ce que la pâte soit bien cuite. Si le dessus dore trop vite, couvrez d'une feuille d'alu . Retirez du four et laissez refroidir un peu, puis dégagez les pâtés de leurs moules avec un couteau. Laissez refroidir complètement avant de servir.

PS : Jamie Oliver sort ses pâtés au bout de 30 minutes, les démoule et les remet 15 minutes au four. Je n'ai jamais eu besoin de faire ça pour mes propres petits pâtés mais peut-être est-ce nécessaire si vous en faites un gros ... À vous de voir !

On repasse sur du sucré ... Des petits muffins acidulés qui se conserveront parfaitement sous une cloche jusqu'au lendemain matin ... Délicieux pour le petit déjeuner ...

Les muffins citron et pavot ...

Une base de gâteau au yaourt ... 3 œufs entiers, 1 pot de yaourt, 3 pots de farine, 2 pots de sucre, 1 sachet de levure, 1/2 pot d'huile, 2 citrons non traités, zestes et jus, plein de pavot ...

Une glace royale facultative, pas faite ici ... Du blanc d'œuf, sucre glace et jus de citron ... Vous avez vu mes jolis petits cercles en carton fleuri ? Et ces jolis "toppers", fleuris eux aussi ?

Et mon serviteur muet ? Cadeau de ma maman. En carton lui aussi ... De belle qualité, on peut passer un coup d'éponge humide dessus et le réutiliser ...

Superbe, surtout quand il est couvert de petits sandwiches.

Au menu, des garnitures poulet rôti/sauce aux airelles et cresson/œuf dur. Pour ces derniers, je hache du cresson frais avec des œufs durs, en proportions sensiblement égales et je lie avec un peu de mayonnaise maison. J'insiste sur le côté home made de la mayonnaise. Les mayonnaises sucrées du commerce dans ces petits sandwiches, c'est un vrai sacrilège et c'est surtout carrément dégueu ! Vous serez prévenus ! ;o)))

Re-du sucré, avec ces Stewed Apples with Custard and Syrup ...
Cette fois-ci, c'est ma copine Mary, notre infirmière irlandaise au centre, qui m'a donné le truc. On fait cuire des pommes en morceaux avec un morceau de beurre, du sucre roux et plein d'épices ... Muscade, cannelle, girofle ... On les sert avec de la vraie custard tiède ... Alors là, pas de quartier, il faut trouver la poudre. J'achète la Bird's ... Avec de la vraie crème anglaise, ça n'a pas le même goût .. surtout si vous avez passé quelques-unes de vos vacances d'enfance en Angleterre ! ;o))) Une petite giclée de Golden Syrup sur le tout ...

Là, j'ai utilisé celui, aromatisé à l'érable, que Mary m'a donné ... Je pourrais mettre du très bon sirop d'érable mais la british touch disparaîtrait ... :o)

Bon, let's go on ...

Vous connaissez les crumpets ? Moi, j'adore ces petits pains cuits à la poêle que l'on coupe en deux et que l'on grille avant de les tartiner de bon beurre frais. La recette est de Gary Rhodes ... et puis aussi d'un gars qui a pompé plein de recettes de Rhodes dans un livre écrit en français ... C'est pas beau, ça ! ;o) Le livre s'appelle "Avec un nuage de lait, s'il vous plaît" ... Jolies photos, jolies recettes, joli nom, n'est-ce pas Jojo, mais j'ai été un peu agacée en découvrant que les recettes étaient des parfaites traductions de celles du livre "New British Classics" de Gary Rhodes ... J'aime assez peu acheter des livres en double ! Alors soit les éditeurs s'arrangent entre eux pour planter les lecteurs, soit l'auteur de la version française est un gros copieur ... Dans les deux cas, c'est d'un nul !

Les Crumpets de Gary Rhodes, donc ...

Ingrédients :

- 450 g de farine
- 15 g de sel
- 15 g de levure de boulanger
- 60 cl d'eau tiède

Préparation :

Délayez la levure dans un peu d'eau tiède. Mélangez à la farine et au sel. Ajoutez le reste d'eau en remuant bien, de façon à obtenir une pâte lisse. Laissez reposer dans un endroit tiède une bonne heure.

Graissez légèrement une poêle à fond épais et quatre petits cercles anti-adhésifs (les miens viennent d'Angleterre). Versez une petite louche de pâte dans chaque cercle de façon à obtenir une couche de 1 cm environ, et laissez cuire jusqu'à ce que l'ensemble de la pâte soit ferme. Retirez les cercles et retournez les crumpets un instant si vous voulez les dorer de l'autre côté.

Et puis c'est tout. Vous pouvez les faire un peu à l'avance. Vous les coupez en deux, je vous le disais tout à l'heure, vous les grillez, vous les beurrez et vous vous régalez ! Vous avez là une de mes gourmandises favorites pour le petit déjeuner !

Vous reparlerai-je du Barm Brack ? Vous l'avez déjà vu ici et c'est vraiment super-bon ! Ce pain de fruits secs au thé bien fort a plu à ma copine Jojo, si je me souviens bien. Pareil, pour vous éviter des allers-retours incessants, je vous remets la recette ici ...

Le Barm Brack Irlandais ...

Le Barm Brack irlandais ...

Ingrédients pour 1 gros pain ou deux plus petits ...

- 1 c à s de levure fraîche
- 1,5 tasse de thé noir tiède, très infusé
- 70 g + 1 c à s de sucre, pour la levure
- 450 g de farine
- 1 c à c de sel fin
- 50 g de beurre
- 200 g de raisins secs
- 75 g d'écorces d'agrumes confites
- 2 gros oeufs
- 1 c à s rase de quatre-épices

Préparation :

1. Préchauffez le four à th.6.

2. Placez la levure dans un bol avec le thé tiède et la cuillerée de sucre en poudre. Mélangez et laissez reposer 15 minutes dans un endroit tiède.

3. Placez dans un saladier la farine et ajoutez le sel puis le beurre en petits morceaux que vous émietterez comme pour une pâte à tarte.

4. Ajoutez les écorces coupées en tout-petits morceaux, les raisins secs, les épices et le reste du sucre. Mélangez bien. Ajoutez ensuite le thé et la levure, puis les deux oeufs. Travaillez la pâte à la main ou dans votre processeur jusqu'à obtenir une pâte lisse et souple. Ajustez la quantité de farine en fonction de la consistance obtenue, qui varie selon la qualité utilisée.

5. Pétrissez la pâte pendant une dizaine de minutes, pour la rendre élastique et bien lisse. Laissez reposer une bonne heure dans un endroit tiède, à l'abri des courants d'air, jusqu'à ce que la pâte double de volume.

6. Quand elle a suffisamment levé, placez la pâte dans un gros moule à cake, ou deux plus petits. Laissez remonter pendant encore une bonne heure et faites cuire une trentaine de minutes ou jusqu'à ce qu'un couteau plongé au centre du gâteau en ressorte juste sec.

7. Laissez refroidir et conservez le barm brack enveloppé dans un torchon ou dans un sac en plastique ...

J'oubliais cette petite salade excellente dont la recette me fut donnée un jour par Carol, notre autre infirmière anglo-saxonne au centre ... Une adaptation de la Coronation Salad dont on garnit en Angleterre de petits sandwiches ...

Carol's Celebration Chicken ...

Ingrédients pour 6 à 8 personnes :

- 450 g de poulet grillé en morceaux
- 1 cuillerée à soupe d'huile
- 1 cuillerée à soupe de miel
- quelques gouttes de sauce soja
- 225 g de raisin noir
- 225 g de raisin blanc
- 225 g d'ananas frais ou en conserve
- 2 branches de céleri

Sauce :
- 1 cuillerée à soupe d'huile
- 1 bouquet de cébettes
- 3 cuillerées à soupe de confiture d'abricot
- 2 cuillerées à soupe de jus de citron
- 2 cuillerées à café de pâte de curry
- 280 g de mayonnaise maison
- Un peu de concentré de tomate

Préparation :

Pour faire la sauce, faites revenir légèrement les cébettes grossièrement hachées dans l'huile brûlante. Ajoutez alors hors du feu le jus de citron, la confiture d'abricot et la pâte de curry. Laissez refroidir et ajoutez enfin la mayonnaise. Si vous voulez colorer un peu la sauce, ajoutez une giclée de concentré de tomate. Ceci reste facultatif, cependant.

Faites dorer à la poêle les morceaux de poulet avec la sauce soja et le miel. Laissez tiédir. Ajoutez alors le poulet et le jus qu'il a rendu à la sauce au curry. Ajoutez aussi les grains de raisin et le céleri coupé en petits morceaux ainsi que l'ananas coupé en petits dés. Mélangez à fond. Placez au frais et servez bien froid.

Tout ceci ne manquerait-il pas d'un peu de fromage ? Que diriez-vous d'essayer un excellent Stilton ?

Il sera parfait servi avec des petits crackers à l'avoine, les fameux oat biscuits ... en version salée, bien sûr !

L'usage veut que l'on consomme le Stilton avec un bon Porto ... Pas facile dans un high tea, où la boisson de choix reste le thé, bien sûr ... J'ai résolu le problème en préparant un "caramel" de Porto qui, tout en gardant le goût du vin, se tenait plutôt bien sur ces petits canapés ... L'idée est simple : Faire épaissir à feu vif du Porto en lui ajoutant du sucre ... C'est facile et c'est bon. On le prépare à l'avance et on s'en sert froid ... J'en referai pour accompagner ma prochaine terrine. Ce devrait être excellent aussi !

Vous avez là un bien savoureux en-cas !

Allez, vous en prenez un ?

Bon, comme ce n'est pas tous les jours qu'on se lance dans de tels préparatifs, allons jusqu'au bout de notre idée et préparons quelques scones ... Ceux-là, je ne vous les présente plus ...

Les Scones :

Ingrédients :

- 225 g de farine à levure incorporée
- 1 cuillerée à café rase de bicarbonate de soude
- 25 g de sucre
- 1 pincée de sel
- 75 g de beurre mou
- 5 cl de lait
- 1 oœuf

+ 1 œuf battu dans 1 cuillerée à soupe de lait pour la dorure

Préparation :

Je mélange tous les ingrédients jusqu'à obtenir une pâte lisse que l'on puisse étaler. Je l'abaisse sur 1,5 cm d'épaisseur. Je découpe des ronds avec un emporte-pièce bien coupant, en ayant soin de ne pas tourner l'engin sur lui-même en cours de découpage pour être sûre que mes scones monteront bien. Je badigeonne la surface, et juste la surface, d'œuf battu et de lait ...

J'enfourne et je fais cuire 12 minutes à th. 6/7. Je sers avec de la crème très épaisse, si possible de la clotted cream, et de la confiture de fraises ...

... ou de framboises, comme ici ...

Dégustez bien chaud, si vous vous décidez à en faire. Les scones peuvent se réchauffer, comme les crumpets, au grille-pain, mais en tout cas, mangez-les si possible le jour de leur confection ...

Terminons avec la pièce maîtresse du goûter. Une recette trouvée dans un ancien numéro spécial Noël de Good Housekeeping ... Un pudding de Noël dit "de dernière minute" ! Un pudding léger comme tout, pas du tout plombé ni plombant comme le traditionnel, que j'aime aussi beaucoup, soit dit en passant ! ;o) C'est juste ce qu'il me fallait !

Last Minute Christmas Pudding ...

Ingrédients :

- 175 g de beurre
- 3 cuillerées à soupe de Golden Syrup
- 4 tranches fines d'oranges non traitées
- Le zeste et le jus d'une orange et d'un citron
- 175 g de sucre muscovado
- 3 oeufs moyens
- 75 g de chapelure fraîche
- 75 g de farine à levure incorporée
- 75 g de pruneaux dénoyautés et hachés
- 75 g de dattes dénoyautées et hachées

Préparation :

Graissez votre moule avec un peu de beurre. Placez au fond le Golden Syrup et les tranches d'orange.
Dans le bol de votre processeur, placez le beurre et le sucre. Fouettez vivement jusqu'à ce que le mélange devienne léger et mousseux. Dans un bol, battez légèrement vos œufs. Lorsque le beurre et le sucre forment une belle mousse, incorporez en continuant de fouettez vos œufs cuillerée par cuillerée. C'est important pour que le mélange ne tranche pas. Incorporez alors, avec une spatule, les autres ingrédients. Versez dans le moule graissé. Placez dessus une double feuille de papier sulfurisé, en ayant pris soin de graisser la face qui sera contre le pudding. Placez sur le tout une feuille de papier d'alu que vous attacherez solidement au pourtour supérieur du moule à l'aide de ficelle à rôti. Serrez bien la ficelle, surtout.
Placez le moule dans une grande cocotte qui possède un couvercle et au fond de laquelle vous aurez placé une assiette retournée (ça, c'est le journal qui le conseille ... mon assiette a claqué en vingt secondes, je vous conseille donc d'y mettre plutôt un petit moule à tarte retourné ... en métal, le moule, hein ? ;o)) Versez de l'eau jusqu'à mi-hauteur de votre moule à pudding. Couvrez et laissez cuire deux heures à la vapeur.

Retournez ensuite votre moule sur une assiette et servez bien chaud accompagné de beurre au cognac ...

Brandy butter ... ou Beurre au Cognac ...

Ingrédients :

- 125 g de beurre
- 125 g de sucre muscovado
- 6 cuillerées à soupe de Cognac

Préparation :

Fouettez le beurre ramolli et le sucre pour rendre le mélange léger et mousseux. Ajoutez ensuite le Cognac cuillerée après cuillerée. Servez à température ambiante.

Voilà donc de quoi vous occuper un moment ... ;o)

Sortez votre plus belle vaisselle ...

... et présentez joliment tous les plats que vous avez amoureusement préparés ...

Invitez de joyeux convives. Des gourmands, surtout ...

Des gourmands bavards, en plus ... C'est toujours mieux ! ;o)

Et puis régalez-vous !

Une conversation agréable et de bons trucs à grignoter, ça fait passer de vraiment bons moments ! ;o)

À très vite ! ;o)